السبت، سبتمبر 6

الاخبار العاجلة لاكتشاف سكان قسنطينة ان بنايات قديمة في وسطمدينة قسنطينة رممت مندسنتين يعاد ترميمها بالاسمنت الفاسد والعمال المنحرفين اخلاقيا وبرئاسة تاجر من سطيف يراقب عمليات التجميل العاطفي لعمارات قسنطينة القديمةوتجار قسنطينة يحضرون لاصدار بيان سياسي حول مستقبل الترميم التهديمي لبنايات قسنطينة المسيحيةواليهوديةوالاسباب مجهولة

http://www.vitaminedz.com/restaurant-tiddis-de-constantine/Photos_156_185281_25_1.html

Constantine - TOURISME

Photos : Gastronomie, Restaurants, Pizzerias

Restaurant Tiddis de Constantine

 

L'un des rares restaurants du Centre ville de Constantine, avec un menu presque exclusif de grillades.

http://www.aps.dz/culture/1360-la-polychromie-du-palais-ahmed-bey-%C3%A0-constantine-un-voyage-%C3%A0-raconter

La polychromie du palais Ahmed Bey à Constantine : un voyage à raconter

    vendredi, 07 février 2014 13:14
    Publié dans: CULTURE
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La polychromie du palais Ahmed Bey à Constantine : un voyage à raconter
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CONSTANTINE - La polychromie du beylicat de l’Est algérien orne, sur plus de 2.000 m2, les murs du somptueux palais d’Ahmed bey, situé en plein coeur de la ville de Constantine.
Cette fresque constitue un authentique document de référence qui relate le récit d’un long périple du maître des lieux. Un lieu à même de servir de référence aux chercheurs universitaires, aux hommes de culture et aux historiens, estime Mlle Chadia Benkhalfallah, directrice du musée national public des arts et expressions populaires qui a pour siège le palais.
Selon cette responsable, cette polychromie, qui n’a pas encore livré tous ses secrets, permet la datation et la lecture des différents événements historiques tels que les batailles auxquelles avait pris part le Bey aux côtés du Dey d’Alger, ainsi que ses différents voyages au Moyen-Orient.
Elle constitue, en fait, un document à faire valoir et à mettre au service des universitaires, des étudiants, des historiens, des archéologues, des géographes, des urbanistes et autres architectes désirant acquérir des précisions en rapport avec l’époque et l’itinéraire parcouru et référencé par le dernier bey de Constantine, confie Mlle Benkhalfalleh à l’APS.
Sur cette étonnante fresque qui rend compte du périple entrepris par Ahmed Bey pour arriver aux Lieux Saints de l’Islam, l’on peut admirer Tunis et la Goulette, Tripoli, le port d’Alexandrie où mouillaient de luxueuses frégates et Le Caire avec ses mosquées.
Quoique altérée par la main intruse de l’administration coloniale qui y avait superposé six autres couches obstruant et dénaturant l’originalité de la première, qui reproduit les splendeurs de l’architecture orientale, l’oeuvre s’étale sur tous les murs intérieurs du palais tel un album aux images riches et vives de bande dessinée grandeur nature et magnifiquement illustré.
Se contentant d’une interprétation de l’une des couches coloniales de cette polychromie qu’elle a étudiée et parvenue à lire en deux mois avec l’aide de certains cadres du personnel du musée, Mlle Benkhalfallah affirme que "Ahmed Bey avait entamé son voyage de 15 mois en 1818 alors qu’il était seulement Khalifa", c’est-à-dire 7 ans avant d’être désigné à la tête du Beylicat de l’Est.
Il avait pris le départ de devant l’actuel pont de Sidi Rached, apparent sur la fresque, pour rejoindre La Goulette et la ville côtière de Radès, en Tunisie, puis Tripoli, en Libye, pour passer par l’île de Djebel Hassan en Arabie Saoudite.
Les illustrations de cette £uvre d’art, digne des contes des Mille et Une nuits, montrent 44 étendards et drapeaux, trois mosquées, 78 espèces d’arbres, 36 voiliers, 66 frégates, de nombreuses maisons et différents types de bâtisses, simples ou surmontées de dômes, 69 minarets, 55 coupoles, 134 palmiers plusieurs expressions écrites dont 23 seulement sont lisibles, quatre espèces d’oiseaux, sept moulins à eau et à vent et quatre palais.
L’on y distingue aussi les Lieux Saints de Médine et de la Mecque ainsi que les villes de Djeddah, d’Alexandrie, d’Istanbul (reconnaissable par la Mosquée Bleue aux six minarets) d’El-Ismaïlia, d’El Qostas (Le Caire), l’île Khalki et l’île Kandia sur la mer Egée.
Par Tahar Richi

http://www.latribune-dz.com/news/article.php?id_article=2527
Rapprochement wali-société civile

Tirer Constantine de sa clochardisation

  • Publié le 05.01.2014 à 18:46, Par :latribune
De notre correspondant à Constantine A. Lemili

Dans la décade en cours, le wali de Constantine devrait recevoir les représentants de la société civile. C’est ce que nous avons appris d’un citoyen connu pour son engagement en ce sens. En fait, l’information serait banale si elle ne tenait qu’à une rencontre qui, dans la réalité, ne déboucherait sur rien de bien nouveau et encore moins d’extraordinaire. Ce genre de rencontre entrant dans le vade-mecum des commis de l’Etat en contact quasi direct avec la population. Une manière comme une autre de jauger le terrain en décomplexant les rapports de l’administration, mais également en donnant de l’humanité à une personnalité (le wali) qui, sur l’ensemble du territoire national, n’a jamais ou rarement bénéficié de l’assentiment des populations.
Constantine, n’est pas une wilaya facile à gérer. Pour l’anecdote, M. Hamimid, qui venait d’y être installé à la fin de l’année 1998, avait été mis, dès sa première rencontre avec les élus locaux, en garde publiquement sur la complexité, pour ne pas dire la spécificité, d’une cité où rien ne fonctionne pas comme ailleurs. L’élu en question, en l’occurrence Mohamed Azzabi, délégué de secteur, soulignait à l’intention de son interlocuteur : «Si Tizi Ouzou n’est pas une ville facile, Constantine l’est dix fois plus.» Il y a lieu de rappeler qu’effectivement M. Hamimid qui était alors wali de la ville des genêts, avait, en raison des menaces de la population et selon ce que rapportaient les confrères, «été ‘‘exfiltré’’ de la cité dans un véhicule utilitaire».
Les propos de l’édile relevaient pratiquement de l’oracle dans la mesure où rarement la population locale n’avait été aussi agitée et eu autant de ressentiment à l’endroit d’un wali. Il est vrai que M. Hamimid héritait d’un cadeau empoisonné, celui du logement social dans une ville où les réalisations, et partant les distributions, se faisaient de manière plus que parcimonieuses. Autrement dit, jusqu’à créer et provoquer l’instabilité sociale. Tahar Sakrane qui lui succèdera, se fera plus discret, jugeant préférable de ne pas faire de vagues, et ce, faisant du statu quo le meilleur des crédos.
Un statu quo qui reviendra comme boomerang à la figure de son successeur dont l’idylle tous azimuts, population, élus, médias et mouvement associatif, ne durera pas bien longtemps. Preuve en sera que A. Boudiaf terminera sa mission sous haute protection policière déployée autour de sa résidence et lors de ses déplacements au motif de menaces, mais des menaces jamais discernées, ce qui a conduit l’un des animateurs les plus en vue du mouvement associatif à évoquer «une mise en scène grotesque du premier responsable de la ville dont l’objectif est de détourner l’attention d’une partie de la population des véritables problèmes vécus par d’autres Constantinois».
Quel est le dénominateur commun entre les walis qui se sont succédé dans la ville des ponts ? Ils ont tous cherché à obtenir prioritairement les faveurs d’une société civile décomposée et à jeter, par voie de conséquence, des passerelles peu évidentes avec les habitants, en ce sens que celle-ci en grande partie traînait derrière elle une odeur de souffre. Ce qui est d’une logique implacable jusqu’à ne faire de la société civile qu’une appellation ou, si tant est qu’elle existe, étant à têtes multiples,… vestiges des walis successifs. Donc peu fréquentables.
Et c’est sans doute par rapport à ce constat mais tout autant par rapport à ce qui va être la plus importante échéance dans les trois mois à venir, que le nouveau wali a pris langue avec Mohamed Latafi, l’animateur le plus visible du mouvement associatif, sans doute pour avoir résisté à toutes les bourrasques, les compromis et compromissions, la récupération politique, avec pour proposition de mettre une apparence palpable avec celui ou ceux qui seraient les partenaires de demain pour le bien de Constantine. Des hommes et des femmes sans les scories habituelles, en somme un ensemble clean, qui ne seraient unis que pour l’amour de leur ville. L’importante échéance d’avril prochain constituerait-elle l’un des arguments alibi ? Peut-être si c’est dans l’intention d’y aller à moindre frais et en donnant donc l’assurance, même partielle, d’un front social calme, discipliné, citoyen pour qu’enfin, en retour, Constantine retrouve non pas son lustre mais surtout la dignité qui a fait son histoire.
Contacté par téléphone en début de soirée de samedi dernier, Mohamed Latafi nous a confirmé la démarche. Notre interlocuteur s’est appesanti sur «la réelle disponibilité du wali de remettre dans le sens de la marche une ville martyrisée et oubliée par ses enfants. Personnellement, j’ai tenu à contacter tout ce qui a un sens dans la notion de société civile, des personnalités non pas de premier plan, un choix élitiste, mais plutôt des individus compétents d’abord chacun dans son art, son métier, son activité, ensuite connus pour leur honnêteté morale, intellectuelle et l’amour qu’ils témoignent au pays en général et à leur ville en particulier. Quoiqu’il arrive, il ne faudrait surtout pas regretter un jour de ne pas avoir fait cette démarche».

