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Visite d’une délégation grenobloise à Constantine
Les échanges culturels concrétisés entre Joussour et les Franca
le 30.08.14 | 10h00
1 réaction
C’est dans le cadre du jumelage entre les villes de Grenoble et Constantine qu’une délégation est venue en visite à Constantine et ce depuis une semaine déjà, conduite par des représentants de l’association «Les Franca» (France), Gérard Ponget et Mathilde Labey, en l’occurrence.
Rencontrés au siège de la maison de jeunes de la cité Filali,
précisément à l’auberge, lieu de leur hébergement, ils ont été reçus par
l’association Joussour qui regroupe plusieurs autres associations,
notamment : Le Flambeau vert, Sara Voice ou encore Cirta Oxygène.
L’objet de cette visite s’articule autour du concept de l’animation,
souvent ignoré par l’ensemble des associations et le programme initié
consiste en la découverte interculturelle de l’animation socio
éducative.
«Nous sommes là pour apporter notre contribution à l’effet de doter les associations algériennes de notions d’animation pour mieux communiquer, mais surtout de jouir d’outils indispensables quant à l’animation qui doit prévaloir en milieu socio éducatif. J’insiste sur le caractère spécifique de chaque pays où l’on ne doit aucunement transplanter notre expérience, mais de savoir adapter ce concept pour des résultats probants», dira Gérard Ponget.
Pour Mathilde Labey, ce séminaire a pour objet de doter les stagiaires, algériens et français d’échange de pratiques éducatives et participer à l’animation proprement dite. L’engouement était perceptible chez ces jeunes qui, le temps d’un séjour à Constantine, précédé d’autres en France, a fait naître une symbiose pour un vrai partage. Notre interlocutrice nous informe : «A l’issue de ces séminaires, une attestation est remise aux stagiaires qui aura une dimension européenne et leur permettra d’agir dans ce domaine sur un espace géographique plus large».
«Nous sommes là pour apporter notre contribution à l’effet de doter les associations algériennes de notions d’animation pour mieux communiquer, mais surtout de jouir d’outils indispensables quant à l’animation qui doit prévaloir en milieu socio éducatif. J’insiste sur le caractère spécifique de chaque pays où l’on ne doit aucunement transplanter notre expérience, mais de savoir adapter ce concept pour des résultats probants», dira Gérard Ponget.
Pour Mathilde Labey, ce séminaire a pour objet de doter les stagiaires, algériens et français d’échange de pratiques éducatives et participer à l’animation proprement dite. L’engouement était perceptible chez ces jeunes qui, le temps d’un séjour à Constantine, précédé d’autres en France, a fait naître une symbiose pour un vrai partage. Notre interlocutrice nous informe : «A l’issue de ces séminaires, une attestation est remise aux stagiaires qui aura une dimension européenne et leur permettra d’agir dans ce domaine sur un espace géographique plus large».
N. Benouar
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geurroum
le 30.08.14 | 16h14
Booster notre civisme c'est bien !
CE genre de rencontres est bénéfique pour notre jeunesse dans
touts les domaines surtout l'éloignement de la violence par le biais
des échanges culturels permettant le rapprochement et l'émancipation
dans un cadre de respect mutuelle.
Le CET de Benbadis fermé pour plusieurs mois
Comment gérer plus de 1000 tonnes de déchets par jour ?
le 31.08.14 | 10h00
1 réaction
Les pouvoirs publics se trouvent confrontés à un véritable dilemme, surtout que le centre fermé recevait les déchets de six communes de la wilaya.
Après les heurts qui ont émaillé le centre d’enfouissement technique de
Bougharb, dans la commune de Ben Badis et dont les dégâts occasionnés
ont été estimés à plus de trente cinq milliards de centimes, d’où un
arrêt de toute activité, la question ou plutôt les appréhensions nées de
cette situation interpellent au plus haut point les pouvoirs publics,
quant à la gestion de tous ces déchets.
En effet, le CET de Benbadis est supposé accueillir les déchets de pas moins de six communes (Constantine, El Khroub-avec Ali Mendjeli-, Aïn Smara, Aïn Abid, Ben Badis et Ouled Rahmoun) soit plus de 1000 tonnes jour, un volume qui fait craindre le pire, si des mesures ne sont pas prises avec toute la considération et le sérieux voulus. Il est à noter qu’il n’est pas question uniquement de déverser ces déchets, mais surtout de les traiter, car, comme rapporté dans nos précédentes éditions, le traitement faisait défaut du fait que le centre ne disposait pas d’équipements adéquats pour le traitement des déchets.
Cela a généré des conséquences fâcheuses et pour les populations avoisinantes et pour l’environnement, notamment avec le Lixiviat (jus d’ordures) qui menace gravement la nappe phréatique. Nous avons en mémoire la visite express des représentants du ministère de l’Environnement qui, selon quelques indiscrétions, ont manifesté une grande colère à l’encontre des responsables locaux, à cause, justement d’une gestion du centre, plus que compromettante.
Des mesures ont été prises dans l’urgence, à savoir la mise en place d’équipement pour le traitement des déchets et la réalisation d’un second casier. L’urgence était de mise et l’on s’attendait à ce qu’il y ait une mobilisation tous azimut des responsables, mais rien n’y fut. C’est le statut quo que nous avons remarqué lors de notre visite, la semaine passée.
Des palliatifs aléatoires
En effet, le centre est livré à lui-même, déserté par ses occupants du fait qu’un transfert a été décidé par les autorités pour réutiliser à nouveau l’ancienne décharge publique. Un palliatif, quelque peu aléatoire, car l’ancienne décharge n’a ni les équipements nécessaires, encore moins la capacité d’accueillir de tels volumes de déchets. Questionné à ce sujet, le directeur général des centres d’enfouissement techniques, Mourad Labani, nous déclare : «Effectivement, nous ne pouvons faire autrement, c’est-à-dire, utiliser l’ancienne décharge avec tous les aléas que cela engendre, ceci en raison de la complexité des procédures administratives, liées surtout au volet des assurances.
C’est une étape déterminante pour la suite des opérations. J’ajoute que la réalisation d’un second casier fait l’objet de l’établissement d’une consultation, on s’y attelle, toutefois, la finalisation durera pratiquement six mois». Caducité, obsolescence ou carrément indifférence des pouvoirs publics qui semblent ignorer que la gestion des déchets ménagers obéit à des critères scientifiques, plus encore, à des anticipations en cas de pannes.
Il a suffit qu’un centre, bien que trois centres ont été prévus (un à Zighoud Youcef, un à Ibn Ziad), sauf que ces derniers ne sont pas prêts de voir le jour, tombe en panne pour que toute une population soit menacée gravement. En effet, les conséquences d’une telle situation se font crûment ressentir par les citoyens au regard des ordures qui jonchent les chaussées, ceci à la veille d’une manifestation internationale qui s’apprête à accueillir des étrangers, toute honte bue, dans une saleté indescriptible.
Constantine est sale, repoussante et sent mauvais. Les chantiers ouverts ces derniers jours dans une grande anarchie ajoutent davantage d’incommodités aux citoyens, à la veille (encore une fois) d’une rentrée sociale, plus qu’imprécise. Les poussières et autres nuisances enveniment un climat, déjà délétère au grand dam du citoyen qui ne fait qu’accuser le coup.
En effet, le CET de Benbadis est supposé accueillir les déchets de pas moins de six communes (Constantine, El Khroub-avec Ali Mendjeli-, Aïn Smara, Aïn Abid, Ben Badis et Ouled Rahmoun) soit plus de 1000 tonnes jour, un volume qui fait craindre le pire, si des mesures ne sont pas prises avec toute la considération et le sérieux voulus. Il est à noter qu’il n’est pas question uniquement de déverser ces déchets, mais surtout de les traiter, car, comme rapporté dans nos précédentes éditions, le traitement faisait défaut du fait que le centre ne disposait pas d’équipements adéquats pour le traitement des déchets.
Cela a généré des conséquences fâcheuses et pour les populations avoisinantes et pour l’environnement, notamment avec le Lixiviat (jus d’ordures) qui menace gravement la nappe phréatique. Nous avons en mémoire la visite express des représentants du ministère de l’Environnement qui, selon quelques indiscrétions, ont manifesté une grande colère à l’encontre des responsables locaux, à cause, justement d’une gestion du centre, plus que compromettante.
