الجمعة، سبتمبر 16

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Quel avenir pour les cimetières juifs?

Crédit : consistoire
Négocié entre les gouvernements français et algériens, le regroupement des sépultures « européennes » en Algérie (chrétiennes et juives) est un sujet épineux. Les exhumations et déplacement des ossements sont prévus pour 2017, mais le Consistoire travaille de longue date pour que tout se passe selon la halakha.
Il y a cinquante-quatre ans, l’Algérie déclarait son Indépendance de la France, poussant notamment sa communauté juive, frappée par l’hostilité ambiante, à trouver une nouvelle terre d’accueil. Si les vivants ont naturellement fait route vers la France dans leur grande majorité, qu’en est-il des disparus ? Les accords d’Evian (1962) stipulaient que l’entretien des cimetières européens, à savoir ceux des juifs et des chrétiens, était à la charge d’Alger. Force est de constater que très peu a été fait en ce sens.
De plus, les catastrophes naturelles, l’épreuve du temps et l’absence d’une communauté juive sur place ont entraîné une détérioration progressive des cimetières et carrés juifs. Si aucune tombe juive n’a officiellement été profanée, la quiétude des morts est troublée. En effet, l’Algérie connaît une forte poussée islamiste qui, dans certaines provinces, menace les sépultures juives. Certaines personnes sur place rapportent des actes de vandalisme. Cette insécurité des cimetières juifs en Algérie contraste avec les travaux de préservation des cimetières et autres lieux juifs d’Europe de l’Est ou du Maroc. Mais, force est de constater qu’en Algérie le tourisme juif est tellement inexistant que les municipalités savent que l’entretien des tombes n’entraînera pas de retombées économiques, et ne font donc pas d’effort particulier.
Toutefois, une solution existe. En effet, les gouvernements français et algérien ont négocié, et ce dès 2003, des regroupements de cimetières en Algérie. En 2009, le ministère des Affaires étrangères français a obtenu un arrêté du gouvernement algérien autorisant les regroupements des cimetières chrétiens. Cette même année, le Consistoire a formé une commission consistoriale dédiée aux cimetières juifs d’Algérie et présidée par M. Jack-Yves Bohbot. Celle-ci ayant pour mission de travailler inlassablement auprès des pouvoirs publics français et algériens pour sauvegarder lesdits cimetières.


Certaines personnes sur place rapportent des actes de vandalisme

Face aux risques de dégradations, le Consistoire a demandé en 2014 à Serge Benhaïm, le président de la Hevra Kadicha (Société du dernier devoir), de partir en reconnaissance pour établir un inventaire des cimetières juifs et constater l’état des tombes. Suite à cette mission et sous la surveillance du grand rabbin Michel Gugenheim et du grand rabbin Claude Maman, il a été décidé de ne déplacer que les tombes qui risquaient d’être détruites vers le grand cimetière juif de regroupement le plus proche.
De plus, afin de respecter scrupuleusement la halakha, il a aussi été tranché que les exhumations se feraient de manière manuelle et non mécanique, en présence d’un surveillant et que la remise en terre des ossements s’effectuerait dans un drap-linceul. Ne restait plus alors qu’à modifier l’arrêté de 2009 qui limitait les regroupements aux cimetières chrétiens.
 C’est ce qui a été obtenu via l’arrêté ministériel en date du 26 mai 2016 indiquant qu’il est finalement décidé de procéder au regroupement des sépultures juives d’Algérie (sous la stricte supervision religieuse du Consistoire). Une liste d’une quarantaine de noms de grandes villes concernées a même été publiée au Journal Officiel le 9 juin dernier. Quant aux  familles désireuses de rapatrier en France les ossements de leurs proches, elles ont un délai de quelques mois pour soit se mettre en relation avec le Consul général compétent, soit pour contacter le Consistoire Central.  

oël Mergui : « Aucune tombe juive en Algérie ne sera déplacée si elle n’est pas en péril »

