اخر خبر
mir
ni
dialogue , ni discussion avec le système mafieux , il veut désosser le
mouvement populaire ,. ce système n'a pas l'intention de céder
pacifiquement , il essaie de gagner le temps pour amortir la pression
avec les jours qui suivent
Malek Bensmaïl, l’un des plus talentueux réalisateurs de documentaire
de sa génération était de passage à Constantine où il a présenté son
dernier film « La Bataille d’Alger, un film dans l’Histoire ». Dans cet
entretien accordé à El Watan, il nous parle du rapport entre la
politique et l’image, de censure, de ses choix cinématographiques et
aussi du regard qu’il pose sur la révolution qui secoue l’Algérie.
C’est la première fois que vous présentez un de vos films à Constantine, quel est votre sentiment ?
Ça me fait plaisir de venir dans ma ville natale présenter mon film, j’aurais aimé le faire dans une vraie séance de cinéma, dans une salle algérienne, avec un vrai débat.J’aurais bien aimé que ça se fasse dans le cadre d’une sortie nationale algérienne. On a fait l’avant-première à Alger en avril, l’Onci a demandé à distribuer le film, mais vous avez vu, ici à Constantine par exemple, le film s’est retrouvé au zénith sans public, donc on se retrouve à essayer de trouver des solutions pour diffuser mes films autorisés (parce que celui-là est autorisé mais pas d’autres) soit dans des cinéclubs, soit dans des instituts étrangers. C’est dommage ! De toute façon, je suis très heureux de me retrouver ici à Constantine, ma ville natale, auprès du public que j’aime. Que ce soit à l’institut ou ailleurs, l’essentiel est que le film soit montré et qu’il y ait un débat. D’autant plus que l’institut a été notre berceau quand on était jeunes ; c’était notre seule bibliothèque où on pouvait récupérer les livres, aller draguer, ou aller en salle de cinéma pour voir un certain nombre de films qu’on ne pouvait pas voir ailleurs.
Le film « La bataille d’Alger, un film dans l’histoire » n’a pas eu la distribution qu’il mérite en Algérie, peut-on parler de censure, d’incompétence ou de manque de mécanismes pour la distribution ou bien les trois à la fois ?
Je ne sais pas si pour celui-là on peut parler de censure, mais l’ensemble de mes films ont été globalement censurés, ceux en tout cas qui ont trait direct à la politique algérienne. La bataille d’Alger, c’est un film différent s’agissant d’un film d’Histoire. Mais en général, je pense qu’il y a un problème de censure.Le pouvoir algérien a peur de l’image beaucoup plus que de l’écrit. On écrit un roman, un essai qui peut êtretrès violent il peut être édité, il peut se retrouver au salon du livre, mais l’image, et c’est valable dans tout le monde arabe et dans beaucoup de pays d’Afrique, l’image a cette capacité de toucher un public extrêmement large, jusqu’à un public analphabète. Je pense qu’aujourd’hui le pouvoir a un rapport à l’image qui est un rapport de pouvoir où il pense devoir maitriser l’image et du coup on ne peut pas programmer des films qui peuvent porter atteinte au régime, à la question de l’histoire ou celle de la religion.On est sur un certain nombre de terrains où il y a des lignes rouges qu’on ne peut pas dépasser.
C’est le cas de vos films …
Mes films ne se construisent pas dans une logique de provocation, mais au contraire dans une problématique de miroir. Apprendre à se regarder c’est apprendre à grandir. Notre guerre de libération s’est faite sans images, et nous avons vécu une décennie (la décennie 1990, NDLR) qui a été très peu filmée, donc nous nous ne sommes pas construit véritablement une cinématographie et une archive audiovisuelle ; même le peu d’archive dont on dispose elle est cachée secrètement.Il faut recomposer l’image parce que l’image est pour moi le baromètre de la démocratie, plus on peut montrer les films, sans langue de bois, plus cela montre la capacité du peuple et du régime de se dire que nous allons vers une phase un peu plus démocratique. Quand le festival du film engagé d’Alger prend des films vietnamiens, français…qui sont engagés politiquement, et ne montre aucun film algérien engagé politiquement, est ce qu’on peut appeler ça un festival du cinéma engagé ? Il y a juste un problème majeur. On est encore une fois dans le déni et le refus de se voir. Notre problème majeur c’est toujours le regard de l’autre. On a tellement mythifié notre guerre, notre révolution, qu’on passe toujours par le prisme du regard de l’autre. Sauf qu’il y a une évolution chez la population, la jeunesse surtout. Cette jeunesse est digitale, elle ne voit pas les films à la télé, mais sur internet,on a beau faire, mais on ne peut plus contrôler l’image.
Revenons à vos films, ils comportent une grande part de politique, s’agit-il d’un choix délibéré ?
Non, ce n’est pas délibéré. Nous sommes tous nés avec ça dans cette société qui a vécu une grande guerre de libération, et où nos parents et grands-parents ont été colonisés et ont subi letrauma colonial, qui a été suivi par un autre trauma postindépendance avec l’avènement de Boumediene et les politiques autoritaires, l’avènement des islamistes, le processus électoral arrêté, une nouvelle décennie violente avec ce que j’appelle les guerres intérieures, fratricides. Tout ça me mène à dire qu’aujourd’hui on ne peut pas faire de cinéma sans faire un peu de politique. Même quand Merzak Allouache fait une comédie, ily a du politique derrière, je crois qu’on ne peut pas faire autrement. J’assume, en ce qui me concerne, le fait de faire un cinéma politique. Quand on fait un film sur Boudiaf, un film sur ladécennie ou un film sur El Watan, évidemment que c’est un geste politique.Mais ce n’est pas de la provocation politique.Nous sommes un peuple très politisé, parce que nous ne sommes pas encore libres, on est sous une chape et pour exploser cette chape il faut effectivement qu’il y ait des récits qui fassent bouger les lignes qu’on soit dans le roman, dans la presse où derrière une caméra. Moi j’ai pris une arme qui est celle du documentaire. Je trouve que nos fictions ne sont pas bonnes globalement, pas tous bien sûr.Dans la nouvelle génération il y a de la poésie je trouve et de nouvelles choses qui se créent, mais je trouve que le documentaire a été l’arme, un peu comme le journalisme, qui a permis vraiment de refléter les cris de notre population. Il y a des cris de désespoir quand je filme « Aliénation ».Quand je filme El Watan, on sent qu’il y a des cris au sein des journalistes, des dépressions, la volonté de dire les choses, d’exprimer la corruption. Je montre que le documentaire aussi bâti une chose très importante, l’imaginaire pour pouvoir créer la fiction.Les grandes nations de ce monde se sont créés d’abord une grande base documentaire sur leurs guerres de libérations, sur la résistance, sur la société d’aujourd’hui, leurs maladies… et après, ça a permis de créer des films de fiction extraordinaires, même si ce n’est pas politique, parce qu’ils se sont donnés une base d’archives, ils se sont donnés de la matière première, de l’imaginaire.Nous, on n’arrive pas à se regarder en face. C’est le cas de mes films, aucun public ne peut les regarder à la télé. Pourtant, quand je fais des débats, ce sont des débats incroyables, avec les pour et les contre, on grandi, on réfléchit. Pourquoi débattre autour de films étrangers et ne pas débattre autour de nos propres films, nos propres difficultés et nos propres défaillances ?Jepréfère filmer moi-même mes défaillances, plutôt que ce soit un étranger qui le fasse.
Malek Bensmail artiste et observateur de la société, en 2014 vous avez réalisé un film sur El Watan au cœur de l’élection présidentielle, aujourd’hui cinq ans après, il y a des similitudes entre ces deux moments, quel regard portez-vous sur la situation actuelle ?
J’avais réalisé en 2004 un film qui s’appelait « Le grand jeu », qui essayait à l’intérieur d’un QG de campagne d’un « opposant », ancien du régime(Ali Benflis), de montrer comment fonctionnait une campagne, comment un homme politique se construit, avec quelle partie de l’armée, comment il va évoluer dans les meetings, etc. C’était passionnant. Ce film a été interdit à la fois en France et en Algérie. Quand il y a eu en 2014 le 4e mandat, la population n’a pas beaucoup bougé, c’était peut-êtretrop tôt à ce moment-là et je me suis dit que c’était peut-êtreintéressant de montrer le seul acquis qu’on a gardé de 1988 et des années 1990, la presse. La presse a perdu 120 journalistes, tués pendant la décennie, je me suis dit qu’il faut rendre hommage à ces journalistes en exercice qui se battent tous les jours malgré la répétition. Je me suis demandé comment un journalistepeut-il couvrir un quatrième mandat ? C’est-à-dire comment peut-il répéter quatre fois les mêmes articles ? Quand on est psychologue on se pose la question comment il ne déprime pas ? C’est de la répétition, de la maladie mentale. J’ai été donc voir deux journaux El Khabar et El Watan. Avec El Khabar ça s’est bien passé au début, mais après, j’ai commencé à être contrôlé, alors j’ai décidé de privilégier El Watan, qui peut être représentant de l’ensemble des journaux.Parce que d’après moi, ce n’est pas uniquement l’édito d’El Watan qui m’intéresse, à l’intérieur il y a une multitude de points de vue journalistiques et c’est d’ailleurs pour ça que dans le titre Contre-pouvoirs, il y a un « S » au pluriel. Je considère que tous les journalistes à l’intérieur sont des petits contre-pouvoirs à des réflexions différentes, il y a des conservateurs dedans, des gauchistes, des modernistes des capitalistes, ça m’a beaucoup intéressé parce que je me suis dit voilà une bulle démocratique entre quatre murs qui finalement représente assez bien ce qui se passe dans la rue mais qui est repoussé par le régime. Ailleurs, on nous objecte parfois que nous sommes en démocratie parce qu’il y a des journaux qui s’expriment librement. Je réponds que non, ce ne sont pas les journaux qui font la démocratie, c’est la liberté d’un peuple de choisir la personne qui dirige le pays, la démocratie c’est le multiculturalisme, c’est la liberté de parler la langue qu’on veut, l’ouverture sur la modernité, etc. Et c’est pour ça que je suis très heureux aujourd’hui que la population puisse bouger comme elle le fait. Au final c’est peut-être l’aboutissement de ces films-là aussi, c’est peut-être quelque chose que j’ai filmé au fur et à mesure de mes années qui finalement abouti à une population extrêmement vierge de toute peur et qui reprend le flambeau avec le phénomène du numérique, ça c’est formidable. Peut-être que Contre-pouvoirs était une fenêtre sur les balbutiements de ce qui arrive aujourd’hui.
