الأحد، يناير 20

انه انتصار لفريق يهود قسنطينة احفاد الرهبان الاسرائلي زغبيب وان المدرب الفرنسي من احفاد الاقدام السوداء فهنيئا لفريق شباب يهود سوق العاصر وتهانينا الىيهود اسرائيل بانتصار المشروع الصهيوني الرياضي القسنطيني واعلمي انفريقشباب يهودقسنطينةظهر فيي 21جوان 1898 بعدعام 1897 تاريخ تاسيس اول حركة للصهيونية في رحبة الصوف بزعامة زغبيب مؤسس فريق شباب يهودقسنطينة الاسرائيلي الصهيوني وشكرا

صراحة  مواطن  جزائري


انه انتصار لفريق يهود قسنطينة احفاد الرهبان الاسرائلي زغبيب وان المدرب الفرنسي من احفاد الاقدام السوداء فهنيئا لفريق شباب يهود سوق العاصر وتهانينا الىيهود اسرائيل بانتصار المشروع الصهيوني الرياضي القسنطيني واعلمي انفريقشباب يهودقسنطينةظهر فيي 21جوان 1898 بعدعام 1897 تاريخ تاسيس اول حركة للصهيونية في رحبة الصوف بزعامة زغبيب مؤسس فريق شباب يهودقسنطينة الاسرائيلي الصهيوني وشكرا


حروب داخل المجالس المنتخبة بباتنة!

مُنتخبون غلّبوا مصالحهم الشخصية والمواطن يدفع الثمن

تشهد عدة مجالس بلدية في ولاية باتنة، أجواء مشحونة، عصفت باستقرار بعضها، في حين تسببت صراعات شخصية ضيقة في استمرار الانسداد على مستوى أخرى، حيث لم تفلح معها كل محاولات الجهات الوصية لـ”إنعاشها”، ما تسبب في إهمال مصلحة المواطن الذي يبقى دائما الضحية الأولى.
في الوقت الذي تُسابق فيه بلديات بباتنة الزمن للبحث عن سُبل خلق الثورة ودعم خزائنها عبر تثمين كل ممتلكاتها والبحث عن موارد جديدة للتمويل، تطبيقا لتعليمات السلطات الولائية، تغرق أخرى في صراعات سياسية ومسائل مجهرية، انشغل بها منتخبوها الذين غلّبوا مصلحتهم الشخصية على هموم ومشاكل المواطن، ففي بلدية عزيل عبد القار جنوب غرب ولاية باتنة، وبعد عودة الهدوء والاستقرار إلى هذه البلدية التي شهدت انسدادا على مستوى مجلسها في بداية العهدة، انفجرت الأوضاع مجددا بإعلان 8 أعضاء من المجلس يمثلون كتلتي “الأفلان” و”الأرندي” دخول البلدية في حالة انسداد تنديدا منهم حسب ما جاء في عريضة الانسداد التي تحوز الأوراس نيوز على نسخة منها، بعدم تطبيق أمر والي الولاية والمتعلق بعدم سحب رئيس البلدية لشكواه التي أودعها ضد 4 مواطنين من مشتة الدقامنة وعضوين من المجلس، إضافة إلى اتهامه بالإخلال بالعمل ببنود الاتفاق الذي تم بمكتب نائب رئيس المجلس الشعبي الولائي، خمسي صحرواي، من خلال إقصاء 7 أعضاء من هياكل المجلس، عدم تمثيل مشتة أولاد شريفة والدقامنة في الهيئة التنفيذية، رفض عملية الصلح المقترحة من قبل رئيس الدائرة، التسيير الفردي لشؤون البلدية وغيرها من الاتهامات التي عددوها في 12 نقطة.
يأتي ذلك في الوقت الذي لا تزال بلدية غسيرة جنوب الولاية تُسيّر من قبل الإدارة، بعد فشل كل مساعي الصلح التي باشرتها عدة أطراف منذ دخول هذه البلدية في حالة انسداد، حيث لجأ الوالي إلى تكليف إطارات من الجماعات المحلية لتسيير شؤونها، محمّلا مسؤولية استمرار الانسداد الإداري إلى منتخبيها المحليين الذين غلّبوا حسبه مصالحهم الشخصية على الهدف الأسمى من انتخابهم على رأس هذه البلدية وهو خدمة مواطنيهم، متحسرا على طريقة تفكير بعضهم وفق سياسة “أنا وبعدي الطوفان”، أما في بلديات أخرى بالولاية ولو أنها شؤونها تُسيّر بشكل عادي إلا أن منتخبيها كالقط والفأر، ففي الوقت الذي كان من المفترض منهم التجنّد جميعا لخدمة مواطنيهم والعمل يدا واحدة، بات كل طرف يمارس سياسة التحريض ضد الطرف الآخر، في حين أصبح الحديث عن التنمية والمشاريع آخر همومهم.
وكان والي باتنة، قد فتح النار على بعض المنتخبين المحليين الذين عادة ما يجعلون منه واقي للصدمات “بارشـوك” للتهرب من المواطنين، مضيفا أن بعض المنتخبين يلصقون كل شيء في شخصه من أجل كسب رضا مواطنيهم متملصين بذلك من المهام المنوطة إليهم.
ناصر مخلوفي

Déclaration de candidature à l’élection présidentielle d’avril 2019 de Ali Ghederi

