السبت، يوليو 25

الاخبار العاجلة لاقالة الصحافية ابتسام بجاوي من تلفزيون قسنطينة بسبب التحقيق التلفزيوني حول مستشفي المواليد بقسنطينة يدكر ان تقرير الصحافية ابتسام بجاوي تناقالته الصحافة الدولية وللعلم فان الصحافية ابتسام بجاوي اكتشفت ان قسم المواليد بمستشفي قسنطينة يستقبلنساء الشرق الجزائري الحالمات باسم قسنطينة في شهادة ميلاد ابنائهم وهنا نكتشف ان قضية الطفل ليث اكدوبة كبري ادا علمنا ان معظم الزائرات من ولايات الشرق الجزائري وهكدا اصبحت قسنطينة عاصمة مواليد الشرق الجزائري يدكر ان تحقيق نشرة الثامنة لتلفزيون قسنطينة تزامن مع اخبار اخر اجتماع لمجلس الوزراء فهل التحقيق الصحفي يدخل في خطة سياسية ام وسيلة للاطاحة بالمافيا وزير الصحة بوضياف والمتهم بمحاولة اغتيال بوتفليقة في قسنطينة مند سنوات وهكدا انتقلت الصحافية ابتسام بجاوي من الاخبار الجهوية الى الشهرة العالمية خاصة وتحقيق ابتسام عرضته قنوات امريكية واسرائيلية وشر البلية مايبكي

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الاخبار  العاجلة  لاقالة  الصحافية ابتسام  بجاوي من تلفزيون قسنطينة  بسبب التحقيق  التلفزيوني حول  مستشفي  المواليد  بقسنطينة  يدكر ان تقرير  الصحافية ابتسام بجاوي تناقالته  الصحافة  الدولية وللعلم فان  الصحافية ابتسام بجاوي  اكتشفت ان قسم المواليد بمستشفي قسنطينة يستقبلنساء الشرق  الجزائري الحالمات باسم قسنطينة  في شهادة ميلاد  ابنائهم  وهنا نكتشف ان قضية  الطفل ليث 

 اكدوبة كبري ادا علمنا ان  معظم  الزائرات من ولايات الشرق الجزائري وهكدا اصبحت قسنطينة عاصمة  مواليد الشرق  الجزائري  
يدكر ان تحقيق نشرة الثامنة لتلفزيون قسنطينة تزامن مع اخبار اخر اجتماع لمجلس الوزراء فهل  التحقيق الصحفي يدخل في خطة  سياسية ام وسيلة للاطاحة بالمافيا وزير الصحة بوضياف والمتهم بمحاولة اغتيال بوتفليقة في قسنطينة مند سنوات  وهكدا  انتقلت الصحافية ابتسام بجاوي من  الاخبار الجهوية الى الشهرة العالمية  خاصة وتحقيق  ابتسام عرضته قنوات امريكية واسرائيلية وشر البلية مايبكي
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الاخبار العاجلة  لوصول فريق من التلفزيون  الجزائري  قادما في طائرة وزير الصحة الى قسنطينة  لتصوير اخر الفضائح في قسنطينة يدكر ان صحافيين التلفزيون العاصمة  اندهشوا لقوة التحقيق الصحفي لابتسام بجاوي مما اثار حسدهم يدكر ان
قدوم فريق تلفزيوني من الجزائر الى قسنطينة دليل على العقدة النفسية لصحافي الجزائر العاصمة من صحافيات  تلفزيون قسنطينة وشر البلية مايبكي





