A. L.


http://bazoga.over-blog.com/article-photo-rehabilitation-du-monument-aux-morts-voila-a-quoi-a-devrait-ressembler-90659845.html

30 novembre 2011
http://i41.servimg.com/u/f41/09/01/02/20/photo189.jpgSimulation de ce que pourrait devenir l'espace entourant le monument aux morts dans le cadre du projet visant la réhabilitation de cet endroit.  Photo trouvée auprès des services de la commune de Constantine.  Cliquez sur la photo et laissez-nous vos commentaires.  Faisable? Non? Projet réaliste?  Projet fantaisiste?  A vous la parole.


http://magharebia.com/fr/articles/awi/features/2011/03/02/feature-04

Présentation du plan de restauration de la casbah d'Alger

Texte et photos par Mohand Ouali pour Magharebia à Alger – 01/03/11

La Casbah d'Alger tombe en ruines. Pour mettre un terme à cette dégradation, un plan a été élaboré, qui espère sauvegarder ce patrimoine architectural.
Après plus de trois ans d'élaboration, une stratégie de restauration a été présentée au gouvernement début février. Elle devrait coûter 56 milliards de dinars (559 millions d'euros). Cet argent sera utilisé pour aider les habitants à restaurer leurs maisons, tout en permettant au gouvernement de remettre en état les services publics. Les parcelles vides seront utilisées pour la création d'espaces communautaires.
Il est prévu de restaurer 1 816 petites maisons, 776 maisons et d'utiliser 9 000 mètres carrés de parcelles vides pour la reconstruction, selon l'Office national d'exploitation des biens culturels et protégés. Ce nouveau plan de rénovation portera également sur l'alimentation en eau, l'évacuation et la gestion des déchets.
Trente pour cent des anciennes habitations de la casbah sont en ruines, 50 pour cent présentent des fissues, 10 pour cent sont menacées de tomber en ruines, et 10 pour cent ne peuvent plus être utilisées, selon un rapport rédigé pour ce programme de restauration. La casbah abrite actuellement plus de 50 000 habitants.
L'activité commerciale dans la vieille ville a également pâti de cette dégradation. Le programme de rénovation prévoit la restauration de locaux commerciaux et leur remise à des jeunes de la casbah après qu'ils auront suivi une formation en artisanat. Autrefois haut lieu de l'artisanat algérien, la casbah ne compte plus aujourd'hui que 2 110 boutiques, dont un tiers sont inutilisées. Seule une sur sept est encore utilisée pour des activités artisanales.
Au fil des ans, les autorités ont lancé à plusieurs reprises des plans de restauration de la casbah, dont le premier en 1981. Elle a été classée site historique en 1991 et ajoutée au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1992, mais rien n'a pu arrêter son déclin.
"Depuis 1962, nous avons dépensé 2,4 milliards de dinars pour la casbah", a expliqué Abdelouahab Zekagh, directeur de l'Office national d'exploitation des biens culturels et protégés. S'exprimant à la radio nationale, il a ajouté que "11 000 logements ont été distribués pour reloger les habitants de la casbah".
Il a également rappelé que la casbah est protégée par des lois pour préserver son cachet authentique, déplorant le fait que certains propriétaires laissent tomber en ruine leurs maisons pour pouvoir ensuite en reconstruire d'autres de style moderne.
Le plan de rénovation "doit devenir une réalité", ont expliqué les habitants lors d'un forum organisé le 22 février par le quotidien El Moudjahid à l'occasion de la Journée nationale de la casbah, le 23 février. Les habitants de la casbah ont demandé à participer à une commission chargée de superviser les travaux de restauration.
"Nous célébrons l'évènement en oubliant que nous sommes en train de perdre une partie importante de la mémoire algérienne", a déclaré Ali Mebtouche, président honoraire de la Fondation la Casbah. Ce site historique, a-t-il expliqué, est "menacé de disparition".
"Avant, on entendait parler de maisons qui s'effondraient par-ci par-là. Mais aujourd'hui, ce sont des quartiers entiers qui tombent en ruine pour voir naître à leur place des parkings, comme c'est le cas pour les quartiers Djawab et Bahr El Ahmer", a-t-il ajouté.
Les associations qui travaillent à sauvegarder et protéger la casbah ont favorablement accueilli ce nouveau plan et espèrent qu'il permettra au moins de sauvegarder ce qui reste.
Houria Bouhired, le président de l'association Les Amis d'Alger – Sauvons la Casbah, a milité en faveur de la création d'une commission regroupant toutes les parties concernées, de manière à ce que ce plan puisse être suivi et mis en oeuvre de manière efficace.

Réhabilitation de la vieille médina de Constantine: un premier bilan "encourageant"

    jeudi, 08 mai 2014 15:32
    Publié dans: CULTURE
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Réhabilitation de la vieille médina de Constantine Réhabilitation de la vieille médina de Constantine
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ALGER - Adossés au mur de la zaouïa Tidjania de Constantine, des vendeurs à la sauvette, impatients de voir leur Souika réhabilitée, s'habituent peu à peu aux nombreux ouvriers sillonnant l'antique Cirta qui connaît une dynamique de restauration depuis quelques semaines.
"Faites qu'elles deviennent les plus belles zaouïas du monde, et vous pourrez compter sur nous", lancent des commerçants en guise d'encouragement aux jeunes architectes en charge de la réfection de quelques mosquées et zaouïas du périmètre sauvegardé.
Entre les petites échoppes de la médina dont les marchandises débordent souvent sur les ruelles pavées et les équipes de l'Office de gestion et d'exploitation des biens culturels (Ogebc), la cité, sérieusement dégradée, connaît une grande effervescence et les habitants se disent "confiants" en ce plan dont la concrétisation leur semble en bonne voie, après des décennies d'attente.
Une semaine à peine après le début des travaux de déblayage, la zaouïa de Sidi M'hammed Loghrab (basse Souika), en grande partie effondrée, a été "complètement nettoyée", après que l'on eut pris soin de trier les gravats pour récupérer les matériaux réutilisables, comme l'atteste l'architecte en charge de ce site.
L'étude pour la reconstruction à l'identique de ce mausolée "est déjà en cours" et le site, où se côtoient ouvriers et pèlerins, est désormais "hors de danger", assure-t-il.
A peine vidé de ses occupants en mars dernier, le palais Dar Daïkha, demeure de la fille d'Ahmed Bey, dernier Bey de Constantine de 1826 à 1837, a bénéficié de travaux d'urgence sécurisant, un mois plus tard, la partie aérienne de ce palais.
Très détériorée, cette demeure qui n'a pas encore livré tous ses secrets, tient à peine debout après l'effondrement d'une maison mitoyenne emportant une de ses façades.
Ses boiseries et ses ornements stylisés, mais très endommagés, témoignent du faste d'antan de cette demeure de notable qui nécessite une "restauration effective et rapide", affirme l'entrepreneur en charge des travaux.
Plusieurs autres lieux de mémoire dont les quartiers de Souk El Acer, El Shara', Derb Bencheikh Lefgoune, la mosquée du Bey ou la Medersa du Cheikh Abdelhamid Ben Badis ont été retenus pour ce premier programme qui n'inclut pas encore les maisons de particuliers.
Ce premier programme est considéré comme une "entrée en matière" qui devrait "accélérer l'application effective du Plan de sauvegarde", adopté par l'Assemblée populaire de wilaya de Constantine à la fin de l'année 2012 et dont l'application reste "tributaire" de la publication d'un arrêté interministériel, selon les précisions du directeur de l'Ogebc.
Inquiétude des universitaires
Selon des architectes de l'Ogebc, l'application du plan de sauvegarde de la vieille ville de Constantine -inspiré de celui de la Casbah d'Alger- s'avère comparativement moins problématique: contrairement à Alger, "la majorité des habitants de la médina de Constantine (sont) déjà inscrits dans les programmes de relogement" de la wilaya, affirment-ils.
En revanche, la sécurisation du site, sa proximité des commerces et marchés, et le manque de plans et d'archives constituent les difficultés majeures à l'application du programme.
Par ailleurs, la communauté universitaire de Constantine déplore, de n'avoir pas été consultée "préalablement" à l'élaboration du plan, même si une première séance de travail l'avait réunie avec des cadres du ministère de la Culture. Les conditions de leur collaboration avec les instances concernées par la restauration du patrimoine, jugent des universitaires, demeurent "inadéquates"
Majoritairement architectes, historiens, archéologues, des membres de cette communauté s'inquiètent surtout du sort réservé aux vestiges archéologiques puniques et romains, enfouis sous la ville actuelle, après la restauration de ses édifices culturels.
Elaboré en prévision de la manifestation "Constantine capitale de la culture arabe" prévue en 2015", le plan de sauvegarde de la vieille ville de Constantine a, aussi, établi par voie réglementaire l'affectation des ces édifices, appelés à abriter des musées et autres centres des arts et  métiers.


http://www.aps.dz/culture/5568-r%C3%A9habilitation-de-la-vieille-m%C3%A9dina-de-constantine-un-premier-bilan-encourageant

http://www.latribune-dz.com/news/article.php?id_article=7453
L’évènement de 2015 sera-t-il le sauveur de la médina de Constantine ?

