الثلاثاء، يناير 15

الاخبار العاجلة لاعلان رجال الاقتصاد الجزئاري الافلاس الاقتصادي للدولة الجزائرية المانحة للارزاق الريعية بعد اشهار الافلاس السياسي لرجال السياسة الجزائرية بسبب انتظارهم نزول الوحي الالهي على رئاسة الجمهورية لاختيار رئيس المستقبل الجزائري والاسباب مجهولة

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الاخبار العاجلة لاعلان  رجال الاقتصاد  الجزئاري الافلاس  الاقتصادي للدولة  الجزائرية المانحة للارزاق الريعية 
بعد  اشهار الافلاس السياسي   لرجال السياسة  الجزائرية  بسبب انتظارهم   نزول الوحي الالهي على   رئاسة  الجمهورية لاختيار  رئيس المستقبل  الجزائري والاسباب  مجهولة

Abderrahmane Benkhalfa. Expert financier : «Le pays doit se doter d’un nouveau modèle de croissance»

15 janvier 2019 à 11 h 08 min
Les projections du gouvernement évoquent une fonte rapide des réserves de change et des déficits budgétaires sans horizon d’équilibre. A défaut de réformes, le pays ne risque-t-il pas de se retrouver face à un mur d’ici 2023, d’autant plus que le mécanisme du financement non conventionnel devrait cesser en 2022 ?
2019 est une année pour laquelle le budget donne encore une chance supplémentaire à l’économie pour poursuivre son niveau de développement, sa politique sociale et sa politique d’investissement public. Mais l’opportunité qu’offre un budget aussi important à l’économie nationale n’est pas garantie pour les années à venir.
Compte tenu de nos réserves, aussi bien nos réserves en devises que nos disponibilités en ressources, nous sommes dans la dernière année ou l’avant-dernière année avant de passer à un autre modèle de financement.
Le niveau de couverture par le financement non conventionnel du déficit budgétaire n’est pas soutenable à terme. Le pays doit renouer avec un nouveau modèle de croissance et avec des trajectoires budgétaires soutenables.
En 2015-2016, on a engagé une batterie de mesures, à travers la diminution du niveau des dépenses publiques, l’inclusion financière et bancaire, l’ouverture du capital des entreprises et surtout l’ouverture du champ à l’investissement à la fois national et étranger.
Ce sont des mesures adoptées dans le nouveau modèle de croissance qui a été acté officiellement en 2016, et qui a déjà fait loger le listing des réformes publiées en 2018.
Nous n’avons plus de marge de manœuvre pour reporter ce nouveau régime de croissance et ce nouveau modèle de financement de l’économie. 2019 est une année durant laquelle nous aurons une aisance budgétaire avec la couverture de nos besoins par le financement non conventionnel.
Cela dit, nous n’avons plus le temps pour reporter la mise en place du nouveau régime de croissance qui a été acté et du nouveau modèle de financement que nous avions commencé en 2016 avec la conformité fiscale, l’emprunt obligataire, l’inclusion bancaire, qui ne s’est pas maintenu au même rythme.
Nous n’avons plus de marge de manœuvre, non pas que nous soyons en crise, mais parce que nos épargnes institutionnelles ne permettent pas de reporter à des échéances plus lointaines une transformation progressive de notre économie.
Ne pensez-vous pas, qu’avec la fin du financement non conventionnel, le pays n’aura pas les moyens pour financer son économie ?
D’une part, il est vivement souhaitable que le rythme de financement non conventionnel régresse au lieu de progresser pour que l’accumulation de la dette vis-à-vis de la Banque d’Algérie n’atteigne pas un niveau insoutenable.