"Il y a sans doute une mauvaise compréhension du sujet" (Consistoire)
L’exhumation et la réinhumation de tombes juives ne pourraient concerner qu’un millier des 50.000 tombes juives situées en Algérie, rappelle le président du Consistoire. Et ce, dans des cas bien déterminés.
Actualité Juive : Pendant de nombreuses années, le Consistoire central a refusé toute idée de déplacement des tombes juives situées en Algérie. Comment  s’explique l’évolution de sa position ?
Joël Mergui :
 Le Consistoire a toujours veillé au respect de la mémoire juive en Algérie et à la préservation de toutes les tombes juives qui s’y trouvent. Peut-être avions-nous dans un premier temps une mauvaise évaluation du danger que courraient les tombes juives et notamment les plus isolées d’entre elles. Il faut savoir que depuis 2004, trois arrêtés ont permis de regrouper les tombes chrétiennes. Cette autorisation a alors accentué la vulnérabilité de certaines tombes juives qui se trouvaient à proximité des tombes chrétiennes déplacées. Ainsi, Si l’on ne fait rien pour ces tombes qui se trouvent en danger, on se retrouve en contradiction avec la loi juive qui demande de les préserver.
Notre position a aussi évolué du fait que nous avons depuis obtenu l’assurance que l’exhumation et la réinhumation des tombes se fassent selon les conditions halakhiques. Les autorités françaises et algériennes ont en effet accepté la présence d’un personnel religieux compétent au moment de ces transferts, ainsi que la réinhumation des corps avec linceul et cercueil. En France comme en Algérie, on se montre donc coopératif sur ce dossier. Nul ne sait si cette configuration demeurera sur le long terme. Je précise en outre que les autorités françaises se sont engagées à prendre financièrement en charge les déplacements de ces sépultures.

A.J.: Quelle est l’action du Consistoire central sur le dossier des cimetières juifs en Algérie ?
J.M. :
 Sachant qu’il n’y a plus de présence juive ni de Consistoire en Algérie, j’ai mis en place, en 2008, une commission des cimetières juifs d’Algérie visant à coordonner l’action des différentes associations d’originaires qui faisaient déjà un certain travail et pour s’assurer de la préservation de l’ensemble des cimetières juifs.  Avec Jacques-Yves Bohbot et Serge Benhaïm, dont je salue le dévouement, nous avons ainsi rencontré à de nombreuses reprises des responsables du ministère des Affaires étrangères, afin de nous assurer que les quelque 50.000 tombes juives parmi les 200.000 tombes françaises seraient protégées et préservées, dans le respect de la Halakha. En 2014, Serge Benhaïm a effectué une mission dans la quasi-totalité des cimetières juifs d’Algérie, en coordination avec les autorités consulaires françaises et en concertation permanente avec le grand rabbin Gugenheim, qui est dayan et qui assurait l’intérim du grand rabbin de France.  Ainsi, nous avons obtenu un état des lieux précis de tous les cimetières juifs d’Algérie, indiquant pour chacun d’entre eux l’état des tombes juives et assorti de recommandations. Pour certains de ces cimetières, des opérations de rénovations et d’élagages sont indiquées et seront réalisées par la France. Pour d’autres, qui totalisent un millier de tombes juives parmi les 50.000, il existe un risque de péril, en raison de leur localisation géographique, de leur exposition aux intempéries ou au développement des infrastructures locales. Face au risque de leur disparition, la recommandation est donc de les transférer vers des cimetières juifs mieux protégés. C’est ce que permet l’arrêté pris le 26 mai dernier. Il donne en effet la possibilité de procéder à ces exhumations et réinhumations de tombes juives. Il ne s’agit pas d’une obligation à agir, mais d’une option qu’il était fondamental d’obtenir. Sans cet arrêté, nous nous serions retrouvés dans l’impossibilité de déplacer ces tombes, même si elles risquaient d’être détruites. Par ailleurs, nous rappelons que les familles ont la possibilité de ramener en France les sépultures de leurs parents concernés par l’arrêté. Le Consistoire les accompagnera et les conseillera das leurs démarches au cas par cas.

