الثلاثاء، يناير 15

وبسالونك عن سنوات الجزائر المجنونة 2019 2969 2969


اخر خبر
 وبسالونك عن سنوات  الجزائر  المجنونة 2019  -2969



اخر خبر
الاخبار  العاجلة لاكتساح  المجانين شوارع  المدن  الجزائرية الكبري    والسلطات  الجزائرية تلتزم  الصمت  الاجتماعي  ويدكر ان  المجاعة والفقر والتسول  شعار  جزائر  2019والاسباب  مجهولة




Djemaâ Lekbir à El Milia (Jijel) : Une extension au détriment de l’authenticité

07 janvier 2019 à 8 h 23 min
Edifiée au début du siècle passé, en 1915, selon certaines sources, la grande mosquée d’El Milia, communément appelée Djemaâ Lekbir, a depuis, subi des transformations qui lui ont fait perdre son authenticité.
Les dernières extensions qu’elle est en train de connaître ont achevé ce processus, qui lui a coûté son caractère mauresque. «De cette mosquée, il ne reste qu’une structure qui n’a rien à voir avec son aspect architectural initial», s’élève un des fidèles de ce lieu de culte.
Ayant fait l’objet de plusieurs transformations, cet édifice à fini par perdre l’essentiel de ses caractéristiques. «Ceux qui ont pris en charge sa rénovation se sont inspirés de ce qui se fait dans les mosquées qu’on voit s’ériger çà et là, alors que pour Djemaâ Lekbir, ce n’est pas la même chose», fait remarquer un riverain. Les rares photos de cette mosquée à l’époque où elle était encore le seul lieu de culte dans cette ville n’ont plus rien à voir avec la structure actuelle. «Cette structure a été défigurée», peste-t-on. Face aux travaux qui ne s’arrêtent pas depuis un certain temps, le nouvel édifice a tout caché de ce qui reste de l’ancienne mosquée.
Son minaret est loin d’être visible et son célèbre palmier est passé de l’autre côté de façon à ce qu’il soit caché. Les travaux de son extension, qui lui ont certes fait gagner plus d’espace et de salles de prière, se sont faits au détriment de l’authentique mosquée, que des habitants avaient pris le soin de construire, à l’époque coloniale, en réaction à l’édification d’une église par les colons. «On aurait pu entamer des extensions tout en préservant la structure ancienne comme patrimoine local», regrettent des voix. «Djamaâ Lekbir a gagné de l’espace, mais elle a perdu de son âme», déplore-t-on encore.
Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses, lors de son passage dans cette ville au mois d’avril dernier, a retenu la proposition de classer cette mosquée comme patrimoine historique. Que reste-t-il de ce patrimoine ? Rien, serions nous tentés de dire, à la vue de la nouvelle structure qui a pris forme à la place de l’authentique Djemaâ Lekbir.
Même le mythique canon d’où partaient les coups annonçant jadis l’heure de la rupture du jeûne, à l’occasion du mois de Ramadhan, disparu depuis, n’est plus là pour rappeler l’authenticité de ce lieu de culte. Sauf qu’à l’intérieur, une précieuse fresque romaine récupérée près de Settara est toujours là…cachée par un rideau !

https://www.tsa-algerie.com/hopitaux-maisons-de-retraite-ecoles-inquietantes-images-dabandon-de-negligence-et-de-mauvaise-gestion/









































Hôpitaux, Maisons de retraite, écoles : inquiétantes images d’abandon, de négligence et de mauvaise gestion





Plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux et diffusées par les chaînes télé privées ces derniers jours dévoilent l’état catastrophique de la gestion de certains établissements sanitaires, sociaux et scolaires en Algérie.
Il y a d’abord cette vidéo tournée à l’hôpital de Bordj Menail, dans la wilaya de Boumerdès, où l’on voit des restes de nourriture laissés sur une table à côté du lit d’un malade.
En bas du lit, des détritus jonchent le sol. « Ce malade veut faire une opération et on lui a dit de prendre un taxi vers Douèra (Ouest d’Alger). Mais où est donc passé l’ambulance ? Regardez son état », s’indigne un jeune homme. Il montre un autre malade qui saigne sur son lit sans aucun soin.
Une autre vidéo, tournée à la Maison de retraite de Batna, met à nu l’état d’abandon des pensionnaires. L’un d’eux est attaché, un autre est allongé par terre et un autre encore est affalé sur sa chaise roulante. Les lits sont sans draps et sans couverture. Les chambres sont sales avec des flaques d’eau et des murs décrépis. La vidéo montre aussi des morceaux de viande et des légumes jetés à la poubelle.
<span data-mce-type="bookmark" style="display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0;" class="mce_SELRES_start"></span>
 https://youtu.be/zSvp1Wdeatg

Des établissements scolaires non équipés

À Relizane, une collégienne a interpellé directement la ministre de l’Éducation Nouria Benghebrit lors d’une visite. « Notre CEM a été ouvert en octobre 2016. À ce jour, il n’y a pas d’équipements pour notre scolarisation, pas de micro-ordinateurs, pas d’instruments de laboratoire, etc », a dénoncé l’élève, selon une vidéo diffusée par El Bilad TV.
« Il ne faut pas ouvrir de nouveaux établissements scolaires qu’une fois totalement équipés », a plaidé la ministre. Mais, elle n’a pas été informée sur cette situation qu’une fois sur place. À quoi donc servent les directions de l’éducation dans les wilayas ? Ne sont-elles pas tenues de s’assurer des conditions de scolarisation des élèves au niveau des wilayas d’une manière continue ? Et que font les Associations de parents d’élèves ?
Au niveau national, 2300 établissements scolaires manquent de chauffage. Interrogée à la radio, Nouria Benghebrit a promis de redresser la situation en comptant sur « les actes de solidarité » des citoyens. Les wilayas et les APC ont des budgets destinés à l’entretien des écoles, des collèges et des lycées. Comment cet argent est-il dépensé ?
<span data-mce-type="bookmark" style="display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0;" class="mce_SELRES_start"></span>
 https://youtu.be/SxncPnw2h08

« Commissions d’enquête »

