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http://www.hervegourdel.com/liens.html
http://www.hervegourdel.com/index.html
Pour me contacter, deux adresses électroniques :
herve.gourdel@orange.fr
postmaster@hervegourdel.com
Bienvenue sur le site de Hervé GOURDEL, guide du Mercantour.
Je suis né à Nice en 1959 et j'ai très tôt découvert la montagne dans le Mercantour avec mon père et parcouru mes premiers sommets.
Dès lors je n'ai eu qu'une envie, y revenir le plus souvent possible !
Lycéen, j'avais déjà en tête de devenir guide, mais c'est comme amateur passionné qu'avec quelques copains nous avons sillonné les Alpes maritimes en cyclomoteur pour nous rendre au pied des sommets et parois mais aussi pour découvrir nos premiers canyons.
Guide de haute montagne en 1987, j'ai avec quelques collègues ouvert le bureau des guides "Escapade" à Saint Martin-Vésubie où j'effectue mes saisons d'été depuis plus de 20 ans.
Mon expérience de formateur dans l'Atlas marocain m'a amené à mettre en place et diriger depuis 1995 des stages préparatoires à l'examen probatoire du Brevet d'Etat d'AEM (Accompagnateur en Montagne).
Par ailleurs, j'ai conservé une pratique d'amateur assez régulière.
Je suis toujours friand de ces belles journées passées en montagne ou en falaise à partager en famille, avec des amis ou avec mes clients !
Je suis toujours friand de ces belles journées passées en montagne ou en falaise à partager en famille, avec des amis ou avec mes clients !
Je suis guide de haute montagne, principalement dans le Mercantour et la région niçoise.
La montagne fut tout d'abord une passion contractée très jeune puis vite dévorante.
L'idée d'en faire mon métier s'est rapidement clairement imposée.
Après mon Bac, j'ai fait une expérience à la fac de Sports de Nice mais je n'avais en réalité pas très envie de devenir professeur d'éducation physique.
La découverte des gorges du Verdon au printemps 1981 m'a aidé à prendre ma décision et fut fatale à la poursuite de mes études !
L'idée d'en faire mon métier s'est rapidement clairement imposée.
Après mon Bac, j'ai fait une expérience à la fac de Sports de Nice mais je n'avais en réalité pas très envie de devenir professeur d'éducation physique.
La découverte des gorges du Verdon au printemps 1981 m'a aidé à prendre ma décision et fut fatale à la poursuite de mes études !
Je ne regrette pas ce choix. En effet, le diplôme de guide m'a permis de gagner ma vie loin des bureaux en grimpant, en skiant, en parcourant des cours d'eau, en parlant de la montagne..., en transmettant un enthousiasme et des connaissances !
En "prenant de la bouteille",
ce besoin de transmettre s'impose de plus en plus et me permet de
préciser mes projets professionnels et personnels.
Ce métier donne aussi l'occasion de voyager, au Népal, en Jordanie, au Maroc et bien d'autres destinations.
Mais il n'est pas nécessaire d'aller aussi loin.
Le voyage est aussi "intérieur" et peut commencer par une séance d'initiation à l'escalade ou au ski de randonnée, par la découverte d'un canyon, tout près de chez soi !
Ce métier donne aussi l'occasion de voyager, au Népal, en Jordanie, au Maroc et bien d'autres destinations.
Mais il n'est pas nécessaire d'aller aussi loin.
Le voyage est aussi "intérieur" et peut commencer par une séance d'initiation à l'escalade ou au ski de randonnée, par la découverte d'un canyon, tout près de chez soi !
Je partage mon temps entre Nice, Saint Martin-Vésubie et plus largement tout le massif du Mercantour et des Alpes maritimes.
"Pourquoi chercher ailleurs alors que l'ailleurs des autres, c'est ici même !"
"Pourquoi chercher ailleurs alors que l'ailleurs des autres, c'est ici même !"
A bientôt j'espère le plaisir de passer ensemble une ou plusieurs belles journées d'évasion et de partage.
ESCALADE
La région niçoise est particulièrement riche en falaises, pour la plupart constituées de calcaire, à l'exception notable des grès d'Annot.
Le site le plus ancien est sans conteste le baou de Saint Jeannet, puisque la première voie ouverte dans la grande face date de 1940 !
C'est là que les grimpeurs de ma génération ont fait leurs premières armes, suivant l'exemple de leurs ainés.
A la fin des années 70, les grimpeurs locaux se sont intéressés au site de la tête de Chien
qui surplombe Monaco et Cap d'Ail. La qualité du rocher et donc des
voies en ont rapidement fait un secteur phare qui eclipsa quelque peu Saint Jeannet, ce qui ne se s'est plus jamais démenti jusqu'à aujourd'hui, d'où par moment une certaine surfréquentation !
Heureusement, au début des années 90, d'autres falaises ont été mises en valeur juste au dessus du village de Peillon, non loin de la Turbie.
Très rapidement, ce secteur est devenu majeur tant par la qualité que par la diversité des itinéraires.
On peut aussi parler de Gorbio, des gorges du Loup et de tant d'autres falaises maintenant équipées, le département des Alpes-Maritimes en est extraordinairement riche à tel point que le topo qui les décrit en est à sa troisième édition !
Très rapidement, ce secteur est devenu majeur tant par la qualité que par la diversité des itinéraires.
On peut aussi parler de Gorbio, des gorges du Loup et de tant d'autres falaises maintenant équipées, le département des Alpes-Maritimes en est extraordinairement riche à tel point que le topo qui les décrit en est à sa troisième édition !
Enfin, pour les amateurs de grandes voies, comment ne pas mentionner la falaise d'Aiglun, jardin secret des niçois, qui surplombe la sortie de la clue du même nom.
Les itinéraires sont ici spectaculaires et incroyablement beau.
Les itinéraires sont ici spectaculaires et incroyablement beau.
Tous ces sites ne sont pas réservés à une élite, la pratique de l'escalade
rocheuse est beaucoup plus répandue qu'avant, notamment grâce à
l'apparition des structures artificielles qui attirent de nombreux
jeunes.
Mais rien ne vaut une belle journée passée à grimper sur du bon vrai rocher, je ne pense pas me tromper et vous y invite !
CANYONING
C'est vers l'âge de 16 ans que je découvre mon premier canyon: il s'agissait de la clue de Riolan. C'est un peu plus tôt que j'avais découvert l'escalade rocheuse ainsi que la spéléologie.
Ces deux activités m'amenèrent tout naturellement à m'intéresser aussi à ces encaissements mystérieux parcourus par certaines rivières des Alpes maritimes.
C'est ainsi qu'avec quelques amis de mon âge, nous avons remonté la vallée de l'Estéron en cyclomoteur pour explorer sans combinaison cette clue de Riolan, puis d'autres.
Je n'imaginais pas alors que j'y reviendrai si souvent mais comme professionnel !
Certaines de ces clues ont été explorées dès le début du XXème siècle avec les moyens de l'époque par des spéléologues comme Édouard-Alfred Martel. Ce dernier a exploré une partie de la clue d'Aiglun en 1906.
Depuis longtemps donc, ces cours d'eau ont suscité l'intérêt de tous les passionnés de nature sauvage et secrète. C'est au début des années 90 que survint l'engouement pour ce que l'on allait appeler le "canyoning" et qui ne se démentira plus.
Il faut dire que cette activité a tout pour séduire : la beauté des sites, la nage dans l'eau fraiche alors qu'il fait si chaud l'été, les sauts, glissades et autres rappels sous cascade !
Riolan, Aiglun, le riou de Pierrefeu, la Maglia, la Bollène, l'Imberguet, Planfaé ..., chacun des parcours de notre région a son charme et son caractère liés au climat, au débit, à la géologie.
C'est autant de raisons de venir les découvrir en prenant le temps de se laisser imprégner par l'atmosphère si particulière des lieux !
Si les glacier brillent par leur quasi absence, le massif du Mercantour est en revanche très riche en parois et arêtes constituées de gneiss et parfois de granite.
Le ski de randonnée porte bien sa dénomination !
En effet, le ski est bien le meilleur moyen de déplacement en montagne sur la neige, bien qu'il soit concurrencé par les raquettes.
En tous cas, ça fonctionne mieux à la descente, à condition d'en connaître suffisamment la technique !
J'ai commencé à travailler dans le domaine des travaux acrobatiques à partir de 1986.
C’était une activité nouvelle qui s’est vite développée.
Pour beaucoup de jeunes guides comme moi, ces travaux en hauteur ont représenté un bon complément de revenus alors que nous débutions et nous ont ainsi permis de vivre ou de financer d’autres projets.
J’ai commencé à faire des photos en montagne lorsque mon père m’a amené faire mes premiers sommets dans le Mercantour vers l’âge de dix ans.
D’abord avec un Instamatic, puis avec un Zeiss, et enfin avec mon premier reflex, j’ai toujours eu envie de fixer ces paysages si extraordinaires à mes yeux !
Cette manie ne m’a jamais quitté et devenu professionnel, j’ai fait des photos avec mes clients pour leur laisser un souvenir.
Je me suis longtemps contenté de photographier des paysages en milieu naturel car c’était ces endroits qui m’inspiraient et où je passais le plus clair de mon temps.
C’est dans l’Atlas marocain que j’ai commencé à évoluer. J’ai eu envie de ramener des images des gens qui y vivent.
J’ai connu ce même sentiment lors d’un voyage au Viêt-Nam et ensuite au Népal.
Je me sens maintenant de plus en plus attiré par les scènes de la vie, les paysages de bord de mer et urbains, le portrait...
Je me suis ouvert aux différentes sensibilités qui émanent des photos des autres et me rends compte de l’intérêt d’échanger nos impressions et nos idées.
Depuis quelques temps, j'encadre et anime des sorties et des stages en montagne sur le thème de la photo.
C'est vers l'âge de 16 ans que je découvre mon premier canyon: il s'agissait de la clue de Riolan. C'est un peu plus tôt que j'avais découvert l'escalade rocheuse ainsi que la spéléologie.
Ces deux activités m'amenèrent tout naturellement à m'intéresser aussi à ces encaissements mystérieux parcourus par certaines rivières des Alpes maritimes.
C'est ainsi qu'avec quelques amis de mon âge, nous avons remonté la vallée de l'Estéron en cyclomoteur pour explorer sans combinaison cette clue de Riolan, puis d'autres.
Je n'imaginais pas alors que j'y reviendrai si souvent mais comme professionnel !
Certaines de ces clues ont été explorées dès le début du XXème siècle avec les moyens de l'époque par des spéléologues comme Édouard-Alfred Martel. Ce dernier a exploré une partie de la clue d'Aiglun en 1906.
Depuis longtemps donc, ces cours d'eau ont suscité l'intérêt de tous les passionnés de nature sauvage et secrète. C'est au début des années 90 que survint l'engouement pour ce que l'on allait appeler le "canyoning" et qui ne se démentira plus.
Il faut dire que cette activité a tout pour séduire : la beauté des sites, la nage dans l'eau fraiche alors qu'il fait si chaud l'été, les sauts, glissades et autres rappels sous cascade !
Riolan, Aiglun, le riou de Pierrefeu, la Maglia, la Bollène, l'Imberguet, Planfaé ..., chacun des parcours de notre région a son charme et son caractère liés au climat, au débit, à la géologie.
C'est autant de raisons de venir les découvrir en prenant le temps de se laisser imprégner par l'atmosphère si particulière des lieux !
ALPINISME ET COURSES ROCHEUSES
Si les glacier brillent par leur quasi absence, le massif du Mercantour est en revanche très riche en parois et arêtes constituées de gneiss et parfois de granite.
La plus grande concentration de
courses rocheuses intéressantes se trouve dans les secteurs de la
Madone de Fenestre, du Boréon et du lac Nègre, accessibles depuis le
charmant village de Saint Martin-Vésubie, "capitale de la Suisse
niçoise".
Le sommet le plus emblématique
est la Cougourde qui domine le vallon du Boréon de sa face ouest haute
de 400 mètres sur laquelle de nombreuses voies ont été ouvertes dont le
fameux éperon ouvert en 1962 par le guide Guy Demenge. D'autres
itinéraires de toutes difficultés existent aussi sur les faces sud et
nord.
Il faut aussi citer les caïres
de la Madone, l'arête ouest du Ponset, le caïre des Erps ..., sans
oublier la face ouest du Geign, paroi granitique de 300 mètres dominant
le vallon de Molières ou bien les aiguilles de Préfouns, sentinelles du
lac Nègre.
On retrouve ces granites aux Portettes, au Claus et à la cime de Tavels, tout près de la station de ski d'Isola 2000.
Toutes ces courses permettent
de s'imprégner de l'atmosphère de ce massif du Mercantour que l'on
pourrait reconnaître les yeux fermés, grâce à son odeur.
Pour venir y grimper, il faut aussi apprécier la randonnée !
Pour venir y grimper, il faut aussi apprécier la randonnée !
Je voudrais aussi parler des
goulottes de glace du Pélago et du "célèbre" couloir du Lourousa, sur le
versant nord de l'Argentera, en Italie, ainsi que du Corno Stella,
pendant italien de la Cougourde, sans quoi l'inventaire ne serait pas
complet.
SKI DE RANDONNEE
Le ski de randonnée porte bien sa dénomination !
En effet, le ski est bien le meilleur moyen de déplacement en montagne sur la neige, bien qu'il soit concurrencé par les raquettes.
En tous cas, ça fonctionne mieux à la descente, à condition d'en connaître suffisamment la technique !
Trêve de plaisanterie, le ski
de rando, c'est un état d'esprit proche de celui de la randonnée
pédestre. C'est une activité qui permet le rêve et la découverte, qui
permet pour peu que l'on soit assez en forme de parcourir de grandes
distances, de franchir des cols, d'atteindre des sommets ...
Si la descente est belle avec
une neige agréable à skier, alors c'est parfait, mais si ce n'est pas le
cas (ça arrive !), on aura pas pour autant passé une mauvaise journée !
Le massif du Mercantour et les
Alpes azuréennes offrent un terrain de jeu prodigieux avec des points de
départ situé plutôt haut qui évitent ainsi les grosses "bavantes"
fastidieuses.
Que se soit au départ d'Estenc,
de Saint Dalmas le Selvage, d'Isola 2000, du Boréon ou bien de
Casterino, chacune des vallées du haut pays niçois recèle une multitude
d'itinéraires convenant aussi bien au débutant qu'au randonneur confirmé
ou expert.
Si vous êtes un peu fatigué de
l'ambiance des stations de ski, je ne saurais trop vous recommander de
tenter l'expérience, le panorama depuis le sommet étant de toutes façons
une belle récompense !
TRAVAUX SUR CORDES
J'ai commencé à travailler dans le domaine des travaux acrobatiques à partir de 1986.
C’était une activité nouvelle qui s’est vite développée.
Pour beaucoup de jeunes guides comme moi, ces travaux en hauteur ont représenté un bon complément de revenus alors que nous débutions et nous ont ainsi permis de vivre ou de financer d’autres projets.
Nous avons eu la chance de connaître cette opportunité au bon moment.
En effet, il existait depuis peu sur la Côte deux sociétés spécialisées dans ces travaux qui étaient dirigées par des guides que nous connaissions bien.
Etant à la recherche de personnes motivées et à l’aise sur les cordes, ils nous firent travailler tout naturellement.
Tous les intervenants « acrobates » étaient soit guides, soit alpinistes ou grimpeurs amateurs éclairés, soit spéléologues. Autant dire que nous étions en famille !
En effet, il existait depuis peu sur la Côte deux sociétés spécialisées dans ces travaux qui étaient dirigées par des guides que nous connaissions bien.
Etant à la recherche de personnes motivées et à l’aise sur les cordes, ils nous firent travailler tout naturellement.
Tous les intervenants « acrobates » étaient soit guides, soit alpinistes ou grimpeurs amateurs éclairés, soit spéléologues. Autant dire que nous étions en famille !
25 ans après, ce secteur d'activité s'est
structuré et organisé et les guides y ont toujours leur place. Ils sont
même très appréciés pour leur capacité à se déplacer efficacement et en
sécurité dans les milieux d’accès difficile ainsi que pour leur esprit
d'initiative.
Les domaines d'interventions sont très variés,
allant des poses de protections en paroi aux travaux sur bâtiment où la
mobilité et la rapidité rendent de précieux services car nous n'avons
pas besoin d'échafaudages.
Tout récemment, je suis intervenu sur des
tournages de film pour mettre en place des éléments de décors dans des
zones très escarpées et pour assurer la sécurité de l'équipe.
D’abord avec un Instamatic, puis avec un Zeiss, et enfin avec mon premier reflex, j’ai toujours eu envie de fixer ces paysages si extraordinaires à mes yeux !
Cette manie ne m’a jamais quitté et devenu professionnel, j’ai fait des photos avec mes clients pour leur laisser un souvenir.
Je me suis longtemps contenté de photographier des paysages en milieu naturel car c’était ces endroits qui m’inspiraient et où je passais le plus clair de mon temps.
C’est dans l’Atlas marocain que j’ai commencé à évoluer. J’ai eu envie de ramener des images des gens qui y vivent.
J’ai connu ce même sentiment lors d’un voyage au Viêt-Nam et ensuite au Népal.
Je me sens maintenant de plus en plus attiré par les scènes de la vie, les paysages de bord de mer et urbains, le portrait...
Je me suis ouvert aux différentes sensibilités qui émanent des photos des autres et me rends compte de l’intérêt d’échanger nos impressions et nos idées.
Depuis quelques temps, j'encadre et anime des sorties et des stages en montagne sur le thème de la photo.
LE PHOTOGRAPHE
http://www.hervegourdel.com/index.html
http://www.leyasmith.book.fr/galeries/christian-leducq/
http://www.leyasmith.book.fr/
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2769375/Beheaded-French-hostage-avenged-country-vows-tributes-paid-married-father-two.html
Beheaded French hostage will be avenged, country vows as tributes paid to married father of two
- Sickening video showing murder of Herve Gourdel was released yesterday
- Islamist group loyal to ISIS called Jund al-Khilifa released beheading footage
- Militants titled the film 'A Message in Blood for the French Government'
- 55-year-old was captured in Algeria's Djurdjura National Park on Sunday
- Now France has vowed to avenge the murder of the married father of two
Thousands
of Algerian soldiers supported by helicopters are hunting for the
ISIS-linked Islamist terrorists who beheaded a French mountaineer in a
sickening video released yesterday.
Herve
Gourdel, 55, was captured by the Islamist group Jund al-Khilifa while
hiking in the Djurdjura National Park on Sunday - just one day after he
arrived in Algeria for a 10-day walking holiday.
Mr
Gourdel was brutally murdered yesterday, less than 24 hours after
militants uploaded a video to YouTube warning that the married
father-of-two would be killed unless France pulled out of a coalition of
nations bombing targets connected to the ISIS in Iraq.
By
early this morning some 2000 soldiers were involved in the search in
the Tizi Ouzou region, along with 500 marines supported by sniffers
dogs. 'Everything will be done to bring the killers to justice,' said a
spokesman for Algeria's Defence Ministry.
The
news came as France's defense minister Jean-Yves Le Drian revealed his
country is considering whether to expand airstrikes into Syria to assist
a U.S. and Arab coalition in thwarting ISIS' advances.
Scroll down for video
Murdered: Herve Gourdel, 55, (pictured
right, holding a water bottle) was captured by the Islamist group Jund
al-Khilifa while hiking in the Djurdjura National Park on Sunday - just
one day after arriving for a walking holiday
Experienced:
Herve Gourdel (pictured left and right) was a passionate amateur
photographer and married with two adult children. He worked as a
mountain guide and had vast experience of working in remote locations
Execution: ISIS-linked militants in
Algeria beheaded Herve Gourdel yesterday after he was captured at the
weekend. The group earlier made threats to kill Mr Gourdel if France did
not stop bombing targets in Iraq
There
are 30,000 French citizens living in Algeria, where Mr Gourdel was
brutally murdered yesterday by militants loyal to ISIS - the terror
group led by Abu Bakr al-Baghdadi which controls a swath of territory
larger than Britain and a population of four million brutally oppressed
citizens.
Asked
about the French citizens living in Algeria, Mr Le Drian told RTL
radio that the goal of the extremist groups is to 'spread terror.'
The Algerian government last night reiterated its commitment to protecting foreign residents living inside the country.
There
are fears that other radical Islamist groups may carry out copycat
attacks on Westerners following calls to do so by ISIS on Sunday.
The
kidnapping and murder of Gourdel, however, is believed to be a crime of
opportunity, since Algeria's extremist have been confined to remote
mountainous regions and the French mountaineer was one of only a very
few foreigners to venture into this area.
This
morning tributes were paid to the professional mountaineering guide,
both from politicians and from locals in his home city of Nice, where a
book of condolence was opened in his memory.
Mr Gourdel - a passionate amateur photographer - was a married father of two adult children.
Grieving: This morning tributes were
paid to murdered professional mountaineering guide Herve Gourdel by
locals in his home city of Nice, where a book of condolence was opened
in his memory
Residents of Nice sign a book of condolence for Herve Gourdel, who was murdered in Algeria yesterday
Threats: A video featuring Mr Gourdel
was released on Tuesday in which the militants threatened to kill the
Frenchman unless France stopped bombing ISIS targets in Iraq within 24
hours
'Network of death': Mr Gourdel's
murder came just 30 minutes after U.S. President Barack Obama gave a
speech to the UN General Assembly, urging the world to unite to tackle
the threat posed by ISIS and its affiliates
The
sickening four minute 46 second video of Mr Gourdel's murder - titled
'A Message in Blood for the French Government' - was released exactly 30
minutes after Barack Obama gave a speech vowing to destroy ISIS and its
affiliates to the UN General Assembly.
In
his speech President Obama urged the world to come together to tackle
the threat posed by ISIS and 'dismantle this network of death'. The
address ended at 10.38am New York time, with the existence of Mr
Gourdel's murder video revealed just 30 minutes later, at 11.09am.
Yesterday
afternoon the terrorism watchdog SITE Intelligence Group distributed a
video by Jund al-Khilafah announcing Mr Gourdel's death.
Images
of the execution emerged on social media a short time later, showing
the mountaineering guide wearing a purple T-shirt surrounded by masked
men, with his hands bound behind his back.
Tragic: Herve Gourdel, 55, was
captured by the Islamist group Jund al-Khilifa while hiking in the
Djurdjura National Park on Sunday - just one day after he arrived in
Algeria for a walking holiday
Experienced:
Mr Gourdel was a professional mountaineering guide and amateur
photographer. Although he enjoyed spending time in remote locations
around the world, he was always extremely careful, friends said
On
Tuesday a video posted on YouTube showed the white-haired,
bespectacled Mr Gourdel surrounded by masked men holding Kalashnikov
rifles.
The
group threatened to kill their hostage by the end of the day unless
France ceased its air strikes in Iraq, where ISIS terrorists control
vast swaths of territory under the guise of a 'caliphate'.
The Algerian murderers referred to their group as Jund al-Khilifa - which means 'caliphate soldiers.'
The
footage prompted some 1,500 Algerian forces to comb through the
restive, mountainous Tizi Ouzou region in the east of Algeria -
desperately trying to save Mr Gourdel before it was too late.
Speaking
at the United Nations in New York, Mr Hollande said: 'France is going
through an ordeal because of the murder of one of its citizens, but
France will never give in to blackmail.
'France
will never give in to terrorism because it is our duty and above all,
it is our honour.The fight against terrorism must continue and be
stepped up.'
Politicians lined up to condemn Mr Gourdel's murder, all vowing to fight terrorism.
Hunt: Tuesday's warning video prompted
some 1,500 Algerian forces to comb through the restive, Tizi Ouzou
region in the east of Algeria - desperately trying to save Mr Gourdel
before it was too late
Dangerous location: Mr Gourdel was
seized on Saturday while hiking in the heart of Algeria's Djurdjura
National Park (pictured). The mountains have been a sanctuary for
radical Islamists loyal to Al Qaeda since the 1990s
Prime Minister Manuel Valls said: 'The support of the whole nation goes to Herve Gourdel's family. France will never give in.'
MP Laurent Wauqiuez said: 'Barbarity cannot defeat the values of democracy.'
Herve Morin, of the UDI party, tweeted: 'To Gourdel's murderers: You are monsters and you are hideous.'
And
the National Front's Louis Aliot said: 'All my thoughts are with the
family of our compatriot, cowardly executed by the enemies of our
civilisation.'
Christian
Estrosi, the deputy mayor of Nice who visited Mr Gourdel's family, said
the whole country had been plunged into a period of 'national
mourning.'
He said Mr Gourdel's elderly parents and children were dealing with their loss 'with dignity, anger and an unspeakable pain'.
Algeria, which won independence from France in 1962 following a bitter war of independence, is a hotbed of Islamic terrorism.
The Tizi Ouzou region has been the scene of attacks by al Qaeda's North African branch, AQIM (Al Qaeda in the Islamic Maghreb).
They
have been operating in the mountainous wooded area for more than a
decade, since the end of the brutal civil war which decimated Algeria
during the 1990s.
On
Monday, Islamic State (IS) issued an audio statement calling on Muslims
everywhere to kill citizens of nations that have joined the fight
against jihadist groups in Iraq.
Spokesman
Abu Mohammed al-Adnani called on followers to 'kill a disbelieving
American or European – especially the spiteful and filthy French – or an
Australian, or a Canadian, or any other disbeliever from the
disbelievers waging war'.
http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/une-femme-se-fait-implanter-un-troisieme-sein-pour-ne-plus-attirer-les-hommes_700511.html
La femme aux trois seins" porte en réalité une prothèse
Un magazine américain publie la preuve que cette jeune femme de 21 ans ne s'est pas réellement fait implanter un troisième sein.
Cette fois-ci, la réalité n'a pas rejoint la fiction. La femme qui prétendait s'être fait implanter un troisième sein, comme dans le film Total Recall, serait en fait l'auteure d'un canular. Cette Américaine de 21 ans, qui se fait appeler "Jasmine Tridevil", affirmait avoir réclamé cette opération "il y a quelques mois", pour "ne plus être attirante auprès des hommes" et "ne plus jamais sortir" avec eux. Mais le New York Magazine (en anglais) détient la preuve que cette histoire est fausse.
Le magazine publie sur son site une liste d'objets contenus dans les bagages d'une jeune femme, Alisha Hessler, qui a pris l'avion à l'aéroport de Tampa (Floride). On y trouve la mention d'une "prothèse à trois seins". La preuve, selon le New York Magazine, qu'il s'agit bien d'un canular.
Le site américain Snopes (en anglais), spécialisé dans la vérification des rumeurs, avait déjà affirmé que cette histoire était fausse. Les photos, vidéos et informations sur le sujet émanent toutes de la jeune femme, qui refuse de dévoiler son identité et ne montre jamais le prétendu troisième sein nu. Sur une vidéo, la couleur de peau de sa poitrine contrastait notamment avec le reste de son corps, relève Snopes. Le site internet de "Jasmine Tridevil" est, en outre, enregistré sous le nom d'une femme déjà condamnée pour usurpation d'identité.
Une masseuse qui rêve de téléréalité
Cette habitante de Tampa expliquait jusqu'à présent avoir déboursé 20 000 dollars (16 000 euros) pour l'opération. "Il y a même un petit implant en guise de téton et je me suis fait tatouer autour pour faire l'aréole", précisait-elle à la station locale Real Radio (en anglais).Cette masseuse professionnelle, qui avait même lancé ses comptes Twitter et Facebook en août, se rêvait en star de la téléréalité. "J'ai engagé une équipe de tournage et j'ai filmé les scènes où je révélais mon opération à mes parents, explique-t-elle. Ma mère a claqué la porte et mon père a accepté mon choix, même s'il a honte de moi." Son objectif : "Avoir une émission sur la chaîne MTV."

d'une photo publiée le 19 septembre 2014 sur le compte Facebook de Jasmine Tridevil. (JASMINE TRIDEVIL / FACEBOOK)
Cette fois-ci, la réalité n'a pas rejoint la fiction. La femme qui prétendait s'être fait implanter un troisième sein, comme dans le film Total Recall, serait en fait l'auteure d'un canular. Cette Américaine de 21 ans, qui se fait appeler "Jasmine Tridevil", affirmait avoir réclamé cette opération "il y a quelques mois", pour "ne plus être attirante auprès des hommes" et "ne plus jamais sortir" avec eux. Mais le New York Magazine (en anglais) détient la preuve que cette histoire est fausse.
Le magazine publie sur son site une liste d'objets contenus dans les bagages d'une jeune femme, Alisha Hessler, qui a pris l'avion à l'aéroport de Tampa (Floride). On y trouve la mention d'une "prothèse à trois seins". La preuve, selon le New York Magazine, qu'il s'agit bien d'un canular.
Le site américain Snopes (en anglais), spécialisé dans la vérification des rumeurs, avait déjà affirmé que cette histoire était fausse. Les photos, vidéos et informations sur le sujet émanent toutes de la jeune femme, qui refuse de dévoiler son identité et ne montre jamais le prétendu troisième sein nu. Sur une vidéo, la couleur de peau de sa poitrine contrastait notamment avec le reste de son corps, relève Snopes. Le site internet de "Jasmine Tridevil" est, en outre, enregistré sous le nom d'une femme déjà condamnée pour usurpation d'identité.
Une masseuse qui rêve de téléréalité
Cette habitante de Tampa expliquait jusqu'à présent avoir déboursé 20 000 dollars (16 000 euros) pour l'opération. "Il y a même un petit implant en guise de téton et je me suis fait tatouer autour pour faire l'aréole", précisait-elle à la station locale Real Radio (en anglais).Cette masseuse professionnelle, qui avait même lancé ses comptes Twitter et Facebook en août, se rêvait en star de la téléréalité. "J'ai engagé une équipe de tournage et j'ai filmé les scènes où je révélais mon opération à mes parents, explique-t-elle. Ma mère a claqué la porte et mon père a accepté mon choix, même s'il a honte de moi." Son objectif : "Avoir une émission sur la chaîne MTV."