الاخبار
العاجلة لاكتشاف الجزئاريين مسيرات حركة العروش الجزائرية في الشوارع
الجزئارية ويدكر ان السلطة الجزائرية ابدعت مسيرات الحراك الشعبي من اجل
تحضير سيناريو رحيل وبتفليقة في الايام القادمة ومن غريب الصدف ان كل من
يدخل ويشارك في مسيرات الحراك الشعبي العروشي يطرد من العمل ويفصل من
وطيفته ويحرم من حقوقه السياسية ويدكر ان عمال طردوا بسبب مشاركتهم في
مسيرات جماعات العروش الجزائرة كما ان وفاة ابن بن خدة ورفع التجار
الاسعار واختفاء وسائل النقل يكشف ان السلطة تلعب لعبة الموالاة
والمعارضة في ظلال غياب الاحزاب والشخصيات الصادقة وهكدا هاهي حركة
العروش تنتقل كتجربة سياسية من القبائل الكبري الى الولايات الجزائرية
في انتطر الاخبار السعيدة برحيل بوتفليقة الى مملكة العاليا بالجزائر
العاصمة والاسباب مجهولة
أويحيى :"يجب الاستجابة لمطالب الشعب"
أخبار الوطن
18 مارس 2019 () - فاروق. غ
في رسالة لمناضلي التجمع
الوطني الديمقراطي، حث الأمين العام، أحمد أويحيى، السلطة للاستجابة لمطالب
الشعب في أقرب الآجال لتفادي إدخال البلاد في دوامة لا يحمد عقباها.
الرسالة المؤرخة في 17 مارس، والتي تم تسريبها من قبل بعض
المواقع مثل موقع "كل شيء عن الجزائر" يرى الوزير الأول السابق، أن الرد
المستعجل لمطالب الشعب سيجنب البلاد انزلاقات خطيرة ويسمح لها باسترجاع
أنفاسها.
وأضاف "لا يوجد أغلى من إنقاذ الجزائر من الانسداد والأزمة".
غير أنه في المقابل يرى أن مسلك الخلاص يكون عبر الانخراط في
خارطة الطريق المسطرة من قبل رئيس الجمهورية في رسالته الأخيرة، وهي حزمة
القرارات التي رفضها الشارع بقوة يوم 15 مارس الماضي.
ما يجعل أن الرسالة للمناضلين حملت خطابا مزدوجا ومتناقضا بين
ضرورة الرد على مطالب المتظاهرين التي كان من بينها رحيله من الحكومة،
وضرورة الالتزام بخطة السلطة، فهل اختار حزب "الأرندي" هذه المرة مسك العصا
من الوسط؟.
إستراتيجية جديدة لأحد أحزاب التحالف الرئاسي، تضمنت أيضا بعض
التوابل من بينها اقتراح على السلطة القيام ببعض التنازلات دون أن يشر
لطبيعتها.
Ahcene m
dégage, on a pas besoin de toi ,, et de tes semblables ,, tu veux monter sur la vague ,, vite à la poubelle de l histoire .
تعقيب
عبدالنور بوصابة
خائن و مجرم ، لا يمثل سوى نفسه، أولاده في الخارج يتنعمون و الشعب ليس له الحق في أكل الياغورت
تعقيب
فيصل
هذا
ليس تغييرا للمواقف و لكنه استراتيجية حتمية لحفظ استثماراته الوهمية التي
نهبت خزينة الدولة ( الكيران ، و المصانع ، و الشركات )
تعقيب
محمد
اضربوا يعرف مضربو
لا أحد يريد أن يسمعنا... وفي العاصمة يصدقون تقارير المسؤولين!"
أخبار الوطن
22 فبراير 2016 () - محمد بن أحمد
قال عبد الرحمن بنبرة فيها كثير من
الألم: “هل يعقل أن يخيط مواطن فمه بعد الحصول على حقوقه بالطرق العادية
القانونية؟”. وأضاف: “لم أسمع في حياتي أن مواطنا جزائريا وجه شكوى لمسؤول
كبير في الدولة وحصل على حقوقه”.
سادت حالة من الذهول الشارع في ورڤلة، يوم أمس الأحد، بعد تنفيذ بطالين تهديدهم “في حفل خياطة أفواه جماعي أمام مقر ولاية ورڤلة”، في تصعيد جديد تواجهه السلطات بالصمت.
واختصر المشاركون في احتجاج أمس، سبب لجوئهم إلى هذه الطريقة بالقول: “لا أحد يريد أن يسمعنا، وفي العاصمة يصدقون تقارير المسؤولين. ويعتقدون أننا جماعة من المشاغبين”.
وقال الشاب البطال “م. بلخضر” إنه “منذ 5 سنوات وأنا أنتظر الحصول على منصب شغل دون نتيجة، الآن قررت المشاركة في كل احتجاج للبطالين، لأن الاحتجاج ولغة الشارع هي اللغة الوحيدة التي يفهمها المسؤولون في الجزائر”.
من جانبه، قال “م. رتيمي”، أحد المشاركين في الاحتجاج: “حصلت الجزائر على 800 مليار دولار من بيع النفط ولم يحصل الشعب منها على أي شيء، اليوم يطلبون منا التقشف ونحن نقول لهم لقد مللنا من الوعود ونريد اليوم الحقيقة”. أما برني خالد، وهو أحد البطالين في ورڤلة أيضا، فذهب إلى حد القول: “لن نوقف الاحتجاج، إما الكرامة أو أن نموت”.
«عبد الرحمن. هـ«، الذي حضر احتجاج زملائه البطالين الذين خيطوا أفواههم، وهو الذي كان قد هدد بالانتحار حرقا عام 2012 ونجا من الموت، قال: “يرى بعض الناس أن هذه الطريقة في الاحتجاج مقززة، إلا أن السلطات لم تترك لنا من وسيلة للاحتجاج غير هذه الوسيلة”.
من جانبه، قال السيد أيبك عبد المالك، القيادي في اللجنة الوطنية للدفاع عن حقوق البطالين، “قبل أيام “خيط 6 بطالين أفواههم، واليوم بلغ عدد الذين خيطوا أفواههم 15، والسبب هي السياسة التي تتبعها السلطات، والتي يمكن اختصارها، يقول، بعبارة سياسة تأجيل حل المشاكل وكسب الوقت وتخوين كل من يخرج إلى الشارع للمطالبة بحقوقه”.
سادت حالة من الذهول الشارع في ورڤلة، يوم أمس الأحد، بعد تنفيذ بطالين تهديدهم “في حفل خياطة أفواه جماعي أمام مقر ولاية ورڤلة”، في تصعيد جديد تواجهه السلطات بالصمت.
واختصر المشاركون في احتجاج أمس، سبب لجوئهم إلى هذه الطريقة بالقول: “لا أحد يريد أن يسمعنا، وفي العاصمة يصدقون تقارير المسؤولين. ويعتقدون أننا جماعة من المشاغبين”.
وقال الشاب البطال “م. بلخضر” إنه “منذ 5 سنوات وأنا أنتظر الحصول على منصب شغل دون نتيجة، الآن قررت المشاركة في كل احتجاج للبطالين، لأن الاحتجاج ولغة الشارع هي اللغة الوحيدة التي يفهمها المسؤولون في الجزائر”.
من جانبه، قال “م. رتيمي”، أحد المشاركين في الاحتجاج: “حصلت الجزائر على 800 مليار دولار من بيع النفط ولم يحصل الشعب منها على أي شيء، اليوم يطلبون منا التقشف ونحن نقول لهم لقد مللنا من الوعود ونريد اليوم الحقيقة”. أما برني خالد، وهو أحد البطالين في ورڤلة أيضا، فذهب إلى حد القول: “لن نوقف الاحتجاج، إما الكرامة أو أن نموت”.
«عبد الرحمن. هـ«، الذي حضر احتجاج زملائه البطالين الذين خيطوا أفواههم، وهو الذي كان قد هدد بالانتحار حرقا عام 2012 ونجا من الموت، قال: “يرى بعض الناس أن هذه الطريقة في الاحتجاج مقززة، إلا أن السلطات لم تترك لنا من وسيلة للاحتجاج غير هذه الوسيلة”.
من جانبه، قال السيد أيبك عبد المالك، القيادي في اللجنة الوطنية للدفاع عن حقوق البطالين، “قبل أيام “خيط 6 بطالين أفواههم، واليوم بلغ عدد الذين خيطوا أفواههم 15، والسبب هي السياسة التي تتبعها السلطات، والتي يمكن اختصارها، يقول، بعبارة سياسة تأجيل حل المشاكل وكسب الوقت وتخوين كل من يخرج إلى الشارع للمطالبة بحقوقه”.
وزارة الخارجية ترد على تقارير غربية حول مستقبل الجزائر
العالم
7 فبراير 2017 () - الخبر أونلاين / وأج
ردت وزارة الشؤون الخاريجة
اليوم الثلاثاء عن تقرير للجنة الخارجية بالبرلمان الفرنسي تحدث حول علاقة
فرنسا بدول المغرب العربي، مركزا على الحالة الصحية لرئيس الجمهورية عبد
العزيز بوتفليقة.
وأعربت وزارة الشؤون الخارجية عن أسفها لقيام بعض الصحف
الوطنية بنقل "تصريحات منسوبة لأشخاص معروفين أو حتى مجهولين و دراسات يزعم
أنها أكاديمية ومواد إعلامية أخرى غايتها تضخيم التقييمات المغرضة حول
الوضع في الجزائر وآفاقه".
وأشارت وزارة الشؤون الخارجية في بيان إلى أن "بعض الصحف
الوطنية تتناقل أحيانا وبصفة تهويلية تصريحات منسوبة لأشخاص معروفين او
مجهولين وكذا دراسات يزعم أنها أكاديمية ومواد إعلامية أخرى غايتها تضخيم
التقييمات المغرضة حول الوضع في الجزائر وآفاقه".
وأضافت الوزارة أنه "مهما كان مصدرها: فرنسا أو الولايات
المتحدة الأمريكية أو بلد آخر ومهما كان طابعها: علميا أو قائما على تكهنات
فإن علامات غياب الموضوعية والصور النمطية التي تحملها هذه المقالات
المرسكلة بكثرة لتزييف الواقع الحالي وآفاق الجزائر لا يمكنها الصمود أمام
أي تحليل مهما كان بسيطا يبرز التاريخ البطولي للشعب الجزائري وتمسكه
الثابت باستقلاله وبعدم التدخل في شؤونه الداخلية".
وحسب وزارة الشؤون الخارجية فان "هذا النوع من التعبير العلني
عن آراء أجنبية ليس له بطبيعة الحال أي تاثير لا من حيث المضمون و لا من
خلال البلد أو المؤسسة التي يحرص على ابداء انتسابه اليها و لا حتى من
خلال التنكر للمواصفات الايجابية والاستثنائية التي تتميز بها الجزائر من
حيث الانجازات الوطنية الملموسة أو الإسهامات الأكيدة في إحلال السلم و
الأمن الدوليين".