Nouveau feuilleton de l’été

Sellal recadre Ouyahia


Abdelmalek Sellal, Premier ministre. ©Yahia/Archives Liberté
Le Premier ministre a pris tout son temps pour répondre à l’ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia, au sujet de la situation économique du pays et surtout des réponses apportées par le gouvernement à la chute des recettes d’exportation.
Même s’il ne le cite aucunement durant les deux heures de l’émission de la Télévision publique, Abdelmalek Sellal n’a pas raté cette sortie médiatique pour répondre à Ahmed Ouyahia, qui reprochait à ce dernier de “mentir aux Algériens”. L’actuel Premier ministre affirme dire “la vérité” aux Algériens et livre ses chiffres, ses prévisions et les décisions prises, en vue de limiter les dégâts de la chute brutale des recettes d’exportation. Ne s’arrêtant pas là, M. Sellal lance des piques à Ouyahia, en rebondissant sur le dossier des cadres que la loi vient de conforter, en allusion aux pressions subies, à une certaine époque, sous la gouvernance d’Ouyahia, par ces mêmes cadres, dont certains ont été emprisonnés. Mieux encore, l’actuel Premier ministre affirme que la rationalisation des dépenses, prônée par son gouvernement, ne peut être assimilée à de l’austérité qui, selon lui, conduirait à la pauvreté. M. Sellal assènera une phrase à forte connotation populiste, affirmant que “le citoyen algérien est habitué à un certain niveau de vie auquel il faut s'adapter et pour cela il faut augmenter la production nationale qui est en évolution constante depuis quelques années”. Une affirmation qui sonne comme une cinglante réponse à la fameuse phrase très impopulaire d’Ahmed Ouyahia au sujet de la consommation de yaourt par les Algériens, même si ce dernier a tenté de démentir cette phrase durant la dernière campagne présidentielle d’Abdelaziz Bouteflika. D’ailleurs, même au sujet de ses critiques contre M. Sellal, M. Ouyahia a essayé de démentir, sans succès, ses propres propos.
Mais il faudrait être naïf pour croire que cet échange à fleurets mouchetés entre deux hommes du système soit uniquement lié à la crise financière actuelle et à la façon de la gérer. Le retour d’Ahmed Ouyahia à la tête du RND et ses premières sorties médiatiques ont été mal perçus, au sein même du sérail.
Il suffit de rappeler les réactions épidermiques et farouchement opposées exprimées par le patron du FLN à l’égard d’un sérieux concurrent à la succession de Bouteflika. Même si ce dernier avait affirmé dernièrement qu’il comptait aller jusqu’au bout de son mandat et qu’il ne saurait y avoir, de son vivant, d’élections anticipées ou de période de transition, il n’a pas, en revanche, soufflé mot sur le contenu de la révision constitutionnelle en gestation. Laquelle pourrait très bien instituer le poste de vice-président, ou du moins permettre la délégation d’une partie des pouvoirs du chef de l’État à son dauphin — qui pourrait être un vice-président, ou tout simplement, un Premier ministre.
La proposition d’Ouyahia de relancer l’alliance présidentielle a été perçue sous l’angle de la menace que représenterait ce personnage, qui garde, faut-il le rappeler, son statut de directeur de cabinet du président de la République.
La levée de boucliers de l’entourage du Président contre Ahmed Ouyahia renseigne qu’au sommet de l’État, rien n’est encore réglé. Un autre feuilleton de l’été en perspective.
A. B.
















https://www.facebook.com/depechedekabylie



Bac, BEM et 5ème: Les explications du directeur de l'éducation
par A. M.
Le directeur de l'éducation de la wilaya de Constantine, M. Mohamed Bouhali, a justifié le taux de réussite passablement modeste réalisé cette année par son secteur à l'examen du baccalauréat par le choix fait par sa direction de «privilégier la dimension sociale au détriment d'une sélection élitiste qui donne la priorité au résultat pour le résultat». C'est du moins ce qu'il a déclaré hier à la presse en marge de la cérémonie annuelle organisée en l'honneur des élèves des trois cycles qui ont obtenu les notes les plus élevées aux examens de fin d'année. Compris, cette fois, bien en deçà de la moyenne nationale, le taux de réussite au baccalauréat 2015 réalisé par la wilaya de Constantine a été de 47,56%. «Le fait que nous ayons privilégié cette année la dimension sociale de notre action nous a permis de récupérer en les réintégrant dans le cycle pédagogique de la terminale un nombre de 3709 élèves nés en 1995. Et cette mesure, considérons-nous, a une portée éminemment sociale qui va au-delà du résultat de prestige», a expliqué le directeur de l'éducation.

La cérémonie qui a drainé un nombre important de parents des lauréats, dont la plupart sont venus avec famille et amis, s'est déroulée hier matin dans la salle du palais de la culture Malek Haddad archi-comble et en présence des autorités locales et de la wilaya. Pour le bac, comme nous venons de l'indiquer, le taux de réussite a été de 47,56% et un nombre de 144 élèves ayant obtenu des notes allant de 16 à 17,84% ont été récompensés. En ce qui concerne l'examen du BEM, le taux de réussite est de 64,85% et 191 élèves ayant obtenu des notes allant de 18 à 19,75 ont été également récompensés. Dans cette épreuve, la wilaya de Constantine a obtenu la 5ème place au niveau national. Enfin, pour l'examen de fin de cycle primaire, ou 5ème, le taux de réussite réalisé dans la wilaya est de 94,97% et les élèves qui ont été gratifiés sont ceux qui ont obtenu la note de 10/10, leur nombre s'élèvant à 19 sur 12775 admis. Notons enfin que la note la plus élevée au bac a été obtenue par une élève du lycée El-Houria de Constantine, Zitouni Naila Oulfet, qui a réalisé 17,57. Bouden Leila du CEM Abdelhamlid Kateb d'El-Khroub a obtenu la meilleure note au BEM avec 19,73. Et enfin, Mihoubi Imène, du village d'EL-Malha avec 10/10 à la 5ème a été également citée et gratifiée.