20 janvier 2019 à 11 h 10 min
Algériennes ! Algériens !
L’Algérie traverse une phase décisive de son histoire. Au désespoir que vit notre peuple, notamment sa jeunesse, s’ajoute la déliquescence de l’Etat et de ses institutions. Le constat est amer : Etat de non-droit, vieillissement de sa composante humaine, injustice sociale, rente érigée en système de gouvernance, népotisme et corruption gangrènent notre société.
L’insécurité qui menace quotidiennement les Algériens est aggravée par le trafic et la consommation de drogues de plus en plus dures. L’autoritarisme empêche l’émergence d’une réelle démocratie. Le clanisme et la prédation ont érigé le régime politique en oligarchie.
Face à cette situation qui menace l’existence et la cohésion nationales, la résignation n’est pas une fatalité en soi. Un sursaut salutaire est possible.
J’ai décidé de relever le défi en me portant candidat à l’élection présidentielle d’avril 2019.
Ce défi majeur ne peut se réaliser sans l’adhésion et l’implication du peuple. Il consiste en une remise en cause, sans tabou, de l’ordre établi, tant les conditions actuelles sont des plus complexes et des plus périlleuses pour la nation. Il s’inscrit, pour sa réalisation, dans le cadre d’un projet novateur, qui s’articule autour d’un objectif : la rupture sans reniement.
La rupture est certainement un mot fort, qui fait peur aussi bien à la minorité qui, s’accommodant de ce système – ou de ce qui en reste –, œuvre pour le perpétuer, qu’à l’écrasante majorité qui, tout en appelant le changement de tous ses vœux, en redoute les retombées.
A cette majorité, je dis que ce dont ils doivent avoir légitimement peur, ce sont les maux générés par ce système qui poussent nos enfants à fuir leur pays et qui empêchent ce peuple d’y vivre sereinement dans le confort et le bien-être et de profiter pleinement des richesses qu’il est potentiellement en mesure de leur offrir.
Algériennes ! Algériens !
La rupture s’impose à nous, si nous voulons aller de l’avant. La question se pose en termes existentiels pour la nation, pour renouveler le serment avec ceux de Novembre et sauver l’Algérie pour laquelle tant de sacrifices ont été consentis.
Cette rupture, je la perçois comme démarche salvatrice. Je la scande comme voie, non pas pour choquer les esprits, mais parce que j’estime qu’elle est, au point où en est le pays, le seul remède contre les maux qui rongent notre nation, notre société et nos institutions, entamant dangereusement notre base sociale et mettant en péril réel la République. Je l’envisage sans reniement des valeurs de Novembre.
De ces dernières, nous en sommes tous jaloux. Elles ont façonné la nation algérienne et l’Etat national naissant et donné sens à notre «moi» national ! Non seulement, ensemble, nous les restaurerons, parce que la déviance de la trajectoire novembriste les a ternies, mais nous en ferons le socle éternel de la Deuxième République que nous nous promettons d’édifier, pour mettre définitivement l’Algérie en phase avec ce que je pense être sa destinée.
Algériennes ! Algériens !
Général-major à la retraite sur ma demande depuis 2015, ma carrière a été une construction personnelle, sur la base de convictions personnelles profondes, ancrées dans mon subconscient par le milieu nationaliste et ouvrier qui a été celui de mon enfance et de ma jeunesse.
Ces convictions ont, non seulement orienté mes choix fondamentaux, mais elles m’ont permis de trouver dans les rangs de l’Armée nationale populaire, que j’ai servie pendant quarante-deux ans, le terreau qui a raffermi, en mon for intérieur, l’amour de la Patrie et le sens du devoir envers la nation. Durant ma carrière militaire, j’ai vécu de mon salaire comme unique source de revenus, comme, présentement, je vis de ma seule pension de retraite et, j’en tire orgueil et satisfaction.
Algériennes ! Algériens !
Cette Deuxième République, qui représente le cœur de notre projet politique, nous la rebâtirons sur la base d’une réelle refondation démocratique et d’une totale reconfiguration institutionnelle dans le moule d’un projet de société moderniste, dont le peuple aurait participé à la définition de la philosophie autant qu’à la mise en œuvre. Ce projet ne saurait se réaliser sans l’indispensable jonction du peuple avec son élite.
En cela, les «Six immortels» nous ont montré le chemin. Ils ont rêvé d’une Algérie libérée et indépendante. Elle l’est. Nous rêvons d’une Algérie réellement démocratique, fière, prospère et moderne. Elle le sera. Tel est notre pari.

