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http://fr.db-city.com/Alg%C3%A9rie--Skikda--Sidi-Mezghiche--A%C3%AFn-Bouziane
http://www.bordj.info/spip.php?article1333
http://www.kassaman.com/page/249
http://allal52.skyrock.com/2979865437-Un-mawlid-au-parfum-algerois.html
Un mawlid au parfum algérois : Sbouh el mouloud de Sidi Abderrahmane à Sidi Boumediène
« Au prochain mouloud, « antouma qabchou wa h'na raïkou ! »
« En tant que ministère, nous avons pour mission de protéger le patrimoine immatériel »
Par Allal Bekkaï
Le coup d'envoi de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 » a été donné lundi(14/02/11) par la ministre de la culture Khalida Toumi à partir de la mosquée de Sidi Boumédiene à l'occasion de la célébration du Mawlid Ennabaoui Charif. Acte1.Au niveau de l'oratoire(mihrab) était organisée une hadra, version chœur lithurgique, conduite pour la circonstance par Hadj Ahmed Serri accompagné de sa chorale « Taâlibiya ».Un aréopage de voix d'artistes étoffait le répertoire puisé de la nouba andalouse.Cheïkh Ghaffour, Bouadjadj,Beladjreb, Benani, Hamidou...au côtés des comédiens Achouri, Rachedi, Adjaïmi, Saboundji, Ougroud,Benzerari...Le simulacre était inévitable. En retrait,Nasreddine Baghadadli suivait avec intérêt le spectacle. Cheïkh Bendahmane, l'imam de la mosquée hôte était absent.Coiffée d'un foulard multicolore, Khalida Toumi, adepte de la Zaouiya Rahmania de Kabylie semblait être dans son élément. Encadrée par Zakia Terki et Chafia Boudraâ, assise en tailleur au milieu d'un carré de femmes, elle fredonnait elle aussi les madih en suivant studieusement sur un fascicule. Des pauses photos et des sonores avec des artistes se déroulaient dans la salle de prière nonobstant la solennité du lieu. Bentorki faisait les cents pas.Acte2.Recueillement de la ministre au sein du mausolée(cénotaphe) de Sidi Boumediène et visite du sanctuaire de son voisin Sidi Abdesslem Tounsi où elle alluma des « cierges » avec un briquet récalcitrant. Une dame du staff du MC distribuait aux invités des bougies. Visiblement fatiguée ou émue(c'est selon), KTM marmona quelques mots : « Que Dieu préserve ce pays envahi par les Américains ». Cafouillage. « Interpellation » par la ministre d'un cadre de son département, un certain Sidi Moussa : « Vous me donnez l'impression que vous ne savez le programme du mouloud(la suite du sbouh)... ». Acte3. Point de presse au milieu du « sahn »(patio aux ablutions). Dans sa prise de parole, la représentante du gouvernement tenait à préciser que les Algérois étaient les hôtes de Tlemcen en ramenant dans leurs bagages une tradition millénaire, celle du sbouh mouloud célébré à Sidi Abderrahmane. Elle fera un historique de cette fête « fatimide » en soulignant que«En tant que ministère, nous avons pour mission de protéger le patrimoine immatériel » mais semble avoir oublié les fastueuses festivités du Mawlid au Mechouar organisées par le roi Yaghmoracen Benziane, illustrées par le merveilleux manège de la légendaire Mangana d'Ibnou el Faham. Interpellée par un journaliste local sur l'occultation de la tradition locale consistant en une procession majestueuse à partir du fedjr vers El Eubbad, la ministre répondra avec un style familier : « Cette fois-ci, on est vos hôtes, mais au prochain mouloud(version 2011 officiellement, n.d.l.r), antouma qabchou wa h'na raïkou ! »(Ce sera vous qui organisez et à nous d'y assister).A noter l'absence à cette cérémonie du wali(et de tout son exécutif excepté le DC ainsi que le P/APW), du maire, du directeur des affaires religieuses, entre autres...L'après-midi était prévue l'ouverture officielle à la maison de la culture marquée par une exposition « Spécial Mawlid » et suivie d'un programme varié(défilé de troupes aïssaoua de Tlemcen, Constantine, Annaba, Sidi Bel Abbes et Saïda, une procession de « manara » de Cherchell et Miliana et une soirée musicale mystique animée par des groupes de Kabylie, Timimoun et Kenadsa). A souligner que la veille, la khalwa CheïKH Senouci de Derb Beni Djemal abrita une cérémonie thématique faite de lecture du Coran, un cours sur Sidi Daoudi, des medh et une projection vidéo(interprétation de la burda, version Youtube).