Rappelons pour terminer que le lycée El-Houria de Constantine a occupé, pour la 8ème année consécutive, la tête des établissements qui ont réalisé les plus grands taux de réussite au bac. Un élève handicapé avait obtenu la note de 9,84% en 5ème a été récompensé au cours de la même cérémonie. 




Le DG du CHU «vide son sac»
par A. El Abci
Le directeur du CHU de Constantine a fait part d'une feuille de route tracée pour améliorer un sombre bilan des différents services qu'il a qualifié, d'ailleurs, de «catastrophique» et ce, lors d'une conférence de presse organisée au siège de son établissement.

 Kamel Benyasaad, qui a été installé dans ses fonctions au mois de janvier 2015, a déclaré avoir pour mission de la part du ministre de la Santé d'assainir et redresser la situation qui ne peut chuter plus bas, a commencé par faire état de l'aberration, s'il en est, du comportement d'un chef de service, qui a expulsé, depuis cinq ans, trois professeurs, aux compétences avérées et qui ont fait des formations dans les plus grands hôpitaux de France, dira-t-il. Ce problème est toujours pendant et fait l'objet d'un rapport envoyé à la tutelle, ainsi que d'une action en justice, ajoutera-t-il, car ce chef de service se déclare «chez lui et qu'il est le seul maître à bord».

C'est autant dire, malheureusement, qu'un grand nombre de malades ont été privés d'opérations salvatrices et ce, pour des raisons inqualifiables, soutient-il. Et de souligner, qu'ainsi, en inspectant les matériels et équipements du CHU, il n'a pas été surpris, en découvrant, lors des visites sur le terrain et des études de dossiers, que quatre échographes, ont été «cassés» à dessein et dont le prix unitaire atteint 120 millions de centimes, précisera-t-il. Là aussi, une plainte a été déposée pour «sabotage», sachant que de nombreux malades sont refoulés de l'hôpital pour cause de matériels prétendument en «panne», les contraignant, ainsi, à voir des cliniques privées pour les analyses. Et de rapporter, dans le cadre de cette relation public-privé, qu'une doctoresse s'est plainte, auprès de lui, de son chef de service qui l'a menacés des pires mesures si elle n'oriente pas, certains de ses patients, vers une clinique privée, tenue par sa femme.

«Mes sorties d'inspections aux différents services, ont révélé que divers matériels médicaux, dont des prothèses, acquis en 2013, pour plus de 3 milliards de centimes, sont déclarés «périmés» sans avoir servi aux patients, une seule fois ! Et d'indiquer, encore, qu'en matière de finances, sur une dotation de 9 milliards de centimes, allouée au CHU, en 2014, pour son fonctionnement, seuls 2% ont été dépensés, alors que le CHU est traîné en justice pour non payement, dans 450 affaires. En outre, la situation des salaires et primes des travailleurs était loin d'être réglée et j'ai dû me réunir avec les 11 syndicats existants pour en assainir les états», dira-t-il encore. Et le conférencier de rappeler, que malgré ses sorties inopinées, dans les services effectuées auparavant, et qui se sont soldées par 86 suspensions (entre médecins, infirmiers, etc.), dont 14 sages-femmes, lors de la dernière visite à la maternité, en ce mois de Ramadhan 2015, la leçon ne semble pas avoir été assimilée. «Mais je continuerai, dans la même foulée, cherchant l'intérêt du malade d'abord», conclura-t-il.



Assainissement: Pas de plan de charges pour les promoteurs de l'ANSEJ
par A. Mallem
Selon la déclaration qui nous a été faite hier par le vice-président de l'APC de Constantine chargé de l'assainissement, M. Djamel Daba, les mirco-entreprises chargées de l'assainissement, issues du dispositif de l'emploi des jeunes Ansej, ne bénéficieront plus de plan de charges de la part de la commune comme le maire lui-même leur avait promis à maintes reprises au début de l'année en cours. « Cette décision découle de la nouvelle politique de gestion de l'assainissement adoptée par l'APC, une politique de gestion semi-privé qui s'appuie sur la création d'EPIC. Car, a ajouté notre interlocuteur, le système contractuel adopté auparavant en partenariat avec les mirco-entreprises de jeunes vient d'être abandonné par l'APC et aussi par la wilaya».

«Cela ne nous étonne pas», ont commenté amèrement les intéressés lorsque nous leur avons communiqué cette information hier. «Nous avons, depuis longtemps déjà, perdu confiance dans les autorités locales et certaines structures de l'Etat», diront-ils.