وجاء في بيان الوزارة أنه "في عالم مثقل بالضغوطات والمخاوف
المترتبة عن التحديات الشاملة والإقليمية التي تهدد الإنسانية قاطبة فإن
الدول على شاكلة الجزائر التي نجحت في التحرر من غياهب الاستعمار و القضاء
على الإرهاب تعتبر قيمة أكيدة لا يمكن أن تهزها الرياح".
وكانت لجنة الخارجية في البرلمان الفرنسي قد عقدت جلسة خاصة
حول علاقات فرنسا بدول المغرب العربي، والموضوع الذي استأثر باهتمام النواب
هو الوضع الصحي لزعماء كل من تونس والجزائر، وأكد نائب أن الوضع في المغرب
العربي هش لأن صحة حكامه هشة.
وأنجز النائبان غيي تييسي من الحركة من أجل الجمهورية وجان
كالفاني من الحزب الاشتراكي تقريرا حول العلاقات مع المغرب العربي وعرضاه
على النواب، وتضمن معلومات حساسة حول حكام المغرب العربي.
ومما جاء في التقرير أنه يوجد استقرار شكلي في المغرب العربي
بسبب غياب سياسة حقيقية لتلبية مطالب الشباب وبسبب انتشار الفساد، لكن
النقطة التي أثارت النواب والصحافة التي كانت حاضرة هي تركيز التقرير على
الوضع الصحي لزعماء ثلاثة دول وهي تونس والمغرب والجزائر.
عندما
تكون الكلمة مسموعة من المعارضة الى المرؤوس وكذلك عندما تحترم مؤسسات
الدولة الجزائرية من طرف اولياء الامور عندها يحق ان تسمع كلمة الجزائر في
اذان المخربين قف انت تتكلم عن بلد له دستور ويقدر هيائته الحكومية ويحترم
شعبه ويقدس دستوره ويمجد قضاته بعدله في بسم الشعب الجزائري حكمت المحكمة
لك الله يبلدي الحبيبة
تعقيب
yacine
ah
bon, et quand les USA parle du rôle de l'algerie dans la région, c'est
tout le monde qui était content!!!! mais quand on les critique ils se
fâchent!!!
إيقاف حافلة لنقل الطلبة أمام قصر الحكومة
مجتمع
18 ديسمبر 2018 () - ع.ف
تم ،مساء اليوم الثلاثاء،
إيقاف حافلة لنقل الطلبة على مستوى قصر الحكومة و ذلك إثر تبليغ عن سرقة
هاتف نقال. توقيف الحافلة دام لمدة ساعة كاملة إلى غاية وصول أفراد الأمن
الذين يعملون في دائرة اختصاص الحزائر الوسطى.
تم بعدها إصطحاب الضحية، وهي طالبة، كانت على متن هذه الحافلة
التي تربط بين محطتي تافورة و الأبيار، إلى مستوى مركز الشرطة للإستماع
إلى شهاداتها، و تسجيل شكواها.
قراصنة إلكترونيون يتتبعون المناضلين ضد التمديد لبوتفليقة"
أخبار الوطن
18 ديسمبر 2018 () - حميد يس
أفادت منظمة "مراسلون بلا
حدود"، في تقريرها السنوي، الذي يرصد انتهاكات حرية الصحافة في العالم، أن
موالين للنظام في الجزائر "عملوا على استمالة مجموعات الفايسبوك الأكثر
متابعة، فتمت استمالة المشرفين على هذه المجموعات واقترحت عليهم مبالغ
مالية بلغت قيمتها مليون دينار، أي ما يعادل 7 آلاف أورو وهذا بهدف وضع
اليد على صفحات فايسبوك".
وجاء في التقرير، بشأن وضع حرية الصحافة في الجزائر، أن صفحات
فيس بوك الأكثر شعبية، "يسيطر عليها مرتزقة"، وأن "جيشا إلكترونيا تم
تأسيسه لدعم العهدة الرئاسية الخامسة للرئيس بوتفليقة". مشيرا إلى أن إدخال
خدمة الجيل الثالث للهاتف النقال عام 2013، ثم الجيل الرابع في 2016، خلّف
انفجارا في عدد مستعملي شبكة التواصل الاجتماعي.
وأشار التقرير الذي صدر، أمس، ببرلين، إلى "انتداب قراصنة
لمهاجمة صفحات فيس بوك التي تنتمي للمعارضين الذين يناضلون ضد إعادة انتخاب
بوتفليقة، وأصبح الصحافيون الضحايا الجانبيين لهذه الحرب الإعلامية، من
خلال الشتم والتهديد والدعوة إلى القتل". وفي شق آخر مرتبط بالجزائر،
يتناول "استهداف الصحافيين الاستقصائيين والنساء"، أفاد تقرير المنظمة غير
الحكومية، أن صحافيين "تم دفعهم إلى الرقابة الذاتية" واستشهدت بتصريح
للصحفي عبدو سمار، رئيس تحرير الجريدة الإلكترونية "ألجيري بارت"، جاء فيه
أنه تلقى تهديدا في شبكة التواصل الاجتماعي باغتصاب شقيقته. وقال إن
"هجومات (ضده) في الشبكة أساءت لحياته العائلية، وقد قللت من حضوري عليها
ولم أعد أتحدث مطلقا عن المثلية الجنسية، وبشكل أقل عن الممنوعات في
المجتمع حتى لا أعطي حجة لأعدائي.. هذا أمر مؤسف، ولكن يجب أن أتصرف
باستراتيجية حتى لا أضطر إلى المنفى".
وأوضحت المنظمة، أن 80 صحفيا، على الأقل، قتلوا في 2018 بسبب
عملهم، أكثر من نصف هؤلاء قتلوا أثناء أداء عملهم في وسائل إعلام في 5 دول
فقط هي أفغانستان (15) وسوريا (11) والمكسيك (09) واليمن (08) والهند (06).
وأضاف أن 06 صحفيين لقوا حتفهم في الولايات المتحدة، منهم 4 قتلوا في هجوم
على صحيفة "كابيتال غازيت" في ماريلاند.
وذكر التقرير، أن 384 صحفي سجنوا حول العالم، ويتم احتجاز
هؤلاء الأشخاص في خمسة بلدان فقط هي الصين (60 صحفيا) ومصر (38 صحفيا)
وتركيا (33 صحفيا) وإيران (28 صحفيا) والسعودية (28 صحفيا). وفي السنوات
العشر الماضية، قتل 702 صحفي محترف حول العالم. ويوجد، حسب التقرير، 251
صحفي أو أكثر محتجزين في جميع أنحاء العالم "مما يشير إلى أن النهج
الاستبدادي في التعامل مع التغطية الصحفية الناقدة هو أكثر من مجرد تراجع
طارئ". ولفت إلى زيادة عدد الصحفيين السجناء في كل من الصين ومصر والمملكة
العربية السعودية مقارنة بالعام الماضي. وتضمّن التقرير "حادثة قتل الصحفي
السعودي البارز جمال خاشقجي داخل قنصلية بلاده في اسطنبول بتاريخ 02 أكتوبر
على يد فريق من المخابرات حضر خصيصا من الرياض، من بينهم مقرّبون من وليّ
العهد السعودي محمد بن سلمان".
لخضر الجزا ئري
و
عل هناك من يتجسس على احزاب مجهرية مفلسة ؟؟؟!!!!!! هل هناك من يعبأ من
حزب يتكون من شخص واحد ؟؟؟!!! احترموا عقول الناس و كفى ترويجا لشيء لا
يوجد اصلا
تعقيب
عزيز
سلبونا حريتنا فعلينا أن ننتزعها منهم
ولد قابلية والجنرال توفيق عارضا التمديد لبوتفليقة
سياسة
1 يناير 2014 () - الجزائر: عاطف قدادرة
بدأ تحمس الرئيس عبد العزيز بوتفليقة
لمشروع تعديل الدستور يتراجع، منذ شهر سبتمبر الماضي، بسبب عدم تحمّس
مسؤولين كبار في الدولة للفكرة الأولية التي عرضت عليهم، يكون قد استعرض
أمامهم جوانب محتملة من التعديل، وتبع ذلك بمواقف الطبقة السياسية من الملف
ككل. وعمليا، وجد الرئيس بوتفليقة نفسه في غير حاجة للتعديل حتى لو رغب في
الذهاب نحو عهدة رابعة التي تقول مصادر كثيرة إنه لا يريد خوضها.
وتقول مصادر إن الرئيس بوتفليقة لاحظ عدم تحمس مسؤولين كبيرين في الدولة لفكرة التمديد التي ظهرت بقوة بمجرد عودته من باريس بعد رحلة علاج استغرقت ثلاثة أشهر، ورأى كل من وزير الداخلية الأسبق دحو ولد قابلية ورئيس دائرة الاستعلام والأمن الفريق محمد مدين، أن تمديد حكم بوتفليقة عامين سيعطي انطباعا سيئا عن الجزائر في ظرف دولي يشهد تغييرات ديمقراطية. ومما قاله ولد قابلية حينها للرئيس، إنه ليس في حاجة لمناورة دستورية بهذا الحجم والشكل، وأن أي رغبة منه في الاستمرار في الحكم لن تصطدم بأي عائق دستوري.
ورغم الموقف الإيجابي في تلك الفترة لكل من الوزير الأول عبد المالك سلال والفريق أحمد ڤايد صالح رئيس أركان الجيش، من مشروع تمديد حكم الرئيس عامين، إلا أن بوتفليقة أخذ بالرأي الأول، محولا اهتمامه نحو تعديل دستوري جزئي يقضي بإنشاء منصب نائب رئيس ومنح حزب الأغلبية رئاسة الوزراء وتقييد العهدات الرئاسية في اثنتين، لكن بوتفليقة قرر في النهاية التخلي عن مشروع التعديل بشكل نهائي، ما وضع الأمين العام لجبهة التحرير الوطني عمار سعداني في “هستيريا” بعدما كان يتوقّع أن تؤول الوزارة الأولى إلى حزبه بمجرد طرح التعديل الدستوري والمصادقة عليه في البرلمان، ويكون ذلك أحد الأسباب وراء خلافه العميق والعلني مع الوزير الأول عبد المالك سلال.