Deuxièmement, pour que le financement non conventionnel soit relayé par des ressources nouvelles, c’est maintenant qu’il faut reprendre le nouveau modèle de financement de l’économie.
C’est maintenant qu’il faut doper la collecte des ressources, et c’est maintenant qu’il faut bancariser l’économie à large échelle. C’est maintenant qu’il faut crédibiliser la confiance dans le dinar. Dans les réformes structurelles, ce n’est pas autour d’un chantier qu’on prend une décision énergique pour que cela produise des effets.
Légalement, la fin du déficit non conventionnel est prévue pour 2022. Mais économiquement et pour un financement sain, il est souhaitable que non seulement les flux de financement diminuent au lieu d’être dans une progression mais dans une régression, et que, dès maintenant, les deux années qui nous restent nous puissions nous préparer à mobiliser d’autres ressources qui viendraient relayer les ressources non conventionnelles injectées. Donc 2022, c’est une date d’arrivée de certaines mesures structurelles.
Ce n’est pas le début de mesures après le financement non conventionnel. C’est à partir de cette année qu’on doit se placer – dans l’esprit et dans la préparation – sur la trajectoire budgétaire qui consiste à relier le financement budgétaire par des ressources de marché qui ne sont pas collectées et des ressources externes pour l’investissement direct.
Quelle est la marge de manœuvre pour le gouvernement, alors que les réserves de change baissent et que les déficits budgétaires demeurent loin des équilibres ?
L’Algérie est un pays qui n’est pas endetté. Nous avons une couverture de nos importations de deux ans. Mais le rythme auquel ces coussins de sécurité sont en train de régresser nous interpelle à une nouvelle vision. L’économie a besoin d’une décision de transformation radicale. Durant l’année 2019, nous avons une échéance présidentielle.
C’est important dans la vie d’une nation. Je fais partie de ceux qui plaident pour dire que les échéances présidentielles anciennes ont permis au pays d’investir fortement dans ses infrastructures, d’assurer sa sécurité et la stabilité de ses institutions.
Le futur mandat présidentiel doit mettre l’économie, sa transformation, son ouverture, le nouveau sentier de croissance et le nouveau modèle de financement parmi les priorités nationales, pour ne pas dire parmi les priorités de la stabilité institutionnelle.
Notre économie vivant sur des ressources hydrocarbures, sur des ressources publiques, s’est bien développée. Nous n’avons pas de fracture sociale, mais nous n’avons pas une soutenabilité à moyen terme de cette tendance.
Alors à la fois pour couvrir le déficit budgétaire, pour renouveler progressivement nos réserves de change, pour dynamiser la profitabilité de notre économie et pour ouvrir notre économie à des flux rentrants et à des exportations, nous devons changer de mode de gouvernance de l’économie et de mode de financement de l’économie, y compris en recourant à des partenariats capitalistes.
Ces décisions sont à caractère économique, mais nécessitent également des décisions politiques énergiques. Si on ne le fait pas maintenant, ce sera trop tard, parce que les réformes nécessitent deux à trois années pour produire des effets.