Aussi, deux d'entre eux, MM.Abdeddaim et Bensaci, ont profité de l'occasion pour nous faire part des derniers développements intervenus sur le plan social et juridique pour ce qui est de la lutte qu'ils ont engagée il y a environ une année pour réclamer en même temps le paiement des créances qu'ils détiennent sur l'APC de Constantine et réclamer leur droit à des plans de charges dans le cadre d'un partenariat avec la municipalité de la ville des ponts. «La semaine passée, explique Bensaci, la justice a rendu un jugement en notre faveur en ordonnant le paiement par la mairie des six mois de prestations que nous avons effectuées pour son compte en en 2014, ceci en plus du paiement d'une amende allant jusqu'à 5 millions de centimes pour chaque entreprise. Malheureusement, contrairement aux promesses du président de l'APC, M. Rihani, au cas où le tribunal se prononce en notre faveur, nous avons appris que la commune va interjeter appel de ce jugement».

M. Abdedaïm, lui, a commencé par rappeler le traitement musclé dont ils ont fait l'objet de la part des forces de l'ordre lors de la protestation qu'ils avaient organisée devant le cabinet du wali au début du mois de ramadan et il terminera en signalant que les entrepreneurs ont décidé de porter l'affaire devant le ministère de l'Intérieur. « Certains collègues viennent de s'adresser, à titre individuel, au ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, avec un rapport complet sur les évènements qu'ils ont vécus depuis le départ de la wilaya de M. Noureddine Bedoui», a-t-il indiqué ajoutant que c'est maintenant l'ensemble des entreprises qui ont décidé d'agir collectivement en «montant» à Alger la semaine prochaine pour faire la même démarche et réclamer leurs droits auprès de M. Bedoui qui, rappellent-ils, était à la base des contrats qu'ils ont signés avec l'APC au temps où ce dernier était à la tête de la wilaya. «Nous demanderons l'application des engagements qui nous ont été faits par l'Etat», ont exigé les gérants des 38 entreprises. Leurs représentants ne comprennent pas que l'Etat puisse déroger aussi facilement «et avec une telle légèreté» à ses engagements envers les jeunes entrepreneurs. «Beaucoup de responsables avec lesquels nous nous sommes entretenus, disent-ils, ont voulu nous faire comprendre que notre abandon par les structures de l'Etat découle de la politique d'austérité décrétée par le gouvernement suite à la chute des revenus pétroliers, mais nous ne croyons pas que ce soit-là la véritable explication de notre rejet par les autorités locales de la wilaya de Constantine. Aussi, réclamons-nous des explications plus convaincantes et du travail pour nos entreprises», ont-ils affirmé en gardant espoir que leur dossier sera examiné avec la plus grande attention par les autorités gouvernementales, et à leur tête le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. 

Le palais «Al Khalifa» attend la décision de sa création
par A. M.
Depuis quelques temps des bruits courent dans le milieu de la culture de la ville des ponts disant que les deux grandes structures culturelles de la ville de Constantine qui ont été réaménagées et élevées au rang de palais de la culture, à savoir le palais de la culture Malek Haddad et le palais de la culture Mohamed-El-Aid Al-Khalifa, n'ont pas été pourvus de directeurs pour encadrer leurs activités. Et que de la sorte, des problèmes administratifs ou de fonctionnement risquent de se poser à cause de ce vide dans l'encadrement de ces deux structures culturelles de l'envergure des deux palais en question.

Aussi, pour tenter de vérifier la véracité de ces informations, avons-nous posé la question au responsable du secteur, en l'occurrence M. Djameleddine Foughali, directeur de la culture de la wilaya. Ce dernier, fut très étonné d'entendre les assertions que nous lui avons rapportées.

Selon M. Foughali, l'information concernant le palais de la culture Malek Haddad est dénuée de tout fondement. «Pour cette structure, a-t-il affirmé catégoriquement, le problème ne se pose nullement du moment qu'elle est dirigée par un responsable, de rang de directeur, qui a été officiellement nommé après la fin du chantier de réhabilitation et la dotation de la structure de tout l'équipement dont elle avait besoin. Il s'agit, a-t-il dit, de M. Amar Aziez qui a été muté de la wilaya de Mila pour occuper ce poste et diriger la nouvelle structure qui se compose de 73 travailleurs, y compris le directeur lui-même. En outre, le palais de la culture Malek Haddad qui possède son propre budget de fonctionnement et son programme d'activité, est doté, suivant la réglementation, d'un «conseil d'orientation» présidé par le directeur de wilaya de la culture.