"Jasmine Tridevil" assurait avoir "économisé pendant deux ans" et investi tout son argent dans cette opération. Elle confiait également avoir dû se lancer dans la couture, pour se fabriquer des soutiens-gorge avec un troisième bonnet. "Je suis folle, mais je le sais", confiait-elle.
http://www.france24.com/fr/20140925-algerie-assassinat-herve-gourdel-terrorisme-presse-jihadistes-decennie-noire/
Assassinat d'Hervé Gourdel : le spectre des années noires ressurgit en Algérie
Dernière modification : 25/09/2014
Au lendemain de la décapitation de l’otage français Hervé Gourdel, les médias algériens voient ressurgir l’ombre de la décennie noire marquée par le terrorisme islamiste des années 1990. Revue de presse.
Sans surprise, la presse algérienne fait sa une sur la décapitation d'Hervé Gourdel, l’otage français enlevé en Kabilye, dans un haut lieu du tourisme, par un groupuscule jihadiste lié à l'organisation de l’État islamique (EI), et qui se fait appeler les "Soldats du califat".Outre le choc et l’hommage unanime rendu à l’amoureux de la montagne qu’était la victime, les médias algériens reviennent sur un évènement sanglant qui replonge dans la décennie noire l’Algérie, touchée par les affres du terrorisme islamiste tout au long des années 1990.
"Les Algériens sous le choc", titre ainsi le quotidien francophone de référence "El Watan" qui estime que "l’assassinat odieux du Français Hervé Gourdel a violemment secoué toute la planète et tragiquement replongé l’Algérie dans l’ambiance d’horreur des années noires du terrorisme". Un assassinat qui "ne sera pas sans conséquence tant politique que militaire", juge l’éditorialiste Hacen Ouali.
Selon lui, le "Je vous ai ramené la paix" du président Abdelaziz Bouteflika est fortement remis en cause. "Au plan interne, le choc est tel qu’il est impérativement urgent de changer de cap stratégique et de politique, fondée idéologiquement sur un discours néo-islamisant conquérant". Et d’affirmer qu’un examen critique de la politique de réconciliation "est impérieusement nécessaire".
Un avis que partage le journal francophone "Liberté", qui titre en une "Odieux !" avec une photo du guide de montagne français. Sous le titre "Lâche", l'éditorialiste Outoudert Abrous indique que l’assassinat d’Hervé Gourdel "renvoie à une décennie qu'on a du mal à oublier et dont les plaies peinent à se cicatriser".
Par ailleurs, "El Moudjahid", un quotidien gouvernemental, choisi le ton de l’émotion pour commenter cette affaire qui "a horrifié et choqué les Algériens. Du plus humble des Algériens au plus haut sommet de l'État, ce crime a complètement bouleversé les Algériens".
Quant au directeur de la radio publique chaîne III, Chadly Boufaroua, il a introduit, jeudi 25 septembre, sa chronique en ces termes : "Aujourd'hui nous sommes tous Hervé Gourdel". "Le peuple algérien a vaincu le terrorisme et il ne peut en être autrement aujourd'hui", a-t-il ajouté.
Avec AFP
https://www.facebook.com/herve.gourdel?fref=ts
http://www.francetvinfo.fr/france/pourquoi-les-francais-boudent-les-restaurants_701357.html
Pourquoi les Français boudent les restaurants
La fréquentation des restaurants a chuté de 1% dans l'Hexagone au premier semestre 2014. Francetv info s'est intéressé aux raisons pour lequelles les Français préfèrent manger chez eux... ou dans un fast-food.
La fréquentation des restaurants a ainsi baissé de près de 1% au premier semestre 2014 par rapport à la même période en 2013. Et la dégringolade avait débuté en 2012, selon L'Express. Pourquoi les Français sont-ils fâchés avec les restos ? Francetv info vous donne quelques éléments de réponse.
Ils trouvent la note trop salée
Avec la crise économique et la baisse du pouvoir d'achat, les Français rognent toujours plus sur les dépenses et fréquentent moins les restaurants. Ils dépensent en moyenne 8,60 euros pour un déjeuner à l’extérieur, selon le NPD Group, un cabinet d’études marketing et de consommation (6 euros pour un repas dans la restauration rapide et 14 euros dans un restaurant classique). "Le prix est un facteur déterminant, explique Pascale Hébel, directrice du département consommation du Crédoc. Les prix de la restauration ont augmenté avec le passage à l'euro en janvier 2002. Et la baisse de la fréquentation a été immédiate", ajoute-t-elle. "Alors que seulement 10% des Français citaient le prix comme critère de choix principal d’un établissement de restauration en 2008, le pourcentage s’élève à 18% en 2014", confirme Maria Bertoch, spécialiste de la restauration chez NPD Group.Cependant, les Français restent prêts à mettre le prix lorsqu'il s'agit de manger sainement. L'explosion du "fast-casual" (restauration rapide haut de gamme), qui enregistre une hausse de 12% en un an, le prouve. Bert’s, Cojean, Francesca, Exki, Prêt à manger...Ces établissements se sont implantés un peu partout en France. Des "fast-casual" qui "répondent à l’exigence actuelle de qualité et de produits frais à un prix raisonnable. Ils sont un compromis entre les fast-foods et la restauration à table", explique Maria Bertoch.
La restauration rapide gagne toujours plus de terrain sur la restauration à table. Selon NPD Group, elle affiche une augmentation de 2% des visites à l'heure du déjeuner, par rapport à l'année précédente. A contrario, la restauration servie à table a reculé de 1% en nombre de visites pour le déjeuner. Mais c'est à l'heure du dîner que les Français boudent le plus les restaurants. "Les Français déjeunent plus facilement le midi à l'extérieur, mais préfèrent dîner chez eux", analyse Maria Bertoch. Et lorsqu'ils vont au restaurant, "les Français ne mangent pas les mêmes plats qu'avant. Ils choisissent plutôt des apéros dinatoires. Tous les moyens sont bon pour dépenser moins", souligne la spécialiste.
A midi, ils n'ont que 40 minutes pour manger
Si les Français vont moins au restaurant, c'est aussi parce que leur mode de vie évolue. Le facteur temps est déterminant. "Alors que les employés avaient, il y a encore cinq ou sept ans, près d'une heure et demie pour manger, ils n'ont plus aujourd'hui qu'une quarantaine de minutes en moyenne", explique Maria Bertoch. Selon Pascale Hébel, du Crédoc, la fréquentation des restaurants a aussi été touchée par la réduction du temps de travail dans les années 2000. Les salariés passant moins de temps en entreprise, ils sont aussi moins amené à déjeuner à l'extérieur.Lorsqu'ils sont au travail, les salariés privilégient largement les ventes à emporter et les fast-foods, qui concentrent 70% des visites en restauration : au déjeuner, "la restauration rapide répond mieux aux exigences de rapidité, de variété de choix et de prix que le consommateur recherche", analyse Maria Bertoch.
Les salariés ont aussi tendance à privilégier les cantines d'entreprises – lorsqu'il en existe une sur leur lieu de travail – au moment du déjeuner. Moins onéreuses, car subventionnées, elles répondent à la demande de rapidité puisqu'elles se situent tout près de leur bureau. La plupart des restaurants d'entreprise ont su développer un marketing adapté aux demandes des consommateurs "en augmentant le choix des repas ou en proposant une offre à emporter", précise Maria Bertoch.
Ils sont refroidis par les produits industriels
Selon les professionnels, les différents scandales alimentaires qui se sont succédé ont largement entaché l'image de la restauration. Ainsi, en 2013, dans Le Figaro, Roland Héguy, président national de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), estimait que "la baisse de fréquentation des restaurants est une conséquence directe des scandales alimentaires récents, qui ont entamé la confiance des consommateurs". Il faisait alors allusion au scandale de la viande de cheval vendue pour de la viande de bœuf qui, pourtant, avait peu touché les restaurants, puisqu'il concernait principalement des plats surgelés cuisinés vendus en supermarchés.En revanche, le fait que près d'un tiers des restaurateurs (voire 75%, selon le chef étoilé Alain Ducasse) aient recours à des plats industriels a durablement terni l'image des professionnels, et n'incite pas vraiment à pousser la porte de leurs établissements. Le client doute ("fait maison" ou réchauffé au micro-ondes ?) et a parfois l'impression que le restaurateur ne joue pas le jeu. Pascale Hébel souligne ainsi que "la baisse de la TVA [le 1er juillet 2009] n'a pas été assez répercutée sur les prix". Pourtant, les restaurateurs s'y étaient engagés, mais la réduction des prix n’a pas été flagrante pour le consommateur.
Conséquence de cette défiance des Français envers les restaurants, ils préfèrent dorénavant s'inviter les uns chez les autres. "Alors que le pouvoir d'achat baisse, les Français s'invitent de plus en plus à manger à la maison", souligne Pascale Hébel.
http://www.francetvinfo.fr/monde/algerie/otage-en-algerie/ce-que-l-on-sait-des-algeriens-qui-accompagnaient-herve-gourdel_703795.html
Ce que l'on sait des Algériens qui accompagnaient Hervé Gourdel
Les enquêteurs s'interrogent sur le rôle joué par les accompagnateurs algériens d'Hervé Gourdel, lors de son enlèvement par un groupe terroriste.
Par Bastien Hugues
Deux jours après l'annonce de l'exécution d'Hervé Gourdel, l'otage français capturé par des terroristes en Algérie et assassiné mercredi 24 septembre, les enquêteurs s'interrogent sur le rôle joué par les cinq Algériens qui l'accompagnaient au moment du rapt. Francetv info résume ce que l'on sait d'eux.
Qui sont-ils ?
Le quotidien algérien Liberté a publié jeudi les noms de ces cinq accompagnateurs. L'un, Karim Oukara, 43 ans, est un Algérien installé à Lille. Marié et père de deux enfants, il revient régulièrement dans son pays natal. Dans Le Figaro, une source anonyme le présente comme "un électron libre, qui vient souvent dans la région" où Hervé Gourdel a été enlevé "pour faire de l'alpinisme". Sur sa page Facebook, en partie ouverte au public, Karim Oukara poste depuis longtemps de nombreuses photos d'escalade et de randonnée – notamment prises dans le massif du Djurdjura, où le rapt a eu lieu – et est membre de plusieurs groupes d'alpinistes. A Mons-en-Barœul (Nord), où il pratique l'escalade dans un club, ceux qui le connaissent le décrivent comme "un bénévole très impliqué", selon nos confrères de France 3 Nord-Pas de Calais.A ses côtés figurait un certain Oussama Dehendi, 21 ans. Sur sa page Facebook, ce jeune homme originaire de Boufarik se présente comme guide touristique à Tikjda. Egalement membre de plusieurs groupes liés à l'alpinisme, à l'escalade, à la spéléologie et à la photographie, il s'est localisé à de nombreuses reprises ces derniers mois dans le massif du Djurdjura. Et était ami avec Hervé Gourdel, sans que l'on puisse savoir depuis combien de temps.
Karim Oukara et Oussama Dehendi voyagaient également avec Boukamoum Hamza, chez qui le groupe a passé la nuit de samedi à dimanche à Tikjda, une petite station de montagne où son père est propriétaire de plusieurs chalets. Deux autres jeunes passionnés d'alpinisme, Amine Ayache et Saâdi Kamel, complétaient le groupe.
Ont-ils été imprudents ?
De l'avis de tous, ces cinq accompagnateurs ont visiblement fait preuve d'une grande imprudence, en emmenant Hervé Gourdel dans la région de Tizi N'kouilal, située près de Tikjda, dans les montagnes de Kabylie. La zone est en effet, depuis de nombreuses années, un repaire pour les combattants islamistes."Tous ceux qui font de la montagne savent que la zone de Tizi N'kouilal est très dangereuse. Moi-même, je n'y emmène plus personne depuis l'insurrection islamiste de 1992", résume dans Le Figaro Redouane Benzerroug, président du Club sportif des montagnes d'Alger, qui ajoute ne pas comprendre pourquoi les accompagnateurs d'Hervé Gourdel ont pris "un tel risque".
Ont-ils des liens avec les assassins d'Hervé Gourdel ?
Outre l'imprudence dont les accompagnateurs ont visiblement fait preuve, les enquêteurs cherchent surtout à savoir si un ou plusieurs d'entre eux avaient des liens avec le groupe terroriste qui a enlevé et décapité Hervé Gourdel.Selon des sources sécuritaires algériennes citées par Le Figaro, les cinq Algériens ont été auditionnés par la police. Des ordinateurs et des téléphones ont été perquisitionnés, mais, toujours d'après le quotidien français, "les services de sécurité n'auraient pas établi de lien entre les jeunes et les terroristes"
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/09/26/31001-20140926ARTFIG00087-l-unite-nationale-face-a-la-barbarie.php
L'unité nationale face à la barbarie ?
FIGAROVOX/CHRONIQUE
- Alors que le Conseil français du culte musulman (CFCM) appelle à
manifester pour condamner l'exécution de l'otage français Hervé Gourdel
en Algérie, Maxime Tandonnet invite également la classe politique à
l'«union sacrée».
C'est dans les moments de tragédie, quand la barbarie frappe des ressortissants français que la solidarité nationale s'affirme et s'impose par delà le tumulte de la politique quotidienne. Parmi les dernières épreuves les plus sanglantes et les plus douloureuses, il y a eu les attentats terroristes à Paris en 1986 et en 1995, le massacre de jeunes enfants dans une école juive de Toulouse, ou l'affaire Merah en 2012, aujourd'hui l'assassinat barbare de Hervé Gourdel en Algérie. Dans ce genre de circonstances, la nation se présente comme une famille en deuil car les morts et les souffrances sont infligées à des personnes en tant que françaises, membres de la communauté nationale.
Le réflexe naturel est celui de l'unité nationale. Il va de soi que les clivages politiques et idéologiques doivent s'effacer devant une tragédie à caractère national. Les tentatives de récupération ou d'exploitation apparaissent comme inadmissibles. Le pouvoir politique est le garant de cette «union sacrée» devant la disparition d'un homme, la détresse d'une famille, et il lui incombe de favoriser le consensus en s'exprimant au nom du pays dans son unité. L'opposition doit également faire face à ses responsabilités. Il est de son devoir de taire les critiques y compris sur la manière dont le gouvernement a géré la situation. Toute polémique, au moins le temps du deuil, paraît déplacée en pareille circonstances. La situation des populations musulmanes de France est particulièrement sensible face à un acte abominable revendiqué par des «jihadistes». Au nom de la cohésion nationale, il est impératif de lutter contre la tentation de l'amalgame qui peut naître dans certaines franges de l'opinion. L'assassinat de Hervé Gourdel a ainsi marqué l'engagement total, sans faille des musulmans de France- s'exprimant notamment dans le cadGARre du conseil français du culte musulman (CFCM), ou de la mosquée de Paris - en faveur de cette unité nationale, avec des mots qui ont témoigné de leur absolue solidarité et de leur détermination: horreur, barbarie, ou crime contre la religion.
La France est engagée au côté de ses alliés américains dans une guerre contre «l'Etat islamique» d'Irak et de Syrie qui semble comprise et admise par la majorité de la population. Cet engagement est destiné à combattre des jihadistes qui par leur progression et leur fanatisme, bousculent les frontières historiques du Moyen-Orient et font peser sur la paix mondiale une menace sans précédent depuis la fin de la guerre froide. Les génocides commis envers les minorités irakiennes, chaldéenne et yazidie, rappelant les heures les plus sombres de l'histoire, ont eu pour effet de bouleverser l'opinion publique et de faire pression en faveur d'une intervention de la communauté internationale. Nous ne sommes donc pas dans la situation de mars 2003 où l'engagement militaire de la coalition occidentale contre la dictature irakienne était rejeté par l'immense majorité de la population française.
Cependant, le conflit présent est lourd de menace et d'inquiétude pour les Français en raison du risque d'attentat contre les communautés françaises à l'étranger mais aussi sur le territoire. L'unité nationale, le climat d'union sacré est précaire et fragile. L'assassinat abominable de Hervé Gourdel a pour effet aujourd'hui de souder la communauté nationale, toute sensibilité politique et toute religion confondues. Demain, qu'en sera-t-il face à au risque de recrudescence des menaces? Les exemples britannique , américain, italien et espagnol de 2003 soulignent qu'une guerre peut-être populaire ou acceptée à ses débuts mais elle ne le reste pas forcément longtemps. Pour le pouvoir politique, l'autre enjeu essentiel - avec celui d'assurer la cohésion nationale - consiste à préserver la mobilisation des esprits en rassurant et en obtenant des résultats. Les Français dans leur ensemble sont sans doute prêts à assumer leur responsabilité dans une région où ils entretiennent des liens historiques et culturels très anciens. Encore faut-il qu'ils aient la certitude que cette action s'opère dans le cadre d'une large coalition de la communauté internationale.
http://www.lepoint.fr/monde/le-guide-d-herve-gourdel-dans-le-viseur-de-la-justice-25-09-2014-1866759_24.php
Le guide d'Hervé Gourdel dans le viseur de la justice
Le Point
- Publié le
- Modifié le
L'un des quatre Algériens qui accompagnaient Hervé Gourdel lors de sa randonnée en Kabylie est toujours entendu par les autorités algériennes.
"Karim O." était de retour en Algérie depuis environ un mois lorsqu'il a contacté Hervé Gourdel via Facebook pour l'accompagner dans le massif de Djurdjra, en Kabylie. D'après les informations de BFM TV,
ce guide de haute montagne - qui ne s'est pas déclaré aux autorités
algériennes pour cette activité - est considéré comme le "suspect numéro
un" dans les recherches des autorités sur la complicité des ravisseurs
d'Hervé Gourdel.
Gardés à vue
Le Franco-Algérien, un habitant de Lille,
est entendu depuis ce jeudi après-midi à Bilda. Selon le droit
algérien, il peut être maintenu en garde à vue jusqu'à 20 jours
puisqu'il s'agit d'affaires liées au terrorisme, indique BFM TV.
Les trois autres Algériens qui accompagnaient le Français
ont également été placés en garde à vue, et attendent d'être entendus.
Ces amateurs de randonnées en haute montagne s'étaient rendus aux
autorités après avoir été relâchés par les ravisseurs d'Hervé Gourdel.
Selon la loi, ils auraient dû prévenir les autorités qu'ils
accueillaient un étranger.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/27/97001-20140927FILWWW00060-marche-en-hommage-a-herve-gourdel-a-nice.php
PHOTOS - Marche en hommage à Hervé Gourdel à Nice
Le cortège est parti du port de la ville vers 11h au rythme des cloches de l'église Notre Dame du Port.
Selon Nice Matin, la ville a distribué aux participants près d'un millier de portraits du guide de montagne.
"On est tous touchés par ce drame. Toute la France est touchée", a déclaré Alexandre Alid, un des participants, avant de rejoindre le Théâtre de verdure où une scène a été installée pour l'occasion.
Devant le Théâtre de verdure, la foule a observé une minute de silence avant d'écouter l'hommage rendu par amis d'Hervé Gourdel, aussi guides de haute montagne.
Dans la foulée, une Marseillaise a été "chantée par des milliers de personnes", rapporte le député UMP Eric Ciotti, qui connaissait "personnellement ce grand professionnel de la montagne".
Des messages et des fleurs ont été déposés sur scène avant que la foule ne se disperse vers 12H45.
Qui est Hervé Gourdel, l'otage
français décapité en Algérie
Le
HuffPost/AFP
Publication:
24/09/2014 17h53 CEST Mis à jour: 24/09/2014 19h38 CEST

0
INTERNATIONAL
-Un groupe terroriste lié à l'Etat islamique (EI) a annoncé, dans une vidéo
postée mercredi, avoir décapité un Français enlevé dimanche en Algérie.
Ce groupe,
Jund al-Khilafa, avait menacé lundi de tuer Hervé Gourdel, un guide de haute
montagne de 55 ans, si la France ne renonçait pas "sous 24 heures" à
ses frappes aériennes en Irak, un ultimatum rejeté mardi par le président
François Hollande.
Ce Niçois de
55 ans, guide de haute montagne du parc national du Mercantour, au nord de
Nice, était un passionné de photographie et de voyages. "La montagne fut
tout d'abord une passion contractée très jeune puis vite dévorante",
explique Hervé Gourdel sur son site internet professionnel.
"Le
diplôme de guide m'a permis de gagner ma vie loin des bureaux en grimpant, en
skiant, en parcourant des cours d'eau, en parlant de la montagne..., en
transmettant un enthousiasme et des connaissances", confie-t-il, en
énumérant aussi ses voyages au Népal ou en Jordanie.
Une deuxième
passion, la photo
Passionné de
photographie, il exposait sur internet des photos de ses randonnées. "J'ai
toujours eu envie de fixer ces paysages si extraordinaires à mes yeux!".
"C'est dans l'Atlas marocain que j'ai commencé à évoluer. J'ai eu envie de
ramener des images des gens qui y vivent", ajoutait-il. Il conjuguait depuis
peu ses deux passions, en organisant des stages de montagne sur le thème de la
photo.
Le député
des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a déclaré connaître
"personnellement ce grand professionnel de la montagne", inscrit au
bureau des guides de Saint-Martin-Vésubie. "C'est un homme unanimement
apprécié tant pour ses compétences que pour ses qualités humaines. Il était
encore ce week-end à Saint-Martin-Vésubie lors d'une cérémonie d'hommage à un
guide disparu", a ajouté l'élu.
Hervé
Gourdel avait créé en 1987 un bureau de guides de montagne d'été, basé dans
cette localité des Alpes-Maritimes, aux portes du parc du Mercantour. Il
organisait en outre des stages dans l'Atlas marocain depuis une vingtaine
d'années.
Une épreuve
pour sa famille
"C'est
une épreuve pour nous", avait indiqué lundi soir à l'AFP la maman de 82
ans d'Hervé Gourdel, très inquiète, au côté de son époux de 88 ans. Fatiguée des
sollicitations de la presse, elle n'avait pas souhaité donner de plus amples
précisions sur le voyage de son fils.
Elle avait
néanmoins mentionné à l'hebdomadaire L'Express
qu'il était arrivé samedi en Kabylie pour entamer un trekking d'une dizaine de
jours. Elle avait parlé pour la dernière fois à son fils par téléphone
dimanche: "Tout allait bien, il nous a dit qu'il entamait une randonnée de
deux jours et qu'il serait peut-être difficilement joignable".
Qui est Hervé Gourdel, l'otage français décapité en Algérie Le HuffPost/AFP Publication: 24/09/2014 17h53 CEST Mis à jour: 24/09/2014 19h38 CEST OTAGE Partager 1704 Tweeter 0 E-mail 1 Commenter 19 inShare 0 INTERNATIONAL -Un groupe terroriste lié à l'Etat islamique (EI) a annoncé, dans une vidéo postée mercredi, avoir décapité un Français enlevé dimanche en Algérie. Ce groupe, Jund al-Khilafa, avait menacé lundi de tuer Hervé Gourdel, un guide de haute montagne de 55 ans, si la France ne renonçait pas "sous 24 heures" à ses frappes aériennes en Irak, un ultimatum rejeté mardi par le président François Hollande. Ce Niçois de 55 ans, guide de haute montagne du parc national du Mercantour, au nord de Nice, était un passionné de photographie et de voyages. "La montagne fut tout d'abord une passion contractée très jeune puis vite dévorante", explique Hervé Gourdel sur son site internet professionnel. "Le diplôme de guide m'a permis de gagner ma vie loin des bureaux en grimpant, en skiant, en parcourant des cours d'eau, en parlant de la montagne..., en transmettant un enthousiasme et des connaissances", confie-t-il, en énumérant aussi ses voyages au Népal ou en Jordanie. Une deuxième passion, la photo Passionné de photographie, il exposait sur internet des photos de ses randonnées. "J'ai toujours eu envie de fixer ces paysages si extraordinaires à mes yeux!". "C'est dans l'Atlas marocain que j'ai commencé à évoluer. J'ai eu envie de ramener des images des gens qui y vivent", ajoutait-il. Il conjuguait depuis peu ses deux passions, en organisant des stages de montagne sur le thème de la photo. Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a déclaré connaître "personnellement ce grand professionnel de la montagne", inscrit au bureau des guides de Saint-Martin-Vésubie. "C'est un homme unanimement apprécié tant pour ses compétences que pour ses qualités humaines. Il était encore ce week-end à Saint-Martin-Vésubie lors d'une cérémonie d'hommage à un guide disparu", a ajouté l'élu. Hervé Gourdel avait créé en 1987 un bureau de guides de montagne d'été, basé dans cette localité des Alpes-Maritimes, aux portes du parc du Mercantour. Il organisait en outre des stages dans l'Atlas marocain depuis une vingtaine d'années. Une épreuve pour sa famille "C'est une épreuve pour nous", avait indiqué lundi soir à l'AFP la maman de 82 ans d'Hervé Gourdel, très inquiète, au côté de son époux de 88 ans. Fatiguée des sollicitations de la presse, elle n'avait pas souhaité donner de plus amples précisions sur le voyage de son fils. Elle avait néanmoins mentionné à l'hebdomadaire L'Express qu'il était arrivé samedi en Kabylie pour entamer un trekking d'une dizaine de jours. Elle avait parlé pour la dernière fois à son fils par téléphone dimanche: "Tout allait bien, il nous a dit qu'il entamait une randonnée de deux jours et qu'il serait peut-être difficilement joignable".
Seddoukhttp://www.huffingtonpost.fr/2014/09/24/herve-gourdel-etat-islamique-otage-francais-decapite-mort_n_5875654.html : Restauration d’un mausolée
le 23.09.14 | 10h00
Réagissez
L’association culturelle et patrimoniale Sidi Ali Oumerzeg a organisé samedi 13 septembre une cérémonie conviviale à l’occasion de la restauration de la tombe du vénérable cheikh dont elle porte le nom.
De nombreux pèlerins ont pris, tôt le matin, la route menant vers
Akhenak, pour rejoindre le mausolée de Sidi Ali Oumerzeg situé à
quelques encablures du chef-lieu communal, en vue d’entamer le projet de
restauration de sa tombe puis, à court terme, de son monument funéraire
et de son environnement immédiat. Une piste poussiéreuse mène au
mausolée perché sur une crête dominant la vallée de la Soummam. «Nous
voulons faire de ce site un lieu de pèlerinage doté de toutes les
commodités à même de permettre aux visiteurs de s’y recueillir et de
passer un moment de détente en famille», nous dit Hafid Bencheikh,
président de l’association organisatrice.
L’endroit boisé, aéré et surplombant les villages de la vallée de la Soummam, pourrait s’y prêter, en effet, pour peu que des travaux de réhabilitation y soient réalisés. Pour ce faire, «la réfection de la piste menant au mausolée, la restauration de celui-ci et de la tombe qu’il abrite ainsi que l’aménagement du site sont au programme. Un plan d’ensemble a été établi dans ce sens en espérant le voir se réaliser dans les meilleurs délais», ajoutera notre interlocuteur. Mohamed Bouchema, vice-président, abonde dans le même sens : «la restauration de la sépulture tombée en décrépitude de Sidi Ali Oumerzeg constitue une première action qui en appellera d’autres. Les trois cent adhérents que compte notre association sont disposés à réaliser aussi, à long terme, un musée, une bibliothèque et un mini-parc d’attraction sur le même site forestier pour le bien être des familles».
Ali Oumerzeg est né, apprend-on, de parents originaires de Fes (Maroc). Avant de s’établir à Seddouk au XIVe siècle, Ali Oumerzeg fût un disciple du jurisconsulte Abderrahmane Al Waghlissi qui lui a enseigné, durant de longues années, la jurisprudence à Béjaïa.
L’endroit boisé, aéré et surplombant les villages de la vallée de la Soummam, pourrait s’y prêter, en effet, pour peu que des travaux de réhabilitation y soient réalisés. Pour ce faire, «la réfection de la piste menant au mausolée, la restauration de celui-ci et de la tombe qu’il abrite ainsi que l’aménagement du site sont au programme. Un plan d’ensemble a été établi dans ce sens en espérant le voir se réaliser dans les meilleurs délais», ajoutera notre interlocuteur. Mohamed Bouchema, vice-président, abonde dans le même sens : «la restauration de la sépulture tombée en décrépitude de Sidi Ali Oumerzeg constitue une première action qui en appellera d’autres. Les trois cent adhérents que compte notre association sont disposés à réaliser aussi, à long terme, un musée, une bibliothèque et un mini-parc d’attraction sur le même site forestier pour le bien être des familles».
Ali Oumerzeg est né, apprend-on, de parents originaires de Fes (Maroc). Avant de s’établir à Seddouk au XIVe siècle, Ali Oumerzeg fût un disciple du jurisconsulte Abderrahmane Al Waghlissi qui lui a enseigné, durant de longues années, la jurisprudence à Béjaïa.
H. Aït El Djoudi
Abderrahmane Khelifa. Docteur des universités
« Il faut refaire la fouille du tombeau de Massinissa »
le 24.09.14 | 10h00
Réagissez
|
© D. R.
Docteur des universités et ancien cadre du ministère de la Culture, Abderrahmane Khelifa est considéré parmi les spécialistes qui ont beaucoup travaillé sur l’histoire du Maghreb central. En marge du colloque sur Massinissa organisé cette semaine à El Khroub, il a bien voulu nous accorder cet entretien.
-Dans votre ouvrage « Cirta, Constantine, la Capitale
céleste», paru en 2011 vous mentionnez que Cirta signifie «ville», par
contre Carthage, est définie comme «ville nouvelle», pourrons nous dire
que Cirta est bien ancienne que Carthage ?