Ministère des Finances : «Le déficit budgétaire creusé par des projets censés être gelés»

15 janvier 2019 à 11 h 18 min
La situation financière actuelle est très difficile, reconnaît Sidi Mohamed Ferhane, directeur général de la prévision au ministère des Finances. Invité de la rédaction de la Radio Chaîne 3, face aux reproches d’avoir laissé traîner la crise, M. Ferhane défend son département ministériel en notant que les réformes nécessaires ont bien été préparées, mais leur mise en œuvre s’est heurtée à une situation difficile, due à la complication occasionnée par la baisse des prix de pétrole et donc des revenus des hydrocarbures.
Mais au-delà de cette donnée exogène liée aux prix sur le marché international, le même responsable évoque des freins internes à cette réforme, constitués par le manque de rigueur des différents ministères. «Certains ordonnateurs ont accéléré leurs dépenses, sachant pourtant qu’on était dans le plafonnement des dépenses.
Rappelez-vous des premiers mois de l’année 2017, il y avait une tension très importante sur la trésorerie de l’Etat, à tel point qu’un comité de suivi de la trésorerie a été mis en place au ministère des Finances pour suivre chaque semaine l’évolution des dépenses.
C’était très difficile à gérer et c’était la faute aux ordonnateurs qui ont mis les pouvoirs publics devant le fait accompli en lançant des projets qui devaient être gelés», regrette M. Ferhani.
A la question de savoir qui étaient ces ordonnateurs, le même responsable dit parler de tous les secteurs d’activité qui ont procédé de cette manière.
«Chacun essayait de préserver ses projets», dit-il, en notant que le Premier ministère a dû réagir par des instructions «pour réguler ces dépenses qui ont porté préjudice aux finances et laissé filer le déficit au cours de l’année 2017 et même en 2018».
Se voulant rassurant, Sidi Mohamed Ferhani note que le niveau des surévaluations des projets est moins important qu’en 2012, où elles avaient atteint 1200 milliards de dinars contre 500 milliards de dinars aujourd’hui.
L’invité de la Chaîne 3 estime que le fait d’avoir lancé en même temps de grands projets structurants (autoroute, chemin de fer, etc.) a été la cause de cette hausse du niveau de réévaluations des coûts des projets.
Avec l’épuisement des réserves de change, des doutes pèsent sur l’avenir économique du pays. Pour M. Ferhani, la situation est certes difficile, mais «il reste encore des marges de manœuvre jusqu’à 2023. Nous avons la possibilité de remonter la pente en rationalisant les dépenses et avec des réformes structurelles profondes».
Et de noter que les réformes structurelles profondes ne donnent pas des résultats rapidement : «Les sources du déficit sont au niveau des dépenses pour le Budget de l’Etat. Et nous sommes en train de rationaliser les dépenses à ce niveau.