Quant à l'établissement Al-Khalifa, il a été converti en palais de la culture après qu'il est «vidé» des autres organismes publics et privés qui occupaient des locaux à l'intérieur, et ce pour lui permettre d'être en phase avec sa nouvelle mission qui est celle de grand centre de diffusion du programme de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015». Et cette structure qui a été cédée au ministère de la Culture a été placée sous la tutelle de la direction de la culture de la wilaya. C'est à ce titre donc qu'elle est gérée par le directeur de la culture de la wilaya. Ce dernier a voulu apporter aussi une précision en indiquant que d'autre part et étant donné que la structure ne fonctionne que grâce à l'équipe de fonctionnaires de la direction de la culture qui sont en place de façon permanente pour encadrer et assurer le développement des programmes culturels de cette grande manifestation qui se déroulent sur ce site, le palais Al-Khalifa est donc géré par la direction de la culture selon les normes requises par son statut. Etant par ailleurs un établissement public administratif (EPA), il faut signaler que «la décision officielle de création du palais de la culture Mohamed El-Aid Al-Khalifa n'a pas encore été formellement établie». Une fois cette procédure réglementaire achevée, a poursuivi notre interlocuteur, la structure sera dotée d'un directeur en même temps que d'un budget et d'un personnel propre.

En définitive, pour M. Foughali les choses sont claires et simples et aucun problème d'aucune sorte ne se pose aujourd'hui pour la gestion de ces deux structures culturelles. 

MTH, produits avariés…: L'été et ses…risques
par A.E A.
Le cabinet du wali a abrité, jeudi dernier, une réunion de coordination entre les APC de la wilaya, la direction de la santé, de l'environnement et d'autres partenaires encore pour le renforcement du dispositif de santé publique, lors de la saison estivale en cours et ce, suite aux dernières instructions du 1er ministre. La rencontre qui a été présidée par le secrétaire général de la wilaya, a adopté plusieurs dispositions et mesures à même de prévenir et d'éviter les maladies caractérisant cette période de l'année faite de chaleur et de canicule.

Selon la responsable de l'hygiène et de l'environnement de l'APC d'El Khroub, qui a participé à la dite réunion de coordination, parmi les instructions fermes à appliquer absolument figure la prévention contre les maladies à transmission hydrique (MTH). Mais également, la prévention contre toutes les maladies causées par la consommation de produits d'animaux ou d'origine animale avariés. Les instructions, dira-t-elle, insistent par ailleurs sur l'appui et la coordination entre les différents secteurs pour ce qui concerne les dispositions et mesures à prendre en matière de protection dans les domaines en question. Les mesures et dispositions doivent avoir pour objet la préservation de la santé de façon générale, et particulièrement toucher, par le biais d'un contrôle strict, les établissements de restauration collective, à l'instar des colonies de vacances, les centres de détente et de loisirs. Et de poursuivre qu'il s'agira de renforcer la surveillance et le contrôle des produits alimentaires à dégradation rapide, comme les viandes rouges et blanches, les laits et produits laitiers, les pâtés, le casher qui a été récemment sous les feux de la rampe pour avoir causé des cas de botulisme mortels. Sans oublier de donner la priorité également aux dispositions à prendre pour ce qui a trait au contrôle des boissons gazeuses et non gazeuses, leurs conditions de réfrigération, et surtout du respect de la chaîne de froid, dira-t-elle. Et notre interlocutrice de souligner la nécessité de ne pas omettre de mener en outre une lutte sans merci contre les rongeurs et les animaux errants et les graves risques de santé qu'ils peuvent causer pour les citoyens. 




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ANEM: Le système «Wassit» lancé
par A. Mallem
Durant les 6 premiers mois de l'année 2015, l'Agence des l'Emploi (ANEM) de Constantine a réalisé 9.053 placements de jeunes demandeurs d'emploi, sur le marché local, dans les secteurs public et privé et des sociétés étrangères.

Dans ce chiffre, ont indiqué jeudi des cadres de l'agence, au cours d'une conférence de presse, organisée au siège du bureau de wilaya, pour présenter le nouveau système d'information, mis en place à leur niveau, 6.600 placements ont été réalisés « hors dispositifs, dans le secteur dit ‘classique', c'est-à-dire, sur la base de la prise en charge totale par l'employeur. Des les dispositifs de l'Emploi, 853 placements ont été réalisés, suivant le contrat de travail aidé (CTA) et 1.600, pour le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP).