Bien sur on peut le dire, parce que l’établissement humain à Cirta est beaucoup plus ancien que celui de Carthage, dans la mesure où vous avez sur les parois du rocher, la grotte de l’ours, celle des mouflons, ainsi que la grotte du pigeon. On a trouvé des vestiges préhistoriques et protohistoriques. C’est à dire qu’avant l’histoire, il y avait déjà des hommes, des humains qui vivaient à Cirta. Cela veut dire que l’homme était là depuis des centaines de milliers d’années. Et c’est pour ça, je vous dis que Cirta n’est pas simplement une agglomération à l’époque historique mais, elle a été auparavant un site occupé depuis des centaines de milliers d’années. Par exemple, il y avait une nécropole préhistorique sur le plateau du Mansourah où vous avez actuellement le monument aux Morts. Aussi, on a trouvé sur l’emplacement de la grande mosquée de Constantine à la rue Larbi Ben M’hidi, des colonnes qui appartenaient à un temple dédié à Vénus, c’est un temple sacré transformé en basilique chrétienne avant de devenir une mosquée.
-Durant le premier colloque sur Massinissa certains spécialistes ont avancé la consécration du premier Etat numide revient au roi Syphax, quel commentaire apportez vous ?
A cette époque là, il y avait deux royaumes, celui de Syphax et celui de Gaia, père de Massinissa. Donc, il faut imaginer que même du temps de la fondation de Carthage, il y avait un Etat numide. On a le nom de ce roi numide qui était contemporain de Elissa, fondatrice de Carthage. C’est lui qui a vendu un morceau de terrain à Elissa pour qu’elle fonde sa ville. Il faut enlever cette idée que les phéniciens sont arrivés dans un pays qui n’existait pas, où il n’y avait pas d’Etat où il n’y avait pas de royaume. L’Afrique du nord n’était pas un no man’s land où il n’y avait personne. Il y avait déjà des royaumes qui étaient constitués. C qu’on connaît de ces royaumes, nous vient malheureusement des guerres puniques.
-«Où se trouve Massinissa» a été le thème de votre communication. Quelle est l’origine de ce patrimoine national et quel sont les derniers travaux archéologiques réalisés pour sa revalorisation ?
Les dernières hypothèses disent que ce serait le tombeau de son fils. Pour cela, on se base sur les fouilles de 1915 et 1916, réalisées par les architectes de l’époque coloniale, Bonnel et Ballu. On sait qu’ils ont démonté l’ensemble du monument mais on ne sait pas véritablement si le caveau qui a été trouvé est le seul. Il faudrait refaire la fouille, redémonter l’édifice, revoir avec beaucoup de précision ce qui a été fait. Peut être on trouvera d’autres éléments qui vont nous donner une meilleure datation de ce monument. Il faudrait engager ce genre de travaux, parce qu’ils font partie de notre histoire. Refaire la fouille du tombeau de Massinissa d’El Khroub est aussi faire un chantier-école international.
-D’autres personnalités historiques de Constantine méritent d’être remises au grand jour, quelles personnalités emblématiques vous proposez ?
Constantine est riche en personnages. L’événement de 2015 est une opportunité pour les aborder. Vous avez plusieurs grands hommes.
Il faudrait qu’on puisse faire des colloques sur des grands hommes comme par exemple le grand maître de la langue latine Franton de Cirta, Apulée de Madaure, qui a été grand romancier, Ibn Konfud et Abdelhamid Benbadis.
Bien sur on peut le dire, parce que l’établissement humain à Cirta est beaucoup plus ancien que celui de Carthage, dans la mesure où vous avez sur les parois du rocher, la grotte de l’ours, celle des mouflons, ainsi que la grotte du pigeon. On a trouvé des vestiges préhistoriques et protohistoriques. C’est à dire qu’avant l’histoire, il y avait déjà des hommes, des humains qui vivaient à Cirta. Cela veut dire que l’homme était là depuis des centaines de milliers d’années. Et c’est pour ça, je vous dis que Cirta n’est pas simplement une agglomération à l’époque historique mais, elle a été auparavant un site occupé depuis des centaines de milliers d’années. Par exemple, il y avait une nécropole préhistorique sur le plateau du Mansourah où vous avez actuellement le monument aux Morts. Aussi, on a trouvé sur l’emplacement de la grande mosquée de Constantine à la rue Larbi Ben M’hidi, des colonnes qui appartenaient à un temple dédié à Vénus, c’est un temple sacré transformé en basilique chrétienne avant de devenir une mosquée.
-Durant le premier colloque sur Massinissa certains spécialistes ont avancé la consécration du premier Etat numide revient au roi Syphax, quel commentaire apportez vous ?
A cette époque là, il y avait deux royaumes, celui de Syphax et celui de Gaia, père de Massinissa. Donc, il faut imaginer que même du temps de la fondation de Carthage, il y avait un Etat numide. On a le nom de ce roi numide qui était contemporain de Elissa, fondatrice de Carthage. C’est lui qui a vendu un morceau de terrain à Elissa pour qu’elle fonde sa ville. Il faut enlever cette idée que les phéniciens sont arrivés dans un pays qui n’existait pas, où il n’y avait pas d’Etat où il n’y avait pas de royaume. L’Afrique du nord n’était pas un no man’s land où il n’y avait personne. Il y avait déjà des royaumes qui étaient constitués. C qu’on connaît de ces royaumes, nous vient malheureusement des guerres puniques.
-«Où se trouve Massinissa» a été le thème de votre communication. Quelle est l’origine de ce patrimoine national et quel sont les derniers travaux archéologiques réalisés pour sa revalorisation ?
Les dernières hypothèses disent que ce serait le tombeau de son fils. Pour cela, on se base sur les fouilles de 1915 et 1916, réalisées par les architectes de l’époque coloniale, Bonnel et Ballu. On sait qu’ils ont démonté l’ensemble du monument mais on ne sait pas véritablement si le caveau qui a été trouvé est le seul. Il faudrait refaire la fouille, redémonter l’édifice, revoir avec beaucoup de précision ce qui a été fait. Peut être on trouvera d’autres éléments qui vont nous donner une meilleure datation de ce monument. Il faudrait engager ce genre de travaux, parce qu’ils font partie de notre histoire. Refaire la fouille du tombeau de Massinissa d’El Khroub est aussi faire un chantier-école international.
-D’autres personnalités historiques de Constantine méritent d’être remises au grand jour, quelles personnalités emblématiques vous proposez ?
Constantine est riche en personnages. L’événement de 2015 est une opportunité pour les aborder. Vous avez plusieurs grands hommes.
Il faudrait qu’on puisse faire des colloques sur des grands hommes comme par exemple le grand maître de la langue latine Franton de Cirta, Apulée de Madaure, qui a été grand romancier, Ibn Konfud et Abdelhamid Benbadis.
O.-S. Merrouche
Le mausolée royal d'El Khroub (archéologie)
Une énigme passionnante
le 27.09.14 | 10h00
Réagissez
|
© D. R.
Le mausolée royal du khroub
Les scientifiques s'interrogent encore quand les profanes ne veulent pas douter.
La tenue d’un colloque sur Massinissa dans la commune d’El Khroub est
liée à la présence de son fameux mausolée perché sur une colline au
nord-est de la ville. Et si ce tombeau n’était pas celui de Massinissa ?
Le doute est permis. Pour les scientifiques, il est même de rigueur.
«Ce tombeau est daté de 120 av. J.-C. Il ne peut pas être celui de
Massinissa qui est mort en 148 av. J.-C.», tranche Abderrahmane Khelifa.
Il explique que les os calcinés retrouvés en 1915 pourraient être ceux
de son fils Micipsa ainsi que d’un de ses petits-fils. Les premières
fouilles effectuées par les architectes français Bonnelle et Ballu sont
loin de faire l’unanimité. «Le travail de Bonnelle ne peut pas être
qualifié de fouille, car il ne donne pas de résultat précis», estime
Mahfoudh Ferroukhi.
Il ajoute que les fouilles effectuées par une équipe d’archéologues allemands durant les années 1970 sont obsolètes, car il existe aujourd’hui de nouveaux moyens de datation. «Nous avons aujourd’hui une technologie qui peut nous aider à déterminer avec précision l’identité du destinataire de ce mausolée : Massinissa, Micipsa ou un autre. Pour le moment on ne peut pas trancher. Ce qui est sûr, c'est qu’il s’agit du tombeau d’un membre de la famille royale numide postérieur à 150 av. J.-C.», explique-t-il.
Une autre énigme est l’absence de ce mausolée, pourtant situé en évidence, dans les descriptions de la région laissées par les auteurs arabes tels que El Idrissi ou Al Bakri. «Toute la région devait être remplie de monuments antiques qui ont disparu, suppose le Dr Khelifa. Les dessins de l’époque coloniale montrent des monuments très importants qui ont été rasés.» Les deux archéologues préconisent d’effectuer de nouvelles fouilles qui pourraient nous réserver des surprises. En effet, en creusant plus profondément on pourrait découvrir un autre caveau funéraire et, pourquoi pas, retrouver les ossements de Massinissa. «Vu la grandeur du personnage, il est inconcevable que Massinissa soit enterré de façon commune. La tradition berbère veut qu’un grand roi ait un tumulus», conclut Abderahmane Khelifa.
Il ajoute que les fouilles effectuées par une équipe d’archéologues allemands durant les années 1970 sont obsolètes, car il existe aujourd’hui de nouveaux moyens de datation. «Nous avons aujourd’hui une technologie qui peut nous aider à déterminer avec précision l’identité du destinataire de ce mausolée : Massinissa, Micipsa ou un autre. Pour le moment on ne peut pas trancher. Ce qui est sûr, c'est qu’il s’agit du tombeau d’un membre de la famille royale numide postérieur à 150 av. J.-C.», explique-t-il.
Une autre énigme est l’absence de ce mausolée, pourtant situé en évidence, dans les descriptions de la région laissées par les auteurs arabes tels que El Idrissi ou Al Bakri. «Toute la région devait être remplie de monuments antiques qui ont disparu, suppose le Dr Khelifa. Les dessins de l’époque coloniale montrent des monuments très importants qui ont été rasés.» Les deux archéologues préconisent d’effectuer de nouvelles fouilles qui pourraient nous réserver des surprises. En effet, en creusant plus profondément on pourrait découvrir un autre caveau funéraire et, pourquoi pas, retrouver les ossements de Massinissa. «Vu la grandeur du personnage, il est inconcevable que Massinissa soit enterré de façon commune. La tradition berbère veut qu’un grand roi ait un tumulus», conclut Abderahmane Khelifa.
Walid Bouchakour
Massinissa, grand roi numide
Un règne mythique
le 27.09.14 | 10h00
Réagissez
|
© D. R.
En fond : Temple de dougga
Massinissa, roi numide du deuxième siècle av. J.-C. a régné durant plus de cinquante ans, mais son destin dans la mémoire collective se prolonge jusqu’à nos jours.
La seule image matérielle que nous avons du grand aguellid est celle
gravée sur une face de monnaie, mais ses représentations dans
l’imaginaire collectif sont diverses et variées : unificateur de la
Numidie, allié de Rome, ancêtre fondateur de l’Etat algérien,
destructeur de Carthage… D’une époque et d’une civilisation à l’autre,
le prestige de ce souverain a inspiré un grand nombre de récits et
d’œuvres dans différentes disciplines artistiques et littéraires.
Chacune d’elles a mis en avant un aspect particulier du personnage et des épisodes différents de son brillant parcours. Plus ou moins fidèle à la réalité historique, cette riche production travaille à refaçonner indéfiniment le personnage selon l’idéal (et l’idéologie) du moment. A l’occasion du Colloque Massinissa, au cœur de la consécration du premier Etat numide, nous nous sommes intéressés à ces récits et images qui ont prolongé le règne de Massinissa dans la conscience des hommes. Précisons d’abord que les données historiques sur la vie de Massinissa nous parviennent principalement d'auteurs grecs et latins.
Né vers 240, Massinissa était le fils de Gaïa, roi des Massyles. D’abord allié de Carthage, il combattra les Romains dans un premier temps puis se rangera du côté des troupes du général romain Scipion. Il parvient ainsi à vaincre son rival Syphax (roi des Masaesyles) et devient l’unique roi de la Numidie unifiée, avec Cirta (l’actuelle Constantine) pour capitale. Son règne, qui se prolongea jusqu’à sa mort en 148 av. J.-C, se distingue par un grand effort pour l’édification d’un Etat fort avec des institutions stables, une monnaie commune et un développement de l’agriculture sans précédent dans la région. Pour les auteurs grecs et latins, Massinissa est considéré comme un souverain modèle doublé d’un valeureux guerrier. Bien plus, il est «le meilleur et le plus heureux des hommes» parmi les rois de notre temps, affirme Polybe dans son éloge funèbre. Mathilde Cazeaux (université de Montpellier III) a précisément étudié la représentation de Massinissa en tant que modèle moral dans les textes anciens.
Elle relève dans ses multiples portraits édifiants trois qualités principales : la discipline, la piété et la loyauté. De nombreuses anecdotes sont rapportées à propos de sa sobriété. On raconte par exemple qu’il mangeait toujours debout ou qu’il pouvait mener son armée à cheval pendant plusieurs jours sans discontinuer. Cette discipline lui aurait assuré une bonne santé jusqu’à la fin de ses jours. Plutarque le cite ainsi en exemple pour discuter l’interrogation :«Les vieillards doivent-ils gouverner?»
Concernant son respect de la religion, Cicéron rapporte qu’il avait refusé de précieuses défenses d’éléphant rapportées par sa flotte d’un temple situé à Malte. Apprenant la provenance du butin, il l’aurait remis à son emplacement original accompagné d’une inscription expliquant l’erreur des soldats. Enfin, la loyauté est sans doute sa qualité la plus appréciée des Romains. Le moraliste Valère Maxime l’évoque en ces termes : «Par le bienfait et les conseils de Scipion, son royaume avait été assez généreusement agrandi. Il garda le souvenir de cet illustre service jusqu’à l’extrême fin de ses jours, bien qu’il fût doté par les dieux immortels d’une longue vieillesse. Si bien que non seulement l’Afrique, mais aussi tous les peuples savaient qu’il était plus attaché à être l’ami de la famille Cornelia et de Rome que de sa propre personne.»
On le devine aisément, ces portraits élogieux d’un roi barbare (non Romain) ne sont pas sans arrière-pensées politiques. Emilie Cazaux évoque la justification de la troisième guerre punique qui a abouti à la destruction de Carthage. «C’est une chose terrifiante, car c’était une puissance comparable à Rome, souligne-t-elle. Dans l’historiographie romaine, cette décision n’était pas acceptée de tous. Il fallait la justifier et la propagande officielle avait donc besoin de donner de Massinissa une image élogieuse. S’il était quelqu’un de bien, cela justifiait de lui prêter main-forte contre Carthage.» Cela dit, les Romains lui trouvaient également des défauts comme l’ambition. En effet, l’extension de son royaume ne manquait pas de les inquiéter. Certains historiens affirment que la destruction de Carthage n’était pas une faveur faite à Massinissa, mais au contraire un moyen de freiner son expansion.
Outre la valeur du souverain et le courage du guerrier, il existe un autre aspect de la biographie de Massinissa qui a inspiré bon nombre d'œuvres littéraires. Sous la carrure d’athlète du grand aguelid, il y avait un cœur. Et ce cœur battait pour la belle Sophonisbe. La ravissante carthaginoise était sa promise mais, suite à son alliance avec Rome, elle épousera Syphax. Triomphant de son ennemi, Massinissa reprend Sophonisbe et l’épouse. Mais il ne jouira pas longtemps de ses noces. Les Romains voient d’un mauvais œil l’union du Numide et de la Carthaginoise.
Par crainte de son influence sur Massinissa, Scipion enlève Sophonisbe et l’emmène à Rome. En dernier recours, Massinissa lui envoie du poison et Sophonisbe se suicide pour éviter le déshonneur. L’histoire a tous les ingrédients d’une tragédie.
Et elle ne manqua pas de donner naissance à un grand nombre d’œuvres théâtrales signées par des auteurs aussi prestigieux que Pétrarque, Corneille ou Voltaire. Cette grande histoire d’amour a également inspiré plus d’une dizaine d’opéras. Par ailleurs, la fin tragique de Sophonisbe a été immortalisée par les peintres de la période baroque, dont le génial Rembrandt lui-même dans un tableau exposé au musée du Prado. A travers ces œuvres, il apparaît que Massinissa fait partie de l’imagerie populaire européenne. Mais qu’en est-il sous nos cieux ?
A titre de comparaison, nos auteurs se sont bien plus intéressés à son révolté de petit-fils, Jugurtha. Jean Amrouche en brosse un portrait psychologique dans L’Eternel Jugurtha, tandis que Mohamed-Cherif Sahli fait de son combat contre Rome une source d’inspiration pour la lutte de libération nationale dans Le Message de Jugurtha. Bien entendu, chaque relecture nous en dit autant sur les opinions de l’auteur et le contexte de l’écriture que sur la réalité historique du personnage. Les rapports de Massinissa avec Rome apparaissant comme cordiaux, il était plus difficile de relire le personnage dans une perspective nationaliste. Du reste, la prospérité de son royaume inspire moins que la fougue de la lutte de Jugurtha, même (surtout? ) si celle-ci s’est soldée par un échec.
Massinissa reste tout de même dans les consciences comme le premier unificateur de la Numidie et comme un roi exemplaire. «Il est décrit comme un homme sobre, vivant avec les guerriers, mangeant avec les paysans… autant de valeurs qu’on aimerait retrouver chez nos dirigeants politiques», nous souffle l’historien Abderrahmane Khelifa, qui a participé, en tant que conseiller historique, au film documentaire Massinissa, de Mokrane Aït Saâda. Il ajoute que, paradoxalement, le prénom de Massinissa se trouve répandu en Kabylie et dans les Aurès, mais pas à Constantine qui fut pourtant la capitale de son royaume. Le symbole de ce grand aguelid a en effet été mis en avant pour la revendication et la reconnaissance de la dimension amazighe de l’Etat algérien. Autant dire que ce prénom est devenu un porte-drapeau pour l’amazighité.
Sans verser dans le militantisme, c’est dans cette approche de mise en avant de l’histoire berbère que nos auteurs ont abordé le personnage. C’est le cas de Abdelaziz Ferrah avec Massinissa et Sophonisbe. L’auteur tente avec cette pièce de théâtre de proposer un autre point de vue que celui de ses illustres prédécesseurs. Il affronte ainsi Corneille sur son propre terrain et redonne au personnage de Massinissa tout l’éclat qui lui revient. On peut citer, entre autres, les adaptations romanesques publiées en Algérie de Josiane Lahlou et Marie-France Briselance : respectivement Massinissa, le lion de Numidie et Massinissa le Berbère. A chaque fois, la vaillance de la cavalerie numide est valorisée ainsi que la dimension berbère de «l’Afrique aux Africains».
Enfin, dans le domaine audiovisuel, la première œuvre consacrée à Massinissa est un court métrage de Rabah Laradji. Ce documentaire de vingt minutes est sorti en 1981 en plein milieu du bouillonnement du Printemps berbère.
Mahfoud Ferroukhi, archéologue et historien, en avait signé le scénario. Il nous apprend que le film avait été financé par le très officiel Office national pour le commerce et l'industrie cinématographique (ONCIC) créé durant l’ère Boumediène qui n’était pas très enclin à la reconnaissance de la dimension amazighe de l’Algérie.
Le film a quand même glissé entre les mailles de la censure et obtenu le premier prix de l’ex-Biennale internationale du film et de l’archéologie de Tipasa. Petit détail qui a son importance, on voit au début du film un tracteur labourer des champs de blé avec une voix off rappelant le rôle prépondérant de Massinissa dans le développement de l’agriculture en Numidie. Voilà notre aguelid initiateur de la première «révolution agraire», deux millénaires avant l’heure.
Des années quatre-vingt à nos jours, le discours sur la dimension amazighe de l’Algérie s’est progressivement libéré et répandu. Cela n’est pas allé sans une âpre lutte et sans répression des autorités. Il se trouve, à ce propos, que le premier martyr du Printemps noir (manifestation réprimée en Kabylie en 2001) portait le nom de Massinissa. Aujourd’hui, le nom de ce souverain est inscrit dans la Constitution nationale et son mausolée représenté sur les billets de 500 dinars algériens. Ce mausolée, situé à El Khroub, n’est peut-être pas celui de Massinissa (voir article ci-contre), mais les Constantinois tiennent à leur symbole. Les jeunes mariés y vont même en pèlerinage pour recueillir la «baraka» du grand aguelid, nous apprend Ferroukhi.
Ce rituel n’est pas si anachronique qu’on pourrait le penser puisque Massinissa était, à la manière des rois hellénistiques, divinisé de son vivant. Un temple dédié à son culte a d’ailleurs été découvert à Dougga (Tunisie) ainsi que des statues situées à Rhodes (Grèce). Yacine Si Ahmed, anthropologue, va encore plus loin en établissant un lien entre l’expression «aguelid amoqran» (littéralement, le grand roi) désignant actuellement Dieu chez les amazighophones et le culte porté jadis à Massinissa…
Les passerelles entre les époques et les lieux sont potentiellement infinies et viennent enrichir le symbole de nouvelles dimensions. Chacun veut sa part du prestige de Massinissa et cela n’a pas manqué de déclencher les passions durant les trois jours qu’aura duré ce colloque inédit à El Khroub. «On pourrait peut-être en parler sereinement dans un siècle», soupire Roger Hanoune, maître de conférences en archéologie, lors d’une discussion au pied du mausolée. Il compare le mythe de Massinissa aux figures de Vercingétorix et de Trajan adoptés, en dépit du bon sens historique, comme pères fondateurs des nations française et roumaine.
On peut parler en effet d’un véritable «mythe de Massinissa». Un mythe au sens anthropologique du terme puisque le personnage dépasse les limites étroites de sa réalité historique et devient une figure hors du temps appartenant autant au passé, au présent qu’à l’avenir. Pour paraphraser un fameux slogan berbériste : «Assa, azeka, Massinissa yella, yella» (Aujourd’hui ou demain, Massinissa sera).
Chacune d’elles a mis en avant un aspect particulier du personnage et des épisodes différents de son brillant parcours. Plus ou moins fidèle à la réalité historique, cette riche production travaille à refaçonner indéfiniment le personnage selon l’idéal (et l’idéologie) du moment. A l’occasion du Colloque Massinissa, au cœur de la consécration du premier Etat numide, nous nous sommes intéressés à ces récits et images qui ont prolongé le règne de Massinissa dans la conscience des hommes. Précisons d’abord que les données historiques sur la vie de Massinissa nous parviennent principalement d'auteurs grecs et latins.
Né vers 240, Massinissa était le fils de Gaïa, roi des Massyles. D’abord allié de Carthage, il combattra les Romains dans un premier temps puis se rangera du côté des troupes du général romain Scipion. Il parvient ainsi à vaincre son rival Syphax (roi des Masaesyles) et devient l’unique roi de la Numidie unifiée, avec Cirta (l’actuelle Constantine) pour capitale. Son règne, qui se prolongea jusqu’à sa mort en 148 av. J.-C, se distingue par un grand effort pour l’édification d’un Etat fort avec des institutions stables, une monnaie commune et un développement de l’agriculture sans précédent dans la région. Pour les auteurs grecs et latins, Massinissa est considéré comme un souverain modèle doublé d’un valeureux guerrier. Bien plus, il est «le meilleur et le plus heureux des hommes» parmi les rois de notre temps, affirme Polybe dans son éloge funèbre. Mathilde Cazeaux (université de Montpellier III) a précisément étudié la représentation de Massinissa en tant que modèle moral dans les textes anciens.
Elle relève dans ses multiples portraits édifiants trois qualités principales : la discipline, la piété et la loyauté. De nombreuses anecdotes sont rapportées à propos de sa sobriété. On raconte par exemple qu’il mangeait toujours debout ou qu’il pouvait mener son armée à cheval pendant plusieurs jours sans discontinuer. Cette discipline lui aurait assuré une bonne santé jusqu’à la fin de ses jours. Plutarque le cite ainsi en exemple pour discuter l’interrogation :«Les vieillards doivent-ils gouverner?»
Concernant son respect de la religion, Cicéron rapporte qu’il avait refusé de précieuses défenses d’éléphant rapportées par sa flotte d’un temple situé à Malte. Apprenant la provenance du butin, il l’aurait remis à son emplacement original accompagné d’une inscription expliquant l’erreur des soldats. Enfin, la loyauté est sans doute sa qualité la plus appréciée des Romains. Le moraliste Valère Maxime l’évoque en ces termes : «Par le bienfait et les conseils de Scipion, son royaume avait été assez généreusement agrandi. Il garda le souvenir de cet illustre service jusqu’à l’extrême fin de ses jours, bien qu’il fût doté par les dieux immortels d’une longue vieillesse. Si bien que non seulement l’Afrique, mais aussi tous les peuples savaient qu’il était plus attaché à être l’ami de la famille Cornelia et de Rome que de sa propre personne.»
On le devine aisément, ces portraits élogieux d’un roi barbare (non Romain) ne sont pas sans arrière-pensées politiques. Emilie Cazaux évoque la justification de la troisième guerre punique qui a abouti à la destruction de Carthage. «C’est une chose terrifiante, car c’était une puissance comparable à Rome, souligne-t-elle. Dans l’historiographie romaine, cette décision n’était pas acceptée de tous. Il fallait la justifier et la propagande officielle avait donc besoin de donner de Massinissa une image élogieuse. S’il était quelqu’un de bien, cela justifiait de lui prêter main-forte contre Carthage.» Cela dit, les Romains lui trouvaient également des défauts comme l’ambition. En effet, l’extension de son royaume ne manquait pas de les inquiéter. Certains historiens affirment que la destruction de Carthage n’était pas une faveur faite à Massinissa, mais au contraire un moyen de freiner son expansion.
Outre la valeur du souverain et le courage du guerrier, il existe un autre aspect de la biographie de Massinissa qui a inspiré bon nombre d'œuvres littéraires. Sous la carrure d’athlète du grand aguelid, il y avait un cœur. Et ce cœur battait pour la belle Sophonisbe. La ravissante carthaginoise était sa promise mais, suite à son alliance avec Rome, elle épousera Syphax. Triomphant de son ennemi, Massinissa reprend Sophonisbe et l’épouse. Mais il ne jouira pas longtemps de ses noces. Les Romains voient d’un mauvais œil l’union du Numide et de la Carthaginoise.
Par crainte de son influence sur Massinissa, Scipion enlève Sophonisbe et l’emmène à Rome. En dernier recours, Massinissa lui envoie du poison et Sophonisbe se suicide pour éviter le déshonneur. L’histoire a tous les ingrédients d’une tragédie.
Et elle ne manqua pas de donner naissance à un grand nombre d’œuvres théâtrales signées par des auteurs aussi prestigieux que Pétrarque, Corneille ou Voltaire. Cette grande histoire d’amour a également inspiré plus d’une dizaine d’opéras. Par ailleurs, la fin tragique de Sophonisbe a été immortalisée par les peintres de la période baroque, dont le génial Rembrandt lui-même dans un tableau exposé au musée du Prado. A travers ces œuvres, il apparaît que Massinissa fait partie de l’imagerie populaire européenne. Mais qu’en est-il sous nos cieux ?
A titre de comparaison, nos auteurs se sont bien plus intéressés à son révolté de petit-fils, Jugurtha. Jean Amrouche en brosse un portrait psychologique dans L’Eternel Jugurtha, tandis que Mohamed-Cherif Sahli fait de son combat contre Rome une source d’inspiration pour la lutte de libération nationale dans Le Message de Jugurtha. Bien entendu, chaque relecture nous en dit autant sur les opinions de l’auteur et le contexte de l’écriture que sur la réalité historique du personnage. Les rapports de Massinissa avec Rome apparaissant comme cordiaux, il était plus difficile de relire le personnage dans une perspective nationaliste. Du reste, la prospérité de son royaume inspire moins que la fougue de la lutte de Jugurtha, même (surtout? ) si celle-ci s’est soldée par un échec.
Massinissa reste tout de même dans les consciences comme le premier unificateur de la Numidie et comme un roi exemplaire. «Il est décrit comme un homme sobre, vivant avec les guerriers, mangeant avec les paysans… autant de valeurs qu’on aimerait retrouver chez nos dirigeants politiques», nous souffle l’historien Abderrahmane Khelifa, qui a participé, en tant que conseiller historique, au film documentaire Massinissa, de Mokrane Aït Saâda. Il ajoute que, paradoxalement, le prénom de Massinissa se trouve répandu en Kabylie et dans les Aurès, mais pas à Constantine qui fut pourtant la capitale de son royaume. Le symbole de ce grand aguelid a en effet été mis en avant pour la revendication et la reconnaissance de la dimension amazighe de l’Etat algérien. Autant dire que ce prénom est devenu un porte-drapeau pour l’amazighité.
Sans verser dans le militantisme, c’est dans cette approche de mise en avant de l’histoire berbère que nos auteurs ont abordé le personnage. C’est le cas de Abdelaziz Ferrah avec Massinissa et Sophonisbe. L’auteur tente avec cette pièce de théâtre de proposer un autre point de vue que celui de ses illustres prédécesseurs. Il affronte ainsi Corneille sur son propre terrain et redonne au personnage de Massinissa tout l’éclat qui lui revient. On peut citer, entre autres, les adaptations romanesques publiées en Algérie de Josiane Lahlou et Marie-France Briselance : respectivement Massinissa, le lion de Numidie et Massinissa le Berbère. A chaque fois, la vaillance de la cavalerie numide est valorisée ainsi que la dimension berbère de «l’Afrique aux Africains».
