الثلاثاء، يوليو 28

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Contribution : La recherche nationale et le développement économique 

Par Houda Imane Faraoun
Ministre de la Poste et des Technologies
de l’information et de la communication

Recherche
La planification du développement scientifique et technologique d’un pays consiste à déterminer l’ensemble des moyens à mettre en œuvre pour augmenter sa capacité scientifique et son niveau de technicité, et à estimer l’impact probable des différentes actions entreprises sur son développement économique et social.
Etant donné les délais sur lesquels courent les actions de recherche, augmentés de ceux qui se passent en amont (enseignement des sciences, formation des techniciens et ingénieurs, formations de chercheurs), et de ceux qui se placent en aval (pénétration des innovations, fruits de la recherche, dans le système économique et social), on se trouve d’emblée reporté, dans la mission de planification, vers un horizon à moyen-long terme.
La décision d’investir dans une action de recherche et développement requiert, en plus des connaissances techniques nécessaires à une définition claire et précise du problème à résoudre, des connaissances économiques et politiques, afin d’en évaluer, in fine, les répercussions sur la société. Ainsi, les bases sur lesquelles doit reposer une planification efficace, doivent embrasser un champ sensiblement plus vaste que la seule capacité ou les seules possibilités du pays en recherche. Elles devraient surtout faire apparaître les besoins du pays en matière de recherche. Pour cela, il faut tenter de saisir quantitativement le niveau de développement technique atteint dans toutes les branches de l’activité économique. Ce niveau peut être caractérisé par le rendement économique des technologies en usage, la qualité du personnel scientifique et technique engagé dans le processus de production, la réceptivité des entreprises aux techniques nouvelles et leur capacité à les intégrer, voire les améliorer.
Au vu de ces considérations, on voit immédiatement apparaître quelques lacunes qui ne manqueront pas de perturber cette planification dans notre pays. Un obstacle fondamental est l’insuffisance enregistrée dans la définition de missions précises, confiées à la recherche nationale et découlant d’objectifs nationaux convenablement formulés. Bien qu’il soit extrêmement complexe de traduire les objectifs de développement national en missions quantitativement définies, un effort dans cette direction pour en définir les contours doit être consenti de la part des secteurs économiques et de la communauté scientifique, sans quoi on ne peut traduire les objectifs nationaux en tâches confiées aux scientifiques. Sans objectifs nationaux suffisamment précis et suffisamment désagrégés, on se trouve réduit à travailler sur des hypothèses basées sur l’intuition du scientifique couplée à des observations superficielles.
Il est important d’analyser les raisons profondes de la difficulté d’avoir une expression explicite des besoins des secteurs économiques, pouvant donner lieu à des missions nationales pour la recherche. On peut admettre que cette difficulté est fondée objectivement sur la situation même des secteurs socioéconomiques algériens. En effet, force est de constater qu’un sérieux problème qu’ils rencontrent est celui de mobiliser l’expertise nationale de qualité pour la mise à niveau des entreprises. A vrai dire, c’est le manque de capital humain qualifié qui leur fait défaut. Le capital humain, en contraste avec le capital matériel quantifiable, véhicule un stock de connaissances immatérielles ou de caractéristiques qui contribuent à augmenter le rendement.
La recherche améliore la qualité de ce capital en augmentant l’aptitude des travailleurs à transformer les connaissances en des compétences utiles, d'où découleront l'augmentation et l’amélioration du rendement. C’est la ressource humaine propre à un secteur qui est seule en mesure d’exprimer ses besoins et de confectionner son plan de développement en matière de science et de technologie. De ce fait, le soutien à la recherche formelle doit être considéré comme un investissement productif dans le capital humain, qui est plus intéressant que l’investissement dans le capital matériel. La ressource humaine constitue un élément important de la capacité de tout secteur : elle a une influence directe sur l’aptitude à mener les tâches ordinaires, et une influence indirecte sur la pertinence des travaux menés, à travers l’aptitude à définir les programmes de développement. Faute de ressource humaine qualifiée, le rendement des programmes entrepris sera insuffisant, quels que soient les moyens matériels et financiers mis en œuvre. Aussi, de par sa nature et le contexte national, l’évolution économique d’un secteur économique dépendra d’une manière critique de facteurs exogènes dont il ne saurait contrôler l’évolution (notamment le rythme de l’évolution scientifique et technologique de par le monde, qui suggère ce que l’on appelle «gouffre technologique»). Ceci peut alors faire apparaître la planification en matière de développement technologique comme un exercice assez vain. Cette constatation reste toutefois assez sommaire, et on ne peut baser dessus une quelconque vision. La prospective devra certes faire entrer en ligne de compte des facteurs incontrôlables, et donc une bonne dose d’incertitude, mais ceci n’est pas un argument contre la prospective, mais une indication sur la manière avec laquelle elle doit être faite.
En particulier, elle doit aboutir aux mécanismes permettant de développer la flexibilité et l’adaptabilité des secteurs à des situations évoluant rapidement et indépendamment de la volonté du pays, et se préparer pour les défis à venir. Plusieurs exemples de par le monde démontrent que le «gouffre technologique» n’est pas infranchissable si la bonne stratégie est adoptée. Ainsi, et dans quelques optiques que l’on considère, et à défaut de problématiques clairement définies, il apparaît que l’essentiel de l’effort que le secteur de la recherche doit déployer consiste en actions pour le renforcement des capacités scientifiques et techniques du capital humain des secteurs économiques.
H. I. F.