وأفادت مصادر على اطلاع بموقف الرئيس بوتفليقة من تعديل الدستور لـ«الخبر”، أن رئيس الدولة استقبل شهر أكتوبر الماضي عضوين من اللجنة التي كلفها بإعداد وثيقة تعديل الدستور، وعلم في هذا الشأن أن اللقاء كان بين الرئيس بوتفليقة وكل من رئيس اللجنة، القاضي عزوز كردون، والسيدة فوزية بن باديس أحد أعضاء اللجنة، وقد أبلغ بوتفليقة ضيوفه أن الوثيقة المسلمة إليه لا ترقى لما كان يترقبه، مع الإشارة إلى أن عمل لجنة كردون أضيف إلى عمل قام به مكتب دراسات فرنسي متخصص في المراجعات الدستورية. ومعلوم أن قائمة الأحزاب الرافضة لتعديل دستوري قبل الرئاسيات المقبلة، توسعت بشكل لافت في الأسابيع الأخيرة، بينما كان عمار سعداني الوحيد من رجال الموالاة من أصر على تعديل الدستور وما يزال على رأيه حتى بعد انعقاد مجلس الوزراء الأخير.
وتقول مصادر إن الرئيس بوتفليقة لاحظ عدم تحمس مسؤولين كبيرين في الدولة لفكرة التمديد التي ظهرت بقوة بمجرد عودته من باريس بعد رحلة علاج استغرقت ثلاثة أشهر، ورأى كل من وزير الداخلية الأسبق دحو ولد قابلية ورئيس دائرة الاستعلام والأمن الفريق محمد مدين، أن تمديد حكم بوتفليقة عامين سيعطي انطباعا سيئا عن الجزائر في ظرف دولي يشهد تغييرات ديمقراطية. ومما قاله ولد قابلية حينها للرئيس، إنه ليس في حاجة لمناورة دستورية بهذا الحجم والشكل، وأن أي رغبة منه في الاستمرار في الحكم لن تصطدم بأي عائق دستوري.
ورغم الموقف الإيجابي في تلك الفترة لكل من الوزير الأول عبد المالك سلال والفريق أحمد ڤايد صالح رئيس أركان الجيش، من مشروع تمديد حكم الرئيس عامين، إلا أن بوتفليقة أخذ بالرأي الأول، محولا اهتمامه نحو تعديل دستوري جزئي يقضي بإنشاء منصب نائب رئيس ومنح حزب الأغلبية رئاسة الوزراء وتقييد العهدات الرئاسية في اثنتين، لكن بوتفليقة قرر في النهاية التخلي عن مشروع التعديل بشكل نهائي، ما وضع الأمين العام لجبهة التحرير الوطني عمار سعداني في “هستيريا” بعدما كان يتوقّع أن تؤول الوزارة الأولى إلى حزبه بمجرد طرح التعديل الدستوري والمصادقة عليه في البرلمان، ويكون ذلك أحد الأسباب وراء خلافه العميق والعلني مع الوزير الأول عبد المالك سلال.
وأفادت مصادر على اطلاع بموقف الرئيس بوتفليقة من تعديل الدستور لـ«الخبر”، أن رئيس الدولة استقبل شهر أكتوبر الماضي عضوين من اللجنة التي كلفها بإعداد وثيقة تعديل الدستور، وعلم في هذا الشأن أن اللقاء كان بين الرئيس بوتفليقة وكل من رئيس اللجنة، القاضي عزوز كردون، والسيدة فوزية بن باديس أحد أعضاء اللجنة، وقد أبلغ بوتفليقة ضيوفه أن الوثيقة المسلمة إليه لا ترقى لما كان يترقبه، مع الإشارة إلى أن عمل لجنة كردون أضيف إلى عمل قام به مكتب دراسات فرنسي متخصص في المراجعات الدستورية. ومعلوم أن قائمة الأحزاب الرافضة لتعديل دستوري قبل الرئاسيات المقبلة، توسعت بشكل لافت في الأسابيع الأخيرة، بينما كان عمار سعداني الوحيد من رجال الموالاة من أصر على تعديل الدستور وما يزال على رأيه حتى بعد انعقاد مجلس الوزراء الأخير.
ahmed
عجبا عندما تتكلمون على ما يصرح به سي عمار سعيداني هذا ألأخير عبارت عن مهرج سيرك وبالغة الفرنسية CLOWN
تعقيب
بن بولعيد
بوتفليقة
هو ليل الجزائر متي يرحل لننعم بفجر جديد الدولة اختزلها في نفسه وعائلته
وابناء دواره ارجع الزوايا والجهوية المقيتة عمل كل ما بوسعه ليحكم ويحكم
ويحكم ولا كن الله امكر الماكريين وسيخرج صاغرا من الباب الضيق سيتدكره
الاجيال بانه علي بابا الجزائر
تعقيب
محمد
والله
الجزائر لها رجال نشكر الرئيس بوتفليقة على كل ما قدمه ونحن نعتز به و لو
هناك بعض السلبيات ما هاتهى المهازل هناك رجل مثل لعمامرة يستحق ان يكون
رئيس وبكلى احترافية وهادا رائى
تعقيب
tati reda
ارى
ان جريدة الخبر ليست بتاتا مع العهدة الرابعة للرئيس و هذا في حد ذاته
مؤشر ايجابي و صحي لمدى التقدم الديمقراطي في حرية الاعلام الذي بلغته
بلادنا.
تعقيب
Azzeddine
الحمد لله يوجد رجال مثل اللواء المحترم توفيق أنا جد متأكد انه سينقذ البلاد حتى في اخر لحضة بالتوفيق يا التوفيق
تعقيب
سفيان
براكات خلهة شباب
السلطة... من خطأ لآخر
أخبار الوطن
17 مارس 2019 () - ح. سليمان
عندما لا تحسن السلطة القراءة
الصحيحة لكل الأحداث المتراكمة، فلا ينتظر أن تصدر الحلول والمخارج
المناسبة، لأن منطق الأشياء يقول ما يبنى على خطأ نتيجته خاطئة بالضرورة،
ولذلك فإن كل القرارات التي ردت بها السلطة على مطالب المتظاهرين في الشارع
تعتبر انتقالا من خطأ لآخر.
رغم رفض الشارع ترشح الرئيس لعهدة خامسة، استمرت السلطة في
تعنتها وقامت فقط بتغيير سلال وتعيين زعلان لإيداع ملف ترشح الرئيس لدى
المجلس الدستوري، وتعاملت مع الرافضين لهذه الخطوة "أوفردوز" بأنهم مجرد
"شغب أقلية"، بعد الذي جرى في مسيرة 22 فيفري، بل سعت الموالاة إلى امتصاصه
والاستثمار فيه بالقول إنه دليل على حرية التعبير الموجودة في البلاد.
ولما قوبل هذا الترشح بمسيرة 1 مارس في مختلف ولايات الوطن وفي مقدمتها
العاصمة، حيث يوجد مقر الرئاسة والبرلمان والحكومة ووزارة الدفاع، خرجت
السلطة برسالة أخرى تقول إن الرئيس لم يكن ينوي الترشح أصلا، ما أخلط
الحسابات فمن رشح الرئيس مادام لم يكن يريد الترشح؟
لكن مع ذلك لم تسمع السلطة إلى ما يجري في الشارع وانفردت
بتأجيل الانتخابات وتسلمت استقالة حكومة أويحيى وقررت تمديد العهدة
الرئاسية إلى أجل غير مسمى بحجة رعاية الندوة الوطنية المقترحة، ما يعني أن
السلطة خرجت من الشرعية الدستورية وتريد البقاء لرسم معالم المرحلة
المستقبلية !ولما خرجت مسيرات مليونية يوم 8 مارس رافضة "التمديد" وأيضا
خريطة الطريق التي دعمتها باريس، أبدعت السلطة بدعة أخرى لا سند لها لا في
الدستور ولا في القانون، بتعيين وزير أول (نور الدين بدوي) ونائبه رمطان
لعمامرة وألحقت بهما بصيغة غير رسمية وزير خارجية أسبق لخضر الإبراهيمي في
مهمة مبهمة، فجاء الرد طوفانيا في مسيرات 15 مارس الجاري، حيث رفع الشعب
سقف مطالبه بـ"رحيل" لكل رموز السلطة، بعدما لاحظ مساعي متكررة للالتفاف
على مطالبه، من خلال إعادة "رسكلة" وجوه من نفس السلطة. لم تجد السلطة ما
تطمئن به الشعب الغاضب سوى تعيين وزير الداخلية المقترن اسمه بـ"المعالجة
الأمنية" والتضييق على الحريات العامة و"فبركة" الانتخابات، ليخلف المستقيل
أحمد أويحيى، وفي ذلك خطأ وفهم في الشارع على أنه استفزاز لمشاعر
المواطنين.
كما أن رمطان لعمامرة، الذي أزيح من الحكومة بطريقة لم يفهمها
الجزائريون إلى اليوم، أعيد إلى الحكومة بطريقة غريبة جدا، فهو نائب
للوزير الأول ووزير للخارجية في حكومة هو الوحيد فيها المعين منفردا دون
بقية الفريق الوزاري الذي قيل إن نور الدين بدوي يجري مشاورات لتشكيلها،
بعد سقوطه في أول ظهور إعلامي بهذا المنصب، ما طرح عديد الأسئلة لدى
المواطنين، من يقود الحكومة حقا الوزير الأول أو نائبه، بعدما كان لعمامرة
سباقا في كشف مهمة الحكومة الجديدة داخليا وخارجيا وجاء بعده بدوي وكأنه هو
العجلة الخامسة (رودسكور)، ما جعل هذه الحكومة جزءا من المشكلة وليست جزءا
من الحل. كما أن طريقة تسرب لخضر الابراهيمي كفاعل جديد في الأزمة الناشبة
بين الشعب والسلطة المدعوة إلى الرحيل، وشروعه في مشاورات بعيدة عن
الأضواء، دون أن يكون هناك تكليف، قد جلب المتاعب أكثر من المنافع وزاد في
تأجيج الشارع الذي رأى فيها محاولة لـ"تلغيم" الحراك الشعبي، وهو ما تجسد
في الهتافات الرافضة ليوم 15 مارس، حيث وضعت المسيرات الجميع في سلة واحدة
من الرحيل.
قد يرى بعض المتتبعين أن الارتباك داخل السلطة وراء هذه
السقطات التي لا تغتفر، خصوصا أن موجة الغضب الشعبي لم تكن على "رادارات"
المحيطين بالرئيس وفاجأت كل الحسابات، لكن الحقيقة غير ذلك، لأنه لو تم
التعامل بالجدية المطلوبة والقيام بالقراءة الصحيحة وليس "التقارير
الزبائنية" لكانت المخارج المشرفة للسلطة أكبر مما هو غير متاح حاليا.