(*) Non publié
Oranie/Tlemcen :2è version(*)
« Tlemcen 2011 » : Une ouverture officielle pluvieuse et mouvementée
Les caprices de la météo, le boycott des autorités et le grondement de la foule
Une mangana en plâtre, un mandjaniq en grandeur nature et une collation à la « tamina »
Par Bekkaï Allal
Le temps a choisi de se gâter au moment précis (15h45mn) de l'ouverture officielle lundi dernier(14
/02/11)
de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique
2011 »(acte1) à l'occasion du Mawlid Ennabaoui Charif. Mais la météo n'a
pas gâché la cérémonie. Installée sous un chapiteau planté devant le
Mechouar, Kalida Toumi, arborant pour la circonstance une jolie robe
kabyle, « passait en revue » les troupes artistiques qui défilaient
devant elle, entre autres le cortège haut en couleurs des « manara » de
Cherchell et Miliana. A la « tribune » officielle, pas âme d'autorité
locale qui vive. Ni wali, ni exécutif, ni maire, hormis le P/APW. Un
boycott à priori qui en dit long. Exit de surcroît la société civile
locale. A l'opposé, la tente abritait un aréopage d'artistes(musiciens
et comédiens) invités à partir d'Alger. On relève par ailleurs la
présence du DG de la protection civile Hadi Hebiri. Malgré la pluie, un
public nombreux, contenu par des barrières « sécuritaires » assistait à
la parade. « Dégagez ! » criait une organisatrice à l'adresse des
reporters et photographes massés devant la porte de la maison de la
culture. Et pour cause. La ministre quitta sous une pluie battante la
tente pour se diriger vers la maison de la culture Abdelkader Alloula
située juste en face. Visiblement affaiblis, Hadj Fergani et Chafia
Boudraâ arrivaient difficilement à suivre la délégation. Empêchée
d'entrer, la foule sifflait et criait de colère, se sentant exclue de la
fête acte2. Mais pas un traître pétard.Visite guidée d'une exposition
thématique grandiose sous la houlette du commissaire Réda
Brixi(muséologue). Panneaux descriptifs(biographie du Prophète Mohammed
QSSL, Sidi Boumedlène, Ibn Khaldoun,histoire du Mechouar, le Mouloud...)
aux côtés de documents(Sahih el Boukhari, tablette du Coran...) et de
reproductions en grandeur nature(palais de Abou Hamou 2, porte de la
Tachfiniya, heurtoir de la porte de Sidi Boumediene, mandjaniq, mangana
du Mechouar...). Sous une « Qoubba » était projeté le mythique film « Le
messager » de Mustapha El Aqqad...Il faut souligner que la ministre a
adhéré à cette occasion au projet de la reconstruction de la medersa
Tachfiniya. Pour la mangana d'Ibn el Faham, on aurait souhaité une
reproduction mécanique animée au lieu d'une maquette(en plâtre). Quid du
« génie » du département d'automatisme de la faculté de la technologie
de Chetouane et la section spécialisée en la matière du CFPA de
Hennaya ?...Fête du Mawlid oblige, Khalida Toumi se prêta au rituel de
la « henna » flanquée d'une charmante fille en Chedda sous les youyous
des femmes présentes. Bent Belkhodja, une cantatrice connue sur la place
publique, dédiait pour la circonstance un hawfi suivi de mouldiyate.
Parallèlement était offerte une conviviale collation, version
« ta'qnata »( tammina)...L'illustre hôte assista par la suite à une
soirée musicale toujours à la MCT(19h45 mn). Dehors, il tombait à verse.
Des familles faisaient le pied de grue devant la porte faute
d'invitation. Un spectacle qui faisait mal au cœur. D'autant que la
soirée n'était retransmise ni par la télévision présente en force, ni
par la radio locale, le direct n'étant pas programmé (par les
organisateurs, soit le commissariat à ladite manifestation). Un
programme typiquement « mouloudien » avec en toile de fond un décor
féerique « sons et lumières » s'affichant au niveau de la scène. Lever
de rideau avec le groupe féminin de « Zeffanate » de Kenadsa.