Alger, le 20 janvier 2019
Ali Ghediri

à Monsieur le Président : Rendez justice à mon père adoré

19 janvier 2019 à 8 h 31 min
Je viens de perdre un homme qui était la lumière de mes yeux, le centre de ma vie, le pilier de ma famille. Ce grand homme, c’était mon père. A ce jour, ce genre de souffrance m’était inconnu, aujourd’hui je suis atrocement anéantie par la douleur. Je l’adorais, il représentait les qualités majeures de cette vie, un papa exemplaire, qui était plein d’amour envers sa famille, d’attention et de douceur.
Mon père, Allah yerahmou, a toujours servi son pays loyalement, sans rien attendre en retour, il a été un moudjahed attesté, sans jamais accepter la pension qui lui était due, car il disait : «Je ne suis pas un légionnaire». Il a exercé en tant que président d’APC de Bab El Oued et a œuvré avec conscience et surtout intégrité. Il a servi en tant que dirigeant et président du club de football, le Mouloudia, car il portait dans son cœur les Vert et Rouge.
Mon père adoré a donné le meilleur de lui-même à son pays, et par-dessus tout, à sa famille. Il était respecté et considéré de tous, on l’appelait Ami Abdelkader ou Si Abdelkader, Allah yerahmou. Monsieur le Président, la douleur et le déchirement me poussent à m’adresser à vous en tant qu’être humain et en tant que citoyenne algérienne, en tant que personne ayant vécu ma souffrance un jour à la suite de la perte d’un être très cher.
Monsieur le Président, je suis consciente que tous les parents doivent nous quitter un jour, mais on souhaite que ce soit dans la plus grande dignité et dans la paix, entourés des leurs. Mon père était très malade ces derniers jours, son état s’est aggravé, suite à des complications respiratoires. On l’a hospitalisé à Maillot, à Bab El Oued, au service des urgences du déchocage.
C’est là que le cauchemar de notre vie a commencé et que je n’oublierai jamais, là que la peur, la torture et l’impuissance ont pris forme pour moi et ma famille. L’anarchie, un manque de sérieux total, l’attente infernale sans savoir à qui s’adresser. Je hurlais pour qu’un médecin vienne le consulter, mais rien, mes frères allaient dans tous les sens.
Les médecins qui l’ont examiné avaient des avis différents et une attitude à la limite du mépris, un détachement des plus sadiques envers le malade et envers nous. On ne représentait rien pour eux. Le temps passait et nous étions dans une angoisse indescriptible. Je ne cessais de pleurer, de crier, de les supplier d’aider mon père, je quémandais leur attention, leurs soins. Il souffrait sous mes yeux et je ne pouvais rien faire pour lui, il nous faisait signe de le ramener à la maison, mais on voulait lui donner une chance de s’en sortir.
On nous a ignorés, on le traitait avec indifférence. Mon père a perdu connaissance et a été placé sous respiration artificielle. Je le voyais partir à petit feu sous mes yeux, je ne pouvais rien pour lui, la lumière de mes yeux ne me répondait plus et j’étais impuissante, sans armes. Je pleurais, je suppliais le Tout-Puissant de me le garder, car j’ai compris que j’étais dans un mouroir, avec des sans-cœur et des négligents. Dans la salle de réanimation où il se trouvait, il y avait deux morts.
Les parents de ces défunts hurlaient à vous déchirer le cœur devant un malade comme mon père. Je sentais que mon père avait peur, il disait toujours : «Je ne ferai jamais confiance aux hôpitaux algériens, vous rentrez debout, vous sortez les pieds devant».
Cela s’est confirmé. Il attendait beaucoup de nous, sa famille, pour l’aider, mais que pouvions-nous faire devant une anarchie pareille, des médecins qui traitent les malades comme des objets sans grande valeur, qui ne tiennent pas compte de votre peur, de votre torture. Monsieur le Président, mon père a été évacué après deux jours vers un autre service de réanimation. Les jours qu’ils a passés dans ce service resteront gravés à jamais dans ma mémoire et celle de ma famille. Il est resté sous respiration artificielle.
Les médecins qui s’occupaient de lui ne prenaient même pas la peine de se présenter et de nous informer de l’évolution de son état, nous devions chercher par nous-mêmes qui était son réanimateur et lui poser des questions. On faisait appel à des proches ayant de l’expérience dans le domaine pour pouvoir approcher ses médecins et savoir un tant soi peu le suivi de son évolution. Les réponses étaient évasives, mon père était semi-comateux. Un jour j’ai demandé à un médecin pourquoi il était froid.
Elle me répond : «Parce qu’il doit s’alimenter, mais vous ne ramenez jamais rien». J’ai cru devenir folle, car jamais aucun médecin ne nous l’avait demandé, vu qu’il était intubé. Nous étions impuissants jusqu’au jour où le téléphone a sonné à la maison et une voix nous a dit avec un froid et une indifférence: «Venez et n’oubliez pas la carte d’identité de votre père». Personnellement j’ai vu la fin du monde devant moi, j’étais morte avec lui.
Ma sœur, la pauvre, courait dans la rue, vu la peur qui l’habitait. Une fois sur les lieux, le lit de mon père était vide. Elle hurlait et réclamait notre père, seule une femme de ménage tenant une serpillière lui a dit : «Toutes mes condoléances, il est à la morgue», alors que juste deux heures avant, il était encore vivant, mon frère lui avait rendu visite. Le médecin, qui a fini par s’adresser à ma sœur, a confirmé le décès avec un détachement inhumain, comme s’il s’agissait d’un objet perdu : «Allez à la morgue, demandez dehors, on vous indiquera où elle se trouve».
Ma pauvre sœur criait et courait, livrée à elle-même, à la recherche de la morgue. Monsieur le Président, je m’adresse à vous en sachant que vous êtes très malade et je prie Dieu de vous guérir, mais je veux que vous sachiez que moi et des millions de citoyens algériens sommes à la merci de ce secteur médical sans cœur, sans aucun respect de la dignité du malade ni de sa famille, ni aucune considération.
Que représentait mon père adoré pour eux? Rien, moins que rien, ils n’ont pas agi envers lui comme il se doit, il a été très mal pris en charge. Monsieur le Président, si mon papa avait été président, il serait peut-être aujourd’hui auprès de nous et de ses petits-enfants, car il aurait été soigné humainement et avec tous les égards qui lui sont dus par des médecins dignes de ce nom, par des médecins faits pour ce métier, par des médecins avant tout humains, par des médecins qui ont le sens de la déontologie et du respect pour leurs malades, mais pas par des médecins ne voyant en eux que des futurs morts, un quotidien pour eux.
Mon père n’a pas eu droit au respect qui lui était dû, ni à des soins adéquats. On l’a jeté comme un malpropre à la morgue sans nous consulter, ils n’avaient pas le droit de le traiter ainsi. Ce n’était pas un lépreux, ils devaient attendre notre arrivée, c’est un être humain, pas un chien. Ils n’ont même pas pris la peine de nous dire de quoi il est mort ni pourquoi alors que, deux jours avant, il était en amélioration et a ouvert les yeux. Il comprenait ce que nous lui disions, il souriait, on lui tenait la main.
Aujourd’hui, il est sous terre, Allah yerahmou, ma famille et moi sommes encore sous le choc, on se pose des questions sur la cause de son décès, mais pas sur sa maladie, car on la connaissait sans avoir de réponses. «Ya baba adjeaale tessmahalena ya rabe», on t’a mis entre les mains de personnes déshumanisées, de personnes froides comme leur morgue, car on n’a pas eu votre chance, Monsieur le Président, de prendre l’avion et d’aller outre-mer pour mettre toutes les chances de notre côté. Je le pleure, une braise brûle en moi, je souffre, je me sens coupable, de même que ma famille, de n’avoir pas été à la hauteur, mais que pouvions-nous faire ?
L’Algérie nous a offert un service hospitalier défaillant, avec une négligence et une incompétence totales. Je ne pardonnerai jamais, ni sur terre ni devant Dieu, à ceux qui ont failli à leur devoir envers lui et envers nous. Je prie Dieu de m’accorder la force de surmonter mon immense douleur et par-dessus tout mes remords envers baba laâziz, car ma famille et moi avons le sentiment de l’avoir abandonné entre les mains de tortionnaires. Nous n’étions pas auprès de lui au moment où il rendait l’âme. Il a dû avoir peur, seul, dans une chambre sinistre, sans amour, sans affection. Je ne me le pardonnerai jamais, même si je n’y suis pour rien.
On nous a enlevé la chance d’être auprès de lui et d’entendre ses dernières paroles. Monsieur le Président, si vous lisez ma lettre, je vous en conjure, mettez-vous une seconde à notre place, devenez un Algérien sans pouvoir, sans fortune, sans puissance et sans connaissance, un citoyen sans défense et qu’un être qui vous est profondément cher tombe entre leurs mains et qu’il subisse cela, qu’on vous le jette à la morgue comme un sac-poubelle et on vous l’annonce comme une information banale, qu’auriez- vous ressenti ?
Ce malheur qui nous a anéantis m’a ouvert les yeux sur la réalité algérienne, sur notre place en Algérie, sur le respect et les droits élémentaires qui nous sont dus. Aujourd’hui, nous essayons, mes deux frères, ma sœur et moi, de nous occuper de notre mère, une ancienne moudjahida qui est clouée sur une chaise roulante depuis une année par la faute d’un chirurgien incompétent, qui a fui ses responsabilités sans qu’il soit sanctionné. Il n’a fait preuve d’aucune compassion, ni remords ni excuse. Encore une fois qui sommes-nous à leurs yeux pour prétendre aux soins dignes de ce nom et de respect ? Rien. Lui, il continue de vivre en l’ayant oubliée, et elle sa vie s’est arrêtée encore une fois.
Nous souffrons par leur faute. Ma mère n’a pu se déplacer au cimetière pour aller sur la tombe de celui qui a partagé sa vie durant 62 ans, car le jour de l’opération chirurgicale, l’incompétence, le manque de sérieux, le manque de conscience professionnelle et le manque d’expérience étaient au rendez-vous. Monsieur le Président, nous les Algériens sans défense, sans moyens, sommes victimes d’un secteur hospitalier totalement défaillant, livré à lui- même, sans contrôle, chacun agit à sa guise, et un grand nombre d’entre eux sont incompétents et inhumains et dotés d’une arrogance insultante.
J’ignore si vous lirez ma lettre et ressentirez mon déchirement, ma honte, mon remords d’avoir abandonné l’homme que j’aimais le plus au monde, qui m’a tant aimée, chérie et protégée entre les mains de sans-cœur et sans compétence, déshumanisés, sans respect pour le genre humain. Votre père meurt et c’est une femme de ménage qui vous informe d’une nouvelle aussi dévastatrice que cela, c’est inhumain. Si vous ignorez ma lettre, c’est que ma famille et ses petits-enfants ne représentent rien pour vous, et ils ont eu raison de nous mépriser, de traiter mon père comme un rien. Je comprendrais que vous cautionniez cela. Quelle que soit la finalité, j’aurai crié ma rage, ma colère et mon immense déception à l’encontre du secteur hospitalier qui a traité mon père, le digne homme qu’il était, le père adoré, comme un objet sans âme, sans nom, sans valeur, et ce, à la face de toute l’Algérie.
Aujourd’hui, je n’ai que mes yeux pour le pleurer, mon cœur saigne, je n’entendrai plus le mot «benti laâziza» (ma fille adorée). Je ne l’entendrai plus me dire «benti, iaychec, que disent les journaux ?». Je vais sur sa terre, cette terre froide sous laquelle il se trouve et je ne cesse de lui demander pardon, pardon de n’avoir pas pu te sauver et te retirer à temps de ce mouroir, car lui n’aurait jamais permis que l’on me traite ainsi, je me sens indigne d’être sa fille.
Monsieur le Président, ma famille et moi sommes anéanties et on n’effacera jamais de notre mémoire les derniers jours qu’il a endurés et ce que nous avons vu et auquel nous avons assisté. Je ne vous demande pas de le ramener à la vie, vous n’êtes pas Dieu. Encore une fois, si nous avions eu votre pouvoir, vos moyens, votre puissance, votre facilité de vie, mon père aurait eu droit à une hospitalisation outre-mer, digne, compétente, avec des médecins d’une grande compétence, au respect de la déontologie et du genre humain, ils auraient mis tout en œuvre pour le maintenir en vie. Non, il a eu droit à l’indifférence et à la morgue.
Si seulement ils avaient été honnêtes, on l’aurait fait sortir pour qu’il ferme ses yeux à jamais dans sa maison, entouré de ses petits-enfants, et nous l’aurions couvé d’amour, de chaleur, et on aurait entendu ses dernières paroles. Mais non, seul, il était intubé et pour finir froid dans une morgue sale, sinistre.
Seule, encore une fois, une femme de ménage décidait si oui ou non on devait le voir, c’était le summum de l’horreur. Dans mes pires cauchemars, je ne l’aurais pas vu, de même que lui le pauvre, mais je souhaite que ce qui m’est arrivé cesse, que d’autres ne vivent pas cela, nous sommes des êtres humains et des Algériens à part entière. Des hommes et des femmes par milliers ont combattu pour que nous soyons souverains avec des droits, mais malheureusement ce n’est pas le cas. Un groupe de privilégiés sont à l’abri et ne se feront jamais soigner par ceux qui méprisent la déontologie et l’éthique médicale.