شكرا على المصداقية
تعقيب
Benmessaoud
رب عذر أقبح من ذنب
رموز"لعبدة الشيطان" بثانوية بسور الغزلان بالبويرة
مجتمع
18 مارس 2019 () - البويرة: سمير قميري
فتحت مصالح أمن دائرة سور
الغزلان ب 40كلم جنوب مقر ولاية البويرة تحقيقا لتحديد الفاعلين في كتابة
ورسم مخطوطات يطلق عليها مصطلح "الستنك " أو رموز "عبدة الشيطان" بجدران و
على صبورات بأقسام ثانوية الغزالي ببلدية سور الغزلان .
وحسب ما تحصلت عليه "الخبر" فقد عثر صباح ،اليوم ، أساتذة
وتلاميذ بثانوية الغزالي،على عدد كبير من الكتابات والمخطوطات والرموز على
جدران وعلى الصبورات داخل الأقسام و بالبهو المؤدي للأقسام وهي رموز يطلق
عليها " السيتنك" أو "عبدة الشيطان".
وحسب ما تم نشره من صور عبر صفحات الفايسبوك فقد تمت كتابة
مصطلحات " ابليس سيدنا" ، "كنيسة الشيطان" بالإضافة إلى بعض المخطوطات
والرسومات، هذا الأمر الذي أثار سخط الأساتذة وسكان المدينة عامة وأولياء
التلاميذ خاصة، و بحسب مصادر محلية، فإن الحادثة غير المسبوقة قامت على
إثرها إدارة الثانوية برفع تقرير مفصل إلى مديرية التربية بالولاية، و
مصالح الأمن المختصة إقليميا، و التي سارعت إلى فتح تحقيق معمق في الحادثة
الخطيرة التي استنكرها الجميتجنيد الولاة لاختيار ممثلين عن الحراك!
أخبار الوطن
18 مارس 2019 () - ب. رشي
دخلت الداخلية عن طريق
ولاتها في محاولة الانقضاض على الحراك ودس عناصرها للسيطرة على لجان الحراك
محليا، من خلال توجيه دعوات للمجتمع المدني والمواطنين لحضور لقاء في هذا
الإطار.
هذا ما ورد من خلية اتصال ولاية ميلة كنداء لجميع المواطنين وأطياف المجتمع، لحضور لقاء يهدف إلى اختيار ممثلين عنهم للحراك وقد لقي النداء ردود فعل شديدة من قبل رواد صفحات الفايسبوك، الذين اعتبروا النداء محاولة من النظام للالتفاف على الحراك وتحييده عن أهدافه وضرب وحدة الحراك. ووصف الكثير من المواطنين العملية بأنها لعبة مكشوفة من قبل النظام لاحتواء الحراك الشعبي، رافضين أي مبادرة تأتي من الإدارة وطالبوا بمقاطعة اللقاء، وراح البعض إلى اقتراح مسيرة مساء الخميس في توقيت اللقاء لمنع أي مشاركة.
هذا ما ورد من خلية اتصال ولاية ميلة كنداء لجميع المواطنين وأطياف المجتمع، لحضور لقاء يهدف إلى اختيار ممثلين عنهم للحراك وقد لقي النداء ردود فعل شديدة من قبل رواد صفحات الفايسبوك، الذين اعتبروا النداء محاولة من النظام للالتفاف على الحراك وتحييده عن أهدافه وضرب وحدة الحراك. ووصف الكثير من المواطنين العملية بأنها لعبة مكشوفة من قبل النظام لاحتواء الحراك الشعبي، رافضين أي مبادرة تأتي من الإدارة وطالبوا بمقاطعة اللقاء، وراح البعض إلى اقتراح مسيرة مساء الخميس في توقيت اللقاء لمنع أي مشاركة.
في نفس السياق
رسالة بوتفليقة بمناسبة عيد النصر
رسالة جديدة لأحمد قايد صالح
أويحيى :"يجب الاستجابة لمطالب الشعب"
"يجب الاستماع لصوت ومطالب
mes
frères, un seul mot d ordre . rejetez tous ce qui vient du pouvoir et
de l administration actuel . soyez fidèles à nos martyrs et ne lâchez
pas . ils ont donné leurs vies et abandonné leurs enfants leurs femmes
leurs père et mère pour qu' on soit libre et c nous maintenant d être
patient pour retrouver notre dignité
تعقيب
fares dz
الولاة
من هذا النظام ايضا رغم انه فيه الشرفاء لكن يعدون على الاصابع ... الشعب
يطالب الان برؤية الرئيس و ان لم يستجاب لهذا المطلب انتهى هذا النظام
الفاسد المتحايل ....
تعقيب
triste
إنهاء مهام مديرة الاتصال بالرئاسة
سوق الكلام
18 مارس 2019 () - الخبر
حسب معلومات مؤكدة، فإن رئيس
الجمهورية قرر إنهاء مهام مديرة الاتصال بالرئاسة، السيدة فريدة بسعة،
التي جاءت إلى هذا المنصب بعد مرور كل من زواوي بن حمادي وتوفيق خلادي عليه
في السنوات الأولى من حكم الرئيس بوتفليقة.
دكتور محيي الدين عميمور
قال
لي سي أحمد بن شريف رحمه الله يوما : هل رأيت بمن جاءوا ليحل محلك في
الرئاسة ، وقلت له ، بدون تواضع كاذب ، : منصبي دخل الرئاسة معي و خرج معي
تعقيب
pablopicasso
oui
parce que au vu du trucage vidéo médiocre , débile et irrespectueux
envers le peuple , qu'elle a réalisé , elle mérite amplement cette
sortie
l parle d’un président «à peine conscient» qui quitte les HUG
Un journal genevois décrit le retour de Bouteflika en Algérie
La Tribune de Genève affirme que «le
Président est déchargé, son fauteuil mis sur une échelle électrique
munie d’une plaque, un modèle similaire à ceux qu’utilisent les
déménageurs», ce qui remet en cause le «bulletin de santé de
Bouteflika», présenté par son «ami» Lakhdar Brahimi.
Dans un long article plein de détails, La Tribune de Genève
revient sur le retour du président Bouteflika en Algérie après un
séjour médical aux Hôpitaux universitaires genevois (HUG). A la seconde
près, ce journal, qui a beaucoup écrit sur les soins prodigués au
président Bouteflika à Genève, apporte beaucoup de précisions sur les
conditions de son retour en Algérie le 10 mars. «Tout s’organise tardivement.
Le vol est annoncé aux autorités dans
la nuit de samedi à dimanche. Le numéro de matricule 7T-VPM, qui serait
muni d’appareils médicaux et avait déposé le Président le 24 février,
indique qu’il prévoit de se poser à 9h56. Il atterrira douze minutes
plus tôt. La veille au soir, une entreprise spécialisée dans les
transports de VIP a envoyé un SMS à une dizaine de chauffeurs
partenaires, des profils habitués aux missions à hauts risques. Le
message dit qu’il s’agit d’une ‘‘very very important person’’, un
‘‘VVIP’’. Les chauffeurs ont quelques minutes pour accepter, ou non, et
se préparer pour un premier entraînement : un voyage à vide de nuit, de
l’hôpital à Cointrin, pour repérer le parcours et éviter au maximum les
aléas.
Le groupe se réunit ensuite sur un
parking près de l’aéroport pour déterminer les rôles de chacun. Les
chauffeurs sont prêts à partir dès l’aube, mais ils ne seront pas
appelés tout de suite», souligne ce journal selon lequel, «jamais un déplacement présidentiel n’a suscité autant d’interrogations et d’incertitudes». Il confirme que l’avion présidentiel s’est parqué dans un «hangar antibruit, à l’abri des regards».
«Aux HUG, pour une raison inconnue, le
transfert est retardé. Les chauffeurs arrivent au compte-gouttes, pour
ne pas attirer l’attention, via la zone de livraison sous le bâtiment
Gustave Julliard. Certains véhicules sont néanmoins repérés par des
manifestants algériens, qui campent quasiment sur place depuis quelques
jours. La sécurité essaie de les faire partir, en vain», précise encore le journal.
«Abdelaziz Bouteflika, président
algérien dont la candidature à sa propre succession a été officialisée
le 3 mars (le lendemain de ses 82 ans), apparaît dans un fauteuil
roulant électrique, un modèle haut de gamme muni d’un défibrillateur et
d’autres appareils médicaux. Il est à peine conscient, sous assistance
respiratoire, sa tête, coiffée d’un bonnet noir, tombant sur son épaule», écrit La Tribune de Genève, ajoutant qu’«à
l’aide d’une rampe, on le place dans un van, une Mercedes Class V Pack
AMG aux vitres teintées et, pour l’occasion, munie de rideaux.
Le chauffeur et un policier sont assis
à l’avant, les sièges arrière ont été enlevés pour faire de la place au
fauteuil roulant. Une infirmière est assise à côté du patient et deux
gardes du corps algériens sont à l’arrière». «Un peu avant 15h,
un convoi de sept véhicules noirs quitte les HUG. Le premier, en
éclaireur, roule plus de 150 mètres devant. Un hélicoptère surgit des
alentours et le suivra jusqu’à l’aéroport.
Le cortège grille tous les feux
tricolores, privilégie les axes droits. Pendant le trajet, l’infirmière
doit intervenir pour aider Abdelaziz Bouteflika à respirer. Le convoi
arrive sur le tarmac, moins de dix minutes après être parti, en entrant
par la douane située à côté de la halle de fret, vers Palexpo», ajoute ce journal.
L’avion avait reporté son décollage à 15h. «La
route de service destinée aux véhicules de tarmac est bloquée pour
laisser passer les invités. Leurs véhicules sont immortalisés par la
presse avant de disparaître à côté du hangar antibruit. Puis tout se
déroule très vite», poursuit La Tribune de Genève qui affirme que «le
Président est déchargé, son fauteuil mis sur une échelle électrique
munie d’une plaque, un modèle similaire à ceux qu’utilisent les
déménageurs». Le descriptif précis de ce journal genevois remet en cause le «bulletin de santé de Bouteflika», présenté par son «ami» Lakhdar Brahimi.
🇩🇿De
quelle république rêvaient les artisans de l’Algérie libre et
indépendante ? Celle-ci a-t- elle véritablement vue le jour au
lendemain du 5 juillet 1962 ? Sommes-nous entrain de la construire
aujourd’hui ? Le la de cette édification a- t-il été donné le 22
février 2019? L’Histoire est-elle entrain de reprendre sa marche
après une confiscation interminable? Des questions que j’aurais
souhaité poser lors de l’émission du jeudi 28 Février si ce n’est
l’annonce de l’arrêt du programme.