Equivalent des « Fqiret » avec percussion et une interprétation style
« Hidouci ». En animateur averti, le jeune Abdelouahab Haoua, à la voix
radiophonique, qui savait mettre de l'ambiance(medh en « acapella » avec
le public, y compris KTM). Incursion chorégraphique improvisée de
l'ambiancieuse Salima suivie d'une petite émule.La célèbre troupe El
Ferda de Kenadsa dirigée par Larbi Bestam(assisté de Hocine Zaïdi)
gratifia l'auditoire de trois chants mystiques : « Ya chams el
maghib »(du poète Bentriqui), « Ya'dra tassa'adni liyam fi ziyarati
mostafa »(répertoire local) et « Ya chikhi Ben Bouziane(une chanson
fétiche de El Ferda, puisé du diwâne de Sidi M'barek, petit fils de ce
dernier). Le baisser de rideau fut marqué par la prestation en
tandem(fusion) des deux troupes aïssaoua de Constantine et Annaba(un
clin d'œil à Fergani et Benani présents dans la salle). Quant à la
soirée musicale programmée le lendemain, elle sera animée par Abdou
Driassa, Nada Rayhane, Leïla Benmrah et Toufik Benghabrit avec la
participation de l'orchestre symphonique d'Alger.
(*) Non publié
Oranie/Tlemcen :3è version(*)
Un mawlid au parfum algérois sous le signe du boycott
Par Allal Bekkaï
La ministre de la culture Khalida Toumi a été visiblement boycottée par les autorités locales avec à leur tête le wali lors de l'ouverture officielle lundi dernier(14/02/11) de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 » à l'occasion du « Mawlid ». Une défection qui en dit long sur le « nuage » de suspicion qui plane sur l'événement de 2011 (même lors de sa dernière visite, le ministre de la communication Nacer Mehal « évita » le CIP relevant du « domaine » de KTM). Le film du coup d'envoi comporta quatre scènes. Acte1. Au sein de la mosquée de Sidi Boumédiène était organisée une hadra, version « sbah mouloud » importée de Sidi Abderrahmane , animée pour la circonstance par Hadj Ahmed Serri accompagné de sa chorale « Taâlibiya ». Hadj Ghaffour « squattait » l'oratoire d'où était absent l'imam Cheïkh Bendahmane. Poses photos avec des artistes et sonores nonobstant la solennité des lieux. Recueillement par la suite de la ministre devant le cénotaphe de Sidi Boumediène et visite du sanctuaire de Sidi Abdesslem Tounsi où elle alluma des « cierges ». Point de presse au milieu du « sahn »(patio aux ablutions) où KTM justifia le « transfert » du mouloud algérois à Tlemcen. Acte2. Ouverture officielle sous un chapiteau devant le Mechouar. Une pluie battante marqua la parade des « manara » de Cherchell et Miliania et la procession des troupes aïssaoua de Tlemcen, Saïda, Sidi Bel Abbès, Constantine, Annaba... Un aréopage d'artistes occupait la « tribune » : Bouadjadj, Bennani, Hamidou, Fergani, Zakia Kara, Achouri, Rachedi, Adjaïmi, Saboundji, Ougroud,Benzerari, Benguettaf...La foule qui était contenue par des barrières sécuritaires grondait. On sifflait et criait. Mais curieusement pas un traître pétard ne fut jeté par-dessus « bord ». Acte3. Inauguration de l'exposition libellée « La nuit du Mouloud » qui se tenait à la maison de la culture sous la houlette de Réda Brixi(muséologue). Pour la mangana d'Ibn el Faham, on aurait souhaité une reproduction mécanique animée au lieu d'une maquette(en plâtre). Quid du « génie » du département d'automatisme de la faculté de la technologie de Chetouane et la section spécialisée en la matière du CFPA de Hennaya ?... Khalida Toumi se prêta à cette occasion au rituel de la « henna », accompagné de « mouldiyate » par la voix de la cantatrice Belkhodja autour d'une « ta'nata »(tammina). Acte4. Soirée musicale mystique toujours à la MCT. Avec au programme. Ahelil avec Bnat el maghna de Timimoun. Un hommage peut-être à leur « ancêtre » le roi zianide Abou Hamou Moussa2 qui trouva refuge au Gourara lorsqu'il fut chassé par les Mérinides en 1372. Les Zefenetes, style hidouci, de Kenadsa conduites par Lalla Fatma. El Ferda de Kenadsa aussi menée par Larbi Bestam(assisté de Hocine Zaïdi). Un répertoire medh dédié à Cheïkh Ben Bouziane, Bentriqui et M'Barek. En deuxième soirée.Nada Rayhane, Abdou Driassa, Leïla Benmrah et Tewfik Benghabrit accompagné de l'orchestre symphonique d'Alger(sous la baguette du tandem Rachid Saouli et Bey el Bekkaï). Côté animation deux figures : Abdelouahab Hawa et Réda Benosmane aux côtés de l'ambiancieuse chorégraphique Salima. Une scène avec un décor féerique, style « sons et lumières ». Relevons toutefois une fausse note. La non programmation d'une retransmission directe, ni par la télévision, ni par la radio(locale), privant ainsi les familles tlemceniennes du spectacle. Pendant ce temps là, un « Accès libre » culturel(2011) était permis aux auditeurs via la chaîne3 avec la participation de Mohammed Baghli(chercheur), directeur du site « Mirath » assisté de Abdellah Ghalem(poète), Kamel Koulougli(ingénieur), Fouzi Kahouadji(documentaliste) et Abderrahim Benmansour(historien).