A.J.: Ce projet d’exhumation des tombes juives algériennes provoque une levée de boucliers parmi certains milieux orthodoxes. Comment expliquez-vous cette réaction ?
J.M. : I
l y a sans doute une mauvaise compréhension du sujet. Il n’est absolument pas question de détruire les tombes ou de ne pas faire les choses dans les conditions de la Halakha. Soyons donc clairs : aucune tombe ne sera déplacée si elle n’est pas en péril et si son déplacement ne se fait pas selon les conditions halakhiques. Le Dayan Yirmiyahou Cohen et le rav Messas, zl, avaient en leur temps précisé les conditions halakhiques qui devaient être respectées. Il n’y a pas non plus de risque de placement dans un ossuaire ou d’incinération, comme on a pu l’entendre par ailleurs. Quant aux exhumations qui pourraient être décidées, elles ne se feront qu’après analyse, tombe après tombe, des risques de péril qu’elles encourent, et en accord avec le grand rabbin de France et tous les rabbins et dayanim français et les personnes investies du sujet.

A.J.: Accepter d’exhumer des tombes juives en Algérie ne risque-t-il pas de créer de précédent préjudiciable pour les autres tombes juives situées ailleurs à travers le monde ?
J.M. : Si précédent il y a, il sera positif puisque tout devra se faire en conformité avec la Halakha. En accord avec les autorités françaises et algériennes, il s’agit d’accepter de déplacer des tombes juives pour s’assurer avant tout de leur pérennité et donc pour éviter qu’elles ne disparaissent. énergie1énergie2énergie3

sraël : une méthode innovante pour stocker l’énergie verte

Présente à la COP21 de Paris, la start-up israélienne Enstorage a développé une solution de stockage d’énergies renouvelables à grande échelle beaucoup plus efficace, rentable et écologique que les méthodes de stockage actuelles, grâce à la première batterie à flux au bromure d’hydrogène, HBr.
Les performances d’une batterie sont principalement mesurées par sa puissance (en Watts) et sa capacité de stockage (en Watts-heure), qui peuvent être comparées respectivement au moteur d’une voiture et à un réservoir de carburant. Dans une batterie classique, ces deux éléments sont indissociables tandis que dans la batterie Enstorage ces deux éléments sont séparés permettant de personnaliser la batterie selon les besoins du consommateur.
En 2008, des chercheurs de l’Université de Tel Aviv, ont développé la technologie Enstorage fondée sur un système est composé d’un appareil de conversion d’énergie électrochimique -qui utilise de l’hydrogène pour créer de l’électricité – et deux réservoirs de stockage d’énergie.
Plus précisément, la batterie transforme le HBr3 en HBr puis ce composé chimique passe à travers la batterie à pile ce qui permet parallèlement de créer et stocker de l’hydrogène. Pendant le cycle de décharge de la batterie, l’hydrogène est consommé et de l’énergie est générée.
Grâce à cette technologie la start-up israélienne, Enstorage, réussit à résoudre le principal défi pour les compagnies d’électricité aujourd’hui qui est de fournir une alimentation constante et répondre aux pics de consommations des utilisateurs.
L’avantage principal d’un tel système est la rentabilité. Enstorage vise des projets de stockage d’énergie en gros. Ori Shachar, le co-fondateur, explique : “nous proposons des solutions de stockage d’énergie peu coûteuses qui permettent aux industries de maintenir une fourniture constante durant les heures creuses.”
En Mars 2013, un premier essai a été effectué dans le sud d’Israël, en branchant une batterie de 50 kW/150kWH sur le réseau électrique. Le co-fondateur de cette technologie, Arnon Blum, explique “avec ce système de 50 kW, nous avons affiné notre capacité à gérer plusieurs piles de batteries, ce qui est essentiel à la fourniture d’un système de stockage modulaire et rentable pour nos clients.”
La première batterie à flux de la compagnie Enstorage a, approximativement la même capacité de stockage que la batterie de 20 000 iPhone ou encore que 30 000 piles AA. Cette technologie brevetée de batterie à flux, dont le coût de production est faible, a démontré un très bon fonctionnement même après plus de 10 000 cycles d’utilisations.
Aujourd’hui, le système Enstorage a développé un système conteneurisé de batteries allant jusqu’à 150kW/900kWH. C’est une solution évolutive qui peut être connectée en série et en parallèle pour fournir un courant optimal adapté à chaque besoin.
Enstorage a signé un accord de recherche et développement avec Schneider Electric et Areva pour développer ce système de stockage d’énergie. Le premier système de 150 kW/150kWH sera déployé à grande échelle début 2016. Un second système similaire est en construction au Texas aux Etats-Unis, grâce au soutien de la fondation israélo-américaine BIRD.
Hanna Bokobza

