الأربعاء، مارس 20

Les étudiants simulent le cortège funèbre de Bouteflika à Constantine

27 FÉVRIER 2019 À 10 H 00 MIN

Ils étaient plusieurs milliers à manifester hier matin à l’université Constantine I. Etudiants et étudiantes ont répondu à l’appel lancé sur les réseaux sociaux pour manifester hier contre le 5e mandat et contre le pouvoir politique en place depuis 20 ans.

Dès 9h du matin, les premiers groupes commençaient à se distinguer et la foule grossissait au fur et à mesure de l’arrivée des étudiants des campus annexes, comme ceux de Zerzara. Ils se sont rassemblés sur la grande esplanade et sur le «dos» de l’auditorium brandissant des drapeaux et des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des messages politiques comme «C’est une République, pas une monarchie», et surtout le fameux «Non au 5e mandat».

Les slogans ne se limitaient pas au rejet de cette option électorale. Les étudiants, rejoints par quelques enseignants, ont repris les chants de la manifestation du 22 février, désormais consacrés dans toutes les actions de rue. Ils ont crié aussi des slogans contre le FLN et Ahmed Ouyahia pour les appeler à partir.

«Le peuple veut faire tomber le système» retentissait de temps à autre. Le sit-in s’est mué ensuite en marche à l’intérieur du campus, avant que les manifestants ne se dispersent dans le calme, au bout de deux heures et demie d’action. Pendant ce temps-là, à l’extérieur de l’université, un dispositif policier avait été déployé pour empêcher les étudiants de sortir.

Par ailleurs, des manifestations similaires ont été organisées aux universités Constantine 2 et Constantine 3, situées à Ali Mendjeli. Au campus Salah Boubnider (Constantine 3), les étudiants ont simulé un cortège funèbre, celui du président sortant, pour signifier qu’ils ne veulent plus de Abdelaziz Bouteflika et d’un simulacre d’élection. Un geste symbolique très fort qui résume ce que pense l’élite de demain des tenants du pouvoir.

Constantine : «Nous avons répondu à cet appel à contrecœur»

YOUSRA SALEM

11 MARS 2019 À 9 H 25 MIN

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Suite à l’appel lancé sur les réseaux sociaux à une grève générale contre le 5e mandat, la majorité des commerçants de la wilaya de Constantine n’ont pas ouvert leurs magasins durant toute la matinée d’hier. Chose que nous avons constatée lors de notre tournée en ville, où même les gérants des commerces d’alimentation générale étaient présents devant leurs boutiques, sans assurer le service.

Toutefois, le fait marquant dans ce mouvement a été la fermeture des plus importants marchés couverts de la ville, ceux de Bettou au boulevard Boujeriou et de Boumezzou près de la place du 1er Novembre. Nous avons appris qu’aucun commerçant ne s’est déplacé, hier, au marché de gros des fruits et légumes (Magrofel). Pourtant, certains «grossistes» ont ouvert pour assurer le service minimum, mais ils n’ont pas trouvé de client. «Pour être franc avec vous, nous avons répondu à cet appel, à contrecœur.

Car le premier qui sera pénalisé, ce n’est pas le pouvoir, mais le citoyen. Hélas ! Nous ne pouvons faire autrement», nous a déclaré un commerçant au quartier de R’cif, dans la vieille ville. «J’étais un peu déçu lorsque j’ai constaté que l’administration publique a assuré son service le plus normalement du monde. Ont-ils (les travailleurs de l’administration publique) peur que ces jours soient déduits de leurs salaires ? A mon avis et pour que ce mouvement ait un grand impact, il est nécessaire que le personnel de l’administration publique, surtout celui des banques, rejoigne le mouvement des commerçants», a-t-il poursuivi.

Certains commerçants que nous avons interrogés ont estimé que c’est une question de principe. D’autres ont avancé qu’il s’agit d’une position imposée par la conjoncture politique actuelle du pays. «Je ne veux pas être celui qui fait l’exception, face à la colère de la population. Moi, j’ai peur», lance avec ironie un épicier du marché couvert Boumezzou.