(*) Non publié
L’aqueduc
de Ain Zeboudja, appelé aqueduc du Val d’Hydra, fait actuellement
l’objet d’une opération de confortement initiée par la Direction de la
culture de la wilaya
d’Alger.
La construction de l’aqueduc remonte à... la période ottomane. Il aurait été édifié, entre 1619 et 1639, par Mussa el- Andaloussi, un de ces nombreux réfugiés ayant fui l’Andalousie.
L’aqueduc captait les eaux des sources naturelles du plateau de Ben Aknoun et de Dely-Ibrahim situées à environ 10 kilomètres à l’est de la médina pour les y acheminer. Il faisait partie de l’ensemble des quatre grands aqueducs convergeant vers la Casbah avec l’aqueduc du Hamma au sud de la ville, celui de Birtraria qui pénétrait à la Casbah par le nord-ouest et celui du Telemly qui y arrivait par le nord-est. Les eaux ainsi acheminées jaillissaient alors des nombreuses fontaines réparties dans chacun des quartiers de la médina.
http://www.ouedkniss.com/vente-appartement-f4-constantine-constantine-algerie-immobilier-d4556117
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Un mawlid au parfum algérois
Oranie/Tlemcen :1ère version(*)Un mawlid au parfum algérois : Sbouh el mouloud de Sidi Abderrahmane à Sidi Boumediène
« Au prochain mouloud, « antouma qabchou wa h'na raïkou ! »
« En tant que ministère, nous avons pour mission de protéger le patrimoine immatériel »
Par Allal Bekkaï
Le coup d'envoi de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 » a été donné lundi(14/02/11) par la ministre de la culture Khalida Toumi à partir de la mosquée de Sidi Boumédiene à l'occasion de la célébration du Mawlid Ennabaoui Charif. Acte1.Au niveau de l'oratoire(mihrab) était organisée une hadra, version chœur lithurgique, conduite pour la circonstance par Hadj Ahmed Serri accompagné de sa chorale « Taâlibiya ».Un aréopage de voix d'artistes étoffait le répertoire puisé de la nouba andalouse.Cheïkh Ghaffour, Bouadjadj,Beladjreb, Benani, Hamidou...au côtés des comédiens Achouri, Rachedi, Adjaïmi, Saboundji, Ougroud,Benzerari...Le simulacre était inévitable. En retrait,Nasreddine Baghadadli suivait avec intérêt le spectacle. Cheïkh Bendahmane, l'imam de la mosquée hôte était absent.Coiffée d'un foulard multicolore, Khalida Toumi, adepte de la Zaouiya Rahmania de Kabylie semblait être dans son élément. Encadrée par Zakia Terki et Chafia Boudraâ, assise en tailleur au milieu d'un carré de femmes, elle fredonnait elle aussi les madih en suivant studieusement sur un fascicule. Des pauses photos et des sonores avec des artistes se déroulaient dans la salle de prière nonobstant la solennité du lieu. Bentorki faisait les cents pas.Acte2.Recueillement de la ministre au sein du mausolée(cénotaphe) de Sidi Boumediène et visite du sanctuaire de son voisin Sidi Abdesslem Tounsi où elle alluma des « cierges » avec un briquet récalcitrant. Une dame du staff du MC distribuait aux invités des bougies. Visiblement fatiguée ou émue(c'est selon), KTM marmona quelques mots : « Que Dieu préserve ce pays envahi par les Américains ». Cafouillage. « Interpellation » par la ministre d'un cadre de son département, un certain Sidi Moussa : « Vous me donnez l'impression que vous ne savez le programme du mouloud(la suite du sbouh)... ». Acte3. Point de presse au milieu du « sahn »(patio aux ablutions). Dans sa prise de parole, la représentante du gouvernement tenait à préciser que les Algérois étaient les hôtes de Tlemcen en ramenant dans leurs bagages une tradition millénaire, celle du sbouh mouloud célébré à Sidi Abderrahmane. Elle fera un historique de cette fête « fatimide » en soulignant que«En tant que ministère, nous avons pour mission de protéger le patrimoine immatériel » mais semble avoir oublié les fastueuses festivités du Mawlid au Mechouar organisées par le roi Yaghmoracen Benziane, illustrées par le merveilleux manège de la légendaire Mangana d'Ibnou el Faham. Interpellée par un journaliste local sur l'occultation de la tradition locale consistant en une procession majestueuse à partir du fedjr vers El Eubbad, la ministre répondra avec un style familier : « Cette fois-ci, on est vos hôtes, mais au prochain mouloud(version 2011 officiellement, n.d.l.r), antouma qabchou wa h'na raïkou ! »(Ce sera vous qui organisez et à nous d'y assister).A noter l'absence à cette cérémonie du wali(et de tout son exécutif excepté le DC ainsi que le P/APW), du maire, du directeur des affaires religieuses, entre autres...L'après-midi était prévue l'ouverture officielle à la maison de la culture marquée par une exposition « Spécial Mawlid » et suivie d'un programme varié(défilé de troupes aïssaoua de Tlemcen, Constantine, Annaba, Sidi Bel Abbes et Saïda, une procession de « manara » de Cherchell et Miliana et une soirée musicale mystique animée par des groupes de Kabylie, Timimoun et Kenadsa). A souligner que la veille, la khalwa CheïKH Senouci de Derb Beni Djemal abrita une cérémonie thématique faite de lecture du Coran, un cours sur Sidi Daoudi, des medh et une projection vidéo(interprétation de la burda, version Youtube).
(*) Non publié
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« Tlemcen 2011 » : Une ouverture officielle pluvieuse et mouvementée
Les caprices de la météo, le boycott des autorités et le grondement de la foule
Une mangana en plâtre, un mandjaniq en grandeur nature et une collation à la « tamina »
Par Bekkaï Allal
Le temps a choisi de se gâter au moment précis (15h45mn) de l'ouverture officielle lundi dernier(14
/02/11)
de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique
2011 »(acte1) à l'occasion du Mawlid Ennabaoui Charif. Mais la météo n'a
pas gâché la cérémonie. Installée sous un chapiteau planté devant le
Mechouar, Kalida Toumi, arborant pour la circonstance une jolie robe
kabyle, « passait en revue » les troupes artistiques qui défilaient
devant elle, entre autres le cortège haut en couleurs des « manara » de
Cherchell et Miliana. A la « tribune » officielle, pas âme d'autorité
locale qui vive. Ni wali, ni exécutif, ni maire, hormis le P/APW. Un
boycott à priori qui en dit long. Exit de surcroît la société civile
locale. A l'opposé, la tente abritait un aréopage d'artistes(musiciens
et comédiens) invités à partir d'Alger. On relève par ailleurs la
présence du DG de la protection civile Hadi Hebiri. Malgré la pluie, un
public nombreux, contenu par des barrières « sécuritaires » assistait à
la parade. « Dégagez ! » criait une organisatrice à l'adresse des
reporters et photographes massés devant la porte de la maison de la
culture. Et pour cause. La ministre quitta sous une pluie battante la
tente pour se diriger vers la maison de la culture Abdelkader Alloula
située juste en face. Visiblement affaiblis, Hadj Fergani et Chafia
Boudraâ arrivaient difficilement à suivre la délégation. Empêchée
d'entrer, la foule sifflait et criait de colère, se sentant exclue de la
fête acte2. Mais pas un traître pétard.Visite guidée d'une exposition
thématique grandiose sous la houlette du commissaire Réda
Brixi(muséologue). Panneaux descriptifs(biographie du Prophète Mohammed
QSSL, Sidi Boumedlène, Ibn Khaldoun,histoire du Mechouar, le Mouloud...)