Université de Tel Aviv : des chercheurs ont développé une super-algue

En Israël, le Dr Yiftah Yacoby, directeur du laboratoire des énergies renouvelables de l’Ecole des Sciences végétales de l’Université de Tel-Aviv a réussi à concevoir une micro-algue produisant 5 fois plus d’hydrogène, capable de fournir suffisamment d’énergie pour faire fonctionner les voitures et les vélos électriques, voire dans l’avenir, subvenir à tous les besoins énergétiques.
L’équipe du laboratoire du Dr Yiftach Yakoby
L’équipe du laboratoire du Dr Yiftach Yakoby
Selon les chercheurs, les algues unicellulaires, du type de celles qui se multiplient dans les réservoirs d’eau stagnante, émettent de l’hydrogène pendant toutes les heures de la journée, et constituent une source d’énergie potentielle beaucoup plus importante qu’on ne le supposait jusque-là.
« L’hydrogène est une source d’énergie qui présente d’énormes avantages« , explique le Dr. Yacoby. « Tout d’abord, son contenu énergétique est énorme: 5 kg d’hydrogène suffisent pour faire rouler une voiture sur plus de 500 km, et un vélo électrique n’en consomme que 30 grammes pour plus de 100 kilomètres ! D’autre part, l’hydrogène n’est absolument pas polluant: le fonctionnement d’une pile à combustible alimentée de cette manière ne génère que de la vapeur d’eau et son échappement rejette de l’eau potable ! » .
Dès 2015, les entreprises japonaises comme Toyota et Hyundai ont commencé à produire en série des véhicules électriques alimentés par de l’hydrogène gazeux. Des bicyclettes électriques ont été converties à l’hydrogène ; des stations de ravitaillement en hydrogène sont en cours de construction au Japon, en Scandinavie, en Allemagne et en Californie, et les scientifiques du monde entier sont à la recherche de méthodes efficaces et accessibles pour produire de l’hydrogène à grande échelle.
Selon le Dr. Yacoby, les scientifiques savent depuis des années que les micro-algues émettent de l’hydrogène pendant le processus de photosynthèse, mais on pensait jusqu’à présent que la quantité produite était minime, et donc inappropriée à la fourniture d’énergie. « L’hydrogène est produit par l’algue grâce à une enzyme appelée hydrogénase qui se décompose en présence d’oxygène », explique-t-il. « La nuit, les micro-algues ne produisent pas d’oxygène, et créée donc une grande quantité d’hydrogénase. Au lever du jour, avec l’exposition à la lumière du soleil, l’algue produit à la fois de l’oxygène et de l’hydrogène, mais on pensait jusqu’ici que l’oxygène s’accumulant rapidement paralyse l’hydrogénase, stoppant ainsi la production de l’hydrogène. Nous avons décidé de tester cette hypothèse » .
À leur grande surprise, les chercheurs ont constaté que, même à la lumière du jour, alors que la micro-algue produit un grand volume d’oxygène par photosynthèse, elle continue d’émettre une petite quantité d’hydrogène. Ils en ont conclu qu’il existe dans l’algue des zones sans oxygène, dans lesquelles l’hydrogénase peut s’activer. « Par la suite, nous avons découvert qu’il existe dans l’algue des mécanismes qui fonctionnent sans relâche pour éliminer l’oxygène de la cellule, permettant à l’hydrogénase de produire de l’hydrogène en continu, pendant toutes les heures du jour« , explique le chercheur. « Cela signifie que les micro-algues ont un énorme potentiel, jusque là inexploité, de produire du combustible à partir de l’hydrogène« .
Les chercheurs ont ensuite utilisé des technologies connues de génie génétique pour intervenir dans la photosynthèse des micro-algues, et leur faire produire une plus grande quantité d’hydrogénase, au détriment d’autres processus, comme par exemple la production de sucre, pour augmenter sa production d’hydrogène. Ils ont ainsi pu concevoir en laboratoire des micro-algues qui produisent 400% de plus d’hydrogène que les algues d’origine.
« Il y a environ 20 000 ans, l’homme a cessé d’être un chasseur-cueilleur pour se mettre à domestiquer les espèces végétales trouvées dans la nature et à cultiver lui-même ses aliments: ce fut la révolution agricole » , conclut le Dr. Yacoby. « Mais pour l’énergie, nous en sommes resté à la collecte de ce que la nature nous fournit, et à ce jour principalement des combustibles fossiles polluants, qui sont d’ailleurs en baisse rapide » .
« Notre découverte constitue une étape importante vers une nouvelle révolution, qui pourra changer l’avenir de l’humanité: la production d’énergie propre en quantité suffisante pour répondre à tous nos besoins. La micro-algue que nous avons créée en laboratoire possède un potentiel de production de masse de l’hydrogène. Le défi est maintenant de transmettre ses capacités à des micro-algues d’une espèce plus durable, capable de vivre dans la nature. En d’autres termes, l’objectif est de domestiquer des espèces sauvages de micro-algues, tout comme l’homme a domestiqué pour ses besoins le blé sauvage. Nous pourrons alors cultiver ces micro-algues domestiquées, et elle pourront nous fournir de l’hydrogène pour le carburant des véhicules, et par la suite également pour faire fonctionner l’industrie ».
Les autres participants à l’étude sont le Dr. Oded Liran, le Dr. Haviva Eilenberg, la doctorante Rinat Semyatich, et l’étudiant de maitrise Ido Weiner, membres du laboratoire de recherche du Prof. Yacoby. L’étude a été financée par le département des carburants de remplacement du bureau du Premier ministre israélien, dirigé par Eyal Rosner.
Publication dans Plant Physiology et Biotechnology for Biofuel
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L’Université de Tel-Aviv à la 9ème place mondiale pour la création de startups