Par Bouheraoua Nabila Nassima , Fille de Bouheraoua Abdelkader


Présidentielle : Mokrane Aït Larbi apporte son soutien à la candidature de Ali Ghediri

20 janvier 2019 à 16 h 40 min
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L’avocat et militant politique Mokrane Aït-Larbi a dévoilé, aujourd’hui dimanche, sa position concernant l’élection présidentielle du 18 avril prochain. Il annonce une « participation active » en faveur du candidat Ali Ghediri. Voici le texte intégral de la déclaration de Me Aït-Larbi :
« M. Ali GHEDIRI, général-major à la retraite, vient d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 18 avril prochain.
Dans un climat d’angoisse, de tension et d’incertitude sur l’avenir immédiat du pays, cette candidature, à contre-courant des codes du système, ouvre le jeu politique et impose une redistribution des cartes par le recours à la volonté populaire comme unique source de légitimité..
Si les conditions d’un scrutin loyal, transparent et régulier sont, pour l’instant, loin d’être réunies, la conjoncture impose de sortir des luttes d’appareils, des confrontations claniques et des débats entre initiés, pour impliquer le citoyen dans les choix qui engagent son avenir et celui de ses enfants. C’est par la seule voie démocratique et pacifique, que le pays pourra éviter le fait accompli des coups de force autoritaires, et les dérives aventurières qui risquent d’engendrer des conséquences tragiques.
Dans cette situation grosse de risques pour la cohésion nationale et la paix civile, la conscience de tous les citoyens, dans le respect des convictions de chacun, est interpellée pour prendre part au sursaut solidaire qui permettra de restaurer l’espoir autour d’un nouveau contrat social.
Après plusieurs échanges avec M. Ali GHEDIRI sur les grandes lignes de son projet, j’ai décidé d’apporter mon soutien à sa candidature, et de participer activement à sa campagne électorale.
Alger, le 20 janvier 2019.
Mokrane AÏT-LARBI