Le chiffre global des demandes d'emplois, enregistrées à l'Agence s'élève à, environ, 40.000, ont souligné les conférenciers, sans pouvoir fournir de détails sur la nature des emplois offerts ou demandés, les secteurs économiques prisés par les demandeurs, etc. Abordant le sujet de la conférence de presse, à savoir : la présentation du nouveau système d'information unifié ‘Wassit', lancé par l'ANEM, à l'échelon national, pour une maîtrise totale de l'information, découlant du marché national de l'Emploi et son traitement approprié, les conférenciers ont signalé que Constantine venait de rejoindre les wilayas où ce système est opérationnel, depuis un certain temps. « C'est un système qui a été mis en place le 1ermars dernier, à l'Agence de Constantine, et il vient de passer au stade opérationnel, à partir du 12 juillet dernier », ont affirmé les responsables de l'ANEM, se félicitant, qu'au fur et à mesure de l'application de ce nouveau système, ils ont remarqué que les demandeurs d'emplois et les employeurs répondent, mieux, au fonctionnement de celui-ci.

«Parce qu'il présente l'avantage de l'unification et d'être opérationnel à un niveau global, en ce sens qu'il présente la demande et l'offre d'emplois, avec toutes les informations nécessaires, recherchées par les uns et les autres, au niveau national et non plus au niveau local. Ce qui facilite, grandement, la circulation, le choix des partenaires de l'emploi et la prise de décision. Et à nous de mieux maîtriser les données du marché de l'emploi », ont expliqué les conférenciers, signalant que le système, en question, est centralisé à leur direction générale, à Alger et fonctionne sur une seule base de données au lieu des 263 qui étaient en cours, aux agences implantées sur tout le territoire national.

Et dans cette base de données unique on trouvera, toutes les offres d'emploi et les demandes traitées localement et qui apparaîtront, en temps réel. Enfin, selon les conférenciers, c'est un système élaboré par des experts algériens et européens et en collaboration avec l'Union européenne et il est adapté au secteur économique. 

Terrain Fellahi»: Près de 500 familles relogées à Ali Mendjeli
par A. Mallem
La journée du jeudi 23 juillet 2015 était incontestablement une journée particulière. Elle sera de toute façon une journée historique pour les 482 familles habitant le bidonville Fellahi de Sarkina, implanté dans le quartier de Ziadia sur les hauteurs de Constantine. Ces familles ont été en effet évacuées pour être relogées dans de nouveaux appartements à l'unité de voisinage n°16 de la nouvelle ville Ali Mendjeli. «Nous étions dans l'attente de ce moment depuis des décennies, nous explique le vieux Mouloud, père d'une famille nombreuse composée de 7 membres dont certains venaient de dépasser la trentaine. Ils sont nés et ont grandi dans ce bidonville», ajoute ce vieux en retenant difficilement ses larmes, tandis qu'on entendait à l'intérieur de sa masure fuser les youyous des femmes qui, avertis la veille, ont préparé les baluchons pour quitter définitivement ce lieu.

Des larmes de joie ou de nostalgie ? avons-nous demandé. «Les deux à la fois», nous répondra le vieux qui n'arrivait pas encore à réaliser ce qui lui arrivait. «Ces dernières années, notamment en 2012, commence-t-il à expliquer, nous étions pourtant programmés à maintes reprises pour être évacués, mais cela fut reporté à chaque fois. Au bord du désespoir et craignant que les autorités aient changé d'avis en ce qui nous concerne, nous avons protesté plusieurs fois en coupant la route du boulevard de l'Est». Et Mouloud ne cachera pas qu'il fut chaque fois aux avant-postes de la protestation. «Mais les autorités sont demeurées sourdes à notre désarroi faisant valoir à chaque fois que les logements qui nous étaient destinés n'étaient pas encore prêts à nous recevoir parce qu'il leur manquait la viabilisation. Le temps passait et nous sommes arrivés au point de ne plus croire à notre évacuation». Le vieux nous quitte ensuite en allant rejoindre les membres de sa famille déjà installés, avec leurs effets, sur un camion affrété par les services de la commune.

Mais cela est arrivé, un jeudi de fête que les familles évacuées ont organisée au départ pour dire adieu au taudis qui a abrité leur ancienne vie et à l'arrivée pour fêter une nouvelle vie.

Le wali et les autorités locales ont tenu à être présents au départ du bidonville et à la réception des familles venues occuper leurs nouveaux appartements, et ce pour veiller au bon déroulement de l'opération. Et ce fut l'occasion pour ces autorités de déclarer qu'à l'orée de 2016, il n'y aura plus de bidonville dans la wilaya de Constantine car entre 3.000 et 5.000 logements nouveaux de type logement public locatif (LPL) vont être réceptionnés avant la fin de cette année 2015.