L’Université de Tel-Aviv conserve pour la troisième année consécutive sa 9e place dans le monde, la première en dehors des États-Unis et la première en Israël, pour le nombre de ses diplômés de premier cycle devenus entrepreneurs, selon le nouveau classement de la société d’analyse de marché Pitchbook Data pour 2016/17.9eplacestartup
Selon les données de Pitchbook, parmi les entreprises qui ont reçu un financement au cours des dix dernières années (du 15 aout 2005 au 15 aout 2016), on trouve 515 diplômés de premier cycle de l’Université de Tel-Aviv, ayant établi 429 entreprises, et levé un total de 5,1 milliards de dollars. L’UTA dépasse dans ce classement des institutions de premier plan dans le monde telles que UCLA, Yale et Princeton.
La société d’analyse Pitchbook Data compare tous les ans les institutions dont les anciens étudiants ont réussi à lever le plus de fonds des sociétés de capital-risque pour les entreprises qu’ils ont créées. En tête du classement se trouve l’Université de Stanford avec 850 entreprises établies par 1006 diplômés ayant soulevé 18,150 milliards de dollars, suivie de près par l’Université de Californie à Berkeley, le Massachusetts Institute of Technology (MIT), l’Université de Harvard, l’Université de Pennsylvanie, l’Université Cornell, l’Université du Michigan et l’Université du Texas, située à une place au-dessus de l’Université de Tel-Aviv.
D’une manière générale, les universités israéliennes sont bien placées dans ce palmarès mondial puisque le Technion se classe 16e (avec 379 diplômés ayant établi 323 entreprises qui ont levé 4,765 milliards de dollars) et l’Université hébraïque de Jérusalem à la 33e  (253 diplômés, 221 entreprises et 2,578 milliards).