Ce sont les réformes au niveau du Budget, du commerce extérieur qui peuvent donner des résultats rapides. On peut citer les dépenses de fonctionnement dont 80% sont destinées aux salaires des fonctionnaires et aux transferts sociaux (soit 3500 milliards de dinars).
A noter que les tensions sur nos équilibres extérieurs sont portées par les importations de marchandises, mais aussi, et on l’oublie souvent, l’importation en matière de services qui représentent entre 10 et 11 milliards de dollars par an, constitués principalement par le transport maritime (3,5 milliards de dollars) et les études en BTP (3,5 milliards de dollars) en 2017.»

https://www.youtube.com/watch?v=zSvp1Wdeatg

مقطع فيديو مسرّب من دار العجزة بباتنة .. يهز الفيسبوك ويصدم الجزائريين

فيديو صادم "يُقيل" مدير دار المسنين بباتنة

مجتمع
14 يناير 2019 () - إسلام.ب
14077 قراءة
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أقالت وزيرة التضامن الوطني والأسرة وقضايا المرأة، غنية الدالية مدير دار المسنين لباتنة بعد "الفيديو الفضيحة" الذي أظهر الحالة المزرية التي يتواجد عليها المركز.
وصنع شريط فيديو انتشر على مواقع التواصل الاجتماعي اليوم الإثنين الحدث وسط الجزائريين، نظرا للمشاهد الصادمة التي أظهرت الحالة الكارثية للمقيمين بالمركز.
وبين الفيديو الذي تم تصويره بهاتف نقال وانتشر بكثرة على "الفايسبوك"، بعض المسنين النزلاء ملقين على الأرض والبعض الآخر مغشي عليه، في غياب تام للعاملين المكلفين بخدمتهم.
أما المشهد الأكثر قساوة فكان انتشار الفضلات البشرية في أحد الغرف وعلى الجدران، بالإضافة إلى القمامة المنتشرة بساحته، ما يبين حالة الإهمال التي يتواجد النزلاء الذين وجدوا أنفسهم بين سندان تخلي الأهل عنهم ومطرقة لامبالاة مسؤولي دار المسنين.
kimo13009
ça fait trés trés mal au coeur . qu'allah nous guide dans le droit chemin , surtout cet inhumain de directeur et son personnel . j'aimerais bien qu'on entende leurs reponses a ce vidéo . sachez juste que la justice divine prendra sa part inchaallah
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بوحباكة
قبل الإقالة لازم يحال إلى العدالة
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fares dz
كان من المفروض استقالة الوزيرة ايضا ... اقالة المدير وحتى باقي الاعضاء المتورطين لا يكفي وحده ... المفروض الاقالة و المحاكمة و ليس اقالة و اكتفى ... والي مسيلة اقيل فهل يحاسب على تقصيره الذي ادى الى وفاة ... الخلاصة اقالة بدون معاقبة لا يعني شيء ...
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Algerien
الجزاءر احسن من سويسرا و احسن من السويد !!
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Malik
هذا الإهمال هو مسؤولية الجميع فأين مديرية النّشاط الإجتماعي و التضامن لولاية باتنة ، أيعقل أن تصل الأمور إلى هذه الدّرجة من الإهمال من دون تحرّك المديرية و مسؤوليه . حتى ينشر فيديو في الفايسبوك