Enfin, dans le domaine audiovisuel, la première œuvre consacrée à Massinissa est un court métrage de Rabah Laradji. Ce documentaire de vingt minutes est sorti en 1981 en plein milieu du bouillonnement du Printemps berbère.
Mahfoud Ferroukhi, archéologue et historien, en avait signé le scénario. Il nous apprend que le film avait été financé par le très officiel Office national pour le commerce et l'industrie cinématographique (ONCIC) créé durant l’ère Boumediène qui n’était pas très enclin à la reconnaissance de la dimension amazighe de l’Algérie.
Le film a quand même glissé entre les mailles de la censure et obtenu le premier prix de l’ex-Biennale internationale du film et de l’archéologie de Tipasa. Petit détail qui a son importance, on voit au début du film un tracteur labourer des champs de blé avec une voix off rappelant le rôle prépondérant de Massinissa dans le développement de l’agriculture en Numidie. Voilà notre aguelid initiateur de la première «révolution agraire», deux millénaires avant l’heure.
Des années quatre-vingt à nos jours, le discours sur la dimension amazighe de l’Algérie s’est progressivement libéré et répandu. Cela n’est pas allé sans une âpre lutte et sans répression des autorités. Il se trouve, à ce propos, que le premier martyr du Printemps noir (manifestation réprimée en Kabylie en 2001) portait le nom de Massinissa. Aujourd’hui, le nom de ce souverain est inscrit dans la Constitution nationale et son mausolée représenté sur les billets de 500 dinars algériens. Ce mausolée, situé à El Khroub, n’est peut-être pas celui de Massinissa (voir article ci-contre), mais les Constantinois tiennent à leur symbole. Les jeunes mariés y vont même en pèlerinage pour recueillir la «baraka» du grand aguelid, nous apprend Ferroukhi.
Ce rituel n’est pas si anachronique qu’on pourrait le penser puisque Massinissa était, à la manière des rois hellénistiques, divinisé de son vivant. Un temple dédié à son culte a d’ailleurs été découvert à Dougga (Tunisie) ainsi que des statues situées à Rhodes (Grèce). Yacine Si Ahmed, anthropologue, va encore plus loin en établissant un lien entre l’expression «aguelid amoqran» (littéralement, le grand roi) désignant actuellement Dieu chez les amazighophones et le culte porté jadis à Massinissa…
Les passerelles entre les époques et les lieux sont potentiellement infinies et viennent enrichir le symbole de nouvelles dimensions. Chacun veut sa part du prestige de Massinissa et cela n’a pas manqué de déclencher les passions durant les trois jours qu’aura duré ce colloque inédit à El Khroub. «On pourrait peut-être en parler sereinement dans un siècle», soupire Roger Hanoune, maître de conférences en archéologie, lors d’une discussion au pied du mausolée. Il compare le mythe de Massinissa aux figures de Vercingétorix et de Trajan adoptés, en dépit du bon sens historique, comme pères fondateurs des nations française et roumaine.
On peut parler en effet d’un véritable «mythe de Massinissa». Un mythe au sens anthropologique du terme puisque le personnage dépasse les limites étroites de sa réalité historique et devient une figure hors du temps appartenant autant au passé, au présent qu’à l’avenir. Pour paraphraser un fameux slogan berbériste : «Assa, azeka, Massinissa yella, yella» (Aujourd’hui ou demain, Massinissa sera).
Walid Bouchakour
Ancien centre de torture de l'époque coloniale à Zighoud Youcef
La mémoire collective revisitée
le 24.09.14 | 10h00
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© El Watan
Des familles entières sont passées par ce lieu.
Le site, qui appartenait au service des chaussées, a été réquisitionné par l’armée française à partir de 1956.
A quelques encablures du centre de la ville de Zighoud Youcef, se
dresse une bâtisse aux murs défraîchis, d’une couleur ocre pale, avec
une grande cour clôturée d’un mur de pierres. Le site, situé au milieu
des habitations, est très bien connu par les anciens habitants de
l’ex-Condé Smendou, la commune qui porte aujourd’hui le nom de l’un de
ses enfants, l’ancien chef de la wilaya II. Le lieu que nous avons
visité hier à l’occasion de la commémoration du 58ème anniversaire du
martyr Zighoud Youcef, était un centre de torture appelé durant l’époque
coloniale «office des renseignements» et qui était sous le commandement
du deuxième bureau des services de l’armée française. Il a vu le
passage de centaines d’Algériens, dont certains, encore vivants se
remémorent.
Parmi ces anciens pensionnaires de ce centre, Ahmed Zair, dit Hannachi, âgé de 79 ans, apporte son témoignage : « Avant qu’il soit un lieu de torture, le site appartenait au service des chaussées. C’est à partir de l’année 1956 que l’armée française a décidé de réquisitionner cette bâtisse pour s’en servir». Le centre est composé essentiellement d’un bureau pour les enquêtes et les interrogatoires, et un caveau très exigu dans lequel on jetait les détenus torturés durant des jours, avant de décider de leur sort. Ils seront, soit transférés vers d’autres lieux, ou carrément exécutés.
Ahmed Zair se souvient encore des moments horribles qu’il a vécus dans ce centre, alors qu’il n’avait que 20 ans. Son père est mort sous la torture dans ce même site. «Des familles entières sont passées par là. On ramenait tous ceux dont on soupçonne qu’ils ont des liens avec les moudjahidine ou le FLN. Les soldats français étaient sans pitié. Ils ont torturé des hommes et des femmes. On faisait sortir les morts à la pelle. On voyait la mort tous les jours. Dans le caveau où on nous entassait par dizaines, on entendait le bruit des Jeeps transportant les prisonniers pour être exécutés ailleurs», dira-t-il.
Des hommes qui ont survécu aux supplices de l’eau et de l’électricité sont peu nombreux. La plupart ne sont plus de ce monde. Parmi les rares survivants, ammi Ahmed citera les noms de Delimi Didouche, Halessi Sebti, Brahim Jebouri, Ahmed Atoui et Mohamed Hidousssi. «Après leur séjour au centre, ces hommes m’ont accompagné dans mon exil», poursuit-il. Aujourd’hui, l’ancien centre de torture de Zighoud Youcef est l’un des principaux mémorials de la ville qui a enfanté de nombreux héros durant la révolution. Il a été réhabilité en 2002. Il est géré par le ministère des Moudjahidine.
Parmi ces anciens pensionnaires de ce centre, Ahmed Zair, dit Hannachi, âgé de 79 ans, apporte son témoignage : « Avant qu’il soit un lieu de torture, le site appartenait au service des chaussées. C’est à partir de l’année 1956 que l’armée française a décidé de réquisitionner cette bâtisse pour s’en servir». Le centre est composé essentiellement d’un bureau pour les enquêtes et les interrogatoires, et un caveau très exigu dans lequel on jetait les détenus torturés durant des jours, avant de décider de leur sort. Ils seront, soit transférés vers d’autres lieux, ou carrément exécutés.
Ahmed Zair se souvient encore des moments horribles qu’il a vécus dans ce centre, alors qu’il n’avait que 20 ans. Son père est mort sous la torture dans ce même site. «Des familles entières sont passées par là. On ramenait tous ceux dont on soupçonne qu’ils ont des liens avec les moudjahidine ou le FLN. Les soldats français étaient sans pitié. Ils ont torturé des hommes et des femmes. On faisait sortir les morts à la pelle. On voyait la mort tous les jours. Dans le caveau où on nous entassait par dizaines, on entendait le bruit des Jeeps transportant les prisonniers pour être exécutés ailleurs», dira-t-il.
Des hommes qui ont survécu aux supplices de l’eau et de l’électricité sont peu nombreux. La plupart ne sont plus de ce monde. Parmi les rares survivants, ammi Ahmed citera les noms de Delimi Didouche, Halessi Sebti, Brahim Jebouri, Ahmed Atoui et Mohamed Hidousssi. «Après leur séjour au centre, ces hommes m’ont accompagné dans mon exil», poursuit-il. Aujourd’hui, l’ancien centre de torture de Zighoud Youcef est l’un des principaux mémorials de la ville qui a enfanté de nombreux héros durant la révolution. Il a été réhabilité en 2002. Il est géré par le ministère des Moudjahidine.
O.-S. Merrouche
Cité les Oliviers de Maraval
Des projets d’utilité publique à l’arrêt et des espaces vides transformés en décharges sauvages
L’arrêt du projet de réhabilitation de la chausser à la cité « Les
Oliviers» à Hai El Othmania, ex-Maraval, longeant le troisième Boulevard
périphérique sur une distance de plus de 300 mètres, a provoqué le
courroux des habitants du quartier. Ce projet, lancé avant mois de
Ramadhan est encore loin de voir le jour. Les travaux qui avancent à un
rythme très lent ont créé de multiples désagréments, en l’absence de
toute autorité pour superviser le chantier et son taux d’avancement. En
effet, des centaines de briques sont déposées à proximité de la cité
depuis des semaines, outre des amas de terres qui y sont entassés et qui
n’ont pas été évacués depuis la fin des travaux de terrassement. Ironie
du sort, le projet qui devait embellir cet endroit a créé une décharge
sauvage.
Des citoyens dépourvus de civisme ne trouvent manifestement aucune gêne à
déverser leurs ordures sur les lieux. Jour après jour, cet endroit
s’est transformé en une réelle décharge sauvage, où même des camions
viennent y déverser toute sorte de déchets. L’absence des services de
l’APC en premier lieu et les services d’hygiène et de l’urbanisme, pour
mettre fin à cet état de fait, irrite au plus haut point les habitants
du quartier. «Ce sont les responsables du projet de réhabilitation des
trottoirs qui sont en partie coupables de cette situation lamentable0.
Ils ont laissé s’accumuler les tas d’amas et d’agrégats sur les lieux,
laissant par la suite la situation dégénérer», nous dira un habitant du
quartier. Le plus frappant dans cette situation, dira un autre, «C’est
l’absence des responsables de l’APC d’El Othmania, sise pourtant à une
centaine de mètres de ces lieux». Cette partie de la cité vit
actuellement au milieu de dépôts d’ordures, qui, par le temps, se sont
transformés en décharges sauvages. Il n’y a qu’à emprunter la route du
3e Boulevard périphérique pour faire l’amer constat. Quant à l’entretien
et à la propreté, c’est une autre paire de manches. La zone a l’air
d’un grand douar. A croire que l’environnement, l’urbanisme, l’écologie
et l’hygiène sont des termes creux et sans signification auprès des élus
de l’assemblée populaire locale.
S. Ourabah
Près d’un mois après la rentrée scolaire, des livres toujours rares
Les parents d’élèves pointent du doigt certains chefs d’établissement
Chaque année, l’Etat
fournit des manuels
scolaires en quantité suffisante pour chaque wilaya en se référant aux
chiffres indiqués par le ministère de tutelle relatif au nombre
d’élèves inscrits dans les trois cycles de l’Education nationale. Sur la
base de ces critères, l’ensemble des directeurs d’établissements
scolaires peut, donc, s’en procurer pour leurs élèves au niveau des
points de vente de l’Office national des publications scolaires (ONPS).
Toutefois, près d’un mois après la rentrée scolaire, ces supports
pédagogiques sont encore non disponibles, dans leur totalité, au niveau
de plusieurs établissements scolaires de la wilaya. Une situation que
peinent à comprendre les parents d’élèves, puisque voilà près d’un mois
après la rentrée scolaire, ce sont des dizaines d’élèves, notamment du
cycle primaire qui sont toujours privés de ces outils d’apprentissage,
notamment dans certaines matières.
Conséquemment à cet état de fait, un grand nombre de parents a été
obligé d’aller en chercher hors des établissements scolaires, soit sur
la voie publique où ses manuels sont revendus au double de leur prix
réel. Une mère de famille nous a déclaré avoir acheté un livre pour sa
fille scolarisée en 3e année primaire, pour 500 Da alors qu’il coûte au
niveau de l’établissement, 200 dinars seulement.
Ces parents d’élèves n’hésitent pas à pointer du doigt certains
responsables d’établissement sur la cause de ce problème
d’indisponibilité de livres scolaires à leur niveau par une gestion
anarchique relative à l’étape de l’acquisition et la distribution,
préférant, en cas de manque, mettre la balle dans le camp des parents au
lieu tout simplement de renouveler l’opération, et ce dans le seul but
d’éviter d’autres déplacements pour se ravitailler à nouveau. Mais cela
n’explique pas tout, car ils se demandent comment ces livres, censés
être cédés uniquement dans les établissements, se retrouvent en vente en
grande quantité sur la voie publique.
S.A.Tidjani
Marché informel de la cité Daksi
Un dépotoir grandeur nature
le 25.09.14 | 10h00
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Depuis des années, le marché des fruits et légumes de la cité Daksi, installé juste derrière le siège de la wilaya, continue de refléter une image dégoûtante, et une saleté répugnante.
Le quotidien de la population habitant les bâtiments qui ceinturent ce
lieu est fait d’odeurs insupportables, de nuisances sonores et de
non-respect de l’hygiène. Le spectacle est des plus affligeants. Le
poulet égorgé dans la rue, les déchets des fruits et légumes jetés dans
le caniveau et les abats, envahis par des nuées de mouches, exposés sur
des étals crasseux. Cette situation, qui perdure encoren, a fait réagir
les locataires des locaux commerciaux situés à proximité. L’accès à
leurs boutiques est bloqué par les étals des commerçants informels, ce
qui rend difficile aux clients d’y passer.
A ce sujet, un vendeur de prêt-à-porter atteste : «nous sommes à la merci de ces squatteurs, on fait face à un vrai calvaire, je suis la à nettoyer jour et nuit les immondices. Comment l’Etat continue à fermer l’œil au lieu d’agir avec fermeté contre ces vendeurs informels que personne ne dérange, alors que les agents de contrôle de la direction du commerce ne cessent de nous harceler. On nous pousse à baisser rideau». Les commerçants de la même cité, ayant bénéficié des locaux de commerce dans le cadre du programme du président de la République subissent les mêmes contraintes. Dans un communiqué transmis à El Watan, ils interpellent le wali pour mettre fin à cette situation insoutenable.
A ce sujet, un vendeur de prêt-à-porter atteste : «nous sommes à la merci de ces squatteurs, on fait face à un vrai calvaire, je suis la à nettoyer jour et nuit les immondices. Comment l’Etat continue à fermer l’œil au lieu d’agir avec fermeté contre ces vendeurs informels que personne ne dérange, alors que les agents de contrôle de la direction du commerce ne cessent de nous harceler. On nous pousse à baisser rideau». Les commerçants de la même cité, ayant bénéficié des locaux de commerce dans le cadre du programme du président de la République subissent les mêmes contraintes. Dans un communiqué transmis à El Watan, ils interpellent le wali pour mettre fin à cette situation insoutenable.
O. -S. Merrouche
Le chemin des Castors ouvert à la circulation le 15 octobre
le 27.09.14 | 10h00
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Le chemin des Castors, reliant le pont Salah bey au plateau du Mansourah, sera livré le 15 octobre, a-t-on appris jeudi auprès des responsables de l’entreprise brésilienne Andrade Gutierrez.
L’ouverture de ce tronçon, qui permettra aussi de rallier les cités
Ziadia et Sidi Mabrouk à partir du pont Salah bey, sera une aubaine pour
les automobilistes, qui vivent un calvaire immense sur le route du
Chalet de pins et sur l’avenue Zaâmouche. Selon la même source, l’autre
partie de ce tronçon qui atteindra le boulevard de Djebel Ouahch, sera
livrée d’ici la fin de l’année.
N. Benouar
Le pont Sidi Rached ne sera pas fermé d’ici 2016
le 27.09.14 | 10h00
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En marge de la visite du wali de Constantine, jeudi dernier, au pont
Sidi Rached, dont les travaux suscitent quelques inquiétudes quant au
devenir de cet ouvrage, le directeur des travaux publics, Djamel
Bouhamed a rassuré en déclarant : « En fait, les travaux entrepris vont
bon train et les résultats enregistrés suite au monitoring font que le
pont accuse une bonne stabilité ; c’est ce qui nous a encouragé à
maintenir cette surveillance de la cinquième arche, d’une part pour ne
pas pénaliser la manifestation culturelle de 2015 à s’en passer de ce
bijou architectural et d’autre part, nous avons cette assurance que le
pont sera allégé par l’exploitation du pont Salah bey ; toutefois, les
travaux
sont maintenus et seront entrepris en 2016».
sont maintenus et seront entrepris en 2016».
N. Benouar
Contournement du tunnel de Djebel Ouahch à Constantine
Un tracé qui pénalisera le site
le 27.09.14 | 10h00
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© El Watan
Cela va coûter aussi l’abattage de 417 arbres de la...
Le coût de réalisation de ce tronçon sinueux, long de 13 km, avec une pente de 6 %, en plus des expropriations, n’a pas été encore révélé.
Décidée suite à l’effondrement au mois de janvier dernier du tunnel de
Djebel Ouahch sur l’autoroute est-ouest, la réalisation d’un évitement
de ce tunnel continue toujours de faire couler beaucoup d’encre. Jeudi
dernier, et lors d’une visite effectuée au site par le wali de
Constantine, Hocine Ouadah, les explications fournies par le tout
nouveau directeur de l’agence nationale des autoroutes (ANA) en
collaboration avec le responsable de l’entreprise Cosider, attestent que
le projet fait face à de nombreuses contraintes. Il s’agit des
problèmes liés aux réseaux d’assainissement, à l’électricité et quelques
difficultés avec les propriétaires qui ont demandé qu’il y ait un autre
tracé. Le wali, moins enclin à ces propositions, instruira le
responsable du secteur à ne tenir compte que de la finition et dans les
meilleurs délais pour la réalisation de cet évitement.
«Nous ne pouvons nous permettre d’autres retards ; cet accès doit être réalisé au plus vite et les contraintes qui se présentent à vous, je m’en occupe», dira le wali. Sur ce point précis, nous avons remarqué la sinuosité du tracé qui doit relier l’autoroute avec un pente de 6% d’une longueur de 13 km et dont la vitesse ne peut excéder les 60 km/h, soit un peu plus de 20 minutes. Le coût de l’opération n’a pas été communiqué, mais c’est surtout les expropriations, l’abattage de plus de 417 arbres et les travaux annexes qui constitueront le plus gros des crédits. Incroyable et à la fois incompréhensible, aucune allusion n’a été faite au tunnel, où il semble que les travaux menés n’intéressent plus personne, notamment au regard de la réclamation par l’entreprise Cojaal de pas moins de 910 millions de dollars à la partie algérienne.
«Nous ne pouvons nous permettre d’autres retards ; cet accès doit être réalisé au plus vite et les contraintes qui se présentent à vous, je m’en occupe», dira le wali. Sur ce point précis, nous avons remarqué la sinuosité du tracé qui doit relier l’autoroute avec un pente de 6% d’une longueur de 13 km et dont la vitesse ne peut excéder les 60 km/h, soit un peu plus de 20 minutes. Le coût de l’opération n’a pas été communiqué, mais c’est surtout les expropriations, l’abattage de plus de 417 arbres et les travaux annexes qui constitueront le plus gros des crédits. Incroyable et à la fois incompréhensible, aucune allusion n’a été faite au tunnel, où il semble que les travaux menés n’intéressent plus personne, notamment au regard de la réclamation par l’entreprise Cojaal de pas moins de 910 millions de dollars à la partie algérienne.
N. Benouar
Il a été assassiné le 26 septembre 1994
Abderrahmane Fardeheb, défenseur assidu des idées de progrès et de démocratie
le 27.09.14 | 10h00
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© D. R.
Voilà déjà 20 ans que le professeur Abderrahmane Fardeheb a été lâchement assassiné par la main armée de l’intégrisme islamiste.
C’était en 1994, une triste année pour Oran, qui a vu également tomber
Cheb Hasni et Abdelkader Alloula, sous les balles assassines de
l’obscurantisme sauvage. Le professeur Fardeheb a été assassiné
précisément le 26 septembre, alors qu’il sortait de son appartement,
situé à Dar El Beïda, un quartier populaire d’Oran. Il accompagnait, ce
matin-là, sa fille à l’école, quand deux individus se sont approchés de
lui, pour commettre leur odieux crime, sous les yeux éplorés de son
enfant.
Aussi, afin que nul n’oublie, une série de manifestations sont prévues à Oran, pour rendre hommage à cet homme de progrès, militant de l’ex-Parti de l’avant-garde socialiste (PAGS), grand humaniste et démocrate. Un recueillement à sa mémoire est prévu ce matin, à 10h30, au cimetière d’Aïn El Beïda, où sont conviés ses proches, ses camarades de lutte, ainsi que ses anciens élèves. L’après-midi, sur initiative du MDS d’Oran, une conférence sera organisée, dès 15h, au siège de l’association Afepec (13, rue Monge, quartier de Miramar, centre-ville).
Les participants reviendront longuement sur la carrière de ce grand sociologue algérien, carrière hélas interrompue à cause de ses idées de progrès qui gênaient plus d’un dans les rangs de ceux qui revendiquaient le retour au Moyen-Age. Par le biais d’un communiqué, le MDS d’Oran salue «les pensées qu’auront pour le défunt, assassiné par des terroristes islamistes, en 1994, les démocrates, et en particulier ses amis à travers le monde». «Nous ne saurons laisser passer sous silence la date de son lâche assassinat, le 26 septembre 1994. Samedi prochain (aujourd’hui, ndlr) un membre, ou plus, de sa famille à Oran sera présent pour organiser, en concertation avec quelques amis, une modeste commémoration.»
Le mois prochain, l’université d’Oran compte, à son tour, rendre hommage à Abderrahmane Fardeheb, en organisant un colloque de deux jours, les 19 et 20 octobre, sur ses travaux au sein de l’université. Né le 23 mai 1944 à Maghnia, Abderrahmane Fardeheb était connu pour être un grand humaniste, un syndicaliste acharné et un défenseur assidu des idées de progrès et de démocratie. Après l’obtention de son baccalauréat, en 1963, il a poursuivi ses études universitaires en sciences économiques à l’université d’Alger. Par la suite, il a embrassé, dès les années 1970, une carrière universitaire à Oran, durant laquelle il a dirigé différents travaux.
Il a été également l’auteur de plusieurs essais ayant trait à l’économie, parus dans des revues spécialisées. Il était aimé et respecté de ses étudiants. Son assassinat a créé un émoi sans précédent au sein de la famille universitaire, et c’est pour cette raison qu’en cette vingtième et triste anniversaire, ses amis ont tenu, en guise de devoir de mémoire, à lui rendre un hommage solennel. «Mon mari était un grand humaniste, connu de tous pour son intégrité. Il était au service des plus faibles et des plus vulnérables. Il s’est toujours battu pour la justice et l’équité, pour les droits des femmes et pour une école ouverte à tous, où les enfants aient les mêmes droits», a témoigné Mme Fardeheb, que nous avons contactée hier.
Et de poursuivre : «Le devoir de mémoire est une nécessité. Il faut dénoncer l’horreur absolue, restituer et transmettre ce pan sanglant de notre vie afin que nul n’oublie. La mémoire, c’est insérer le passé dans le présent et l’inscrire à jamais dans le futur et dans l’histoire. Et aujourd’hui, les parents, les enfants et les veuves des victimes du terrorisme sont sommés d’oublier, de se taire et de pardonner. Nous sommes appelés à enterrer ce qui nous reste de dignité : la mémoire.»
Aussi, afin que nul n’oublie, une série de manifestations sont prévues à Oran, pour rendre hommage à cet homme de progrès, militant de l’ex-Parti de l’avant-garde socialiste (PAGS), grand humaniste et démocrate. Un recueillement à sa mémoire est prévu ce matin, à 10h30, au cimetière d’Aïn El Beïda, où sont conviés ses proches, ses camarades de lutte, ainsi que ses anciens élèves. L’après-midi, sur initiative du MDS d’Oran, une conférence sera organisée, dès 15h, au siège de l’association Afepec (13, rue Monge, quartier de Miramar, centre-ville).
Les participants reviendront longuement sur la carrière de ce grand sociologue algérien, carrière hélas interrompue à cause de ses idées de progrès qui gênaient plus d’un dans les rangs de ceux qui revendiquaient le retour au Moyen-Age. Par le biais d’un communiqué, le MDS d’Oran salue «les pensées qu’auront pour le défunt, assassiné par des terroristes islamistes, en 1994, les démocrates, et en particulier ses amis à travers le monde». «Nous ne saurons laisser passer sous silence la date de son lâche assassinat, le 26 septembre 1994. Samedi prochain (aujourd’hui, ndlr) un membre, ou plus, de sa famille à Oran sera présent pour organiser, en concertation avec quelques amis, une modeste commémoration.»
Le mois prochain, l’université d’Oran compte, à son tour, rendre hommage à Abderrahmane Fardeheb, en organisant un colloque de deux jours, les 19 et 20 octobre, sur ses travaux au sein de l’université. Né le 23 mai 1944 à Maghnia, Abderrahmane Fardeheb était connu pour être un grand humaniste, un syndicaliste acharné et un défenseur assidu des idées de progrès et de démocratie. Après l’obtention de son baccalauréat, en 1963, il a poursuivi ses études universitaires en sciences économiques à l’université d’Alger. Par la suite, il a embrassé, dès les années 1970, une carrière universitaire à Oran, durant laquelle il a dirigé différents travaux.
Il a été également l’auteur de plusieurs essais ayant trait à l’économie, parus dans des revues spécialisées. Il était aimé et respecté de ses étudiants. Son assassinat a créé un émoi sans précédent au sein de la famille universitaire, et c’est pour cette raison qu’en cette vingtième et triste anniversaire, ses amis ont tenu, en guise de devoir de mémoire, à lui rendre un hommage solennel. «Mon mari était un grand humaniste, connu de tous pour son intégrité. Il était au service des plus faibles et des plus vulnérables. Il s’est toujours battu pour la justice et l’équité, pour les droits des femmes et pour une école ouverte à tous, où les enfants aient les mêmes droits», a témoigné Mme Fardeheb, que nous avons contactée hier.
Et de poursuivre : «Le devoir de mémoire est une nécessité. Il faut dénoncer l’horreur absolue, restituer et transmettre ce pan sanglant de notre vie afin que nul n’oublie. La mémoire, c’est insérer le passé dans le présent et l’inscrire à jamais dans le futur et dans l’histoire. Et aujourd’hui, les parents, les enfants et les veuves des victimes du terrorisme sont sommés d’oublier, de se taire et de pardonner. Nous sommes appelés à enterrer ce qui nous reste de dignité : la mémoire.»
Akram El Kébir
Vos réactions 1
Donkishoote
le 27.09.14 | 10h56
Le pouvoir algérien veut anesthésier les Algériens qui
pensent et qui résistent à ses desseins obscurantistes. Il a réhabilité
les criminels et culpabilisé les victimes. Je n'ai jamais oublié les
paroles de Bouteflika candidat 1999 lorsqu'il parlait des terroristes et
qui disait qu'il les comprenait. Bravo au MDS de ne pas oublier les
héros de la liberté!
Opposition : Une lettre au peuple algérien et des sorties sur le terrain
le 27.09.14 | 10h00
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L’instance de concertation et de suivi de l’opposition a tenu, jeudi dernier, sa deuxième réunion à la permanence de Ali Benflis, ex-candidat à l’élection présidentielle du 17 avril dernier.
C’est d’ailleurs à l’invitation du Pôle des forces pour le changement,
que coordonne ce dernier, que la rencontre a eu lieu. Excepté Mouloud
Hamrouche, ancien chef de gouvernement (absent pour la deuxième fois) et
Si Ahmed Ghozali (qui a délégué un représentant), les autres membres de
l’instance étaient présents. Tenue dans l’après-midi, la réunion de
cette instance, qui a pour mission de traduire les orientations de la
Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique
(CNLTD) sur le terrain, a rendu public un communiqué final contenant
plusieurs recommandations.
Il a ainsi été retenu de s’adresser prochainement au peuple algérien dans un souci d’explication de la démarche de l’opposition. Réitérant son «attachement à la revendication des libertés, de la transition démocratique et de la réanimation de la scène politique, l’instance de concertation et de suivi insiste sur son refus de la situation de vacance du poste de président de la République qui a paralysé les institutions de l’Etat, mis le pays en danger et provoqué l’absence de l’Algérie sur la scène internationale».
Chantage sur les médias par la publicité
L’opposition réunie à la permanence de Benflis dénonce et condamne «les mesures despotiques prises par le régime politique dans le secteur des médias, notamment la politisation de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel, en plus de l’étouffement de la presse à travers la publicité». L’instance de concertation et de suivi de l’opposition qui n’a pas manqué également de condamner l’assassinat en Algérie du touriste français Hervé Gourdel et de «dénoncer les groupes terroristes et criminels, porte au pouvoir la responsabilité de l’insécurité qui règne dans le pays et l’avertit d’engager l’Algérie dans des plans et des alliances douteuses, obéissant à des agendas étrangers».
Dans un discours introduisant la réunion de l’instance de concertation et de suivi de l’opposition, Ali Benflis a demandé la mise en place d’une cellule de réflexion composée d’un nombre réduit de ses membres pour faciliter son travail. Il sera, selon lui, plus facile que le programme d’actions de l’opposition appelé à sortir sur le terrain soit élaboré par une structure plus souple.
L’ancien chef de gouvernement a aussi fait la proposition d’organiser, à partir d’octobre prochain, quatre manifestations publiques à Alger, Constantine, Oran et Ouargla, pour vulgariser et expliquer la démarche de l’opposition. En effet, l’instance de concertation et de suivi compte bien sortir sur le terrain durant le dernier trimestre de l’année en cours. Reste alors à définir clairement ses objectifs et fixer des échéances pour les réaliser.