Contribution : La recherche nationale et le développement économique 
Par Houda Imane Faraoun
Ministre de la Poste et des Technologies
de l’information et de la communication

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La planification du développement scientifique et technologique d’un pays consiste à déterminer l’ensemble des moyens à mettre en œuvre pour augmenter sa capacité scientifique et son niveau de technicité, et à estimer l’impact probable des différentes actions entreprises sur son développement économique et social.
Etant donné les délais sur lesquels courent les actions de recherche, augmentés de ceux qui se passent en amont (enseignement des sciences, formation des techniciens et ingénieurs, formations de chercheurs), et de ceux qui se placent en aval (pénétration des innovations, fruits de la recherche, dans le système économique et social), on se trouve d’emblée reporté, dans la mission de planification, vers un horizon à moyen-long terme.
La décision d’investir dans une action de recherche et développement requiert, en plus des connaissances techniques nécessaires à une définition claire et précise du problème à résoudre, des connaissances économiques et politiques, afin d’en évaluer, in fine, les répercussions sur la société. Ainsi, les bases sur lesquelles doit reposer une planification efficace, doivent embrasser un champ sensiblement plus vaste que la seule capacité ou les seules possibilités du pays en recherche. Elles devraient surtout faire apparaître les besoins du pays en matière de recherche. Pour cela, il faut tenter de saisir quantitativement le niveau de développement technique atteint dans toutes les branches de l’activité économique. Ce niveau peut être caractérisé par le rendement économique des technologies en usage, la qualité du personnel scientifique et technique engagé dans le processus de production, la réceptivité des entreprises aux techniques nouvelles et leur capacité à les intégrer, voire les améliorer.
Au vu de ces considérations, on voit immédiatement apparaître quelques lacunes qui ne manqueront pas de perturber cette planification dans notre pays. Un obstacle fondamental est l’insuffisance enregistrée dans la définition de missions précises, confiées à la recherche nationale et découlant d’objectifs nationaux convenablement formulés. Bien qu’il soit extrêmement complexe de traduire les objectifs de développement national en missions quantitativement définies, un effort dans cette direction pour en définir les contours doit être consenti de la part des secteurs économiques et de la communauté scientifique, sans quoi on ne peut traduire les objectifs nationaux en tâches confiées aux scientifiques. Sans objectifs nationaux suffisamment précis et suffisamment désagrégés, on se trouve réduit à travailler sur des hypothèses basées sur l’intuition du scientifique couplée à des observations superficielles.
Il est important d’analyser les raisons profondes de la difficulté d’avoir une expression explicite des besoins des secteurs économiques, pouvant donner lieu à des missions nationales pour la recherche. On peut admettre que cette difficulté est fondée objectivement sur la situation même des secteurs socioéconomiques algériens. En effet, force est de constater qu’un sérieux problème qu’ils rencontrent est celui de mobiliser l’expertise nationale de qualité pour la mise à niveau des entreprises. A vrai dire, c’est le manque de capital humain qualifié qui leur fait défaut. Le capital humain, en contraste avec le capital matériel quantifiable, véhicule un stock de connaissances immatérielles ou de caractéristiques qui contribuent à augmenter le rendement.
La recherche améliore la qualité de ce capital en augmentant l’aptitude des travailleurs à transformer les connaissances en des compétences utiles, d'où découleront l'augmentation et l’amélioration du rendement. C’est la ressource humaine propre à un secteur qui est seule en mesure d’exprimer ses besoins et de confectionner son plan de développement en matière de science et de technologie. De ce fait, le soutien à la recherche formelle doit être considéré comme un investissement productif dans le capital humain, qui est plus intéressant que l’investissement dans le capital matériel. La ressource humaine constitue un élément important de la capacité de tout secteur : elle a une influence directe sur l’aptitude à mener les tâches ordinaires, et une influence indirecte sur la pertinence des travaux menés, à travers l’aptitude à définir les programmes de développement. Faute de ressource humaine qualifiée, le rendement des programmes entrepris sera insuffisant, quels que soient les moyens matériels et financiers mis en œuvre. Aussi, de par sa nature et le contexte national, l’évolution économique d’un secteur économique dépendra d’une manière critique de facteurs exogènes dont il ne saurait contrôler l’évolution (notamment le rythme de l’évolution scientifique et technologique de par le monde, qui suggère ce que l’on appelle «gouffre technologique»). Ceci peut alors faire apparaître la planification en matière de développement technologique comme un exercice assez vain. Cette constatation reste toutefois assez sommaire, et on ne peut baser dessus une quelconque vision. La prospective devra certes faire entrer en ligne de compte des facteurs incontrôlables, et donc une bonne dose d’incertitude, mais ceci n’est pas un argument contre la prospective, mais une indication sur la manière avec laquelle elle doit être faite.
En particulier, elle doit aboutir aux mécanismes permettant de développer la flexibilité et l’adaptabilité des secteurs à des situations évoluant rapidement et indépendamment de la volonté du pays, et se préparer pour les défis à venir. Plusieurs exemples de par le monde démontrent que le «gouffre technologique» n’est pas infranchissable si la bonne stratégie est adoptée. Ainsi, et dans quelques optiques que l’on considère, et à défaut de problématiques clairement définies, il apparaît que l’essentiel de l’effort que le secteur de la recherche doit déployer consiste en actions pour le renforcement des capacités scientifiques et techniques du capital humain des secteurs économiques.
H. I. F.
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2015/07/26/print-41-181843.php

















































































































































































































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