Zoubida Assoul estime que le 4e mandat a bloqué l’Algérie : «Le 5e mandat serait une catastrophe pour notre pays»

14 janvier 2019 à 11 h 20 min
Zoubida Assoul, ancienne magistrate et actuellement avocate et porte-parole du mouvement Mouwatana, est catégorique : un 5e mandat pour Bouteflika serait une catastrophe pour l’Algérie et même un danger pour notre pays. «Ceux qui veulent un autre mandat pour Bouteflika commettent deux crimes : ils portent atteinte d’abord au Président malade, ensuite il y a la déliquescence à laquelle nous sommes arrivés avec en somme l’absence de débouchés et de perspectives», observe Mme Assoul lors de son passage, hier, au forum de Liberté pour débattre de la présidentielle de 2019 et les moyens dont dispose l’opposition pour peser dans la balance.
Mme Assoul, qui déplore déjà le 4e mandat, qu’elle qualifie d’un mandat à blanc, pour avoir bloqué le pays, demande à l’institution militaire, qui a eu à cautionner ce dernier mandat, d’assainir ce qu’elle a fait et d’assumer ses responsabilités : «Nous ne demandons pas à l’armée d’être partie prenante du scrutin, mais de garantir le processus», précise Zoubida Assoul. Interrogée justement sur l’incursion de l’armée dans le débat politique et notamment les mises en garde du premier responsable de cette institution, la porte-parole de Mouwatane se dit presque choquée par le ton utilisé par Gaïd Salah.
«La violence de la réponse de ce responsable n’est pas rassurante. Nous n’arrivons pas à décoder le message, mais ces déclarations nous rappellent le dernier discours qu’aurait adressé le président Bouteflika aux walis et les attaques contre l’opposition. Nous sommes dans un délire collectif et celui qui a un avis contradictoire est immédiatement ciblé», s’inquiète Zoubida Assoul, déplorant cette façon de faire de l’institution miliaire qui, selon elle, n’a pas à s’exposer à ce genre de déclarations politiques.
Mme Assoul pense qu’il s’agit là de la clochardisation du débat politique, puisque dans les propos de Gaïd Salah il y a beaucoup de dilation et de dénigrement. Et de s’interroger comment peut-on décrier un officier auquel on a donné le grade de général-major ? «Vous êtes en train d’insulter ces généraux gradés qui ont travaillé au sein de l’institution», lance-t-elle à l’adresse de Gaïd Salah.
Pour cette avocate, Gaïd Salah, en l’effacement du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, occupe le devant de la scène, ce qui brûle les cartes et fait que le débat n’est pas serein, mais porteur de préjudices.
Sur un autre dossier qu’elle maîtrise parfaitement, la porte-parole de Mouwatana estime qu’en Algérie, le pouvoir exécutif ne croit pas en l’indépendance de la justice, sinon comment expliquer que des ministres et de hauts responsables de la nation refusent de répondre aux convocations des juges, car se considérant au-dessus de la loi.
Violentes déclarations de l’armée
L’Algérie, dit-elle, a beaucoup régressé. Elle explique que par le passé, les juges avaient la capacité de dire «non», aujourd’hui un juge qui refuse d’appliquer une décision venant d’en haut est muté ou relevé de ses fonctions. «Des scandales ont éclaté en Algérie, de l’affaire Khalifa à celle l’autoroute Est-Ouest, et ce qui est hallucinant, c’est qu’aucun ministre ni responsable n’ont été touchés. Nous avons de bons juges, mais le pouvoir ne veut pas croire en une justice indépendante», regrette l’ancienne magistrate.
Le régime, qui a de tout temps été obnubilé par le pouvoir, a, d’après elle, une grande responsabilité dans la régression de notre pays. «Le pouvoir est supposé être le catalyseur de l’émergence de la société civile et de l’intelligentsia, mais il a tout fait et continue de marginaliser et d’écarter toute voix émergente ou personne dérangeante. L’Algérie est devenue pratiquement le dernier de la classe en termes de gouvernance», se désole Mme Assoul.
L’intervenante affirme faire des propositions de sortie de crise depuis la création de son parti politique en 2012 et le mouvement Mouwatana. «En tant que parti de l’opposition, nous avons une feuille de route alors que le pouvoir n’a ni feuille de route ni vision», note Mme Assoul qui accuse le pouvoir d’empêcher, par tous les moyens, l’opposition d’activer et d’émerger.
Ce n’est pas, selon elle, l’engagement qui manque, mais plutôt le système de gouvernance qui ne permet pas la moindre émergence et empêche l’opposition d’être visible sur le terrain. Mouwatana, précise sa leader, est un mouvement qui s’inscrit au-delà de la présidentielle de 2019, il s’agit d’un projet d’avenir et non d’un projet conjoncturel. «Nous avons un projet, une vision, un rêve collectif qui nous rendra notre dignité d’être Algérien.  Nous n’avons ni l’appui de l’armée ni celui des hommes d’affaires, notre appui reste le citoyen. Nos politiques ont échoué, car le citoyen a été mis à l’écart, alors qu’il doit être au cœur de tous les projets», affirme Mme Assoul.
A la question de savoir si elle se portera candidate à la présidentielle de 2019, Zoubida Assoul ambitionne de le devenir, c’est pour elle un honneur, mais elle sait pertinemment qu’elle n’a aucune chance face notamment, comme elle le précise, à une administration aux ordres, à la corruption et au baltaguia, seulement elle croit en le génie du peuple…