Il a ainsi été retenu de s’adresser prochainement au peuple algérien dans un souci d’explication de la démarche de l’opposition. Réitérant son «attachement à la revendication des libertés, de la transition démocratique et de la réanimation de la scène politique, l’instance de concertation et de suivi insiste sur son refus de la situation de vacance du poste de président de la République qui a paralysé les institutions de l’Etat, mis le pays en danger et provoqué l’absence de l’Algérie sur la scène internationale».
Chantage sur les médias par la publicité
L’opposition réunie à la permanence de Benflis dénonce et condamne «les mesures despotiques prises par le régime politique dans le secteur des médias, notamment la politisation de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel, en plus de l’étouffement de la presse à travers la publicité». L’instance de concertation et de suivi de l’opposition qui n’a pas manqué également de condamner l’assassinat en Algérie du touriste français Hervé Gourdel et de «dénoncer les groupes terroristes et criminels, porte au pouvoir la responsabilité de l’insécurité qui règne dans le pays et l’avertit d’engager l’Algérie dans des plans et des alliances douteuses, obéissant à des agendas étrangers».
Dans un discours introduisant la réunion de l’instance de concertation et de suivi de l’opposition, Ali Benflis a demandé la mise en place d’une cellule de réflexion composée d’un nombre réduit de ses membres pour faciliter son travail. Il sera, selon lui, plus facile que le programme d’actions de l’opposition appelé à sortir sur le terrain soit élaboré par une structure plus souple.
L’ancien chef de gouvernement a aussi fait la proposition d’organiser, à partir d’octobre prochain, quatre manifestations publiques à Alger, Constantine, Oran et Ouargla, pour vulgariser et expliquer la démarche de l’opposition. En effet, l’instance de concertation et de suivi compte bien sortir sur le terrain durant le dernier trimestre de l’année en cours. Reste alors à définir clairement ses objectifs et fixer des échéances pour les réaliser.
Said Rabia
Point de vue : Boucs émissaires
le 27.09.14 | 10h00
1 réaction
Il y a un problème de l’islam en France» : scandalisé par la fausseté
haineuse de ce propos, tenu à la radio par l’un des propagandistes les
plus virulents de l’islamophobie, le «philosophe» Alain Finkielkraut,
Edwy Plenel, journaliste et directeur de Mediapart, publie l’un des
livres les plus percutants sur le racisme dont sont victimes les
musulmans.
Le premier mérite de son ouvrage, Pour les musulmans (1) – dont le titre fait écho à celui qu’écrivit Emile Zola lors de l’affaire Dreyfus, Pour les Juifs – est de se placer dans une perspective historique, de rappeler qu’il y a un peu plus d’un siècle, les juifs, lors de l’affaire Dreyfus (1898), furent l’objet d’un déferlement de haine et que le rejet des musulmans manifeste aujourd’hui le même refus névrotique de toute altérité.
D’un siècle à l’autre – et Montaigne déjà le déplorait, lui qui «embrassait» un Polonais aussi amicalement qu’un Bordelais –, les Français sont atteints, devant toute étrangeté, d’une crispation identitaire qui peut les pousser jusqu’au crime.Comme en 1893 (massacre à Aigues-Mortes d’ouvriers italiens), cette crispation provoque de plus en plus souvent des flambées de violence. D’après la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), on constate «la résurgence en France d’un racisme brutal, biologique, biologisant, faisant de l’étranger», ou de celui qui a une origine étrangère, «un bouc émissaire».
Ce racisme est le produit d’une politique qui, depuis plus de 100 ans, s’acharne sur les étrangers et assimilés. Edwy Plenel rappelle les propos aussi ignobles que stupides de l’ex-ministre Claude Guéant : «Toutes les civilisations ne se valent pas», des propos largement approuvés par Nicolas Sarkozy, et même dépassés par un Manuel Valls qui, lui, parle à plusieurs reprises d’«un ennemi intérieur» qui «prospère sur la radicalisation de l’islam» et plus précisément «dans nos quartiers populaires». L’un des mérites d’Edwy Plenel est de traduire en vrai français le discours des islamophobes. Un discours qui ne dénonce qu’en apparence les «dangers» de l’islam, presque toujours réduit à l’intégrisme.
Un discours qui vise en réalité l’immigration, qu’il s’agit, dans les fantasmes des islamophobes, de limiter au maximum, et qui a également pour fonction d’occulter tout ce qui, dans la réalité, rend si difficile la vie de la plupart des Français : hausse régulière du chômage, blocage des salaires, majoration des impôts, désertification et désindustrialisation de régions entières…
S’exprimant de plus en plus souvent dans les termes mêmes du Front national, les responsables politiques mobilisent régulièrement l’attention de leurs compatriotes sur l’islam, l’intégrisme, les djihadistes, les jeunes des cités qui tentent de gagner la Syrie et l’Irak et que les journaux télévisés mentionnent fréquemment. «Depuis qu’il est aux Affaires, écrit Edwy Plenel, Manuel Valls a banalisé une formule terrifiante : ‘‘l’ennemi intérieur, qui prospère sur la radicalisation de l’islam et plus précisément dans nos quartiers populaires’’.» Si l’ennemi est dans les murs, il faut donc se préparer à la guerre, souligne E. Plenel, «une guerre d’une France contre une autre, une guerre avec ce que cela suppose d’exceptions aux règles et usages pacifiques d’une vie en démocratie».
La rage antimusulmane, qui sévit en France, ne rend pas seulement insupportable et même dangereuse la vie quotidienne des musulmans – comme celle des Roms, régulièrement chassés des lieux où ils s’implantent, des Noirs, des juifs, souvent agressés, et même des pauvres, de plus en plus repoussés vers la périphérie des villes –, elle pervertit la mentalité d’un grand nombre de citoyens, les habitue à trouver normales des discriminations racistes, les rend pathologiquement sensibles à l’origine d’autrui, entretient la peur de l’autre, pour peu qu’il soit différent, même s’il n’est pas musulman, et porte atteinte à une démocratie de plus en plus exsangue.
1- La découverte, 2014.
Le premier mérite de son ouvrage, Pour les musulmans (1) – dont le titre fait écho à celui qu’écrivit Emile Zola lors de l’affaire Dreyfus, Pour les Juifs – est de se placer dans une perspective historique, de rappeler qu’il y a un peu plus d’un siècle, les juifs, lors de l’affaire Dreyfus (1898), furent l’objet d’un déferlement de haine et que le rejet des musulmans manifeste aujourd’hui le même refus névrotique de toute altérité.
D’un siècle à l’autre – et Montaigne déjà le déplorait, lui qui «embrassait» un Polonais aussi amicalement qu’un Bordelais –, les Français sont atteints, devant toute étrangeté, d’une crispation identitaire qui peut les pousser jusqu’au crime.Comme en 1893 (massacre à Aigues-Mortes d’ouvriers italiens), cette crispation provoque de plus en plus souvent des flambées de violence. D’après la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), on constate «la résurgence en France d’un racisme brutal, biologique, biologisant, faisant de l’étranger», ou de celui qui a une origine étrangère, «un bouc émissaire».
Ce racisme est le produit d’une politique qui, depuis plus de 100 ans, s’acharne sur les étrangers et assimilés. Edwy Plenel rappelle les propos aussi ignobles que stupides de l’ex-ministre Claude Guéant : «Toutes les civilisations ne se valent pas», des propos largement approuvés par Nicolas Sarkozy, et même dépassés par un Manuel Valls qui, lui, parle à plusieurs reprises d’«un ennemi intérieur» qui «prospère sur la radicalisation de l’islam» et plus précisément «dans nos quartiers populaires». L’un des mérites d’Edwy Plenel est de traduire en vrai français le discours des islamophobes. Un discours qui ne dénonce qu’en apparence les «dangers» de l’islam, presque toujours réduit à l’intégrisme.
Un discours qui vise en réalité l’immigration, qu’il s’agit, dans les fantasmes des islamophobes, de limiter au maximum, et qui a également pour fonction d’occulter tout ce qui, dans la réalité, rend si difficile la vie de la plupart des Français : hausse régulière du chômage, blocage des salaires, majoration des impôts, désertification et désindustrialisation de régions entières…
S’exprimant de plus en plus souvent dans les termes mêmes du Front national, les responsables politiques mobilisent régulièrement l’attention de leurs compatriotes sur l’islam, l’intégrisme, les djihadistes, les jeunes des cités qui tentent de gagner la Syrie et l’Irak et que les journaux télévisés mentionnent fréquemment. «Depuis qu’il est aux Affaires, écrit Edwy Plenel, Manuel Valls a banalisé une formule terrifiante : ‘‘l’ennemi intérieur, qui prospère sur la radicalisation de l’islam et plus précisément dans nos quartiers populaires’’.» Si l’ennemi est dans les murs, il faut donc se préparer à la guerre, souligne E. Plenel, «une guerre d’une France contre une autre, une guerre avec ce que cela suppose d’exceptions aux règles et usages pacifiques d’une vie en démocratie».
La rage antimusulmane, qui sévit en France, ne rend pas seulement insupportable et même dangereuse la vie quotidienne des musulmans – comme celle des Roms, régulièrement chassés des lieux où ils s’implantent, des Noirs, des juifs, souvent agressés, et même des pauvres, de plus en plus repoussés vers la périphérie des villes –, elle pervertit la mentalité d’un grand nombre de citoyens, les habitue à trouver normales des discriminations racistes, les rend pathologiquement sensibles à l’origine d’autrui, entretient la peur de l’autre, pour peu qu’il soit différent, même s’il n’est pas musulman, et porte atteinte à une démocratie de plus en plus exsangue.
1- La découverte, 2014.
M. T. M.
Vos réactions 1
aziz66
le 27.09.14 | 12h33
L'islamophobie, qui existe bel et bien, ne doit pas servir de
justification à la non condamnation du terrorisme.Le silence est proche
de la complicité. il peut être interprété comme de la peur ou de la
lâcheté, ce que cherchent justement les terroristes !
Henri Giuge. Maire de Saint-Martin-Vésubie
«Il faut rendre le corps d’Hervé à sa famille pour qu’elle puisse faire son deuil»
le 27.09.14 | 10h00
2 réactions
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© D. R.
-Quel est votre sentiment au lendemain de l’annonce de la décapitation d’Hervé Gourdel ?
A l’annonce de l’assassinat d’Hervé, j’ai ressenti un sentiment de colère. Aujourd’hui, après avoir réfléchi toute la nuit, je suis dans une phase d’apaisement qui m’a permis de bien préparer la marche silencieuse en hommage au défunt, un enfant du pays passionné de montagne. Il est important de se sentir en paix car nous rentrons en deuil. Je ne veux plus polémiquer sur les choix politiques nationaux. Ce n’est pas mon rôle.
-Pourtant, vous avez déclaré que vous étiez en colère contre tout le monde en critiquant le gouvernement français, suite à la mort d’Hervé Gourdel. Comment situez-vous les responsabilités dans ce drame ?
C’est vrai que les responsabilités sont multiples, mais le gouvernement français a fait son choix irréversible d’intervenir contre ces barbares. J’ai émis des critiques sous l’emprise du choc et de la colère. J’étais complètement abattu. Un maire a le droit d’être en colère après la mort tragique d’un de ses concitoyens. Avec le recul, je pense sincèrement que ce problème de l’Etat islamique dépasse le maire d’un petit village de 1328 habitants. C’est un conflit politico-religieux international qui dure depuis plus de 20 ans. La responsabilité est partagée par toute la communauté internationale, qui doit trouver rapidement des solutions durables pour arrêter cette barbarie.
-Avez-vous eu l’espoir de le revoir libre, sain et sauf ?
Après l’expiration de l’ultimatum, une lueur d’espoir est née en moi et chez plusieurs amis et proches d’Hervé. Il était un vrai montagnard, un alpiniste chevronné. Tout au long de sa carrière, il était confronté au danger. Il avait un mental et un physique forts. On se disait que même si les terroristes l’auraient gardé pendant une longue durée, il était en mesure de résister. C’est le message d’espoir que nous avions fait passer aux médias dans la matinée du mercredi, quelques heures avant d’apprendre la triste nouvelle.
-Comment vont la famille et les proches du défunt après ce drame ?
Je leur ai exprimé mon soutien personnel et celui de toute ma population dans ce deuil qui les frappe. Sa famille a beaucoup apprécié l’élan spontané de solidarité qui s’est constitué pour réclamer sa libération, puis à l’annonce de sa décapitation barbare. Ses parents, sa femme et ses enfants se résignent. Ils ont émis le souhait de rester en privé, loin des médias. Ils ne veulent faire aucune déclaration pour l’instant. Ce sont eux qui ont demandé à ce que la marche en hommage à Hervé soit silencieuse, sans aucune prise de parole.
-Après l’échec de la tentative de libération, avez-vous des informations sur une éventuelle localisation du corps de la victime ?
Justement, si nous avons eu tous ici une lueur d’espoir de revoir notre ami vivant, c’était grâce au fait que l’Etat algérien a mis des moyens de recherche importants pour essayer de localiser Hervé. On pensait tous que grâce aux moyens déployés par l’armée algérienne, on le retrouverait avant qu’il ne soit trop tard. Malheureusement, les barbares ont été plus rapides et ont commis leur acte atroce. Selon les informations que nous avons eues ce matin (jeudi, ndlr), l’armée algérienne maintient les moyens mis en œuvre pour retrouver le corps. Il faut rendre le corps d’Hervé à sa famille pour qu’elle puisse faire son deuil. C’est très important pour nous tous.
A l’annonce de l’assassinat d’Hervé, j’ai ressenti un sentiment de colère. Aujourd’hui, après avoir réfléchi toute la nuit, je suis dans une phase d’apaisement qui m’a permis de bien préparer la marche silencieuse en hommage au défunt, un enfant du pays passionné de montagne. Il est important de se sentir en paix car nous rentrons en deuil. Je ne veux plus polémiquer sur les choix politiques nationaux. Ce n’est pas mon rôle.
-Pourtant, vous avez déclaré que vous étiez en colère contre tout le monde en critiquant le gouvernement français, suite à la mort d’Hervé Gourdel. Comment situez-vous les responsabilités dans ce drame ?
C’est vrai que les responsabilités sont multiples, mais le gouvernement français a fait son choix irréversible d’intervenir contre ces barbares. J’ai émis des critiques sous l’emprise du choc et de la colère. J’étais complètement abattu. Un maire a le droit d’être en colère après la mort tragique d’un de ses concitoyens. Avec le recul, je pense sincèrement que ce problème de l’Etat islamique dépasse le maire d’un petit village de 1328 habitants. C’est un conflit politico-religieux international qui dure depuis plus de 20 ans. La responsabilité est partagée par toute la communauté internationale, qui doit trouver rapidement des solutions durables pour arrêter cette barbarie.
-Avez-vous eu l’espoir de le revoir libre, sain et sauf ?
Après l’expiration de l’ultimatum, une lueur d’espoir est née en moi et chez plusieurs amis et proches d’Hervé. Il était un vrai montagnard, un alpiniste chevronné. Tout au long de sa carrière, il était confronté au danger. Il avait un mental et un physique forts. On se disait que même si les terroristes l’auraient gardé pendant une longue durée, il était en mesure de résister. C’est le message d’espoir que nous avions fait passer aux médias dans la matinée du mercredi, quelques heures avant d’apprendre la triste nouvelle.
-Comment vont la famille et les proches du défunt après ce drame ?
Je leur ai exprimé mon soutien personnel et celui de toute ma population dans ce deuil qui les frappe. Sa famille a beaucoup apprécié l’élan spontané de solidarité qui s’est constitué pour réclamer sa libération, puis à l’annonce de sa décapitation barbare. Ses parents, sa femme et ses enfants se résignent. Ils ont émis le souhait de rester en privé, loin des médias. Ils ne veulent faire aucune déclaration pour l’instant. Ce sont eux qui ont demandé à ce que la marche en hommage à Hervé soit silencieuse, sans aucune prise de parole.
-Après l’échec de la tentative de libération, avez-vous des informations sur une éventuelle localisation du corps de la victime ?
Justement, si nous avons eu tous ici une lueur d’espoir de revoir notre ami vivant, c’était grâce au fait que l’Etat algérien a mis des moyens de recherche importants pour essayer de localiser Hervé. On pensait tous que grâce aux moyens déployés par l’armée algérienne, on le retrouverait avant qu’il ne soit trop tard. Malheureusement, les barbares ont été plus rapides et ont commis leur acte atroce. Selon les informations que nous avons eues ce matin (jeudi, ndlr), l’armée algérienne maintient les moyens mis en œuvre pour retrouver le corps. Il faut rendre le corps d’Hervé à sa famille pour qu’elle puisse faire son deuil. C’est très important pour nous tous.
Samir Ghezlaoui
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rmilia
le 27.09.14 | 12h50
il faut dédommager toutes les victimes de la guerre d'ALGERIE
et rendre aussi les corps des disparus a leurs familles,vous faites
tout un boucan pour une personne, vous en avez tuez abbatu 1.5 millions
en Algerie, peut etre a vos yeux que c'est des lapins et c'était une
partie de chasse entre bidasses ????
Même si je compatis à la douleur des siens, même si je
condamne ce crime odieux commis par ceux qu'on a désigné comme des
islamistes, Mëme si je refuse de disculper l'Islam qui n'a rien à voir
dans dans ces innommables crimes, je ne peux quand-même me poser
quelques questions.
Je suis Algérien de naissances et j'ai toujours désiré visiter la Kabylie car on dit qu'elle possède des paysages magnifiques et j'ai toujours eu peur de sauter le pas pour accomplir ce voyage car j'ai peur de tous les enlèvements qui sont opérés presque hebdomadairement, des attentats qui se produisent dans ce triangle infernal (Bouira-Boumerdes-Tizi-Ouzou).
Alors je me pose la question comment se fait-il que Monsieur Hervé Gourdel s'est aventuré dans ces endroits sans trop se poser des questions sur sa sécurité.
Je suis Algérien de naissances et j'ai toujours désiré visiter la Kabylie car on dit qu'elle possède des paysages magnifiques et j'ai toujours eu peur de sauter le pas pour accomplir ce voyage car j'ai peur de tous les enlèvements qui sont opérés presque hebdomadairement, des attentats qui se produisent dans ce triangle infernal (Bouira-Boumerdes-Tizi-Ouzou).
Alors je me pose la question comment se fait-il que Monsieur Hervé Gourdel s'est aventuré dans ces endroits sans trop se poser des questions sur sa sécurité.
Marche silencieuse au village d’Hervé Gourdel
L’esprit d’un montagnard ne se décapite pas !
le 27.09.14 | 10h00
Réagissez
zoom
|
© Photo Samir Ghezlaoui. El Watan
On ne décapite pas l’esprit d’un montagnard», lit-ont sur une caricature collée dans le cahier de condoléances mis à la disposition de la population par la mairie de Saint-Martin-Vésubie, commune des Alpes-Maritimes située à 2 heures de route de la grande métropole de Nice.
Saint-Martin-Vésubie
(Alpes Maritimes)
De notre envoyé spécial
24 heures après la décapitation de l’enfant du pays, Hervé Gourdel, les 1328 habitants de ce village sont encore dans une gueule de bois émotionnelle. Toujours sidérés par les images épouvantables diffusées la veille par les terroristes de Jund Al Khilafah, ils ont un regard figé, glacial. Même le soleil qui a brillé sur la petite bourgade, dans l’après-midi, n’ont pu réchauffer ce climat funèbre.
Une population sidérée
Sur la place de la mairie, tout renvoie au deuil. Le drapeau tricolore est en berne, côtoyant un portrait du guide de montagne assassiné. Les tableaux municipaux d’affichage annoncent l’annulation de toutes les fêtes annuelles de fin d’année. Même devant l’insistance de l’armada de nos confrères français, les villageois restent silencieux. «Nous n’avons rien à dire. Nous sommes des montagnards, nous n’avons pas l’habitude de divulguer nos sentiments publiquement», explique un quinquagénaire, le drapeau français à la main.
L’animation ne reviendra dans ce village qu’avec l’arrivée d’un bus scolaire transportant les camarades de classe des enfants du défunt. Erwan, son aîné, a 15 ans. Il est scolarisé en section escalade dans un lycée niçois. Anouk, sa benjamine, 12 ans, est collégienne. Cette tendance se confirme, à partir de 17h30, avec l’afflux d’anonymes, d’hommes politiques et de religieux venus de toute la Côte d’Azur et même de Marseille. Saint-Martin-Vésubie, en plein milieu du massif du Mercantour, qui rappelle le Djurdjura dans sa splendeur, redevient enfin une cité de vivants et sort de sa léthargie.
Un vrai montagnard
«Nous sommes ici d’abord pour soutenir une famille en souffrance, pour lui exprimer notre solidarité et notre respect pour la dignité dont ils ont fait preuve… Et pour demander un sursaut national contre la barbarie du terrorisme», a déclaré devant une meute de journalistes le très médiatique député-maire de Nice, Christian Estrosi. Et d’annoncer «une immense marche silencieuse à Nice», pour ce samedi matin. Des déclarations d’autres hommes politiques suivront. Assurément, cette initiative des gouvernants a décomplexé et rassuré les gouvernés.
«Personnellement, je ressens un malheur profond car il était innocent sur toute la ligne. C’était un simple montagnard qui n’avait rien à voir avec toutes les histoires autour de la politique. Il ne mérite pas cette triste mort», regrette Colette.
Selon des témoignages recoupés, Hervé Gourdel était un amoureux des montagnes maghrébines. Son instinct d’alpiniste insatiable l’a conduit jusqu’à l’Atlas. Il a passé près de sept ans au Maroc pour former des jeunes, les initier au métier de guide de montagne. Son nouveau projet, désormais inachevé, aurait été de former des jeunes Algériens au même métier. «Il a décidé de partir en Algérie après plusieurs contacts sur internet avec ses amis algériens qui lui ont fait part de leur engouement autour de cette discipline», raconte Henri Giuge.
L’aventurier a pris un avion vers Alger le 20 septembre et devait rentrer en France le 2 octobre. Selon ses amis, il était conscient des dangers qu’il encourait en se rendant au parc du Djurdjura. «Mais Hervé était un vrai montagnard qui voulait réussir. Je l’ai rencontré souvent lors des sorties en montagne ici, chez nous. Il ne renonçait jamais à un projet d’escalade», témoigne Jean-Louis Clary, alpiniste de l’extrême. Et son ami Gérard Levêque d’ajouter : «Nous sommes tous ses amis ici. J’espère que la barbarie va s’arrêter tout de suite car elle vient de mettre fin à la vie d’un homme extraordinaire. Nous avons l’habitude de perdre des copains dans la montagne, mais pas du tout de cette manière !»
Un message de paix du Mercantour
Sur la petite place, baptisée au nom du Général de Gaulle, l’environnement est plus convivial. La foule qui ne cesse de grandir semble prête à battre le pavé, dans le silence, sans aucun discours ni prise de parole, pour respecter le souhait de la famille Gourdel. Sur les pancartes brandies par une centaine de lycéens, aucun slogan politique. Tous présentent leurs condoléances à leur camarade Erwan, très discret et refusant le moindre contact avec les médias. «J’espère que les Français ne feront plus d’amalgames qui font mal à nos compatriotes musulmans», confie Nicole, 87 ans, qui a vécu à Alger durant la Deuxième Guerre mondiale.
Elle n’est pas la seule. L’imam de Nice, Abdelkader Beneddine, rappelle que «les premières victimes de ces terroristes sont les musulmans eux-mêmes. Moi-même, j’ai subi l’assassinat de mon frère par ces gens, en 1996, à Chlef, juste parce qu’il était fonctionnaire». «Aujourd’hui, je suis venu apporter le soutien de la communauté musulmane de Nice à la famille de la victime et aux habitants de ce village, très tolérants, que je connais bien. L’année dernière, nous étions invités à la Fête de la musique organisée ici. Ils m’ont supplié de prendre le micro pour faire l’appel à la prière, tellement ils étaient tolérants et fascinés par la culture musulmane», se souvient-il.
«Je dis aux gens qui commettent ces horreurs que le vrai homme de foi, c’est celui qui prône la paix, la tolérance et la fraternité entre les peuples», ajoute le prêtre du village, Noël Dabiré, originaire du Burkina Faso. Devant les dizaines de caméras, l’imam Beneddine et l’évêque de la Côte d’Azur, monseigneur André Marceau, entament la marche, main dans la main, à pas sûrs, en deuxième ligne derrière les politiques et les officiels, dont le consul d’Algérie à Nice. Il est 18h passées de quelques minutes. Le climat se refroidit de nouveau, la lumière du beau soleil de la journée laisse place à un paysage maussade qui accompagne le silence religieux des marcheurs.
Le trajet est symbolique, le parcours est de quelques mètres. Il prend fin devant le siège de L’escapade - Les guides du Mercantour, l’association créée par Hervé Gourdel en 1987. Les marcheurs se succèdent ensuite pour y déposer fleurs, des portraits et des pancartes en hommage à «un vrai montagnard», disent-ils. Un long sit-in silencieux suivra. Les quelques centaines de manifestants se dispersent dignement, par petits groupes. Hervé Gourdel, natif de la ville de Nice, a choisi de vivre en montagne et s’attendait peut-être à y mourir, mais sûrement pas de cette manière atroce.
(Alpes Maritimes)
De notre envoyé spécial
24 heures après la décapitation de l’enfant du pays, Hervé Gourdel, les 1328 habitants de ce village sont encore dans une gueule de bois émotionnelle. Toujours sidérés par les images épouvantables diffusées la veille par les terroristes de Jund Al Khilafah, ils ont un regard figé, glacial. Même le soleil qui a brillé sur la petite bourgade, dans l’après-midi, n’ont pu réchauffer ce climat funèbre.
Une population sidérée
Sur la place de la mairie, tout renvoie au deuil. Le drapeau tricolore est en berne, côtoyant un portrait du guide de montagne assassiné. Les tableaux municipaux d’affichage annoncent l’annulation de toutes les fêtes annuelles de fin d’année. Même devant l’insistance de l’armada de nos confrères français, les villageois restent silencieux. «Nous n’avons rien à dire. Nous sommes des montagnards, nous n’avons pas l’habitude de divulguer nos sentiments publiquement», explique un quinquagénaire, le drapeau français à la main.
L’animation ne reviendra dans ce village qu’avec l’arrivée d’un bus scolaire transportant les camarades de classe des enfants du défunt. Erwan, son aîné, a 15 ans. Il est scolarisé en section escalade dans un lycée niçois. Anouk, sa benjamine, 12 ans, est collégienne. Cette tendance se confirme, à partir de 17h30, avec l’afflux d’anonymes, d’hommes politiques et de religieux venus de toute la Côte d’Azur et même de Marseille. Saint-Martin-Vésubie, en plein milieu du massif du Mercantour, qui rappelle le Djurdjura dans sa splendeur, redevient enfin une cité de vivants et sort de sa léthargie.
Un vrai montagnard
«Nous sommes ici d’abord pour soutenir une famille en souffrance, pour lui exprimer notre solidarité et notre respect pour la dignité dont ils ont fait preuve… Et pour demander un sursaut national contre la barbarie du terrorisme», a déclaré devant une meute de journalistes le très médiatique député-maire de Nice, Christian Estrosi. Et d’annoncer «une immense marche silencieuse à Nice», pour ce samedi matin. Des déclarations d’autres hommes politiques suivront. Assurément, cette initiative des gouvernants a décomplexé et rassuré les gouvernés.
«Personnellement, je ressens un malheur profond car il était innocent sur toute la ligne. C’était un simple montagnard qui n’avait rien à voir avec toutes les histoires autour de la politique. Il ne mérite pas cette triste mort», regrette Colette.
Selon des témoignages recoupés, Hervé Gourdel était un amoureux des montagnes maghrébines. Son instinct d’alpiniste insatiable l’a conduit jusqu’à l’Atlas. Il a passé près de sept ans au Maroc pour former des jeunes, les initier au métier de guide de montagne. Son nouveau projet, désormais inachevé, aurait été de former des jeunes Algériens au même métier. «Il a décidé de partir en Algérie après plusieurs contacts sur internet avec ses amis algériens qui lui ont fait part de leur engouement autour de cette discipline», raconte Henri Giuge.
L’aventurier a pris un avion vers Alger le 20 septembre et devait rentrer en France le 2 octobre. Selon ses amis, il était conscient des dangers qu’il encourait en se rendant au parc du Djurdjura. «Mais Hervé était un vrai montagnard qui voulait réussir. Je l’ai rencontré souvent lors des sorties en montagne ici, chez nous. Il ne renonçait jamais à un projet d’escalade», témoigne Jean-Louis Clary, alpiniste de l’extrême. Et son ami Gérard Levêque d’ajouter : «Nous sommes tous ses amis ici. J’espère que la barbarie va s’arrêter tout de suite car elle vient de mettre fin à la vie d’un homme extraordinaire. Nous avons l’habitude de perdre des copains dans la montagne, mais pas du tout de cette manière !»
Un message de paix du Mercantour
Sur la petite place, baptisée au nom du Général de Gaulle, l’environnement est plus convivial. La foule qui ne cesse de grandir semble prête à battre le pavé, dans le silence, sans aucun discours ni prise de parole, pour respecter le souhait de la famille Gourdel. Sur les pancartes brandies par une centaine de lycéens, aucun slogan politique. Tous présentent leurs condoléances à leur camarade Erwan, très discret et refusant le moindre contact avec les médias. «J’espère que les Français ne feront plus d’amalgames qui font mal à nos compatriotes musulmans», confie Nicole, 87 ans, qui a vécu à Alger durant la Deuxième Guerre mondiale.
