الاثنين، فبراير 3

الاخبار العاجلة لاكتشاف الجزائريين ان الدولة الفرنسية كانت تفضل اسم فاطمة كافضل الاسماء النسائية الجزائرية اقتداءا بالبنت فاطمة بنت الباي احمد بقسنطينة والموجود جناح خاص بها ففي قصر احمد باي بقسنطينة والاسباب مجهولة

À trois kilomètres de la capitale des Aurès

El Biar traîne sa peine

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le 29.01.14 | 10h00 Réagissez
zoom | © Photo : el watan

Les jeunes veulent vivre, donc travailler, mais il n’y a pas de débouchés, pas d’opportunités.

Adossé au flanc du massif qui borde la ville de Batna au sud, le village d’El Biar garde encore quelques traces de l’exotisme dont jouissaient les colons. Discrètement blotti au creux d’un vallon, il domine cependant la vallée de Oued Chaâba. Peuplé de quelque 150 familles qui vivent d’élevage d’ovins  et d’agriculture vivrière, El Biar souffre du manque d’infrastructures les plus élémentaires. Auparavant, il était rattaché à la commune de Batna. Après le dernier découpage administratif, il est passé à la commune de Oued Chaâba, ex-Lambiridi. Une petite école primaire, une salle de soins et une mosquée sont amplement insuffisantes pour justifier le semi-exode qui le caractérise. En effet, beaucoup de familles ont préféré se déplacer vers la ville de Batna. «C’est surtout à cause de nos enfants qui trouvent beaucoup de difficultés à poursuivre leur scolarité. Nous revenons au village pendant les vacances», nous ont déclaré des parents venus à notre rencontre.
Prolixes, ils parlaient en chœur et voulaient tout nous raconter. Ce sont quelque 15 personnes qui nous demandent de les suivre. Le chemin de wilaya qui relie le village à la RN 3 et le longe pour aller se perdre en haut dans la forêt, est  goudronné et bien entretenu à cause, nous dit-on, du passage de temps en temps des officiels qui viennent en visite au casernement situé à l’intérieur du bois. La mosquée, petite mais imposante, est la bâtisse la plus apparente. Juste en face et curieusement, sur la dalle d’une bâtisse en parpaing, comme pour rappeler la mort certaine à tout un chacun, est exposé un cercueil. Des locaux alignés, au nombre de 10, tous fermés, construits dans le cadre du programme du président de la République, ne servent à rien, puisque, nous ont avoué nos guides, ils ne sont dotés d’aucune commodité : ni eau ni électricité ni sanitaires. En plus, «deux locaux ont été attribués à des personnes étrangères au village !» ont-ils ajouté.

On se chauffe au bois

Derrière la mosquée, il y a une enceinte qui sert de salle de soins. Une ambulance en panne, garée dans une petite courette, fera l’objet de plusieurs anecdotes. Entre autres, nous a-t-on raconté, pour la ramener jusque-là, ils l’ont tractée. A droite de la mosquée, l’école primaire construite avant l’indépendance a bénéficié d’une extension mais n’arrive pas à répondre convenablement aux exigences de la mission. «L’école est mal entretenue et manque de matériels pédagogiques», tenait à nous expliquer un parent d’élève. Pas loin de là, l’on voit un bassin à sec (abreuvoir) qui ne sert plus à rien aujourd’hui puisque la source qui l’alimentait s’était tarie voilà longtemps. «Avant, nous précise-t-on, on faisait paître et boire nos bêtes dans la forêt, mais depuis qu’un berger a failli mourir suite à l’explosion d’une mine, restes de la décennie noire, l’APC a pris le soin de réaliser cet abreuvoir, mais depuis que l’eau a cessé de couler, personne n’a cherché à en comprendre la ou les causes.» au fur et à mesure qu’on évoluait à l’intérieur du village des gens nous rejoignaient, et la visite prend l’allure d’une procession.
Les ruelles qui traversent le village en long et en large sont en terre battue, souvent parsemée de copeaux de bois, et elle est encore molle suite aux dernières pluies. «Il y a trois jours, c’était impossible de marcher ici», révèle l’un des jeunes qui semble bien connaître les lieux. Les copeaux proviennent, bien sûr, de la coupe des troncs d’arbre ; certains, devant leur porte, s’attelaientt à préparer des bûches destinées à l’âtre, dont chaque habitation est dotée ; car ici on se chauffe au bois. «Nous payons le bois à 800 DA/la stère et 2000 DA pour le transport», nous précise-t-on. Au détour d’une ruelle, une maison effondrée a nécessité une petite halte, et tout le monde tenait à raconter l’événement : «L’effondrement de cette demeure est dû aux ondes générées par les explosions provoquées au moyen de la dynamite utilisée dans les carrières». La commune de Oued Chaâba, signale-t-on, renferme pas moins de 8 carrières qui utilisent des moyens pyrotechniques pour l’extraction de gravats, et à l’occasion on nous parle des conséquences que subit la terre. « La poussière de roche durcit au contact de l’eau et nuit à la fertilité de la terre ». D’autres conséquences causées par ces carrières et pas des moindres, c’est la fuite des sources. «El Biar signifie les sources, et notre village était très riche en ressources hydriques. Les vibrations provoquées par les explosions ont tout gâché et, maintenant, paradoxalement, nous sommes alimentés à partir du château d’eau de la nouvelle ville de Hamla (située à quelque 3 km à vol d’oiseau en contrebas, ndlr)».

« Nous n’avons jamais goûté à l’indépendance ! »

Les personnes qui nous accompagnent dans notre visite sont âgées entre 16 et 30 ans ; les vétérans étaient rares ; tous chez eux près du feu à cause du froid, d’autant plus que le soleil vient à de se coucher. Les rares vieilles personnes que nous avons croisées ont bizarrement eu la même remarque : «Nous n’avons jamais goûté à l’indépendance !» L’un d’eux s’attarde un moment pour nous dire : «Ce village a donné 27 de ses meilleurs fils durant la guerre de Libération. Pas moins de 27 martyrs et nous n’avons même pas un cimetière qui les honore !». Sur l’insistance de Charaf, notre guide en chef, nous sommes rentrés dans une première demeure et nous étions carrément frappés par l’aspect intérieur ! Une chambre de 3x4 m, pratiquement vide, un poste de télévision, un canapé et au coin un bidule qui ressemble à un chauffage, véritable pièce de musée. Le plafond en contreplaqué couvert de suie ne semble pas gêner les occupants.
Une partie de cette suie colle au plafond et une autre est respirée par les membres de la famille qui s’entassent chaque nuit dans la même chambre. Des maisons, pour rappel, érigées en 1969 dans le cadre de la construction rurale, et les deux seules chambres ne communiquent pas entre elles. Un seul chauffage, donc, oblige tout le monde à y passer le plus clair de son temps. Une vie misérable à 3 km de Batna en 2014. Et certains de dire : «Nous regrettons d’être passés sous la coupe de Oued Chaâba. Toutes les réalisations dans notre village datent du temps où on dépendait de la commune de Batna». Les moyens de subsistance sont très durs et la plupart des jeunes sont en chômage. «Même pour l’Anem, nous dépendons de Aïn Touta, située à plus de 20 km», nous dira l’un d’eux. Un autre intervient sans avertir : «Ils ont construit un centre d’enfouissement technique et ils n’ont recruté aucune personne de notre village !». Ce centre a, pour rappel, fait l’objet dimanche d’une visite entreprise par la ministre de l’Environnement et tous les jeunes du village s’y sont rassemblés pour lui parler, «mais les gendarmes les en ont empêchés», semlon leurs mots.
Charaf a tenu à nous montrer une benne à ordures posée à l’entrée du village. «Vous voyez là-bas cette benne verte. Eh bien, figurez-vous qu’il s’agit d’une mangeoire pour sangliers, et si vous patientiez encore une petite heure, vous aurez l’occasion de les voir descendre pour s’y alimenter !». Une benne qui, selon leurs explications, n’a jamais été vidée et aucun camion de collecte d’ordures ne monte jusque-là, et dire que le centre d’enfouissement est à 1 km de là. El Biar, un village qui a perdu de son mordant parce que délaissé. Nous avons quitté ces lieux sur une phrase lâchée par un jeune qui doit avoir la trentaine et qui ne cesse pas de résonner : «Pendant dix longues années de terrorisme, au lieu de fuir, nous avons pris les armes et avons défendu notre village, aujourd’hui, nous baissons les bras face au froid et au mépris des autorités.»                                   
Lounes Gribissa
 
La radio régionale souffle sa 19e bougie
par A. Mallem
Selon le directeur de la radio régionale de Constantine, M. Mohamed-Lyazid Benhamouda, l'adoption de la nouvelle loi sur l'audiovisuel qui va ouvrir le champ à la création de radios privées est une chose positive, en ce sens que ce facteur va créer l'émulation et contraindre les journalistes de la radio à aller vers plus de professionnalisme. «On peut se poser aujourd'hui la question de savoir si nous, la radio publique, sommes assez armées pour faire face à la rude concurrence qui va s'établir». Et de répondre que le combat sera déterminé par le choix des armes aussi bien que par celui des hommes et des méthodes qu'ils utiliseront. Et cela ne sera possible, dira-t-il, que si les radios publiques seront en mesure de réorienter leur action vers un travail d'équipe, un travail collectif, comme celui qui se fait chaque jeudi par la radio régionale de Constantine à travers les «programmes ouverts» élaborés sur le terrain avec les acteurs du développement local: les autorités et les citoyens. Et d'annoncer que la direction générale de la radio algérienne vient de donner la priorité absolue au volet de la formation et du recyclage des journalistes dans son centre implanté dans la wilaya de Tipaza. S'exprimant dans le cadre de l'émission hebdomadaire «Forum» de la radio régionale qui a fêté hier son 19e anniversaire (créée le 2 février 1995), M. Benhamouda a estimé que les journalistes de la radio du secteur public doivent se débarrasser de l'instinct d'autocensure. «Nous ne recevons aucune instruction de la tutelle pour s'autocensurer, et c'est pourquoi nous pensons que le journaliste de la radio ne doit écouter que sa seule conscience et aborder tous les thèmes avec professionnalisme et objectivité, en associant à l'information qu'il donne toutes les parties impliquées, donner l'information et éviter autant que possible de la commenter car dans le commentaire il y a toujours des éléments subjectifs qui dominent.» L'accompagnement radiophonique des programmes de développement au niveau local a constitué ensuite l'essentiel des questions posées par les journalistes présents sur le plateau. Et l'invité de l'émission a considéré que le travail de la radio possède des spécificités dont il faut tenir compte. Et de préciser ces spécificités qui ont trait à la précision de l'information, sa rédaction succincte et au journaliste qui doit faire preuve d'esprit de synthèse et de méthodologie dans son travail, tout en utilisant rationnellement le temps qui lui est imparti.

Nouvelles de Constantine

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le 02.02.14 | 10h00 Réagissez


Des habitants sans téléphone depuis deux mois

Plusieurs familles de la rue Bensihamdi Brahim (ex-Cherbonneaux), située près la rue Kitouni Abdelmalek, sont privés de téléphone depuis
deux mois. «Malgré toutes nos réclamations auprès des services d’Algérie Télécom, on ne cesse de nous renvoyer d’un responsable
à un autre, alors que nous nous sommes acquittés de nos frais d’abonnement, mais nous sommes encore privés de téléphone et d’Internet depuis le mois de novembre dernier, c’est inacceptable», s’insurge un habitant qui a pris attache avec notre bureau. Selon les habitants, des sous-traitants d’Algérie Télécom sont venus il y a quelques semaines «tripoter» dans l’armoire téléphonique du quartier, mais ils n’ont rien pu faire et la situation «d’isolement» persiste toujours dans ce quartier.                 S. A.



CITÉ DU 20 AOÛT 1956 : Des marchands squattent la voie publique

Des commerçants dans les deux marchés  sis à la cité 20 août squattent d’une manière anarchique le trottoir. Les produits exposés sur des étals en dehors des magasins et même sur la route, causent beaucoup de désagréments aux habitants de la cité  en question. «C’est très dangereux même pour les enfants qui se faufilent un peu partout, car, puisque le trottoir n’est pas libre, ils sont contraints d’emprunter la route» dit une riveraine. Ces vendeurs exgèrent; quelques-uns exposent leurs articles dans des cageots au milieu de la route ! Nous habitons un quartier connu pour sa propreté et par la bonne conduite deses résidants, malheureusement, cette situation  dure depuis longtemps. Une cité pas aussi propre qu’on le dit, la propreté, c’est relatif…               Y. S.



De nouvelles unités de la Protection civile

De nouvelles unités de proximité de la Protection civile seront opérationnelles durant le mois de mars prochain, a-t-on appris auprès du capitaine Abderrahmane Lagraâ, chef de service à la direction de wilaya de cette instance. Ces unités ont été réalisées à Aïn Abid,
à la zone industrielle Palma (la réhabilitation du centre avancé), et un autre poste à Hamma Bouziane, dont l’avancement
des travaux est estimé entre 80 et 90%, sans oublier que d’autres projets seront lancés incessamment en 2014 à savoir, une unité à Zighoud Youcef, une autre principale à Guettar El Aiche. Notons que des travaux de réhabilitation ont été engagés dans les unités de Sissaoui, Boumaza, et Didouche Mourad, ainsi que le siège de la direction générale. «Par ailleurs, et toujours au cours de l’année 2014, à Ali Mendjeli, un centre d’entraînement et de formation pour les éléments de la Protection civile,sera réalisé.»                       Y. S.

ذكر بإسم أنثى وأعزب بملاحظة متزوج وآس12 لشخصين
الحالة المدنية في دائرة الخطإ

> حياة.ب
03-02-2014
- حالات استغرق تصحيحها 6 أشهر.