La vieille ville cherche toujours son identité

  • Publié le 31.07.2014 à 00:00, Par :latribune
Locaux, nationaux et étrangers, notamment les «nostalgiques de l’Algérie française» demeurent toujours attachés à Constantine, ou plutôt à son cœur battant : la vieille ville, Souika. Hélas, ce patrimoine architectural est
grandement affecté par la dégradation du site et le laisser-aller, mais aussi en raison d’autres écueils : présence de commerces et habitations occupées. Mais la nouvelle feuille de route consignée dans les opérations de réhabilitation dans le cadre de la manifestation «Constantine, Capitale de la culture arabe 2015» ouvre des perspectives prometteuses, avec un dossier urgent doté d’un budget conséquent pour la restauration du vieux Constantine
Il aura donc fallu attendre la manifestation culturelle de 2015 pour que Constantine soit mise sur la voie des opérations de réhabilitation de son
patrimoine culturel. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, diraient les plus optimistes. Dans le domaine du patrimoine, ce qui est perdu, l’est à jamais le plus souvent, répliquent les réalistes qui savent ce qu’est un chantier aussi délicat et fragile que cette casbah englobant divers vestiges et pans fragiles qu’il sera difficile, voire impossible, de reconstituer s’ils disparaissent. La ville entière est appelée à lifter ses pages d’histoire patrimoniale abandonnées faute d’une prise en charge réfléchie, et notamment en l’absence d’outils de
sauvegarde convergents. L’élaboration des plans d’occupation des sols (POS) a
toujours été la pomme de discorde entre les défenseurs du patrimoine et les
collectivités locales. En experts, les premiers alertaient sur les atteintes au site dès lors que certaines «propositions sont loin de verser dans un plan
d’ensemble tel que prévu par le Pdau (restructuration, réhabilitation) et ne respecte pas les dispositions de l’ordonnance 67-281». Les seconds prévoyaient une démarche qui permet «une intervention urgente de nettoyage du site permettant l’urbanisation future». Constantine revoit ainsi toute son image historique à la faveur de cette nouvelle ordonnance entrant dans le contexte de la manifestation de 2015. C’est une partie de la vitrine qu’on doit illustrer lors de cette manifestation pour refléter les ères ayant marqué la cité millénaire. Et c’est la raison pour laquelle toute une structure spécialisée de tutelle s’attelle à peaufiner «le vieux Constantine», affaibli par la négligence et les mauvais choix de départ dans les multiples opérations de lifting.
Le spécimen de restauration de Mellah Slimane n’a pas donné l’effet escompté en la matière. Si ce n’est une expérience timide ayant débouché sur un résultat modeste. Seulement quelques bâtisses étaient «dépoussiérées» loin d’une mise en valeur exceptionnelle comme illustrée dans la maquette de départ. La vieille ville promise moult fois à un site touristique par excellence où les visiteurs devaient se bousculer en basse «Souika» a vu son héritage se détériorer progressivement.
Les latences dans les études et notamment dans les applications des plans de réhabilitation adoptés diffèrent à chaque fois le démarrage des travaux.
Au point que la médina perde de jour en jour une pierre de son ossature. «De 1980 à 1990 la vieille ville a perdu 40% des maisons. Dans le cadre du POS (plan d’occupation des sols) il est avéré que 54% des maisons sont démolies ou scellées, dont 11% sont squattées et seulement 8% sont en bon état», mentionne un rapport de réflexion détaillé (toujours d’actualité) émis par Mme Zoulikha Boumaza (architecte, sociologue enseignante à l’université de Constantine) dans une édition de la Revue algérienne d’anthropologie et de science sociales.
Et tous les espoirs sont placés dans ce nouveau challenge en perspective de
l’évènement de 2015 où sont attendues 18 opérations de réhabilitation des secteurs patrimoniaux protégés de Constantine, dont cinq zones relatives à la médina (Zaouias, Foundoks, hammams, mosquées, rues,…). En plus du site Tiddis à
Beni H’midène et du tombeau de Massinisa au Khroub. Ce sont des opérations qui durent dans le temps et nécessitent beaucoup de talent et de maîtrise afin de ne pas affecter les espaces historiques, devenus fragiles. C’est l’aveu même des restaurateurs, bureaux d’études et collectivités locales. Un bon alibi pour dissimuler certains retards datant de la fin de l’année 2000. Période pendant laquelle les premières vraies projections sur la préservation du patrimoine prenaient forme, après quelques ambigüités de départ durant les années 80, mais la problématique enregistrée dans le premier plan de sauvegarde de la vieille ville et l’occupation du sol rendait la tâche alambiquée. «La complexité du site, juxtaposition de tissus et de monuments de plusieurs époques (hafsid, ottomane, française) et la dégradation avancée de certains quartiers (chara’a, souika) rendent ambiguë la notion de patrimoine. Dans un contexte où l’identité arabo-islamique est mise en avant, le devenir du site et des monuments est dès lors problématique», articule l’exposé. In fine, la médina devra patienter, et longtemps, pour recouvrer son image ancestrale. En dépit du budget alloué à ses mises en valeur et reconstitutions, la tâche ne sera pas aisée dès lors que les motifs «patrimoniaux» ont été effacés. Difficile récupération !
N. H.


http://www.mhuv.gov.dz/ar/contact_ar.asp

http://www.opgi.dz/opgi_constantine/contact.asp

http://www.elbilad.net/article/detail?id=18066

نطلاق أكبر عملية لتهيئة شارع الأقواس بسكيكدة

بعد انتهاء الدراسة التقنية من طرف مكتب دراسات إسباني
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آخر تحديث : 19:42 | 2014-08-06
الكاتب : م. بوذيبـة
تطبيقات لتوصيات الوزير الأول عبد المالك سلال التي أطلقها خلال زيارته الأخيرة لولاية سكيكدة بخصوص الإسراع في ترميم البنايات القديمة وخاصة شارع ديديوش مراد أو ما يعرف بشارع الأقواس الذي يتوسط المدينة العتيقة، انطلقت العمليات الأولى للترميم التي تندرج ضمن مشروع إعادة تهيئة وتجديد المباني السكنية والمحلات التجارية الواقعة على طول الشارع انطلاقا من ساحة أول نوفمبر والي غاية مدخل باب قسنطينة. وتشتمل المرحلة الأولى على إعادة تشخيص حالة المباني السكنية وتقدير درجة التآكل والاهتراء الذي وصلت إليه المباني السكنية والمحلات التجارية وطبيعة الأعمال التي ينبغي القيام بها في البدايات الأولي قبل الشروع في أشغال الهندسة المعمارية وتدعيم الركائز والأساسات. وتتم أشغال إعادة تهيئة مباني شارع ديدوش مراد في إطار مشروع متكامل قررته الحكومة بعد الزيارة العملية التي قام بها الوزير الأول عبد المالك سلال للولاية في منتصف جانفي الفارط والتي منح من خلالها مبلغ 1500 مليار وأسندت الدراسة التقنية إلى مكتب دراسات متخصص في إعادة تهيئة المباني القديمة يدعى "أكيدوس"  الذي كان قد قام بتجديد مدينة برشلونة القديمة واعتبرت تجربته رائدة على الصعيد الدولي. ويشرف المكتب الإسباني على مختلف مراحل أشغال التجديد والتهيئة التي ينتظر أن تستغرق مدة لا تقل عن ثلاث سنوات يتم خلالها إعادة ترحيل السكان القاطنين في المباني الواقعة علي طول الشارع إلى سكنات مؤقتة في انتظار إعادتهم إلى مساكنهم الأصلية بعد إتمام أشغال التهيئة وهو الشرط الذي شدد عليه المكتب الإسباني خلال الملتقى الدولي الذي نظم بقصر الثقافة في الشهر قبل الماضي بحضور خبراء دوليين في البناء والتعمير وممثلين عن الشركة الإسبانية وخبراء جزائريين تابعين للمركز الوطني لمراقبة البناء. وكانت المباني القديمة الواقعة بشارع ديدوش مراد قد تضررت فأصبحت مهددة كلها بالانهيار في منتصف الثمانينيات وبعضها انهار جزئيا وأفرغ من ساكنيه واضطرت السلطات آنداك لمنع مرور الشاحنات ذات الوزن الثقيل وجميع أصناف حافلات النقل الجماعي للمسافرين وكذلك حافلات النقل الحضري نهائيا.
 ويعود إنشاء مباني شارع ديدوش مراد إلى سنوات 1886 و1890 وقد عرفت تآكلا واهتراء متقدما بفعل انعدام أشغال الصيانة وتسرب المياه إلى أسفل العمارات وانسداد قنوات الصرف الصحي والمياه المستعملة مما أدى بمركز مراقبة البناء CTC إلى وضع عدة مبان في الخانة الحمراء ومطالبة السلطات بترحيل ساكنيها ووضع مبان  أخرى في خانة المباني المرشحة للانهيار.


http://www.elbilad.net/article/detail?id=2336

تأخر أشغال الترميم يهدد دار الأسدين وقصر الباي بالانهيار: مشاريع الترميم تفتح شهية المسؤولين وتسيل لعابهم بوهران

تراهن السلطات الولائية بوهران، على سياسة الترميم بشكل كبير، حيث خصت قسطا كبيرا من ميزانياتها في السنوات الأخيرة لمشاريع ترميم العديد من البنايات والهياكل والمعالم التاريخية
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آخر تحديث : 21:30 | 2013-08-04
الكاتب : دحناش مختار
 
