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Naftali Bennett : « Nous faisons tout pour que l’intégration dans le système scolaire israélien soit une réussite »
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Nous l’avions rencontré l’année dernière, à sa première rentrée scolaire en tant que ministre de l’Education. Naftali Bennett, le chef du Foyer Juif, nous a donné à nouveau rendez-vous pour faire le bilan de sa première année et nous confier en exclusivité, ce que sera, pour deux millions deux cent mille élèves israéliens, la prochaine rentrée qui débute le 1er septembre.
Actualité Juive: Monsieur le ministre, dans quel état d’esprit êtes-vous à la veille de la rentrée scolaire ?
Naftali Bennett : Je suis très ému, et en tant que ministre de l’Education, et en tant que père. Nous avons profité de l’été pour continuer d’élaborer des programmes destinés à améliorer l’école et à éduquer à l’excellence et au sionisme.
A.J: Quel est le bilan de votre première année ?
NB : Je m’étais fixé 4 objectifs que je continuerai à poursuivre cette année. Tout d’abord la réduction des effectifs. Pour la première fois dans l’histoire d’Israël, ils ont été réduits. Fini le temps des 40 élèves entassés par classe ! Cette année, pas plus de 28 élèves en CP et CE1. Et ce sera le cas pour tout le primaire dans les 4 ans. Ensuite, le nombre de lycéens qui présentent maths coefficient 5 au baccalauréat a augmenté de 31%. Le 3e objectif est l’éducation aux valeurs, au renforcement identitaire, au judaïsme, à l’histoire du peuple juif et d’Israël et le 4e la réduction des inégalités. Nous continuerons d’agir afin que tous les élèves aient les mêmes chances de réussite.
A.J.: Le budget de votre ministère est-il à la hauteur de vos ambitions ?
NB : Le budget consenti est une aubaine pour les parents israéliens. Il va augmenter de 4,7 milliards de shekels – plus d’un milliard d’euros - et dépasser les 13 milliards et demi d’euros. Un record historique !
A.J.: Cette année, l’accent est mis sur l’anglais. Pourquoi ?
NB : Chaque élève qui termine sa scolarité doit savoir parler couramment l’anglais pour s’intégrer dans le monde du travail. Pour ce faire, nous avons mis en place un programme qui favorise le parler. « Moins de Shakespeare, plus de pratique ».
A.J.: Cette année est placée sous le signe de Jérusalem. Comment cela se traduira-t-il ?
NB : Cette année nous célébrerons le cinquantenaire de la réunification de Jérusalem. Les élèves étudieront notre capitale éternelle, la visiteront, apprendront des chansons et des histoires liées à la ville. Jérusalem est le cœur du peuple juif et il est important d’en rapprocher nos enfants.
A.J.: Un autre de vos projets : initier les élèves à la culture juive sépharade. Quel est votre objectif ?
NB : Réparer cette injustice historique. Nous le ferons, entre autres, à travers des histoires ou la littérature. Israël a été fondé par des juifs de Russie, d’Allemagne, du Maroc, d’Algérie, du Brésil, d’Irak, de France et il est important que nos enfants apprennent notre histoire dans son intégralité.
« Jérusalem est le cœur du peuple juif et il est important d’en rapprocher nos enfants »
A.J.: Agissez-vous pour réduire les inégalités éducatives ?
NB : Bien sûr, c’est l’un de mes objectifs. Entre le cœur du pays et la périphérie, entre juifs et arabes, entre nouveaux immigrants et natifs du pays. J’aspire à une égalité des chances pour tous les élèves.
A.J.: A la rentrée précédente, vous annonciez le renforcement de l’apprentissage de l’hébreu dans les écoles arabes. Un succès ?
NB : Le processus est en route et c’est positif. L’hébreu est enseigné dans le secteur arabe depuis la maternelle, et non plus depuis le CE2, ce qui favorisera une meilleure inclusion des élèves à l’université et sur le marché du travail. Et pour la première fois, nous promouvons l’ouverture d’un collège académique destiné aux étudiants arabes.