قضية عدلان ملاح تصل إلى رئاسة الجمهورية

أخبار الوطن
14 يناير 2019 () - محمد سيدمو
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أعيدت جدولة محاكمة عدلان ملاح، مدير موقع "دزاير برس"، أمام مجلس قضاء الجزائر يوم 23 جانفي المقبل، وذلك بعد استئناف الحكم الصادر في حقه بالسجن النافذ. يأتي ذلك في وقت تفاعل مجلس حقوق الإنسان مع قضية عدلان ملاح، بعد الشكوى التي تقدم بها محاموه حول ظروف سجنه التي اعتبروها "لا إنسانية".
بعد نحو 20 يوما من إصدار محكمة باب الوادي بالعاصمة حكما بالسجن النافذ لمدة سنة وبغرامة مالية قدرها 100 ألف دينار ضد عدلان ملاح، مدير موقع "دزاير برس"، بعد إدانته بتهمة التجمهر غير المسلح والعصيان إثر الوقفة التي شارك فيها تضامنا مع المغني المسجون رضا سيتي 16، تقرر إعادة جدولة القضية أمام الغرفة الجزائية الأولى لمجلس قضاء الجزائر يوم الأربعاء 23 جانفي لإعادة المحاكمة من جديد، وفق ما استفيد من محاميه. ويوجد ضمن هذه القضية أيضا المصور عبد العزيز لعجال الذي حُكم عليه بـ4 أشهر حبسا نافذا و50 ألف دينار، وهي العقوبة ذاتها التي نالها نقروج عبد الحفيظ، المتهم الثالث.
ودخل عدلان ملاح منذ إصدار الحكم عليه في إضراب عن الطعام احتجاجا على ما اعتبره ظلما تعرض له. لكن حالته الصحية، وفق شهادة المحامين الذين زاروه، بدأت تدخل مرحلة الخطر، بسبب إصراره على مواصلة الإضراب، ما جعل بعض أعضائه الحيوية تتأثر، فلم يعد قادرا على الحركة، كما أنه يعاني من انخفاض حاد في معدل السكر في الدم، ويلاحظ عليه ضعف في البنية الجسدية وشحوب في الوجه، وفق ما يذكره المحامي عبد الغني بادي والنائب حسن عريبي.
هذا الوضع أدى بمحامي عدلان ملاح إلى رفع شكوى إلى مجلس حقوق الإنسان، وهو هيئة دستورية تابعة لرئاسة الجمهورية، لاعتقادهم أن ظروف اعتقال ملاح في السجن "لا إنسانية" وتهدد بتعقيد حالته الصحية والنفسية أكثر في حال لم يتم تدارك الأمر في أقرب وقت ممكن.
وقال المحامي حسن براهيمي الذي حمل الشكوى إلى المجلس، في تصريح لـ"الخبر"، إن ما دفعهم لهذه الخطوة هو أن "عدلان ملاح يخضع لنظام احتباس استثنائي لا يطبق إلا في حالتين: هما المعاقبة التأديبية التي تتخذ في حق المساجين المثيرين للفوضى في السجن أو الذين يشكلون خطرا على النظام العام مثل القتلة الساديين أو المعتدين جنسيا.
وأضاف: "رغم أن عدلان ملاح لا يدخل تماما في هاتين الحالتين، إلا أنه يخضع لهذه الشروط التعسفية في السجن، فهو يعاني من نظام العزلة التام وبالتالي حرمانه من حق الاتصال البشري، كما أنه موضوع في زنزانة انفرادية بعد أن تم تفريغ جناح يضم 8 زنزانات لإبقائه وحيدا في الداخل. والأغرب أنه حتى لما يضطر عدلان للخروج من الزنزانة للذهاب إلى العيادة أو لقاء محاميه، فإن ذلك يتم تحت مراقبة أمنية لصيقة، حيث يتم تمريره عبر رواق خاص. ناهيك عن ذلك، لا يسمح لعدلان بالراحة ليلا بإبقاء كل أضواء الغرفة مشتعلة، فأصبح يعاني من أرق شديد ولا ينام إلا بواسطة إبر منومة".
وحسب المحامي براهيمي، فإن مجلس حقوق الإنسان تفاعل مع القضية عبر رئيس لجنة الحقوق المدنية والسياسية، بوزيد لزهاري، الذي استقبل الشكوى. وأوضح أن المجلس أبلغ المحامين بتفعيل نظام الإنذار المبكر، وهي صلاحية يمتلكها المجلس تتيح له إخطار السلطات المعنية بخروقات محتملة لحقوق الإنسان. وفي حالة عدلان ملاح، فإن الشكوى قد وصلت إلى رئاسة الجمهورية ووزارة العدل وكل المؤسسات المعنية، وفق ما أبلغ المجلس المحامين.