تراهن السلطات الولائية بوهران، على سياسة الترميم بشكل كبير، حيث خصت قسطا كبيرا من ميزانياتها في السنوات الأخيرة لمشاريع ترميم العديد من البنايات والهياكل والمعالم التاريخية، وهي السياسة التي فشلت بسبب عدم نجاعة عملية الترميم وتحايل مكاتب الدراسات الأجنبية والتأخر في سير الأشغال مما يكلف الخزينة أموالا أكثر، بل ويؤدي فيما بعد إلى وقف أشغال الترميم لعدم نجاعتها مثلما حدث لمتحف المجاهد وصار يهدد مقر بلدية وهران، المعلم التاريخي للمدينة، الذي توقفت فيه الأشغال مؤخرا لأسباب مجهولة وأصبح مهددا بالانهيار، وكذلك قصر الباي الذي لازالت أشغال ترميمه تراوح مكانها منذ أزيد من 10 سنوات.
دق منتخبون ببلدية وهران ناقوس الخطر بخصوص التأخر في سير أشغال ترميم مقر بلدية وهران وتوقفها مؤخرا لأسباب مجهولة، حيث حذروا من خطورة بقاء الدعائم والصفائح الحديدية منصوبة لمدة طويلة، لأن ذلك يتسبب في تآكل الجدران والسقوف كلما طال الزمن، وهو ما يظهر جليا، حيث إن الدعائم الحديدية منصبة منذ انطلاق الأشغال في شهر نوفمبر الماضي ولازالت لحد الآن كذلك، حيث ظهر تآكل الجدران والسقوف المدعومة بها، وبدأت في التشقق أكثر، حيث تتهاوى الأتربة والحجارة من حين لآخر. وكانت أشغال ترميم مقر بلدية وهران الأثري قد تكفلت بها مؤسسة إسبانية في إطار عملية ترميم البنايات الهشة بوسط المدينة، التي تعتبر من المعالم التاريخية والأثرية للباهية بحكم طابعها العمراني الأوروبي ويعود تشييدها إلى القرن الثامن عشر، ورصد لترميم دار الأسدين وحدها غلاف مالي قدره 70 مليون دينار على أن تسلم الأشغال قبل نهاية السنة الجارية، وهو أمر مستبعد بسبب النسبة الضعيفة لتقدم الأشغال التي قدرتها مصادرنا بأنها لا تفوق 30 بالمائة. وما زال المسؤولون بوهران يراهنون على سياسة الترميم دون اتباعها بالمراقبة الصارمة، حيث صار الترميم يدر أموالا كبيرة على أصحاب المصالح، مثل مشاريع إنجاز وتهيئة الأرصفة التي يتسابق أصحاب المصالح للظفر بها. وكان والي وهران قد شكك في مصداقية بعض المخابر ومكاتب الدراسات التي كانت قد بالغت حين صنفت 87 بالمائة من البنايات وسط المدينة في الخانة الحمراء وأنها على وشك الانهيار وهو ما قال بأنه يدعو إلى الريبة، ما يظهر بأن مشاريع الترميم صارت محل طمع الكثير من المؤسسات الإسبانية، بل وحتى مسؤولين بوهران يسعون لافتكاك تلك المشاريع، وهو ما حول مشاريع الترميم حسب بعض المصادر إلى مصدر طمع لهم مثل مشاريع إنجاز الأرصفة وتهيئتها التي تحولت هي أيضا إلى مصدر للنهب والاختلاس.
وكانت ولاية وهران قد شجعت مؤخرا العديد من مشاريع الترميم، حيث كانت أشغال ترميم متحف المجاهد شرقي وهران جارية بسبب تسجيل تجاوزات في طريقة إنجازه قبل خمس سنوات إلى أن قرر الوالي مؤخرا توقيفها بعد أن أثبتت الخبرة التقنية فشل أشغال الترميم وإلزامية هدمه، حيث اقترح الوالي هدمه كليا بنسفه بالمتفجرات. إضافة إلى مشروع ترميم قصر الباي الذي تأخرت انطلاقته أكثر من عشر سنوات بسبب التنازع الحاصل بين مديرية الولاية ووزارة الثقافة للظفر به، حيث تسبب المشروع في سباق محموم بين الوالي "عبد المالك بوضياف" ووزيرة الثقافة "خليدة تومي"، وهو المشروع الذي لازال يراوح مكانه لحد الآن رغم الانهيارات المتكررة وسقوط أجزاء مهمة من هذا المعلم التاريخي، حيث كشف الوالي مؤخرا عن مشروع تركي جزائري لترميم قصر الباي والمسجد العتيق بحي سيدي الهواري.
وكانت خزينة الولاية قد تدعمت مؤخرا بـ20 مليار دولار، التي سيتم تخصيص جزء مهم منها لترميم العديد من المنشآت، فإضافة إلى قصر الباي، ستنطلق أشغال ترميم مبنى القنصلية الأمريكية الذي ستوكل أشغاله لمؤسسة إيطالية.

Billet de l'Algérie coloniale

5 Francs 1942

5 Francs 1944

5 Francs 1941

20 Francs 1929

20 Francs 1944

50 Francs 1940

100 Francs 1941



http://yahia-ksentina.blogspot.com/2010/04/billet-de-lalgerie-coloniale.html

http://yahia-ksentina.blogspot.com/2012/11/mon-combat-pour-obtenir-la-nationalite.html

Mon combat pour obtenir la Nationalité Algérienne (suite) : "Je veux être Algérien" - Mon Journal

Combat pour l'obtention de la nationalité algérienne
 Un grand Sahalek à Hichem Abboud qui a publié ces 4 pages sur mon combat
et celui de mes amis d'Algerie-Djezaïr


C'est l'histoire de Jean Michel Pascal, un petit gars du "Rocher" qui a bien grandi. Certains s'y reconnaîtront, d'autres comprendront peut-être mieux ce qui s'est réellement passé, ce qui se passe de l'autre côté de la méditerranée.En 1962, personne ne m'a demandé mon avis, comme pour beaucoup d'autres adolescents il n'y avait rien à comprendre, rien à demander.
C'était dans l'air du temps, tout le monde, ou presque, ne pensait qu'à une chose : partir ! Pourquoi ? Essentiellement, parce que la déception était énorme, la peur de l'après indépendance était la plus forte et, ce qu'on appelait les Pieds Noirs étaient persuadés qu'ils ne pourraient désormais plus vivre avec la communauté arabe. Et pourtant...
Aujourd'hui, avec le recul, une meilleure connaissance des faits, à l'abri de l'intox, on réalise combien cet exode était infondé parce que provoqué par les extrémistes de l’Algérie française. Et pourtant... je me souviens, lorsque mes frères arabes étaient dans la rue en liesse pour fêter leur indépendance, je me souviens que nous étions enfermés chez nous, stupidement inquiets, plus décidés que jamais à partir…Qu'aurais-je fait si j'avais été en âge de décider ? Ça je ne le saurai jamais ! Il me faut vivre avec cette interrogation et le sentiment d'avoir été privé de mon Pays, de ma terre natale, de ma ville, de cette belle Cirta, de Ksentina fièrement perchée sur son rocher, avec son Rhumel qui la transperce et ses multiples ponts qui sont un des charmes de cette ville dont on parle trop peu. Il n'y a pas de hasard. Sans doute fallait-il attendre la maturité pour passer à l'acte et profiter d'autres retours qui revêtent un vrai travail de quête pour faire le bilan, retrouver des émotions, des moments, des êtres ! Mais l y a plus que cela. Après trois retours en Algérie, j'ai dépassé le cadre des souvenirs retrouvés ou perdus. Aujourd'hui, si je retourne au bled, c'est que j'en ai besoin pour vivre mon pays et faire le plus de choses possibles pour lui et avec lui. Je me projette dans l'avenir de ce pays et, à travers mes retours que je voudrais être annuels, dans ma ville de Constantine, je tente de garder le lien, d'être en phase avec l'actualité algérienne et de contribuer, à mon niveau, au futur de ma terre natale. J'ai en effet besoin de parler de ma terre natale, tellement l'éloignement m'est pénible. 2006 et 2007, ne m'ont malheureusement pas permis de retrouver ma ville, au rythme d'un mois tous les ans. Vraisemblablement, il en sera de même pour 2008... Heureusement que les amis sur place, avec qui je maintiens le contact, m'aident à supporter cette douloureuse séparation. je mène un projet d'écriture d'un ouvrage intitulé "Passeport pour mon Pays". Je contnue mes démarches pour obtenir la nationalité algérienne et je dois dire que c'est un long parcourt du combattant parsemé d'embûches, de difficultés, d'incompréhensions, de frustrations, de désillusions et de colère. Malgré tout, je tiens bon le cap et une prochaine contribution fera le point sur cette question.
Une aventure sans fin ?