A.J.: Les établissements ultra-orthodoxes ne seront plus obligés d’enseigner les matières profanes pour être subventionnés. Comment concevoir qu’en Israël de 2016 on puisse élever des générations qui seront incapables de s’intégrer professionnellement ?
NB : Il n’y a pas de doute qu’il est important de donner à tous les élèves y compris les ultra-orthodoxes les outils pour réussir dans la vie et pour s’intégrer au monde du travail du XXIe siècle. Aujourd’hui il n’y a aucun élève en Israël qui a appris l’anglais ou les maths grâce à une loi, et aucun élève ne cessera de suivre ces matières à cause d’une modification législative. Sur le terrain, 400 000 élèves sur les 440 000 élèves ultra-orthodoxes apprennent l’anglais et les maths. Et je vais me consacrer à l’amélioration de leur niveau scolaire pour assurer leur avenir et celui du pays.
A.J.: Comment sera assurée la sécurité des élèves dans le contexte de l’actuelle vague de terrorisme ?
NB : Je préfère ne pas le divulguer publiquement.
A.J.: Votre ministère est-il prêt à assurer l’accueil des élèves nouveaux immigrants de France ?
NB : Grâce à des budgets exceptionnels, nous pouvons investir dans des classes destinées aux olim de France, de Belgique ou d’Ukraine. Chaque olé a droit à une journée scolaire prolongée afin de bénéficier d’un soutien en hébreu et pour les devoirs. C’est une bonne nouvelle pour toutes les familles qui souhaitent venir avec leurs enfants en Israël, le foyer du peuple juif. Nous faisons tout pour que l’intégration des nouveaux immigrants dans le système scolaire israélien soit une réussite.
Naftali Bennett : Je suis très ému, et en tant que ministre de l’Education, et en tant que père. Nous avons profité de l’été pour continuer d’élaborer des programmes destinés à améliorer l’école et à éduquer à l’excellence et au sionisme.
A.J: Quel est le bilan de votre première année ?
NB : Je m’étais fixé 4 objectifs que je continuerai à poursuivre cette année. Tout d’abord la réduction des effectifs. Pour la première fois dans l’histoire d’Israël, ils ont été réduits. Fini le temps des 40 élèves entassés par classe ! Cette année, pas plus de 28 élèves en CP et CE1. Et ce sera le cas pour tout le primaire dans les 4 ans. Ensuite, le nombre de lycéens qui présentent maths coefficient 5 au baccalauréat a augmenté de 31%. Le 3e objectif est l’éducation aux valeurs, au renforcement identitaire, au judaïsme, à l’histoire du peuple juif et d’Israël et le 4e la réduction des inégalités. Nous continuerons d’agir afin que tous les élèves aient les mêmes chances de réussite.
A.J.: Le budget de votre ministère est-il à la hauteur de vos ambitions ?
NB : Le budget consenti est une aubaine pour les parents israéliens. Il va augmenter de 4,7 milliards de shekels – plus d’un milliard d’euros - et dépasser les 13 milliards et demi d’euros. Un record historique !
A.J.: Cette année, l’accent est mis sur l’anglais. Pourquoi ?
NB : Chaque élève qui termine sa scolarité doit savoir parler couramment l’anglais pour s’intégrer dans le monde du travail. Pour ce faire, nous avons mis en place un programme qui favorise le parler. « Moins de Shakespeare, plus de pratique ».
A.J.: Cette année est placée sous le signe de Jérusalem. Comment cela se traduira-t-il ?
NB : Cette année nous célébrerons le cinquantenaire de la réunification de Jérusalem. Les élèves étudieront notre capitale éternelle, la visiteront, apprendront des chansons et des histoires liées à la ville. Jérusalem est le cœur du peuple juif et il est important d’en rapprocher nos enfants.
A.J.: Un autre de vos projets : initier les élèves à la culture juive sépharade. Quel est votre objectif ?
NB : Réparer cette injustice historique. Nous le ferons, entre autres, à travers des histoires ou la littérature. Israël a été fondé par des juifs de Russie, d’Allemagne, du Maroc, d’Algérie, du Brésil, d’Irak, de France et il est important que nos enfants apprennent notre histoire dans son intégralité.