La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia a, elle, limogé le directeur et d’autres cadres de la Maison de la retraite de Batna avec dépôt de plainte auprès de la justice.
Ghania Eddalia ne connaissait-elle pas l’état de délabrement et la grave situation de négligence à la Maison de retraite de Batna ? Qu’en est-il des autres structures dépendant de son ministère au niveau national ? Existe-t-il des inspections ?
Faut-il à chaque fois que des vidéos ou des images soient publiées pour que les responsables réagissent au niveau central et envoie des « commissions d’enquête », lesquelles commissions ne rendent jamais publiques leurs conclusions ?
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, qui a très mal géré la situation lors de l’épidémie du choléra l’été 2018, n’a encore rien dit sur l’état d’abandon à l’hôpital de Bordj Menail. Un établissement qui souffre depuis des années de surcharge et de pannes récurrentes de matériel médical, selon un rapport établi par l’APW de Boumerdes. Or, rien n’a été fait pour améliorer l’état de cet hôpital public, comme tous les autres d’ailleurs, qui sont dans la même situation.
Où est donc l’application de la « réforme hospitalière » évoquée à chaque fois par Hasbellaoui ? La mauvaise gestion locale dans plusieurs les secteurs n’est, en fait, que la traduction concrète du peu de suivi, d’absence de sanction, de l’impunité et de négligences à tous les niveaux.
<span data-mce-type="bookmark" style="display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0;" class="mce_SELRES_start"></span>


https://youtu.be/K9NzOOMFYas

Djemaâ Lekbir à El Milia (Jijel) : Une extension au détriment de l’authenticité

07 janvier 2019 à 8 h 23 min
Edifiée au début du siècle passé, en 1915, selon certaines sources, la grande mosquée d’El Milia, communément appelée Djemaâ Lekbir, a depuis, subi des transformations qui lui ont fait perdre son authenticité.
Les dernières extensions qu’elle est en train de connaître ont achevé ce processus, qui lui a coûté son caractère mauresque. «De cette mosquée, il ne reste qu’une structure qui n’a rien à voir avec son aspect architectural initial», s’élève un des fidèles de ce lieu de culte.
Ayant fait l’objet de plusieurs transformations, cet édifice à fini par perdre l’essentiel de ses caractéristiques. «Ceux qui ont pris en charge sa rénovation se sont inspirés de ce qui se fait dans les mosquées qu’on voit s’ériger çà et là, alors que pour Djemaâ Lekbir, ce n’est pas la même chose», fait remarquer un riverain. Les rares photos de cette mosquée à l’époque où elle était encore le seul lieu de culte dans cette ville n’ont plus rien à voir avec la structure actuelle. «Cette structure a été défigurée», peste-t-on. Face aux travaux qui ne s’arrêtent pas depuis un certain temps, le nouvel édifice a tout caché de ce qui reste de l’ancienne mosquée.
Son minaret est loin d’être visible et son célèbre palmier est passé de l’autre côté de façon à ce qu’il soit caché. Les travaux de son extension, qui lui ont certes fait gagner plus d’espace et de salles de prière, se sont faits au détriment de l’authentique mosquée, que des habitants avaient pris le soin de construire, à l’époque coloniale, en réaction à l’édification d’une église par les colons. «On aurait pu entamer des extensions tout en préservant la structure ancienne comme patrimoine local», regrettent des voix. «Djamaâ Lekbir a gagné de l’espace, mais elle a perdu de son âme», déplore-t-on encore.
Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses, lors de son passage dans cette ville au mois d’avril dernier, a retenu la proposition de classer cette mosquée comme patrimoine historique. Que reste-t-il de ce patrimoine ? Rien, serions nous tentés de dire, à la vue de la nouvelle structure qui a pris forme à la place de l’authentique Djemaâ Lekbir.
Même le mythique canon d’où partaient les coups annonçant jadis l’heure de la rupture du jeûne, à l’occasion du mois de Ramadhan, disparu depuis, n’est plus là pour rappeler l’authenticité de ce lieu de culte. Sauf qu’à l’intérieur, une précieuse fresque romaine récupérée près de Settara est toujours là…cachée par un rideau !

بريكـــــــة لــن ترقى إلى ولايــــــة منتــــدبة!

من زاوية المنظور القريب

 