aux côtés de documents(Sahih el Boukhari, tablette du Coran...) et de
reproductions en grandeur nature(palais de Abou Hamou 2, porte de la
Tachfiniya, heurtoir de la porte de Sidi Boumediene, mandjaniq, mangana
du Mechouar...). Sous une « Qoubba » était projeté le mythique film « Le
messager » de Mustapha El Aqqad...Il faut souligner que la ministre a
adhéré à cette occasion au projet de la reconstruction de la medersa
Tachfiniya. Pour la mangana d'Ibn el Faham, on aurait souhaité une
reproduction mécanique animée au lieu d'une maquette(en plâtre). Quid du
« génie » du département d'automatisme de la faculté de la technologie
de Chetouane et la section spécialisée en la matière du CFPA de
Hennaya ?...Fête du Mawlid oblige, Khalida Toumi se prêta au rituel de
la « henna » flanquée d'une charmante fille en Chedda sous les youyous
des femmes présentes. Bent Belkhodja, une cantatrice connue sur la place
publique, dédiait pour la circonstance un hawfi suivi de mouldiyate.
Parallèlement était offerte une conviviale collation, version
« ta'qnata »( tammina)...L'illustre hôte assista par la suite à une
soirée musicale toujours à la MCT(19h45 mn). Dehors, il tombait à verse.
Des familles faisaient le pied de grue devant la porte faute
d'invitation. Un spectacle qui faisait mal au cœur. D'autant que la
soirée n'était retransmise ni par la télévision présente en force, ni
par la radio locale, le direct n'étant pas programmé (par les
organisateurs, soit le commissariat à ladite manifestation). Un
programme typiquement « mouloudien » avec en toile de fond un décor
féerique « sons et lumières » s'affichant au niveau de la scène. Lever
de rideau avec le groupe féminin de « Zeffanate » de Kenadsa.
Equivalent des « Fqiret » avec percussion et une interprétation style
« Hidouci ». En animateur averti, le jeune Abdelouahab Haoua, à la voix
radiophonique, qui savait mettre de l'ambiance(medh en « acapella » avec
le public, y compris KTM). Incursion chorégraphique improvisée de
l'ambiancieuse Salima suivie d'une petite émule.La célèbre troupe El
Ferda de Kenadsa dirigée par Larbi Bestam(assisté de Hocine Zaïdi)
gratifia l'auditoire de trois chants mystiques : « Ya chams el
maghib »(du poète Bentriqui), « Ya'dra tassa'adni liyam fi ziyarati
mostafa »(répertoire local) et « Ya chikhi Ben Bouziane(une chanson
fétiche de El Ferda, puisé du diwâne de Sidi M'barek, petit fils de ce
dernier). Le baisser de rideau fut marqué par la prestation en
tandem(fusion) des deux troupes aïssaoua de Constantine et Annaba(un
clin d'œil à Fergani et Benani présents dans la salle). Quant à la
soirée musicale programmée le lendemain, elle sera animée par Abdou
Driassa, Nada Rayhane, Leïla Benmrah et Toufik Benghabrit avec la
participation de l'orchestre symphonique d'Alger. (*) Non publié
Oranie/Tlemcen :3è version(*)
Un mawlid au parfum algérois sous le signe du boycott
Par Allal Bekkaï
La ministre de la culture Khalida Toumi a été visiblement boycottée par les autorités locales avec à leur tête le wali lors de l'ouverture officielle lundi dernier(14/02/11) de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 » à l'occasion du « Mawlid ». Une défection qui en dit long sur le « nuage » de suspicion qui plane sur l'événement de 2011 (même lors de sa dernière visite, le ministre de la communication Nacer Mehal « évita » le CIP relevant du « domaine » de KTM). Le film du coup d'envoi comporta quatre scènes. Acte1. Au sein de la mosquée de Sidi Boumédiène était organisée une hadra, version « sbah mouloud » importée de Sidi Abderrahmane , animée pour la circonstance par Hadj Ahmed Serri accompagné de sa chorale « Taâlibiya ». Hadj Ghaffour « squattait » l'oratoire d'où était absent l'imam Cheïkh Bendahmane. Poses photos avec des artistes et sonores nonobstant la