Contacté, hier, à son bureau, Saddek Boudjellal, coordinateur de wilaya de l’Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), n’était pas satisfait de cette situation. «Le bureau de wilaya de l’UGCAA a pris les mesures nécessaires afin de ne pas pénaliser le citoyen, qui est notre première préoccupation. Nous avons, donc, lancé un appel sur Facebook pour nos adhérents, particulièrement les services de transport, d’alimentation générale et les boulangers.

D’ailleurs, ces derniers (les boulangers) ont assuré le service comme d’habitude à Bekira et Hamma Bouziane», a-t-il déclaré. Boudjellal a avoué que la coordination de l’UGCAA à Constantine n’a pas pu contrôler tous les commerçants, même ses adhérents.

Il a affirmé que des négociations ont été entamées avec les présidents des différentes fédérations affiliées à l’UGCAA, pour convaincre au moins 50% de leurs membres dans la wilaya d’ouvrir leurs commerces. Notons que selon le même responsable, huit boulangeries ont ouvert dans la ville de Constantine, deux seulement ont assuré le service à la nouvelle ville Ali Mendjeli, qui abrite des dizaines de milliers de familles. Hier après-midi, nous avons constaté que plusieurs commerçants ont rejoint leurs magasins suite à l’appel à la raison lancé par l’UGCAA.

بيان لشيوخ الزوايا حول الأوضاع في البلاد

أخبار الوطن

20 مارس 2019 (منذ 6 أيام) - إ.ب/وأج

72 قراءة

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دعا شيوخ الزوايا بالجزائر، اليوم الأربعاء في بيان لهم، إلى "تغليب مصلحة الوطن والدخول في أقرب الآجال في حوار بناء" لتجاوز الظرف الحالي التي تمر به البلاد.

ودعت الزوايا السلطات والشعب على حد سواء إلى "الحرص على أن يكون الانتقال إلى النظام السياسي الذي يرتضيه الجزائريون انتقالا مؤسساتيا وليس انتقالا فوضويا، حتى نجنب وطننا مخاطر الفوضى".

كما حث شيوخ الزوايا أيضا على " تقديم التضحيات المطلوبة لصالح الوطن" مبرزين أن "الجزائر قبل كل شيء وهي بحاجة إلى سواعد أبنائها جميعا دون إقصاء ولا تمييز من أجل مواصلة بنائها"، مطالبين بالحفاظ على وحدة المجتمع وانسجام نسيجه، في إطار الثوابت الوطنية و"رفض أي تدخل أجنبي" من شأنه أن يمس بالسيادة الوطنية.

وفي ذات السياق أشاد شيوخ الزوايا بالمواقف الثابتة للجيش الوطني الشعبي الذي ما فتئ "يحفظ للجزائر سلامة ترابها ووحدتها"، وبالاحترافية العالية لأسلاك الأمن التي رافقت هذه الأحداث، مشيدين بالجو السلمي والهادئ الذي طبع المسيرات الشعبية مما أعطى للعالم صورة مشرفة عن الجزائر.

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ما سر غياب فريدة بلقسام

سوق الكلام

19 مارس 2019 (منذ 5 أيام) - الخبر

5231 قراءة

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غابت مقدمة “حوار الساعة” بالتلفزيون الجزائري فريدة بلقسام عن التقديم في العدد الأخير من البرنامج وخلفها في ذلك زميلها عمار حلاس، لترفع بذلك حجم التساؤلات حول غيابها عن التنشيط منذ بداية الحراك سواء في الحصة المذكورة التي ارتبطت باسمها أو في غيرها من الحصص التي خصصها التلفزيون لمناقشة قضية الحراك. ومن المعروف أنه يتم الاستنجاد في مثل هذه الحصص الحوارية بالصحفية فريدة بلقسام، إلا أنه يبدو أن ولاء فريدة بلقسام للرئيس بوتفليقة جعلها تختفي عن الأنظار، في انتظار ما ستكشف عنه الأيام المقبلة، خاصة وأنها بين نارين، إما الوقوف ضد الرئيس وهي التي كانت تتحدث عن علاقتها الخاصة بعائلته، أو تجهر بولائها له وتلقى انتقادا واسعا من قبل الجماهير التي تقود الحراك