Et ce nombre de nouveaux logements viendra compléter le programme de résorption de l'habitat précaire (RHP). Il reste encore à reloger 1.100 familles localisées dans la vieille ville où leurs habitations tombent en ruine et dans d'autres sites touchés par les glissements de terrain pour achever, d'ici le 29 juillet prochain, un programme de relogement de 3.000 familles qui a été lancé à la fin du mois de juin dernier, nous ont indiqué par ailleurs les autorités en charge du secteur, en notant que ce programme est le plus important lancé dans la wilaya depuis l'indépendance du pays. 




Le soldat et l’intellectuel


Qui a assassiné les neuf jeunes soldats de l’Armée nationale populaire algérienne, à  Aïn Defla, le jour de la fête de l’Aïd El-Fitr ? Tous intellectuels que nous sommes, sans exception aucune, nous sommes coupables dans ce meurtre ignoble et lâche. Intellectuels que nous sommes, nous sommes la main cachée qui, durant cinquante ans d’indépendance, un peu plus, n’a pas arrêté de façonner le tueur ! Intellectuels que nous sommes, nous sommes, directement ou indirectement, les artisans de cet esprit diabolique du bourreau. Donc nous sommes partenaires dans ce crime abject. Universitaires que nous sommes, tous grades confus, toutes spécialités confuses, de la poésie jusqu’au nucléaire, de la médecine jusqu’au droit… nous avons participé, d’une façon ou d’une autre, à l’assassinat de nos neuf jeunes soldats, à Aïn Defla. Ils étaient courageux, ces jeunes beaux soldats ressemblants à des acteurs italiens d’un film noir et blanc. Leurs bourreaux ce sont nous qui les avions enfantés, dans les amphithéâtres universitaires ! Dès que je lis, cela m’arrive souvent, des commentaires sur les réseaux sociaux ou des écrits sur les colonnes de notre presse nationale, signés par des professeurs d’université, et ils sont nombreux, tous sexes confondus, toutes générations confondues, je détecte le grain de Da3eche dans leurs réflexions. Et cela me donne la rage au ventre ! Et je me demande : quelles conférences offrent-ils ces douktours ou ces douktourates à leurs étudiants ? Les tueurs de nos jeunes soldats sont nés sur les bancs universitaires. Ces douktours sont les géniteurs ! L’université qui n’enseigne pas la raison, qui ne combat pas l’obscurantisme, qui ne lutte pas contre le fanatisme, qui n’arrive pas à transformer cet espace en lieu de différences savantes et de débats de lumières, cette université n’est, en fin de compte, qu’une usine de fabrication en séries des têtes pour les rangs de Da3eche. 
Dès que j’écoute les prêches incendiaires des vendredis prononcés par des imams séditieux, devant des milliers de fidèles, insultant les femmes, injuriant l’Occident différent et appelant au meurtre de tous ceux qui ne leur ressemblent pas, je me dis “les tueurs de nos soldats” sont dans les rangs des prieurs.
Dès que je regarde les émissions télévisuelles religieuses, sur nos chaînes privées ou publiques, sur des chaînes orientales très regardées par nos citoyens, dans lesquelles l’esprit de la haine et du charlatanisme règne, je me dis : les tueurs de nos jeunes soldats sont parmi ces téléspectateurs ensorcelés par ces émissions venimeuses. Dès que je parcours les livres scolaires controversés et périlleux, je me dis : celui qui automne comme hiver, printemps comme été, le cartable à la main, planté des années durant, face aux générations d’élèves qui se succèdent sous son regard, est responsable de la confection d’éventuels kamikazes. Quand je lis quelques textes appartenant à la littérature dite islamique avec tout ce qu’elle dégage de rancune, d’animosité, d’hostilité, je me dis : celui qui écrit un roman malveillant, celui qui écrit un poème haineux… tout ce monde dit “monde d’écrivains” est complice dans la production de la mauvaise herbe : les tueurs de nos jeunes soldats, au nom d’Allah et de son Prophète !
Dans un pays où il n’y a pas de grands poètes, de grands écrivains, de bons philosophes, des religieux éclairés, dans ce pays on tue le soldat, on tue l’œil veilleur de la patrie. 