Planche à billets et épuisement des réserves en devises : Des lendemains qui font peur

15 janvier 2019 à 11 h 25 min
Que va-t-il advenir de l’économie et des finances de l’Algérie dans les trois ou quatre années à venir ? A l’échelle d’un pays, l’échéance est assurément trop brève et la question est, pour le moins, grave, dès lors qu’aucune alternative n’est encore esquissée pour pallier à la fatalité de l’épuisement des réserves de change ni aux limites fatidiques du dispositif exceptionnel de «la planche à billets».
Seul gage de la solvabilité du pays à l’extérieur et de son pouvoir d’achat à l’international, le matelas en devises de l’Algérie – qui culminait à près de 200 milliards de dollars avant la crise de 2014 ­­– n’est désormais plus que de quelque 82 milliards de dollars, selon les derniers chiffres de la Banque d’Algérie.
En à peine quatre années de mauvaise conjoncture pétrolière, l’Algérie, qui ne vit globalement que de ses revenus du pétrole et du gaz, a ainsi dilapidé plus de la moitié de son épargne en devises, vouée pour l’essentiel à sa boulimie à l’importation.
A pareille cadence, faut-il redouter, la durée de vie de ce qui reste du stock des réserves officielles de change ne devrait guère dépasser quelque deux ou trois exercice, d’autant que le rythme auquel s’opère actuellement la résorption du déficit de la balance des paiements reste des plus défavorables et que le recul observé ces derniers mois des déficits extérieurs n’est que le fruit d’améliorations épisodiques et fragiles des prix du pétrole.
D’ici la fin de l’année en cours, le montant des avoirs en devises de l’Algérie, tel que le font ressortir les projections du ministre des Finances lui-même, ne sera plus que de quelque 62 milliards de dollars.
Ce stock se réduira encore à moins de 48 milliards de dollars en 2020, puis à quelque 34 milliards à peine en 2021, ce qui n’offrira dès lors au pays qu’une couverture d’à peine quelques mois d’importations, contre près de deux ans actuellement.
En 2023, anticipent pour leur part des experts du Fonds monétaire international (FMI), l’encours des réserves officielles de change de l’Algérie baisserait même à moins de 12 milliards de dollars, tandis que les ajustements structurels censés amorcer un certain recul de la dépendance aux revenus du pétrole attendent toujours d’être mis en branle.
A l’orthodoxie évidente d’une démarche graduelle de réformes structurelles efficaces – tant que le permet encore la marge de manœuvre qu’offre ce qui reste de l’épargne en devises – les pouvoirs publics ont préféré substituer une option plus populiste mais plus périlleuse d’un recours inconsidéré à la «planche à billets».
Selon les derniers chiffres rendus publics par la Banque centrale, les tirages opérés au titre de ce dispositif à haut risque d’inflation ont déjà atteint plus de 4000 milliards de dinars à fin septembre dernier.
Il s’agit là, comme le rappelle d’ailleurs le ministre des Finances lui-même, d’un «simple endettement interne» contracté auprès de la Banque centrale et que le Trésor public devrait impérativement rembourser à terme, non sans avoir résorbé auparavant ses déficits structurels.
Or, au rythme où évolue actuellement la dépense publique et en l’absence d’une stratégie concrète de diversification des ressources de l’Etat, il y a désormais fort à craindre que ces fortes créations de monnaie sans contre-valeur économique réelle n’aboutissent en définitive qu’à de graves dérives hyper-inflationnistes.
Instauré en 2017 à titre strictement exceptionnel, le dispositif dit de financement interne non conventionnel, faut-il le rappeler, ne devra exister que pendant une période ne dépassant pas les cinq ans.
Sauf qu’au vu de l’absence évidente de toute réforme structurelle ou d’efforts suffisants de diversification de l’économie, tout porte à craindre qu’à l’échéance de 2023, l’Etat se retrouvera de nouveau confronté aux mêmes problèmes de trésorerie qui l’ont mené, en 2017, à faire tourner la planche à billets.
L’épargne en devises devant par ailleurs tarir à la même échéance, le pays entrerait alors pleinement en situation de banqueroute. A moins peut-être d’un salutaire changement de cap économique et politique, dès le scrutin d’avril prochain.