لم ترق مدينة بريكة إلى مصاف الولايات المستحدثة سوى من خلال وعد الوزير الأول الأسبق عبد المالك سلال عندما نزل بالمدينة قبل خمس سنوات وتجاوب مع استقبال سكانها بترديد الهتاف معهم لعبارة “بريكة ولاية..” في إطار حملة الترويج الانتخابي لبرنامج رئيس الجمهورية عبد العزيز بوتفليقة في رئاسيات 2014.
اليوم وبعد انقضاء 5 سنوات على وعد الوزير الأول الأسبق عبد المالك سلال لا شيء تحقق من “النبوءة” السياسية التي وضعت مدينة بريكة في مصاف الولايات المنتدبة مثلها مثل مدينة عين البيضاء بأم البواقي ودائرة العلمة في سطيف، وكأن الحديث عن “الترقية” لم يكن أكثر من “سحر” انتخابي لحمل المصوتين على رفع نسب المشاركة في مواعيد الصندوق.
ومع اقتراب رئاسيات 2019 لم يتجدد الوعد هذه المرة بقدر ما حمل فصل رئيس الجمهورية بإمضائه الأسبوع الماضي على مرسوم رئاسي يتعلق باستحداث 14 مقاطعة إدارية جديدة بولايات شرقية شملت قسنطينة وعنابة، وأخرى من وسط البلاد شملت الجزائر العاصمة والبليدة، بالإضافة إلى عاصمة الغرب وهران في الوقت الذي سقطت فيه ولايات مثل سطيف وباتنة إلى إشعار لاحق على الأقل من منظور أنها تمثل “كبريات المدن الجزائرية”.
ولسنوات ظل ما يقارب 100 ألف نسمة يمثلون سكان دائرة بريكة بولاية باتنة يتطلعون إلى مشروع استحداث ولايات منتدبة ترتقي بمدينتهم إلى مصاف تنموي أكبر من الذي تشهده تحت وصاية ولاية باتنة، وازداد سقف “آمال” المواطنين بهذه المنطقة السهبية أمام مظاهر تصاعد وتيرة التنمية بالمنطقة، حيث تحظى مدينة بريكة في سلم الاهتمام الولائي بدرجة عالية على صعيد مشاريع التنمية وحركية تطور النسيج العمراني والاقتصادي لدرجة أن والي باتنة عبد الخالق صيودة أصبح يأتي على ذِكر المدينة في جميع تصريحاته المتعلقة بمؤشرات الأرقام “الخضراء” لواقع التنمية بباتنة إن على صعيد برامج السكن أو مناطق النشاط الصناعي أو الهياكل الصحية والجامعية، وهو ما كان يؤخذ على المستوى الشعبي على أنه رسائل تطمين بخصوص مستقبل المدينة، وأن موضوع الترقية إلى مصاف ولاية منتدبة أمر مفصول فيه بحكم مميزات المنطقة الطبيعية والبشرية، وأيضا بحكم ما تمتلكه بريكة من مؤهلات تضعها المرشح الأول بمنطقة الأوراس في حال الذهاب إلى ترقية مدن الهضاب إلى مصاف ولايات منتدبة ثم مستقلة ذاتيا لاحقا.
ويخشى متابعون أن يتحول موضوع الترقية مرة أخرى إلى “وقود انتخابي” يتم استعماله في موعد الربيع القادم ما من شأنه إسقاط “حلم” الولاية في الماء بعد انقضاء خمس سنوات على وعود رئيس الجهاز التنفيذي الأسبق عبد المالك سلال الذي رحل وبقيت بريكة على حالها وفي نفس موقعها الإداري الذي اعتادت عليه منذ عقود الاستقلال الأولى، ولا يرى متابعون مانعا في تكرار ذات السيناريو بمناسبة رئاسيات 2019 مثلما حدث في الاستحقاق السابق.
ويزيد تضييق كماشتي الوضع الاقتصادي للبلاد ككل من استبعاد مشروع ولايات الهضاب المنتدبة إلى أجل غير مسمى نتيجة الأموال الطائلة التي تتطلبها عمليات الترقية، خاصة بعد تجربة استحداث 10 ولايات منتدبة بالجنوب سنة 2015 دون أن تعطي ثمارها حتى اليوم بالشكل المأمول وأن العملية التي وفرت على المواطنين عناء التنقل إلى عواصم الولايات في هذه المناطق المترامية الأطراف بالجنوب الكبير كان بالإمكان تجاوز معضلة البعد الجغرافي بالاعتماد على ما حققته إنجازات “الإدارة الذكية” التي تعرف ديناميكية متصاعدة في السنوات الأخيرة نتيجة الاهتمام الكبير الذي أولته وزارة الداخلية والجماعات المحلية لجانب عصرنة وتطوير خدمات المرفق العمومي.
ويشعر المواطن على مستوى مدينة بريكة بتراجع الحكومة عن تجسيد وعودها في ترقية المدينة إلى مصاف ولاية منتدبة والوقوع في فخ “التسويفات” السياسية وتذرع الحكومة بوضع البلاد الاقتصادي الذي يحول دون المضي قدما في اعتماد حزمة جديدة من الولايات المنتدبة على مستوى الهضاب وولايات الشمال لدرجة تصاعدت معها أصوات سياسيين انطلاقا من مبنى البرلمان تنتمي لمعسكر الموالاة أنفسهم طالبوا السلطة صراحة “الوفاء” بوعد الحملة الانتخابية لرئاسيات 2014 الماضية.
ويأتي توقيع رئيس الجمهورية الخميس الماضي على المرسوم الرئاسي رقم 18 ـ 337 المؤرخ في 25 ديسمبر 2018 والمتضمن استحداث 14 مقاطعة إدارية جديدة بولايات كل من الجزائر والبليدة وقسنطينة وعنابة ووهران ليدفع مواطنين وفاعلين على ساحة المجتمع المدني بولاية باتنة للسؤال عما إذا كانت الرئاسة ومن ورائها الحكومة لا ترى بعد إمكانية تمرير مشروع الولايات المنتدبة بمنطقة الهضاب والتي ظلت الحكومة متمسكة في وقت مضى باستحداثها خلال سنة 2017 لكن دون أن يتحقق ذلك وتجاوز الموعد المحدد بسنتين كاملتين.
كما يُخشى أن يقتصر “اجتهاد” الحكومة عند حدود مرسوم رئيس الجمهورية الأخير الخاص باستحداث 14 مقاطعة إدارية فقط في الوقت الراهن دون المرور إلى تفعيل مشروع ترقية الدوائر الكبرى إلى مستوى ولايات منتدبة كما حصل مع الدوائر الكبرى في الجنوب سنة 2015
ما يضع حلم مواطني دائرة بريكة في حكم التأجيل بخصوص الترقية، وأن مدينتهم لن ترقى إلى ولاية منتدبة على الأقل في المنظور القريب.
عبد الرحمان شايبي








Centre d’enfouissement technique de Bougharb à Benbadis : Réalisation d’une station de traitement du lixiviat

09 janvier 2019 à 8 h 17 min
Après plusieurs années de calvaire vécu par la population de la commune de Ben Badis, à cause des effets néfastes et indésirables du lixiviat, provenant de la fermentation des produits liquides, dégagés par les déchets ménagers accumulés au centre d’enfouissement technique (CET) de Boughreb, c’est la délivrance pour les riverains et les habitants de certaines agglomérations limitrophes.
On apprend ainsi qu’un projet de réalisation d’une nouvelle station de traitement du lixiviat et un deuxième casier seront lancés, durant le premier trimestre de l’année en cours. Rappelons que des habitants de la commune de Ben Badis ont souffert durant des années de sérieux problèmes de santé publique et d’environnement à cause de la non-conformité du CET de Boughreb avec les normes requises en matière de protection de l’environnement.
D’ailleurs, les riverains avaient organisé durant l’été de l’année 2014 un grand mouvement de protestation, qui a dégénéré en émeutes. Les protestataires avaient mis le feu à l’intérieur de l’établissement, causant des dégâts matériels estimés à plus de 30 milliards de centimes et la fermeture temporaire du CET.
Plusieurs d’entre eux avaient également lancé des affaires en justice, en présentant leurs dossiers comme une preuve à l’appui de la nocivité du liquide lixiviat. Aujourd’hui la bonne nouvelle s’annonce.
C’est la fin de la souffrance des habitants particulièrement ceux du village Khanaba, situé à 2 km de la ville de Ben Badis. Ce village habité par plus de 300 personnes se trouve entouré par une énorme quantité de lixiviat qui a formé des étangs au fil des années, ainsi qu’une grande décharge. «L’opération a été gelée auparavant par l’État et on vient de débloquer 11 lots au niveau de plusieurs wilayas.
Constantine a donc bénéficié d’un lot pour la réalisation de la station de traitement de lixiviat d’une capacité de 80 m3/jour, soit une moyenne de 4 m3/ heure. Le maître de l’ouvrage est l’Agence nationale des déchets (AND)», nous a déclaré Samir Redjehimi, directeur de l’environnement par intérim. Ce dernier a affirmé que toutes les procédures administratives ont été achevées au niveau du ministère de tutelle et une attribution provisoire du projet a été faite au profit d’une entreprise nationale pour une enveloppe de 20 milliards de centimes.
Cette même entreprise se chargera, selon ses dires, de la réalisation des projets similaires dans les wilayas de Mila et Sétif. Notre interlocuteur avoue que si l’attribution officielle s’effectue sans contraintes, l’entreprise sera installée au début du mois de février pour un délai de réalisation de 12 mois.
Le projet devrait être réceptionné en début de l’année 2020. «La station est bien dimensionnée ; elle nous permettra un traitement efficace du lixiviat. Elle peut traiter même une charge polluante importante issue des matières organiques et chimique. Je vous informe aussi que l’eau qui provient du liquide lixiviat sera traitée et épurée à 80%.
En d’autres termes, et avec une explication simple et claire, le rendement minimal de la station dans l’enlèvement de la pollution est à 95 %», a expliqué le même responsable. Par ailleurs et toujours dans le but d’améliorer le fonctionnement du CET Boughreb, pour qu’il réponde aux normes environnementales et après la saturation du premier casier, M. Redjehimi nous a fait savoir qu’un deuxième casier d’une capacité de 300 000 m3 sera réalisé durant l’année 2019.
Ce projet a coûté à l’Etat30 milliards de centimes, pour un délai de réalisation de 18 mois. «Une fois nous obtiendrons le crédit de paiement (CP), nous lancerons les travaux.
Et d’après les échos que nous avons eus de notre tutelle, cela va se faire au début du mois de février prochain», a-t-il précisé, en concluant qu’avec une bonne gestion, la durée de vie de ce casier pourra dépasser 5 ans.