« Jérusalem est le cœur du peuple juif et il est important d’en rapprocher nos enfants »
A.J.: Agissez-vous pour réduire les inégalités éducatives ?
NB : Bien sûr, c’est l’un de mes objectifs. Entre le cœur du pays et la périphérie, entre juifs et arabes, entre nouveaux immigrants et natifs du pays. J’aspire à une égalité des chances pour tous les élèves.
A.J.: A la rentrée précédente, vous annonciez le renforcement de l’apprentissage de l’hébreu dans les écoles arabes. Un succès ?
NB : Le processus est en route et c’est positif. L’hébreu est enseigné dans le secteur arabe depuis la maternelle, et non plus depuis le CE2, ce qui favorisera une meilleure inclusion des élèves à l’université et sur le marché du travail. Et pour la première fois, nous promouvons l’ouverture d’un collège académique destiné aux étudiants arabes.
A.J.: Les établissements ultra-orthodoxes ne seront plus obligés d’enseigner les matières profanes pour être subventionnés. Comment concevoir qu’en Israël de 2016 on puisse élever des générations qui seront incapables de s’intégrer professionnellement ?
NB : Il n’y a pas de doute qu’il est important de donner à tous les élèves y compris les ultra-orthodoxes les outils pour réussir dans la vie et pour s’intégrer au monde du travail du XXIe siècle. Aujourd’hui il n’y a aucun élève en Israël qui a appris l’anglais ou les maths grâce à une loi, et aucun élève ne cessera de suivre ces matières à cause d’une modification législative. Sur le terrain, 400 000 élèves sur les 440 000 élèves ultra-orthodoxes apprennent l’anglais et les maths. Et je vais me consacrer à l’amélioration de leur niveau scolaire pour assurer leur avenir et celui du pays.
A.J.: Comment sera assurée la sécurité des élèves dans le contexte de l’actuelle vague de terrorisme ?
NB : Je préfère ne pas le divulguer publiquement.
A.J.: Votre ministère est-il prêt à assurer l’accueil des élèves nouveaux immigrants de France ?
NB : Grâce à des budgets exceptionnels, nous pouvons investir dans des classes destinées aux olim de France, de Belgique ou d’Ukraine. Chaque olé a droit à une journée scolaire prolongée afin de bénéficier d’un soutien en hébreu et pour les devoirs. C’est une bonne nouvelle pour toutes les familles qui souhaitent venir avec leurs enfants en Israël, le foyer du peuple juif. Nous faisons tout pour que l’intégration des nouveaux immigrants dans le système scolaire israélien soit une réussite.
Israël : La Knesset embauche des handicapés
Nouvelle initiative : La Knesset (assemblée nationale Israélienne) engage des handicapés.
Il s’agit de cinq emplois qui aident les gestionnaires de la Knesset , dans le but d’élargir le projet d’embaucher des personnes avec de besoins spéciaux .
La Knesset a publié, hier,une offre d'emploi pour des personnes ayant une déficience physique ou mentale.
Cinq emplois, comprenant 20 à 25 employés , ont été mis en place afin d’aider les gestionnaires à la Knesset , qui permettront au projet, d'élargir l' emploi à la Knesset de personnes ayant certains besoins.
Les emplois en question sont : aide au secrétaire du comité législatif, aide à l’huissier, une aide au sein de « La Knesset verte» et aide à la livraison.
Le directeur de la Knesset ,Albert Shrobitz, , a signé hier pour des appels d'offres.
Le directeur de la Knesset ,Albert Shrobitz, , a signé hier pour des appels d'offres.
Le document à remplir par les candidats concernant ces emplois , est plus accessible, et écrit dans une langue appropriée, simplifiée, ce qui devrait rendre plus facile le processus afin de rédiger le formulaire.
Pour exemple: au lieu de préciser «autre citoyenneté», sera remplacé par «Si vous êtes citoyen d'un autre pays, écrivez le nom de l'Etat». Au lieu de «Nom du Père»- «Comment s’appelle votre père?". La forme adaptée indique également: «écrivez les numéros de téléphone où l’on peut vous appeler ,au moins un numéro de téléphone."