 
Cette aventure commence en le 23 novembre 2004, après mon séjour du mois de mai. Je m'adressais alors au ministre de la justice algérienne et à l'ambassadeur d'Algérie à Paris, en ces termes : "« Je suis né le 25 juin 1948 à Constantine et j’ai quitté ma terre natale en Août 1962. Depuis, j’ai effectué 2 séjours en Algérie. Le premier en 1984, à Alger et Constantine et le second, très récemment, tout le mois de mai 2004 à Constantine. Passé 57 ans, j’ai pris la décision de demander la nationalité algérienne, car je considère que ma terre natale est mon Pays et qu’à l’époque où j’ai été expatrié je n’avais pas le choix et, les années passant, il me semble temps de mettre fin à une situation que je n’ai jamais souhaitée et que je ne supporte plus. À la retraite depuis septembre 2003, je peux à présent me rapprocher plus encore de mon pays et de ma ville, Constantine, je peux enfin venir plus souvent partager la vie de mes frères algériens.Avant de terminer ma vie, je voudrais inscrire ce symbole, afin que mes enfants et petits enfants se souviennent que c’est la fraternité qui fait la richesse des hommes et des femmes qui vivent sur cette Terre. Pouvez-vous me faire savoir les droits et les devoirs de quelqu’un qui obtient la nationalité algérienne et les démarches qu’il me faut entreprendre, ainsi que le délai d’obtention, dans le cas d’une réponse positive ?J’ajoute que, dans le cas où cette nationalité me serait accordée, je compte me rendre à Alger pour retirer les pièces officielles attestant de ma nouvelle nationalité. Dans l’attente de votre réponse, que j’espère prochaine, soyez assuré, Monsieur le Ministre, de l’expression de mes sentiments respectueux et de mon attachement indéfectible en l’Algérie." N'ayant pas de réponse, le 18 février 2006, je m'adressais à nouveaux aux mêmes personnalités. Après avoir rappelé mon premier courrier, j'ajoutais : "Permettez-moi d’insister pour vous dire combien mon questionnement n’a pas varié et surtout combien ma motivation de devenir citoyen algérien s’est renforcée, avec plus de force encore à l’occasion des derniers évènements. Je vous précise enfin que je serai à nouveau sur le territoire algérien en septembre prochain, à l’occasion de mon retour annuel à Constantine. C’est dire que je serais tout à fait à même de me rendre à Alger pour satisfaire à toute démarche administrative.Dans l’attente de votre réponse, que j’espère prochaine, soyez assuré, Monsieur le Ministre, de l’expression de mes sentiments respectueux et de mon attachement indéfectible en l’Algérie." Je reçus enfin une réponse lapidaire qui m'indiquait les articles du code de la nationalité auxquels je devais me référer pour prétendre à la nationalité algérienne. Le 8 juillet 2006, je reprenais ma plume et m'adressais encore à mes deux interlocuteurs : "Par le présent courrier, j’accuse bonne réception de la réponse du Consul de France à Bordeaux (Réf : A/PLIC/06/2005/684//), à propos de ma demande de nationalité algérienne en date du 18 février 2006. Je comprends tout à fait qu’en dehors de dispositions législatives spécifiques il ne soit pas possible de donner une suite favorable à ma demande. Dans le même temps, outre la très grande frustration que ce refus suscite, je regrette que le cas dans lequel je suis n’ait pas été envisagé par la législation algérienne. Pour rappel, je vous précise à nouveau les termes de ma première demande, en date du 23 novembre 2004 : « Passé 57 ans, j’ai pris la décision de demander la nationalité algérienne, car je considère que ma terre natale est mon Pays et qu’à l’époque où j’ai été expatrié, je n’avais pas le choix et, les années passant, il me semble temps de mettre fin à une situation que je n’ai jamais souhaitée et que je ne supporte plus… Avant de terminer ma vie, je voudrais inscrire ce symbole, afin que mes enfants et petits enfants se souviennent que c’est la fraternité qui fait la richesse des hommes et des femmes qui vivent sur cette Terre. » En fait, je demandais une sorte d’effet rétroactif. Je me permets d’attirer votre attention sur ce type de demande, afin peut-être de favoriser l’émergence future d’un nouvel article au code de la Nationalité, dans le cas d’une révision future. Sans doute n’êtes-vous pas assailli de demandes de ce type et pourtant, dans le contexte actuel difficile des relations entre la France et l’Algérie. Dans la perspective d’une réconciliation des peuples des deux rives, dans le cadre d’une Histoire commune enfin reconstruite et assumée pleinement, ce type de décision pèserait vraiment en faveur d’une Algérie moderne, libre et reconnue comme une grande nation du Maghreb, partenaire incontournable de la France et de la communauté européenne. Je ne doute pas que ces éléments de réflexions entreront un jour en jeu et favoriseront un aménagement du code de la nationalité. Pour lheure, je continue d’espérer pouvoir acquérir la nationalité de mon pays de naissance. Selon l’article 10 du code de la nationalité, l’alinéa 1 précise « D’avoir sa résidence en Algérie depuis 7 ans au moins au jour de la demande. », l’alinéa 2 stipule « D’avoir sa résidence en Algérie au moment de la signature du décret accordant la naturalisation ». Je vous demande donc comment, dans le cadre légal actuel, il m’est possible de satisfaire à ces deux conditions, étant donné que les visas touristiques sont accordés pour un mois et que le mieux que je puisse espérer est un visa culturel d’une durée maximale de trois mois. En effet, je suis près à résider en Algérie, dès lors que je n’aurai plus à veiller sur mes parents âgés et malades (mon papa a 82 ans et ma maman 78 ans). Mon âge actuel, 58 ans, me permet d’espérer avoir le temps de remplir les conditions. La seule possibilité que je peux imaginer est la carte de résident renouvelable tous les deux ans. Pouvez-vous me renvoyer aux textes législatifs qui régissent ce cas et me préciser les formalités à accomplir pour l’obtenir ainsi que les conditions d’obtention ?
Dans l’attente de votre réponse, que j’espère prochaine, soyez assuré, Monsieur le Ministre, de l’expression de mes sentiments respectueux et de mon attachement indéfectible en l’Algérie."
Le 14 décembre 2007, comme je n'avais aucune nouvelle, je décidais de relancer les choses :
"Par courrier du 8 juillet 2006, j’accusais bonne réception de la réponse du Consul de France à Bordeaux (Réf : A/PLIC/06/2005/684//), à propos de ma demande de nationalité algérienne en date du 18 février 2006. A ce jour, je n’ai aucune réponse. Aussi je me permets de revenir vers vous.
Je continue d’espérer pouvoir acquérir la nationalité de mon pays de naissance. Selon l’article 10 du code de la nationalité, l’alinéa 1 précise « D’avoir sa résidence en Algérie depuis 7 ans au moins au jour de la demande. », l’alinéa 2 stipule « D’avoir sa résidence en Algérie au moment de la signature du décret accordant la naturalisation ».
Je vous demande à nouveau, comment, dans le cadre légal actuel, il m’est possible de satisfaire à ces deux conditions, étant donné que les visas touristiques sont accordés pour un mois et que le mieux que je puisse espérer est un visa culturel d’une durée maximale de trois mois. En effet, je suis près à résider en Algérie, dès lors que je n’aurai plus à veiller sur mes parents âgés et malades (mon papa a 83 ans et ma maman 80 ans). Mon âge actuel, 58 ans, me permet d’espérer avoir le temps de remplir les conditions.
La seule possibilité que je peux imaginer est la carte de résident renouvelable tous les deux ans. Pouvez-vous me renvoyer aux textes législatifs qui régissent ce cas et me préciser les formalités à accomplir pour l’obtenir ainsi que les conditions d’obtention ?
Dans l’attente de votre réponse, que j’espère prochaine, soyez assuré, Monsieur le Ministre, de l’expression de mes sentiments respectueux et de mon attachement indéfectible en l’Algérie."
Cette fois, la réponse m'est parvenue assez vite du Consulat de Bordeaux (30 janvier 2008) :
"Suite à votre lettre du 14.12.2007 relative à la procédure d'obtention de carte de résidence en Algérie, j'ai l'honneur de vous informer que seuls les services des étrangers près des wilayas sont habilités à recevoir les dossier déposés par les étrangers se trouvant sur le territoire Algérien et désireux de s'y installer régulièrement.
Veuillez agréer...
Signé du Vice Consul."
Le seul progrès, c'est que l'on m'indique qui est compétent pour traiter des cartes de résident. Par contre, aucune réponse par rapport au fait qu'il est difficile de vivre sur le sol algérien avec un visa qui ne peut excéder trois mois !
Il ne me reste plus qu'à prendre à nouveau mon clavier et à correspondre avec la wilaya de Constantine. Qu'est-ce que cela va me réserver... Mektoub, comme on dit chez nous !
Au moment où des milliers d’Algériens de souche usent de tous les stratagèmes pour acquérir la nationalité française, Jean Michel Pascal rame à contre courant. Depuis plus de huit ans qu’il remue ciel et terre pour obtenir la nationalité de son pays natal, l’Algérie. Voilà de quoi laisser perplexes ceux qui tournent le dos au pays de Massinissa. Certains mauvais esprits n’hésiteraient pas à douter des intentions de ce Constantinois qui a du mal à s’arracher à la nostalgie des vieux quartiers de la cité du rocher. Jean Michel Pascal –il aime se faire appeler Yahia -n’à absolument aucun intérêt ni visée derrière sa quête pour obtenir la nationalité algérienne. Il est algérien de naissance et de cœur. Il veut l’être, aussi, sur papier. Explications :
Depuis quand as-tu entamé les démarches pour acquérir la nationalité algérienne ?
Mon aventure commence le 23 novembre 2004, après mon séjour du mois de mai. Je m'adressais alors au ministre de la justice algérienne et à l'ambassadeur d'Algérie à Paris. Depuis mes démarches se succèdent et les réponses reçues après bien des mois ne me permettent toujours pas d’entamer un processus me permettant d’espérer obtenir la nationalité Algérienne. Pour mémoire : Le 18 février 2006, je m'adressais à nouveaux aux mêmes personnalités, faute de réponse. Le 8 juillet 2006, je reprenais ma plume et m'adressais encore à mes deux interlocuteurs, après avoir reçu une très brève lettre me renvoyant aux articles du code de la nationalité, Le 14 décembre 2007, comme je n'avais aucune nouvelle, je décidais de relancer les choses. Là, j’ai eu rapidement une réponse du Consulat de Bordeaux qui m’informait que les services étrangers auprès des Wilayas sont compétents pour traiter des cartes de résidents, Le 4 avril 2009, je décidais de m’adresser au Président de la République Algérienne, dans une lettre ouverte publiée sur mon blog(1): et que je vais envoyer aux grands quotidiens algériens en espérant qu’ils se feront l’écho de mon histoire.
Pourquoi te donner tout ce mal pour acquérir la nationalité algérienne à un moment où beaucoup d’autres l’abandonnent et courent pour obtenir la nationalité française ou britannique ou canadienne ?