Elle n’est pas la seule. L’imam de Nice, Abdelkader Beneddine, rappelle que «les premières victimes de ces terroristes sont les musulmans eux-mêmes. Moi-même, j’ai subi l’assassinat de mon frère par ces gens, en 1996, à Chlef, juste parce qu’il était fonctionnaire». «Aujourd’hui, je suis venu apporter le soutien de la communauté musulmane de Nice à la famille de la victime et aux habitants de ce village, très tolérants, que je connais bien. L’année dernière, nous étions invités à la Fête de la musique organisée ici. Ils m’ont supplié de prendre le micro pour faire l’appel à la prière, tellement ils étaient tolérants et fascinés par la culture musulmane», se souvient-il.
«Je dis aux gens qui commettent ces horreurs que le vrai homme de foi, c’est celui qui prône la paix, la tolérance et la fraternité entre les peuples», ajoute le prêtre du village, Noël Dabiré, originaire du Burkina Faso. Devant les dizaines de caméras, l’imam Beneddine et l’évêque de la Côte d’Azur, monseigneur André Marceau, entament la marche, main dans la main, à pas sûrs, en deuxième ligne derrière les politiques et les officiels, dont le consul d’Algérie à Nice. Il est 18h passées de quelques minutes. Le climat se refroidit de nouveau, la lumière du beau soleil de la journée laisse place à un paysage maussade qui accompagne le silence religieux des marcheurs.
Le trajet est symbolique, le parcours est de quelques mètres. Il prend fin devant le siège de L’escapade - Les guides du Mercantour, l’association créée par Hervé Gourdel en 1987. Les marcheurs se succèdent ensuite pour y déposer fleurs, des portraits et des pancartes en hommage à «un vrai montagnard», disent-ils. Un long sit-in silencieux suivra. Les quelques centaines de manifestants se dispersent dignement, par petits groupes. Hervé Gourdel, natif de la ville de Nice, a choisi de vivre en montagne et s’attendait peut-être à y mourir, mais sûrement pas de cette manière atroce.
Samir Ghezlaoui
Les accompagnateurs d’Hervé Gourdel relâchés
le 27.09.14 | 16h44
Réagissez
Auditionnés tard dans la soirée du vendredi à samedi par un juge d’instruction près le tribunal de Bouira, les 5 accompagnateurs du ressortissant français, Hervé Gourdel, exécuté mercredi dernier par ses ravisseurs, ont été relâchés, apprend-on de sources sûres.
Les cinq personnes ont été placées sous contrôle judiciaire a affirmé
une source judiciaire qui a précisé qu’ils sont poursuivis pour ne pas
avoir informé les services de sécurité de la présence d’un étranger dans la région.
Amar Fedjkhi
Gdyel
Nouvellement relogés dans la nouvelle cité, ils construisent, déjà, des kiosques à tabac et des extensions
Qui en est responsable ?
Certains nouveaux locataires de la
cité située à la sortie est de Gdyel,
ayant bénéficié de logements sociaux dans le cadre de l’opération de
lutte contre l’habitat précaire, n’ont pas trouvé mieux que d’apporter
des modifications à certaines façades des rez-de-chaussée des immeubles
qu’ils occupent. Cet acte incivique a, évidemment, fortement défiguré
l’esthétique des bâtiments sans que les services concernés ne
réagissent. Cela laisse penser que les normes de l’architecture et de
l’esthétique de ces infrastructures ne sont pas considérées, du fait que
des modifications sauvages sont opérées sur les façades par des
locataires. En effet, peu soucieux de l’apparence des façades des
immeubles qu’ils viennent d’occuper depuis quelques semaines seulement
dans les nouvelles cités, certains locataires qui vivaient à Sidi El
Houari, ou dans d’autres endroits de la ville d’Oran dans des bâtisses
menaçant ruine et qui ne demandaient qu’un logement décent pour fuir le
danger d’effondrement, n’ont pas attendu trop longtemps pour procéder à
l’extension de la cuisine ou pour construire dans les balcons un kiosque
à tabac ou une petite pièce supplémentaire ayant comme toiture de la
tôle galvanisée. Les nombreuses transformations opérées par les
locataires ont provoqué la «bidonvilisation» de la cité au sens propre
du terme, alors qu’il s’agit d’un patrimoine de l’O.P.G.I, sachant que
même lorsqu’il s’agit d’une propriété privée nul n’a le droit d’agir à
sa guise pour modifier sans autorisation la façade d’une habitation.
A ce propos, un ancien habitant de Gdyel dira: «C’est une nouvelle forme
de constructions illicites. Cette cité est équipée de toutes les
commodités, comme les aires de jeux pour enfants, des balançoires, des
toboggans et des bancs en faïence. Elle ne mérite pas d’être transformée
en un bidonville, c’est dégradant. Les services concernés de l’Office
de gestion et de promotion immobilière (OPGI) doivent intervenir pour
obliger les locataires à respecter les clauses du contrat de
location afin de mettre fin à cette lamentable situation. Ces mêmes
services doivent contrôler au moins une fois par semaine ce qui se passe
dans ces immeubles».
A.Bekhaitia
Les accompagnateurs d’Hervé Gourdel relâchés
le 27.09.14 | 16h44
Réagissez
Auditionnés tard dans la soirée du vendredi à samedi par un juge d’instruction près le tribunal de Bouira, les 5 accompagnateurs du ressortissant français, Hervé Gourdel, exécuté mercredi dernier par ses ravisseurs, ont été relâchés, apprend-on de sources sûres.
Les cinq personnes ont été placées sous contrôle judiciaire a affirmé
une source judiciaire qui a précisé qu’ils sont poursuivis pour ne pas
avoir informé les services de sécurité de la présence d’un étranger dans la région.
Amar Fedjkhi
2 jours après le lâche assassinat du touriste français
Les citoyens ne cèdent pas à la peur
le 27.09.14 | 10h00
Réagissez
|
© Salim M.
Le trajet pour rallier Tikjda à partir de Bouira n’est pas long : moins d’une trentaine de kilomètres. Il nous a fallu moins d’une demi-heure pour y poser pied. La ville de Haizer, à 10 km au nord de Bouira, est un passage obligé pour les touristes.
Un groupe de jeunes arrive à bord d’un Toyota Hilux immatriculé dans la
wilaya d’Alger, s’arrête devant un marchand de fruits et légumes.
Une commande chez le commerçant : des bouteilles d’eau, un Coca, du pain, des fruits. A notre demande, le conducteur nous répond que ses amis et lui vont à Tikjda pour y passer la journée, loin du brouhaha de la ville.
«Cela fait des années que nous venons ensemble de Rouiba pour passer le week-end à Tikjda. Mais avec cette histoire d’assassinat de l’otage français, nous allons juste passer la journée. Si l’hôtel est ouvert, nous allons peut-être rester deux jours», dit Aziz, l’air confiant. «Nous ne sommes pas branchés sur l’actualité sécuritaire. Certes nous sommes choqués par ce lâche assassinat, mais à Tikjda, la région est sécurisée. Normalement», dit-il encore. A Haizer, de nombreux commerçants confirment que depuis l’annonce du kidnapping, dimanche dernier, de l’otage français, rares sont les visiteurs qui transitent par la ville, alors que le rapt n’a pas été commis sur le territoire de la wilaya. «L’armée est en opération de ratissage. De nombreux éléments de la caserne de Haizer sont mobilisés dans le cadre de cette opération de recherche», dit notre interlocuteur.
Des membres d’une association de tourisme, ayant à leur actif plusieurs randonnées, notamment au lac Agoulmime, nous apprennent que les sorties sont annulées. «Nous avons un riche programme à l’occasion de la Journée mondiale du tourisme, le 27 septembre (aujourd’hui, ndlr), mais vu que l’armée est sur le terrain, nous avons suspendu nos activités», nous confie Hamid, affirmant que sur certains circuits qu’ils ont l’habitude d’emprunter, l’armée est en opération. «Mais pour les randonnées sur les circuits situés non loin de la station climatique de Tikjda, cela ne pose aucun problème.»
Les randonneurs frustrés
Selon des informations recoupées, le secrétaire général de la wilaya a, dans un arrêté, interdit aux associations activant dans le domaine touristique de s’aventurer sur certains sites, et ce, dans le but de faciliter la tâche aux militaires engagés dans une opération de ratissage de grande envergure depuis lundi dernier, à la recherche du groupe terroriste auteur de l’ignoble assassinat. Cette opération se poursuit toujours pour retrouver le corps de la victime. Plus de 3000 militaires sont mobilisés.
Tous les accès vers le massif du Djurdjura sont surveillés afin de resserrer l’étau autour des sanguinaires, comme en témoignent ces dizaines de camions de l’armée stationnés non loin du complexe touristique. Un barrage fixe de gendarmerie est installé au carrefour menant vers Tikjda. La circulation sur la route menant de Haizer à Tikjda était fluide, hier. Plus nous avançons vers notre destination, plus le majestueux Djurdjura dévoile ses charmes. En ce vendredi, ce n’est pas le grand rush, contrairement aux habitudes. Certes, les promeneurs sont rares, mais tout au long de la route, des jeunes, des couples s’installent.
«Il n’y a aucun risque sur cette route menant vers Tikjda. Depuis lundi dernier, des journalistes, notamment de médias étrangers, sont venus ici à Tikjda après le kidnapping de l’otage français et j’estime qu’ils ont véhiculé, à tort, l’image d’une région livrée aux terroristes», dit Mohand, venant d’Ath Ouacif en direction de Bouira, précisant qu’il emprunte quotidiennement cette route. Il montre du doigt le Centre national des sports et loisirs de Tikjda (CNSLT) : «Regardez, l’Etat a injecté de l’argent pour rénover l’hôtel Djurdjura qui avait été détruit par ces sanguinaires il y a des années. Il faut venir le week-end, l’endroit ne désemplit pas. Même des étrangers séjournent ici. Essayez de donner un autre cachet à la région, pas de tomber dans le jeu des sanguinaires qui ne cherchent qu’à tuer la vie, partout !»
Selon un responsable du Centre des sports et loisirs, Ahmed Yefsah, une trentaine de familles venues d’Alger et de Tizi Ouzou séjournent au niveau du complexe depuis plusieurs jours. «Nous avons de nouvelles réservations et de nombreuses familles vont arriver ce soir (vendredi, ndlr)», assure M. Yefsah. De son côté, un guide touristique de la région est catégorique : «Personnellement, j’ai toujours accompagné des groupes de touristes, des familles étrangères qui séjournaient ici, en randonnée, notamment vers le lac Agoulmime. C’est vrai qu’il faut rester vigilant et avertir les services de sécurité quand on accueille des étrangers.»
Le site toujours attractif
Pour les responsables du CNSLT, rien ne pourra déstabiliser le site. Des familles continuent d’affluer vers Tikjda. «C’est la rentrée scolaire, et non autre chose, qui fait que vous voyez moins de monde en ce moment. Durant la période allant de 14 au 17 juillet, nous avons reçu une délégation d’étrangers venus de France, de Belgique et d’Allemagne. Pour ce qui est des randonnées que nous organisons chaque jour, en fonction du nombre de visiteurs qui veulent y participer, elles sont planifiées en collaboration avec les services de sécurité», précise M. Meziani, directeur général du CNSLT.
Une commande chez le commerçant : des bouteilles d’eau, un Coca, du pain, des fruits. A notre demande, le conducteur nous répond que ses amis et lui vont à Tikjda pour y passer la journée, loin du brouhaha de la ville.
«Cela fait des années que nous venons ensemble de Rouiba pour passer le week-end à Tikjda. Mais avec cette histoire d’assassinat de l’otage français, nous allons juste passer la journée. Si l’hôtel est ouvert, nous allons peut-être rester deux jours», dit Aziz, l’air confiant. «Nous ne sommes pas branchés sur l’actualité sécuritaire. Certes nous sommes choqués par ce lâche assassinat, mais à Tikjda, la région est sécurisée. Normalement», dit-il encore. A Haizer, de nombreux commerçants confirment que depuis l’annonce du kidnapping, dimanche dernier, de l’otage français, rares sont les visiteurs qui transitent par la ville, alors que le rapt n’a pas été commis sur le territoire de la wilaya. «L’armée est en opération de ratissage. De nombreux éléments de la caserne de Haizer sont mobilisés dans le cadre de cette opération de recherche», dit notre interlocuteur.
Des membres d’une association de tourisme, ayant à leur actif plusieurs randonnées, notamment au lac Agoulmime, nous apprennent que les sorties sont annulées. «Nous avons un riche programme à l’occasion de la Journée mondiale du tourisme, le 27 septembre (aujourd’hui, ndlr), mais vu que l’armée est sur le terrain, nous avons suspendu nos activités», nous confie Hamid, affirmant que sur certains circuits qu’ils ont l’habitude d’emprunter, l’armée est en opération. «Mais pour les randonnées sur les circuits situés non loin de la station climatique de Tikjda, cela ne pose aucun problème.»
Les randonneurs frustrés
Selon des informations recoupées, le secrétaire général de la wilaya a, dans un arrêté, interdit aux associations activant dans le domaine touristique de s’aventurer sur certains sites, et ce, dans le but de faciliter la tâche aux militaires engagés dans une opération de ratissage de grande envergure depuis lundi dernier, à la recherche du groupe terroriste auteur de l’ignoble assassinat. Cette opération se poursuit toujours pour retrouver le corps de la victime. Plus de 3000 militaires sont mobilisés.
Tous les accès vers le massif du Djurdjura sont surveillés afin de resserrer l’étau autour des sanguinaires, comme en témoignent ces dizaines de camions de l’armée stationnés non loin du complexe touristique. Un barrage fixe de gendarmerie est installé au carrefour menant vers Tikjda. La circulation sur la route menant de Haizer à Tikjda était fluide, hier. Plus nous avançons vers notre destination, plus le majestueux Djurdjura dévoile ses charmes. En ce vendredi, ce n’est pas le grand rush, contrairement aux habitudes. Certes, les promeneurs sont rares, mais tout au long de la route, des jeunes, des couples s’installent.
«Il n’y a aucun risque sur cette route menant vers Tikjda. Depuis lundi dernier, des journalistes, notamment de médias étrangers, sont venus ici à Tikjda après le kidnapping de l’otage français et j’estime qu’ils ont véhiculé, à tort, l’image d’une région livrée aux terroristes», dit Mohand, venant d’Ath Ouacif en direction de Bouira, précisant qu’il emprunte quotidiennement cette route. Il montre du doigt le Centre national des sports et loisirs de Tikjda (CNSLT) : «Regardez, l’Etat a injecté de l’argent pour rénover l’hôtel Djurdjura qui avait été détruit par ces sanguinaires il y a des années. Il faut venir le week-end, l’endroit ne désemplit pas. Même des étrangers séjournent ici. Essayez de donner un autre cachet à la région, pas de tomber dans le jeu des sanguinaires qui ne cherchent qu’à tuer la vie, partout !»
Selon un responsable du Centre des sports et loisirs, Ahmed Yefsah, une trentaine de familles venues d’Alger et de Tizi Ouzou séjournent au niveau du complexe depuis plusieurs jours. «Nous avons de nouvelles réservations et de nombreuses familles vont arriver ce soir (vendredi, ndlr)», assure M. Yefsah. De son côté, un guide touristique de la région est catégorique : «Personnellement, j’ai toujours accompagné des groupes de touristes, des familles étrangères qui séjournaient ici, en randonnée, notamment vers le lac Agoulmime. C’est vrai qu’il faut rester vigilant et avertir les services de sécurité quand on accueille des étrangers.»
Le site toujours attractif
Pour les responsables du CNSLT, rien ne pourra déstabiliser le site. Des familles continuent d’affluer vers Tikjda. «C’est la rentrée scolaire, et non autre chose, qui fait que vous voyez moins de monde en ce moment. Durant la période allant de 14 au 17 juillet, nous avons reçu une délégation d’étrangers venus de France, de Belgique et d’Allemagne. Pour ce qui est des randonnées que nous organisons chaque jour, en fonction du nombre de visiteurs qui veulent y participer, elles sont planifiées en collaboration avec les services de sécurité», précise M. Meziani, directeur général du CNSLT.
Amar Fedjkhi
UNE
Bientôt la fin du calvaire "circulatoire" à ConstantineLe contournement des tunnels de Djebel Ouahch, livrable avant fin 2014
27/09/14.......
Plus le temps passe, plus la détermination s'aiguise, à Constantine
Le souci de "temps" hypothèquerait la qualité architecturale des projets
24/09/14.......
Face aux échéances pressantes de l'événement "2015"
La solution rsiderait-elle dans l'incontournable concours chinois ?
23/09/14.......
La dynamique du relogement se poursuit, à Constantine
3000 familles transférables, à Ali Mendjeli, dès décembre
21/09/14.......
Etat des finances des établissements hospitaliers
Le Trésor public suppléera, encore une fois, à leur "carence"
15/09/14.......
على الرغم من الميزانية الضخمة والوعود المقطوعة
المدينة القديمة بقسنطينة تتحول إلى أطلال بائسة ومشروع إحيائها يقف حبيس مكانه
وهيبة عزيون زيموش
لا يزال مشروع ترميم المدينة القديمة حبيس المكان، إذ أن عتبة الأشغال التي شرع بها مطلع 2009 لم تبلغ حتى 10 بالمائة إن لم يكن أقل من ذلك بكثير؛ جراء سيرها على خطى السلحفاة ووسط جدل كبير في الأوساط حول مستقبل هذا الموروث التاريخي الذي تقرر إعادة الاعتبار له سنة1984، غير أنه لم يعرف أي تفعيل ميداني منذ ذلك الحين إلى غاية سنة 2009.عندما انطلقت المرحلة الأولى من عمليات الترميم الخاصة بالمنازل التي تمتد من منطقة زاوية سيدي راشد حتى الجهة الشمالية لحي القصبة، حيث أسند إنجاز الدراسات المخصصة للمشروع إلى خبراء إيطاليين، فيما كلف مكتب دراسات وطني بإعداد مخطط توجهي لترميم القطاع، غير أن هذه لم تلق ترحيب الكثيرين، حيث اعتبرها مجرد اجتهاد تقني صرف وتصور عام لوضعية البنايات المقدر مجموعها بـ 1164بناية، صنفت 575بناية من بينها في حالة متدهورة، بالإضافة إلى248 بناية في حالة تدهور متقدمة 136 بناية في حالة قصوى من التدهور، 180 بناية أخرى هدمت كليا وتحولت إلى أنقاض، أصبحت بدورها تشكل خطرا على السكنات المجاورة لها، ويتعلق الأمر بالجزء السفلي لحي السويقة الذي تأكدت استحالة استرجاعه، علما أن 139بناية أخرى هدمت جزئيا توجد في حالة شغور. بالمقابل، أفاد ذات التقرير الذي كان محل مناقشة خلال الدورة الأخيرة للمجلس الشعبي الولائي، بأن 312 بناية توجد في وضعية متوسطة و133 بناية لا تزال في حالة جيدة، فضلا عن ذلك فقد تم تسجيل اختفاء كلي لـ 12 نافورة مياه تركية الطابع من أصل19، فيما تعرضت المتبقية منها لطمس وتخريب من قبل السكان.
المرحلة الأولى من الترميم والتي بلغت تكلفتها 150مليار سنتيم، امتدت من زاوية سيدي راشد حتى باب الجابية، اعتبرها الكثير من المختصين فشلة بسبب غياب المتابعة الجدية للورشات على الرغم من وجود الاحترافية التي أشرف عليها صناع وحرفيون لم يتلق الكثير منهم مستحقاتهم لحد الآن، لكون الجهات المسؤولة قد تعاقدت معهم على أساس حرفين وصناع لا مقاولات، وهو ما لا يصب في صالحهم، بحيث لا يسمح القانون بصرف أكثر من
800مليون سنتيم، كونهم أشخاص وليسو مؤسسات منجزة للمشاريع عن طريق صفات أو عروض، ما تسبب في توقف الأشغال كليا كنتيجة حتمية لعدم استيفاء الصناع مستحقاتهم المالية، ناهيك عن عدم امتلاك الجهات المكلفة بمشروع التهيئة للكفاءات البشرية وعجزها الواضح في تحديد الأماكن النموذجية للترميم، والدليل على ذلك هو اختيار ثلاثة مواقع عززت هذا الفشل، ويتعلق الأمر بنهج ملاح سليمان مرورا بالبطحة ووصولا إلى باب الجابية.
المدينة القديمة المصنفة ضمن الموروثات الحضارية العالمية وبخصائصها المعمارية التركية الإسلامية، تدفع اليوم الضريبة غاليا، بعد أن طاله الخراب الطبيعي والإنساني واندثار معالمه بشكل كبير فلم يبق منها سوى الهياكل المتهرئة، والتي حولها بعض الانتهازيين إلى منازل قصديرية يسكنونها وخاصة من قبل الراغبين في الاستفادة من برامج إعادة الإسكان المقدرة بـ 500وحدة لإعادة إسكان قاطني النسيج العمراني القديم؛ ناهيك عن تحول المكان إلى مرتع للمنحرفين الذين وجدوا بها مكانا ملائما لممارسات لا أخلاقية، كل ذلك جاء على مستقبل مدينة تضرب عراقتها إلى أزمنة غابرة وتؤرخ لحق تاريخية وحضارات مجيدة، ما يمكنها من تجابه بذلك كبرى المدن والعواصم التاريخية، غير أن الجهل والإهمال جعلها مجرد إطلال بائسة تحاول البقاء واقفة أمام الزمن، لربما تعيد لها الميزانية التي خصصت لها مؤخرا والمقدرة بـ 3000مليار بعضا من البريق الضائع.
Quelles conséquences pour l’Algérie ?
«Le statut» de l’Algérie a véritablement évolué au point où un
attentat aussi abject que celui de mardi dernier ne saurait remettre en
cause la solidité de l’Etat. Il y a donc dans cette douloureuse épreuve
la confirmation du statut de l’Algérie après celle de Tiguentourine où
la réaction de l’ANP face aux terroristes a été saluée de par le monde.
Trois jours après l’exécution du touriste français par les terroristes,
l’on peut mesurer l’étendue du traumatisme en Algérie et dans le monde.
Le nom d’Hervé Gourdel a fait le tour des médias internationaux et le
groupe qui a perpétré l’ignoble assassinat, a donné aux amis et aux
ennemis de l’Algérie de s’exprimer sur le terrorisme dans le pays, les
prétendues ramifications maghrébines de l’organisation qui se fait
appeler l’Etat islamique et intensifier le débat sur la dangerosité de
ce mouvement et l’impérieuse nécessité de l’éradiquer de la surface de
la terre.
Au plan de l’analyse, la mort violente du touriste français dans la
région de Tizi-Ouzou a donc été liée à d’autres faits sanglants
perpétrés ailleurs dans le monde. La décapitation de trois
ressortissants occidentaux, deux américains et un britannique en Syrie
et même la folle cabale meurtrière de Nemmouche et autre Merah en
Belgique et en France, relèvent donc, selon les observateurs d’une seule
et unique stratégie de la nébuleuse djihadiste, dont la stratégie est
de semer la terreur, au sens propre que peut avoir ce terme, auprès de
l’humanité entière.
Cela étant entendu, l’assassinat d’Hervé Gourdel a eu un traitement
médiatique et politique tout à fait «serein» pourrait-on dire, au sens
où l’Algérie qui a déployé de grands moyens pour rechercher les
criminels n’a pas eu à subir les attaques de quelques parties que ce
soit. La France, les Etats-Unis et autres organisations transnationales
qui ont réagi à l’assassinat, n’ont pas remis en cause, ni l’efficacité
de la lutte anti-terroriste en Algérie et encore moins la détermination
de l’Etat à combattre le fléau. Faut-il relever, à ce propos, que les
quelques voix qui s’étaient élevées pour annoncer un début de retour à
la situation des années 90 au plan sécuritaire, se sont vite éteintes,
devant une réalité reconnue par tous, à savoir que l’Algérie a
effectivement vaincu le terrorisme, militairement et politiquement.
Cela, sachant que pareilles opérations comme celle montée par le groupe
terroriste qui a kidnappé le touriste français est possible dans le
monde entier.
Cela pour dire que «le statut» de l’Algérie a véritablement évolué au
point où un attentat aussi abject que celui de mardi dernier ne saurait
remettre en cause la solidité de l’Etat. Il y a donc dans cette
douloureuse épreuve la confirmation du statut de l’Algérie après celle
de Tiguentourine où la réaction de l’ANP face aux terroristes a été
saluée de par le monde. Mais, la dimension régionale de l’Algérie ne
saurait, à elle seule, arrêter la stratégie occidentale qui voudrait
faire de l’Algérie un supplétif du gendarme du monde dans la région
maghrébine et sahélienne. Cet enième attentat sera «amicalement» utilisé
par la France et ses alliés pour faire pression sur Alger aux fins de
l’amener à adopter la stratégie occidentale en matière de lutte
anti-terroriste. Cependant, une sorte de Pakistan au Maghreb est
totalement exclu par les autorités centrales qui tiennent d’ailleurs
leur conviction de la farouche opposition de la société algérienne à
voir l’ANP engagée à l’étranger.
Smaïl Daoudi
عرف تأخرا كبيرا في انطلاقه وعملية تجريبه فاقت الشهرين
المصعد الهــــوائي بـوادي قريـــش بالعاصمة يدخل حيز الخدمة
أسمة عميرات
يربط خط المصعد الهوائي بلدية وادي قريش ببلدية بوزريعة بالعاصمة، عبر ثلاث محطات وادي قريش، فري فالون وبوزريعة، وهو مجهز بــ57 مقصورة وتتسع كل واحدة منها لــ 15 مسافرا، وهو قادر على نقل 2400 شخص في الساعة بمعدل 13 دقيقة للرحلة الواحدة، وبلغت قيمته المالية 2.5 مليار دينار، ويمتد 2.9 كيلومتر، بحسب ما كشف عنه المدير العام لمؤسسة ميترو الجزائر، عمر حدبي مؤخرا.
يذكر أن المصعد الهوائي دخل، اليوم، حيز الخدمة بعد فترة تجريبية تعدت الشهرين، حيث أكد المسؤول الأول عن مؤسسة ميترو الجزائر، عمر حدبي، لدى نزوله ضيفا بمنتدى ديكا نيوز مؤخرا، أن المصعد أصبح جاهزا للانتقال إلى مرحلة الاستغلال التجاري، بعد الانتهاء بشكل كلي من التجارب التقنية والفنية، التي انطلقت أوائل جوان المنصرم.
وكان من المقرر استغلال هذا الخط، نهاية شهر جوان المنصرم، بعد أن عرف تأخرا في انطلاقه، لأسباب أرجعتها مديرية المؤسسة المسؤولة، بداية السنة الجارية، إلى مشكل في الحصول على ملكية الأراضي المتواجدة على خط مشروع المصعد، بالرغم من أن أشغال التهيئة الأولية انطلقت منذ 5 سنوات، وعملية التجريب دامت أكثر من شهرين.
ومن المنتظر ربط بلدية باب الوادي بخط ثان من المصعد الهوائي بمنطقة زغارة على مسافة كيلومترين.
وسيتم الانتهاء قريبا من انجاز وتجديد خطوط أخرى للمصاعد الهوائية بولايات أخرى من الوطن، وتتوفر شبكة المصاعد الهوائية حاليا، على 10 وحدات متواجدة بست ولايات وهي الجزائر، قسنطينة، والبليدة وتلمسان وسكيكدة وعنابة.
نادية لعبيدي تكشف
الفاتح من أكتوبر للإعلان عـــن شعار تظاهــرة قســـنطـيـــنـــة عاصمــــــة للثقافة العربية
وهيبة عزيون زيموش
خلال زيارة عمل وتفقد قادتها لعدد من المشاريع رفقة سفير الصين بالجزائر، أكدت وزيرة الثقافة، نادية لعبيدي، ان هناك تقدما في انجاز المشاريع الثقافية، على غرار قاعة العروض، نافية بقولها تسجيل اي تأخر على مستوى كل الهياكل الثقاتفية.
من جهة اخرى أضافت وزيرة الثقافة ان الوقت حان للتكفل بشق تسيير هذه المشاريع، من خلال تنصيب لجنة ستتكفل باختيار وتكوين المسيرين، كما دعت كل الكفاءات من الولاية وخارجا للتقدم بملفاتهم ومشاريعهم للجنة المعنية، وبحسب تعبيرها ان الأساس ليس في انجاز المشاريع وبحسب، بل في طريقة تسييرها مستقبلا والمحتوى، الذي ستقدمه.
من جهته أخرى عبر سفير الصين بالجزائر عن رضاه حول سير المشاريع، التي يتكفل بانجازها عدد من مؤسسات دولته التي ستكون حاضرة بقوة لاحتضان التظاهرة العالمية، على غرار فندق ماريوت، الذي يقارب على الانتهاء وقاعة العروض الكبرى زنيت، التي تعرف هي الاخرى تسارعا ملحوظا في نسبــــة الانجــــاز لتكون حاضرة قبيل افتتاح التظاهرة شهر افريل 2015.
الفلاحـــون استبشـــــروا خيـــرا
الأمطار تفضح عيوب الطرقات ببرج بوعريريج
رضوان عثماني
عرفت ولاية برج بوعريريج بكل بلدياتها، خلال اليومين الماضيين، سقوط أمطار غزيرة مع هبوب رياح قوية فاقت سرعتها 80 كلم في الساعة، وهي أمطار لم تعرفها الولاية منذ أشهر، حيث صنعت كميات الأمطار، التي تساقطت الفرحة في نفوس الفلاحين بالنظر لمرحلة الجفاف، التي عرفتها مختلف مناطق الولاية في الشهور الماضية، أين استبشر المزارعون خيرا ويأملون أن تسمح لهم الظروف للشروع في عملية تحضير الأرض للزراعة وإعادة تشجير المناطق، التي أتلفتها النيران سعيا منهم لإحياء النشاط الفلاحي وخدمة الأرض كما كان يفعل الآباء والأجداد.أبدى فلاحو عاصمة البيبان عن سرورهم بالأمطار المتساقطة بغزارة، ابتداء من ليلة الأربعاء إلى الخميس، على اثر موجة البرد، التي اجتاحت ولايات الوطن، وأكدت مجموعة منهم أن هذه الأمطار جاءت في وقتها بداية فصل الخريف الحالي والتي ينتظر منها أن تهيأ الظروف لموسم فلاحي ناجح، بحسب ما علموه من مرشديهم الفلاحيين بمديرية المصالح الفلاحية للولاية.