Des mesures ont été prises dans l’urgence, à savoir la mise en place d’équipement pour le traitement des déchets et la réalisation d’un second casier. L’urgence était de mise et l’on s’attendait à ce qu’il y ait une mobilisation tous azimut des responsables, mais rien n’y fut. C’est le statut quo que nous avons remarqué lors de notre visite, la semaine passée.
Des palliatifs aléatoires
En effet, le centre est livré à lui-même, déserté par ses occupants du fait qu’un transfert a été décidé par les autorités pour réutiliser à nouveau l’ancienne décharge publique. Un palliatif, quelque peu aléatoire, car l’ancienne décharge n’a ni les équipements nécessaires, encore moins la capacité d’accueillir de tels volumes de déchets. Questionné à ce sujet, le directeur général des centres d’enfouissement techniques, Mourad Labani, nous déclare : «Effectivement, nous ne pouvons faire autrement, c’est-à-dire, utiliser l’ancienne décharge avec tous les aléas que cela engendre, ceci en raison de la complexité des procédures administratives, liées surtout au volet des assurances.
C’est une étape déterminante pour la suite des opérations. J’ajoute que la réalisation d’un second casier fait l’objet de l’établissement d’une consultation, on s’y attelle, toutefois, la finalisation durera pratiquement six mois». Caducité, obsolescence ou carrément indifférence des pouvoirs publics qui semblent ignorer que la gestion des déchets ménagers obéit à des critères scientifiques, plus encore, à des anticipations en cas de pannes.
Il a suffit qu’un centre, bien que trois centres ont été prévus (un à Zighoud Youcef, un à Ibn Ziad), sauf que ces derniers ne sont pas prêts de voir le jour, tombe en panne pour que toute une population soit menacée gravement. En effet, les conséquences d’une telle situation se font crûment ressentir par les citoyens au regard des ordures qui jonchent les chaussées, ceci à la veille d’une manifestation internationale qui s’apprête à accueillir des étrangers, toute honte bue, dans une saleté indescriptible.
Constantine est sale, repoussante et sent mauvais. Les chantiers ouverts ces derniers jours dans une grande anarchie ajoutent davantage d’incommodités aux citoyens, à la veille (encore une fois) d’une rentrée sociale, plus qu’imprécise. Les poussières et autres nuisances enveniment un climat, déjà délétère au grand dam du citoyen qui ne fait qu’accuser le coup.
N. Benouar
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L'échotier
le 31.08.14 | 11h32
Dépassés
Les gens que l'on a complaisamment installés à la tête d'une
des plus grandes et plus belles cités du pays, sont dépassées. Il s'agit
d'une bande d'imposteurs liés au FLN qui n'est que l'ombre de lui-même.
Comme la ville et le reste du pays. Ces gens sont là pour se faire du
fric sur le dos du citoyen, abandonné dans un sac de noeuds qui le
ligote à longueur de journée. Conséquence, il a perdu sa citoyenneté, sa
liberté et son cadre de vie. Constantinois où êtes-vous? réveillez-vous
bon sang!
Évocation. Mohamed-Salah Benabdesslam
Un grand moudjahid qui s’en va
le 31.08.14 | 10h00
Réagissez
Mohamed-Salah Benabdesslam premier sur la rangée de gauche
Le 9 août dernier s’est éteint le moudjahid Mohamed-Salah Benabdesslam. Un homme de valeurs parti en silence, sans faire de bruit. Toux ceux qui l’on connu décrivent un homme discret, modeste et qui n’aime pas se mettre sous les feux de la rampe. Lui qui a pourtant derrière lui un parcours riche d’un militant qui a consacré les plus belles années de sa vie à la cause nationale.
Né 13 janvier 1936 dans le quartier populaire de Sidi Djeliss,
Mohamed-Salah Benabdesslam a fréquenté l’école française durant les
cycles primaire et moyen, parallèlement aux cours qu’il suivait au sein
de l’établissement de l’association des Uléma musulmans, ouvert dans le
quartier d’Arbaine Cherif, où il apprendra la langue arabe et les
fondements de la religion musulmane.
Agé à peine de 19 ans, il rejoindra les rangs du FLN en 1955. Il sera chargé de la collecte d’armes et de munitions acheminées vers la Ferme dite Lemghayeche dans l’ex-région de Bizot, actuelle Didouche Mourad, et qui fut l’un des centres de l’ALN dans la zone II, devenue la wilaya II historique après le congrès de la Soummam. L’une de ses premières opérations fera date dans l’histoire de la ville.
Un évènement dont les anciens habitants de Constantine se rappellent encore de nos jours. Il s’agit de l’attentat commis en février 1956 contre le commissaire de police Corse San Marcelli, chef du 2ème arrondissement, dont le siège se trouvait à la place Rahbet Essouf. Une opération que Mohamed-Salah Benabdesslam mènera avec réussite avec le moudjahid Saïd Boulahlib. San Marcelli sera tué dans le sabbat situé près de la mosquée Sidi Lakhdar, selon les témoignages de ceux qui ont vécu cet attentat.
Depuis, le commissariat du 2ème arrondissement sera fermé puis transféré à l’ex-rue Clemenceau (actuelle Larbi Ben M’hidi). L’opération a provoqué une onde de choc parmi l’administration coloniale et a été longuement rapportée par la presse. Après l’arrestation d’un de ses compagnons, Si Salah sera poursuivi par les services de police. Sa famille sera obligée de changer plusieurs fois de domicile, après les pressions et les perquisitions effectuées quasi quotidiennement à la maison parentale située à l’ex-cité Faubourg Lamy (actuelle Emir Abdelkader).
Un témoin des massacres de Sakiet Sidi Youcef
Si Salah sera ainsi contraint de quitter Constantine pour rejoindre le maquis de la wilaya II. Sous le commandement de Si Messaoud Boudjeriou, il prendra part à plusieurs opérations dans la forêt de Chettaba, la région d’El Ghorab, mais aussi en ville où il fut chargé avec un groupe de fidayine de faire exploser le bar fréquenté par les militaires français à la cité du Chalet de Pins, lors d’une nuit du Ramadhan de l’année 1957, en plus d’autres attentats commis dans la ville.
La même année qui a vu Si Salah prendre part à la bataille de Oued Seguen, dans la région de Oued Athmenia, la bataille d’El Mayeda dans la région d’El Milia, et la bataille de Chekayel dans la région de Collo. En traversant la ligne Challe lors d’une mission vers la Tunisie, Si Salah sera un témoin des massacres du petit village frontalier de Sakiet Sidi Youcef, bombardé par l’aviation française, un jour de marché. En Tunisie, et après avoir reçu une instruction militaire de haut niveau, il sera chargé de la responsabilité d’une fabrique d’explosifs destinés à l’armée de libération, installée dans une villa à Tunis.
Poursuivi depuis 1956 par les services de sécurité français pour les différentes actions qu’il a menées à Constantine, en témoignent les multiples procès verbaux de mandat d’arrêt rédigés à son encontre, Si Salah Benabdesslam sera condamné une première fois le 15 mai 1959 par le tribunal permanent des forces armées de la région de Constantine à 20 ans de travaux forcés par contumace. Le même tribunal prononcera à son encontre la peine de mort par contumace le 12 novembre 1959 et le 7 mars 1960, avec la saisie de tous ses bien.
Si Saleh aura la chance de vivre la joie de l’indépendance. Déclinant plusieurs postes de responsabilité qui lui ont été proposés, il a préféré se consacrer à sa famille et à son travail au sein du secteur des textiles entre 1966 et 1967, avant d’opter en 1969 pour la Sonacome jusqu’à son départ à la retraite en 1988.
L’une des images qu’on garde de lui est celle illustrée par cette photo prise par un photographe égyptien près de la frontière tunisienne. Une photo très célèbre publiée dans les manuels scolaires, et affichée dans tous les coins du pays. On y voit un groupe de moudjahidine en kachabia, portant des mitraillettes. En premier, sur la rangée de droite figure le célèbre Daoudi Slimane, plus connu par Hamlaoui. Juste à gauche se tient debout Mohamed-Salah Benabdesslam.
Agé à peine de 19 ans, il rejoindra les rangs du FLN en 1955. Il sera chargé de la collecte d’armes et de munitions acheminées vers la Ferme dite Lemghayeche dans l’ex-région de Bizot, actuelle Didouche Mourad, et qui fut l’un des centres de l’ALN dans la zone II, devenue la wilaya II historique après le congrès de la Soummam. L’une de ses premières opérations fera date dans l’histoire de la ville.