Passé 57 ans, j’ai pris la décision de demander la nationalité algérienne, car je considère que ma terre natale est mon Pays et qu’à l’époque où j’ai été expatrié je n’avais pas le choix et, les années passant, il me semble temps de mettre fin à une situation que je n’ai jamais souhaitée et que je ne supporte plus. Avant de terminer ma vie, je voudrais inscrire ce symbole, afin que mes enfants et petits enfants se souviennent que c’est la fraternité qui fait la richesse des hommes et des femmes qui vivent sur cette Terre. De mon point de vue, l’Algérie doit reconnaître le droit du sol tout autant que celui du sang. Je n’ai jamais décidé de quitter mon beau Pays en 1962. Je n’ai fait que suivre mes parents puisque je n’avais que quatorze ans. Pourquoi, aujourd’hui, alors que je suis majeur, en situation de choisir en responsabilité la nationalité algérienne, je ne le peux pas ? J’ajoute que dans la situation de tension entre la France et l’Algérie, il serait temps que des cas comme le mien soit soumis au débat et constitue un symbole de l’Algérie nouvelle, celle qui va de l’avant, ignore les barrières, reconnaît tous ses enfants en leur accordant s’ils le souhaitent le droit du sol. Quel beau symbole ce serait ! Quelle victoire sur l’obscurantisme ! Quelle belle mesure de justice pour des personnes comme moi qui sont des ALGERIENS-FRANÇAIS. Je note d’ailleurs que d’autres personnes que moi mènent le même combat et ont constitué un mouvement, « D’Algérie Djazaïr »(2), qui revendique exactement la même chose, à savoir le droit du sol. Certes, cette démarche peut interroger quand d’autres qui sont sur cette terre algérienne se tournent vers d’autres cieux. En fait, les conditions ne sont pas les mêmes : je suis un exilé forcé et eux sont dans leur pays. Je n’ai pas le même vécu de ce qui se passe en Algérie et je n’ai aucun moyen d’intervenir dans la vie citoyenne de mon pays. Mon expérience de lutte politique et idéologique me porte naturellement à cette démarche, plutôt que de fuir les conditions qui sont celles de la vie algérienne. Ceci dit, il est vrai que je n’ai pas vécu la décennie noire, les déceptions multiples face à l’abandon des politiques algériens. Mais chaque fois que je vais au pays, j’ai de longues conversations avec ceux qui croient toujours trouver l’Eldorado, notamment en France, pour les convaincre que c’est dans leur pays qu’ils pourront agir pour que ça change vraiment. Je crois profondément à l’idée que c’est le peuple qui doit faire la politique d’un pays. C’est à lui d’agir en premier et pour le faire, il faut être à l’intérieur.
Tu te sens bien algérien de cœur avant de l’être par les papiers, n’est-ce pas ?
Oui, je viens de le dire, le droit du sol est essentiel. Nous savons tous que l’appel des racines est quelque chose qui nous dépasse et que sans ce passé assumé, il est difficile de se construire un avenir. Je serai toujours un Algérien-Français, même si je devais échouer dans l’aboutissement de ma demande. Personne ne peut empêcher quiconque de se sentir d’abord ressortissant de son pays de naissance. Obtenir les papiers aurait pour avantage de me faciliter la vie pour me rendre dans mon pays, mais surtout aurait une valeur symbolique formidable et laisserait espérer qu’un jour, une mémoire commune pourrait être écrite entre la France et l’Algérie.
Tu es déjà retourné à Constantine. Comment l’as-tu retrouvée. Peux-tu nous décrire l’émotion des retrouvailles avec tes amis d’enfance ?
Oui, j’y suis retourné trois fois, dans des conditions différentes. Mon premier retour date de l’été 1984. J’y suis retourné avec ma famille et j’ai bénéficié du fait qu’un ami algérien allait dans sa famille à Bouzaréah. J’ai donc partagé mon séjour entre Alger, Tipasa et Constantine. J’en suis revenu très frustré, car je n’avais pas passé assez de temps dans ma ville natale, Constantine et que le fait de ne pas être seul m’avait empêché de retrouver des lieux, des moments qui n’appartiennent qu’à moi. J’ai par contre eu l’immense joie de retrouver un ami d’enfance qui habitait la maison faisant face à la mienne. Les retrouvailles furent très émouvantes et resteront gravées à jamais dans ma mémoire. Ces circonstances ont déclenché un véritable cataclysme en moi, tellement j’étais bouleversé. Ces sentiments très forts m’ont marqué profondément. L’accueil a été formidable et ça me faisait chaud au cœur , d’autant que tout le monde me disait qu’il fallait que je reste vivre dans ce pays, dans cette ville qui étaient miens. Ces moments essentiels, j’ai pu les revivre en mai 2004, pendant un mois entier passé dans ma bonne ville de Cirta. C’est au cours de ce séjour que j’ai pu enfin me mettre au clair avec mon passé et me situer résolument dans l’Algérie d’aujourd’hui et de demain. Ce séjour a été aussi pour moi l’occasion de faciliter le premier retour d’un ami d’enfance qui, habitait en face de ma maison natale, rue El Qods. A l’occasion de ce séjour, je me suis constitué un formidable réseau d’amis et j’ai pu faire connaître une toute jeune association, ADCHA (Association des Amis De Constantine d’Hier et d’Aujourd’hui3), dont le but et d’établir des relations culturelles et humaines entre les deux rives. L’année suivante, je passais à nouveau le mois de mai à Constantine et j’ai pu accompagner un groupe d’une vingtaine de personnes, toutes membres de mon association qui effectuait son premier retour, durant une semaine. C’est une bien belle expérience puisque j’ai pu vivre de l’extérieur les émotions très fortes que j’avais connues en 1984. J’ai retrouvé mes amis et j’en ai connu d’autres, le réseau s’est agrandi et ma résolution d’obtenir la nationalité Algérienne s’est renforcée. J’ai profité de ce séjour pour accompagner ma sœur qui faisait là son premier retour avec le groupe des adhérents d’ADCHA. J’ai pu aussi retrouver Najia Abeer, une amie écrivaine trop tôt disparue, à Rouiba où j’ai séjourné quelques jours. Tout au long de ces séjours, les marques de sympathie n’ont pas marqué. Combien de fois dans la rue, des inconnus m’ont souhaité la« bienvenue chez toi » ! Je n’arrivais pas à avoir un moment à moi, tellement les invitations étaient nombreuses et j’étais impressionné par la disponibilité que se donnaient mes amis pour être tout au long de mon séjour, véritablement à ma disposition quelles que soient les circonstances. Cette hospitalité est vraiment un trésor et nous incite à réfléchir à notre attitude en France.
Un dernier mot pour clore cet entretien.
Je ne peux pas terminer cet entretien sans évoquer ma tristesse de ne pas avoir pu continuer mes séjours à Constantine depuis 4 ans. Les circonstances de la vie m’ont empêché de mettre à exécution ma ferme résolution de passer un mois tous les ans dans ma ville natale. 2010 sera j’espère l’année d’un quatrième retour et j’attends le mois de mai avec beaucoup d’impatience. En attendant, je me nourris de littérature algérienne et j’ai beaucoup à faire pour étancher ma soif. C’est ma façon d’y être un peu et de continuer mon combat pour obtenir la nationalité Algérienne. L’écriture m’aide aussi à poursuivre mon objectif et je ne doute pas d’y parvenir un jour.
Entretien réalisé par
Hichem Khoussafi
Lettre au président Abdelaziz Bouteflika
Monsieur le Président,
Par courrier du 8 juillet 2006, j’accusais bonne réception de la réponse du Consul de France à Bordeaux (Réf : A/PLIC/06/2005/684//), à propos de ma demande de nationalité algérienne en date du 18 février 2006. A ce jour, je n’ai aucune réponse. Aussi je me permets de revenir vers vous.
Je continue d’espérer pouvoir acquérir la nationalité de mon pays de naissance. Selon l’article 10 du code de la nationalité, l’alinéa 1 précise « D’avoir sa résidence en Algérie depuis 7 ans au moins au jour de la demande. », l’alinéa 2 stipule « D’avoir sa résidence en Algérie au moment de la signature du décret accordant la naturalisation ».J’ai bien compris que je ne pourrai pas satisfaire à ces conditions, dans des circonstances légales.
Je suis né le 25 juin 1948 à Constantine et j’ai quitté ma terre natale en Août 1962. Depuis, j’ai effectué 4 séjours en Algérie. Le premier en 1984, à Alger et Constantine, le second tout le mois de mai 2004 à Constantine puis mai 2005, à Constantine toujours, avec un groupe de « premier retour » que j’encadrai dans un cadre associatif et enfin, très récemment, 3 semaines en septembre 2011 à Constantine.
Passé 57 ans, j’ai pris la décision de demander la nationalité algérienne, car je considère que ma terre natale est mon Pays et qu’à l’époque où j’ai été expatrié je n’avais pas le choix et, les années passant, il me semble temps de mettre fin à une situation que je n’ai jamais souhaitée et que je ne supporte plus.
À la retraite depuis septembre 2003, je peux à présent me rapprocher plus encore de mon pays et de ma ville, Constantine, je peux enfin venir plus souvent partager la vie de mes frères Algériens.
Avant de terminer ma vie, je voudrais inscrire ce symbole, afin que mes enfants et petits enfants se souviennent que c’est la fraternité qui fait la richesse des hommes et des femmes qui vivent sur cette Terre.
Les non réponses que j’enregistre depuis plusieurs années m’amènent à vous questionner sur la volonté réelle de l’Algérie pour que ses enfants puissent en toute liberté choisir la nationalité afférente à leur sol natal.
L’Algérie doit reconnaître le droit du sol tout autant que celui du sang. Je n’ai jamais décidé de quitter mon beau Pays en 1962. Je n’ai fait que suivre mes parents puisque je n’avais que quatorze ans
. Pourquoi, aujourd’hui, alors que je suis majeur, en situation de choisir en responsabilité la nationalité Algérienne, je ne le peux pas ?
Dans la situation de tension entre la France et l’Algérie, ne serait-il pas temps que des cas comme le mien soient soumis au débat et constitue un symbole de l’Algérie nouvelle, celle qui va de l’avant, ignore les barrières, reconnaît tous ses enfants en leur accordant s’ils le souhaitent le droit du sol. Quel beau symbole ce serait ! Quelle victoire sur l’obscurantisme ! Quelle belle mesure de justice pour des personnes comme moi qui sont des ALGERIENS-FRANÇAIS.
Monsieur le Président, vous avez le devoir, devant l’Histoire de mener les réformes qui découlent de ces réflexions. Nous, les exilés involontaires, nous saurons aider notre pays, aux côtés de nos frères musulmans
Monsieur le Président, alors que l’Algérie fête à juste titre les 50 ans de son indépendance courageusement et chèrement acquise, ne pensez-vous pas que l’occasion est belle de faire un geste fort, symbolique et oh combien important pour nous, les derniers témoins de cette période qui a laissé tant de blessures des deux côtés ? Nous sommes bien les derniers à pouvoir écrire avec nos frères Algériens, une nouvelle page de cette Algérie nouvelle que nous appelons de nos vœux.
Monsieur le Président, saisissez cette opportunité et vous grandirez l’Algérie et son Peuple.
Monsieur le Président, il est temps d’écrire l’Histoire de notre Pays, l’Algérie, d’une façon dépassionnée, avec la contribution des communautés et des peuples de nos deux pays, dont les historiens des deux rives de la Méditerranée qui travaillent ensemble depuis si longtemps.
Monsieur le Président, savez-vous que nous sommes nombreux à revendiquer cette nationalité Algérienne ?
Vous trouverez ci-joint le texte des membres fondateurs du sitehttp://dalgerie-djezair.viabloga.com, auquel ont souscrit de très nombreux Algériens Français. J’espère qu’il aidera à forger votre conviction.
Monsieur le Président, savez-vous qu’il existe depuis 2008 une association des « Pieds Noirs Progressistes » (http://www.anpnpa.org/) ? Prenez connaissance de ses buts, de ses motivations. N’y trouvez-vous pas une richesse, une chance pour l’Algérie ?
C’est avec volontarisme, justice et raison qu’il sera possible de nous éloigner des spectres de la guerre qui a mis trop longtemps à dire son nom. Construisons cette Algérie ensemble, à égalité de droits et de devoirs.tz-moi d’insister pour vous dire combien mon questionnement n’a pas varié et surtout combien ma motivation de devenir citoyen Algérien s’est renforcée, avec plus de force encore à l’occasion des derniers évènements.
Dans l’attente de votre réponse, que j’espère prochaine, cette fois, soyez assuré, Monsieur le Président, de l’expression de mes sentiments respectueux et de mon attachement indéfectible en l’Algérie.