Toutefois “tout vient à point à qui sait attendre” doucement mais surement et avec un acharnement sans équivoque mes collègues et moi-même avons obtenu ce qui revenait de droit à la profession que nous exerçons ... le droit d’informer. Le journaliste n’est pas un pompier pyromane ; il ne s’agit pas de bousculer le politiquement correct pour faire le buzz, nous ne sommes à la solde de personne ni d’aucun parti, nos convictions politiques ne concernent que nous et par conséquent nous n’avons pas le droit de les imposer aux auditeurs via une quelconque diffusion.
L’on nous a dit, à juste titre, que nous sommes des gardes fous et que notre rôle est de dénoncer les dérives quel qu’elles soient afin de ne pas tomber dans le vide …Notre unique revendication de départ était de donner la parole au peuple (je préfère dire peuple plutôt que rue) car comme diraient certains d’entre nous « …ce peuple dont on disait qu'il était violent et non politisé, a donné une très belle leçon notamment de civisme au monde entier !!! » « L’histoire en Marche » reprend jeudi prochain !!! Un nouveau départ amorcé par la célébration du 19 Mars 1962 «Jour de la Victoire».
Votre soutien a été sans aucun doute déterminant, Merci Merci et encore Merci, ma reconnaissance est sans limite. Merci à mes collègues de la rédaction et de la production qui dans un élan de solidarité se sont mobilisés comme un seul homme.
À jeudi prochain Inchaa Allah 🇩🇿
Toutefois “tout vient à point à qui sait attendre” doucement mais surement et avec un acharnement sans équivoque mes collègues et moi-même avons obtenu ce qui revenait de droit à la profession que nous exerçons ... le droit d’informer. Le journaliste n’est pas un pompier pyromane ; il ne s’agit pas de bousculer le politiquement correct pour faire le buzz, nous ne sommes à la solde de personne ni d’aucun parti, nos convictions politiques ne concernent que nous et par conséquent nous n’avons pas le droit de les imposer aux auditeurs via une quelconque diffusion.
L’on nous a dit, à juste titre, que nous sommes des gardes fous et que notre rôle est de dénoncer les dérives quel qu’elles soient afin de ne pas tomber dans le vide …Notre unique revendication de départ était de donner la parole au peuple (je préfère dire peuple plutôt que rue) car comme diraient certains d’entre nous « …ce peuple dont on disait qu'il était violent et non politisé, a donné une très belle leçon notamment de civisme au monde entier !!! » « L’histoire en Marche » reprend jeudi prochain !!! Un nouveau départ amorcé par la célébration du 19 Mars 1962 «Jour de la Victoire».
Votre soutien a été sans aucun doute déterminant, Merci Merci et encore Merci, ma reconnaissance est sans limite. Merci à mes collègues de la rédaction et de la production qui dans un élan de solidarité se sont mobilisés comme un seul homme.
À jeudi prochain Inchaa Allah 🇩🇿
مباشر: وقفات ومسيرات في عدة ولايات
أخبار الوطن
18 مارس 2019 () - الخبر
17:45 رسالة جديدة للرئيس عبد العزيز بوتفليقة بمناسبة عيد النصر == التفاصيل هنا
17:00 أصدرت مجموعة من المنظمات الحقوقية والجمعيات والنقابات المستقلة مبادرة للخروج من الأزمة التي تعرفها البلاد.
وجاءت خارطة الطريق على النحو التالي:
أولاً: من أجل منع البلاد من الدخول في الفوضى ، يجب على رئيس
الجمهورية المنتهية ولايته أن يستسلم لإرادة الشعب وينسحب بحلول 27 أفريل
كحد أقصى. لا يمكن تمديد الولاية ويجب على المؤسسات القائمة أن تفسح المجال
لمؤسسات الانتقال.
ثانياً: إنشاء الهيئة العليا الانتقالية، وهي هيئة جماعية تتألف من شخصيات تتمتع بسلطة معنوية وقبول شعبي واسع.
ثالثًا: تعين الهيئة العليا حكومة انتقالية وطنية مؤلفة من
شخصيات توافقية وذات مصداقية لإدارة الفترة الانتقالية خلال فترة زمنية
معقولة يتم تحديدها.
رابعا: جلسات الإجماع الوطني تجمع بين كل حساسيات المجتمع
وممثلي الحراك، للتوصل إلى إجماع وطني وعلى الطرق العملية لإنشاء الجمعية
التأسيسية، وتحقيق اتفاق تاريخي حول المبادئ الأساسية غير القابلة للمصادرة
حول احترام الحريات وحقوق الإنسان والمساواة. سيتعين عليها إعلان ميلاد
الجمهورية الجديدة بنص تأسيسي.
خامساً: انتخاب جمعية تأسيسية لوضع الدستور الجديد. وسيسبق
هذه الانتخابات إنشاء لجنة مستقلة لتنظيم الانتخابات. سيتم صياغة الدستور
الجديد على أساس النص التأسيسي للجمهورية الديمقراطية والاجتماعية الجديدة.
سادساً: العودة إلى الشرعية الدستورية وفتح المجال السياسي وتنظيم الانتخابات العامة.
الموقعون على البيان:
الرابطة الجزائرية للدفاع عن حقوق الإنسان
الرابطة الجزائرية لحقوق الإنسان
راج (تجمع - عمل - شباب)
جزائرنا
"أس- أو-أس" مفقودين
شبكة وسيلة
أبناء فاظمه نسومر
جمعية تيمليليت
لجنة دعم ويقظة حركة 22 فبراير
النقابة المستقلة لعمال التربية والتكوين
النقابة الوطنية لأساتذة التعليم الثانوي والتقني
النقابة الوطنية لعمال البريد
المجلس الوطني لأساتذة التعليم العالي
النقابة الوطنية المستقلة لموظفي الإدارة العمومية
الكونفدرالية العامة المستقلة للعمال في الجزائر
أس-أو-أس ثقافة باب الواد
جمعية التغيير الديمقراطي في الجزائر
اللجنة الوطنية للدفاع عن حقوق البطالين
تكتل عائلات الحراقة المفقودين في البحر
مبادرة إعادة البناء الديمقراطي
تكتل الشباب الملتزم
16:20 اتهم رئيس حزب طلائع الحريات علي بن
فليس النظام الجزائري بتدويل الأزمة التي تعيشها البلاد، من خلال انتشار
ديبلوماسييه في بعض العواصم العالمية لمحاولة تسويق ورقة طريق الرئيس
المنتهية ولايته عبد العزيز بوتفليقة.
جاء في بيان نشر على الصفحة الرسمية للحزب اليوم الإثنين "
أليس من الغريب ومن التناقض مشاهدة نظام سياسي كان يندد بالتدخل الأجنبي
كلما كانت ترتفع بعض الأصوات عبر العالم لمساندة الحق الدستوري للجزائريين
في التظاهر السلمي، أن يتخذ هو نفسه مبادرات تصب في اتجاه تدويل الأزمة
عندما يشعر بأن بقاءه وديمومته أصبحت في خطر؟".
وأضاف البيان "إن حل الانسداد السياسي الحالي هو بين أيدي
الجزائريات والجزائريين أنفسهم ويجب أن يبقى كذلك. إن تدويل الأزمة ينجر
عنه حتما فتح بلدنا أمام تنافس القوى الأجنبية التي نعرف آثرها المدمرة على
البلدان التي تعرضت لذلك".
16:10 أقدم ،الاثنين ،نحو مائة مواطن
ببلدية هيليوبوليس بڨالمة،علق الباب الخارجي لمقر البلدية ، للمطالبة برحيل
الرئيس المنتخب عن حزب "الأرندي"، احتجاجا على الانسداد الحاصل بينه وبين
بعض منتخبي المجلس الشعبي البلدي، وانعكاسه سلبا على سير مصالح المواطنين ،
وكذا "المعاملة السيئة من رئيس البلدية ، قيد الاحتجاج ، للمواطنين"،
مثلما ذكر لنا بعض المحتجين. وقد اعتصم المحتجون داخل المقر الاجتماعي
للبلدية لبعض الوقت،رافعين لافتات ورقية تطالب برحيل "المير"، " ديڨاج ،،
ديڨاج". وقد تدخّل بعض العقلاء مع المحتجين ،حيث أقنعوهم بفتح الباب
الرئيسي لمقر البلدية ، لعدم تعطيل الخدمات للمواطنين . وقد هدّد المحتجون
بتصعيد حركتهم الاحتجاجية، مستقبلا،كما شدّدوا على رحيل الرئيس ، بعد تسببه
كما قالوا في تعطل العديد من مصالح مواطني البلدية، في مختلف القطاعات على
ما ذكروا.
رسالة جديدة لأحمد قايد صالح >> من هنا
15:23 أفاد حزب التجمع الوطني الديمقراطي في
بيان له عبر صفحته في فايسبوك، أن المجلس الوطني للحزب عقد اليوم اجتماعا
تحت رئاسة الأمين العام، أحمد أويحيى، وهو أول ظهور لأويحيى بعد استقالته
من الوزارة الأولى.
ولم يعط الحزب تفاصيل عن فحوى أو جدول أعمال الاجتماع المنعقد
في ظرف حساس، يتمثل أساسا في الرسالة التي وجهها الأمين العام للحزب
للمناضلين يحث فيها السلطة للاستجابة لمطالب الشعب، وأيضا تداول إشاعة
استقالته (أويحيى) الإشاعة التي فندها الصديق شهاب الناطق الرسمي للحزب
اليوم.
14:29 صحفيون من التلفزيون العمومي ينددون في وقفة احتجاجية بالتعتيم والرقابة، فيديو >> من هنا
14:20 أكد المجلس الوطني لأساتذة التعليم
العالي والبحث العلمي، في بيان له ، رفضه لدعوة رسمية من رئاسة الحكومة
لعقد لقاء تشاوري اليوم الإثنين ، حول تشكيل الحكومة.
وأفاد بيان لمجلس الأساتذة "تلقينا دعوة رسمية من رئاسة
الحكومة لعقد لقاء تشاوري، مساء الإثنين، من الساعة الثالثة مساء بقصر
الحكومة، للتشاور حول تشكيل الحكومة، ولأننا وقفنا منذ البداية إلى جانب
الشعب الجزائري في الحراك الوطني مند 22 فيفري 2019، فمكاننا الطبيعي بين
صفوف الشعب للدفاع عن مطالبه وتحقيق طموحاته المشروعة".
وأضاف البيان "قررنا رفض دعوة رئيس الحكومة، لأن شروط وظروف
الحوار غير متوفرة حاليا، رغم ذلك فإننا نؤكد أن الكناس يعبر عن استعداده
التام للمشاركة بقوة في أي مبادرة وطنية تحترم أحكام الدستور".