بريكـــــــة لــن ترقى إلى ولايــــــة منتــــدبة!




مئات الملايير لم تخفِ مظاهر “البؤس والبداوة” عن مدينة باتنة

المشاريع الكبرى.. أضغاث أحلام

 


تتوالى الشهور والسنون ووضع المدينة الخامسة وطنيا من حيث الكثافة السكانية على حاله، إذ وبالرغم من وعود السلطات العليا بإنزال الولاية التاريخية الأولى منزلتها الرفيعة قياسا بوزنها التاريخي والدفع بعجلة التنمية فيها، إضافة إلى قيمة مداخيل الجباية التي تصب في خزينة بلدية باتنة وكذا الأغلفة المالية المحترمة المخصصة لـ”مكيجة” وجه المدينة وتلميع محياه وإخفاء ما يمكن إخفاءه، إلا أن كل المشاريع الكبرى والبرامج المسطرة بقيت مجرد حبر على ورق لأجل غير مسمى، وتحولت عند أبناء عاصمة الأوراس إلى أضغاث أحلام، لتنحصر انشغالات سكان مدينة باتنة في أبسط متطلبات الحياة اللائقة والكريمة، على أمل إعادة نظر السلطات المحلية في الكثير من الضروريات، والحرص على وضع قطار التنمية الذي يسير بوتيرة السلحفاة في السكة الصحيحة، لضمان تطوير الحركة التنموية في جميع القطاعات بقلب عاصمة الأوراس مدينة باتنة، هذه الأخيرة التي شُبهت بـ”الدشرة” التي تلفها طبقة غبار جد سميكة، فهل حتى بمئات الملايير عجزت السلطات المحلية عن نفض الغبار عن هذه المدينة وإخفاء مظاهر البؤس والبدواة منها ..؟
بالحديث بلغة الأرقام والميزانيات فقد خصصت السلطات المحلية سواء المجلس الشعبي البلدي أو المجلس الولائي ميزانيات ضخمة للنهوض بالعديد من القطاعات، وبالرغم من كل هذا إلا أن باتنة لا زالت تغرق في مشاكل بدائية.
شبكة الطرقات كلفت عشرات الملايير لكن ..!
ولأن حالة الطرقات والأرصفة تعكس نسبة التهيئة العمرانية والحضرية في المدن والولايات، جاءت مشاريع تهيئة الطرقات والأرصفة على رأس قائمة الجهات المعنية، للقضاء على مشكل اهتراء الطرقات بمختلف أحياء مدينة باتنة، لدرجة أنه تم تخصيص 71 مليار سنتيم من قبل المجلس الشعبي البلدي ــــ حسب حصيلته الأخيرة ــــ ، بالإضافة إلى الغلاف المالي المخصص من قبل الولاية، قُسمت على كامل إقليم بلدية باتنة، بحيث استنزفت طرقات عدة أحياء أغلفة مالية كبيرة كـممرات مصطفى بن بولعيد والطرق المحاذية له والتي خصص لها أزيد من 4 ملايير سنتيم، كما تم تعبيد حي الإيفوليتيف بأزيد من مليار سنتيم، أما عن طرقات حي لمباركية فقد خصص لإعادة الاعتبار لها وتهيئتها 1.7 مليار سنتيم، وقرابة 3 مليار لبعض طرقات حي طريق تازولت الجهة العلوية، إضافة إلى طرقات وأرصفة بعض الأحياء الأخرى.
ورغم هذه الأرقام والميزانيات إلا أنه لم يتم وضع حدا لمعاناة المواطنين في مختلف الأحياء وحتى ممن مستها التهيئة، إذ لا تزال بعض طرقات شوارع وأزقة بارك أفوراج ولمباركية والزمالة وحي بوعقال الشعبي وحي الشهداء وبوزوران، وطريق الوزن الثقيل وحي أولاد سلام تشهد حالة كارثية، وتغزوها الحفر والمطبات والتشققات، ناهيك عن تراكم الأتربة في مختلف الأرجاء، وحتى تلك التي أعيد لها الاعتبار وتم تعبيدها في الأـشهر القليلة الماضية بأغلفة مالية كبيرة.. !
لتبقى آمال المواطنين قائمة للإعادة النظر في مشاكلهم وخاصة تلك الأحياء التي بلغت طرقاتها درجة متقدمة من الإهتراء والتدهور.
ملف السكن الإجتماعي قنبلة موقوتة عجز المسؤولون عن فك شفرتها
وعلى صعيد آخر، يبقى ملف السكن الإجتماعي في بلدية باتنة الأكثر أهمية، خاصة في  ظل الارتفاع الرهيب وتزايد عدد المواطنين الذي وضعوا ملفات للإستفادة من سكن، حيث بلغ عدد الملفات أزيد من 50 ألف ملف، وهو الرقم الذي يعكس ويترجم معاناة نسبة كبيرة من المواطنين، الذين يهبون من كل فج عميق بالمدينة صوب مقر الدائرة كل يوم ثلاثاء لنقل انشغالاتهم للمسؤول الأول بدائرة باتنة، هذا الأخير ــــــ الرئيس الأسبق ــــــ الذي استقبل طالبي السكن الاجتماعي بوعود لم تجسد على أرض الواقع وبقيت مجرد حبر على أوراق أُتلفت بعد تعيينه كأمين عام بولاية عنابة، وكان آخر وعوده الإفراج عن القائمة في الفاتح نوفمبر من السنة الماضية، إلا انه لم يتم ذلك، وتأجل اليوم الموعود إلى أجل غير مسمى، بحجة أن الأشغال لا تزال متواصلة في القطب السكني حملة 3، الذي بدوره يبقى ورشة عمل مفتوحة.