Lettre à Monsieur le Président de la République Française
Le 27/11/2012

Monsieur le Président, je vous ai récemment écrit et vous avez eu l'amabilité de me répondre. Avant que vous n'alliez en Algérie, vous devez savoir que peut-être la Presse Algérienne commence à m'entendre. Une petite fenêtre s'ouvre. El Mouradia y sera peut-être attentive ?
D'autres journaux, je l'espère vont s'emparer de l'information. Merci de contrubuer à cette réflexion qui dépasse de loin mon cas.
Mahabat en Algérie, Monsieur le Président, avec mes respects républicains.

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiURHsOLNw17tUJHrYAsx6MGiGm1KyNxTe8AFG_w-mISxivoYIWC7n0W6E4UzaHc3YnoDGOSQ-EozjAwaGlanDINFpdhZdSkKgdbBG_jO-DZNQEQkEzEMffnuAi9si7eQitfxZeGQ/s1600/Mo+Pays+pages+12-13+copie.jpg


http://eventspk.wordpress.com/tag/fashion-2/

Designer Lounge opening at Ocean Tower, Karachi.

 FASHION LOUNGE 


Camera, Lights action as the crowd starts to storm into the Fashion Lounge event. The 
Media/PR handled by Tehmina Khalid and her team at TakeII. The event was a good one and yes 
the crowds were very anxious on looking at the display inside the store. Celebs start to 
fall in line as all the stars and designers step up on the red carpet where the MQM 
representative Khushbakht Shujaat was also there looking graceful as ever came to begin 
this extravaganza on the 8th of July 2013. 











ThuGzta Sunny Spvelian TakeII






ThuGzta Sunny Mommal Sheikh







Dmafia Mommal Sheikh
Dmafia Irfan






http://yahia-ksentina.blogspot.com/2008/04/hommage-najia-abeer-du-22-avril-2008.html


Hommage à Najia Abeer du 22 avril 2008 à l'Espace Noûn (Alger)

Une rencontre des amis des amis de Dzlit a eu lieu à l'espace Noûn, le 22 avril à Alger. A cette occasion, un hommage a été rendu à Najia Abeer, acompagné de la lecture de quelques poèmes inédits qui seront édités prochainement par les éditions APIC.

Présentation de l'œuvre romanesque de Najia Abeer en hommage
à l'écrivaine (Fatiha Nesrine)
Rencontre des amis de
Dzlit à ALGER, le 22 avril 2008.

A droite, Fatiha Nesrine, auteure de l'hommage à Najia Abeer, en compagnie de Nacira Belloula, à gaucheNajia Abeer est venue à la littérature avec des romans à caractère autobiographique .Elle a tenté de tout dire pour comprendre et se reconstruire : des blessures affectives à la maladie, du refus des tabous à l'amour, de la quête de soi aux problèmes socio-politiques du pays. Vie personnelle et problèmes de l'heure constituent la trame de ses trois romans : Constantine et les moineaux de la murette (2003), L'albatros (2004), Bab el Kantara (2005). Elle a également écrit des nouvelles, des poèmes et des articles de presse. Son œuvre est construite autour de quelques thèmes récurrents : Constantine, la ville de son enfance, les relations familiales dans la maison paternelle ou dans son foyer, la difficulté d'être une femme et la solitude.

Son premier roman s'ouvre sur un long monologue dans lequel la narratrice explique son passage à l'acte d'écrire. Elle veut mettre fin à un état d'errance et démêler les fils d'une énigme qui a trait à son passé. La recherche de la vérité, d'une clef, d'un indice vont lui permettre de se retrouver. Et c'est tout naturellement vers Constantine qu'elle va se retourner, l'interpellant et faisant d'elle un personnage, objet d'amour et de souffrance : « Constantine, tu me fais souffrir, est-ce que tu le sais ?» Constantine va servir de moteur à la fiction et les pages blanches décrites au début du roman vont se noircir, restituant l'enfance de la narratrice Joumana pendant la guerre de libération, l'ambiance de la Souika, vieux quartier où elle est née, la vie familiale, la guerre et la relation aux pieds-noirs et enfin l'indépendance. « L'écriture de Constantine…ne pouvait être que poétique et heureuse car elle a été conçue dans la tendresse de l'enfance et l'expression d'un amour pour une ville fascinante. Celle de L'Albatros est froide, parce que pleine de douleur et vide d'amour » avoue–t-elle dans une interview (Rachid Mokhtari, Le Nouveau Souffle Du Roman Algérien, Chihab Editions, 2006).
Les photos sont de Mébarek Mouzaoui
Une vue partielle du groupe de discussion
Une vue partielle du groupe de discussion

A droite, Amina Bekkat, animatrice de la discussion
A droite, Amina Bekkat, animatrice de la discussion
A droite, Christiane Achour
A droite, Christiane Achour
A droite, Lounès Ramdani, le 'papa' de DzLit, en compagnie de Djamel Mati, à gauche A droite, Lounès Ramdani, le "papa" de DzLit, en compagnie de Djamel Mati, à gauche
A la librairie Mille-Feuilles , Mébarek Mouzaoui, un des principaux artisans de la rencontre, à gauche de Rachid Boudjedra, Sidi-Ali, le libraire, en compagnie de Lounès Ramdani, à droite
A la librairie Mille-Feuilles , Mébarek Mouzaoui, un des principaux artisans de la rencontre, à gauche de Rachid Boudjedra, Sidi-Ali, le libraire, en compagnie de Lounès Ramdani, à droite
A droite, Samia Chikh, éditrice de Najia Abeer (Ed Apic)
A droite, Samia Chikh, éditrice de Najia Abeer (Ed Apic)
Algérie News du 24 avril 2008