اللواء المتقاعد علي غديري يترشح للرئاسيات

أخبار الوطن
19 يناير 2019 () - خالد.ب
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أعلن اللّواء المتقاعد، علي غديري، اليوم، ترشحه للانتخابات الرئاسية في أفريل المقبل. وقال غديري في إعلان الترشح، أن "الجمهورية الجديدة التي هي لب مشروعنا السياسي، ستبنى على قواعد ديمقراطية حقيقية، وعلى إعادة تصميم مؤسساتي شامل في قالب مشروع مجتمع عصري، يساهم الشعب في إنجازه وبلورة فلسفته".
وبنى غديري دوافع ترشحه للرئاسيات المقبلة، حسب نص الإعلان، على "مرور  الجزائر بمرحلة هامة من تاريخها، والتي تتميز بفقدان الأمل، خاصة لدى الشباب، إضافة إلى انهيار الدولة والمؤسسات. والنتيجة مرة: دولة غاب فيها احترام القانون، وشيخوخة العنصر البشري، والظلم الاجتماعي، والنظام الريعي، والمحسوبية والرشوة التي تضرب المجتمع في العمق. إذا كان انعدام الأمن يهدد الجزائريين يوميا، فإن استهلاك المخدرات القوية يضاعف اللاأمن. كما أن التحكم يحول دون بناء الديمقراطية وإن العشائرية والنهب حول النظام السياسي إلى أولغارشية بأتم معنى الكلمة".
ويرى غديري، طبقا لتعبيره، أن "الاستسلام أمام هذا الوضع الذي يهدد الانسجام الوطني ليس حتمية. ولهذا قررت رفع هذا التحدي بالإعلان عن ترشحي للانتخابات الرئاسية لأفريل 2019"، مضيفا: "إن هذا التحدي الكبير، لا يمكن أن يتحقق بدون مساندة ومشاركة الشعب. ويتلخص في إعادة النظر، بدون طابوهات، في النظام السائد، آخذين بعين الاعتبار الظروف العويصة التي قد تحمل مخاطر على الأمة، كما أن هذا التحدي لا يمكن أن يتجسد إلا في إطار مشروع اجتماعي مبدع متبلور حول هدف واضح : القطيعة دون تنكر".
وأوضح غديري: "لا شك أن القطيعة مصطلح قوي قد يقلق على حد سواء الأقلية التي تسعى لاستمرار النظام القائم – أو ما تبقى منه – لضمان الاستفادة غير الشرعية، كما قد يقلق الأغلبية الساحقة التي وإن كانت تدعو إلى التغيير فهي غير مطمئنة لعواقبه. وأقول لهذه الأغلبية الساحقة بأن ما يجب أن يخيفنا فعلا هو تلك الآفات وليدة هذا النظام والتي تدفع بأبنائنا إلى هجرة وطنهم، وتمنع شعبنا من العيش في طمأنينة ورفاهية، ومن التمتع الكامل بخيرات البلاد التي يمكن للدولة أن توفرها للجميع وبكيفية عادلة". وقال غديري: "أنا لواء متقاعد منذ 2015 وبطلب مني. كنت دائما حريصا على أن يكون مساري المهني على أساس قناعات عميقة متجذرة ونابعة من الأفكار التي كانت تسود الوسط الوطني والعمالي الذي ترعرعت فيه طفلا وشابا". وأضاف:"هذه القناعات التي لم توجه اختياراتي الأساسية فحسب، بل سمحت لي في صفوف الجيش الوطني الشعبي الذي خدمته مدة 42 سنة بوجود الأرضية التي أرست في أعماقي حب الوطن وحس الواجب نحو الأمة . اليوم أعيش، والحمد لله، بمنحة التقاعد، وأجد كل الاعتزاز والرضى في أنني أؤمن بها كل حاجياتي وحاجيات عائلتي، كما كنت بالأمس أؤمنها براتبي الشهري".

khiat_mohamed
أنا أساندك
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أحمد
فكرة رئيس من العسكر غير محبذّة ؟ لكن إذا كان قدر البلدان المتخلفة ، دعنا نؤجل الحكم على السيد غديري حتى نسمعه يتحدث للشعب و نطّلع على مساره المعرفي أولا و المهني ثانيا ..
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moh
c'est qui cet inconnu ?
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بوكوحرام
أدعو لك بالتوفيق و نحن نساند من يخدم البلاد ....
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أنا
مبروك للجزائر حفترها الجديد
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karim zaki
نحن ندعمك وفقك الله
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abderrahmane dellys
inchallah mr l'ex general ghediri sera le prochain president de la republique algerienne inchallah car notre cher pays a besoin de ces hommes
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marc
minkoum wa ilaykoum ???????
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ahmed
bon courage mon général
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حسين الجزائري
عسكري و يدافع عن الديمقراطية .. و الله يحشموا
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azza
قد يكون الرجل صادقا و منقذا للبلاد من هذه الظروف الصعبة . لكن لا ادري لماذا اخاف من شيء اسمه عسكر ! ربما للمراحل التي مرت بها البلاد . عموما اذا لم يترشح غيرك فسيكون لك شأن كبير .. لاننا نريد التغيير الكلي .
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ali
توكل على الله و ستجدنا معك انشاء الله .
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واهاب
علي بن فليس هو الرئيس المقبل
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احمذ بن مبارك
اقرأ في اعلانكم انكم صريحون . اعلان يحمل التغيير و يضمن الاستمرارية البناءة ، و بالرغم من تعرضكم لحقائق لستم مطالبون بالتصريح او حتى بالالتزام بها في الوقت الراهن ، " القطيعة ، النظام القائم ، الافات وليدة هذا النظام ، الهجرة ، المخدرات ، ... الخ " انا من بين الذين يدعمونك و أتمنى لكم التوفيق .
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nacer
on est avec vous monsieur le président
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أتمنى أن ينتخب عليه الشعب
نتمنى أن يكون عندنا رئيس شاب وله عقلية حديثة و متحضرة و ياتينا بالجديد تعبنا من رؤساء شيوخ
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salim
انا اساند بكل قوة المترشح الحر السيد على غديري لرئاسة الجمهورية الى الامام الشباب راهم معاك مازال كاين رجال
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مراد
اولا السلام عليكم بكل صراحة اول مرة اقرء مقال في المستوى من حيث المضمون و المفاهيم اقول لك يا سيدي المحترم انا اول واحد يساندك في مسعاك و اقسم اني ارى فيك بصيص امل لهذه الامة
amine
افكار اساسية نستطيع القول انها شاملة لتجديد جزائرنا الحبيبة و ايضا طاقة متجددة لبناء الوطن موفق ان شاء الله