جدير بالذكر، أن آخر حصة سكنية وزعت في 19 أكتوبر 2017 أي بعد 5 سنوات عجاف، طال فيها انتظار سكان مدينة باتنة وخاصة المتضررين منهم، إذ أُفرج عن قائمة ضمت 2135 وحدة سكنية، بقدر ما أثلجت صدور المستفيدين زادت وأججت الوضع أكثر، وصعبت مهمة السلطات بإعتبار أن فئة كبيرة من المتضررين الذين يقطنون سكنات وبيوت هشة وحتى مستودعات بمختلف أحياء مدينة باتنة لم يستفيدوا، ولا يزالون يعلقون أمالا في الحصول والإستفادة من مسكن يؤويهم، في انتظار الإفراج عن قائمة 1450 سكن اجتماعي والتي من المنتظر أن تسلم في الثلاثي الأول من سنة 2019 الجارية، على أمل أن تستفيد الطبقة الأكثر ضررا.
الإكتظاظ  في المدارس.. التدفئة والإطعام ثالوث يؤرق الجهات الوصية
ملف قطاع التربية والتعليم بمدينة باتنة واحد من الملفات الثقيلة الموضوعة على طاولة الجهات الوصية، هذه الأخيرة المطالبة بالنهوض بالقطاع الذي شهد تدهورا على مستوى الولائي والبلدي، إذ لا تزال ذات المشاكل من اكتظاظ وتدفئة مركزية والإطعام المدرسي تراوح مكانها منذ مدة، بل وتزداد تعقيدا في بعض المؤسسات التعليمية بقلب عاصمة الأوراس.
هذا وقصد الحد من الأزمات التي يشهدها القطاع وضعت مديرية التربية والتعليم بولاية باتنة بين أيدي السلطات المحلية ملفات ومراسلات للنظر فيها والتعامل معها، ومنها ما يتعلق بالإكتظاظ المدرسي الذي تشهده بعض المؤسسات التعليمية على غرار إبتدائيات “الشهيد عماري لخضر بطريق حملة، ويوسف نوري بأولاد بشينة، وعبد الصمد الهاشمي بوعريف 2، ابتدائية مومن سعيد ببوعريف 2 وابتدائية طريق تازولت”، شأنها شأن مؤسسات الطور المتوسط وهي “عيسات ايدير بطريق حملة، ومتوسطة ساعد مرازقة بطريق تازولت، وكذا الإخوة بن عائشة بأولاد بشينة، ومتوسطة الإخوة لمباركية بحي سلسبيل، ومتوسطة طارق بن زياد ببارك أفوراج”، أما عن الثانويات فتعاني كل من ثانوية حشاشنة قدور، والإخوة عباس وعبد الصمد مصطفى بن مزياني، وثانوية علي النمر”، كل هذه المؤسسات تعتبر نقاطا سوداء وتعرف اكتظاظا، لدرجة تمدرس 40 تلميذ في الحجرة الواحدة، ما جعل أولياء التلاميذ ينتفضون في الكثير من المرات  ضد هذه المحاشر ويلجؤون لمديرية التربية، مناشدين الجهات الوصية لإيجاد حلول لهذه الأزمة، التي تسبب تدهورا في نتائج التلاميذ وتساهم في التسرب المدرسي.
مخطط النقل لم يُفعل منذ 2012 والمديرية تُحمل البلدية مسؤولية ذلك
حال قطاع النقل بمدينة باتنة لا يختلف عن القطاعات الأخرى، باعتباره يشهد الكثير من الإختلالات والنقاط السلبية التي تستدعي تدخلا عاجلا من المسؤولين عن هذا القطاع بالتنسيق مع السلطات المحلية، لإيجاد حلول للعديد من المشاكل التي نغصت على المواطن الباتني حياته اليومية وأرقته، وبات يناشد الجهات الوصية بالتدخل لإنهاء مشاكل السرقة والإكتظاظ والسرقة وسوء التنظيم، والمشادات والمضايقات والتجاوزات.
وجاء على رأس قائمة انشغالات هذا القطاع، حالة المخطط وحركة السير والنقل بباتنة، اذ يعتبر مخطط النقل بقلب عاصمة الأوراس عشوائي، ويسبب اختناقا مروريا حاد واكتظاظ رهيب وخاصة في أوقات الذروة، مما يخلق فوضى ويدخل أصحاب المركبات في مشادات في الكثير من المرات.
هذا وقد استفادت بلدية باتنة من مخطط نقل في سنة 2012 من مكتب الدراسات، إلا أنه بقي حبيس الأدراج طيلة هذه المدة الزمنية بسبب عدة عوامل، ولم يُفعل لحد كتابة هذه الأسطر.
كما زادت حافلات النقل بين الأحياء ووسط المدينة، وحالتها السيئة والمهترئة الطين بلة، ناهيك عن التشبع في الخطوط دون تسيير وتنظيم، ما أجج الوضع أكثر وسبب دخول الكثير من الناقلون في إضراب في الأشهر القليلة الماضية، عرقل حركة السير والنقل وزاد من معاناة المواطنين، الذين سئموا تماطل الجهات الوصية مطالبين بضرورة التعامل مع السلبيات والنهوض بهذا القطاع.
من جهته مدير النقل بولاية باتنة عاج بوعوني وفي إفادة ورد ليومية “الأوراس نيوز” قال بوعوني:” بلدية باتنة استفادت من مخطط نقل وتسير أعد من طرف مكتب الدراسات والمديرية سنة 2012، حيث تُبنى هذه الدراسات على معطيات أهمها دراسة ميدانية على مستوى مفترقات الطرق ومداخل المدينة، من بينها تنظيم خطوط النقل الحضري ومفترق الطرق، إلا أن هذا المخطط بقي حبيس الأدراج، من قبل البلدية بإعتبار أنه ينجز من قبل المديرية ويتم تفعيله وانجازه ميدانيا على عاتق البلدية، أما في ما يخص حالة الحافلات فهي تخضع لمراقبة تقنية كل مدة 6 أشهر، ونعتمد على محاضر وكالات المراقبة التقنية”
وأردف:”بالإضافة إلى هذا تم تفعيل خلية المراقبة والتفتيش على مستوى المديرية وهذا بالتنسيق مع الأمن الوطني والدرك الوطني، للحد من المخالفات والتجاوزات والاكتظاظ”.