EVOCATION : Najia Abeer, Odes et codes de la liberté et du savoir…
Née à Constantine le 16 septembre 1948, Najia Abeer nous a quittés prématurément le 21 octobre 2005 à Alger. Ancienne professeure , elle a publié en 2003 son premier roman sur sa ville natale Constantine ou les moineaux de la murette (Ed. Barzakh ) L’Albatros ( Ed. Marsa, Alger 2004) et le dernier Bab el Kantara (Ed. Apic, 2005).
Cette trilogie se veut un regard lucide, courageux sur la société algérienne détournée de ses élites féminines et une voix véhémente contre les forces régressives.
Najia Abeer est venue à la littérature avec Constantine ou les moineaux de la murette, un roman autobiographique sur son enfance dans une souika de sa ville natale, Constantine, durant les années de la guerre de Libération. Une ville qu’elle a trop tôt quittée et dont elle reste nostalgique. C’est pour elle une profonde sensation d’un lieu natal, enracinant pour l’écriture. Cet enracinement trouve son prolongement avec son nouveau roman Bab el Kantara. Au coeur de ce deuxième volet d’une trilogie constantinoise, Najia Abeer, sous le personnage de la fougueuse adolescente Joumana, entreprend de raconter les années passées à l’école normale de Bab el Kantara. Elle ne le fait pas après coup mais dans l’instant même de son vécu, et c’est là que réside l’intérêt narratif du roman qui, sans ce temps subjectif, n’aurait été qu’un témoignage anodin, vite classé dans les archives d’un passé de lamentations. Or, tout y prend et reprend vie avec ces adolescentes qui franchissent le seuil d’un monde où la couleur des tabliers impose une hiérarchie, où le seul mérite est la réussite dans les études pour embrasser une carrière d’institutrice et, pour celles qui excellent, accéder à l’Ecole normale supérieure d’Alger.
Studieuses, effrontées ou «gloussantes», elles sont toutes venues des régions de l’Est algérien avec ses paysages contrastés et ses colères aussi tumultueuses que les eaux du Rhummel. Ce sont les jeunes normaliennes de Bab el Kantara, des adolescentes qui ont quitté pour la première fois le giron familial pour l’internat, dans l’éveil fulgurant de l’amour platonique et charnel. Joumana raconte et décrit avec passion et minutie, avec quelques touches de nostalgie et désenchantement, dans un présent souverain, en ces premières années euphoriques de l’indépendance, la vie quotidienne et culturelle de cette prestigieuse école normale. Avec ses règlements stricts, ses professeurs brillants, exigeants mais humbles et affables, son personnel mu par la rectitude et le sens du devoir accompli, mais aussi et surtout les lieux intimes de ces adolescentes fringantes, boudeuseset exquises: le dortoir où les lits superposés se font et se défont selon les appartenances régionales ou les affinités intellectuelles. Les filles avec un brin de coquetterie, s’entraident, se toisent, se jalousent mais s’échinent, toutes, au labeur des études. Sous le regard mordant de Joumana, l’internat de ces jeunes filles, malgré une discipline de fer, apparait comme un lieu d’épanouissement où les livres des grands classiques de la littérature universelle s’arrachent, se lisent sous les couvertures, à la lumière d’une torche, après l’extinction des lumières et, en classe, les normaliennes s’évertuent dans une saine émulation de connaissances accentuées par des éclats de charme. Mais si Joumana a la chance d’avoir un père instituteur à son écoute, elle n’a pas cependant la quiétude familiale. Sa marâtre acariâtre, rétrécit ses espaces dans la maison paternelle où les échanges, n’eut été sa grand-mère paternelle, n’auraient été que colères, disputes et claquements de portes. Beaucoup d’autres adolescentes comme elle, pour qui l’internat est un refuge, une bouffée d’oxygène, une « libération » des yeux inquisiteurs du « douar », vivent, quand elles retournent chez elles lors des vacances scolaires, le calvaire d’un milieu familial lui-même bousculé par les bouleversements socio-économiques brutaux des premières années de l’indépendance. La tendance au repli sur soi, la disparition soudaine de nombreux quartiers cosmopolites et surtout la perte brutale d’un mode de vie aéré, ouvert sur l’extérieur, sur la rue, avec ses échoppes, ses cinémas, ses odeurs, ses loisirs, ses saisons, ont emmuré la cité. Joumana flaire une catastrophe annoncée au sein même de l’Ecole normale. Sans en faire un réquisitoire qui n’aurait servi au demeurant qu’à une vaine déploration d’un passé révolu, c’est par l’observation des changements qui s’opèrent dans l’attitude relâchée des nouveaux enseignants, le départ des professeurs qui ont fait nid et carrière dans la cité, les chamboulements inexpliqués introduits dans les programmes, l’ennui ambiant dans les classes, que la narratrice voit s’opérer, graduellement, irrémédiablement, la chute de cet univers de la pédagogie, les langues, la musique, l’ordre, la discipline, la rigueur dans les études, la fierté de la conquête des savoirs et des libertés de pensée tombent en désuétude et deviennent même des attitudes dangereusement suspectes. Mais les filles ne baissent pas les bras. Elles savent que c’est leur dernière chance pour arracher le prix de leur liberté. Pour Jamama, l’amour est venu compenser cette brume qui voile une indépendance fraîchement acquise; un amour ardent, né sur une plage un soir de fugue de l’école normale; cette idylle est pour elle un autre défi au nouvel ordre établi. Joumana refuse une demande en mariage hors des règles traditionnelles et décide d’imposer la présence de son jeune compagnon d’abord à ses camarades normaliennes puis à sa famille. Belle scène que celle où, en route vers Alger, par train, elle fixe le regard de son père, un père qui lui aussi a des confidences à faire : il lui avoue rêver d’une autre vie que celle qu’il subit avec son épouse qui n’aime pas.
Joumana a eu son baccalauréat et s’apprête à franchir le portail de l’Ecole normale supérieure de la capitale, loin de la ville du Rocher qui a bercé son enfance.
Plus qu’une simple autobiographie, ce roman se veut un regard moderne sur l’émergence d’une élite féminine au lendemain de l’indépendance de l’Algérie.


http://www.livrescq.com/livrescq/?p=429


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  http://www.vitaminedz.com/restaurant-tiddis-de-constantine/Photos_156_185281_25_1.html
 http://www.bilahoudoud.net/showthread.php?t=1862
 http://www.fichier-pdf.fr/2014/03/14/beldjouzi-bouabdellah/
 http://www.opgi.dz/opgi_constantine/offices.asp
 http://bu.umc.edu.dz/theses/sociologie/AAZO2108.pdf
 http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?t=458797&page=15
 http://revue-drassat.org/index_htm_files/Dirassat_N12.pdf
 http://bu.umc.edu.dz/theses/sociologie/AAZO2108.pdf
 http://www.algerie-dz.com/forums//showthread.php?t=308551&page=9&langid=1
 http://www.ifla.org/files/assets/pac/ipi/ipi6-ar.pdf
 http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?t=1129553
 http://www.ummto.dz/lad/index_fichiers/revue5.pdf
 http://bu.umc.edu.dz/theses/histoire/AMAA2466.pdf
 http://www.djelfa.info/vb/archive/index.php/t-432080-p-6.html
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 http://museeartsexpressions.org/index.php?mact=Gallery,m9c26d,default,1&m9c26ddir=Kantara%2F&m9c26dreturnid=107&page=107

 نمودج  السويقة  باب الجابية

 http://www.constantine-hier-aujourdhui.fr/LaVille/souika/images/2007souika05.jpg


http://www.constantine-hier-aujourdhui.fr/LaVille/souika/images/2007souika08.jpg




 

 http://www.aps.dz/media/k2/items/cache/cdcfd4bd1abe7d0b20001fe9869d9c93_L.jpg




 نمودج  الخليقة قبل الترميم


http://www.elwatan.com/images/2014/03/24/cirta_2092480.jpg






 نمودج  اشارع عبان رمضان قبل الترميم

 http://cdn.elbilad.net/media/images/article/thumbs/large-%D8%A7%D9%86%D8%B7%D9%84%D8%A7%D9%82-%D8%A3%D9%83%D8%A8%D8%B1-%D8%B9%D9%85%D9%84%D9%8A%D8%A9-%D9%84%D8%AA%D9%87%D9%8A%D8%A6%D8%A9-%D8%B4%D8%A7%D8%B1%D8%B9-%D8%A7%D9%84%D8%A3%D9%82%D9%88%D8%A7%D8%B3-%D8%A8%D8%B3%D9%83%D9%8A%D9%83%D8%AF%D8%A9-0a282.jpg

 شارع عبان رمضان بعد الترميم
http://cdn.elbilad.net/media/images/article/thumbs/large-%D8%AA%D8%A3%D8%AE%D8%B1-%D8%A3%D8%B4%D8%BA%D8%A7%D9%84-%D8%A7%D9%84%D8%AA%D8%B1%D9%85%D9%8A%D9%85-%D9%8A%D9%87%D8%AF%D8%AF-%D8%AF%D8%A7%D8%B1-%D8%A7%D9%84%D8%A3%D8%B3%D8%AF%D9%8A%D9%86-%D9%88%D9%82%D8%B5%D8%B1-%D8%A7%D9%84%D8%A8%D8%A7%D9%8A-%D8%A8%D8%A7%D9%84%D8%A7%D9%86%D9%87%D9%8A%D8%A7%D8%B1-%D9%85%D8%B4%D8%A7%D8%B1%D9%8A%D8%B9-%D8%A7%D9%84%D8%AA%D8%B1%D9%85%D9%8A%D9%85-%D8%AA%D9%81%D8%AA%D8%AD-%D8%B4%D9%87%D9%8A%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D9%85%D8%B3%D8%A4%D9%88%D9%84%D9%8A%D9%86-%D9%88%D8%AA%D8%B3%D9%8A%D9%84-%D9%84%D8%B9%D8%A7%D8%A8%D9%87%D9%85-%D8%A8%D9%88%D9%87%D8%B1%D8%A7%D9%86-19057.jpg


 نمودج لبناية في السويقة رممت للتحول الى بناية قابلة للزوال

السويقة










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