لم تنته معاناة المواطن مع مصالح الحالة المدنية رغم كل العمليات التي أنجزت خلال السنوات القليلة الأخيرة من أجل عصرنة هذا الجهاز وتقديم خدمات راقية. ومصالح الحالة المدنية التابعة لبلدية وهران  هي إحدى العينات التي تعكس مدى رداءة هذه الخدمات التي لا تزال رهينة  مشاكل بالجملة  أهمهانقص الخبرة والكفاءة فالمواطن لا يزال يواجه العراقيل التي لا تنته حين يطلب وثيقة هوية والأدهى والأمر انه لا يمكنه التراجع فبدون هذه الوثائق " الثمينة" لن يحصل على جواز السفر مثلا او بطاقة التعريف الوطنية او لا يقبل في وظيفة .
ومن الوثائق التي لا تزال تصنع الحدث  شهادة الميلاد الأصلية  "12 "و" خ12  "فرغم كل مجهودات الادارة للتخفيف من أعبائها على المواطن بتسخير  كل الوسائل وتجنيد معظم عمال الحالة المدنية لإنجاح العملية الا ان الأخطاء التي تحدث اثناء تحرير هذه الشهادات واستخراجها لأصحابهاأصبحت لاتحصى إلى درجة التعقيد وحالات كثيرة استغرقت 6 شهور لتصحيحها أو أكثر بشهادة المواطنين المترددين على هذه المصلحة و الكثيرون منهم لم يقدروا على ذلك .
وتقول إحدى المواطنات أنها ترددت على عدة ملحقات للحالة المدنية ببلدية وهران من اجل استخراج شهادة "خ 12 " لكنها لم تستطع بحيث رد عليها أعوان الشبابيك أن شخصا أخر قد سحبها قبلك.و بعد بحث طويل وتدخل المعارف اكتشفت بان الشخص الذي سحب شهادتها امرأة وان الخطأ يمكن أن يكون قد وقع أثناء نسخ الشهادة من سجلات الحالة المدنية الأصلية ولكنها إلى حد الآن لم تعرف السبب الحقيقي ولم تستخرج الشهادة. وليست هذه سوى عينة  صادفناها بمصلحة الحالة المدنية للقطاع الحضري الصديقية.
والشيء الملفت للانتباه هوالعدد الكبير للمواطنين الواقفين أمام شبابيك تصحيح الأخطاء المفتوحة بجل الملحقات الإدارية و الأخطاء المرتكبة في حق هؤلاء كثيرة وغريبة حيث قال احد المشتكين بأنه فقط في مصالح الحالة المدنية يصبح الذكر أنثى  والمتزوج أعزب و يصبح الأصول فروعا وما خفي من الأخطاء كان أعظم.
ويقول مواطن أخر انه في السابق كان يستخرج شهادة ميلاده الأصلية دون أي مشاكل وتفاجأ هذه المرة بوجود خطأ فادح في الاسم العائلي وعندما أراد تصحيحه  قيل له بان الأمر يحتاج حكما من المحكمة المختصة ما جعله يتساءل عن مصدر الخلل .
أعوان الحالة المدنية المجندون بالشبابيك المخصصة لتصحيح الأخطاء يواجهون يوميا ضغطا رهيبا بسبب تزايد أعداد المواطنين الذين ينتظرون التصحيح من وهران وولايات مجاورة أخرى و بعض الأحيان تتطور الأمور من سيء الى اسوء وتنشب خناقات بين العمال والمواطنين الذين يفقدون صبرهم بسبب طول الانتظار
وعن هذا الوضع اكدت مصادر مسؤولة من مصلحة الحالة المدنية لبلدية وهران بان الأخطاء واردة فعلا وكثيرة لذلك تم اتخاذ جملة من الاجراءات لتخفيف العبء على المواطن وخاصة الحالات المستعجلة بحيث تحول القطاعات الحضرية كل الحالات الى المصلحة الام وخاصة شهادات الميلاد الاصلية 12 وخ 12  التي ظهرت بها اخطاء كثيرة وفادحة اثناء عملية نسخ سجلات الحالة المدنية لوضعها داخل برنامج معلوماتي تستغله القطاعات الحضرية وعمليات التصحيح تتم يومي الاحد والاربعاء من اجل اعادة تحيين هذا البرنامج  المعلوماتي وتسليم الشهادات السليمة لأصحابها ولا يطلب من المعني احضار حكم قضائي للتصحيح قبل التأكد من ان الخطأ موجود بالسجلات الاصلية للحالة المدنية. 


Perturbation dans les dessertes du tramway
par Abdelkrim Zerzouri
Le trafic sur les lignes du tramway a été paralysé dans l'après-midi d'avant-hier à cause d'une panne d'alimentation des rames en électricité, chose qui a provoqué une très forte pression sur les autres moyens de transport en direction de la cité Zouaghi et la nouvelle ville Ali Mendjeli. Hier encore dans la matinée, les navettes ont été stoppées après une légère reprise d'exploitation à cause de la persistance du même problème de l'alimentation en électricité, mais tout est rentré dans l'ordre, hier en début d'après-midi. Pour en savoir un peu plus sur les causes à l'origine de cette panne technique, nous avons tenté de joindre le directeur de la Setram, la société d'exploitation du tramway de Constantine, mais vu son absence (en voyage à l'étranger), ce sont des cadres de la société qui ont eu l'amabilité de nous expliquer dans le détail les bobos techniques qui ont stoppé l'exploitation du tramway au grand dam de centaines d'usagers. Tout a commencé par ce qui devait être une simple intervention technique lancée avant-hier, aux environs de 15h30 minutes, confient nos interlocuteurs. A ce moment là, les responsables techniques ont envoyé un autorail (une machine de dépannage) à partir de la station principale de Zouaghi, pour se rendre à la station de la zone industrielle où une rame se trouvait à l'arrêt à cause d'une panne. Mais en abordant une pente entre la station principale de Zouaghi et celle de la cité Khaznadar, non loin de l'accident tragique survenu le 11 septembre 2013, le conducteur de l'autorail a dû enclencher le système de freinage pour arrêter la machine et éviter d'écraser un enfant qui circulait sur la voie. Un autre accident tragique a été ainsi évité de justesse, assure-t-on. Seulement, lors du freinage, la machine a quitté les rails et est allée s'écraser contre un poteau de transport d'énergie électrique. D'où la panne électrique qui a paralysé l'exploitation du tramway. Immédiatement après cet incident, les techniciens ont entamé les réparations nécessaires, notamment la remise en l'état du poteau endommagé. Dans la matinée d'hier, le problème a été encore signalé, mais l'alimentation en énergie électrique a été rétablie et les rames ont repris leur rotation. Tout le monde a poussé un ouf de soulagement, non pas uniquement à cause de cette reprise de travail, mais surtout en raison d'un autre accident tragique évité grâce à la manœuvre effectuée par le conducteur. Un autre accident au même endroit que le précédent (!), «cela aurait été une véritable catastrophe pour la société, même si la faute est à mettre sur le compte du jeune intrus sur la voie qui, vraisemblablement, n'a pas retenu la leçon de sécurité après le décès tragique de son camarade, écrasé sous une rame quelques jours après la rentrée scolaire», ne manquent pas de souligner les travailleurs. 



بعد اصطدام شاحنة صيانة بعمود كهربائي طباعة إرسال إلى صديق
الأحد, 02 فبراير 2014
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تقليص مؤقت لمسار ترامواي
لجأت إدارة مؤسسة "سيترام"  بداية من ليلة يوم السبت إلى وقف مسار ترامواي عند محطة خزندار المعروفة بـ"دي أن سي" للقيام بأشغال استبدال عمود كهربائي اصطدمت به شاحنة صيانة. الحادث، وحسب المكلفة بالاتصال على مستوى المؤسسة، وقع بمدخل حي زواغي مساء أمس الأول بينما كانت شاحنة الصيانة على مستوى السكة، أين ظهر وبشكل فجائي طفل ما جعل  السائق  يتحاشي الاصطدام بالطفل بمناورة أنقذت حياته لكنها أدت إلى اصطدام العربة بعمود كهربائي، وقال  المصدر أن الحادث تطلب تغيير العمود ما دفع إلى اتخاذ قرار بوقف العربات بمحطة خزندار التي تقع على بعد 1 كيلومتر من المحطة الرئيسية  وهو إجراء وقائي سمح باستمرار حركة العربات بالتوازي مع عملية إصلاح العمود.
وقد تم صباح أمس تداول إشاعات عن احتراق عربة وحدوث شرارات استدعت إنزال الركاب بالمحطة الأولى رغم أن سيترام قد أعلنت عن  جعل محطة حي  "دي أن سي" بديلة عن المحطة الرئيسية، وهو حل تواصل العمل به إلى غاية ظهر يوم أمس بعد تغيير العمود وعدة الحركة على طول المسار.
وقوع مسار ترامواي قسنطينة في محور به نسيج عمراني متداخل وحركة كبيرة للتلاميذ وضع أعوان "سيترام" في حالة تأهب سيما بالتقاطعات، تحاشيا لتكرار حادثة وفاة طفل من منطقة عين الباي التي خلفت احتجاجات وكانت سببا في تكثيف الإجراءات وتوفير النقل المجاني لفئة التلاميذ، كما تم القيام بحملات تحسيسية في الوسط المدرسي، لكن يظل سكان "السيلوك" الفئة الأكثر عرضة لاحتمالات الخطر لوقوع السكة بمحاذاة العمارات وتسببها في صعوبة الوصول إلى المداخل في الحالات الطارئة.
ن/ك


المترشح للرئاسيات سواكر الصالح لـ"الشروق":

أنا عّساس بسوناطراك لكنني داهية مشهور

سألته: فضيلة مختاري
سواكر الصالح
سواكر الصالح
صورة: (الأرشيف)
يكشف المترشح، مسؤول مخزن شركة سوناطراك بحاسي مسعود، سواكر الصالح، الذي سحب استمارات الترشح للرئاسيات المقبلة أنه لا يحوز على شهادة البكالوريا، لكنه "داهية"، طموحه في الرئاسة جاء نتيجة "للحڤرة" التي يعانيها الموظفون، ويقول أنه يحب بوتفليقة، لكن زمانه انتهى، شعاره "نيتي صافية وهذا يكفيني".. في أسئلة غير عادية يجيبنا "عساس سوناطراك".

كيف راودتكم فكرة الترشح للرئاسيات؟
أنا موظف بسوناطراك، مسؤول عن مخزن بفرع حاسي مسعود، وأشعر كموظف "بالحڤرة" في وطني، لهذا قررت الترشح حتى أقضي على "الحڤرة".

هل أنت واثق من جمع التوقيعات؟
جد واثق، أنا شخص مشهور في 48، والكثير من المواطنين يحبونني في "نڤاوس" بباتنة مسقط رأسي، وأيضا بمقر عملي بسوناطراك في حاسي مسعود، واثق أنني سأجمع 20 ألف توقيع فقط في بلديتي "نڤاوس".

تقول أنك مشهور، وأنا كصحفية لم أسمع بك من قبل؟
لو تأتين معي عبر 48 ولاية ستعرفين أنه في كل ولاية هناك أكثر من 5 أشخاص يعرفون بوبكر صالح، وفي ولايتي باتنة أستطيع أن أجمع كما قلت لك نصف التوقيعات.

حسنا ما هو مستواك العلمي؟
أنا مستوى السنة الثالثة ثانوي.. وأنا أعمل كمسؤول مخزن بفرع سوناطراك، والحمد لله أشتغل واعمل بعرق جبيني.

مترشح للرئاسيات من دون شهادة بكالوريا؟
ولماذا لا أترشح وأحلم بمنصب رئيس، في البرلمان هناك ممثلين دون مستوى.. أنا اعرف الكثير من نواب البرلمان لا يملكون شهادات، وصحيح أنا من دون شهادة، لكن الكثير من المسؤولين والإطارات الذين يعملون معي يقولون لي "...أنت داهية، لو أكملت دراستك لصنعت معجزة"، أنا لي قدرات وإمكانات لقيادة الجزائر ولأكون رئيسا.

ما هي اللغات التي تتكلمها، وما هو آخر كتاب قرأته؟
أنا لا أقرأ الكتب، لكني مثقف، مطلع على الكثير من الأمور، وهناك الكثير من الذين يقرأون الكتب ولا يفقهون الأمور.

حسنا هل تعرف "نعوم تشومسكي"؟
  ...وشكون هذا... لا أعرفه "هذا واش يكون" واش يخدم هذا نعوم تشومسكي؟

لو تمكنت من جمع التوقيعات ما هو برنامجك؟
سأركز على الخدمة الوطنية وأقلصها إلى أربعة أشهر وسأوظف جميع الشباب، فنحن الحمد الله لدينا الكثير من الأموال مكدسة في الخزينة.