منطق “الكادنة” يغلب على جل الهياكل الرياضية
قطاع الشباب والرياضة ببلدية باتنة وفي السنية الأخيرة عرف نهضة وقفزة نوعية، إذ سخرت الجهات الوصية إمكانيات كبيرة لتحسين شؤون هذا القطاع وهو ما تُرجم وجسد على أرض الواقع، إذ استفادت كل الأحياء من ملاعب جوارية جلها معشوشب إصطناعيا، كما أن الأرقام التي جاءت في حصيلة المجلس الشعبي البلدي الأخيرة تعكس ذلك، بحيث خصص المجلس الشعبي البلدي لإنجاز وترميم الملاعب الجوارية بجل الأـحياء 15 مليار سنتيم، أعادت الروح للقطاع ولأغلب المنشآت والهياكل الرياضية.
وبالرغم من اجتهاد السلطات المحلية وتحقيقها قفزة نوعية في الشأن الرياضي، إلا أن سوء التنظيم والتسيير أخلط أوراق العديد من الجمعيات الرياضية وفرق الأحياء، حيث وحسب ــــ مواطني بعض الأحياء ــــ فإن منطق “الكادنة” وغلق الملاعب واحتكارها على جمعيات معينة، زاد الطين بلة، وأصبحت كل هذه الملاعب الجوارية عاجزة عن استيعاب الكم الهائل من الفرق والجمعيات، لتبقى الجهات المسؤولة عن هذا القطاع مطالبة بإعادة النظر في تسيير الملاعب الجوارية على مستوى بعض الأحياء وخاصة الشعبية منها.
وبالإضافة إلى هذا تشهد دور الشباب بالمدينة حالة مزرية، وباتت تفتقر لأدنى الضروريات ما جعل شباب العديد من الأحياء يهجرون دور الشباب التي كانت في وقت مضى مسرحا لإكتشاف المواهب في كل الميادين، لتتحول إلى هياكل من دون روح تستغل فقط تزامنا مع الملتقيات والمؤتمرات السياسية، وتحتضن نشاطات موسمية لأغلب الجمعيات التي تنشط على الورق فقط ومن دون حسيب ولا رقيب.
وبالحديث عن الرياضة، فإن وضعية أكبر قطبي المدينة مولودية باتنة النادي الأكبر شعبية في منطقة الأوراس، وشباب باتنة عميد الأندية الأوراسية، تترجم وتعكس حالة هذا القطاع إذ بات الفريقين اللذان شرفا الكرة الأوراسية في سنوات مضت يتخبطان في جحيم الأقسام السفلى، بين ما بين الرابطات والقسم الثاني هواة، ليفتقد الشارع الرياضي أجواء مميزة وأعراس وأفراح ذهبت أدراج الرياح، وهي نفس الحالة التي تنطبق على كل الرياضات الأخرى سواء الجماعية أو الفردية.
الصحة مريضة بباتنة ..!!
الفضيحة التي هزت عيادة التوليد “مريم بوعتورة” في الأيام القليلة الفارطة، بعد كسر إبرة مصل الدم بذراع إمراة حامل في شهرها الثامن، ما هي إلا القطرة التي أفاضت الكأس وهزت أركان هذا القطاع الحساس، الذي بات يشهد تسيبا وإهمالا دفع فاتورته وراح ضحيته مواطني عاصمة الأوراس، هؤلاء الذين استنكروا الوضع الكارثي الذي يعيشونه وناشدوا السلطات العليا في الولاية قصد رفع الغبن عنهم وتحسين الخدمات بالمستشفيات والعيادات، إلا أن مطالبهم واستغاثاتهم لم تجد آذان صاغية، لتبقى حياة المواطنين مهددة مثلما هي السيدة الحامل والتي باتت مهددة ببتر الذراع.
ولم تتوقف معاناة المواطنين عند الأخطاء التي قد تنجر عنها كوارث صحية، بل تعدت لمشاكل أخرى من نقص في المعدات والأـدوية، وحتى اليد العاملة سواء من أطباء أو ممرضين وهذا في الوقت الذي تشهد المستشفيات وبعض العيادات الجوارية حالة اكتظاظ جعلت من أبسط الحقوق كالظفر بسرير في مستشفى أو عيادة حلما عند المريض بباتنة..!
وفي ذات السياق، تعرف بعض العيادات الجوارية على مستوى إقليم بلدية باتنة، كعيادة حي كشيدة وحي دوار الديس وغيرهما بعض النقائص ــــ وحسب المواطنين ـــــ فإن العيادات المذكورة تفتقر لأدنى المتطلبات، كما أن القائمين على تسييرها يتحججون في كل مرة بالأعطاب التي تمس العتاد، ما يثر استياء المواطنين الذين يجدون أنفسهم مجبرون على التنقل للمستشفى الجامعي ويزيدون بذلك الضغط على مصلحة الإستعجالات أو يلجئون للعيادات الخاصة.
جدير بالذكر، أن قضية المناوبة الليلية وانعدام الأمن لا تزال تثير استياء أصحاب البزة البيضاء الذين يتعرضون في الكثير من المرات لاعتداءات من قبل لصوص ومخمورون يقتحمون العيادات الجوارية وخاصة في الساعات المتأخرة من الليل ليناشد الأطباء والممرضين وحتى المرضى الجهات الوصية بتوفير الأمن.
كل هذه الانشغالات تنتظر انتفاضة من الجهات الوصية للنهوض بهذا القطاع وانتشاله من التسيب والإهمال الذي يتخبط فيه.
ملايير خصصت للإنارة العمومية والأحياء الشعبية تغرق في الظلام الدامس
جانب آخر بمدينة باتنة جد مظلم، ظلام بعض الأحياء الشعبية التي تشهد وضعا مزريا أثار سخط واستياء قاطنيها، رغم تخصيص السلطات المحلية والجهات الوصية ميزانية ضخمة قدرت بـ قرابة 7 ملايير سنتيم لـصيانة الإنارة العمومية على مستوى جل أحياء بلدية باتنة إلا أن بعض الأحياء لا زالت تغرق في الظلام الدامس، ويتعلق الأمر بحي بوعقال وشوارعه، وحي دوار الديس وبلاد صدام، وعمق أزقة حي الشهداء، حيث أكد العديد من المواطنين في حديثهم لـ”الأوراس نيوز” أن الإنارة تتوفر في الطرقات والأزقة الرئيسية بالأحياء، في حين أنها تنعدم عن الشوارع الصغرى، كما أن فئة معينة تتسبب في الأعطاب وتكسير مصابيح الأعمدة الكهربائية لأغراض تتمثل في السرقة والاعتداءات على ممتلكات المواطنين، ما يُشكل خطرا على قاطني تلك الأحياء والمجمعات السكنية ويصعب التنقل بين أرجاءها وخاصة في الساعات المتأخرة من الليل ليفرض عليهم حظر التجوال.
“البريكولاج” طال بعض الحدائق العمومية التي استنزفت الملايير
في الوقت الذي كانت السلطات المحلية ببلدية باتنة حريصة على الجانب الجمالي للمدينة  بالتشجير والتزيين وصيانة المساحات الخضراء والحدائق العمومية، ووفرت غلافا ماليا كبير يعكس مدى أهمية هذا الجانب عند المسؤولين، الذين ساروا بوتيرة سريعة ومتصاعدة في انجاز العديد من الحدائق بمختلف أحياء مدينة أعطت طابعا جماليا خاصا، سرعان ما تم إتلاف وتخريب هذه الحدائق التي استنزفت الملايير، ويتعلق الأـمر بساحة الحرية بوسط مدينة باتنة هذه الأخيرة التي خُربت في فترة وجيزة، شأنها شأن ساحة حرسوس والساحة المقابلة للمسرح الجهوي، إضافة إلى عدة حدائق أخرى بمختلف الأحياء، ما يعكس سياسة “البريكولاج” التي طالت هذه الساحات والحدائق، مكلفة الخزينة العمومية خسائرا مالية كبيرة.
للإشارة فإن المجلس الشعبي البلدي وحسب حصيلته الأخيرة فقد خصص أزيد من 8 ملايير سنتيم للمساحات الخضراء والحدائق، التي أنجزت بمختلف النقاط بالمدينة، على غرار حديقة المجزرة وحديقة ساحة الشهداء و1 ماي، وكذا ملتقى الطريق الجندي المجهول، وممرات بن بولعيد والمدخل الشمالي طريق قسنطينة، حديقة العربي بن مهيدي، حديقة دار الثقافة، ملتقى الطرق معلى، وغيرها من الحدائق والساحات، ناهيك عن عمليات التشجير التي مست كل أحياء مدينة باتنة.