Ali Ghederi se lance dans la bataille présidentielle : «Candidat de la rupture»

20 janvier 2019 à 11 h 12 min
Il saute le pas et décide de mener la bataille présidentielle. Le général-major à la retraite Ali Ghederi a officiellement acté sa candidature à l’élection présidentielle du 18 avril prochain. Il est ainsi la première personnalité nationale à s’être engagée juste au lendemain de la convocation du corps électoral qui met un terme au «faux suspense» autour de la tenue du scrutin présidentiel dans ses délais.
Loin d’être une surprise, la candidature de Ali Ghederi est l’aboutissement d’une construction politique qui a pris forme dans une série d’interventions médiatiques, toutes portées sur l’élection présidentielle, l’espoir qu’elle pourrait susciter tout comme le péril qu’elle pourrait provoquer pour le pays.
Et c’est ainsi que le désormais candidat s’est fait une place dans le débat public alors que le contexte politique national est paralysé par l’incertitude doublée d’une inquiétude qui plane sur le pays. Changeant le paradigme, Ali Ghederi prend tout le monde de vitesse en s’adressant, dans un premier temps, directement au chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, pour l’inviter à passer le relais.
Ensuite, il interpelle le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah lui demandant de ne pas permettre aux «aventuriers de violer d’une manière aussi outrageuse la Constitution». Alors que pesaient de sérieux doutes sur la tenue de l’élection présidentielle dans ses délais en agitant le scénario d’un «report», le général-major Ali Ghederi avait ouvertement demandé, le 25 décembre passé, à Ahmed Gaïd Salah «d’assumer ses responsabilités historiques» en faisant respecter la Constitution.
La démarche est inédite. Jamais un haut gradé de l’armée fraîchement parti à la retraite n’a franchement interpellé de la sorte son ancienne hiérarchie. C’était osé. Son appel a provoqué une levée de boucliers au sommet de l’Etat. Il a également semé le doute dans les rangs, déjà largement gagnés par la méfiance. D’évidence, la sortie de Ali Ghederi a eu l’effet d’une bombe dans un champ politique national aussi hésitant qu’amorphe et qui a eu son effet immédiatement.
Cinq jours après et au lendemain d’un Conseil des ministres, le ministère de la Défense nationale «pilonne» son ancien serviteur en des termes violents. Signe d’une nervosité manifeste au sein du pouvoir. Le communiqué du MDN, qui restera dans les annales, menace carrément Ali Ghederi de poursuites judiciaires.
Et c’est ensuite au tour de l’organe central de l’ANP, la revue El Djeïch, de poursuivre le pilonnage en lui consacrant un éditorial de la même teneur, suivi d’une «salve» tirée par le chef d’état-major en personne à l’occasion d’une tournée dans la 2e Région militaire.
C’est une lourde artillerie qu’ont utilisée le ministère de la Défense et l’état-major de l’armée contre un officier général. Une contre-offensive qui va définitivement et confortablement installer Ali Ghederi dans le paysage politique national. Il est propulsé au centre du débat-polémique.
Ce qui a fait dire au politologue Hasni Abidi que le général-major à la retraite «est désormais un homme politique en devenir». Sa déclaration de candidature annoncée hier vient le sceller assurément. Elle bouscule à gauche comme à droite, sa candidature va sans nul doute brouiller les cartes du régime, mais également chambouler le jeu politique traditionnel.
«la résignation n’est pas une fatalité»
L’homme au long parcours militaire, marqué de distinctions majeures, est aussi bardé de diplômes universitaires. Magistère en relations internationales et docteur d’Etat en sciences politiques, dont le thème traite de sécurité nationale. Une formation universitaire poussée qui complète celle du militaire. Cet ancien major de promo et médaillé d’or de l’Ecole de guerre de Moscou est suffisamment rodé au discours politique. Dans sa déclaration de candidature, il affiche la couleur et esquisse l’esprit de son projet politique.
Saignant. Il dresse un tableau de bord national des plus sombres. «L’Algérie traverse une phase décisive de son histoire. Au désespoir que vit notre peuple, notamment sa jeunesse, s’ajoute la déliquescence de l’Etat et de ses institutions. Le constat est amer : Etat de non-droit, vieillissement de sa composante humaine, injustice sociale, rente érigée en système de gouvernance, népotisme et corruption gangrènent notre société.
L’insécurité qui menace quotidiennement les Algériens est aggravée par le trafic et la consommation de drogues de plus en plus dures», réprimande-t-il sévèrement. La charge est dure mais confirmée quotidiennement par la réalité que vivent le pays et les Algériens.
Il point du doigt la principale raison du grand échec national, lorsqu’il assure que «l’autoritarisme empêche l’émergence d’une réelle démocratie. Le clanisme et la prédation ont érigé le régime politique en oligarchie». Son défi est de vaincre «la résignation» qui plombe le moral de la société. «Face à cette situation qui menace l’existence et la cohésion nationales, la résignation n’est pas une fatalité en soi.
Un sursaut salutaire est possible», ambitionne le candidat. Il se donne comme mot d’ordre à sa candidature : «La rupture sans reniement». Une ligne de démarcation avec la classe politique aux commandes des affaires qui «ne doit pas faire peur», mais qui doit aboutir à l’émergence de la «deuxième République». «La rupture s’impose à nous, si nous voulons aller de l’avant.
La question se pose en termes existentiels pour la nation, pour renouveler le serment avec ceux de Novembre et sauver l’Algérie pour laquelle tant de sacrifices ont été consentis. Cette rupture, je la perçois comme démarche salvatrice (…)», garantit-il.
Puisant dans l’esprit révolutionnaire des «pères fondateurs», mais sans pour autant en faire un marqueur, Ali Ghederi prend le pari de la modernité et de la démocratie. Il affiche clairement son choix pour un projet de société «moderniste, dont le peuple aurait participé à la définition de la philosophie autant qu’à la mise en œuvre».
Il ambitionne de faire «jonction entre le peuple et son élite» indispensable pour la réalisation de son projet. Maintenant qu’il acte sa candidature à la magistrature suprême, il lui reste l’épreuve du terrain dans un champ politique en jachère afin de mobiliser les forces nécessaires pour forcer le destin.