"مقصيون" من السكن الاجتماعي يعتصمون قرب ديوان الوالي طباعة إرسال إلى صديق
الأحد, 02 فبراير 2014
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شُرع، نهار أمس، في استقبال الطعون الخاصة بطالبي السكن الاجتماعي بدائرة قسنطينة، بينما احتج "مقصيون" من سكان حي الزيادية قرب ديوان الوالي لمطالبته بالتدخل. و قد تجمع العشرات من سكان حي الزيادية بالقرب من ديوان الوالي، من أجل المطالبة بالحصول على استفادات السكن الاجتماعي، التي شرع في توزيعها على لجان الأحياء قبل أزيد من أسبوع، حيث ذكروا بأن ممثلي السكان الذين تم تكليفهم بالعملية اختفوا عن الأنظار، كما وجدوا صعوبة في الدخول إلى مكتب الدراسات "سو" لمقابلة رئيس الدائرة بسبب غياب من يمثلهم، و هو ما أدخلهم في حالة قلق مستمرة للتخوف من احتمال حرمانهم من السكنات الاجتماعية، رغم أن الكثير منهم أودعوا ملفات منذ أزيد من عشر سنوات و يعيشون داخل شقق ضاقت بهم بسبب تزايد عدد أفراد العائلات.
من جهة أخرى شرع نهار أمس في عملية استقبال الطعون الخاصة بالسكن الاجتماعي بصفة رسمية، و ذلك من قبل المواطنين المقصيين الذين لم يتوقفوا، طيلة الأسبوع الماضي، عن التوافد على مكتب الدراسات "سو"، أين وعد رئيس الدائرة بالتعاون مجددا مع لجان الأحياء من أجل تنظيم عملية رفع الطعون، بعد أن كانت مصالحه قد وزعت حوالي 10 آلاف قرار استفادة مسبقة من السكن الاجتماعي، بالنسبة للمواطنين الذين أودعوا ملفاتهم بين سنة 1990 و 2004.
ياسمين.ب


في انتظار مباشرة مهامها قريبا

خلق مؤسسة ولائية لصيانة الطرقات والإنارة بقسنطينة

 

جمال بوعكاز

تم مؤخرا تنصيب مجلس إدارة مؤسسة عمومية تختص في صيانة الطرقات والإنارة العمومية بقسنطينة سميت بـالمؤسسة العمومية لصيانة الطرقات والإنارة العمومية، وهي المؤسسة التي تم الكشف عنها خلال الدورة الولائية السابقة للمجلس، وهي وحدة اقتصادية جديدة، تم خلقها بتمويل من المجلس الشعبي الولائي استجابة للوضع الصعب الذي تعرفه شبكات الطرق وكذا الإنارة العمومية في الولاية، وهذا خلال المصادقة على مشروعي ميزانيتي التسيير والتجهيز اللذين رصد لهما المجلس ما يقارب الـ21 مليار سنتيم، منها مليار للتسيير، وما يناهز الـ20 أخرى للتجهيز، واقتناء العتاد الخاص بهذه المؤسسة، التي من المنتظر أن تباشر مهامها بمجرد توفر جهوزيتها، حيث ستتكفل بإعادة الاعتبار لوضعية طرقات الولاية حتى تتلاءم مع طبيعة الحدث العربي المنتظر بعد أقل من سنةمن جهة أخرى واستكمالا لذات المسعى، فقد تقرر تخصيص 15 مليون دينار من أجل نزع الأعشاب من حواف الطرق واقتناء نباتات الزينة وتقليم الأشجار، فضلا عن منح إعانة بـ25 مليون دينار لصالح بلدية الخروب، كمساهمة من الولاية في إطار التكفل بأعباء الإنارة العمومية بالمدينة الجديدة علي منجلي. هذا مع العلم أن ولاية قسنطينة كانت قد خصصت العام الماضي، 122 مليون دينار من أجل إصلاح الطرق بنقاط متفرقة بالبلديات، فضلا عن ملايير أخرى رصدت في إطار برنامج استعجالي أقره الوالي السابق، حيث تم بموجبه إصلاح وتعبيد عدد من المسالك التي كانت تعرف تدهورا كبيرا ببلدية قسنطينة على وجه الخصوص، ذلك بالرغم من أن العديد من المشاريع التي برمجت ضمن هذا الإطار ولم تنته بها الأشغال بعد، في وقت منها ما لم تنطلق به الأشغال أصلا، رغم تعيين الشركات المنجزة، على غرار ما هو مسجل في حي سيدي مبروك و سركينة وغيرها من النقاط التي تشهد وضعا متدهورا ينعكس من خلال الانتشار الكثيف للحفر والأوحال.

 


لو كوريي أنترناسيونال” الفرنسية تتدخل في الشؤون الداخلية وترسم مستقبلا أسود

“الجزائر ستصبح أضحوكة العالم بسبب دعاة الرابعة”



“رابعة” بوتفليقة تنتقل إلى الحكومة وتكشف عن معركة بين طاقم سلال

الأمين العام للأفالان يرفض التعليق على عدم سحب الرئيس لاستمارة الترشح

قالت جريدة ”لو كوريي أنترناسيونال” الفرنسية، إن الجزائر لم تعد تحتمل المزيد من ”صمت” الرئيس عبد العزيز بوتفليقة المرجح أن يترشح لولاية جديدة في انتخابات أفريل المقبل. وأضافت أن ذلك ”سيعني استمرار انحدار البلاد”، وفق تعبيرها.
وأردفت الصحيفة الفرنسية في ”تشريح” الوضع السياسي للجزائر، على ضوء مستجدات ترجح فرضية مواصلة بوتفليقة رئاسة البلاد لولاية رابعة، إذ قرأت في الخطوة أنها ستنعكس سلبيا، وذكرت أنه ”لن توجد كلمة ولا لفظ سيستطيع التعبير عن الحزن والتعاسة والإحباط وغيرها من المشاعر التي ستتملك الجزائريين”، مشيرة إلى حالته الصحية التي قد تقف حائلا أمام الاستمرار.
وألمحت ”لو كوريي أنترناسيونال” إلى دعاة ترشيح الرئيس لأعوام إضافية، أنهم يسعون وراء ذلك الحفاظ على مصالحهم الشخصية ”دون أدنى اعتبار لإرادة الشعب وتطلعاته في التغيير”، على حسب تعبير الجريدة، التي أضافت أن الاستمرار ”يعني أن الجزائر ستصبح أضحوكة العالم، لأن الجميع سيرى أن الشعب الجزائري يعيش خارج الزمن والتاريخ ويصوت لرئيس لم يكن قادرا حتى على إعلان نيته في الترشح للانتخابات”، تقول الصحيفة. وخلصت الصحيفة إلى أن الجزائريبن يمكنهم أن يصنعوا التاريخ من خلال التطلع إلى التغيير المأمول دون الدموع والألم والمعاناة، ودون تدخل أجنبي يهدد الجزائر.
أمين. ل
الوزير الأول يؤكد أن لديه الوقت للترشح وبلعيز ينفي سحبه الاستمارة
”رابعة” بوتفليقة تنتقل إلى الحكومة وتكشف عن معركة داخل طاقم سلال
 

تطابق أمس، تصريح الوزير الأول عبد المالك سلال، ووزير الداخلية والجماعات المحلية، الطيب بلعيز، بخصوص ما تم تداوله حول سحب الرئيس عبد العزيز بوتفليقة لاستمارة الترشح للانتخابات الرئاسيات القادمة، حيث نفى الاثنان أن يكون الرئيس قد قام بالخطوة لحد الآن، وفندا التصريحات الأخيرة التي أدلى بها وزير النقل عمار غول في هذا الصدد.
فند تصريح وزير الداخلية والجماعات المحلية، الطيب بلعيز، أمس، الأخبار التي أدلى بها وزير النقل عمار غول، بشأن إقدام الرئيس عبد العزيز بوتفليقة على سحب استمارة الترشح للانتخابات الرئاسية، وقال إنه ”لحد الساعة وإلى غاية اليوم (أمس)، لم يقم رئيس الجمهورية بتقديم أي رسالة يعبر فيها عن نيته في الترشح للانتخابات الرئاسية، كما أنه لم يسحب أي استمارة”، ولم يقدم الوزير في تصريح هامشي، بمناسبة اختتام الدورة الخريفية للبرلمان بغرفتيه، مزيدا من التفاصيل حول دوافع إقدام عمار غول، على التصريح بأن الرئيس سحب استمارة الترشح.
تصريح الوزير الأول عبد المالك سلال حول الموضوع كان في نفس السياق الذي قدمه الطيب بلعيز، حيث قال في رده على أسئلة الصحافة بعد إلحاح كبير بالبرلمان أن ”المترشحين لديهم الوقت الكافي للقيام بعملية سحب الاستمارات”، وهو رد صريح وواضح على أن بوتفليقة لم يقدم بعد على الخطوة. وأضاف في تعقيب له على حملة المقاطعة التي تعتزم المعارضة القيام بها ميدانيا خلال الانتخابات الرئاسية المقبلة، أن ”الجزائريين يعرفون مصلحتهم جيدا ويعرفون المقاطعة”، وتابع بلهجته العامية المعتادة ”الحديث قياس”، وواصل بأن الحكومة تقوم بجهود حثيثة لإنجاح موعد الرئاسيات.
والمثير للجدل أن وزير النقل عمار غول، ظل بعيدا عن زميله في الحكومة، بعد تسرعه في إعلان خبر سحب الرئيس لاستمارة الترشح، حيث ظلت الصحافة تطارده في البرلمان للحصول على استفسار حول الأخبار التي قدمها في الموضوع، وفي الجانب الآخر سلال وبلعيز ينفيان قطعيا تلك الأخبار.
شريفة عابد
بوتفليقة صامت والموالون يُطبّلون
سعداني، غول و”الشلة”.. وحملة الدعاية للرابعة
الأمين العام للأفالان يرفض التعليق على سحب الرئيس لاستمارة الترشح
لم ينزل وزير النقل عمار غول وصغاره إلى الميدان لجمع التوقيعات للرئيس بوتفليقة، كما لم يسحب الرئيس بوتفليقة رسميا استمارة الترشح للرابعة، كما يروج لذلك محيطه الذي يشن حملة دعائية هوجاء لترشح بوتفليقة الذي يلتزم الصمت بعد أكثر من أسبوعين من استدعاء الهيئة الناخبة.
قالت مصادر مطلعة من حزب أمل تجمع الجزائر، الذي اجتمع رئيسه عمار غول، مساء أول  أمس، مع قادة أحزاب ”الوفاء والاستقرار”، إنهم سينزلون إلى الميدان لجمع التوقيعات للرئيس بوتفليقة بعد تعليمة أصدرها بعد استدعاء الهيئة الناخبة في 17 جانفي الفارط، لفتح مداومات ولائية، تحسبا للحملة الانتخابية، رغم أن الرئيس بوتفليقة لم يعلن لحد الساعة ترشحه، واكتفت مصادرنا في ردها على سؤال ”الفجر”، بخصوص حقيقة جمع التوقيعات لبوتفليقة، إن كان الأمر يتعلق بمجرد مشروع أم أنهم نزلوا فعلا إلي الميدان، بالقول إنهم سينزلون إلى الميدان، وأن غول، سينظم ندوة صحفية قريبا، لشرح آليات العملية وعدد التوقيعات التي تم تجميعها.
وأضاف ذات المتحدث حول تلقي رئيس ”تاج” الضوء الأخضر من الرئيس بوتفليقة لفتح مداومات للحملة الانتخابية أو جمع التوقيعات، أنه لا معلومات لديه، لكن الأكيد أن وزير النقل أرسل تعليمات إلى كل الولايات لفتح مداومات انتخابية لتنشيط حملة الرئيس بوتفليقة مباشرة بعد استدعاء الهيئة الانتخابية، لافتا إلى أن غول يؤكد في كل لقاءاته على أنه لا غموض في المسألة كما يتحدث البعض، وأن الرئيس سيترشح، والمشروع تحول من حلم إلى حقيقة.
وأفاد محدثنا أن رئيس ”تاج” سيلتقي إطاراته، السبت والجمعة القادمة، لدارسة كل ما يتعلق بالاستحقاقات القادمة، رافضا الخوض في التفاصيل خاصة ما تعلق بسحب بوتفليقة لاستمارة ترشحه رسميا من الداخلية. وقال إن ”رئيس الحزب أدرى والرواية لا تلزم إلا صاحب الاتصال، ولا يمكن أن أضيف شيئا على ما قاله غول على هامش لقائه بأحزاب الوفاء والاستقرار أمس الأول”. ولم تمض ساعات على تصريحات غول بخصوص سحب الرئيس لاستمارة الترشح، حتى فند الوزير الطيب بلعيز الخبر جملة وتفصيلا، ما يطرح أكثر من سؤال حول مصادر غول، وسر تصريحاته مرة بجمع التوقيعات وهو لم يباشر العملية، ومرة بسحب استمارة الترشح والرئيس لم يفعل.
ويعد وزير النقل، عمار غول، الرجل الثاني في الحملة التي بدأها الأمين العام لجبهة التحرير الوطني عمار سعداني في الجزم بترشح بوتفليقة رسميا قبل أن يراجع تصريحاته ويتحدث عن مرشح للحزب، ويعلق أخطاءه على شماعة الصحافة التي تأول كلامه على حد تعبيره.
ورفض سعداني الذي يقول إنه على علم بكل كبيرة وصغيرة في ما يتعلق بالرئيس بوتفليقة، التعليق في اتصال مع ”الفجر”، على خبر سحب الرئيس بوتفليقة لاستمارة الترشح، وقال إنه ينبغي التأكد لدى من أورد الخبر، رافضا تقديم أي تصريحات للصحافة.
فاطمة الزهراء حمادي
 
لا شيء يدوم في هاذه الدنيا لا بوتفليقا ولا الشياتين ولا شيء ما يحدث في الجزائر شيء لا يحمد عقباه أخشى أن تتعقد الأمور أكثر وأكثر لأن اليوم بين ما يقوله ويعد به مسؤل وما يعيشه المواطن أصبح خيال المسؤلون يكذبون والناس تغضب حتى يأتي اليوم الذي ينفجر فيه الوضع وتصبح الكارثة العضمى الله مستعان عَنْ عَبْدِ اللَّهِ ، أَنَّ النَّبِيَّ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ ، قَالَ : " آيَةُ الْمُنَافِقِ ثَلاثٌ : إِذَا حَدَّثَ كَذَبَ ، وَإِذَا وَعَدَ أَخْلَفَ ، وَإِذَا ائْتُمِنَ خَانَ
yezemri : france
c'est al'instard des politiques fransais la presse française n'a jamais parle de quelque chose de bien sur l'algerie
hoho : skikda
فيما يخص مقال الجريدة الفرنسية نقول لهم الشاءن شاءن جزائري ما دخلكم اما صمت الرئيس ادا اردتم ان يتكلم فما عليكم الا ان ترسلوا له الورد الجديد الدي دخل الاليزي ولعلمكم بوتفليقة يعشق الجديد اما فاليري راهي قديمة
Mustapha : USA
صحيح و الله العظيم سنصبح كما كانت تقول جذتي طوط على لحيوط و الله سنصبح مهزلة و مظحكة شعوب العالم,أقول هذا ليس كرها في بوتفليقة أو أي أحد آخر,لكن الرجل كبر و مريض عليه أن يستريح
massinissa : seychelles
bravo le courrier international ceset gens la dire toujour la veritie ne montent jamais et meurent avec la verite mais notre politician sont toutes des musailama el kedab meme musaiala el kedab mieu que notre munafikine comme les amara benghoul et boughoul boughoula
لقد اصبحت اضحوكة فعلا بالطغمة الفاسدة التي تحيط بالرئيس المريض، ربما الرئيس لا يعرف مايدور خارج غرفة الإنعاش و سعدانب فانطوماس ينفخ اوداجه و يجرؤ أن يقول جهرا أنه هو خماس القائد و من هذا المنطق يحرج حتى سلال الوزير الأول، أما غول الذي بلع ميزانية الطريق السيار و لم ينتهي بعد من إظهار عيوبه للغش الذي أمر به غول الذي يروج للعقدة الرابعة لينجو من مخالب العدالة، هي شيمة الإنتهازيين الذين أفقروا الجزائريين بنهبهم للمال العام و اثقلوا كاهل أغلبية الشعب بالغلاء و خصاص في المواد الأساسية، أليس من العار أن تصل قبلة الثوار إلى ما تعيشه من فوضى عارمة و فساد و نهب ممنهجين و الوعود الكاذبة، التي اصبحت حقيقة تؤكد على الحال المزري الذي وصل إليه وضع الحكم في الجزائر... 
 