أسواق ومحلات الرئيس هياكل تسكنها الأشباح
كثيرة هي المنشآت الغير مستغلة بأحياء مدينة باتنة والتي بقيت مجرد هياكل تسكنها الأشباح رغم أنها استنزفت أموالا طائلة من الخزينة العمومية، وكانت مسطرة لتستغل في جوانب عديدة، كالأسواق المغطاة ببعض الأـحياء ومحلات الرئيس بحملة 1 وكذا بعض البنايات، كتلك المتواجدة على مستوى حي بارك أفوراج والتي بقيت على حالها منذ أزيد من 15 سنة من دون أن تخصص لأي مشروع، لتُخرب وتتحول لأوكار وجد فيها المنحرفين فضاء لتعاطي الخمور والمخدرات وحتى لممارسة الرذيلة، وسط غياب تام للمراقبة من قبل الجهات الوصية، وهو ما نغص على المواطنين بالأحياء المذكورة حياتهم اليومية وأثار استيائهم وسخطهم مطالبين بضرورة استغلال تلك المحلات والأسواق.

أزمة عطش حادة تضرب أغلب الأحياء ومواطني باتنة يستغنون عن ماء الحنفيات
لا يزال المواطن الباتني يعاني من فوبيا الماء الشروب، خاصة بعد أن تداول المواطنين فيما بينهم أقاويل تشير إلى أن الماء الشروب هو السبب الرئيسي في ارتفاع حصيلة مرضى السرطان بباتنة، ليقاطع قاطني العديد من الأحياء على غرار حي الشهداء وحي بوعقال وحي كموني وغيرها مياه الحنفية، ويستنجدون بالمياه المعدنية أو مياه الآبار، هذا ولم تقتصر مشاكل الماء الشروب بعاصمة الأوراس عند هذا الحد، بل تعدت لتدهور وضعية شبكات توزيع المياه وكذا قنوات الصرف الصحي، مما ينذر بحدوث كارثة صحية، ليبقى الماء الشروب بعامة الأوراس أبرز انشغال يؤرق المواطن والسلطات.
وتشهد العديد من الأحياء أزمة عطش حادة تدوم لمدة تقارب 15 يوما، من دون أن تزود حنفياتهم بالمياه، ليضطر المواطنين لكراء صهاريج المياه ترتفع أسعارها وتصل لـ1500دج عند اشتداد أزمة العطش.
من جهتها، الجهات الوصية ببلدية باتنة قد خصصت غلافا ماليا سنة2018 قدر بـ 3 مليار سنتيم لإعادة تأهيل شبكة المياه الصالحة للشرب وهذا في إطار محاربة الأمراض المتنقلة عن طريق الماء.

جزء من المسؤولية يتحملها المواطن الباتني
من جهة أخرى، من غير المنصف أن تتحمل السلطات المحلية بولاية وبلدية باتنة كل المسؤولية، خاصة وأن الشعب يرى اجتهادا كبيرا من جانب والي الولاية عبد الخالق صيودة ورئيس البلدية نورالدين ملاخسو والجهات الوصية، للنهوض بواقع التنمية في عاصمة الأوراس، فحتى المواطن الباتني يتحمل جزء من المسؤولية في الحالة الكارثية التي تشهدها المدينة، نظرا للتصرفات السلبية بالرمي العشوائي للنفايات في مختلف أرجاء الأحياء ومن دون مراعاة الأوقات والأماكن المخصصة لرمي القمامة، بالرغم من توفير حاويات للنظافة، ناهيك عن كسر وحرق هذه الحاويات، بالإضافة إلى كسر وتخريب الكراسي التي تزيد من جمالية الحدائق العمومية والممرات، وغيرها من التصرفات السلبية التي تعود على المدينة بالسوء.

محمد زراد (نائب مكلف بالبناء والتعمير)
“المجلس البلدي حقق إنجازات عديدة في سنة واحدة وعلى المواطن أن يحافظ عليها ويثمنها”
“الأوراس نيوز” وقصد الحصول على إفادة ورد من السلطات المحلية تنقلت للمجلس الشعبي البلدي بباتنة، وبعد أن تعذر عليها  تلقي رد من عمدة البلدية الذي كان في خرجة عمل، قابلنا النائب المكلف بالبناء والتعمير محمد زراد الذي تحدث بالتفصيل عن جل القطاعات وأبرز الإنشغالات وقال:” بلدية باتنة وفي الإحصاء الأخيرة قاربت 420 ألف مواطن موزعة على 14 هيئة وملحقة إدارية، ونحن كمسؤولين كلفنا مندوبي الملحقات والفروع الإدارية بالسهر على إنشغالات المواطنين لتوفير المناخ اللازم والظروف اللائقة وفي مختلف القطاعات، وعلى رأسها قطاع الطرقات، الذي يسير بوتيرة عمل مرتفعة بحيث ركزنا على الأحياء الشعبية التي كانت متضررة على غرار الصادق شبشوب الذي بلغت فيه نسبة الأشغال 90 بالمئة، وحي الرياض وسلسبيل وحتى حي أولاد سلام احد الأحياء الأكثر تضررا، كما أننا نسير وفقا لبرنامج وهنالك مشاريع في طور الدراسة والبعض في طور الإنجاز، ومنها من هي في طور الإتمام، إضافة إلى أننا سجلنا بعض الطرقات التي ستعبد في كل من بوعقال، وكشيدة، وتامشيط 3 وحي سلسبيل وطريق تازولت”
وأضاف:” وعن الإنارة العمومية فقد استفادت العديد من الأحياء التي كانت تنعدم من الإنارة، لتبقى بعض أشغال الصيانة تمس أزقة وشوارع أحياء أخرى وخاصة الشعبية منها، كما أنه ولعلم المواطن فإن السلطات المحلية حريصة على تغطية كل إقليم مدينة باتنة بالإنارة وفقا لنظام جديد أكثر اقتصادا حتى نُقلل من فاتورة الكهرباء، وللإشارة وجب تحسيس بعض المواطنين الذي يتعمدون تكسير الأعمدة الكهربائية والمصابيح لإغراق الشوارع في الظلام وهذا لغرض ما”
وتحدث زراد عن المساحات الخضراء والحدائق العمومية قائلا:” مدينة باتنة عرفت تحولا جذريا فيما يخص الساحات الخضراء والحدائق العمومية، والمواطن ثمن ما قامت به الجهات الوصية، وكواحدة من الإنجازات حديقة الزمالة “سوق الكا” سابقا، أين تم إعطاء المدينة طابعا جماليا خاصا، لكن ما تشهده الحدائق والساحات من تخريب يجعلنا في كل مرة نضطر للصيانة وإعادة الاعتبار من الخزينة العمومية، والأشغال التي ستمس الحدائق الأخرى ستكون بمعايير عالمية ونوعية رفيعة تستعمل في كبريات المدن”.
وأردف ذات المتحدث:” فيما يخص المنشآت الغير مستغلة كمحلات الرئيس وهذا بسبب التهاون وغياب روح المبادرة، الآن سطرنا برنامج لتحويل تلك المحلات إلى مرافق عامة كمكاتب البريد ومكاتب الجزائرية للمياه، ومنها من حُولت إلى أقسام تابعة لمؤسسات تعليمية تشهد الإكتظاظ”.
واختتم النائب المكلف بالبناء والتعمير محمد زراد حديثه بـ:” مدينة باتنة تشهد توسع وامتداد عمراني، وغياب الوعاء العمراني يصعب علينا مواصلة السير في برنامج التهيئة والتنمية، لكن لابد من الإشادة بالمشاريع المنجزة ونسبة التهيئة المرتفعة وهذا في ظرف سنة واحدة فقط، كان بفضل السياسية الرشيدة المتبعة من قبل المجلس الشعبي البلدي وكذا دعم الرجل الأول في ولاية باتنة عبد الخالق صيودة الذي أكد حرصه على وضع قطار التنمية في السكة الصحيحة، على أمل أن يستجيب المواطن مع المنجزات ويثمنها ويحافظ عليها”.
أمير رامز جاب الله