Un évènement dont les anciens habitants de Constantine se rappellent encore de nos jours. Il s’agit de l’attentat commis en février 1956 contre le commissaire de police Corse San Marcelli, chef du 2ème arrondissement, dont le siège se trouvait à la place Rahbet Essouf. Une opération que Mohamed-Salah Benabdesslam mènera avec réussite avec le moudjahid Saïd Boulahlib. San Marcelli sera tué dans le sabbat situé près de la mosquée Sidi Lakhdar, selon les témoignages de ceux qui ont vécu cet attentat.
Depuis, le commissariat du 2ème arrondissement sera fermé puis transféré à l’ex-rue Clemenceau (actuelle Larbi Ben M’hidi). L’opération a provoqué une onde de choc parmi l’administration coloniale et a été longuement rapportée par la presse. Après l’arrestation d’un de ses compagnons, Si Salah sera poursuivi par les services de police. Sa famille sera obligée de changer plusieurs fois de domicile, après les pressions et les perquisitions effectuées quasi quotidiennement à la maison parentale située à l’ex-cité Faubourg Lamy (actuelle Emir Abdelkader).
Un témoin des massacres de Sakiet Sidi Youcef
Si Salah sera ainsi contraint de quitter Constantine pour rejoindre le maquis de la wilaya II. Sous le commandement de Si Messaoud Boudjeriou, il prendra part à plusieurs opérations dans la forêt de Chettaba, la région d’El Ghorab, mais aussi en ville où il fut chargé avec un groupe de fidayine de faire exploser le bar fréquenté par les militaires français à la cité du Chalet de Pins, lors d’une nuit du Ramadhan de l’année 1957, en plus d’autres attentats commis dans la ville.
La même année qui a vu Si Salah prendre part à la bataille de Oued Seguen, dans la région de Oued Athmenia, la bataille d’El Mayeda dans la région d’El Milia, et la bataille de Chekayel dans la région de Collo. En traversant la ligne Challe lors d’une mission vers la Tunisie, Si Salah sera un témoin des massacres du petit village frontalier de Sakiet Sidi Youcef, bombardé par l’aviation française, un jour de marché. En Tunisie, et après avoir reçu une instruction militaire de haut niveau, il sera chargé de la responsabilité d’une fabrique d’explosifs destinés à l’armée de libération, installée dans une villa à Tunis.
Poursuivi depuis 1956 par les services de sécurité français pour les différentes actions qu’il a menées à Constantine, en témoignent les multiples procès verbaux de mandat d’arrêt rédigés à son encontre, Si Salah Benabdesslam sera condamné une première fois le 15 mai 1959 par le tribunal permanent des forces armées de la région de Constantine à 20 ans de travaux forcés par contumace. Le même tribunal prononcera à son encontre la peine de mort par contumace le 12 novembre 1959 et le 7 mars 1960, avec la saisie de tous ses bien.
Si Saleh aura la chance de vivre la joie de l’indépendance. Déclinant plusieurs postes de responsabilité qui lui ont été proposés, il a préféré se consacrer à sa famille et à son travail au sein du secteur des textiles entre 1966 et 1967, avant d’opter en 1969 pour la Sonacome jusqu’à son départ à la retraite en 1988.
L’une des images qu’on garde de lui est celle illustrée par cette photo prise par un photographe égyptien près de la frontière tunisienne. Une photo très célèbre publiée dans les manuels scolaires, et affichée dans tous les coins du pays. On y voit un groupe de moudjahidine en kachabia, portant des mitraillettes. En premier, sur la rangée de droite figure le célèbre Daoudi Slimane, plus connu par Hamlaoui. Juste à gauche se tient debout Mohamed-Salah Benabdesslam.
S. Arslan
Malaise à la radio locale
le 31.08.14 | 10h00
Réagissez
Hier le journal parlé de midi n’a pas été présenté sur les ondes de la radio Cirta FM. A la place, on a diffusé un concert du chanteur chaâbi Amar Ezzahi.
Le fait, inédit dans les annales de cette radio, n’est pas passé sans
susciter des commentaires, mais aussi des interrogations parmi les
fidèles auditeurs de cette radio. Certaines sources de cet organisme
évoquent un malaise profond qui dure depuis plusieurs semaines, avec un
mécontentement affiché par le personnel contre des décisions contestées
de la direction.
Des travailleurs nous ont révélé sous le sceau de l’anonymat que la situation, qui a failli dégénérer, a provoqué la réaction de la section syndicale, pour contenir une colère qui couve depuis bien longtemps. Une colère qui semble porter un sérieux coup au moral des troupes dans les studios de Bab El Kantara.
Des travailleurs nous ont révélé sous le sceau de l’anonymat que la situation, qui a failli dégénérer, a provoqué la réaction de la section syndicale, pour contenir une colère qui couve depuis bien longtemps. Une colère qui semble porter un sérieux coup au moral des troupes dans les studios de Bab El Kantara.
S. A.
Avenue Aouati Mostefa : Travaux de confortement du talus
le 01.09.14 | 10h00
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Un exemple à suivre et qui mérite tous les encouragements des pouvoirs publics que celui de cette petite entreprise en charge du confortement du talus situé entre l’avenue Aouati Mostefa et le boulevard Rabah Bitat. Un lieu qui a connu par le passé de nombreux éboulements engendrant bien des dégâts.
C’est à la faveur de la manifestation culturelle de 2015, les pouvoirs
publics ont décidé de le conforter davantage en faisant appel à une
entreprise spécialisée dans la gestion des espaces verts. Les travaux
semblent avancer et seront réceptionnés, au plus tard avant la fin du
mois de septembre en cours, selon le responsable de cette entreprise,
Abdeldjebbar Hamlaoui.
«Nous avons, dans un premier temps enlevé tous les détritus qui s’y trouvaient, soit plus de quatre vingt camions, ensuite, nous avons placé sur toute la surface de la géotextile, une matière usitée dans les grands travaux pour éviter le glissement de terrain, vient ensuite, la pose d’alvéoles dans la même matière qui retiendront encore mieux la terre pour enfin poser sur toute la surface du gazon de type (chien dent ), ceci à l’instar d’une tuyauterie pour l’irrigation», nous explique-t-il.
Ce dernier, nous apprend aussi que pour qu’il y ait une bonne finition, l’entreprise s’occupera de l’élagage des arbres et cela donnera un résultat plus que satisfaisant. Le secret de toute cette dynamique résulte dans le fait que cette entreprise a mis en place trois équipes qui se relayent de jour comme de nuit, d’une part pour aller vite et d’autre part pour ne générer aucune gêne aux passants.
«Nous avons, dans un premier temps enlevé tous les détritus qui s’y trouvaient, soit plus de quatre vingt camions, ensuite, nous avons placé sur toute la surface de la géotextile, une matière usitée dans les grands travaux pour éviter le glissement de terrain, vient ensuite, la pose d’alvéoles dans la même matière qui retiendront encore mieux la terre pour enfin poser sur toute la surface du gazon de type (chien dent ), ceci à l’instar d’une tuyauterie pour l’irrigation», nous explique-t-il.
Ce dernier, nous apprend aussi que pour qu’il y ait une bonne finition, l’entreprise s’occupera de l’élagage des arbres et cela donnera un résultat plus que satisfaisant. Le secret de toute cette dynamique résulte dans le fait que cette entreprise a mis en place trois équipes qui se relayent de jour comme de nuit, d’une part pour aller vite et d’autre part pour ne générer aucune gêne aux passants.
N. B.
Prérapatifs de l’évènement culturel de 2015
Le nouveau commissaire rencontre le monde artistique à huit clos
le 01.09.14 | 10h00
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Une rencontre à huis clos s’est tenue la semaine écoulée au siège de l’office national des droits d’auteur (ONDA), sis à la cité du 5 juillet 1962, sous la houlette du nouveau commissaire de la manifestation culturelle de 2015, et non moins directeur général du même office, Sami Bencheikh El-Hocine, récemment désigné à cette fonction.
Il y a lieu de noter que deux commissaires l’ont précédé, Feu Benblia,
décédé récemment et Houria Hankour désignée par l’ancienne ministre de
la culture, Khalida Toumi. Selon certaines indiscrétions qui nous sont
parvenues de ce conclave où la presse n’était pas conviée, une
assistance hétéroclite avait assisté, composée essentiellement de
personnalités connues sur la place constantinoise, mais non moins
représentative, du moins pour la plupart d’entre eux.