 
 


قسنطينة طباعة إرسال إلى صديق
السبت, 01 فبراير 2014
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سيئجيد 
سكان شارع زعموش بوسط المدينة يطالبون بالتهيئة
يشتكي سكان حي شارع زعموش الواقع بوسط مدينة قسنطينة، من غياب التهيئة و تردي حالة الطرقات و الأرصفة، كما يطالبون بتجهيز مساحات اللعب للأطفال، بعدما استهلكت مشاريع خاصة بتظاهرة عاصمة الثقافة العربية، أرضيات كان يستغلها أبناؤهم للهو. و قد وقفنا لدى زيارة الحي على انتشار التسربات المائية في مدخله بالقرب من الحظيرة ذات الطوابق، حيث أكد لنا السكان أن مياه الشرب لا تتوقف عن الجريان بسبب قدم و هشاشة الشبكات تحت الطريق، حيث أدى ذلك إلى ظهور حفر و انكسارات لجأوا إلى إصلاحها بأموالهم الخاصة و لو بشكل مؤقت لتسهيل حركة المركبات، فضلا عن رداءة التهيئة و انعدام الأرصفة في الأحياء الواقعة بالشارع و يتعلق الأمر بنهجي بلوارث حمداني، صابري عبد العزيز و نهج بوعبد الله نوار السعيد، بالإضافة لقاطني الجهة العلوية من شارع رومانيا.
و أكثر ما يخيف سكان المنطقة، هو الخطر المحدق بأبنائهم لدى الخروج من ابتدائية بن سي حميد إبراهيم، و ذلك بسبب ضيق الأرصفة و احتلالها من قبل أصحاب بعض المؤسسات و الحافلات التي تركن أسفل الحي، كما وقفنا على وجود ثقب كبير في درج يمر عليه التلاميذ، دون أن يتم إصلاحه من قبل الجهات المعنية رغم المرسلات التي وجهت لمصالح البلدية، في وقت شكلت الردوم المترامية داخل الحي و التي تراكمت منذ إتمام أشغال الحظيرة ذات الطوابق، ديكورا شوه منظر المكان.
و يتساءل رئيس جمعية الحي رفقة عدد من المواطنين، عن الإجراءات التي تكون شركات الإنجاز قد اتخذتها على مقربة أيام من انطلاق أشغال إنجاز متحف للفنون و مكتبة، سيما و أن الأرضيتين المخصصتين للمشروعين، لا تبعدان سوى بأمتار قليلة عن المساكن، ليطالبوا بضرورة وضع حواجز أمنية لحماية أبنائهم خصوصا و أن مرحلة الهدم قد بدأت منذ مدة، كما اشتكى محدثونا من غياب مساحات للعب الأطفال بسبب هذه الورشات و اقترحوا استغلال أرضية تحولت إلى مصب للردوم و القاذورات كمساحة للتسلية، بعد تنظفيها و إخضاعها للتهيئة، بعض شوارع الحي ضيقة و تحول الكثير منها إلى حظائر للمركبات..
و لقد حاولنا الاتصال برئيس بلدية قسنطينة لمعرفة رده لكن تعذر علينا ذلك، علما أن الوالي كان قد وعد السكان خلال زيارته التفقدية لمشاريع تظاهرة عاصمة الثقافة العربية، باستقبالهم لتلقي جميع الانشغالات التي يطرحونها و النظر فيها.
ياسمين.ب


إطلاق مشروع لإعادة تأهيل وسط مدينة قسنطينة تحضيرا لتظاهرة "عاصمة الثقافة العربية 2015"

ينتظر أن تنطلق قريبا عملية هامة واسعة النطاق من أجل إعادة تأهيل الشوارع الرئيسية والعمارات والمحلات التجارية بوسط مدينة قسنطينة
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آخر تحديث : 21:07 | 2014-01-28
الكاتب : كنزة. س
ينتظر أن تنطلق قريبا عملية هامة واسعة النطاق من أجل إعادة تأهيل الشوارع الرئيسية والعمارات والمحلات التجارية بوسط مدينة قسنطينة في إطار التحضيرات الجارية لتظاهرات "قسنطينة عاصمة الثقافة العربية 2015". وسيكون تزيين الواجهات وإعادة تأهيل الأرصفة والشوارع وتكثيف الإنارة العمومية من بين العمليات المبرمجة في هذا السياق، حيث أن شوارع "عبان رمضان" و"محمد بلوزداد" إلى جانب نهج "محمد بودربالة"؛ معنية في مرحلة أولى في سياق هذه العملية التي تشمل وسط المدينة. وتم تعيين مصالح مديرية التعمير و البناء للإشراف على هذه العمليات التي قدرت تكلفتها المالية بثلاثة ملايير دينار جزائري، على أن تتبع قريبا بعمليات أخرى تشمل أحياء أخرى بوسط المدينة. وستنظم حملة تحسيسية واسعة تجاه السكان والتجار بهذه الأحياء من أجل القيام بعمليات تزيين وإعادة تأهيل



أخبار اليوم ترصد مشوار إذاعة القرآن الكريم في عقدين

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سيئجيد 
من مبادرة متعثرة إلى تجربة رائدة
صرح كبير لإصلاح المجتمع ومواجهة التطرف·· وفعل الخير
إذاعة القرآن الكريم هي إحدى بنات الإذاعة الوطنية وهي أول إذاعة متخصصة في الجزائر، أنشئت سنة 1991 بقرار من الراحل الطاهر وطار الذي كان مدير الإذاعة الجزائرية آنذاك وذلك بسبب ندرة المواد الدينية بالإذاعة الوطنية مقارنة بالمنوعات الغنائية ليأتي هذا المولود الإعلامي الجديد ويلبي رغبة شريحة معتبرة من المستمعين بالتعرض إلى مثل هذا النوع من الإعلام، ولعل ما يجب الإشارة إليه في الحديث عن إذاعة القرآن الكريم هي الفترة التي أنشئت فيها حيث أطلقت لأول مرة بتاريخ 12 جويلية 1991 بطاقم لم يتجاوز في ذلك الوقت أربعة أشخاص، كانت الجزائر في تلك الأيام تعيش انزلاقا أمنيا خطيرا دام عشر سنوات عاش فيها الجزائريون كل أنواع القتل والترهيب والتسيب الأمني بصفة عامة، وكان برنامج الإذاعة في تلك الفترة مقتصرا على جملة من التلاوات القرآنية التي تبث على مدار ست ساعات يتخللها صوت المنشط الذي يعلن عن المحطة ويشر إلى الساعة ويقدم التلاوات·
واصطدمت الإذاعة في بداياتها بالكثير من الصعوبات التقنية والفنية والأمنية، ولعل أولها كانت ندرة الإمكانيات التي تكاد تكون منعدمة ابتداء من التجهيزات البسيطة كأشرطة التسجيل والتلاوات القرآنية المسجلة، إضافة إلى التوجس الذي كان سائدا آنذاك من كل مظاهر التدين والخطابات الدينية والتخوف من المد الإسلامي الذي كان يعتقد أنه المغذي للجماعات المسلحة التي أعلنت العصيان والعداء للسلطة، كما واجهت إذاعة القرآن الكريم مشكلا آخر تمثل في صعوبة التنقل إلى مقر العمل خلال ساعات البث المبكرة التي كانت تنطلق على الساعة الثالثة صباحا لاسيما وأن العاملين في الحقل الإعلامي كانوا من أكثر المستهدفين خلال العشرية الحمراء، وزيادة عن ذلك فقد كانت إذاعة القرآن تعاني نوعا من التهميش خلال بداياتها في ظل عدم اهتمام المسؤولين القائمين على مؤسسة الإذاعة الجزائرية بهذه الإذاعة المبتدئة مقارنة بغيرها من الإذاعات التي كانت تحظى باهتمام ودعم أكبر·
غير أن إذاعة القرآن الكريم عرفت تطورا مع مرور السنوات فقد تم استحداث برامج إذاعية جديدة، إضافة إلى التلاوات القرآنية التي كانت معتمدة في البداية كبرنامج (شخصيات إسلامية) و(القرآن المفسر( و(الحديث الديني)، وتدرج إذاعة القرآن الكريم اليوم جملة من البرامج المتنوعة التي تبث على مدار 10 ساعات مقسمة إلى فترتين فترة صباحية من الساعة 5:00 إلى 13:00 وفترة مسائية من الساعة 00:00 إلى الساعة 2:00 صباحا، وتوزع هذه البرامج خلال أيام الأسبوع وفقا للحجم الساعي المتاح للإذاعة·
ولعل أكثر ما يلفت انتباه المستمع لإذاعة القرآن الكريم إضافة إلى تنوع برامجها التي تزاوج بين النصوص الدينية والواقع الاجتماعي مكونة صورة متكاملة ومثالية للمجتمع العربي المسلم هو الحس الخيري الذي ميز هذه الإذاعة وانعكس على برامجها ومبادراتها الكثيرة في هذا الإطار، وربما سيكون حصرنا لنشاط إذاعة القرآن الكريم بحجمها وموقعها ورسالتها النبيلة في ملف صحفي نوعا من التقليل والإنقاص من قيمتها لأن الملف مهما كان موسعا لن يشمل مسيرة وتجربة هذا الفضاء المتخصص، لكن تبقى هذه مجرد مبادرة متواضعة من (أخبار اليوم) قصد تشجيع هذا المنبر الإعلامي المتميز في أدائه والمنفرد الرائد في تجربته·

خدمات خيرية
وسيط الخير بين المحتاج والمحسن
لعل عنوانه ينبئ بمحتواه، ولعل الكثير سمعوا عنه والآلاف استفادوا من خلاله هو برنامج (خدمات خيرية) للمساعدات الطبية الذي تعده زهرة بوعزة التي تملك مفاتيح القلوب، وهو برنامج أسبوعي يربط المحتاج بالمحسن من خلال النداءات التي توجه على أمواج إذاعة القرآن الكريم التي عادة ما تلعب دور الوسيط بين المريض المحتاج والمحسن·
وللتعرف أكثر على كواليس البرنامج وطريقة إعداده اقتربنا من معدته زهرة بوعزة التي أكدت أن تكوينها الدراسي في علم النفس وإخلاصها وإيمانها بما تقوم به هو ما ساعدها على النجاح والتميز أكثر في هذا المجال ومن خلال حديثنا مع بوعزة تمكنا من تشكيل صورة متكاملة على دور الإذاعة في عملية المساعدة حيث تتلقى النداء من المريض أو المعاق أو أحد أقاربه وتقوم بالمقابل بطلب ملف يثبت الحالة الاجتماعية والحالة الصحية للمحتاج وبعد دراسة معمقة للملف يتم توجيه نداء عبر أمواج إذاعة القرآن الكريم ويتم في غالب الأحيان تلبية احتياجات المريض الذي توجه بالنداء، إذ تفوق قيمة المساعدة الطبية المقدمة لبعض المرضى أحيانا 100 مليون دينار لاسيما فيما يتعلق بالعمليات الجراحية التي تكون تكاليفها باهضة في كثير من الأحيان، وأكدت معدة البرنامج زهرة بوعزة في تحديدها لنسبة المستفيدين من المساعدات الطبية أن ما يزيد عن 90 بالمائة يتلقون المساعدات عقب بث نداءاتهم وهو الأمر الذي جعلها تحكم على برنامجها بالنجاح بنسبة 100 بالمائة ولعل هذه النسبة المرتفعة للمساعدات المقدمة تدل على ثقة كاملة للمواطن الجزائري بإذاعة القرآن الكريم·
وللإشارة فإن برنامج (خدمات خيرية) ليس بالجديد وإنما انطلق منذ سنة 1993 حين اقترح من طرف العربي سباطة الذي كان من مؤسسي إذاعة القرآن الكريم، لكن البرنامج لم يكن متخصصا في البداية بل شمل جميع أنواع المساعدات، كما تناوب على تقديمه العديد من المنشطين لكنه عرف جملة من التحديات مع مرور الزمن إلى أن استقر على تحديد المساعدات بالاحتياجات الطبية للمرضى والمعاقين لا غير وذلك لعدم توفر مكان للتخزين·