solennité des lieux. Recueillement par la suite de la ministre devant le cénotaphe de Sidi Boumediène et visite du sanctuaire de Sidi Abdesslem Tounsi où elle alluma des « cierges ». Point de presse au milieu du « sahn »(patio aux ablutions) où KTM justifia le « transfert » du mouloud algérois à Tlemcen. Acte2. Ouverture officielle sous un chapiteau devant le Mechouar. Une pluie battante marqua la parade des « manara » de Cherchell et Miliania et la procession des troupes aïssaoua de Tlemcen, Saïda, Sidi Bel Abbès, Constantine, Annaba... Un aréopage d'artistes occupait la « tribune » : Bouadjadj, Bennani, Hamidou, Fergani, Zakia Kara, Achouri, Rachedi, Adjaïmi, Saboundji, Ougroud,Benzerari, Benguettaf...La foule qui était contenue par des barrières sécuritaires grondait. On sifflait et criait. Mais curieusement pas un traître pétard ne fut jeté par-dessus « bord ». Acte3. Inauguration de l'exposition libellée « La nuit du Mouloud » qui se tenait à la maison de la culture sous la houlette de Réda Brixi(muséologue). Pour la mangana d'Ibn el Faham, on aurait souhaité une reproduction mécanique animée au lieu d'une maquette(en plâtre). Quid du « génie » du département d'automatisme de la faculté de la technologie de Chetouane et la section spécialisée en la matière du CFPA de Hennaya ?... Khalida Toumi se prêta à cette occasion au rituel de la « henna », accompagné de « mouldiyate » par la voix de la cantatrice Belkhodja autour d'une « ta'nata »(tammina). Acte4. Soirée musicale mystique toujours à la MCT. Avec au programme. Ahelil avec Bnat el maghna de Timimoun. Un hommage peut-être à leur « ancêtre » le roi zianide Abou Hamou Moussa2 qui trouva refuge au Gourara lorsqu'il fut chassé par les Mérinides en 1372. Les Zefenetes, style hidouci, de Kenadsa conduites par Lalla Fatma. El Ferda de Kenadsa aussi menée par Larbi Bestam(assisté de Hocine Zaïdi). Un répertoire medh dédié à Cheïkh Ben Bouziane, Bentriqui et M'Barek. En deuxième soirée.Nada Rayhane, Abdou Driassa, Leïla Benmrah et Tewfik Benghabrit accompagné de l'orchestre symphonique d'Alger(sous la baguette du tandem Rachid Saouli et Bey el Bekkaï). Côté animation deux figures : Abdelouahab Hawa et Réda Benosmane aux côtés de l'ambiancieuse chorégraphique Salima. Une scène avec un décor féerique, style « sons et lumières ». Relevons toutefois une fausse note. La non programmation d'une retransmission directe, ni par la télévision, ni par la radio(locale), privant ainsi les familles tlemceniennes du spectacle. Pendant ce temps là, un « Accès libre » culturel(2011) était permis aux auditeurs via la chaîne3 avec la participation de Mohammed Baghli(chercheur), directeur du site « Mirath » assisté de Abdellah Ghalem(poète), Kamel Koulougli(ingénieur), Fouzi Kahouadji(documentaliste) et Abderrahim Benmansour(historien).
(*) Non publié
5 avril 2013
L’aqueduc
de Ain Zeboudja, appelé aqueduc du Val d’Hydra, fait actuellement
l’objet d’une opération de confortement initiée par la Direction de la
culture de la wilaya
d’Alger.La construction de l’aqueduc remonte à... la période ottomane. Il aurait été édifié, entre 1619 et 1639, par Mussa el- Andaloussi, un de ces nombreux réfugiés ayant fui l’Andalousie.
L’aqueduc captait les eaux des sources naturelles du plateau de Ben Aknoun et de Dely-Ibrahim situées à environ 10 kilomètres à l’est de la médina pour les y acheminer. Il faisait partie de l’ensemble des quatre grands aqueducs convergeant vers la Casbah avec l’aqueduc du Hamma au sud de la ville, celui de Birtraria qui pénétrait à la Casbah par le nord-ouest et celui du Telemly qui y arrivait par le nord-est. Les eaux ainsi acheminées jaillissaient alors des nombreuses fontaines réparties dans chacun des quartiers de la médina.
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