هل يستمع النظام لأبنائه بعد رفضه الإنصات للمعارضة؟

أخبار الوطن
15 يناير 2019 () - ح. سليمان
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داهم موعد الانتخابات الرئاسية الجميع، سلطة ومعارضة، حيث لم يعد يفصل عن استدعاء الهيئة الناخبة سوى أيام تحسب على أصابع اليد الواحدة، ومع ذلك لم يتبيّن فيها الخيط الأبيض من الأسود، فلا مرشحين لهذا الموعد ظهروا للعيان، باستثناء دعوات لأحزاب الموالاة تدعو الرئيس لعهدة خامسة دون أن يرد عليها، وبوادر مقاطعة لأحزاب واشتراطات لدى أخرى في ظل أجواء تسودها ضبابية غير مسبوقة لم تستطع تحذيرات قيادة الجيش لعسكرييها المتقاعدين حسم الجدال السياسي فيها.
لم ينتصر دعاة "التأجيل" في فرض منطقهم، ولم ينجح أنصار "التمديد" في افتكاك أجوبة تريحهم، فلا مقري حصد ما سعى لزرعه من وراء تأجيل موعد الرئاسيات لإشعار آخر غير تاريخ أفريل المقبل، ولا عمار غول وصل إلى سدرة المنتهى بندوته الوطنية، وانتهى الحراك في نهاية المطاف بإضافة علامات استفهام جديدة للضبابية السياسية بشكل جعل جميع الفاعلين السياسيين ينتظرون نزول وحي أو ترقب نشرة جوية سياسية تدل عن جهة هبوب الرياح.
لم تلق مبادرات السياسيين سواء "الإجماع الوطني" أو ما تلاها من "التوافق الوطني" ولا ما سبقهما من "ندوة مزفران" بشقيها الأولى والثانية، أي رد فعل لدى أصحاب القرار، لا بالقبول ولا بالرفض، ولم يكن ذلك الصمت حيالها علامة للرضا، لكن هل يحدث العكس مع مبادرات "أبناء النظام"، على غرار الجنرال لغديري، أو ما جاء في مرافعة مولود حمروش رئيس الحكومة الأسبق، حتى وإن اختلف المحتوى بين الأول والثاني. لقد سارعت وزارة الدفاع، ومن خلال بيانات وتصريحات نارية، إلى معاتبة الجنرال غديري وبغضب شديد، وكأن الأمر يتعلق بمحاولة تسلل هذا الجنرال المتقاعد إلى منطقة الحظر الجوي والبحري والبري، بسبب حديثه عن الانتخابات الرئاسية. فهل أضحى الحديث عن الرئاسيات يمثل عبئا ثقيلا للمؤسسة العسكرية، بالرغم من أن الجميع يقر أن لهذه الأخيرة الكلمة الفصل فيها عبر تاريخ الجزائر.
وإن لم يفهم لحد الآن السر وراء ردة الفعل العنيفة لوزارة الدفاع على مستخدميها السابقين، وفي الوقت الذي كان البعض يظن أن الملف يراد طيه بالسرعة القصوى، جاءت خرجة رئيس الحكومة الأسبق مولود حمروش والعقيد السابق في الجيش وابن "النظام" ليدلو هو الآخر بدلوه في موضوع دور الجيش والدولة والحكم، وهي خرجة ليست من باب التنفيس بعد صمت طويل، بقدر ما حملت رسائل مشفّرة لأصحاب القرار. ويؤشر التوقيت الزمني الذي اختاره حمروش (لم يتحدث منذ 2014)، أن وضعية البلد ليست على ما يرام بالنظر إلى المستجدات الجيواستراتيجية الإقليمية والعالمية، ما يعني أنها "بمثابة صرخة" لـ "إنقاذ" السفينة من الغرق.
ويذكر رئيس الحكومة الأسبق، مولود حمروش، الذي ارتبط اسمه بـ "الإصلاحات" في بداية التعددية، أنه "لا يوجد جيش وطني في العالم تنتفي عنه صفة التسييس"، كما لا يوجد جيش، حسبه، معاد للسياسة. أبعد من ذلك، يدعو حمروش، في مقاله، النظام السياسي إلى ممارسة عهدته وإخضاع قراراته ذات الأثر على المجتمع، إلى النقاش "حتى تكون متساوقة مع مصالح المجموعة الوطنية، وأن يخضع هو نفسه للحساب"، وفي ذلك رسالة إلى أن سياسة "الحصرية" و"الانفرادية" بالقرار ليس بمقدورها حل مشاكل البلد. وحمروش بذلك يقترب مما تقترحه الفعاليات السياسية التي ظلت تدعو السلطة دوما إلى ضرورة إشراكها في الحوار حول الملفات الكبرى، وليس كما جرى ويجري بإدارة الظهر لها. فهل تجد خرجة حمروش آذانا في السلطة تأخذ بها، خصوصا في ظل تواجد معطيات صعبة وصفها الوزير الأول أحمد أويحيى في وقت ليس ببعيد بأن "الموس وصل للعظم". وتوقّع معهد كرنيجي الأمريكي، حدوث اضطرابات اجتماعية في 2019 بالجزائر على خلفية الأوضاع المالية الصعبة للبلد؟ وهل ستتعامل السلطة مع "ابن النظام" حمروش، مثلما تعاملت مع مبادرات أحزاب المعارضة برفضها "جملة وتفصيلا"، فلا "الإجماع الوطني" لجبهة القوى الاشتراكية وجد الترحيب، ولا "التوافق الوطني" لحركة حمس لقيت الإعجاب ولا "ندوة" غول نالت القبول ولا "الاستمرارية" تلقت الجواب، وفي ذلك مؤشر على أن هذا السكون والجمود أقرب ما يكون شبيه بمياه المستنقع، هادئة من فوق ومتعفنة من تحت وهو الخطر بعينه.

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