هدي الحسن
كما لو كان النبي بيننا
هو برنامج تفاعلي من إبداعات إذاعة القرآن الكريم التي لاحظت قلة البرامج التي تتطرق إلى سنة النبي صلى الله عليه وسلم فما كان منها إلا أن استحدثت برنامجا أسمته (هدي الحسن) الذي أبدعت فيه بابتكار طرق عملية لإيصال النصوص الدينية ومعانيها لمجتمع ابتعد كثيرا عن الإسلام في مظاهره وتعاملاته في السنوات الأخيرة، حيث تحاول معدة البرنامج وداد طالب في كل حلقة التطرق إلى خلق أو تصرف أو حديث صدر عن النبي صلى الله عليه وسلم بحضور ضيوف من أهل الاختصاص وتقوم المعدة بطريقة ذكية بربط محتوى الحديث أو التصرف أو الخلق بما هو سائد في مجتمعنا وإجراء المقارنة بين المشهدين وهو ما يدفع بالعديد من المستمعين إلى الوقوف وقفة تأمل ومراجعة قد تغير الكثير من السلوكات، ويتم إعداد البرنامج طوال أيام الأسبوع ابتداء من إعداد الفاصل الترويجي للحلقة إلى البحث في سنة النبي صلى الله عليه وسلم قصد التحقق من الأحاديث من مصادرها الأصلية وصولا إلى تحليل الحديث وموضوعاته، ويهدف البرنامج بالدرجة الأولى إلى ترسيخ سنة النبي صلى الله عليه وسلم في أذهان المجتمع واستحضارها في تصرفاتهم وتعاملاتهم اليومية·
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شذى الألحان
من توب 10 الإسلامية إلى تكوين المنشدين
معد البرنامج الأستاذ فاتح لفراديهو برنامج من فكرة وإعداد وتقديم الصحفي فاتح لفرادي الذي تعرض لسرقة فكرية من القناء المغربية (2M)، وهو برنامج ترويحي يتناول النشيد بصفة عامة، ولمعرفة تفاصيل هذا البرنامج الذي تم إدراجه في الشبكة الصيفية لإذاعة القرآن الكريم منذ حوالي خمس سنوات اقتربنا من معد البرنامج فاتح لفرادي الذي تكلم لنا عن الانطلاقة الأولى لبرنامجه ونشاطه خلال بداياته والتحديثات التي عرفها من سنة إلى أخرى، حيث انطلق من فكرة بسيطة نستطيع وصفها بـ (توب 10) (top 10) على الطريقة الإسلامية حيث تتسابق عشرة أناشيد على المراتب الأولى ويكون تصويت المستمعين هو الفاصل في المسابقة ثم تطور هذا البرنامج إلى البحث عن جديد المنشدين والسير الذاتية والأخبار الفنية لأبرز هؤلاء واستمر البرنامج في التقدم سنة بعد سنة إلى أن أصبح يدرس النشيد بالاعتماد على ملحن ومختص في علم المقامات وهو المنشد يوسف سلطاني صاحب كلمات وألحان فرسان القرآن، والذي يساهم من خلال برنامج (شذى الألحان) على تكوين منشدين بتلقينهم علم المقامات والنوطات الموسيقية وتحسين آدائهم في كل مرة، ولم ينس معد البرنامج فاتح لفرادي الإشارة إلى فكرة زميله عمر بن عيسى الذي كان سباقا إلى هذا النوع من البرامج والتي ترجمها في برنامج (نشيد الروح) الذي كانت تبثه إذاعة القرآن الكريم في سنوات سابقة·  

وبك أصبحنا
فلسطين أولا والأولوية للخبر الديني
إلى جانب ما يميزها من حس خيري واهتمام بكل ما له صلة بالشريعة الإسلامية تخصص إذاعة القرآن الكريم جانبا للأخبار الوطنية والدولية من خلال برنامج (وبك أصبحنا) الذي يساهم قسم الأخبار في إعداده بمجموعة من الأركان لعل أبرزها (حبر الجرائد) الذي يتناوب على تقدمية ثلة من المنشطين ويشترك في إعداده جميع عناصر قسم الأخبار المكون من تسعة أفراد، ويتطرق المنشط في هذا الركن إلى أهم ما تناولته الصحف اليومية مع التركيز على الخبر الديني بالدرجة الأولى، إضافة إلى التطرق إلى بعض الأخبار الوطنية التي لا يمكن التغاضي عنها، أما عن الأخبار الدولية فيتم التركيز فيها على الأحداث في الأراضي الفلسطينية المحتلة، وزيادة عن ذلك يقوم قسم الأخبار بإعداد بعض الروبورتاجات حول السلوكيات والأخلاق الاجتماعية، إضافة إلى التعريف ببعض المعالم الدينية المنتشرة في مختلف ولايات الوطن·

إذاعة القرآن الكريم في قلب الحدث

إضافة إلى الخدمات الخيرية التي تقدمها من خلال برامجها العادية تساهم إذاعة القرآن الكريم في الوقائع الاستثنائية التي تعرفها البلاد وذلك بالاشتراك مع بعض الجمعيات الخيرية أو بإطلاق حملاتها الخاصة التي تعد لها برامج استثنائية تتلاءم مع طبيعة الحدث، وارتأيانا في عرضنا هذا أن نقدم آخر هذه الحملات التي أطلقتها إذاعة القرآن الكريم خلال هذه السنة·

راديو طون
هي إحدى المبادرات التي أطلقتها إذاعة القرآن الكريم بالاشتراك مع إذاعة البليدة الجهوية وجمعية البدر لمساعدة مرضى السرطان شهر مارس الفارط وذلك من أجل بناء دار الإحسان لاستقبال مرضى السرطان الخاضعين للعلاج الكيميائي والعلاج الإشعاعي، وقدمت المبادرة في البداية من طرف جمعية البدر التي طلبت مساعدة إذاعة القرآن الكريم في الترويج للمشروع وتنظيم (تليطون) لتمويله، فرحبت الإذاعة بالفكرة وقررت توسيع مجالها فأشركت بذلك إذاعة البليدة الجهوية، وتم البدء في دراسة المشروع وتحضير الحملات الإشهارية، وافتتحت إذاعة القرآن الكريم هذه المبادرة واستطاعت أن تجمع مبلغا قدر بمليار وخمسمائة مليون سنتيم في ظرف خمس ساعات فقط·

يدا بيد لمقاومة الثلج
هو شعار رفعته إذاعة القرآن الكريم التي عودتنا على مثل هذه المبادرات الخيرية، لمساعدة العائلات المتضررة من جرّاء موجة الثلوج التي اجتاحت عدة ولايات من الوطن مطلع فيفري الفارط وفرضت عزلة على الكثير من المناطق في تلك الفترة، ومن خلال حصة خيرية تمكنت إذاعة القرآن الكريم من جمع ما يقارب طنين من المساعدات المتمثلة في مواد غذائية وأغطية وحفاظات وألبسة جمعت على مستوى أربع نقاط متفرقة بالعاصمة وولاية بومرداس بمساعدة جمعية السلام الخيرية وإحدى العائلات الجزائرية التي قدمت منزلها ليكون مخزنا للمساعدات التي تم جمعها، بالإضافة إلى مساهمة متطوعي سعد دحلب وشباب ناس الخير الناشطين على موقع التواصل الاجتماعي (فيس بوك)، وتم توزيع هذه التبرعات على بعض القرى النائية في ولاية تيزي وزو كمنطقة (فريحة) بالإضافة إلى بعض المناطق في ولاية بومرداس وولاية مدية·
آسية مجوري


 http://www.constantine-hier-aujourdhui.fr/LaCulture/celebrites.htm#jobert
 Pierre Gozlan ou "la Vie en bas-relief"
Constantine 19 décembre1939
Artiste-peintre
"Ancien élève des Beaux Arts, j’ai toujours manifesté mon goût pour le dessin et pour l’art pictural. J’ai su me détacher du classicisme pour travailler diverses techniques : plume, pyrogravure, travail sur le bois, vitrail, composition de tableaux en relief à partir de différentes matières...
Une technique qui m’a permis de créer de véritables reliefs dont le toucher fait partie de la vision. Qui n’a pas un jour, lors d’une exposition de peintures, touché une toile ou a été tenté de le faire ? Mes œuvres  sont faites pour les contempler et les toucher.
A l’occasion de l’année sur l’Algérie, j’ai présenté une vingtaine d’œuvres, huiles de 0,70 sur 1 m, représentants des vues, des scènes et des visages de mon pays natal dans plusieurs salles d’exposition et galeries."
En savoir plus :
www.artmajeur.com/
et
pierrart.com/
gozlan_chutes.jpg (126582 octets)


gozlan_sidirached.jpg (125157 octets)





Charlotte LOUVET - Princesse Charlotte de MONACO
Constantine 30 septembre 1898 - Paris 15 novembre 1977
Mère de Rainier III, Prince de MONACO
Fille de Juliette LOUVET - - Titrée Mlle de VALENTINOIS 16/3/1919, Duchesse de VALENTINOIS 20/5/1919 et Princesse Héréditaire de MONACO 1/8/1922 - m. Monaco 19/3/1920 Comte Pierre de POLIGNAC (24/10/1895-10/11/1964), titré Prince de MONACO sous le nom de GRIMALDI - Div. 18/2/1933 - 2 enfants


Fathma. - Le Rocher du Sac. - Les jouets de Fathma. - Galerie supérieure du Kiosque. - Les jardins. - Cruautés.
Fathma, la fille du bey, dont cette salle des trophées était autrefois le logement, nous rappelle un épisode qui doit être mentionné comme un nouvel exemple de la barbarie des mœurs d'El hadj Ahmed.
Il avait projeté de donner Fathma en mariage à un nommé El hadj Husseïn Tourki, qu'il avait élevé dans cette intention à l'emploi de kaïd Aouassi. Il apprit un jour que son futur gendre s'était épris de Qôhra, jeune veuve d'une grande beauté.
Aussitôt il fit enlever Qôhra et ordonna de la précipiter du haut du Kaf Chekora.
Le Kaf Chekora, ou Rocher du Sac, portait aussi les noms des Trois Pierres et de Précipice de la femme adultère. Il est situé à l'extrémité de la Kasba, à côté de la poudrière. Les trois pierres qui avaient donné lieu à l'un de ces noms ont disparu par suite des travaux exécutés à l'arsenal de l'artillerie; mais M. Carette en a conservé le souvenir lugubre.
"Les trois pierres, dit-il, avaient été placées dans la Kasba, au bord du rocher qui domine la vallée du Roumel, en un point où le terre-plein de l'ancien Capitole se termine à une arête vive et à un escarpement à pic de deux cents mètres d'élévation, ce qui fait peu près cinq fois la hauteur de la colonne de la place Vendôme.
"Disposées de bout à bout, les trois pierres formaient un banc d'environ deux mètres de longueur et elles affleuraient exactement le bord de l'abîme.
"Malgré ce garde-fou qui éloignait toute espèce de danger, il était impossible d'avancer la tête et de plonger le regard dans cet effroyable vide sans éprouver un vertige douloureux.
"Avant la prise de Constantine par les Français, il arrivait de temps en temps que deux hommes s'acheminaient silencieusement vers ce lieu à la pointe du jour. L'un portait un sac blanc d'où s'échappaient des sons plaintifs, l'autre une caisse longue, formée de trois planches et ouverte aux deux bouts. Arrivés devant les trois pierres, le second de ces hommes assurait l'extrémité de son coffre sur celle du milieu, tandis que l'autre y déposait son sac; puis tous deux soulevaient lentement l'autre extrémité; bientôt l'inclinaison de la planche faisait glisser le sac, qui tournoyait dans le vide, et allait s'arrêter à deux cents mètres au-dessous, sur les roches blanchâtres du Roumel. Cela fait, les deux hommes emportaient leur caisse et tranquillement s'en retournaient chez eux. Quelques heures après, on voyait deux ou trois personnes descendre par la rampe de la Porte neuve, s'acheminer vers le lit de la rivière, se diriger vers le sac devenu muet, l'ouvrir et en extraire le corps défiguré d'une femme qu'ils emportaient pour lui donner la sépulture.
"L'impression de terreur produite par ces exécutions a survécu au pouvoir qui les ordonnait. Il y a quelques années encore, les femmes de Constantine qui descendaient dans les jardins du Roumel ne pouvaient s'empêcher d'élever avec effroi leurs regards vers la Kasba, pour y chercher la place des Trois Pierres."
La jeune Fathma était l'enfant gâtée du bey et du harem; malheur à qui n'aurait pas satisfait ses caprices ! Vers 1834, le bey envoya en Europe un de ses mameluks nommé Séliman, renégat italien, tout exprès pour lui faire acheter des jouets. Séliman entra plus tard à notre service dans les spahis, où il acquit le grade de sous-lieutenant. Voici la traduction d'une note qu'il me fournit sur les détails de son voyage.
"El hadj Ahmed m'envoya d'abord à Tunis chez un juif, son correspondant, qui me remit une somme d'argent assez considérable et me fit embarquer sur un bâtiment italien en partance pour Livourne. Dans cette ville, j'étais adressé à un autre juif, parent du précédent.
"Je commençai par acheter à un boucher trois énormes dogues destinés à la garde du harem pendant la nuit. Ces dogues me coûtèrent trois cents francs l'un.
"Un jour que je me promenais dans les rues de Livourne, je vis un malheureux cul-de-jatte dans une petite voiture traînée par des chiens; l'idée me vint de faire l'acquisition de ce véhicule pour la fille chérie du bey : il me fut cédé en effet au prix de mille francs. Dans la même intention, j'achetai encore un chien sur lequel on mettait une petite selle et qui avait été dressé à servir de monture à un enfant. Je fis l'emplette d'un nombre considérable de joujoux, de poupées, de boîtes à musique, de petits miroirs et d'objets de toilette pour les femmes.
"De Livourne, je me rendis en France. Là encore je fis une provision de foulards, de pièces d'étoffes pour robes et chemises. J'achetai aussi une grande lunette d'approche que le bey m'avait recommandé de lui procurer pour s'en servir pendant ses expéditions dans le pays.
"Je me rembarquai à Livourne avec tout mon matériel et ma bande de chiens et je revins à Constantine après une absence de cinq mois. El hadj Ahmed fut très satisfait de toutes les curiosités que je lui rapportais. La petite voiture destinée à sa fille lui causa surtout une joie extrême." L'apparition de ce carrosse en miniature, raconte Aïcha (1) elle-même, fut tout un événement dans le harem, où les nouveautés étaient rares. Les femmes toutes joyeuses se disputaient le plaisir de prendre place pour la promenade dans ce singulier coach-and-four, comme on dirait au delà de la Manche. Ahmed, dans ses boutades de jovialité, se divertissait même à y faire monter quelque personnage bien grave, tel que son ministre Ben Aïça ou son khalifa Hamelaoui, lesquels n'osaient refuser, et il riait aux larmes de la plaisante figure que faisait l'austère bach-hamba, ou le général à barbe grise emporté à toute bride par les quatre molosses dans un équipage d'enfant.
A côté de la salle des Trophées se voit un petit salon orné de deux jolies colonnes torses, restauré par nous et qui sert de salle de jeu les jours de réception.
Galerie des appartementsNous passons ensuite sur une galerie, à peu près carrée, entourée de balustres en bois, découpés à jour et peints avec cette variété de nuances que les Orientaux savent si bien agencer pour le charme des yeux. Cette galerie surmonte et orne la partie supérieure du kiosque du bey. C'est encore un belvédère d'où l'on peut embrasser d'un seul regard une partie des jardins et des péristyles intérieurs.
Le plafond, en bois de cèdre peint et sculpté, est soutenu par plusieurs colonnes d'une légèreté remarquable, entre lesquelles sont suspendues de grandes lanternes. Cette partie du palais à laquelle nous avons donné le nom de Salon d'été, est entourée de divans et d'une douzaine de gros vases à fleurs en marbre qui datent encore du temps du bey. Nous y trouvons aussi différents meubles qui rappellent l'époque de la puissance d'El hadj Ahmed: d'abord un immense fauteuil genre Louis XV, en bois doré, recouvert d'un cuir jadis rouge et dont le fond est tellement vaste que le bey pouvait s'y asseoir aisément les jambes croisées à la turque ; puis, l'ancien koursi ou trône d'El hadj Ahmed. Il était placé sur une estrade dans la Mahakma, ou salle d'audience dans laquelle le souverain réglait les affaires de l'État et rendait la justice. Quatre chaises, également en bois doré et du même style, accompagnent le trône; c'étaient les sièges des hauts dignitaires qui assistaient le bey les jours de grande réception.
Du salon d'été, on passe sur la galerie circulaire du premier étage et dans les appartements affectés au logement particulier des généraux. Ce logement formait autrefois plusieurs chambres, qui ont été réparées et aménagées avec soin.
Le petit salon, dans lequel on pénètre d'abord, est garni de portes et de volets de fenêtres d'une ornementation remarquable.
La partie de la galerie qui se trouve du côté de la place s'appuie contre le grand mur d'enceinte. Au lieu de chambres, il n'y a ici qu'une série de fausses fenêtres garnies de boiseries, servant d'armoires.
Sur l'autre partie latérale, en faisant le tour de la galerie, on passe devant plusieurs chambres que l'on désigne encore par les noms de chambre bleue, verte ou rouge, qu'elles portaient déjà du temps du bey. C'étaient autant de logements que les favorites d'El hadj Ahmed habitaient en été. Les aménagements intérieurs de toutes les chambres que nous avons visitées ne satisfont pas complètement aux convenances et aux besoins matériels de la vie européenne; leur seul avantage est d'être fraîches en été et chaudes en hiver; mais, d'un autre côté, toutes ces portes s'ouvrant sur une même galerie sont fort incommodes.
Le jardin des orangersAvant de quitter le pavillon dit du Général, jetons un dernier regard sur le jardin des Orangers.
Au milieu se trouve la vasque retirée de la galerie qui s'étend devant le kiosque; tout autour sont des arbustes couverts de fleurs, des massifs de verdure et enfin des orangers.
Ce jardin est à peu près carré; il a vingt mètres d'un côté et dix-huit de l'autre. Le péristyle qui l'entoure présente huit arcades sur sept.
Des banksia, des vignes vierges et des volubilis grimpent en lianes serrées, s'enlacent autour des colonnes du cloître, tapissent les ouvertures des arcade d'un luxuriant rideau de verdure, n'y laissant pénétrer que quelques rayons de soleil. Sur l'emplacement occupé actuellement par la vasque, il y avait autrefois un petit pavillon en bois, entouré de rosiers et de jasmins, où le bey allait s'asseoir et fumer pendant les soirées d'été. A ce moment de la journée, les femmes du harem parées de leurs plus beaux atours venaient, l'une après l'autre, passer devant leur maître.
Elles devaient baisser les yeux et tenir les bras croisés sur la poitrine, dans l'attitude la plus modeste ....
Un jour, pendant un de ces défilés, l'une d'elles commit l'imprudence bien légère de cueillir une orange. El hadj Ahmed eut la barbarie de lui faire; clouer la main au pied de l'arbre.
Comme certains châteaux féodaux, le palais a des oubliettes. Leur entrée est dans le jardin que nous visitons. C'est un long souterrain bas et étroit, sur lequel on a construit une galerie. Ils servait particulièrement de prison aux femmes dont le bey était mécontent.
Voulant un jour divertir son harem et lui donner en même temps une haute idée de son adresse, le bey fit amener deux lions qui furent lâchés dans les jardins et les cours, après que toutes les portes en eurent été soigneusement fermées. Des femmes occupaient les galeries supérieures, hors de portée des bonds prodigieux qu'auraient pu faire les bêtes féroces. Le spectacle commença par un terrible combat entre les lions et les bouledogues du palais. Les plus acharnés des molosses furent écharpés en un clin d'œil, puis le bey, qui se tenait dans la partie supérieure, se mit à tirer sur les lions et les tua l'un après l'autre à coups de fusil.