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لا نعيش أزمة والرئاسيات ستنظم في موعدها "

أخبار الوطن
19 يناير 2019 () - م. سيدمو
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ناقض أبو جرة سلطاني من موقعه كرئيس للمنتدى العالمي للوسطية، الخطاب الرسمي لحزبه حركة مجتمع السلم الذي دافع بقوة في الفترة الأخيرة عن خيار تأجيل الانتخابات الرئاسية، واعتبر أن الإعلان عن تنظيم رئاسيات 2019 في موعدها الدستوري دليل على أن "الجزائر لا تعيش أزمة".
تفاعل سلطاني في كلمته، أمس، بمناسبة انعقاد اجتماع منتدى الوسطية العالمي لولايات الوسط بالعاصمة، مع حدث استدعاء الهيئة الناخبة، أمس الأول. وقال: "الرئيس عوّدنا على أن يحترم المواعيد الانتخابية في آجالها القانونية والدستورية. لقد كان استدعاء الهيئة الناخبة عاديا ومحددا بالدستور، لكن الأجواء التي سبقته جعلته قلقا وزرعت حوله الشكوك بعد أن كان كثيرون يدفعون نحو التأجيل".
وأوضح سلطاني منتقدا دعاة التأجيل التي كانت حركة مجتمع السلم أبرز من دعا إليه: "التأجيل في العرف الدستوري هو دليل أزمة. لذلك استدعاء الهيئة الناخبة في الآجال الدستورية، هو رسالة قوية للرأي العام والدولي على أنه لا يوجد في الجزائر أزمة". وأضاف: "نحن مطمئنون ونطمئن امتداداتنا بأن الجزائر مستقرة ومن دواعي استقرارها أن ترسّم مواعيدها الانتخابية في آجالها الدستورية".
وترك وزير الدولة السابق في قراءته لاستدعاء الهيئة الناخبة، الانطباع بأنه يرى أن الأجواء التي ستجري فيها الانتخابات الرئاسية طبيعية وبأن الصندوق فعلا هو من سيفصل في النتائج، وهي قراءة وردية للوضع تخالف تماما ما تحذّر منه المعارضة التي ترى أن الانتخابات تجري في ظروف بعيدة تماما عن معايير وشروط النزاهة. وقال سلطاني إن الطريق واضحة اليوم لكل من أراد أن يجرّب حظه، فالمسار مضمون وشروط الترشح واضحة والشعب الجزائري سيكون المصفاة". وفي اعتقاده، فإن الكرة اليوم في مرمى الطبقة السياسية التي ينبغي أن توجّه النقاش وتستشرف المستقبل.
وبخصوص إمكانية المشاركة في الانتخابات، قال سلطاني إنه لا يحق لأحد أن يترشح باسم المنتدى في الرئاسيات، إلا أن ذلك لا يمنع من إمكانية أن يترشح أي سياسي ينتمي للمنتدى في هذا الموعد أن يدعم مرشحا ما باسمه الشخصي". وجدد رئيس حمس السابق، التأكيد على أن المنتدى هو فضاء يتجاوز الأحزاب السياسية، لكنه لا يحرم نفسه من مناقشة الأفكار السياسية وإبداء رأيه، بعيدا عن الانخراط المباشر في العمل السياسي كما تقوم بذلك الأحزاب.

عادل اللموشي
او عندك أمل أن الشعب سيختارك رئيسا ؟؟ طبعا إذا كانت هناك إنتخابات حرة و نزيهة . او أن الجيش سيقبل أن ( يقردف ) جنرالاته لواحد مثلك ( بدل الفيستة ) بمجرد أن عرضت عليه الوزارة .
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مصطفى
انشوف هاذ الخلق نكره الدنيا و ما فيها
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بوكوحرام
انت من ديناصورات الجزائر وكفاك نفاقا وبهتانا
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kadakada
اذا لم تكن هناك ازمة سياسية في الجزائر و هي على هذه الحال ؟ فكيف يكون شكل الازمة اذن ؟ السؤال موجه لابوجرة سلطاني ؟
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miloud
... الله لا يربحك ،،، أفضل سكيرا و لا مدعي دين !!!
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alimouh
vous donnez beaucoup d'importance a ce mr !!!!! c'est un opportuniste de premier ordre
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ali
أخطينا الله يجازيك
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حكيم
في اي كوكب تعيش ايها الانسان ... و بما انت جزء من هذا النظام فقل ما احببت ... !!



Ali Benflis annonce son intention de se présenter à l’élection présidentielle

20 janvier 2019 à 14 h 23 min
Ali Benflis, président de Talaie El Hourritet, a entamé les démarches administratives, en vue de constituer son dossier de candidature à l’élection présidentielle du 18 avril prochain.
« J’ai adressé, ce jour, dimanche 20 Janvier 2019 , à Monsieur le Ministre de l’Intérieur  une lettre annonçant mon intention de constituer un dossier de candidature à l’élection à la Présidence de la République », a annoncé Benflis dans un communiqué.
Le président de Talaie El Hourritet, qui avait participé aux présidentielles de 2004 et 2014, a précisé cependant que « la question de la participation à cette élection sera tranchée lors d’une prochaine session du Comité Central du Parti ».
Plusieurs candidats à l’élection présidentielle se sont manifestés hier dont le général-major à la retraite Ali Ghediri, le président du MSP, Abderrazak Makri, ainsi que Rachid Nekkaz et Abdelaziz Belaid. D’autres noms devraient surgir durant les prochains jours.







حديث المجالس أمانات!