Le but, quoi qu’informel, était de discuter du déroulement de cette manifestation qui continue d’alimenter la polémique et susciter les appréhensions quant à sa réussite. «Le nouveau commissaire, bien qu’il soit natif de la ville, semble avoir coupé tout lien avec cette dernière et ce depuis plus de vingt ans, cela est d’autant plus vrai que ses interventions nous ont montré des signes d’ignorance de tout ce qui a été entrepris, si ce n’est ce que la presse a rapporté et ce que a bien voulu lui transmettre comme information», nous révèle une personnalité invitée à cette rencontre.
«Ainsi, parler de quarante chars devant être récupérés par l’armée, permettant un défilé grandeur nature la veille de l’ouverture de la manifestation, est un signe avant coureur d’une insouciance caractérisée des vrais enjeux qui entourent les projets, mais plus encore, en occultant un cadre de travail devant recenser toutes les potentialités de la ville avec une représentativité digne de ce rendez-vous, démontre, si besoin est, une gestion improvisée faite d’effets d’annonce», ajoute notre source.
Pire encore, notre interlocuteur nous révèle que le commissaire, plus enclin à en découdre avait désigné un vice président et un chargé de gestion pour la salle de spectacles Le Zenith, sans concertation ni consultation des parties concernées. Certains parmi les présents n’ont pas manqué d’exprimer leur craintes quant à une récupération de l’évènement, notamment lorsque le même commissaire lancera à l’assistance qu’il y aura dans les jours prochains une opération de nettoyage des berges du Rummel.
Une opération déjà entreprise, mais sans grande réussite du fait que nos collectivités locales peinent à gérer l’enlèvement des ordures et c’est l’un des points noirs, notamment avec la fermeture du seul centre d’enfouissement technique de la wilaya. Le monde artistique, culturel ou créatif de la ville est marginalisé depuis des lustres, témoins toutes ces activités folkloriques qui ont envahi la ville pour lui ôter toute sa sève et laisser libre court à des opportunistes de tout bord envahir le monde, si noble qu’est la culture.
Le théâtre, les salles de cinéma ou encore ces malheureuses maisons de culture, plus promptes à s’illustrer dans les joutes électorales ou des expositions qui n’accueillent pas grand monde. Notre interlocuteur, nous dit en conclusion : «Cela n’augure rien de bon au regard des méthodes d’approche qui n’obéissent à aucun critère de sérieux, il y a là comme une manière de faire du surface et c’est bien dommage pour Constantine qui mérite mieux».
Le but, quoi qu’informel, était de discuter du déroulement de cette manifestation qui continue d’alimenter la polémique et susciter les appréhensions quant à sa réussite. «Le nouveau commissaire, bien qu’il soit natif de la ville, semble avoir coupé tout lien avec cette dernière et ce depuis plus de vingt ans, cela est d’autant plus vrai que ses interventions nous ont montré des signes d’ignorance de tout ce qui a été entrepris, si ce n’est ce que la presse a rapporté et ce que a bien voulu lui transmettre comme information», nous révèle une personnalité invitée à cette rencontre.
«Ainsi, parler de quarante chars devant être récupérés par l’armée, permettant un défilé grandeur nature la veille de l’ouverture de la manifestation, est un signe avant coureur d’une insouciance caractérisée des vrais enjeux qui entourent les projets, mais plus encore, en occultant un cadre de travail devant recenser toutes les potentialités de la ville avec une représentativité digne de ce rendez-vous, démontre, si besoin est, une gestion improvisée faite d’effets d’annonce», ajoute notre source.
Pire encore, notre interlocuteur nous révèle que le commissaire, plus enclin à en découdre avait désigné un vice président et un chargé de gestion pour la salle de spectacles Le Zenith, sans concertation ni consultation des parties concernées. Certains parmi les présents n’ont pas manqué d’exprimer leur craintes quant à une récupération de l’évènement, notamment lorsque le même commissaire lancera à l’assistance qu’il y aura dans les jours prochains une opération de nettoyage des berges du Rummel.
Une opération déjà entreprise, mais sans grande réussite du fait que nos collectivités locales peinent à gérer l’enlèvement des ordures et c’est l’un des points noirs, notamment avec la fermeture du seul centre d’enfouissement technique de la wilaya. Le monde artistique, culturel ou créatif de la ville est marginalisé depuis des lustres, témoins toutes ces activités folkloriques qui ont envahi la ville pour lui ôter toute sa sève et laisser libre court à des opportunistes de tout bord envahir le monde, si noble qu’est la culture.
Le théâtre, les salles de cinéma ou encore ces malheureuses maisons de culture, plus promptes à s’illustrer dans les joutes électorales ou des expositions qui n’accueillent pas grand monde. Notre interlocuteur, nous dit en conclusion : «Cela n’augure rien de bon au regard des méthodes d’approche qui n’obéissent à aucun critère de sérieux, il y a là comme une manière de faire du surface et c’est bien dommage pour Constantine qui mérite mieux».
N. Benouar
Marchés hebdomadaires de Hamma Bouziane
Des lieux qui n’ont rien perdu de leur attractivité
le 01.09.14 | 10h00
Réagissez
Les prix connaissent des fluctuations durant l’année
Le marché de voitures, qui demeure la principale destination de potentiels acheteurs, connaît une réelle désorganisation, en dépit des aménagements réalisés par la commune.
Créé dans les années 1990, le marché tri-hebdomadaire de Hamma Bouziane
est devenu 20 ans plus tard l’un des marchés les plus importants de la
région de par les rentrées financières qu’il génère mais surtout de par
sa superficie et la notoriété acquise, grâce au marché des fruits et
légumes qui s’y tient chaque mercredi et celui des voitures d’occasion
qu’il abrite le week-end. Le marché de Hamma Bouziane occupe une
superficie de plus de 4 hectares et permet à la mairie de récolter la
coquette somme de 30 millions de dinars par an.
En plus des recettes fiscales, mais surtout des rentrées financières provenant de la cimenterie implantée sur son territoire, on serait tentés de croire que l’APC de Hamma Bouziane est tout à fait à l’abri du besoin. Du côté de la mairie de Hamma l’on souligne cependant que cet apport financier qui arrive du marché constitue certes une bouffée d’oxygène pour la commune, mais reste insuffisant eu égard aux exigences énormes en matière de développement des localités territorialement dépendantes de sa commune. Pour ce qui est du Souk de Hamma, sa notoriété il la doit surtout à la diversité des produits proposés à la vente.
Chaque mercredi matin, ce sont principalement les femmes et les pères de famille qui investissent les lieux pour s’approvisionner en fruits et légumes et autres denrées alimentaires. La concurrence, comme nous avons pu le constater sur place, rend les prix très attractifs. Soulignons que le marché du mercredi n’est pas uniquement consacré à la vente des fruits et légumes. On peut y trouver toute sorte de marchandises installées sur des dizaines de petits étals de fortune posés à même le sol.
Outre la viande caprine et ovine, les produits cosmétiques, en passant par la vaisselle, téléphones portables, lunettes de vue ou de soleil on peut également y dénicher un téléviseur d’occasion, des… chambranles de portes usagées ou des costumes «griffés» au beau milieu des balles monumentales au rayon « friperie».
Des voitures de toutes les marques
Les vendredis et samedis constituent, cependant, les journées les plus longues pour les habitués car le marché accueille, dès les premières heures de la matinée des centaines de voitures toutes marques confondues. Les revendeurs s’empressent d’occuper les meilleures places, ayant pris le soin, la veille, d’effectuer un toilettage complet du véhicule mis à la vente. Pour accéder au marché ceux-ci doivent s’acquitter de la somme de 500 DA par véhicule, mais notons que l’organisation à l’intérieur de cet espace laisse à désirer. Le stationnement des véhicules se fait dans la désorganisation la plus totale.
Au milieu du marché de gargotes, des vendeurs de pièces d’occasion et même des vendeurs de friperie foisonnent. Signalons toutefois que la mairie de Hamma Bouziane a engagé récemment de menus travaux pour l’aménagement de nouveaux accès au site et d’aires de stationnement délimitées. Des aménagements qui demeurent insuffisants puisqu’ils n’ont pas été accompagnés de la pose de bitume sur les différents accès et à l’intérieur du site où des nuages de poussière rendent l’atmosphère irrespirable pour les visiteurs des lieux. Pour ce qui est du négoce des véhicules l’acquéreur n’a que l’embarras du choix. «La gamme proposée va de la petite citadine au 4/4.