1.  M. Félix Mornand. (retour)
 http://www.constantine-hier-aujourdhui.fr/LaVille/visiteaupalais/visiteaupalais08.htm

Fathma. - Le Rocher du Sac. - Les jouets de Fathma. - Galerie supérieure du Kiosque. - Les jardins. - Cruautés.
Fathma, la fille du bey, dont cette salle des trophées était autrefois le logement, nous rappelle un épisode qui doit être mentionné comme un nouvel exemple de la barbarie des mœurs d'El hadj Ahmed.
Il avait projeté de donner Fathma en mariage à un nommé El hadj Husseïn Tourki, qu'il avait élevé dans cette intention à l'emploi de kaïd Aouassi. Il apprit un jour que son futur gendre s'était épris de Qôhra, jeune veuve d'une grande beauté.
Aussitôt il fit enlever Qôhra et ordonna de la précipiter du haut du Kaf Chekora.
Le Kaf Chekora, ou Rocher du Sac, portait aussi les noms des Trois Pierres et de Précipice de la femme adultère. Il est situé à l'extrémité de la Kasba, à côté de la poudrière. Les trois pierres qui avaient donné lieu à l'un de ces noms ont disparu par suite des travaux exécutés à l'arsenal de l'artillerie; mais M. Carette en a conservé le souvenir lugubre.
"Les trois pierres, dit-il, avaient été placées dans la Kasba, au bord du rocher qui domine la vallée du Roumel, en un point où le terre-plein de l'ancien Capitole se termine à une arête vive et à un escarpement à pic de deux cents mètres d'élévation, ce qui fait peu près cinq fois la hauteur de la colonne de la place Vendôme.
"Disposées de bout à bout, les trois pierres formaient un banc d'environ deux mètres de longueur et elles affleuraient exactement le bord de l'abîme.
"Malgré ce garde-fou qui éloignait toute espèce de danger, il était impossible d'avancer la tête et de plonger le regard dans cet effroyable vide sans éprouver un vertige douloureux.
"Avant la prise de Constantine par les Français, il arrivait de temps en temps que deux hommes s'acheminaient silencieusement vers ce lieu à la pointe du jour. L'un portait un sac blanc d'où s'échappaient des sons plaintifs, l'autre une caisse longue, formée de trois planches et ouverte aux deux bouts. Arrivés devant les trois pierres, le second de ces hommes assurait l'extrémité de son coffre sur celle du milieu, tandis que l'autre y déposait son sac; puis tous deux soulevaient lentement l'autre extrémité; bientôt l'inclinaison de la planche faisait glisser le sac, qui tournoyait dans le vide, et allait s'arrêter à deux cents mètres au-dessous, sur les roches blanchâtres du Roumel. Cela fait, les deux hommes emportaient leur caisse et tranquillement s'en retournaient chez eux. Quelques heures après, on voyait deux ou trois personnes descendre par la rampe de la Porte neuve, s'acheminer vers le lit de la rivière, se diriger vers le sac devenu muet, l'ouvrir et en extraire le corps défiguré d'une femme qu'ils emportaient pour lui donner la sépulture.
"L'impression de terreur produite par ces exécutions a survécu au pouvoir qui les ordonnait. Il y a quelques années encore, les femmes de Constantine qui descendaient dans les jardins du Roumel ne pouvaient s'empêcher d'élever avec effroi leurs regards vers la Kasba, pour y chercher la place des Trois Pierres."
La jeune Fathma était l'enfant gâtée du bey et du harem; malheur à qui n'aurait pas satisfait ses caprices ! Vers 1834, le bey envoya en Europe un de ses mameluks nommé Séliman, renégat italien, tout exprès pour lui faire acheter des jouets. Séliman entra plus tard à notre service dans les spahis, où il acquit le grade de sous-lieutenant. Voici la traduction d'une note qu'il me fournit sur les détails de son voyage.
"El hadj Ahmed m'envoya d'abord à Tunis chez un juif, son correspondant, qui me remit une somme d'argent assez considérable et me fit embarquer sur un bâtiment italien en partance pour Livourne. Dans cette ville, j'étais adressé à un autre juif, parent du précédent.
"Je commençai par acheter à un boucher trois énormes dogues destinés à la garde du harem pendant la nuit. Ces dogues me coûtèrent trois cents francs l'un.
"Un jour que je me promenais dans les rues de Livourne, je vis un malheureux cul-de-jatte dans une petite voiture traînée par des chiens; l'idée me vint de faire l'acquisition de ce véhicule pour la fille chérie du bey : il me fut cédé en effet au prix de mille francs. Dans la même intention, j'achetai encore un chien sur lequel on mettait une petite selle et qui avait été dressé à servir de monture à un enfant. Je fis l'emplette d'un nombre considérable de joujoux, de poupées, de boîtes à musique, de petits miroirs et d'objets de toilette pour les femmes.
"De Livourne, je me rendis en France. Là encore je fis une provision de foulards, de pièces d'étoffes pour robes et chemises. J'achetai aussi une grande lunette d'approche que le bey m'avait recommandé de lui procurer pour s'en servir pendant ses expéditions dans le pays.
"Je me rembarquai à Livourne avec tout mon matériel et ma bande de chiens et je revins à Constantine après une absence de cinq mois. El hadj Ahmed fut très satisfait de toutes les curiosités que je lui rapportais. La petite voiture destinée à sa fille lui causa surtout une joie extrême." L'apparition de ce carrosse en miniature, raconte Aïcha (1) elle-même, fut tout un événement dans le harem, où les nouveautés étaient rares. Les femmes toutes joyeuses se disputaient le plaisir de prendre place pour la promenade dans ce singulier coach-and-four, comme on dirait au delà de la Manche. Ahmed, dans ses boutades de jovialité, se divertissait même à y faire monter quelque personnage bien grave, tel que son ministre Ben Aïça ou son khalifa Hamelaoui, lesquels n'osaient refuser, et il riait aux larmes de la plaisante figure que faisait l'austère bach-hamba, ou le général à barbe grise emporté à toute bride par les quatre molosses dans un équipage d'enfant.
A côté de la salle des Trophées se voit un petit salon orné de deux jolies colonnes torses, restauré par nous et qui sert de salle de jeu les jours de réception.
Galerie des appartementsNous passons ensuite sur une galerie, à peu près carrée, entourée de balustres en bois, découpés à jour et peints avec cette variété de nuances que les Orientaux savent si bien agencer pour le charme des yeux. Cette galerie surmonte et orne la partie supérieure du kiosque du bey. C'est encore un belvédère d'où l'on peut embrasser d'un seul regard une partie des jardins et des péristyles intérieurs.
Le plafond, en bois de cèdre peint et sculpté, est soutenu par plusieurs colonnes d'une légèreté remarquable, entre lesquelles sont suspendues de grandes lanternes. Cette partie du palais à laquelle nous avons donné le nom de Salon d'été, est entourée de divans et d'une douzaine de gros vases à fleurs en marbre qui datent encore du temps du bey. Nous y trouvons aussi différents meubles qui rappellent l'époque de la puissance d'El hadj Ahmed: d'abord un immense fauteuil genre Louis XV, en bois doré, recouvert d'un cuir jadis rouge et dont le fond est tellement vaste que le bey pouvait s'y asseoir aisément les jambes croisées à la turque ; puis, l'ancien koursi ou trône d'El hadj Ahmed. Il était placé sur une estrade dans la Mahakma, ou salle d'audience dans laquelle le souverain réglait les affaires de l'État et rendait la justice. Quatre chaises, également en bois doré et du même style, accompagnent le trône; c'étaient les sièges des hauts dignitaires qui assistaient le bey les jours de grande réception.
Du salon d'été, on passe sur la galerie circulaire du premier étage et dans les appartements affectés au logement particulier des généraux. Ce logement formait autrefois plusieurs chambres, qui ont été réparées et aménagées avec soin.
Le petit salon, dans lequel on pénètre d'abord, est garni de portes et de volets de fenêtres d'une ornementation remarquable.
La partie de la galerie qui se trouve du côté de la place s'appuie contre le grand mur d'enceinte. Au lieu de chambres, il n'y a ici qu'une série de fausses fenêtres garnies de boiseries, servant d'armoires.
Sur l'autre partie latérale, en faisant le tour de la galerie, on passe devant plusieurs chambres que l'on désigne encore par les noms de chambre bleue, verte ou rouge, qu'elles portaient déjà du temps du bey. C'étaient autant de logements que les favorites d'El hadj Ahmed habitaient en été. Les aménagements intérieurs de toutes les chambres que nous avons visitées ne satisfont pas complètement aux convenances et aux besoins matériels de la vie européenne; leur seul avantage est d'être fraîches en été et chaudes en hiver; mais, d'un autre côté, toutes ces portes s'ouvrant sur une même galerie sont fort incommodes.
Le jardin des orangersAvant de quitter le pavillon dit du Général, jetons un dernier regard sur le jardin des Orangers.
Au milieu se trouve la vasque retirée de la galerie qui s'étend devant le kiosque; tout autour sont des arbustes couverts de fleurs, des massifs de verdure et enfin des orangers.
Ce jardin est à peu près carré; il a vingt mètres d'un côté et dix-huit de l'autre. Le péristyle qui l'entoure présente huit arcades sur sept.
Des banksia, des vignes vierges et des volubilis grimpent en lianes serrées, s'enlacent autour des colonnes du cloître, tapissent les ouvertures des arcade d'un luxuriant rideau de verdure, n'y laissant pénétrer que quelques rayons de soleil. Sur l'emplacement occupé actuellement par la vasque, il y avait autrefois un petit pavillon en bois, entouré de rosiers et de jasmins, où le bey allait s'asseoir et fumer pendant les soirées d'été. A ce moment de la journée, les femmes du harem parées de leurs plus beaux atours venaient, l'une après l'autre, passer devant leur maître.
Elles devaient baisser les yeux et tenir les bras croisés sur la poitrine, dans l'attitude la plus modeste ....
Un jour, pendant un de ces défilés, l'une d'elles commit l'imprudence bien légère de cueillir une orange. El hadj Ahmed eut la barbarie de lui faire; clouer la main au pied de l'arbre.
Comme certains châteaux féodaux, le palais a des oubliettes. Leur entrée est dans le jardin que nous visitons. C'est un long souterrain bas et étroit, sur lequel on a construit une galerie. Ils servait particulièrement de prison aux femmes dont le bey était mécontent.
Voulant un jour divertir son harem et lui donner en même temps une haute idée de son adresse, le bey fit amener deux lions qui furent lâchés dans les jardins et les cours, après que toutes les portes en eurent été soigneusement fermées. Des femmes occupaient les galeries supérieures, hors de portée des bonds prodigieux qu'auraient pu faire les bêtes féroces. Le spectacle commença par un terrible combat entre les lions et les bouledogues du palais. Les plus acharnés des molosses furent écharpés en un clin d'œil, puis le bey, qui se tenait dans la partie supérieure, se mit à tirer sur les lions et les tua l'un après l'autre à coups de fusil.