وأكد بعضهم أن هذه الكمية المعتبرة من الأمطار ستساهم في نجاح الزراعات لاسيما الشتوية منها على غرار القمح الصلب واللين والشعير، بالإضافة للأعلاف كمحصول الخرطال وكذا الخضراوات الموسمية إلى جانب أهميتها في نمو الأشجار المثمرة كالزيتون.
وينتظر فلاحو الولاية انتهاء موجة التساقط هذه لاستكمال باقي أعمالهم الفلاحية كبذر مختلف الحبوب من قمح صلب ولين وشعير وغيرها خلال الفترات، التي ستكون فيها الأرض شبه جافة كونها التوقيت الأمثل لمثل هذه العمليات الفلاحية.
من جهة اخرى تسببت هذه الامطار في كشف المستور وإبراز العيوب وما تعانيه الأحياء من خلال السيول الجارفة، التي أغرقتها في الأوحال إثر انسداد قنوات الصرف الصحي وبالوعات المياه وهي الوضعية، التي سبق وأن رفع بشأنها المواطنون شكاوى عديدة موجهة إلى مصالح عدة، لكن دون جدوى، حيث طالبوا بإنجاز عمليات لإعادة تهيئة شبكة الطرقات وإصلاح قنوات الصرف الصحي وإعادة تأهيل الأحياء الهشة، التي تنعدم فيها أدنى متطلبات الحياة الضرورية وكذا شروط صحة وسلامة المواطنين نتيجة تشكل بعض البرك المائية والأوحال وهو ما خلق صعوبة في تنقل الأشخاص الراجلين إلى منازلهم.
قـــال إن المرحلـــة صعبــة علـــى البـــلاد، مقــــري:
مقتـــل الرعيـــة الفرنسيـــة مؤامـــرة ضــــد الجزائـــــر
زهرة دريش
وصف رئيس حركة مجتمع السلم، عبد الرزاق مقري، أمس، قتل الرهينة الفرنسي من قبل أشخاص ملثمين بـ المؤامرة المدبرة على الجزائر ، متوقعا بأن النظام السياسي لن يستطيع إقناع القوى الدولية الغربية على الرغم من الامتيازات الممنوحة لها .كتب عبد الرزاق مقري على صفحته الرسمية على فايسبوك، بأن قتل الرعية الفرنسية من قبل أشخاص مجهولي الهوية، دليل واضح بأن هناك اطرافا تسعى لزرع البلبلة والفتنة في البلاد، وخلق جو من اللا إستقرار وتشويه سمعة البلاد.
واستهل المنشور المعنون بـ مقتل الرهينة الفرنسية ، أنه يبدو أن المؤامرة على الجزائر تقترب لا قدر الله، ليفهم النظام السياسي الجزائري بأنه لن يستطيع إرضاء القوى الدولية مهما قدم لها من امتيازات، فهي قوى استعمارية جشعة، ولنا أن نتذكر مرحلة الرجل المريض في تاريخ الدولة العثمانية حينما ضعفت وبدأت تقدم امتيازات كبرى للقوى الاستعمارية فانقلبت عليها وابتلعتها، وكذلك قبيل الاحتلال الفرنسي للجزائر حينما كانت الجزائر تقدم امتيازات لفرنسا (قصة القمح) فلم يرض ذلك الفرنسيين واحتلوا الجزائر .
واضاف مقري، بأن الارهاب مشروع دولي لضرب الإسلام والسيطرة على العالم الإسلامي وعلى خيراته ولحماية إسرائيل، مقترحا حلولا على النظام السياسي حتى يتمكن من الحفاظ على استقرار البلد ، منها رص الجبهة الداخلية بقبول التوافق على التغيير والإصلاح وتوفير الحريات والانتقال الديمقراطي ، فأمامه، يتابع فرصة لا تعوض بوجود معارضة عاقلة مدركة للمخاطر، التي تهدد البلد ولها الاستعداد للتعاون والتوافق الحقيقي على ضمان حاضر ومستقبل الجزائر، معارضة، يقول مقري لها كل الاستعداد للتنازل من أجل الوطن، ولكن على هذا النظام أن يعلم، في نفس الوقت، بأن المعارضة ليس لها استعداد أن تتنازل للأشخاص، الذين يسيطرون على النظام السياسي، هذا النظام، الذي تتحكم فيه أقليات فاسدة وكثير منها غير وطنية ، فعلى النظام السياسي، بحسب زعيم حمس، أن يعي بأن وقت تجنيد الأحزاب بالديماغوجية والتحايل قد ولى .
وفي الاخير حذر مقري من خطورة الوضع وصعوبة المرحلة، التي تمر بها الدولة الان قائلا إن المرحلة صعبة وأن الوقت هو وقت الحذر والتجرد لصالح الجزائر، لأن التآمر على هذا البلد سيكون وبالا على الجميع .
وصفـــت قتـــل الرعيـــة الفرنسيـــة بالعمليـــــة الاستفـــزازيــــة
حنـــون تغـــازل ســــلال وتنتقـــد بـــن يــــــونس وبـــــوشـــــــوارب
لخضر داسة
ثمنت الأمينة العامة لحزب العمال، لويزة حنون، قرارات الوزير الاول، عبد المالك سلال، بخصوص عدم انضمام الجزائر للمنظمة العالمية للتجارة في هذا الوقت بالذات، مؤكدة ان ما يقوم به وزير التجارة عمارة بن يونس بالمتناقض، وانه سيقضي بمساعيه وتوجهاته على كل المجهودات، التي بذلتها الدولة في هذا المجال .وأوضحت لويزة حنون، أمس، في كلمتها، التي ألقتها خلال اجتماعها الوطني تحت شعار منظمة الشباب من أجل الثورة ان وزير التجارة وبقراراته، التي وضعها يريد تصحير الاقتصاد الجزائري وجعلنا نعيش مثل ما حدث باليونان في ازمة مالية خانقة، معتبرة انه وبتصريحاته، التي اطلقها بخصوص ان الدولة تراجع قانون الاستيراد يمثل تناقضا حقيقيا وانه يريد الزج ببلادنا في منظمة التجارة العالمية وأنها تتناقض مع كل المجهودات، التي بذلتها الدولة منذ 2009 لإعادة بناء الاقتصاد الجزائري . كما فتحت لويزة حنون النار على وزير الصناعة، عبد السلام بوشوارب، بخصوص القاعدة 49/51 واصفة تصريحاته بخصوصها بالمتناقضة، حيث قالت انه يقول يتعين علينا تطهير المؤسسات العمومية ومسح ديونها وفي نفس الوقت يكشف عن فتح رأس أموالها .
وأشارت الأمينة العامة لحزب العمال لويزة حنون ان نظام ال ام دي يعد فاشلا من خلال تجربته بالجزائر، محملة وزير التعليم العالي، محمد مباركي، مسؤولية النتائج الهزيلة، التي وصل إليها القطاع اليوم، ودعته إلى فتح باب النقاش لاحتواء الفوضى، التي تعيشها الجامعات الجزائرية.
كما اعتبرت الأمينة العامة لحزب العمال، لويزة حنون، أن إلغاء المادة 87 مكرر من قانون العمل يعد انتصارا لنضال الطبقة الشغيلة والنقابات في الجزائر مثمنة تأكيد رئيس الجمهورية بوتفليقة لهذا الإلغاء خلال رسالته عشية إحياء عيد العمال. مؤكدة أن قرار إلغاء المادة 87 مكرر من قانون العمل هام جدا سيستفيد منه 4 ملايين عامل رفقة عائلاتهم بفعل انعكاساته الايجابية على الأجور والقدرة الشرائية.
كما انتقدت الامينة العامة لحزب العمال أرباب العمل، الذين يحاولون مناقشة قرار رئيس الجمهورية، الذي قضى بإلغاء المادّة 87 مكرر من قانون العمل، حيث قالت إنهم يحاولون استبداله بمادة أخرى على مقاسهم، داعية إلى ضرورة محاسبة، الذين خوصصوا الشركات في سنوات التسعينيات وجرهم للعدالة لمساءلتهم.
وأفادت لويزة حنون أن أرباب العمل، الذين باركوا المشروع التمهيدي لقانون العمل الجديد ما هم إلا منتهزو فرص، لان مشروع القانون يخدمهم بالدرجة الأولى لأنه لديهم كل التسهيلات وقانون العمل متساهل معهم، متحجّجين في ذلك أن القانون يحرر المؤسّسات من القيود والضوابط وهذا الأمر على حد قول حنون يعطي حقوق غير متناهية لأرباب العمل ويعطي التزامات للعامل، الذي ليس لديه حق . وفي هذا الاطار اكدت لويزة حنون ان الوزير الاول قد طمأننا ان مشروع قانون العمل لم تناقشه الحكومة بعد، واعتبره غير موجود. مضيفة ان وزير العمل هو الآخر طمأننا بخصوصه بانه لن يكون هناك أي تراجع على مكتسبات الجزائر مؤكدة انه وبالرغم من تطمينات الوزيرين الا اننا نبقى متفطنين لهذا القانون .
من جانب اخر، أكدت الأمينة العامة لحزب العمال لويزة حنـــون ان إختطاف ثم قتل الرعية الفرنسي غوردال بيار هارفي من طرف جماعة إرهابية عملية إستفزازية لا تمت بصلة لتقاليد وثقافة الجزائر ولا للدين الإسلامي . ونددت حنون بشدة بهذا العمل الإرهابي المرتكــــب، كما قالت من طرف مجموعة داعش المزعومة ، مؤكــــدة انه مجرد عملية استفزازية لمحاولة إقناع الرأي العــــام بوجود التنظيم، الذي يطلق على نفسه تسمية الدولة الإسلامية في العراق والشام -داعش- على التراب الوطني .
خليــدا لــروح الرعيـــة الفرنســـي المغتــــال وتضــامنــــا مــــع عائلتــــه
سكـان تيزي وزو ينظمـون وقفة احتجاجية أمام جامعة حسناوة
صبرينة ا
نظم، صبحية الخميس المنصرم، العشرات من سكان تيزي وزو وقفة احتجاجية أمام مقر جامعة حسناوة، للتنديد بعملية اغتيال الرعية الفرنسية ايرفي غوردال البالغ من العمر 55 سنة، الذي دخل إلى التراب الجزائري بتاريخ 20 سبتمبر الجاري، قبل ان تقوم جمــــاعة ارهابية مسلحة باختطافه ومن ثم اغتياله بأعالي جبال جرجرة. ويحدث هــــذا فــــي الوقت الذي قرر فيه سكان المنطقة قبل اغتيال الرهينة، الخروج في مسيرة سلمية تنطلق أمام مدخل جامعة مولود معمـــري، وصولا إلى ساحة متحف المدينة، قصد الضغط على الجماعة الارهابية، واجبارها على إطلاق سراح إيرفي غوردال سالما معافى، إلا أن خبـــر اغتياله زلزل المنطقة وادخل سكانها في دوامة من الحزن والحيرة، قبـــل أن يقــــرروا الاعتصام في صمت وإشعــال الشمــــوع.المحتجون، خلال حركتهم، قاموا برفع صور خاصة بالرعية المغتال، والعديد من الشعارات الاخرى، التي تدعو كلها إلى وضع حد للاختطافات، التي تشهدها المنطقة، وكانت في الوقت السابق تستهدف افراد العائلات الغنية، كما ناشدوا ايضا السلطات الوصية ضرورة التدخل السريع، والعمل على توفير الامن عبر مناطق الولاية.
جرح أكثر من 45 شخصا واعتقال 26 آخرين
مواجهات عنيفة بين قاطني حي الرملي بجســـر قسنطينـــة وعناصـــر الأمـــن
نادية بوطويل
عادت شرارة الاحتجاجات الخاصة بالترحيل بالعاصمة، مع بداية المرحلة الثانية منها، حيث اندلعت، مساء أول أمس، مواجهات عنيفة بين سكان حي الرملي ببلدية جسر قسنطينة وقوات مكافحة الشغب، حيث تم قطع خط السكة الحديدية ومنع الشركة المكلفة بانجاز المشروع من مواصلة الأشغال، وأسفرت على إصابة 45 جريحا واعتقال 26 شخصا، وتسجيل إصابة 10 أشخاص من أعوان الأمن.أصيب، مساء أول أمس، أكثر من 45 شخصا من سكان حي الرملي ببلدية جسر قسنطينة بالعاصمة بجروح، وتم اعتقال 26 شخصا من سكان نفس الحي، في حين أصيب 10 أشخاص آخرون من أعوان الأمن، في المواجهات العنيفة، التي شهدها الحي، أين وقعت مشاداة عنيفة بين المحتجين وأعوان الأمن، الذين حاولوا احتواء الوضع، بسبب خروج العشرات إلى الشارع لمطالبة السلطات بضرورة ترحيلهم إلى سكنات جديدة، حيث نددوا بسياسة التهميش والإقصاء المنتهجة ضدهم.
دخل العشرات من قاطني حي الرملي القصديري ببلدية جسر قسنطينة بولاية الجزائر في احتجاج، أين قاموا بغلق الطريق الرئيسي بالبلدية، حيث قال المحتجون خلال حديثهم مع وقت الجزائر إنهم قاموا منذ أسبوع بمنع الشركة المكلفة بانجاز مشروع الجسر الرابط بين كل من وادي اوشايح وبراقي من مواصلة الأشغال، إضافة إلى منعهم الشركة المكلفة بإعادة تهيئة وادي الحراش من إكمال المشروع، وهذا من اجل الضغط على كل من المصالح المحلية والولائية ترحيلهم إلى سكنات جديدة في اقرب الآجال، على غرار الأحياء القصديرية الموجودة بمختلف البلديات في حين تم تجاهل حيهم القصديري.
وأوضح سكان حي الرملي أنهم قرروا الدخول في وقفة سلمية بالحي دون التوجه إلى أعمال العنف والشغب، إلا أنهم تفاجأوا بالاعتداء عليهم من مصالح الأمن دون سابق إنذار، وهو الأمر، الذي أثار حفيظة سكان الحي، حيث قاموا بإغلاق الطرقات وإشعال العجلات المطاطية، إضافة إلى وضع المتاريس، ناهيك عن قطع السكك الحديدية، احتجاجا منهم على عملية اللامبالاة والتجاهل لعملية ترحيلهم، وطالبوا بضرورة وضع برنامج عادل ورزنامة زمنية تخص كافة المعنيين بعملية الترحيل.
وهدد سكان الحي أنهم لن يبقوا مكتوفي الأيدي وسيقومون بمنع المشاريع الموجودة بالقرب من حيهم من التقدم، إضافة إلى قطع خط السكة الحديدية إلى غاية ترحيلهم إلى سكنات لائقة، حيث سيجد العديد من المسافرين عبر الخط المتوجه من محطة أغا إلى البليدة أنفسهم مجبرين على تغيير الوجهة.
شددوا على ضـــرورة الإســــراع في صياغــــة قانونهـــــم الأساســي
الأمنـــاء العامـــون للبلديـــات يشكــــون الأميـــار للداخليـــة
عبد الله.م
طلب الأمناء العامون للبلديات من وزارة الداخلية والجماعات المحلية الإسراع في الإفراج عن القانون الأساسي الخاص بهم، الذي يضمن لهم صلاحيات أوسع، وتحديدا دقيقا لحدود صلاحياتهم بما لا يتداخل مع صلاحيات رؤساء البلديات، وحمايتهم من غطرستهم وسيطرتهم عليهم، ويخلصهم بشكل جزئي من التبعية لرئيس البلدية في كل القرارات والإجراءات، التي يقومون بها، خاصة وأنهم يطردون بشكل تعسفي من مناصبهم على خلفية صراعات مع المنتخبين.قال، أول أمس، الأمين العام لبلدية بوزغاية ولاية الشلف، إننا مجرد موظفين عاديين رغم أننا نتحمل مسؤوليات ثقيلة . وذكر أن وزارة الداخلية عرضت علينا مسودة القانون الأساسي، في عين الدفلى مؤخرا، ونرجو من وزارة الداخلية الإسراع في الإفراج، عن القانون الأساسي الخاص بهذا السلك من الإطارات السامية، التي ترتبط مهامها بشكل وثيق مع متطلبات التنمية المحلية.
ومن جهته أخرى أوضح المدير العام للجماعات المحلية بوزارة الداخلية، عز الدين ناصر بلقاسم، من وهران خلال إشرافه على عملية تكوين الأمناء العامين لولايات للغرب، بخصوص هذا الانشغال، الذي رفعه الأمناء العامون، الذين شاركوا في هذه الدورة التكوينية، أن وزارة الداخلية أخذت هذه المسألة بجدية وان الجميع، يتابع إجراءات وزير الداخلية، الذي أبدى تفهمه للانشغال المطروح، الذي تتخذ منه الوزارة، أمرا جوهريا ويحظى بالأولوية، غير انه ابرز أن القانون الأساسي لهذا السلك ليس غاية في حد ذاته، وليس بعلاجه تعالج جميع الأمور التنظيمية. مضيفا أنه وبقدر ما نعالج هذه المسالة لابد من تكوين الأمناء العامين، للبلديات وتحضيرهم لمتابعة مهامهم في إطار هذا القانون الجديد.
وكان إطارات من وزارة الداخلية ومديري تنظيم وشؤون قانونية ومديري الإدارة المحلية، لكل من ولاية تيبازة وتيزي وزو وجيجل قد أشرفوا، رفقة 9 إطارات سامية، من وزارة الداخلية على افتتاح الدورة التكوينية الأولى لتكوين، الأمناء العامين للبلديات والرفع من مستواهم على مستوى المركز الجهوي لتكوين مستخدمي وإطارات الجماعات المحلية، الواقع بحي سيدي الحسني بوهران، حيث سيتلقى 135 أمينا عاما للبلديات على مستوى 10 ولايات غربية تكوينا سيستمر لـ4 أيام.
وتنتهي الفترة الأولى منه يوم 25 من الشهر الجاري، في مجالات تسيير الموارد البشرية والصفقات العمومية والمنازعات الإدارية، والمالية المحلية وذلك في إطار توجيهات وزارة الداخلية الأخيرة، الهادفة للرفع من مستوى هذا السلك الإداري، وتزامنت هذه الدورة مع دورات أخرى عبر 5 مراكز أخرى لتكوين مستخدمي وإطارات الجماعات المحلية، بكل من باتنة والعاصمة وورقلة وسطيف، حيث سيتلقى 653 أمين نفس التكوين لمدة 4 أيام في الوقت، الذي سيتم فيه تنظيم دورتين لاحقتين.
منعــوا مــن مغــــادرة أرض الوطــــن فـــي الـوقــت الراهــــن
إطلاق سراح رفقاء الرعية الفرنسي لغياب أدلة الإدانة
حسيبة. ب
المعنيون الخمسة هم خمسيني تعرف على الفرنسي غوردال على موقع التواصل الاجتماعي الفايسبوك، وهو ينحدر من منطقة بوفاريك بالبليدة، وأشارت المصادر إلى انه مغترب يعيش ما بين بلدته الأصلية ومدينة ليل الفرنسية، حيث وبعد أسابيع من الدردشة بينهما، تبين أن ابن الخمسيني من هواة ممارسة رياضة تسلق الجبال، الأمر، الذي جعل المعني يجلبه بإرسال شهادة الإيواء له.
وقبل قدوم الرعية الفرنسية بأيام إلى الجزائر، اقترح عليه اصطحاب بعض رفاقه، 3 من البويرة ويقيمون غير بعيد عن تيكجدة، (الأصنام وبشلول)، بالإضافة إلى طالب جامعي (21 سنة) يقيم بالأخضرية، وافق على مجيئهم الفرنسي، وقال إنه سيعلمهم جميعا رياضة التسلق على الجبال، وكان الموعد في اليوم الموالي من قدومه، وقبل أن يصلوا إلى آيت أوعبان، باغتتهم المجموعة الإرهابية، وراحت تفتشهم وتدقّق في وثائقهم قبل أن تقع على بطاقة هوية الفرنسي، ما قادها بعد نحو 15 دقيقة إلى إطلاق سراح الجزائريين الخمسة والسماح لهم بالعودة من حيث أتوا بالسيارة المستأجرة، بل طلبوا منهم الذهاب لتبليغ الأمن إن أرادوا فعل ذلك.
هذا، وسارعت قيادة الدرك الوطني إلى فرض طوق أمني استثنائي في محيط المناطق المستهدفة من قبل جماعة ما يعرف بجند الخلافة، التي حرصت على اغتيال سائح فرنسي لتوقيع اسمها ضمن تنظيم داعش الموازي لتنظيم القاعدة في بلاد المغرب الإسلامي.
وركزت قيادة الدرك الوطني على المناطق الصحراوية وكذا الهضاب العليا لفائدة السياح، إلى جانب تعزيز التواجد الأمني في مختلف ربوع الوطن لمنع انتشار الفكر الداعشي وتجنيد أتباع له، في وقت تـــــم فيه إطلاق ســـراح رفقاء الرعية الفرنسي الخمسة، الذين أشير إليهم بأصـــــابع الاتهاـــم فـــي استـــدراج الضحية عبر الفايسبـــوك واقتياده إلى معاقل التنظيـــمات المسلحة بجبــال تيـــزي وزو.
وكشفت مصادر وقت الجزائر أن اللواء أحمد بوسطيلة أصدر تعليمات صارمة لفرض الأمن في مجمل المناطق، التي من الممكن أن تنشط فيها الجماعات الإرهابية المسلحة، وشّدد على ضرورة تكثيف العناصر الأمنية على مستوى المناطق الصحراوية والهضاب العليا ومنع أي محاولة لاستهداف السياح، مع توفير الأمن بتعزيز تواجدها في مختلف مناطق الوطن خاصة بعدما ظهر إلى الوجود تهديد جديد بأجندات مشبوهة يزعم أنه انشق عن تنظيم القاعدة لينضم إلى تنظيم الدولة الإسلامية بالعراق والشام، ليكون فرعه في الجزائر وأطلق على نفسه اسم جند الخلافة، وسارع إلى تنفيذ أول عملية شبيهة بتلك، التي درج عليها زعيم داعش ابو بكر البغدادي، وعمد إلى اغتيال رعية فرنسي بعد قراءة مطلبه في الكف عن الضربات، التي تستهدف زعماء التنظيم بالشرق الأوسط.
أمام شبح البطالة الذي يعانون منه
شباب عين النعجة بالعاصمة يطالبون بالمرافق الرياضية
اسمة عميرات
طالب شباب حي عين النعجة ، الواقعة ببلدية جسر قسنطينة بالعاصمة من الجهات الوصية، بالتدخل العاجل من أجل إنجاز مرافق ترفيهية ورياضية أمام شبح البطالة الذي يعاني منه أغلبيتهم.عبر العديد من الشباب، في حديثهم، لـ وقت الجزائر ، عن مدى استيائهم وتذمرهم من غياب عدة مرافق رياضية وثقافية، منذ عدة سنوات، أمام غياب تام للمصالح المحلية التي غضت النظر عن التذمر الذي يشعر به هؤلاء، مطالبين في ذات الوقت من مديرية الشباب والرياضة لولاية الجزائر، التدخل العاجل من أجل إنجاز مرافق ثقافية ورياضية من شأنها أن تفيدهم في أوقات الفراغ التي في معظمها يقضونها في التسكع بين المقاهي والشوارع، مشيرين في سياق حديثهم إلى خطر الآفات الاجتماعية، التي تحوم حولهم لطالما أغلبيتهم لا يمارسون نشاطا تجاريا معينا أو عملا شريفا.
وأشار محدثونا، إلى المعاناة التي يواجهونها في التنقل إلى الأحياء المجاورة أو البلديات القريبة، لممارسة مختلف الرياضات، فيما يبقى العديد منهم يتسكع بين المقاهي والشوارع، التي تؤدي في غالب الأحيان إلى الانحراف وممارسة مختلف الأفعال المشينة، كما هو حال السرقة التي انتشرت بكثرة في الآونة الأخيرة في الحي حسب ما أكده هؤلاء.
وفي حديثهم إلى وقت الجزائر أوضح عدد من الشباب أنهم يعانون الملل جراء غياب تلك المرافق الضرورية وهو المشكل الذي يعاني منه أغلب أحياء العاصمة خاصة الفقيرة منها، ليبقى شبابنا غارقا في الممارسات غير الأخلاقية من التدخين وتعاطي المخدرات والسرقة، عوض قضاء وقت فراغه في أشياء يفيد بها نفسه والمجتمع من ممارسة الرياضة بالملاعب الجوارية والإقبال على المكتبات ومقاهي الانترنيت، والتي من شأنها أن ترفع عنهم الغبن وتمكنهم من إظهار طاقاتهم الإبداعية، خاصة أن البطالة تغزو فئة الشباب بالعاصمة.
وعليه طالب شباب حي عين النعجة ، من المصالح المحلية وعلى رأسها رئيس البلدية ومديرية الشباب والرياضة بالتدخل العاجل، عن طريق برمجة عدة مشاريع لفائدة الشباب وإنجاز مرافق ترفيهية ورياضية، تنهي معاناتهم وتحميهم من الانحراف.
بعد أن عمد عدد من مدراء المؤسسات التربوية إلى غلق الأقسام المدمجة
تلاميــذ ذوي الاحتياجــات الخاصـــة مـحرومون من الدراسة بالعاصمة
اسمة عميرات
حرم العديد من التلاميذ ذوي الاحتياجات الخاصة، في بعض المؤسسات التربوية بالعاصمة من الدراسة، خلال الدخول الاجتماعي الجاري، بعد أن عمد عدد من مدراء المؤسسات التربوية، إلى غلق عدة أقسام مدمجة، بدون سابق إنذار، أو قرار مشترك من مديريات الوصية، الأمر الذي وصفته مديرية النشاط الاجتماعي بقرار غير المبرر ، ودعت مديريات التربية للولاية، إلى التكفل بهذه الفئة الحساسة في اقرب وقت، سيما أن عدد التلاميذ المتواجدين في قائمة الانتظار مرشح للارتفاع.قالت مديرة النشاط الاجتماعي، صليحة معيوش، خلال اليوم الدراسي الذي نظمته لجنة التربية والتعليم العالي والتكوين المهني بالمجلس الشعبي الولائي لولاية الجزائر، في قاعة المحاضرات بمقر الولاية نهاية الأسبوع المنصرم، الذي تمحور حول تحسين وضعية التمدرس لجميع التلاميذ ، على غرار فئة ذوي الاحتياجات الخاصة، قالت إن قرارات غلق الأقسام المدمجة التي عمد المدراء في مختلف مؤسسات العاصمة على تطبيقها، قرارات غير مبررة ، سيما أن القرارات اتخذت بحسب ذات المتحدثة بصفة فردية ، موضحة في ذات السياق، إلى أن فتح أو غلق أو تغيير في نمط هذه الأقسام، يكون وفقا لقرار مشترك بين مديرية النشاط الاجتماعي ومديرية التربية، و لا يحق لمدير المؤسسة أن يتخذ مثل هذه القرارات التي تؤثر سلبا على مستوى ووضعية التمدرس هذه الفئة ، التي تعاني العديد من النقائص والإمكانات، والخرجات الميدانية التي قامت بها لجنة التربية في الأشهر الماضية، بينت واقع التمدرس لهذه الفئة، ووقفت على النقائص التي تعاني منها، ودعت في ذات الوقت إلى ضرورة تحسين وضعيتهم وتوليهم أهمية أكثر.
وأرجعت المتحدثة، سبب غلق الأقسام المدمجة، وحرمان التلاميذ من الدراسة، إلى تضرر غالبية الأقسام في مختلف المؤسسات التربوية، عقب زلزال الذي تعرضت له العاصمة في الفاتح أوت المنصرم، وعليها أعيدت تهيئة الأقسام وترميمها على حساب الأقسام المدمجة، التي لم تعوض وأغلقت نهائيا دون سابق إنذار للجهات الوصية وعلى رأسها مديرية التربية.
في سياق متصل، تحدثت المتحدثة عن المشاكل التي يواجهها التلاميذ، والتي بدورها تصعب عملية الإدماج في المجتمع، بدءا من المحيط المدرسي، حيث يحرمون من التسجيل في السجل المدرسي، وبالتالي عدم تمكنهم من الحصول على شهادات مدرسية، وأكثر من ذلك لا يستفيدون من الفحص الطبي بالرغم من أهميته بالنسبة لهذه الفئة، مشيرة في سياق حديثها، إلى غياب معايير التكفل الجيد بهؤلاء داخل الأقسام المدمجة، حسب الاتفاقيات والنصوص التي وقع عليها بين وزارتي التربية والتضامن الاجتماعي، الأمر الذي يتطلب تدخلا عاجلا من أجل تدارك هذه النقائص.