Certains véhicules haut de gamme se négocient autour de 5 millions de dinars et trouvent cependant acquéreurs», nous dira un habitué des lieux. «La classe moyenne a aussi la possibilité d’acheter un véhicule neuf, avec zéro au compteur, selon le jargon utilisé par les revendeurs», poursuit un autre. Il s’agit de véhicules très prisés tels la Polo volkswagen, la Seat Ibiza ou Kia Picanto dont les délais de livraison chez les concessionnaires varient entre deux et six mois. Les clients pressés peuvent donc les acquérir au marché de Hamma Bouziane contre une majoration du prix concessionnaire qui peut atteindre les 50.000 DA pour certains véhicules.
«Pour s’acquérir un véhicule récent de moins de trois ans il faudrait débourser entre 1,3 et 1,8 millions de dinars. La gamme proposée est très large : Peugeot 307 et 308, Seat Leon, Renault Scenic, Golf Volkswagen tiennent le haut du pavé suivies des coréennes tels les Sportage Kia et Hyundai Tucson», nous révèle un vendeur. Pour les voitures de plus d’une dizaine d’années d’âge l’espace qui leur est réservé est communément appelé El Khorda, c’est-à-dire la ferraille et situé à l’écart des véhicules de luxe.
On y trouve des voitures à la portée de toutes les bourses. De le Renault Mégane qui a connu ses années de gloire dans les années 1990 et qui est cédée selon son état autour des 500.000 DA à la Hyundai Atos des années 2000 vendue autour des 600.000 DA. On peut néanmoins à partir de 300.000 DA repartir avec un véhicule en marche mais sans garantie. La cotation des véhicules n’obéit par ailleurs à aucun critère mais il semble que les revendeurs se passent le mot pour fixer le prix de chaque gamme de voitures.
L’acheteur doit faire en outre attention, à l’arnaque, monnaie courante dans ce genre d’activités à l’exemple du kilométrage affiché sur le compteur qui n’est pas toujours le bon ainsi qu’à l’authenticité des papiers. Pour éviter les mauvaises surprises, la préférence des acheteurs va aux véhicules immatriculés dans la wilaya de Constantine, par rapport aux immatriculations des autres régions de l’est du pays notamment celles frontalières à la Tunisie qui constituent le lieu privilégié des trafiquants de voitures.
En plus des recettes fiscales, mais surtout des rentrées financières provenant de la cimenterie implantée sur son territoire, on serait tentés de croire que l’APC de Hamma Bouziane est tout à fait à l’abri du besoin. Du côté de la mairie de Hamma l’on souligne cependant que cet apport financier qui arrive du marché constitue certes une bouffée d’oxygène pour la commune, mais reste insuffisant eu égard aux exigences énormes en matière de développement des localités territorialement dépendantes de sa commune. Pour ce qui est du Souk de Hamma, sa notoriété il la doit surtout à la diversité des produits proposés à la vente.
Chaque mercredi matin, ce sont principalement les femmes et les pères de famille qui investissent les lieux pour s’approvisionner en fruits et légumes et autres denrées alimentaires. La concurrence, comme nous avons pu le constater sur place, rend les prix très attractifs. Soulignons que le marché du mercredi n’est pas uniquement consacré à la vente des fruits et légumes. On peut y trouver toute sorte de marchandises installées sur des dizaines de petits étals de fortune posés à même le sol.
Outre la viande caprine et ovine, les produits cosmétiques, en passant par la vaisselle, téléphones portables, lunettes de vue ou de soleil on peut également y dénicher un téléviseur d’occasion, des… chambranles de portes usagées ou des costumes «griffés» au beau milieu des balles monumentales au rayon « friperie».
Des voitures de toutes les marques
Les vendredis et samedis constituent, cependant, les journées les plus longues pour les habitués car le marché accueille, dès les premières heures de la matinée des centaines de voitures toutes marques confondues. Les revendeurs s’empressent d’occuper les meilleures places, ayant pris le soin, la veille, d’effectuer un toilettage complet du véhicule mis à la vente. Pour accéder au marché ceux-ci doivent s’acquitter de la somme de 500 DA par véhicule, mais notons que l’organisation à l’intérieur de cet espace laisse à désirer. Le stationnement des véhicules se fait dans la désorganisation la plus totale.
Au milieu du marché de gargotes, des vendeurs de pièces d’occasion et même des vendeurs de friperie foisonnent. Signalons toutefois que la mairie de Hamma Bouziane a engagé récemment de menus travaux pour l’aménagement de nouveaux accès au site et d’aires de stationnement délimitées. Des aménagements qui demeurent insuffisants puisqu’ils n’ont pas été accompagnés de la pose de bitume sur les différents accès et à l’intérieur du site où des nuages de poussière rendent l’atmosphère irrespirable pour les visiteurs des lieux. Pour ce qui est du négoce des véhicules l’acquéreur n’a que l’embarras du choix. «La gamme proposée va de la petite citadine au 4/4.
Certains véhicules haut de gamme se négocient autour de 5 millions de dinars et trouvent cependant acquéreurs», nous dira un habitué des lieux. «La classe moyenne a aussi la possibilité d’acheter un véhicule neuf, avec zéro au compteur, selon le jargon utilisé par les revendeurs», poursuit un autre. Il s’agit de véhicules très prisés tels la Polo volkswagen, la Seat Ibiza ou Kia Picanto dont les délais de livraison chez les concessionnaires varient entre deux et six mois. Les clients pressés peuvent donc les acquérir au marché de Hamma Bouziane contre une majoration du prix concessionnaire qui peut atteindre les 50.000 DA pour certains véhicules.
«Pour s’acquérir un véhicule récent de moins de trois ans il faudrait débourser entre 1,3 et 1,8 millions de dinars. La gamme proposée est très large : Peugeot 307 et 308, Seat Leon, Renault Scenic, Golf Volkswagen tiennent le haut du pavé suivies des coréennes tels les Sportage Kia et Hyundai Tucson», nous révèle un vendeur. Pour les voitures de plus d’une dizaine d’années d’âge l’espace qui leur est réservé est communément appelé El Khorda, c’est-à-dire la ferraille et situé à l’écart des véhicules de luxe.
On y trouve des voitures à la portée de toutes les bourses. De le Renault Mégane qui a connu ses années de gloire dans les années 1990 et qui est cédée selon son état autour des 500.000 DA à la Hyundai Atos des années 2000 vendue autour des 600.000 DA. On peut néanmoins à partir de 300.000 DA repartir avec un véhicule en marche mais sans garantie. La cotation des véhicules n’obéit par ailleurs à aucun critère mais il semble que les revendeurs se passent le mot pour fixer le prix de chaque gamme de voitures.
L’acheteur doit faire en outre attention, à l’arnaque, monnaie courante dans ce genre d’activités à l’exemple du kilométrage affiché sur le compteur qui n’est pas toujours le bon ainsi qu’à l’authenticité des papiers. Pour éviter les mauvaises surprises, la préférence des acheteurs va aux véhicules immatriculés dans la wilaya de Constantine, par rapport aux immatriculations des autres régions de l’est du pays notamment celles frontalières à la Tunisie qui constituent le lieu privilégié des trafiquants de voitures.
F. Raoui
رئيس الحكومة سابقا سيد أحمد غزالي لـ”الخبر”
“النظام الحقيقي حزب سري يملك 3 ملايين مناضل”
الاثنين 01 سبتمبر 2014 الجزائر: حاوره محمد سيدمو
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”توريث الحكم مسألة ثانوية ما دام الجزائريون لا يختارون رئيسهم”
“إنهاء مهام بلخادم بتلك الطريقة دليل على أننا جمهورية موز”
“لم أحدث جون كيري عن الجزائر بل عن المقاومة الإيرانية”
لا يزال سيد أحمد غزالي ممسكا بناصية التحليل في قضايا وخبايا النظام الجزائري، رغم مغادرته مناصب المسؤولية منذ سنوات، تماما مثلما احتفظ بهندامه وربطة عنقه المميزة. “الخبر” نزلت ضيفا على بيت رئيس الحكومة السابق، واستعرضت معه كافة القضايا السياسية الراهنة. غزالي يرفض انتقاد الأشخاص، ويركز هجومه على النظام الذي قال إنه يحتكر القرار ويرفض التغيير. لكن وزير خارجية الجزائر مطلع التسعينات، ينبه إلى أن “انحرافا ثقافيا” خطيرا أصاب الجزائريين، تطبعوا فيه على فكرة أن يحرموا من انتخاب رئيسهم. غزالي عاد أيضا إلى لقائه الشهير مع جون كيري كاشفا عن تفاصيل ما دار بينهما.