Quand la « poursuite de l’inconnu » devient un mode de vie

Par ailleurs, l’université de Tel-Aviv arrive à la 12e place dans le monde et à la première en Israël pour ses diplômés de MBA devenus entrepreneurs, avec 178 sociétés établies par 187 diplômés qui ont soulevé 2,366 milliards de dollars. Le programme de MBA de l’UTA est le seul programme israélien de MBA a être entré dans le classement de Pitchbook. En tête pour ce critère se trouve l’Université de Harvard suivie par Stanford et l’Université de Pennsylvanie.
Dans le classement des start-ups dont la valeur de marché est estimée à plus d’un milliard de dollars (« licornes »), l’Université de Tel-Aviv arrive à la 8e place, à égalité avec l’Université de Washington. Les diplômés de l’UTA ont mis en place deux sociétés licornes qui ont soulevé ensemble 334 millions de dollars.
En outre, l’Université de Tel-Aviv se classe à la  8ème dans le monde et à la première en Israël, pour le nombre d’exits (rachat de projet/application dans le monde des startups) effectuées par ses diplômés, avec 58 entreprises créées par les diplômés de BA ayant réalisé des exits d’une valeur totale de 5,2 milliards de dollars. L’UTA est également en bonne place pour l’entreprenariat en série des diplômés de premier cycle (11e place) et de MBA (15e place).
Les domaines d’entreprenariat privilégiés des étudiants de l’UTA sont les logiciels (55%), les services financiers (10,7% pour les diplômés de premier cycle, 13,5% pour les diplômés de MBA) et le secteur de la santé (8,2% BA).
Le Prof. Joseph Klafter, président de l’université de Tel-Aviv, a déclaré qu’il voyait dans ce classement un hommage à Israël en général et à l’Université de Tel-Aviv en particulier: « Il est le résultat de la combinaison de l’excellence universitaire avec la créativité et un environnement entrepreneurial encourageant. L’esprit d’entreprise de la nation start-up puise dans le réservoir prodigieux des étudiants et des diplômés pour qui la ‘poursuite de l’inconnu’ (nouveau slogan de l’Université) est un mode de vie. La boîte à outils dont nos professeurs équipent nos diplômés a une part importante dans ce succès « . Le Prof. Klafter a ajouté que : « le nouveau Centre pour l’innovation et l’entreprenariat créé sur le campus sera le substrat sur lequel vont croître d’autres nombreuses startups pour la gloire de l’Etat d’Israël ».
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A 113 ans, Israël Kristal va fêter sa Bar Mitsvah

113 ans après sa naissance, le doyen du monde Israël Kristal, qui vient de fêter son anniversaire, va célébrer sa Bar Mitsvah avec tous les membres de sa famille.israel-krystal_0
Il faut dire qu’il y a cent ans, il n’avait pas pu marquer sa majorité religieuse dans sa Pologne natale à cause de la Première Guerre mondiale.
La fille d’Israël Kristal, Shulamith Kristal Kuperstoch, a indiqué à l’agence de presse DPA que 100 familles allaient assister à la cérémonie à Haïfa où vit son père.
Israël Kristal est né en 1903 en Pologne. A 3 ans, il étudiait dans un Talmud Tora et commençait à parler l’hébreu. Deux ans plus tard, il apprenait déjà des Michnayot.
En 1915, un an après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, il est allé s’établir dans la ville de Lodz pour travailler dans l’usine de confiserie familiale.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il a été déporté à Auschwitz et y a perdu son épouse, massacrée par les Nazis. A sa sortie du camp, à la Libération, il pesait une trentaine de kilos.
Après la guerre, il s’est remarié et à la naissance de son fils, en 1950, il est monté avec sa famille en Israël, a trouvé du travail dans une entreprise de confiseries et vit depuis cette époque dans la ville de Haïfa.
Israël Kristal, père de 2 enfants, a 9 petits-enfants et 23 arrière-petits-enfants. Quand sa fille lui a demandé le secret de sa longévité, il a levé les yeux au ciel. Elle lui a dit: “Cela vient de D. ? » et il a acquiescé.
Claire Dana-Picard

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