نقطة نظام
20 يناير 2019 () - يكتبها: سعد بوعقبة
3852 قراءة
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 قرأت مقالك فلم أجد فيه طرحا بديلا.. قد نتفق وقد نختلف على مبادرة الدكتور مقري، لكن الأكيد أن الرجل يهتم بشؤون البلاد ويطرح البدائل بحرية وجرأة تفتقدها معظم الأحزاب بمختف توجهاتها بما فيها أجهزة النظام، كما أن القارئ لمقالك يتولد لديه انحيازك بتركيزك على سلبيات طلب التمديد دون إطلاع الناس على شروطه الموضوعية، حزبنا يكتب حمس ولا يكتب حمص.. فالكلمة الأخيرة يستخدمها الخاطئ في الإملاء أو الجاهل أو المستهزئ، وأنا أعتبرك خارج هذه الفئات.
(محمد)

 أولا: ما ورد في صحيفة “الخبر” وثيقة صحيحة... ولهذا لم يكذبها المعني وكذبها مسؤول إعلامه فقط.. لأن المعني برّح بمحتوى الوثيقة في عدة جلسات خاصة، حضرت أنا ثلاثا منها على الأقل، ولم أشر إلى هذه المعلومات لأنني تعلمت من المرحوم محمد حسنين هيكل درسا أخلاقيا في مهنة الصحافة لن أنساه، وهو أن حديث المجالس أمانات، وكان ذلك قبل 44 سنة، حين كان عمري المهني 6 سنوات فقط... فقد قال لي هيكل “إن الملك المغربي الحسن الثاني ذكاؤه يكمن في غباوة المحيطين به”.. قال هيكل رحمه الله هذا الكلام إجابة عن سؤال: هل الحسن الثاني ذكي كما يقول... لأنه تعشى معه وشوى له خروفا رجعيا، كما قال في جلسة عشاء في نزل الجزائر شهر جوان 1975، وقد استعملت هذا الكلام الذي قاله هيكل عن ذكاء ملك المغرب في المعارك الكلامية حول الصحراء الغربية في 1975 ودون احترام مبدأ حديث المجالس أمانات... فكتب الملك الحسن الثاني كتابه “ذاكرة ملك”، ولام الملك هيكل في كثير من كتاباته حول المغرب والملك، وذكر هذه الجملة في الكتاب، وتعجب كيف يقول عنه هذا الكلام؟! ورد هيكل على ما ورد في كتاب “ذاكرة ملك” للعاهل المغربي بمقال في صفحتين بـ"الأهرام” تحت عنوان “ذاكرة صحفي”، وقال له: إن هذه الجملة قالها هيكل فعلا لصحفي جزائري مبتدئ لا يعرف أصول المهنة وأن حديث المجالس أمانات! ومنذ ذلك اليوم استخدم حديث المجالس في كتاباتي دون إذن أصحابها! ولهذا لم استخدم ما سمعته من مقري في المجالس؟! احتراما للمهنة واحتراما للمتحدث.

 ثانيا: أما قضية “الحمص” فأنا أول من كتب هذا الخطأ المخصوص عندما غيّر المرحوم نحناح حماس إلى حمس بحذف ألف الإسلام، فقلت له ضاحكا: السلطة حذفت لك العصا من الحزب وتركته حمص دوبارة!

وبإمكانك أن تراجع هذا الكلام الذي كتب وقتها في صحيفة “الشروق العربي”.. “صيحة السردوك”، كما أن “الفيس” أيضا اقترح عليه إسقاط ألف الإسلام واستبداله بالواو لَعْوَر في آخر الاسم، فيصبح الاسم “جبهة الإنقاذ الوطني” ورفض “الفيس” العرض.

أقول هذا لأنني أزعم أنني أعرف الشيخ نحناح، رحمه الله، أكثر من أي واحد من ورثة حزبه الذين اختلفوا على التركة فاقتسموا ما لا يقسم، وادعى كل واحد أنه يمثل الشيخ... وأنا أعرف أن لا أحد منهم يمثله حق التمثيل، لأنني عرفت الشيخ عندما جلسنا على الحصير الواحد، أمام العملاق مالك بن نبي في بيته، حين كنا نحضر حلقاته التي يطلعنا فيها على كتاباته، وكان ذلك منذ نصف قرن، والأستاذ رشيد بن عيسى ما يزال حيا.

وإذا كان هناك من هو قريب من “حماس” الحقيقية وليس المزيفة من الصحافيين، فهو العبد الضعيف، وأفضل للورثة غير الشرعيين لنحناح أن لا ينبشوا في ساحتي كي لا أتخلى عن مبدأ “حديث المجالس أمانات”.
Mohammedsaid
كعادتك يا هيكل الجزائر فقد رديت بالثقيل على سي محمد الحمصي الذي اكتفى بذكر جزء من اسمه و اغفل الجزء الآخر حتى لا يعرفه الناس .. اما قضية حديث المجالس فاظن ان هناك استثناءات و قد يجوز للصحفي ما لا يجوز لغيره و خاصة ان كانت المعلومة تخدم الحقيقة و تنير الرأي العام .. بكشف حقيقة السياسيين ...
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عبدالله
الصحفي ليس مهمته طرح البديل او البدائل بل عمله واضح و هو البحث عن المعلومة او الخبر و نشره بامانة و موضوعية و التعليق عليه ان شاء او مناقشته و ابداء رايه في ما قيل و ما يقال في مقال حر لا يلزم به احد في اخذه او رده اما البديل فتطرحه الاحزاب السياسية و تطرحه بجدية و تدافع عنه دون تردد او خوف نحن لاحظنا ان حزب حمس يقدم رجلا و يؤخر اخر مدعيا انه يريد ان يفعل الخير فالحزب السياسي ليس جمعية خيرية
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vérité
حكمت فانصفت . شكرا يا سي سعد
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جمال
كم انت كبير يا استاذ سعد
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ali/ALGER
يا سعد بيني و بينك و لا تقل لاحد ان السيد مقري لا علاقة له بالسياسة و حتى اصحاب الوسطية التي لم نفهم المقصود منها بعد و شكرا على عدم الاباحة بالسر .
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Amine
justement que devient m. rachid benaissa
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khiat_mohamed
كلا م في محله
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mohamed
واش داك للواد
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مالك
تركيا + اردغان الاسلامي = ديمقراطية الجزائر + غول او مقري الاسلاميين = التمديد . و تاجيل الديمقراطية .
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Mahmoud
آه يا أستاذ لو تتخلى عن تحفظاتك .. !

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