ما هي قراءتكم لإقصاء بلخادم بتلك الطريقة العنيفة؟
قرارات من هذا النوع تدل على أننا جمهورية موز. أنا لا أدافع عن بلخادم لأني أعتقد أن مصيره لا يهم الجزائريين. لكن المعاملة التي لقيها تبرز بوضوح أن حكام البلاد منشغلون بالتفاهات، في وقت تنتظر الجزائر تحديات كبيرة جدا. إذا كان بلخادم عوقب بسبب حضوره الجامعة الصيفية لحزب مناصرة، فهذا كارثي بكل المقاييس، لأن هذا الحزب معتمد وينشط في إطار القوانين. تخيل مثلا لو حضر تجمعا للجبهة الديمقراطية، كانوا سيقطعون رأسه ربما ! (يضحك).
ما رأيكم في المبادرات السياسية المطروحة في الساحة من قبل المعارضة ؟
من مساوئ النظام السياسي أنه قسم الجزائريين وفتتهم، لدرجة عدم قدرتهم حتى على الحوار بينهم. لذلك أنا سأشجع هذه المبادرات وأساهم فيها إذا ابتعدت عن الظرفية واهتمت بانشغالات المواطنين الحقيقية.
لكن هذا لا يمنعني من التساؤل عن كيفية حدوث الانتقال الديمقراطي الذي يعني التحول من حالة سياسية إلى حالة أخرى مناقضة، في ظل هذا النظام الشمولي الرافض للتغيير. المشكلة أن خطاب السلطة صار يفتقد إلى الاتزان، فتأكيد رئيس الدولة في عهدتيه الثالثة والرابعة سعيه لبناء دولة قانون، يعني اعترافا ضمنيا بغياب هذه الدولة التي ينشدها الجزائريون. لكنه في المقابل يواجه كل المطالب الداعية للتغيير بالتأكيد على أن بلادنا دولة مؤسسات ونظامها ديمقراطي ولا صحة للأزمة التي تتحدث عنها المعارضة.
هل توافقون الأفافاس في طرحه الذي يحذر من إقصاء النظام في عملية التغيير؟
أوافق على أن التغيير الحقيقي يكون مع النظام، ولكن بوضع جديد يفرض نفسه على النظام، لأن التجربة أثبتت أنه رافض للتغيير، لكن رضوخه لذلك مسألة وقت، فالتغيير سيفرض عليه من الشارع. النظام حاليا يشتري السلم الاجتماعي لأن لديه أموالا، وسيجد نفسه في ورطة فور اندثار هذه الأموال.
وماذا عن مشروع الدستور التوافقي الذي تطرحه السلطة؟
الدستور الذي يتحدثون عنه كلام فارغ. الكل يعلم أن المشكلة في الجزائر ليست في الدستور أو القوانين بقدر ما هي في عدم تطبيقها.
هل توافقون على أن للجيش دورا في عملية الانتقال الديمقراطي؟
نحن في حاجة إلى التغيير وليس لنا خيار بين التغيير واللاتغيير. وهذا لن يتم من دون مشاركة الجيش كمؤسسة، لأن مهمتها ضمان أمن البلاد. لكن بالمقابل ليس من مهمة الجيش كما يفعل الآن تعيين كل رؤساء الحكومات والوزراء والسفراء والولاة. صحيح أن الدستور يعطي صلاحية ذلك في الظاهر لرئيس الجمهورية، لكن في الواقع حتى الرئيس معين.
أفهم من كلامكم أن الجيش هو الحاكم الفعلي للبلاد؟
الأغلبية الساحقة من الجيش مثلها مثل المدنيين، ليس لها وزن في القرار السياسي. ثمة جزء من الجيش متورط في السياسة منذ زمان. حتى في جهاز “الدياراس” هناك موظفون عاديون وجزء بسيط فقط يمتلك النفوذ والقرار. ما وقفت عليه، أن الأمور تغيرت كثيرا منذ وفاة بومدين. النواة الأمنية تفرعت امتداداتها إلى الإدارة والاقتصاد والمجتمع. النظام الحقيقي إذن هو حزب سري لديه من 2 إلى 3 ملايين مناضل يتحكمون في أجهزة الدولة وإمكانياتها، تقوم بتعيينهم نواة المخابرات ويعملون لصالحها.
ما الذي يعطيهم كل تلك السلطة التي تتحدثون عنها؟
إذا لم يكن الجزائريون الذين يختارون رئيسهم فهو معين بالتأكيد. الكل يعلم أن هناك نظاما سريا هو الذي يختار. توجد نصوص إدارية تعطي الصلاحية للجهاز الأمني لإجراء تحقيق قبل تعيين أي مسؤول، ما يعني استحالة تبوؤ منصب دون رضاهم. لكنهم بالمقابل ليسوا محاسبين من أحد على ما يقومون به.
لكن صراعا ظهر بين الرئيس وجهاز المخابرات قبل الرئاسيات أظهر أن مؤسسة الرئاسة استعادت الكفة في اتخاذ القرار؟
لو كان هذا الصراع حقيقيا ما كان بوتفليقة على رأس الدولة، لأن الصراع يستحيل بين من يُعيِن ومن يُعيَّن. تلك الضجة أثيرت فقط لإبعاد الأضواء عن المشكل الحقيقي. إن تسليط الأضواء على مرض رجل يغطي على مرض النظام الأخطر. لا يمكن أن يأتي رئيس حزب (يقصد هجوم سعداني على توفيق) بتصريح إلا مأمورا، وهذا لخلط الأوراق وإبعاد الناس عن السؤال الحقيقي: هل نحن نعيش تحت نظام صالح أو غير صالح؟
هل الوضع الصحي للرئيس يستدعي القلق على تسيير البلاد؟
التركيز على الوضع الصحي للرئيس يراد به تغليط الناس عمدا. المشكلة لا تكمن في بوتفليقة، والدليل أنه مريض منذ 2005 فمن يحكم منذ 2005؟
البعض يقول إن أخاه ومستشاره السعيد هو من يحكم؟
ما يهمني، هل لدينا رئيس يستطيع ممارسة الصلاحيات التي يخولها له القانون.
هل أنتم من المطالبين بتطبيق المادة 88؟
القضية ليست هنا. في بلادنا حدث نوع من الانحراف الثقافي، جعل الناس يتقبلون أمورا غير طبيعية. هم لا يتألمون من كونهم لا يسمح لهم باختيار رئيسهم. هذا ليس معقولا، لكن العقل الجزائري أصبح يتقبله للأسف. حتى المناضلون في حزبي يقولون لي لماذا لم يعينوك أنت رئيسا. لاحظ جيدا أن ما أقلقهم ليس أن يتاح للشعب حرية اختيار رئيسهم بل طبيعة الشخص الذي يُعين.
مادام الجزائريون صاروا يتقبلون كل شيء كما تقولون، هل يمكن أن يتقبلوا فكرة التوريث؟
ما هو الأخطر أن يكون رئيس الدولة، مهما كان الشخص، معينا، أو أن يخلفه أخوه أو ابن عمه. إذا كان المبدأ فاسدا فالتوريث هنا يصبح مسألة ثانوية.
في اعتقادكم.. ما الذي دفع بوتفليقة للترشح رغم ظروفه الصحية؟
هذه ليست خصلة خاصة ببوتفليقة. هي تعني البشر جميعا. مونتيسكيو قال إن صاحب السلطة لديه دائما نزعة لأن يُفْرط في استعمالها، لهذا وجدت المؤسسات لمواجهة هذه النزعة البشرية. عندنا في الجزائر لا توجد مؤسسات ولا يمكننا الحديث عن احترام القانون. في نهاية 99 مثلا، قال بوتفليقة بعد تعيينه أحمد بن بيتور رئيسا للحكومة، في تصريح بُثَّ على التلفزة، أنا هو رئيس الحكومة الحقيقي. هذا خرق فادح للدستور الذي أقسم عليه. ليس ممكنا أن يحدث هذا في بلاد أخرى.