منذ 6 أيام

سبب الغياب هو أن فريدة بلقسام قدمت استقالتها من التلفزيون و هي الآن في تربص من أجل الالتحاق بمهنة الموثقين

Universitaires et médecins marchent à Constantine : Non à la prolongation du 4e mandat

Marche des universitaires hier à Constantine (Photo EL WATAN)

YOUSRA SALEM

13 MARS 2019 À 9 H 10 MIN

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Des centaines d’étudiants, enseignants et administrateurs des quatre universités de Constantine ont tenu, durant la journée d’hier, une imposante marche de plus de deux heures pour exprimer leur colère envers la décision du report de l’élection présidentielle.

Plus organisés et accompagnés d’une soixantaine d’enseignants et une vingtaine d’administrateurs, les étudiants des quatre universités – Frères Mentouri Constantine 1, Abdelhamid Mehri Constantine 2, Salah Boubnider Constantine3 et Emir Abdelkader – se sont regroupés pour dire «Non au quatrième mandat et demi». Les protestataires, dont les organisateurs portaient des gilets oranges, ont pris d’assaut le centre-ville, après avoir manifesté à l’intérieur de l’université des Frères Mentouri, avant de traverser la cité Fadila Saâdane, en passant par la cité Les Combattants, puis l’avenue Rabah Bitat pour rejoindre enfin la place Amirouche et la rue Abane Ramdane.

Les protestataires, qui ont décidé de faire un seul tour dans la ville, scandaient des slogans hostiles à Bouteflika : «Les universitaires en colère… Ils refusent la prolongation», «Nous continuerons à marcher jusqu’à ce qu’il y ait un changement» et «En grogne, nous refusons cette décision», tout en fredonnant l’hymne national et des chants patriotiques. «Cette marche est un message et une réponse claire au pouvoir algérien, qui est en train d’insulter notre intelligence.

Nous avons dit un grand Non à la prolongation et à ce gouvernement », a déclaré, à El Watan, Ahmed Telailia, étudiant et organisateur. Le Pr Djamel Mimouni, enseignant de physique à l’université Mentouri ajoute : «La décision du peuple est très claire ; nous ne voulons ni d’un 5e mandat, ni d’un 4e et plus (+). Nous refusons ce bricolage, nous refusons ces manœuvres de dernière minute, nous voulons le changement radical du système. Nous voulons une nouvelle République fondée sur les décisions du peuple, qui représente le véritable pouvoir.» Pour sa part, Abdennacer Djabbar, enseignant d’histoire et membre de la coordination du mouvement universitaire de Constantine, souligne que le report des élections est anticonstitutionnel. «Quel statut aura Bouteflika après le 17 avril ? Non seulement le pouvoir actuel ne respecte pas le peuple, mais il viole ouvertement les lois pour y rester.

Donc nous refusons cette décision, nous voulons un Etat de droit», a-t-il précisé à El Watan. Par ailleurs et au nord de la ville, les professeurs en médecine, les médecins résidents, maîtres assistants de différents hôpitaux de la ville ont également tenu un important mouvement de protestation devant le CHU Dr Benbadis, pour contester le report des élections et l’installation de Noureddine Bedoui et Ramtane Lamamra à la tête du gouvernement. Pour eux, ces deux personnalités politiques ne sont que les «fils» fidèles du clan de Bouteflika, qui «a arnaqué les Algériens».