13:30 خرج أئمة ولاية البويرة اليوم في مسيرة سلمية معلنين انضمامهم للحراك الشعبي.
ورفع هؤلاء أعلام ولافتات "أئمة ولاية البويرة يباركون الحراك"، "لا للتمديد.. لا للتأجيل".
13:22 أعلنت الصحفية مريم عبدو من القناة
الإذاعية الثالثة استئناف حصتها الأسبوعية ابتداء من يوم الخميس المقبل،
بعد أن تم توقيفها عقب استقالة الصحفية من تأطير التحرير بسبب التعاطي
السلبي للإذاعة مع مسيرات يوم 22 فيفري الفارط.
وشكرت الإعلامية كل من ساندها من مستمعين وزملائها في الإذاعة.
13:15 خرج العشرات من موظفي، عمال، متربصين و
المتكونين مهنيا بميلة في مسيرة سلمية، جابوا خلالها شوارع المدينة قبل
التجمع أمام مقر الولاية ثم مقر مديرية القطاع، حاملين لافتات وشعارات
مناوئة للنظام ورفضا لتمديد العهدة الرابعة.
المتظاهرون رددوا أهازيج و شعارات طالبوا خلالها النظام بالرحيل، على غرار "لا للتمديد" "ارحلو" "جمهورية ماشي مملكة" وغيرها من الشعارات المنددة بالنظام.
المتظاهرون رددوا أهازيج و شعارات طالبوا خلالها النظام بالرحيل، على غرار "لا للتمديد" "ارحلو" "جمهورية ماشي مملكة" وغيرها من الشعارات المنددة بالنظام.
13:01 نظم اليوم عمال ومتربصو مراكز ومعاهد
التكوين المهني بالشلف مسيرة انطلقت من الحي الإداري إلى غاية مقر ولاية
الشلف، للتعبير عن رفضهم تمديد العهدة الرئاسية وتأجيل الانتخابات.
وردد المحتجون شعارات تتعلق برفض الشارع لقرارات الرئيس بوتفليقة.
وطالب المتربصون والعمال والأساتذة بضرورة التغيير السلمي
لنظام الحكم في الجزائر من أجل زرع الأمل في العيش للشباب ولتتحسن الأوضاع
بعد رحيل الوجوه السياسية والمسؤولين عن نكبة الجزائر.
12:51 توقف اليوم ببسكرة، عمال وموظفو
مديرية الضرائب عن العمل لمدة ثلاثة أيام في وقفة مساندة للحراك الشعبي
ودعما لخيار صوت الشعب ورفضا للتمديد وذلك استجابة لنداء الإضراب الذي دعت
إليه النقابة المنضوية تحت لواء الاتحاد العام للعمال الجزائريين.
وأوضح الأمين الولائي لنقابة الضرائب ببسكرة طرودي عبد
الحميد، أن الاستجابة شملت جميع الإدارات و الفروع التابعة لهذا القطاع
ماعدا قباضة الضرائب الذين فضلوا الاستمرار في العمل. والمفارقة حسب ما جاء
على لسان الأمين الولائي، أن بيان الإضراب تضمن جملة من المطالب
الاجتماعية لكن العمال والموظفين أكدوا أن توقفهم عن العمل بنية مساندة صوت
الشعب و بقية المطالب مرفوضة وأنهم ليسوا "طلابين" و كرامتهم أهم من المال
وهذا الظرف يفرض وضع جميع الانشغالات جانبا والالتفاف حول مطلب يهم مستقبل
الوطن.
12:43 إخلاء ساحة البريد المركزي بهدوء بطلب من عناصر الأمن، الذين كانوا منتشرين بعيدا عن مكان التجمع.
12:38 خرج العشرات من عمال وأساتذة التكوين المهني وطلبة الثانويات بولاية بومرداس في مسيرة سلمية رفضا للتمديد.
رافعين شعارات "لا لتمديد العهدة الرابعة"، "أسرة التكوين مع الشعب" و"الجزائر حرة ديمقراطية".
12:31 خرج العشرات من عمال وكالتي البريد
المركزية واتصالات الجزائر صباح اليوم بولاية الوادي، في مسيرة سلمية
بالشوارع الرئيسية وسط المدينة ضد تمديد عهدة الرئيس وتضامنا مع الحراك
الشعبي الوطني.
وحمل هؤلاء شعارات تعبر عن احتجاجهم ضد ما وصفوه بالعصابة
المتسلطة على الجزائريين منها "لا نريد لا نريد بوتفليقة والسعيد" الشعب
يساوي العدل" و"جيش شعب خاوه خاوه" "ارحلو يعني ارحلو".
كما نظم العشرات من أساتذة قطاع التكوين المهني وقفة سلمية
أمام مقر الولاية ضد التمديد ورددوا شعارات معبرة عن رفضهم للتمديد ولما
وصفوه بحكم العصابة.
12:18 شارك موظفو وأساتذة قطاع التكوين المهني لولاية مستغانم اليوم في مسيرة سلمية لمساندة الشعب في الحراك.
ووقف المشاركون في المسيرة بساحة المدينة ورفعوا أعلام
ولافتات مرددين "قطاع التكوين مع الشعب" "ارحلو.. ارحلو" "لا لتمديد لا
لتأجيل".
12:11 خرج عمال قطاع التكوين في وقفة
احتجاجية أمام مديرية التكوين المهني بباتنة رافضين تمديد العهدة الرابعة
والمطالبة بالتغيير الجذري للنظام.
12:06 التحق، اليوم، موظفو ومتربصو معاهد
التكوين المهني بتيارت بالحراك الشعبي في مسيرة سلمية حاشدة انطلقت من أمام
المعهد الوطني للتكوين زياني بلقاسم بطريق خويدمي باتجاه مبنى المديرية
الولائية للتكوين المهني الواقعة بحي "فريقو" أين احتشد الجميع وأغلبهم من
متربصي المعهد، في وقفة سلمية مرددين شعارات تعبيرا عن رفضهم لتمديد عهدة
الرئيس.
12:01 تجمع لأساتذة ومتربصي قطاع التكوين المهني بساحة البريد المركزي في العاصمة لرفض التمديد.
11:47 دخل عمال مديرية الضرائب بولاية ڤالمة
في إضراب لمدة ثلاثة أيام بداية من اليوم 18، 19 و 20 مارس وهي أيام تحصيل
الضرائب من مختلف المؤسسات، ودعوا زملاءهم على المستوى الوطني للالتحاق
بمبادرتهم.
وأوضح المضربون أن حركتهم الاحتجاجية تستهدف الحيلولة دون
دخول إيرادات للدولة وللحكومة وقامت المديرية بدعوة جميع المؤسسات التابعة
للدولة للعمل بالمثل حتى تعمم الإضرابات الوطنية التي تمثل رسالة قوية
وضربة قاسية للحكومة بتحقيق شعار "ترحلو يعني ترحلو".
11:37 مسيرة حاشدة في هذه الأثناء بشوارع مدينة تيزي وزو، لموظفي وعمال وأساتذة قطاع التكوين والتعليم المهنيين، للمطالبة بتغيير النظام .
ورفع المشاركون في هذه المسيرة لافتات كما رددوا شعارات تعكس
تذمرهم من الوضع الحالي للبلاد مطالبين بتطهير قطاعهم والبلاد من
المفسدين.
تابعوا معنا أهم أحداث اليوم
20 ans ça suffit !
Le cinquième mandat de Abdelaziz
Bouteflika s’est présenté comme un bras de fer contre une population
qui, depuis presqu’un mois, ne cesse de clamer son ras-le-bol d’une
situation imposée depuis 1962 en réalité. Un déferlement populaire sans
précédent signalé dans tout le pays qui a gagné toutes les catégories
sociales et toutes les régions d’Algérie sans distinction de langue, de
culture, de genre, de classe d’âge, ni de religion. Un peuple uni, voire
même cimenté par une répression à la fois réelle et symbolique.
On peut comprendre dès lors que le dépôt de la candidature
au Conseil constitutionnel du président de la République (en son
absence de surcroît) a constitué une violation de la Constitution
certes, mais elle est surtout révélatrice d’une incapacité des
dirigeants algériens à prendre en considération les revendications d’un
peuple décidé à en découdre avec le pouvoir en place.
Depuis l’indépendance, c’est l’une des rares fois que le
peuple algérien fait preuve d’une grande maturité politique et d’une
volonté déterminée à dénoncer une mascarade d’élection qui ne trompe
personne. Ces manifestations populaires grandioses soutenues par des
magistrats, des avocats, des enseignants, des médecins, des étudiants,
des journalistes et parfois par des agents de la force publique sont à
la mesure des humiliations subies et d’un rejet que les tenants du
pouvoir ont jusque-là empêché de s’exprimer.
Il est également notoire que les Algériens ont compris
qu’ils sont tous logés à la même enseigne et que le pouvoir ne peut plus
désormais les diviser en Arabes/Kabyles, Nord/Sud, Est/Ouest,
religieux/laïcs, femmes/hommes. Ce sont des catégories de division
largement dépassées qui renvoient à l’ère coloniale. Avec du retard
certes, les Algériens ont cependant saisi in fine les fondements du
combat politique de leurs Kabyles et n’ont pas manqué de le souligner :
«Saha leqbayel lehrar !» (Merci aux Kabyles, les hommes libres !)
En effet, dès 1963, ce combat pour la démocratie a été
reconverti par la ruse machiavélique du système en un combat identitaire
visant à couper cette population du reste du pays en faisant d’eux des
séparatistes alors qu’ils ont été parmi les premiers partisans à
l’édification de la nation. Inutile de rappeler les occasions manquées
du pouvoir à entendre les revendications «populaires et légitimes»
émanant de sa base depuis 1980 à 2011, en passant par Octobre 1988, à
Alger, et 2001, en Kabylie. Ce jeu pervers est en fait destiné à garder
durablement les rênes du pouvoir et la mainmise sur les richesses du sol
et du sous-sol que personne ne peut leur disputer.
Un mépris et une domination manifeste sur plus de
cinquante ans ont fini par éclater au grand jour et faire tomber le mur
du mépris chez une population qui n’en peut plus de cette légitimité
historique, un paravent pour mieux dominer. On a vu à l’œuvre le régime
s’agissant également du chantage à la paix ces dernières années, qui est
une minoration du peuple car, du même coup, la voie de la démocratie
leur est définitivement fermée.
Or, ce qui vient de se produire ce vendredi 15 mars est
une démonstration historique de la volonté politique du peuple décidé à
aller jusqu’au bout de ses revendications. Pour cela, on ne peut que le
soutenir et être fier de lui. Ne peut-on pas oser dire que ce sont ces
manifestations qui ont donné à l’Algérie sa véritable image dans le
monde, celle d’un peuple qui dit non comme en 1871, en 1945 ou encore en
décembre 1961.