من جهة أخرى، أوضح مدير التربية للجزائر وسط، خالدي نور الدين، أن التكفل بفئة ذوي الاحتياجات الخاصة أمر يقع على عاتق الجميع، حيث دعا في سياق حديثه، إلى ضرورة تحويل ملفات التلاميذ المتواجدين ضمن قائمة الانتظار إلى مديريات التربية لولاية الجزائر، قصد التكفل بها وإيجاد حلول فورية لتدارك النقص الذي تعرفه الولاية، في عدد المراكز النفسية والبيداغوجية الموجهة لهذه الفئة الحساسة، مشيرا إلى أن عدد الحالات المسجلة في قائمة الانتظار بلغت 1400 حالة، كما ذكر ذات المتحدث في سياق منفصل، أن المديريات التربية للولاية، أعطت تعليمات صارمة لكل مدراء الثانويات، وذلك من أجل إعادة إدماج التلاميذ المفصولين من الدراسة، سيما في الطور النهائي، مؤكدا في ذات الوقت إلى أن نسبة 90 إلى 95 بالمائة من التلاميذ المفصولين سيلتحقون بقاعات الدراسة قريبا.
للإشارة، فإن عدد التلاميذ المصابين بإعاقة ذهنية خفيفة، ويزاولون دراستهم في الطور الابتدائي، بلغ 621 تلميذ، يتوزعون عبر 84 قسما، و118 تلميذ مصاب بإعاقة سمعية يدرسون في الطور نفسه، بالإضافة إلى 332 مصابين بنفس الإعاقة، يزاولون دراستهم في الطور المتوسط، أما بالنسبة لروضات الأطفال فتضم 320 حالة، تخص المصابين بإعاقة سمعية، موزعين على 15 قسما، بالمقابل يوجد 320 تلميذ في طور الابتدائي ينتظرون في قائمة الانتظار.
بعد معاينته لاشغال محول الطريق السيار بواد الفضة
والي الشلف يهدد بفسخ عقود المقاولات المتأخرة في إنجاز المشاريع
م/ عبد النور
شدد والي ولاية الشلف، ابو بكر الصديق بوستة خلال تفقده لمشروع انجاز محول الطريق السيار ببلدية واد الفضة على ضرورة الإسراع في وتيرة الإنجاز بعد تفاقم ظاهرة الغبار التي تطرحها المحاجر وشاحنات الوزن الثقيل التي تتنقل اليها للحفاظ على صحة السكان.وحسب ذات المسؤول الذي قام بمعاينة ميدانية لمتابعة المشاريع التنموية والإطلاع على انشغالات السكان ببلدية واد الفضة، فإن وتيرة الأشغال الجارية حاليا بالمحول الرئيسي لذات البلدية الطريق لازالت جد متأخرة بالنظر إلى الالتزامات الخاصة بدفتر الشروط التي تجبر المؤسسة المكلفة بالإنجاز تسليم المشروع في شهر أكتوبر القادم وهي مدة غير كافية لإنهاء هذه العملية بالنظر إلى طبيعة الأشغال التي تمتد إلى أكثر من شهرين.
من جهة أخرى، شدد والي الولاية من لهجته تجاه المحاجر التي تنامت كالفطريات بإقليم تبركانين وواد الفضة المجاورين، حيث صارت هذه الأخيرة تطرح سحبا من الغبار المتصاعد مما جعل المنطقة ملوثة ناهيك عن الأخطار الصحية التي تلاحق السكان المحيطين بهذه المحاجر التي لقيت استياء أبناء المنطقة الذين يعانون من أمراض بيئية وصحية كالحساسية والربو وضيق التنفس كون أن الغبار يقتحم البيوت ويعمل على تخريب كل النباتات والأشجار، داعيا إياهم إلى ضرورة اقتناء مصفاة للإزالة والحد من خطورة الغبار والإنبعاثات الغازية المصاحبة له.
ومن جانب آخر، عاين ذات المسؤول عدة عمليات تنموية ومشاريع خاصة بحماية منطقة بئر الصفصاف من الفيضانات ومشاريع خاصة بتوصيل الغاز المنزلي لـ 360 عائلة وحثّ على تهيئة المساحات الخضراء لتجميل المحيط مطالبا السلطات المحلية من الدائرة والبلدية التي تقوم بعمل جبار لتلبية انشغالات السكان وتنفيذ البرامج المسطرة في وقتها المحدد بمتابعة مشروع مركز الترفيه الموجود بغابة الزمول والذي أسند لمكتب دراسات لإنجاز فضاءات ينتظرها سكان واد الفضة ورياضيوها لتكون محطات راحة واستجمام وترفيه وممارسة النشاط الرياضي والتدريب وإقامة تربصات وتخييم كونه يتربع على مكان استراتيجي بالمحاذاة مع واد الشلف.
مجتمـع
الآراء باستقدامهن في أعراسهم متباينة
المداحات والأناشيد الدينية تزاحم الديجي في أفراح العاصميين
حياة فلاق
إلا أن الأعراس الخالية من الموسيقى الصاخبة أصبحت منبوذة من طرف العديد ولا نخص الشباب والمراهقين فقط وإنما حتى البالغين وكبار السن ممن يحبون اللهو والتسلية ويعتبرون العرس متنفسا لهم للفرح والابتعاد قليلا عن مشاغل الحياة إلى جو الرقص والنط، ولا يزال موسم الأعراس، رغم بداية الدخول الاجتماعي تصدحأجواؤه عبر مختلف المناطق، فلم يؤثر انشغال الناس بالعودة إلى الحياة العملية في إقامة الأعراس والأفراح ، رغم أن هناك العديد ممن اجبروا على ذلك، ولم تسمح لهم الفرصة لإقامتها في الصيف الأخير لأسباب عدة، قد يكون احدها امتلاء قوائم الأعراس المدرجة في الصالات الخاصة بالأفراح والأعراس، أو قد يكون بسبب مادي أو غيرها، وهناك منهم من اختار ذلك، لتخفيف الضغط عن الناس بعد العدد الهائل للأعراس في أوقات واحدة، ولم تعد الوليمة أو الوجبة التي يقدمها العرس محط استهواء للمدعوين الذين يختلفون في الأعمار، وإنما أصبح الأمر الأكثر جلبا لهم هو الأجواء الاحتفالية والصاخبة التي تطغى على الأعراس الجزائرية اليوم، وأثناء تقصينا رأي العاصميين في المداحات والمنشدين واحتمال أو إمكانية الاستغناء عن الديسك جوكي ومختلف العادات الدخيلة على أفراحنا، تفاجأنا بمنظر الصدمة والغيض، التي كانت أولى العلامات التي بدت على وجوه من سألناهم، ولم تختلف ردود الفعل الانفعالية بين كبار السن والشباب والأطفال، الذين أصيبوا بحالة من الذهول ما إن سمعوا سؤالنا، ما عدى بعض الذين ابدوا تذمرهم من مختلف ما يرونه غريبا عن الثقافة والأعراف الجزائرية، وليس بالضرورة ملتزمين دينيا، ولكن يرون أنها مصدر إزعاج للحاضرين خاصة كبار السن، ناهيك عن أنها تنفي الأصالة وتغيب روح التراث الجزائري،وخاصة أن الاستحداث الذي مس مختلف طقوس الاحتفالوالتقليد الأعمى لتقاليد الغير أصبح يزعج الكثيرين، وهذا ما أكده الحاج سليمان.ب لـ وقت الجزائرقائلاأنا لست ضد الديسك جوكي كآلة بحد ذاتها، وإنما الأمر الذي يزعجني هو الجري وراء كل ما هو أجنبي عربيا كان أو غربيا،دون الاهتمام بالكلام الذي فيه وتجدها تطغى على الأعراس بينما يهملون الأغنية الجزائرية، رغم أن غنى بلادنا بمختلف طبوع الغناء .
وممن يفضلون أيضا الأناشيد والمداحات في أعراسهم، أولئك الذين يمقتون حالة الهيجان واللاوعي للفتيات في الصالات، أو في الساحات بالنسبة للشباب الذين يصبحون فيها أشبه بسكارى، رغم أنهم ليسوا كذلك، هؤلاء يعتبرون أنواع الرقص المستحدث ف عندنا ضرب من اللامبالاة بعاداتنا وديننا، لكن هذه الآراء المتباينة، بين مفضل للمداحات والمنشدين في الأعراس، وبين الديسك جوكي، الأغاني، الموسيقى الصاخبة والرقص الجنوني للفتيان والفتيات، وحتى السيدات المتقدمات في السن، تبقى تشكل في غالب الأحيان نقطة خلاف ليس فقط بين المدعوين وأهل العرس، لكن أيضا حتى بين أفراد العائلة الواحدة، والملفت للانتباه أن اليوم أكثر المناهضين لـ الديسك جوكي بالأغاني، هم شباب وليسوا كبار السن كما قد يعتقد البعض، حيث أن العديد ممن يعرف عنهم الالتزام، الذين يمثلون شريحة معتبرة من مجتمعنا، يفضلون الأناشيد وان كانت عبر الديجي.
تباين الآراء بين تفضيل الأناشيد واستقدام المداحات
رغم أن العديد من جيل اليوم، يفضلون الاستمتاع بمختلف أنواع الموسيقى الغربية والمشرقية وحتى الهندية، التي فرضت وجودها على ساحة أعراسنا، ويتسلون بها كنوع جديد من التقليد، الذي يواكب تصديرة العروسة باللباس الهندي، وإعطاء كل لباس حقه من الأغاني، التي تمثل هذه الألبسة فيه بلدا معينا، إلا أننا ونحن بصدد إتمام تساؤلاتنا عن الموضوع، تفاجانا بأطفال، مراهقين وشباب من مختلف أحياء العاصمة، ممن تستهويهم الأناشيد الدينية في الأعراس، بين جنس الذكور والإناث، فمنهم من يرى هذه الأناشيد إنما هي تعبر عن توجهنا الديني، ولا يرون مشكلا أن تخللت أعراسنا أو حتى إن كان العرس بأكمله منشطا بها، رغم أن فيهم من يحضر أعراسا فيها الزهو والرقص بالأغاني، لكن حسب ما قال وليد متحدثا لـ وقت الجزائر عن أجواء الأناشيد في أفراحناأنا نحب نروح لعراس بزاف وكي يحطو الديسك جوكي بالأغاني أو بالأناشيد، ما عندي حاجة المهم نشطح، ومنهم من قال انه علينا كمسلمين أن نحافظ على ما هو لنا، لا التمسك ببقايا الآخرين وان كان جميلا، فعادة التقليد عندنا فاقت الحدود، حسب رأيهم، فهذاسميرالذي لا يتعدى عمره الأربعة عشر سنة قال والله لا ادري ما هذه الأغاني التي أصبحت تطلق في صالات الأعراس ولا الأصوات التي تصدرها البنات خاصة عند الأغاني الرايوية والمغربية منها، التي أضحت تطغى على أعراسنا، فأنا هنا أفضل المداحات والأناشيد الدينية عليها، فهي أكثر احتراما، ومن الناس أيضا من يرى أن استقدام المداحات في الأعراس يعد أفضل من أن تمر الأفراح دون أي نوع من أجواء البهجة والغبطة، ورغم أن العديد من جنس الإناث لا يستلطفن هذا النوع إلا انه حسب رأي بعضهن يعد أفضل من لا شيء، وحدثتنا سهيلة التي فات على زواجها ثلاثة أشهر أنها احتفلت بعرسها بمجموعة نسويه، أحيت ليلة العمر بمختلف المدائح المعروفة والجديدة، وأردفتصحيح انه في الوهلة الأولى لم تعجب أهلي ولا المعزومين، فكرة تنشيط المداحات لحفلة زفافي إلا انه مع مرور وقت قصير، اندمجن مع الأخوات اللائي أعطين جوا مرحا ومفعما بالنشاط، فقط الواحد لازم يعرف شكون الفرقة اللي يختارها.
العمل بـلاكارت فيزيت والالتزام بالمواعيد اكسبهن الاحترافية
لم يعد التواصل مع المداحات والجماعات النسوية، المنشطة للأعراس أمرا صعبا، كما كان سابقا، حيث كان الحصول على عنوانهن أو أرقام هاتفهن أمرا عسيرا، على العديد ممن يحبون استقدامهن، فكن يتناقلن المعلومات عنهن بـالمعرفة، لكن اليوم هناك طرق أكثر عصرنة وعملية جدا، وهو نشر بطاقات الزيارة وتوزيعها على الناس في الأعراس أو هذا يعطيها لذاك، وتجدهن يحاولن قدر الإمكان الالتزام بمواعيدهن، ونحن على مقربة من إحدى الأعراس استوقفتنا مجموعة من النسوة المتجلببات، تحمل بعضهن ما يعرف بالدف، فحدثننا عن تجربتهن في هذا المجال الذي قد يغتاظ منه الكثير، فأكدت لنا رئيسة الفرقةاميمة، التي لها أكثر من خمسة سنوات تجربة في هذا المجال، أن الوضع اليوم يختلف كثيرا عن السنوات الماضية، في وقت كانت النساء يتحفظن من دخول مجال المديح والإنشاد أمام الناس بلا خجل، وحتى إن طلب أهل الأفراح خاصة الزفاف، فقديما كن أكثر ما يمارسنه هو تقديم الأغاني القديمة من التراث والمتعارف عليه بالدف، أما اليوم أصبح الأمر مختلفا فهناك فرق نسوية للإنشاد وهناك فرق نسوية التي يطلق عليهن المداحات، وأضافت رئيسة الفرقة قائلة أن هناك فرقا بين فرقة وأخرى، فهناك فرق إنشادية تنشد بالعربية الفصحى وأشعار عن حفلة الزفاف، يبدأنها بالصلاة على الرسول الكريم، بينما فرق المداحات كالتي ارأسها فهي تمزج بين الأشعار الدارجة في المديح، وبين الأشعار التي تصف العرس وأجواءه، وعن مدى إقبال الناس على طلب المداحات أكدت لنا نفس المتحدثة أن العديد من العائلات في أيامنا هذه تفضل المداحات في أعراسهم، رغم أننا نجد صعوبة في بعض الأحيان في التأقلم مع الجيل الجديد، الذي في كل مرة كما قالت نحاول لفت انتباهه للتفاعل معنا، حتى لا يمل من أجواء أصبحت غريبة عنه، في حين أنها لا بد أن تكون الأصل، فقد صادفتنا عدة تعليقات، من مراهقات يطلبن مدائح أكثر خفة للرقص والنط، لكن الأمر ينتهي إما بتأقلمهن أو بمغادرتهن.
استخدام المداحات لألحان الراي تزعج المعزومين
وكما ذكر سابقا، فان لكل فرقة أسلوبها في إحياء الأعراس والمناسبات، فمنها من تعتمد الأناشيد بالفصحى وهناك من تعتمد الدارجة، وهذا أوجدته الضرورة واختلاف الأذواق في العرس الواحد، فبينما تكون بعض الأخوات المنشدات صارمات في نوع ما يقدمنه، فلا يغيرن من برنامجهن لا من حيث المضمون الكلامي، ولا الإيقاعي، ولا يهتمين سوى بأداء ما اتفق عليه مع صاحب المناسبة، وهنا تؤكد بهية أنها مقتنعة بالذي تقوم به فهي ترضي ربها في إحياء أعراس حسب ما يقتضيه الدين، وهي غالبا ما تعمل في أعراس عائلتها، وجيرانها، وهي كما أضافت بذلك تساهم في تقليص حجم استخدام الديجي، والأغاني الفاضحة بين أوساط المجتمع وبذلك تعتبر نفسها مجبرة على إتمام رسالتها في إضفاء أجواء روحانية على الاحتفالات، ولا تحاول أن تنقص أو تساير الفتيات، اللاتي يطالبنها بمدائح تستعمل فيها موسيقى الراي، بتغيير كلماتها وأشعارها إلى كلمات ملتزمة، لكن من جهة أخرى التقينا بالحاجةزهوة التي ترى أن استخدام الدارجة في الأشعار، هي الوسيلة الأكثر نجاحا في جعل المتلقيات من الفتيات، يهتمن بمثل هذا المجال، ولم تمانع فكرة استخدام مختلف أنواع الألحان في أناشيدها، شرط أن يتغير الشعر إلى كلام هادف، يندرج ضمن تفاصيل العرس، من أجواء الفرحة ومدح العروسين وأهليهما، وذكر الله والصلاة على النبي المصطفى، مع استخدام الدف أو البندير، وتحكي نفس المتحدثة عن حادثة وقعت لها في بداية مشوارها، عن فتيات أزعجهن إلقاء الأناشيد والمدائح بالعربية الفصحى في الأعراس، حيث قلن لها بصريح العبارة أنها تملل الفتيات، وحتى العجائز اللاتي قد لا يفهمن حسب رأيها أكثر ما كن ينشدنه، ويفضلن أغاني قديمة بالعامية وان كانت على إيقاع الدف، بينما اعتبر بعض الشباب، أن استخدام المداحات لألحان الأغاني الموسيقية، خاصة منها الحان الراي، إنما هو استهزاء بالدين، ولا يرون فرقا في نقاء كلماته أو عدمها مادامت الموسيقى أو الألحان تعبر عن فن آخر، وأكد بعض الذين الملتزمين أن هذا الأمر أشبه بتغطية الشمس بالغربال، ولم يقتنعوا بفكرة هذا النوع من المديح، وقال جمال أن ابن عمه استقدمهن لحفلة زفاف أخته، لكن ما إن سمعهن ينشدن بالحان رايوية، حتى دفع بأخته لتطلب منهن المغادرة والاكتفاء بالغناء جماعات أو وقف العرس عند العشاء وحسب، لأنه اعتبر ذلك تقليلا من شان الأنشودة الدينية التي يراعى فيها الفرح والقيم الإسلامية السامية، وأكد انه حتى هو يفضل استخدام الديجي بالأناشيد رغم الإزعاج الذي تصدره هذه الآلة إلا انه يبقى حسب رأيه أفضل من المداحات.
شباب وشابات يعزفون عن الرقص تمردا على المداحات
تعبيرا عن رفضهم، لمنع الديجي في بعض الأعراس وتنشيطها بالمداحات والأناشيد، كثير من المراهقين والمراهقات، الشباب والشابات، يقدمون على مقاطعة مثل هذه الأعراس حتى وان كانت لأقرب المقربين، فهذا هشام تحدث عن عرس أخيه الملتحي، الذي لم يحظره إلا حين كان يحظر للاحتفال، فكان حسب قوله يتهيأ لاستدعاء فرقة شعبية للغناء في الزفاف، ليفاجئه أخوه بدعوة فرقة إنشادية للرجال ومجموعة نسوة من المداحات للنساء، وهو الأمر الذي لم يرق له، مما دفعه إلى مغادرة العرس بمجرد انتهاء العشاء، وفضل المكوث مع أصدقائه في مقهى الانترنت، على حضور العرس والآمر لا يختلف كثيرا عند كهينة، التي قاطعت أعراس أخوالها لأنهم يكتفون في أعراسهم إما بالعشاء فقط أو استقدام مداحات لإحيائها، وهو الشيء الذي اعتبرته مملا ويدعو للكآبة، بينما يفضل آخرون من الجيل الصاعد، حضور مثل هذه الأعراس، ويعبرون عن غيظهم وتمردهم على المداحات، بمقاطعة الرقص والتصفيق، وتعمد بعض الفتيات إلى إزعاج المداحات والمستمتعات بهن، بكثرة الضحك المرتفع والإيحاء لهن بعدم الرضا والاكتراث، وحسب ما فهمنا مما قالته معظم النساء، عن هذا الأمر، أنهن لم يعتدن الجلوس في الأعراس دون رقص، على الحان الموسيقى، ويعتبرنه سر الفرجة والبهجة، لذلك يعمدن إلى مقاطعة أعراس المداحات والأناشيد التي يعتبرنها مملة.
زرهوني مدعوة لإنقاذ السياحة ببجاية
رسالة السفير الياباني
وقال السفير، إن سماء الجزائر وصفاءها وضوءها ستبقى في ذهنه لسنوات عديدة، كما ذكر أن ارض الجزائر الخصبة جعلته يتفنن في غرس شتى أنواع البذور في حديقة إقامته الخاصة بالعاصمة لدرجة ـ كما قال ـ كل ما أزرعه ينبت.
طرطـاق وبن مرادي رسميا مستشاران لدى بوتفليقة
نشر في العدد الأخير من الجريدة الرّسميّة للجمهوريّة الجزائريّة قرار تعيين الجنرال بشير طرطاق، المدير السابق للأمن الداخلي في دائرة الأمن والإستعلام، مستشارا أمنيا برئاسة الجمهورية، وكذا تعيين وزير العمل والتشغيل والضمان الاجتماعي سابقا، محمد بن مرادي، في منصب مستشار لدى الرئاسة مكلف بالشؤون الاقتصادية.سبحــان مغيّــر الأحــوال!
علمت وقت الجزائر من مصادر مطلعة لا يرقى لها الشك أن محافظ حزب جبهة التحرير الوطني بولاية وهران تلقى سيلا من التهنئات، عقب رجوعه من نجامينا بالتشاد، بعد مشاركته في مؤتمر دولي حول الأحزاب الحاكمة.والمثير أنه لم يكن يتوقع أن يستقبل أحد المعارضين له، وهو تاجر معروف بوهران، وكان مترشحا بقائمة حرة، خلال التشريعيات الماضية، سنة 2012، ولم يحالفه الحظ في تبوؤ مقعد بمبنى زيغود يوسف، رغم ما صرف من ملايين، ليقوم بالشيتة هذه المرة طمعا في الحصول على منصب أمين قسمة خلال حركة التعيينات، التي تجرى بالمحافظة مؤخرا، قضية للمتابعة.
مسؤولون يرفضون الحقيقة في وهران
لم يتقبل منسق إتحاد التجار والحرفيين بوهران، الفائز في انتخابات تجديد غرفة التجارة والصناعة، ما قامت به وقت الجزائر من كشف لما وقع من تزوير مفضوح بهذه الغرفة، بتاريخ 8 ماي 2014، وبالأدلة الدامغة، ليقوم بالطعن في مصداقية الجريدة ومراسلها، رغم أن أدوات التزوير واضحة، على رأسها إستمارات ممضاة على بياض من قبل مندوب الياسمين ببئر الجير، ورغم أن والي وهران ووزير التجارة أمرا بفتح تحقيق، إلا أن المعني لم يعجبه ما قامت به الجريدة في سعيها لكشف التزوير، بل وتوعد مراسل وقت الجزائر وشتمه.حنون تشيد بدبلوماسية لعمامرة!
أشادت الأمينة العامة لحزب العمال، لويزة حنون، بتصريحات وزير الشؤون الخارجية، رمطان لعمامرة، والقاضية بعدم التدخل العسكري وإقحام الجزائر في الجارة ليبيا، مؤكدة انه وبحنكته الدبلوماسية اراد ان يقول للعالم انه لا يمكننا مشاركة هذه الدول الاجنبية في هذه الحروب الاحتلالية، الذي شكلتها الولايات المتحدة الأمريكية ضد ما يسمى تنظيم داعش المزعوم.طلاق بالتراضي
وأضاف مدرب المنتخب الجزائري الأسبق أن مصلحة الرجاء فوق كل اعتبار، لذلك رفض، على حد قوله، وضع أي عراقيل خاصة في ظل العلاقة، التي تربطه بالمسؤولين.وتابع قائلا لراديو مارس: ظروف العمل كانت متوفرة، وبلغة الأرقام فإن الرجاء البيضاوي يتصدر حاليا البطولة، حيث سجلت فوزين وتعادلا، كنت بحاجة لمزيد من الوقت لخلق الانسجام، خاصة أن الفريق جلب عشرة لاعبين جددا واستغنى عن لاعبين آخرين.
برنامج الصيف في بداية الخريف
الممثل جمال بارك لـ وقت الجزائر:
علــــى الفرنسيــــين أن يعلمـــــوا الآن أنـــنا موجوديــن
حاورته: ساسة مسادي
على الفرنسيين أن يعلموا الآن أننا موجودون، أننا نكتب ونخرج ونلعب أدوارا مهمة.. هي الرسالة التي يوجهها الفنان من أصول جزائرية جمال بارك من خلال مشاركته في فيلم الوهراني للمخرج من أصول جزائرية الياس سالم. جمال بارك في هذا الحوار لـ وقت الجزائر يتحدث عن نضال الفنانين الجزائريين حتى فرضوا أنفسهم على الساحة الفنية الفرنسية.القليل من الجمهور الجزائري من يعرف جمال بارك، حدثنا عن مسارك الفني؟
لم أفكر أبدا في أن أكون ممثلا، عملت في وقت سابق في الميكانيك والنجارة وأنا أحب هذه المهنة كثيرا، وفي سنة 1985 قرأت مرة لموليير سنة 1985 ومنوقتها أعجبني التمثيل وبدأت محاولة الدخول في هذا العالم. وكان ذلك من خلال المسرح فشاركت سنة 1987 عدة اعمال مسرحية ثم دخلت مسرح الشمس وعملت مع المخرج شيريان موشكين ومن ثمة كانت الانطلاقة لأشارك في وقت لاحق في السينما وأوقع عدة أعمال سينمائية سواء لمخرجين فرنسيين أو جزائريين من أصول فرنسية وأيضا مخرجين أجانب من جنسيات أخرى.
ما هي الأدوار التي تراها قريبة من تكوينك المسرحي والسينمائي؟
أنا أحب لعب كل الأدوار ولكن أحب أكثر دور الأب حين تكون هناك علاقة متوترة مع الإبن أو البنت وتكون مواقف متضاربة ومختلفة بين الجيلين لأني أراه دورا مركبا ويحتاج الى الكثير من الجهد والإبداع والإحساس والذكاء أيضا.
حدثنا عن مشاركتك في فيلم الوهراني للمخرج الياس سالم؟
فيلم الوهراني هو اول فيلم جزائري يصور في الجزائر وأشارك فيه لأني سبق وشاركت مع المخرج الجزائري من أصول فرنسية نذير مقناش في فليم حرم السيدة عصمان، وأنا سعيد جدا عندما اشارك في أفلام لمخرجين جزائريين وكنت سعيدا بدوري كمجاهد في فيلم الوهراني وأتشرف بهذا الدور.
إذن، هي أول مرة تلعب دور مجاهد؟
لا هي ثاني مرة لأني أديت دور المجاهد في فيلم بعيدا عن الرجال للمخرج الفرنسي دافيد اولوفان وكان التصوير في المغرب وشارك معي الممثل من أصول جزائرية رضا كاتب وكان دوري مواطن جزائري ذهب الى الحرب ضد النازيين في الحرب الثانية ككل الجزائريين الذين زج بهم في هذه الحرب ولما رجعنا وجدنا أننا نعامل كأهالي لا يحق لنا حتى التصويت ونظرا للتفريق والعنصرية والظلم قررت أن ألتحق بجيش التحرير الوطني. ومعي في الفيلم أيضا الممثل فيغو مورتنسان الذي يؤدي شخصية بارو الذي شارك في الحرب العالمية الثانية واكتشف قذارة الحروب وعند رجوعه للجزائر قرر أن يصبح مدرسا.
ما هو إحساسك وأنت تعمل دور مجاهد ومناضل عن وطن لا تراه كثيرا؟
إحساس بالسرور والفخر وأنا لست غريبا عن هذا البلد، عمي مجاهد زيناتي عابد، وأمي كانت تحمل السلاح في الحقائب، والجزائر بلدي وربما أنا مقسوم بين الجزائر وفرنسا لأني كبرت بفرنسا، وقد لا آتي للجزائر، إلا كل عشر سنوات لكن عندما أزورهاينتابني شعور رائع.
سنتحدث عن دورك سعيد في فيلم الوهراني، كيف استطعت ترجمة كل الانفعالات الشخصية خلال الحركة والنظر فقط؟
هنا تكمن صعوبة الدور أن لا نعبر عبر الكلام ولكن كل الانفعالات وما نريد قوله تخرج عبر تعابير الوجه والعين والحركة، ولقد عملت جاهدا لتقمص شخصية سعيد لأني كما قلت اشتغلت في المسرح وفي تكويننا المسرحي نتمرن على التعبير الإيمائي والحركي وهذا سهل علي الأمر، فكنت أمثل ويكاد الكلام أن يخرج من فمي أن أصرخ، لكني أخرجه بطريقة أخرى عبر الحركة والعين.
كيف ستكون ردة فعل الفرنسيين من فيلم الوهراني؟
على الفرنسيين أن يعلموا الآن أننا موجودون أننا نكتب ونخرج ونلعب أدوارا والكثير من الفرنسيين فرحين بهذه الوضعية لأننا نعمل أيضا للفرنسيين، هناك جزائريين يكتبون ويخرجون ويتعاملون في أفلامهم مع فرنسيين وبرتغاليين وأمريكيين، نحن لسنا منغلقين فمثلا لقد شاركت أنا والفنان الياس سالم في فليم مونيك لستيفن سبيلبارغ.
كممثل جزائري ومغاربي كيف هي فرص العمل الفني في الخارج؟
لقد ناضلنا من أجل أن تكون لدينا أدوار مهمة ومتميزة، فقبل 15 سنة كانت الأدوار التي تمنح لنا نحن الجزائريون وكل المغاربة لا تخرج عن أدوار الإرهابي والسارق، وكان الكثير منا يرفض هذه الأدوار ولكن مؤخرا أصبح هناك جيل جديد من كتاب ومخرجين من أصول جزائرية ومغاربية يكتب وينجز أفلام، أصبحنا نحكي قصصنا ونحن اناس مثل الآخرينلدينا قيم وقيمة وهنا أصبحنا نلعب أدوار مهمة.
هل من مشروع جديد؟
أشارك في فيلم للمخرج جاك اوديا فيلم يحكي على حي ساخن في باريس وهناك تجار مخدرات وأنا احد الأباء مع رجل اسود وباسكتاني نحاول أن نقف في وجه هذه العصابة ونمنعها من ايذاء ابنائنا.
في كافتيريا الأمم المتحدة، رئيس تونس، المنصف المرزوقي، يتناول الطعام مع باقي الموظفين على عكس باقي الزعماء.
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