De plus, sont énumérés les étapes sur la façon d'envoyer le formulaire et ce qu'il faut faire s’ils ne reçoivent pas de réponse de la Knesset dans les deux semaines suivantes.. Le formulaire a remplir apparaît sur le site de la Knesset, sous la rubrique "Emploi et offres d'emploi.".
Aujourd’hui, 20 employés ayant un handicap, travaillent déjà à la Knesset .Parmi ces employés , des personnes ayant le syndrome de Down et d'autisme .
Cinq employés travaillant au ministère de la Défense , souffrent d’un handicap sévère. Le Président de la Knesset Yoël Edelstein a déclaré: «J’ai une immense fierté quand j’observe le travail accompli à la knesset par ces personnes handicapées. Je crois que le succès du projet, incite les organismes gouvernementaux et les organismes publics à suivre notre exemple " .
Amsalem, le patron de l’athlétisme tricolore
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Originaire d’Algérie, l’homme de 64 ans est à la tête de cette Fédération depuis 2001.
Ces derniers jours, Bernard Amsalem ne parvient pas à dissimuler sa colère. En cause : la décision du CIO de ne pas exclure la délégation russe des JO de Rio. « C’est dramatique pour le sport, pour l'image du sport, pour l'image des jeux Olympiques. Je ne comprends pas ce qu'il faut faire de plus ! On ne peut rien faire de plus ! Le rapport Mc Laren était excellent, l'enquête a été longue et donnait un certain nombre de preuves du dopage organisé », a récemment déclaré le président de la Fédération française d’athlétisme à l’antenne de BFM TV.
Actualité Juive était parti à la rencontre de Bernard Amsalem en décembre 2008 (lire Actu J n°1052). Il nous racontait notamment sa passion sportive. « Quand j’étais plus jeune, j’ai pratiqué plusieurs disciplines dont l’athlétisme et le handball (…). Le sport ne résout pas tous les maux de la société, mais il contribue à atténuer certaines tensions, notamment dans les quartiers dits difficiles ». Sur l’athlétisme israélien, il disait : « C’est l’une des rares disciplines sportives qui a permis à l’Etat hébreu de décrocher des titres mondiaux. L’importante communauté russe a relancé l’intérêt de l’athlétisme israélien tout comme la venue des Ethiopiens ».
Aujourd’hui, celui qui occupe également le fauteuil de vice-président du Comité national olympique et sportif (CNOS) espère se consoler courant août avec un maximum de médailles tricolores. Lors des épreuves brésiliennes, Amsalem met la barre haute. « L’idée, c'est de faire mieux qu'à Londres, où nous avions eu trois médailles. Et faire quatre médailles, ce serait égaler par exemple le bilan d'Atlanta en 1996 », explique l’ancien élu local.
Actualité Juive était parti à la rencontre de Bernard Amsalem en décembre 2008 (lire Actu J n°1052). Il nous racontait notamment sa passion sportive. « Quand j’étais plus jeune, j’ai pratiqué plusieurs disciplines dont l’athlétisme et le handball (…). Le sport ne résout pas tous les maux de la société, mais il contribue à atténuer certaines tensions, notamment dans les quartiers dits difficiles ». Sur l’athlétisme israélien, il disait : « C’est l’une des rares disciplines sportives qui a permis à l’Etat hébreu de décrocher des titres mondiaux. L’importante communauté russe a relancé l’intérêt de l’athlétisme israélien tout comme la venue des Ethiopiens ».
Aujourd’hui, celui qui occupe également le fauteuil de vice-président du Comité national olympique et sportif (CNOS) espère se consoler courant août avec un maximum de médailles tricolores. Lors des épreuves brésiliennes, Amsalem met la barre haute. « L’idée, c'est de faire mieux qu'à Londres, où nous avions eu trois médailles. Et faire quatre médailles, ce serait égaler par exemple le bilan d'Atlanta en 1996 », explique l’ancien élu local.
هناك تعليق واحد:
Fareh med 1981 ain smara . Demain j'irai chez la police
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