Le régime en place, au lieu de discuter dans les coulisses
et de manigancer en conclave pour durer, devrait se retirer
courageusement de la scène en donnant l’opportunité historique à son
peuple de choisir démocratiquement les dirigeants de demain, à l’instar
de ce qui se passe dans le monde civilisé. On ne peut finir qu’en
paraphrasant cette belle expression d’Abraham Lincoln : «On peut tromper
une partie du peuple une partie du temps, mais on ne peut tromper tout
le peuple tout le temps». Il en est ainsi des Algériens. Malek Bensmaïl : « Le pouvoir algérien a peur de l’image »
C’est la première fois que vous présentez un de vos films à Constantine, quel est votre sentiment ?
Ça me fait plaisir de venir dans ma ville natale présenter mon film, j’aurais aimé le faire dans une vraie séance de cinéma, dans une salle algérienne, avec un vrai débat.J’aurais bien aimé que ça se fasse dans le cadre d’une sortie nationale algérienne. On a fait l’avant-première à Alger en avril, l’Onci a demandé à distribuer le film, mais vous avez vu, ici à Constantine par exemple, le film s’est retrouvé au zénith sans public, donc on se retrouve à essayer de trouver des solutions pour diffuser mes films autorisés (parce que celui-là est autorisé mais pas d’autres) soit dans des cinéclubs, soit dans des instituts étrangers. C’est dommage ! De toute façon, je suis très heureux de me retrouver ici à Constantine, ma ville natale, auprès du public que j’aime. Que ce soit à l’institut ou ailleurs, l’essentiel est que le film soit montré et qu’il y ait un débat. D’autant plus que l’institut a été notre berceau quand on était jeunes ; c’était notre seule bibliothèque où on pouvait récupérer les livres, aller draguer, ou aller en salle de cinéma pour voir un certain nombre de films qu’on ne pouvait pas voir ailleurs.
Le film « La bataille d’Alger, un film dans l’histoire » n’a pas eu la distribution qu’il mérite en Algérie, peut-on parler de censure, d’incompétence ou de manque de mécanismes pour la distribution ou bien les trois à la fois ?
Je ne sais pas si pour celui-là on peut parler de censure, mais l’ensemble de mes films ont été globalement censurés, ceux en tout cas qui ont trait direct à la politique algérienne. La bataille d’Alger, c’est un film différent s’agissant d’un film d’Histoire. Mais en général, je pense qu’il y a un problème de censure.Le pouvoir algérien a peur de l’image beaucoup plus que de l’écrit. On écrit un roman, un essai qui peut êtretrès violent il peut être édité, il peut se retrouver au salon du livre, mais l’image, et c’est valable dans tout le monde arabe et dans beaucoup de pays d’Afrique, l’image a cette capacité de toucher un public extrêmement large, jusqu’à un public analphabète. Je pense qu’aujourd’hui le pouvoir a un rapport à l’image qui est un rapport de pouvoir où il pense devoir maitriser l’image et du coup on ne peut pas programmer des films qui peuvent porter atteinte au régime, à la question de l’histoire ou celle de la religion.On est sur un certain nombre de terrains où il y a des lignes rouges qu’on ne peut pas dépasser.
C’est le cas de vos films …
Mes films ne se construisent pas dans une logique de provocation, mais au contraire dans une problématique de miroir. Apprendre à se regarder c’est apprendre à grandir. Notre guerre de libération s’est faite sans images, et nous avons vécu une décennie (la décennie 1990, NDLR) qui a été très peu filmée, donc nous nous ne sommes pas construit véritablement une cinématographie et une archive audiovisuelle ; même le peu d’archive dont on dispose elle est cachée secrètement.Il faut recomposer l’image parce que l’image est pour moi le baromètre de la démocratie, plus on peut montrer les films, sans langue de bois, plus cela montre la capacité du peuple et du régime de se dire que nous allons vers une phase un peu plus démocratique. Quand le festival du film engagé d’Alger prend des films vietnamiens, français…qui sont engagés politiquement, et ne montre aucun film algérien engagé politiquement, est ce qu’on peut appeler ça un festival du cinéma engagé ? Il y a juste un problème majeur. On est encore une fois dans le déni et le refus de se voir. Notre problème majeur c’est toujours le regard de l’autre. On a tellement mythifié notre guerre, notre révolution, qu’on passe toujours par le prisme du regard de l’autre. Sauf qu’il y a une évolution chez la population, la jeunesse surtout. Cette jeunesse est digitale, elle ne voit pas les films à la télé, mais sur internet,on a beau faire, mais on ne peut plus contrôler l’image.
Revenons à vos films, ils comportent une grande part de politique, s’agit-il d’un choix délibéré ?
Non, ce n’est pas délibéré. Nous sommes tous nés avec ça dans cette société qui a vécu une grande guerre de libération, et où nos parents et grands-parents ont été colonisés et ont subi letrauma colonial, qui a été suivi par un autre trauma postindépendance avec l’avènement de Boumediene et les politiques autoritaires, l’avènement des islamistes, le processus électoral arrêté, une nouvelle décennie violente avec ce que j’appelle les guerres intérieures, fratricides. Tout ça me mène à dire qu’aujourd’hui on ne peut pas faire de cinéma sans faire un peu de politique. Même quand Merzak Allouache fait une comédie, ily a du politique derrière, je crois qu’on ne peut pas faire autrement. J’assume, en ce qui me concerne, le fait de faire un cinéma politique. Quand on fait un film sur Boudiaf, un film sur ladécennie ou un film sur El Watan, évidemment que c’est un geste politique.Mais ce n’est pas de la provocation politique.Nous sommes un peuple très politisé, parce que nous ne sommes pas encore libres, on est sous une chape et pour exploser cette chape il faut effectivement qu’il y ait des récits qui fassent bouger les lignes qu’on soit dans le roman, dans la presse où derrière une caméra. Moi j’ai pris une arme qui est celle du documentaire. Je trouve que nos fictions ne sont pas bonnes globalement, pas tous bien sûr.Dans la nouvelle génération il y a de la poésie je trouve et de nouvelles choses qui se créent, mais je trouve que le documentaire a été l’arme, un peu comme le journalisme, qui a permis vraiment de refléter les cris de notre population. Il y a des cris de désespoir quand je filme « Aliénation ».Quand je filme El Watan, on sent qu’il y a des cris au sein des journalistes, des dépressions, la volonté de dire les choses, d’exprimer la corruption. Je montre que le documentaire aussi bâti une chose très importante, l’imaginaire pour pouvoir créer la fiction.Les grandes nations de ce monde se sont créés d’abord une grande base documentaire sur leurs guerres de libérations, sur la résistance, sur la société d’aujourd’hui, leurs maladies… et après, ça a permis de créer des films de fiction extraordinaires, même si ce n’est pas politique, parce qu’ils se sont donnés une base d’archives, ils se sont donnés de la matière première, de l’imaginaire.Nous, on n’arrive pas à se regarder en face. C’est le cas de mes films, aucun public ne peut les regarder à la télé. Pourtant, quand je fais des débats, ce sont des débats incroyables, avec les pour et les contre, on grandi, on réfléchit. Pourquoi débattre autour de films étrangers et ne pas débattre autour de nos propres films, nos propres difficultés et nos propres défaillances ?Jepréfère filmer moi-même mes défaillances, plutôt que ce soit un étranger qui le fasse.
Malek Bensmail artiste et observateur de la société, en 2014 vous avez réalisé un film sur El Watan au cœur de l’élection présidentielle, aujourd’hui cinq ans après, il y a des similitudes entre ces deux moments, quel regard portez-vous sur la situation actuelle ?
J’avais réalisé en 2004 un film qui s’appelait « Le grand jeu », qui essayait à l’intérieur d’un QG de campagne d’un « opposant », ancien du régime(Ali Benflis), de montrer comment fonctionnait une campagne, comment un homme politique se construit, avec quelle partie de l’armée, comment il va évoluer dans les meetings, etc. C’était passionnant. Ce film a été interdit à la fois en France et en Algérie. Quand il y a eu en 2014 le 4e mandat, la population n’a pas beaucoup bougé, c’était peut-êtretrop tôt à ce moment-là et je me suis dit que c’était peut-êtreintéressant de montrer le seul acquis qu’on a gardé de 1988 et des années 1990, la presse. La presse a perdu 120 journalistes, tués pendant la décennie, je me suis dit qu’il faut rendre hommage à ces journalistes en exercice qui se battent tous les jours malgré la répétition. Je me suis demandé comment un journalistepeut-il couvrir un quatrième mandat ? C’est-à-dire comment peut-il répéter quatre fois les mêmes articles ? Quand on est psychologue on se pose la question comment il ne déprime pas ? C’est de la répétition, de la maladie mentale. J’ai été donc voir deux journaux El Khabar et El Watan. Avec El Khabar ça s’est bien passé au début, mais après, j’ai commencé à être contrôlé, alors j’ai décidé de privilégier El Watan, qui peut être représentant de l’ensemble des journaux.Parce que d’après moi, ce n’est pas uniquement l’édito d’El Watan qui m’intéresse, à l’intérieur il y a une multitude de points de vue journalistiques et c’est d’ailleurs pour ça que dans le titre Contre-pouvoirs, il y a un « S » au pluriel. Je considère que tous les journalistes à l’intérieur sont des petits contre-pouvoirs à des réflexions différentes, il y a des conservateurs dedans, des gauchistes, des modernistes des capitalistes, ça m’a beaucoup intéressé parce que je me suis dit voilà une bulle démocratique entre quatre murs qui finalement représente assez bien ce qui se passe dans la rue mais qui est repoussé par le régime. Ailleurs, on nous objecte parfois que nous sommes en démocratie parce qu’il y a des journaux qui s’expriment librement. Je réponds que non, ce ne sont pas les journaux qui font la démocratie, c’est la liberté d’un peuple de choisir la personne qui dirige le pays, la démocratie c’est le multiculturalisme, c’est la liberté de parler la langue qu’on veut, l’ouverture sur la modernité, etc. Et c’est pour ça que je suis très heureux aujourd’hui que la population puisse bouger comme elle le fait. Au final c’est peut-être l’aboutissement de ces films-là aussi, c’est peut-être quelque chose que j’ai filmé au fur et à mesure de mes années qui finalement abouti à une population extrêmement vierge de toute peur et qui reprend le flambeau avec le phénomène du numérique, ça c’est formidable. Peut-être que Contre-pouvoirs était une fenêtre sur les balbutiements de ce qui arrive aujourd’hui.
ليست هناك تعليقات:
إرسال تعليق