بحكم خبرتكم في المسائل الخارجية. كيف قرأتم تحذيرات الخارجية الأمريكية من زيارة الجزائر؟
هذا ليس جديدا، بل هو جزء من ممارسة الإدارة الأمريكية مع مواطنيها. لكن هل تعتمد أمريكا في ذلك على وقائع حقيقية؟ أنا أعتقد أنها تبالغ حتى تبرئ نفسها في حال وقوع حادث ما. لكني لا أعتقد أن أمريكا تستعمل ذلك للإحراج أو الابتزاز. طبعا هذا لا يعني أنهم لا يتدخلون في شؤوننا. المرحوم بوضياف قبل أن يقتل بدقيقتين كان يتحدث عن التدخلات الأجنبية، مستعملا العبارة الشعبية “شرنا منا وخيرنا منا”. يعني ذلك أننا نحن من يفتح الأبواب للتدخل الأجنبي لأننا لا نريد أن نرتب بيوتنا.
ما هو الانطباع الذي لمستموه عند جون كيري أثناء لقائكم الشهير به قبيل الرئاسيات؟
كان لقاء شخصيا ليس له علاقة بالجزائر. أنا أعمل منذ سنوات في مساندة المقاومة الإيرانية ضد النظام الديني في إيران. أحاول قدر الإمكان إقناع الأمريكان بأنهم مخطئون بإدراج منظمة مجاهدي خلق منذ 1997 في قائمة المنظمات الإرهابية، فهؤلاء هم من قام بالثورة الإيرانية التي أطاحت بالشاه ثم ركبها النظام الديني، وهم بذلك الورثة الحقيقيون لمحمد مصدق الذي كان رجلا عظيما وأطاحت به “سي آي إي”. المهم أن جون كيري كان رئيس لجنة العلاقات الخارجية في مجلس الشيوخ الأمريكي وكنت ألتقيه في باريس حول هذا الأمر وبقينا أصدقاء.
كيف استقبلتم خبر مشاركة الجزائر في احتفالات 14 جويلية بفرنسا؟
الشعب الجزائري مع تطوير علاقات مهمة مع فرنسا. لو كان ذلك يجسد تقدما ملموسا في العلاقات أنا أرحب بالمشاركة، لكن ما دامت مسألة الذاكرة لم تحل، أنا أتساءل عن جدوى المشاركة. لست من الذين يطلبون التوبة من فرنسا، لكن عليها أن تعترف بجرائمها وتعتذر للجزائريين كما اعتذرت لليهود الذين لا تقارن مأساتهم بما تعرض له الجزائريون.
ما هو الضامن لاستقرار الجزائر في ظل الانفلات الأمني في دول الجوار؟
اتقاؤنا لما يحدث في دول الجوار لا يكون بالجيش، وإنما بتقوية بلادنا حتى نكون قادرين على استقبال الماليين البطالين مثلا ومساعدتهم في تنمية بلادهم، لكن الجزائر ضعيفة للأسف ولا يمكنها تحمل ذلك. ما يحدث في غرداية خطير جدا، لأننا ضيعنا سياسة التوازن الجهوي لبومدين، التي من خلالها يمكن تثبيت شعور الجزائريين بأنهم يعيشون في وطن واحد.
لكن السلطة تتباهى بأن الجزائر مستقرة قياسا إلى دول الجوار؟
عندما يتكلمون عن الاستقرار فهم يعنون الاستمرار. هناك فرق بين المفهومين. الاستمرار في السلطة لا يمكنه أن يكون إلا على حساب معالجة قضايا الوطن.
المسؤولون المغاربة يهاجمون الجزائر بتصريحات خارجة عن اللياقة الدبلوماسية. ما رأيكم؟
لا بد من التفرقة في المغرب بين الصحافة واللهجة الرسمية. الصحافة تقف من ورائها المخابرات المغربية تماما كما يحدث عندنا. هذا الضجيج ليس جديدا، وهو يدل على أن العلاقات بين المغرب والجزائر سيئة وستكون سيئة إلى الأبد ما دمنا غافلين عن ترتيب بلداننا.
هل أنت مع فتح الحدود بين البلدين؟
قضية الحدود تسمح بفهم لب المشكلة. الحدود فتحت رسميا من خلال عقود وقوانين جديدة في سنة 90، أعرفها جيدا لما كنت وزيرا للخارجية، تلك العقود شكلت قوانين أعلى من القوانين الوطنية مثلما يحدث في أوروبا. لكن في سنة 94، وقعت حادثة التفجير الشهيرة في مراكش، فاتهم إدريس البصري المخابرات الجزائرية بتدبيرها. مهما تكن صحة أو خطأ هذه الخلاصة، اتخذ المغرب إجراء غير شرعي بفرضه التأشيرة على الجزائريين، وعالجت الجزائر هذا الخرق للقانون بخرق آخر تمثل في غلق الحدود.
إذن، سبب غلق الحدود كان وما يزال غياب ثقاقة احترام القانون في البلدين، وهذا ما وضحته للإخوة المغاربة خلال زياراتي لهم. قلت لهم لنفرض أن الحدود فتحت فمن يضمن ألا يأتي وزير آخر ويغلقها.
ما رأيكم في أداء حكومة سلال وطموحاتها المعلنة بالنهوض بالاقتصاد الوطني؟
لا يمكن لهذه الحكومة أن تقوم بأي شيء. هل يعلم الجزائريون مثلا أن بوتفليقة أجرى 12 تعديلا حكوميا منذ رئاسته للدولة؟ كيف يمكن لحكومة معدل حياتها سنة واحدة أن تحقق إنجازا؟ حتى الموظف في الإدارة إذا شعر أن الوزير سيعمر 12 شهرا فقط لن يكون عمله جديا. أضف إلى ذلك أن لا أحد يعرف برنامج الحكومة، فكل الحكومات المتعاقبة تقول برنامجي هو برنامج الرئيس، ولما تبحث عن برنامج الرئيس هذا لا تجده سوى كلام عام. عندما يتحدثون عن امتلاك الجزائر فائضا بـ200 مليون دولار، هذا دليل ضعف وليس قوة، لأن هذا الفائض تراكم نتيجة غياب سياسات توظفه. الجزائر بحاجة لتطوير نفسها في كل المجالات، وإذا قامت بذلك ستكون مضطرة للاستدانة وليس توفير فائض.
كيف رأيتم استقبال أويحيى شخصيات من الفيس المحل مارست العمل المسلح؟
هذا يجسد تناقض القوانين، فالمصالحة الوطنية تقتضي أن كل جزائري، كبيرا كان أو صغيرا، له مكانه في الجزائر. هم يسمحون للأشخاص الذين قتلوا وذبحوا بالنشاط السياسي، ويحرمون رجلا مثلي لم يقتل في حياته أو يسرق من ذلك. هذا يناقض المصالحة ويدفع للحقد.
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مقنين يدخل شابين السجن
علمت
وقت الجزائر أن مصالح الدرك الوطني بدائرة جعافرة، شمال ولاية برج
بوعريريج، أوقفت شابين، في مقتبل العمر، تورطا في صيد الطيور غير الشرعي. وبحسب مصادر وقت الجزائر فإن الموقوفين متعودان على صيد طائر الحسون، الذي يعتبر مصدر رزق لهما، حيث يتم بيعه في السوق اليومية بعاصمة الولاية للشباب، الذين يعشقون تربية العصافير في البيوت. وتضيف مصادرنا أنه تم التحفظ على الشابين لاستكمال الاجراءات اللازمة، تمهيدا لإحالتهما وملف القضية لجهة الاختصاص.
ملكــة جمــــال الجزائــــر تثيـــر فتنــة في الفايسبــوك
شن
رواد الفايسبوك حملة شرسة ضد منظمي مسابقة ملكة جمال الجزائر، التي بثتها،
أمس الأول، القناة الأرضية. وذهب الفايسبوكيون إلى القول أن إجراء هذا
النوع من المسابقات لا يمت لمجتمعنا المحافظ بصلة، ولا يشرف الجزائر، فيما
انهالت التعليقات على شكل المشاركات اللواتي، قال أحدهم عنهن إنهن لا يمثلن
أصلا الجمال الجزائري المحتشم والمتميز، فيما وردت تعليقات ساخرة على
طريقة اللباس، الذي كن يرتدينه، وقال فايسبوكيون عنه إنه كان أشبه بالعاري.
المايوه الشرعي سبب الزلازل في المغرب
قال
الداعية المغربي، عبدالله النهاري، إن سبب الهزات الأرضية المتوالية، التي
شهدتها بلاده، لا سيما بالناظور والحسيمة، خلال الفترة الماضية، كثرة
المنكرات بشواطئها والتعري.النهاري أضاف، في فيديو نشر له على صفحته الشخصية بموقع يوتيوب : إنه غضب الله على المنطقة، وانعدام الغيرة لدى الرجال على أعراضهم .كما انتقد الداعية المغربي انتشار المايوه الشرعي ، معتبرًا أن هذا الأمر من المسببات الكبرى لغضب الله.