Hôpitaux, Maisons de retraite, écoles : inquiétantes images d’abandon, de négligence et de mauvaise gestion
Plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux et diffusées par les chaînes télé privées ces derniers jours dévoilent l’état catastrophique de la gestion de certains établissements sanitaires, sociaux et scolaires en Algérie.
Il y a d’abord cette vidéo tournée à l’hôpital de Bordj Menail, dans la wilaya de Boumerdès, où l’on voit des restes de nourriture laissés sur une table à côté du lit d’un malade.
En bas du lit, des détritus jonchent le sol. « Ce malade veut faire une opération et on lui a dit de prendre un taxi vers Douèra (Ouest d’Alger). Mais où est donc passé l’ambulance ? Regardez son état », s’indigne un jeune homme. Il montre un autre malade qui saigne sur son lit sans aucun soin.
Une autre vidéo, tournée à la Maison de retraite de Batna, met à nu l’état d’abandon des pensionnaires. L’un d’eux est attaché, un autre est allongé par terre et un autre encore est affalé sur sa chaise roulante. Les lits sont sans draps et sans couverture. Les chambres sont sales avec des flaques d’eau et des murs décrépis. La vidéo montre aussi des morceaux de viande et des légumes jetés à la poubelle.
<span data-mce-type="bookmark" style="display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0;" class="mce_SELRES_start"></span>

Des établissements scolaires non équipés

À Relizane, une collégienne a interpellé directement la ministre de l’Éducation Nouria Benghebrit lors d’une visite. « Notre CEM a été ouvert en octobre 2016. À ce jour, il n’y a pas d’équipements pour notre scolarisation, pas de micro-ordinateurs, pas d’instruments de laboratoire, etc », a dénoncé l’élève, selon une vidéo diffusée par El Bilad TV.
« Il ne faut pas ouvrir de nouveaux établissements scolaires qu’une fois totalement équipés », a plaidé la ministre. Mais, elle n’a pas été informée sur cette situation qu’une fois sur place. À quoi donc servent les directions de l’éducation dans les wilayas ? Ne sont-elles pas tenues de s’assurer des conditions de scolarisation des élèves au niveau des wilayas d’une manière continue ? Et que font les Associations de parents d’élèves ?
Au niveau national, 2300 établissements scolaires manquent de chauffage. Interrogée à la radio, Nouria Benghebrit a promis de redresser la situation en comptant sur « les actes de solidarité » des citoyens. Les wilayas et les APC ont des budgets destinés à l’entretien des écoles, des collèges et des lycées. Comment cet argent est-il dépensé ?
<span data-mce-type="bookmark" style="display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0;" class="mce_SELRES_start"></span>

« Commissions d’enquête »

La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia a, elle, limogé le directeur et d’autres cadres de la Maison de la retraite de Batna avec dépôt de plainte auprès de la justice.
Ghania Eddalia ne connaissait-elle pas l’état de délabrement et la grave situation de négligence à la Maison de retraite de Batna ? Qu’en est-il des autres structures dépendant de son ministère au niveau national ? Existe-t-il des inspections ?
Faut-il à chaque fois que des vidéos ou des images soient publiées pour que les responsables réagissent au niveau central et envoie des « commissions d’enquête », lesquelles commissions ne rendent jamais publiques leurs conclusions ?
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, qui a très mal géré la situation lors de l’épidémie du choléra l’été 2018, n’a encore rien dit sur l’état d’abandon à l’hôpital de Bordj Menail. Un établissement qui souffre depuis des années de surcharge et de pannes récurrentes de matériel médical, selon un rapport établi par l’APW de Boumerdes. Or, rien n’a été fait pour améliorer l’état de cet hôpital public, comme tous les autres d’ailleurs, qui sont dans la même situation.
Où est donc l’application de la « réforme hospitalière » évoquée à chaque fois par Hasbellaoui ? La mauvaise gestion locale dans plusieurs les secteurs n’est, en fait, que la traduction concrète du peu de suivi, d’absence de sanction, de l’impunité et de négligences à tous les niveaux.
<span data-mce-type="bookmark" style="display: inline-block; width: 0px; overflow: hidden; line-height: 0;" class="mce_SELRES_start"></span>

 https://www.tsa-algerie.com/video-la-colere-du-wali-de-tissemsilt-contre-un-directeur-dhopital/

هناك تعليق واحد:

غير معرف يقول...

لى راس كل ساعة عبر امواج اداعة قسنطينة مع ازدهار فصيح
Radio Constantine Officiel
54 min ·

قائمة 2500من طالبي السكن الاجتماعي العمومي بدائرة قسنطينة ممن يملكون استفادات مسبقة علقت صباح لليوم بالمندوبيات البلدية وبمركز قاعة احمد باي الزينيت اين كذلك تتم عملية استقبال الطعون وفق لجان مختصة
اخر خبر
الاخبار العاجلة لاحتلال جيوش شرطة قسنطينة المقرات الرسمية