Michel Hannoun
Constantine 7 mars 1949

Médecin, député RPR de l'Isère
Docteur en médecine, gynécologue obstétricien, il a exercé en libéral et en groupe pendant 15 ans. Maire honoraire de Voreppe, il a été député à plusieurs reprises et président du conseil général de l'Isère. Directeur des études d'un grand groupe industriel français, conseiller du commerce extérieur de la France, il est par ailleurs, vice président de la société française d'économie de la santé. Il a été élu à la Présidence de la Fédération des métiers de santé de l'UMP en septembre 2005. 


Massinissa
vers 240 avant J-C  - vers 149 avant J-C
Vers la fin du troisième siècle av. J.C., apparaît un descendant de la dynastie massylienne ( La Massylie est une partie de la Numidie : actuellement la partie orientale de l'Algérie et la partie occidentale de la Tunisie), Massinissa, fils de Gaia, roi dépossédé des terres de ses ancêtres par le Masaesyle Syphax.
Pour récupérer cet héritage, Massinissa combat en Espagne en 206 av. J.C. aux côtés des Carthaginois, contre les Romains, alliés de Syphax. Sorti vainqueur du conflit (capture de Syphax en 203 et bataille de Zama, à la frontière algéro-tunisienne, où est défait le Carthaginois Hannibal), Massinissa emploiera son long règne (203 à 148 av. J.C., soit 56 ans) à agrandir son royaume avec la bienveillance de Rome, aux dépens de la Massésylie, à l'ouest, et de Carthage, à l'est.
Massinissa un personnage vigoureux qui, sans pour autant dédaigner les fastes de son palais de Cirta (Constantine), chevauchait encore aux côtés de ses cavaliers, par tous les temps, alors qu'il était octogénaire, et laissa une nombreuse progéniture ; il organisa une puissante armée, mit en valeur le sol, noua des relations avec le monde méditerranéen (péninsule ibérique, Rome, Athènes, Rhodes, Délos) et frappa monnaie à la façon des monarques (hellénistiques). Il laisse encore le souvenir du premier souverain qui unifia la quasi-totalité de l'Afrique du Nord en un Etat organisé.
Source "Mémoires d'Algérie"
Fronton de Cirta (Marcus Cornelius Fronto)
entre 90 et 100 - 175
Rhéteur latin originaire de Cirta
Orateur réputé, précepteur de l'empeur Marc-Aurèle, sa correspondance avec cet empereur sera retrouvée et publiée. Fut consul en 143 sous Antonin le Pieux.
Il a une réputation prodigieuse, il a réalisé exactement l'idéal littéraire de ses comtemporains ; et si nous trouvons, nous, dans ses oeuvres, beaucoup d'affectation, de la prétention et du mauvais goût, nous ne devons pas oublier que ces défauts, pour les Romains du IIe siècle, étaient des qualités et que Fronton a été unanimement reconnu, de son vivant, comme un très grand artiste.
Auteur de "Discours, Eloges, Dialogues"
Une rue du quartier Saint-Jean porte son nom.
constantin.jpg (4219 octets)
Constantin Ier Le Grand (Caius Flavius Valerius Aurelius Constantinus)
entre 270 et 288 - 337
Re-fondateur de Constantine
Après la victoire des Romains sur les Numides vers 203 av. J.-C., Cirta devint une importante colonie romaine. En 310, elle fut mise à sac par l'armée de l'empereur Maxence, qui régna sur la moitié occidentale de l'Empire romain de 306 à 312.
C'est l'empereur Constantin le Grand qui rebâtit la ville en 313 après J.-C. et lui donna son nom.






Salah Bey
1725 (Izmir en Turquie) - 1792
Bey de Constantine de 1771 à 1792
Constantine fut choisie au XVIème siècle pour être la capitale du Beylik de l'Est. Le Bey était nommé par le pacha d'Alger qui pouvait le révoquer à volonté.
Plus qu'aucun autre, Salah Bey fit vraiment figure de prince. S'appliquant à continuer l'œuvre entreprise par ses prédécesseurs, il voulut doter Constantine de constructions dignes d'un chef-lieu de grande province. En faisant raser de vieilles maisons, il réorganisa tout un quartier, celui de Sidi el-Kettani, voisin de la Kasbah. Il y fit édifier une belle mosquée à laquelle il adjoignit une medersa. Cette école étant devenue rapidement insuffisante, il en créa une seconde à Sidi Lakhdar. On lui doit aussi la reconstruction du pont d'El-Kantara dont le passage avait été interrompu pendant cinq siècles.
La carrière de Salah Bey connut une fin dramatique ; Hassan Pacha, le Dey, le démit de ses fonctions, et, devant son refus d'obéir, le fit assassiner, en 1792.
Source "Mémoires d'Algérie"
Hadj Ahmed Bey (Agrandir l'image)
Pour découvrir ce qui semble la véritable nature de ce personnage, je vous invite à lire la visite au palais du Constantine.
J'ai placé ce texte sur mon site accompagné d'un certain nombre de gravures du palais.
Hadj Ahmed Bey a même une page sur Facebook
Hadj Ahmed Bey
Constantine vers 1784 - 1850

Hadj Ahmed, dernier bey de Constantine, est l'une des grandes figures de la résistance au colonialisme.
Après avoir occupé plusieurs postes de responsabilité, il devint gouverneur du Beylik de l'Est en 1826, au temps du Dey Hussein.
Le dernier bey de Constantine fit construire son palais de 1826 à 1835. Il eut recours à deux artistes réputés, El Hadj el-Djabri, originaire de la ville et le Kabyle El-Khettabi.
Il livra et remporta sa première bataille à Constantine, en 1836, contre les troupes commandées par le maréchal Clauzel. Le 21 novembre 1836, un corps de 8700 hommes arrive devant Constantine. L'armée française entreprit deux assauts par le pont, mais ils se brisèrent devant la porte d'EI Kantara. Battant en retraite, poursuivis par les Algériens, les soldats français abandonnèrent sur le terrain armes, bagages et blessés.
En 1837, l'état-major français décida de mener une seconde expédition, qui fut confiée au général comte de Damrémont. Celui-ci disposait de 20400 hommes, dont 16000 combattants, d'une artillerie importante commandée par le général Valée et d'un corps de génie. Le 5 octobre, cette armée arriva à Constantine. Le 13 octobre, après une forte résistance la ville finit par tomber entre les mains de l'ennemi, qui subit pourtant de lourdes pertes.
Hadj Ahmed Bey n'abandonna pas pour autant la lutte, et, ayant réussi à sortir de la ville avec quelques cavaliers, il se rallia des tribus de la région et se dirigea vers les Aurès en passant par Biskra. Il incita les populations de la région à organiser la résistance pour paralyser les mouvements de l'envahisseur.
Mais, de plus en plus isolé et affaibli, il se rendit en juin 1848. En résidence surveillée à Alger, il y mourut en 1850.
Source "Mémoires d'Algérie"
lamoriciere.jpg (12349 octets)
Général Louis Juchault de Lamoricière
5 février 1806 - 2 septembre 1865
En savoir plus
laveran.jpg (10654 octets)
Alphonse Laveran
18 juin 1845 - 1922
Médecin, chercheur - Prix Nobel
Après avoir fait ses études classiques au collège Sainte Barbe, puis au lycée Louis le Grand, le jeune Laveran intègre en 1863 limicole du Service de Santé Militaire de Strasbourg. Nommé interne des hôpitaux en 1866, il soutient en 1868 sa thèse de doctorat et rejoint aussitôt l'École d'Application du Val-de-Grâce.
En 1878, son temps d'agrégation terminé, Laveran est affecté aux hôpitaux de la division de Constantine, et successivement à ceux de Bône, Biskra et Constantine, où il est promu en 1879, médecin major de 1" classe. C'est à Constantine, en 1880, que Laveran décrit dans le sang d'un soldat paludéen, des corps sphériques pigmentés identifiés à l'hématozoaire du paludisme, découverte fondamentale aussitôt rapportée à l'Académie de Médecine et à l'Académie des Sciences.
C'est en 1907, que l'institut royal Carolin de Stockholm décerne à Alphonse Laveran le prix Nobel de physiologie et de médecine pour l'ensemble de ses travaux sur le rôle des protozoaires comme agents infectieux.
Il a laissé son nom au lycée des filles de Constantine.
Paul Jobert
Tlemcen 1863 - Constantine 1942

Peintre
Élève de Bastien-Lepage, de Jules Lefebvre et de Benjamin-Constant. Peintre de la Marine à partir de 1891, il expose au Salon des Artistes Français à partir de 1886, aux Expositions Universelles de 1889 et 1900, au Salon de Paris de 1888 à 1914. Très apprécié aux Etats-Unis, il a aussi exposé à New-York, à Philadelphie. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur en 1908 puis officier.
Nommé en 1931 consevateur du Musée Gustave Mercier  (aujourd'hui Musée national Cirta)
Ses toiles du plafond de la mairie.
morinaud.jpg (24173 octets)
Émile Morinaud
17 février 1865 à Philippeville - 20 février 1952 à Djidjelli
Député-Maire de Constantine, Ministre
Il devient Maire de Constantine le 27 janvier 1901. Il est ensuite élu Député et nommé Ministre.
Pendant ses mandats de Maire qui durèrent 34 ans, il transforma la ville. On lui doit entre autre l'arasement du Coudiat-Aty, le pont de Sidi Rached, le pont suspendu de Sidi M'Cid, les passerelles Perrégaux et Lamy, les ascenseurs Sidi M'Cid et Perrégaux, le boulevard de l'Abîme, le Monument aux Morts, la Poste, le Casino, le Musée, le Palais de Justice, la refonte complète de l'Hôpital, de nombreuses Habitations à Bon Marché, etc, etc ...
Gustave Mercier
Constantine 1874 - Alger 1953