Bienvenue à bord

Qui dit navire, dit commandant de bord. Voici le capitaine Edward J. Smith (à droite) et son collègue, le commissaire de bord, Hugh Walter McElroy qui prennent la pose à bord du Titanic.

23 photos jamais vues du Titanic qui vont vous donner la chair de poule (et les larmes aux yeux)

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par Jessica

41551vues

Le coupable

Voici une photo qui fait froid dans le dos puisqu'il s'agit de l'iceberg qui aurait fait couler le Titanic. Ce cliché a été pris par le commissaire en chef du paquebot Prinz Adalbert le matin du 15 avril 1912, à quelques kilomètres au sud de l’endroit où le Titanic a coulé.

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Le 10 avril 1912, le légendaire Titanic surnommé "l'insubmersible" quitte Southampton en Angleterre pour rejoindre New York. Comme tout le monde le sait, il s'agissait de son voyage inaugural mais aussi du tout dernier... Si vous êtes nombreux à avoir vu le célèbre film Titanic de James Cameron sorti en 1997, peu d'entre vous ont déjà vu ces photos qui font froid dans le dos... Retour sur ce terrible naufrage.

La première photo du Titanic en mer

Ce lundi 10 avril 1912 à 23h40, le commandant et son équipage sont surpris par une collision. Le Titanic a heurté un iceberg et 6 compartiments ont été touchés. Les officiers sont d'autant plus surpris car les messages envoyés par les autres navires pour prévenir du danger ne sont pas parvenus à la passerelle de commandement. Problème : le navire a été conçu de manière à ne pouvoir résister qu'à 4 compartiments inondés...

Le Titanic en quelques chiffres impressionnants :
Ce géant des mers mesurait 269 mètres de longueur, et comptait 885 membres d'équipage pour 2 471 passagers.
Il comprenait 10 ponts et avait une vitesse de croisière de 21 à 22 nœuds (soit 39 km/h).

لصديق شهاب: ترشيح بوتفليقة "فقدان بصيرة"

أخبار الوطن

20 مارس 2019 (منذ 6 أيام) - م.خ

18119 قراءة

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كشف الناطق باسم حزب التجمع الوطني الديمقراطي، الصديق شهاب، أن حزبه كان ضد ترشيح الرئيس عبد العزيز بوتفليقة، لعهدة خامسة.

وقال شهاب أن حزب الأرندي لم يكن مقتنعا بترشيح بوتفليقة لولاية خامسة لوضعه الصحي، حيث وصف ترشيح حزبه لبوتفليقة بـ:"فقدان البصيرة".

شهاب قال "لم تكن لدينا الشجاعة الكافية للإدلاء بقوة بكل ما كان يخالجنا، لم نكن مقتنعين بترشيح الرئيس وهو في هذه الحالة الصحية”.

وقال الناطق باسم الأرندي "التحالف الرئاسي جزء من الأزمة التي هي اليوم وكنا سببا في هذا الوضع"،

أرسل

hocheimalhachemi_hhh

منذ 6 أيام

ألا ينطبق على هؤلاء القوم أنهم يعيدون ما وقع "لفرعون لما غرق في البحر وقال ..آمنت بالذي آمنت به بنوا اسرائيل وأنا من المسلمين" وطبعا هذا في شرع الله" لن يقبل منه لأنه متأخر الى "..الغرغرة" هل يحق لهؤلاء أن "يستمروا في "سياسويتهم" القذرة النتنة" وهل من بقاء لأحمقاء يصدقونهم ..طبعا سيكون الكثير لأن الحياة " لاتحلى الا بمثل هؤلاء الذين "سيبقون ذكرى وتذكير " للعقلاء والعاقلين ..الذين لاتخل الدنيا منهم وان كانوا قلة

Abdo

منذ 6 أيام

ارادة الشعب هي كل شئ الان وباذن الله تعالى من كان منخرط في الاحزاب التافهة فالى مزبلة التاريخ.

الأربعاء، مارس 20

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