فعاليات مهرجان المسرح المحترف تتواصل على ركح باشطرزي
في انتظار المحاكمة ..العدالة في قفص الاتهام
ساسية. م
دخل المسرح الجهوي عز الدين مجوبي بعنابة ليلة أول أمس، منافسة المهرجان الوطني للمسرح المحترف بمسرحية في انتظار المحاكمة للمخرج حميد قوري الذي يوقع لثالث مرة لقاءه مع منافسة المهرجان بعد عمليه بلاوي الصدف وحارسة الظلال .يواصل المسرح الجزائري معالجة موضوع السلطة والعدالة، فبعد العرضين ليلة إعدام لتعاونية كانفا لبرج بوعريريج التي تطرقت لموضوع العدالة ومسرحية العرضة للمسرح الجهوي لقسنطينة التي دخلت دار الملك لتصف علاقة السلطة والقرابة، قدم المسرح الجهوي لعنابة مسرحية في انتظار المحاكمة التي تتطرق إلى واقع ممارسة السلطة بمختلف صورها، من خلال ممارسة شكلية لسلطة القضاء.
عودة ثالثة للمخرج حميد قوري إلى أجواء منافسة المهرجان الوطني للمسرح المحترف بعد عمليه المعنونين بـ بلاوي الصدف و حارسة الظلال ، حيث يرجع هذه المرة بمسرحية في انتظار المحاكمة التي كتب نصها محمد بورحلة، والمسرحية تنقل معاناة أشخاص غرباء عن المجتمع يعيشون في مستنقع الفساد والتشرد، وداخل هذا المكان توجد العدالة والتي يعول عليها هؤلاء الأشخاص لإنقاذهم من مصيرهم، لكن في الحقيقة لا يوجد شيء يعيشون لأجله، لأن المستنقع يغذي حياتهم من الفساد والنفاق والكذب، وهي العناصر التي ساهمت بدورها في صناعة أشخاص لا يفكرون إلا في الشر والانتقام.
تظهر امرأة حسنة المظهر في المستنقع من أجل اكتشاف هوية هؤلاء الغرباء، فيرحب بها سكان هذا المكان القذر ويظنون أنها قاضية، بإمكانها أن تساعدهم فيحاول كل واحد أن يروي لها قصته الغريبة، لكن في الأخير تخبرهم المرأة أنها عاملة نظافة وقد تفاجأت بحجم القاذورات التي يحتوي عليها هذا المستنقع لأنها اعتادت على تطهير أماكن تغطيها الأوساخ والمياه الراكدة، ثم تتساءل المرأة عن سبب تواجد هؤلاء الأشخـــاص داخل المستنقع فيجيبونها أنهم ينتظرون العدالة، فتخبرهم أن اليوم يوم عطلة وأبواب العدالة ستكون مغلقة وعليهم تأجيل مطالبهم إلى إشعار آخر.
ومسرحية في انتظار المحاكمة، هي ثاني عمل يوقعه الحميد قــــوري في هذا العــــام، حيث سبق وأن أنجز مسرحية شخوص متقاطعة التي تصور الجزائر فترة السبعينيات إلى غاية الثمانينيات، من خلال رحلة عبر الزمن تنقلنا إليها شخصيات العمل.
صدرت له رواية من نوع الخيال العلمي، الكاتب الشاب إلياس بن سي مسعود:
اضطــــررت للنشـــر لـــدى دار نشــر مصريــة لأن الناشريـــن الجزائرييـــن رفـــضوني
عبد الله.م
صدر حديثا عن دار كلمات عربية للنشر والتوزيع مولود جديد، تمثل في رواية ورابيا للكاتب الجـــزائري إلــياس بن سي مسعود صاحب الـ 21 ربيعا، وصنف هذا الإنجاز الأدبي في نوعية الخيال العلمي.يقول المؤلف لـ وقت الجزائر ، إن الرواية تحكي واقع الحروب التي شهدها كوكب ورابيا الصغـــير والذي تحـــمل فــوق طاقته في عالم من الصراعــات والانزلاقات المستمرة واللامتناهية، ولم تشرق عليه شمس السلام منذ سنوات طويلة، في زمن أصبحت فيه الهدنة ضعفا وليس حكمة، فأطلق القــــوي ذراعيه على الضعيف الذي ليس له من الأمر سوى الشكوى في عالم غير متكافئ، فجعلت القوى المتضاربة تنهب أراضي الكوكب، والزوال دون شك هو مصير من يطأ أرض الآخر، القوي يفرض نفسه والضعيف يتستر بالرضا وفي قلبه نار غيظ لا تنطفئ حتى أمام شلال من المياه، فكانت لا تشتعل حرب إلا والدم هو السائل الوحيد الذي يخمد لهيبها .
ويضيـــف الكاتب إلياس سي مسعود حول سبب إصداره لروايته بدار كلمات عربية للنشر والتــــوزيع المصـــرية، بأنه كان مجبرا بعــــدما بدأ الكتــــابة منذ ثلاث ســنوات خاصـــة حين اســـتهوته القصص التي حققــــت نجــــاحا عالميا مثل هاري بوتر، إذ أوضح الكاتب كنت أكتب تارة وأشعر أنني مجـــنون تـــارة أخرى، فلم أدر أن التميز لا يـــورث بل يكــتب ، وبعد أن أتمم الرواية شرع في البحث لدى دور النشر الجزائرية التي كانت وكأنها مستغنية عن أعمال أشخـــاص يبدون في نظرها مجرد مبتدئين، فمنهم من يتحجج بأن جدول الدار مكتمل حتى 2015 ومنهم من صرح بعدم الاهتمام لإبـــــداعات الشباب وآخرون يطلبون مهلة شهرين ليدرسوا تفاصيل الرواية، فلم يكن له خيار سوى البحث على مواقع الانترنيت حتى وافقت إحدى دور النشر المصرية ووقع عقدا معها لخمس سنوات.
ويوضح الكاتب الشاب، أن الطباعة تمت على حساب مدير الدار تقديرا لعملي الروائي، وهو الآن ينتــــظر الجزء الثاني من الرواية التي يغلب عليها أيضا الجانب الخيالي والأسلــوب المتميز عن الروايات التي تباع اليوم في غلاف مزخرف قصد جذب القراء، ليصطــــدموا بالمحتـــوى الذي لا يعكــــــس بـــتاتا ما يلمـــــح به الغـــلاف .
وعن اختياره الاســــم، أكد الروائي بأن جمع حروف هذا العنوان جاء بعد أن قرأ عن كيفية عنونة الكتب بما في ذلك جعل الاسم قصيرا قدر المستطاع ويكون نطقه مريحا على اللسان.
وعن مشاريعه المستقبلية، إضـــافة إلى الجزء الثاني من الرواية الذي ينتظره الناشر، أعرب الكاتــــب الذي يدرس في الوقت الحالي في كلية العلوم التــجارية بجامعة دالي ابراهيم بالعاصـــمة، بأنه يتمنى أن يتمكــــن من التـــفرغ للكتابة فقط حتى يستطـــيع إثبات ذاته في المجتمع عامة وفي الأوســــاط الأدبيــــة بصفة خاصة.
مواطن اهتدى لحيلة تنهي مشكل الضيق الذي يعاني منه، بتركيب جهاز التلفاز داخل أحد جدران المنزل.
الجسر العملاق يتحول إلى منصة رقص
الاثنين 01 سبتمبر 2014 elkhabar
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تحول الجسر العملاق ”صالح باي” الذي دشنه الوزير الأول، عبد المالك سلال، مؤخرا، بعد طول انتظار، من نعمة إلى نقمة على سكان قسنطينة، بفعل تصرفات أصحاب مواكب الأعراس، حيث إن هذا الجسر الذي كان يهدف به امتصاص الضغط على حركة المرور والاختناق الذي يعرفه وسط المدينة أضحى نقطة سوداء للاكتظاظ، حيث أصبحت مواكب الأعراس الكثيرة تحتل جزءا كبيرا منه ولوقت طويل لأخذ الصور وحتى الرقص دون توقف، وهو الأمر الذي يجعل سالكي طريق الجسر ينتظرون إلى حين تحرير المسار أو العودة إلى جحيم الاختناق. فهل يسعى العرسان إلى أخذ بركة ”سيدي سلال” أو ”سيدي غول”؟
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