A. Z.
aminzaoui@yahoo.fr

Il a procédé à un mini-remaniement ministériel jeudI

Bouteflika limoge Benyounès et recale Kadi


Amara Benyounès. - Abdelkader Kadi. ©Louiza/Archives Liberté - ©Zehani/Archives Liberté
Le soutien zélé et les dithyrambes récurrents d’Amara Benyounès à l’endroit de Bouteflika ne lui ont pas évité la terrible sanction.  
Après avoir opéré mercredi un vaste mouvement dans le corps des walis et présidé, le même jour, un Conseil des ministres, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a  enchaîné jeudi avec un mini-remaniement ministériel.
Trois portefeuilles ministériels ont, en effet, changé de titulaire, suite à ce mouvement inattendu et qui présente les relents de la sanction politique.
Du moins à l’encontre des désormais ex-ministres du Commerce et de l’Agriculture, Amara Benyounès et Abdelkader  Kadi, remplacés respectivement par Bakhti Belaïb, qui avait déjà à charge le département du Commerce entre 1996 et 1997, et Sid-Ahmed Ferroukhi, le ministre de la Pêche, qui gérera ainsi un superministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.
Car le changement dans le département de la Jeunesse et des Sports et le remplacement d’Abdelkader Khomri par Ould Ali l’Hadi, qui jusqu’ici occupait les fonctions cumulées de directeur de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou et de directeur de la maison de la culture Mouloud-Mammeri dans la même wilaya, relèverait plutôt d’une raison médicale. Abdelkader Khomri, qui a hérité du ministère des Sports, rattaché à celui de la Jeunesse suite au renvoi de Mohamed Tahmi lors du remaniement partiel du 14 mai dernier, séjourne depuis plusieurs semaines en France pour des soins médicaux.
Les fautes politiques
Si le limogeage d’Amara Benyounès, un peu trop zélé dans son soutien au président Bouteflika, peut paraître surprenant, il ne reste pas moins que l’observateur politique perspicace pourra aisément cerner les causes les plus vraisemblables. Amara Benyounès, qui, entre 1999 et juillet 2015, aura fait la tournée de 5 ministères, Santé, Travaux publics, Aménagement du territoire, de l’Environnement et de la Ville, Développement industriel et de la Promotion de l’investissement et enfin Commerce, a commis,  de l’avis de nombreux observateurs, trois fautes politiques qui lui ont été fatales. Il y eut d’abord sa communication autour de l’histoire de la fameuse circulaire qu’il prit relativement à la vente de gros de boissons alcoolisées et qui lui valut, on s’en souvient, d’être désavoué par le Premier ministre Abdelmalek Sellal. Ce dernier a annulé l’instruction de Benyounès qui n’a pas manqué d’avoir agi sans le consulter. Réagissant à ce désaveu public, le ministre du Commerce, qui n’aura pas eu l’audace de rendre son tablier, comme d’autres ministres l’auraient fait ailleurs, a accusé les lobbies de l’importation et les islamistes d’avoir obligé le gouvernement à la reculade.
Une telle déclaration n’est pas faite pour plaire au gouvernement, accusé indirectement d’avoir manqué d’autorité face à des groupes d’intérêts économiques et face au chantage islamiste. De surcroît lorsque celle-ci est l’œuvre d’un membre de l’Exécutif.
Pensant que ses dithyrambes à l’endroit du président de la République le placent hors de portée de la sanction politique, Amara Benyounès, plutôt que de se ranger à la discipline de groupe nécessaire à la cohésion du gouvernement, commettra juste après deux autres déclarations dont il n’a visiblement pas mesuré la gêne qu’elles peuvent occasionner à l’Exécutif. Il aura commis le péché mignon d’aider à l’étalage public du peu d’orthodoxie commerciale chez Peugeot Algérie et Renault Algérie. L’APS a diffusé, on se rappelle, un rapport accablant du ministère du Commerce. Mal en pris également au même Benyounès qui affirmera, après l’annonce de François Hollande à l’aéroport d’Alger, qu’à sa connaissance, il n’y a aucun projet Peugeot pour l’Algérie. Le ministre de l’Industrie, Abdessalem Bouchouareb, s’est fait un devoir de lui confirmer illico l’entame de négociations. À ses trois fautes politiques, Amara Benyounès aura manqué de résultats à la tête des trois ministères qu’il dirigea sous l’autorité de Sellal depuis son rappel à l’Exécutif en 2012.
D’après des sources internes au ministère du Commerce, il a appris la nouvelle de son limogeage alors qu’il était toute alacrité après le Conseil des ministres de la veille. Contrairement à lui, Abdelkader Kadi savait la veille déjà qu’il devait faire ses valises. Il était sur la liste des nouveaux walis, tout comme Mme Zerhouni.
Des sources dignes de foi affirment qu’ils ont refusé leur nomination, notamment Mme Zerhouni. C’est pour cela que leur nomination est intervenue le lendemain. La nomination d’Ould Ali l’Hadi, qui est de la même daïra que Benyounès, en tant que ministre de la Jeunesse et des Sports, procède du besoin de maintenir en l’état l’échafaudage régional en vigueur au sein de l’Exécutif.
S. A. I.

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