Commissaire Général du Centenaire - Créateur du musée de Constantine
En savoir plus
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Maréchal Alphonse Juin
16 décembre1888 - 27 janvier 1967
Né à Bône (Algérie).
Fils d’un gendarme en poste à Mostaganem, Alphonse Juin fréquente d'abord l'école communale Victor Hugo de la rue Petit à Constantine. Il étudie avec facilité, mais il est le meneur de jeu de l'équipe du "Coudiat" qui se livre dans Constantine à mille facéties.
Il fait également ses études secondaires en Algérie, aux lycées d’Alger puis de Constantine, avant d’intégrer Saint-Cyr en 1910. Sorti major de sa promotion en 1912.
Élevé à la dignité de maréchal de France en 1952.
Membre de l’Académie des Sciences coloniales, il fut élu à l’Académie française le 20 novembre 1952.
Maximilienne Heller
Constantine le 15 septembre 1889 - Décédée vers 1960
Ecrivain
Dès le début du XXe siècle, elle publie textes et poèmes dans différentes revues, commes les « Annales africaines », « L’Afrique du Nord illustrée », « La Kahena (Tunis) », « Terre d’Afrique », « L’Echo d’Alger » ou encore « Marius ».
Elle figure dans l’anthologie « de treize poètes algériens » publiée par Robert Randau en 1920 ainsi que dans celle de Louis Bertrand : « Notre Afrique » (1925).
Elle fait paraître en 1919 « La Détresse des revanches », «puis « La Jeunesse de la Terre » et « Le Feu qui danse ». Et c’est en 1922 qu’elle obtient le Grand prix littéraire de l’Algérie avec son livre « La Mer rouge » (Grasset), qui décrit la communauté juive de Constantine. En 1928 parait un roman ayant le Maroc pour cadre : « Les Hommes de proie ».
Étant jeune, elle a été également une pionnière de l’aviation en Algérie. Elle a aussi joué du piano dans des cinémas à Constantine et à Blida.
Après son mariage, elle s’installe à Paris et continue d’écrire dans d’autres journaux : « L’Ère nouvelle », « Demain », « La Voix des femmes », « L’Humanité ». Un autre livre sort en 1939 : Les Pélardier ».
Bien que considérée comme « écrivain colonial », ses thèmes sont plutôt anti-colonialistes.
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Photo prise place de la Brèche lors des obsèques de Ben Badis
Abdelhamid Ben Badis
4 décembre 1889 - 16 avril 1940
Né en 1889 à Constantine, Abdelhamid Ben Badis fait ses études à la Zitouna de Tunis. Prédicateur et formateur à la mosquée "Djamaâ Lakhdar" qu'il ouvre en 1911, il se rend en pèlerinage en 1914 à la Mecque.
Il participe activement au mouvement de l'Islah musulman et publie dès 1925 Al Mountaqid, journal critique dans lequel il amorce un travail profond de prise de conscience nationale.
Après l'interdiction de cet organe, il lance la même année "Achihab" (le météore) puis "El-Bassaïr" (visions d'avenir) où il contribue à faire renforcer dans les plus larges masses les concepts du nationalisme, de l'arabisme et de la fidélité a l'Islam, les trois piliers de la personnalité algérienne.
Fondateur de l'Association des Oulémas d’Algérie, il participe au Congrès musulman d'Alger en juin 1936 et déploie une activité constamment entravée par l'administration coloniale.
Il meurt en 1940, laissant derrière lui une œuvre politique et culturelle qui a nourri l'esprit de plusieurs générations d’Algériens de son fameux triptyque : "l’Algérie est notre patrie, l'Islam est notre religion, l'Arabe, est notre langue."
Promoteur du savoir, il est le 16 avril de chaque année, honoré au cours de "Youm-El-Ilm" (Journée de la science.)
Source "Algeria Web Guide"
Ibn Badis, pionnier de la renaissance culturelle
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Charlotte LOUVET - Princesse Charlotte de MONACO
Constantine 30 septembre 1898 - Paris 15 novembre 1977
Mère de Rainier III, Prince de MONACO
Fille de Juliette LOUVET - - Titrée Mlle de VALENTINOIS 16/3/1919, Duchesse de VALENTINOIS 20/5/1919 et Princesse Héréditaire de MONACO 1/8/1922 - m. Monaco 19/3/1920 Comte Pierre de POLIGNAC (24/10/1895-10/11/1964), titré Prince de MONACO sous le nom de GRIMALDI - Div. 18/2/1933 - 2 enfants
Roger Debat
Constantine 26 juin 1906 - La Napoulme 9 septembre 1972

Peintre
Enfant de Constantine, élève de son père, le peintre Gustave Debat, puis de l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger, ensuite de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris où il glane de nombreux prix.
Roger Debat devenu directeur des Beaux-Arts de Constantine, trouve dans sa ville et son environnement pittoresque des trésors d'inspiration.
Toute sa vie, cherchant la lumière, il exprime à merveille la transparence du ciel Algérien, le jeu des clairs-obscurs sur les visages typiques et dans les dédales des rues arabes.
Quelques oeuvres
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Marcelle Devaud
7 janvier 1908 à Constantine

Après des études au lycée de Constantine, puis à la faculté de lettres de Grenoble, Marcelle Gougenheim épouse Stanislas Devaud, professeur agrégé de philosophie, élu député de Constantine en 1936.
En 1940, le couple regagne la France, s’installe à Clermont-Ferrand, puis à Paris en 1943. Engagé dans la Résistance, il contribue, avec l’aide du Secours National, à soustraire aux recherches policières des évadés, des résistants, des israélites ou des réfractaires au STO.
Sénatrice dès 1946 puis députée (de 1958 à 1962), maire de Colombes (1959-1965), membre de Conseil Economique et Social (1962-1979), représentante de la France à la commission de la femme aux Nations-Unies (1975-1983).

Hommage rendu par le Sénat pour ses cent ans
René Bianco
21 juin 1908 à Constantine, 23 janvier 2008 à Charbonnières
Chanteur d'Opéra ; Baryton
Il fait des études de chant avec madame Cholin. Il a débuté sa carrière de baryton au théâtre de Constantine qu'il dirigera plus tard pendant un an. Sur le continent africain il chante à Alger et à Oran ainsi qu'à Tunis. En 1948, il rentre à l'Opéra Comique à l'Opéra de Paris grâce à deux représentations auditions : les contes d'Hoffmann de Offenbach et Lohengrin de Wagner.
Dès lors, il interprète les plus beaux rôles de baryton des opéras de
Puccini, Verdi, Wagner, Charpentier, Bizet, Gounod, Rameau, Massenet... (plus de 80 oeuvres à son répertoire). Il a créé également, plusieurs oeuvres contemporaines.
Après deux ans d'enseignement au conservatoire de Québec, il continue sa carrière de chanteur et de professeur de chant en France et en Europe jusqu'à ces dernières années.
Il passa ensuite sa retraite dans sa maison familiale près de Lyon.
Merci à sa belle-fille pour ces renseignements.
Redha Houhou
1911 - 29 mars 1956

Nouvelliste, romancier et dramaturge, Redha Houhou est considéré comme « le père du roman algérien d’expression arabe ». Cependant "La belle de La Mecque" reste le seul roman de l’auteur dont certaines de ses œuvres ont été brûlées par les forces coloniales après son arrestation et son assassinat en 1956.
Il a donné son nom à l'ancien lycée d'Aumale à Constantine.
http://dzlit.free.fr/rhouhou.html
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Cheikh Raymond
1913 - 22 juin 1961
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Jean Michel Atlan
Constantine en 1913 - 1960
Peintre français
L'un des précusseurs à Paris, vers 1944, des courants  informels et gestuels, épris d'ésotérisme et de primitivisme. Il parvient vers 1953 vers des formes semi-abstraites puissament scandées de cercles noirs qui  exaltent  la couleur.
Alfred Nakache
Constantine le 18 novembre 1915 - Cerbère le 4 août 1983
Le "nageur d'Auschwitz"
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Maurice Tubiana
Constantine 25 mars 1920

Professeur, chercheur en biologie et cancérologue
Docteur en médecine (1945), interne en médecine (1946) dans le laboratoire de Frédéric Joliot-Curie , docteur en physique (1947), il séjourne aux Etats-Unis pour étudier la biophysique à l'Université de Berkeley (John D. Lawrence) (1948-1949); professeur agrégé de physique médicale (1952), radiologiste des hôpitaux de Paris (1958). Il est chef du laboratoire des isotopes et du bêtatron à l'Institut Gustave-Roussy (1952), puis chef du département des radiations (1959-1982), professeur de radiothérapie expérimentale et clinique à la faculté de médecine de Paris (1963-1989), directeur de l'unité de recherche Inserm 66 de radiobiologie clinique (1966-1982), directeur de l'institut Gustave Roussy à Villejuif (1982-1988).
Jean Negroni
Constantine 4 décembre 1920 - Île Rousse 28 mai 2005

Comédien
Comédien et metteur en scène , fut initié au théâtre par Albert Camus, compagnon de la première heure de Jean Vilar au TNP et au Festival d'Avignon , directeur et fondateur de la Maison des arts et de la Culture de Créteil.
Il resta associé pour le grand public au personnage de Robespierre qu'il incarna à la télévision dans La caméra explore le temps puis au théâtre sous la direction de Robert Hossein.
Guy Darbois, de son vrai nom Guy Samakh
Constantine 1922

Journaliste A2
Guy Darbois avait pour charge de trier et sélectionner les questions posées par les téléspectateurs lors de l'émission "Les dossiers de l'écran", diffusée de 1967 à 1991.
Jacques Benichou
Constantine 12 mai 1922

Ingénieur
Polytechnicien et ingénieur aéronautique.
1960 : Ingénieur à la Délégation Ministérielle pour l'Armement,
1974 : Président Directeur Général de Messier-Hispano-Bugatti,
1982-1987 : Président Directeur Général de la SNECMA,
1987 : Président d'Honneur de la Snecma.
1985 : Président du GIFAS,
1987 : Président d'Honneur du GIFAS.

Commandeur de la Légion d'Honneur.
Officier de l'Ordre National du Mérite - 1972.
Médaille de l'Aéronautique - 1963.
André Nouschi
Constantine 10 décembre 1922

Historien
André Nouschi, qui fut combattant de la France libre, est notamment l'auteur d'un livre, maintenant bien oublié, sur le niveau de vie des populations rurales constantinoises durant la période coloniale jusqu'en 1919 (PUF, 1961). Ce livre, décisif, avait en son temps été salué, comme "la goutte d'eau qui s'offre au voyageur après la traversée du désert".
André Nouschi a été enseignant à l'université de Tunis, et il est professeur honoraire de l'université de Nice.
Albert-Paul Lentin
Constantine le 28 août 1923 - 23 décembre 1993
Journaliste, historien et poète
Diplomé de droit et de philosophie de l'université d'Alger.
Résistant.
Débute sa carrière de journaiste en 1948 à Libération. Collabore à diverses publications ( France Observateur, Esprit , Les Temps Modernes). Service étranger du Nouvel Observateur en 1965.
Fonde en 1970 Politique-Hebdo.
Après son départ en retraite, il était chroniqueur à RFI.
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Maâmar Benzeggouta
Né en 1924 à Constantine, 8 janvier 2008 à Constantine
Chercheur
Cet instituteur en retraite  a publié en 1999 le premier tome d'une série de livres sur les trente siècles d'histoire de Constantine : "Cirta-Constantine de Massinissa à Ibn Badis".
Sa devise est : " Quand l'Historien rafraîchit les mémoires, quand il réveille les consciences, quand il apporte une certaine image du Passé, il fait l'Histoire. "
Redjem Benzaid
Constantine 1924
Inspecteur général des finances
Né en Algérie où il est resté jusqu'à la fin des années 1950, il a ensuite embrassé une carrière au cours de laquelle notamment travaillé sur les questions d'intégration.
Rapporteur de la Fondation Charles de Gaulle, ancien inspecteur général des finances.
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Robert Attal
8 avril 1926
Historien
Né à Constantine, Robert Attal a huit ans lorsqu'il échappe au massacre qui le laisse orphelin.
Professeur d'histoire il a présidé pendant sept ans (1991-1997) la société d'histoire et d'archéologie du soissonnais. Il a écrit plusieurs ouvrages consacrés à la Révolution française et à la guerre de 1914- 1918 en Picardie.
Il est l'auteur du livre "Les émeutes de Constantine - 5 août 1934",
en 2004 d'un livre de souvenirs : "Constantine au loin" et en 2006 de "Constantine, le coeur suspendu"
(voir rubrique livres)
Pierre Draï
Constantine 3 juillet 1926
Premier Président Honoraire de la Cour de Cassation
Président de la Commission pour l'Indemnisation des Victimes de Spoliations (CIVS).
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Malek Haddad
5 juillet 1927 - 2 juin 1978
Écrivain
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Rolland Doukhan
23 novembre 1928

Ecrivain
Il fait ses études au  lycée d'Aumale où il rencontre Malek Haddad et devient son ami. Dans les années 1947 / 1950, il participe épisodi-quement au journal "Alger Républicain", ce qui lui permet de faire la connaissance de Kateb Yacine et de Mohammed Dib. Durant la guerre d'Algérie, il a  donné asile durant plusieurs mois à l'écrivain Malek Haddad, alors poursuivi.
Il publie un recueil de poèmes "Le Jeune homme-Silence", en 1963. Puis, le roman "Béréchit", en 1989, suivi de "Un instant d'automne", qui obtient le prix des bibliothécaires, et de "L'arrêt du cour", qui obtient le prix du Rotary club. Ces trois derniers ouvrages ont été édités aux Editions Denoël.
Il vit actuellement à Paris.
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Kateb Yacine
1929 - 1989
Écrivain
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Josy Adida-Goldberg
Constantine 1929

Elle fait ses études jusqu'en classe de première A au lycée Laveran.Parallèlement de 1948 à 1961, elle a fait partie de la troupe de théâtre amateur « Les compagnons du vieux Rocher ».
Elle passe alors de nombreux concours administratifs qui lui permettront d'avoir des postes à responsabilité. Elle terminera sa carrière en qualité de Chef de service des Bourses au Rectorat de Paris.
Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés à Constantine et à l'Algérie
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Cheikh El-Hadj-Mohamed Tahar El-Fergani
9 mai 1929
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Roger Benmebarek
Constantine 1930

Préfet de région honoraire
En savoir plus sur son site
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Simone Tamar
Son nom est Simone Aouizerate  née Allouche , Tamar étant son prénom hébraïque
Souk Ahras 15 janvier 1932 - Paris 15 janvier 1982
Chanteuse malouf

Élève des plus grands musiciens de  malouf , elle chante d'abord dans l'orchestre de  Sylvain Ghrenassia , puis se lance seule. On la surnommera vite  «la voix d'or de  Constantine ».
Mais ce qui fait d'elle une véritable artiste ce sont ses  connaissaces  parfaites des règles du malouf qu'elle applique scrupuleusement. Elle décida de se lancer seule dans la "jungle musicale", renoue dans les années 1980 avec les musiciens Constantinois, et se produit assez souvent avec succès aussi bien en Algérie qu'en France. Elle quitte l' Algérie  bien après l'indépendance. Elle enregistre par la suite plusieurs albums CD de bonne qualité et se produit avec succès autant en  France  qu'en Algérie. Elle décède à  Paris  le 15 janvier 1982 alors qu'elle allait fêter son cinquantième anniversaire. Elle fut avec  Reinette l'Oranaise ,  Alice Fitoussi  et  Fadila Dziria , l'une des rares femmes à avoir laissé leurs noms dans cette  musique , sans avoir connu une grande notoriété
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Françoise Arnoul
Née à Constantine le 3 juin 1931 sous le nom de Françoise Gautsch.

Comédienne - Actrice de cinéma
Ses principaux films : Nous irons à Paris (1949) - La maison Bonnadieu (1951) - Le fruit défendu (1952) - Les amants de Tolède (1952) - Dortoir des grandes (1953) - La rage au corps (1953) - Le mouton à cinq pattes (1954) - French cancan (1954) - Des gens sans importance (1955) - Si Paris nous était conté (1955) - Les amants du Tage (1955) - Sait-on jamais (1957) - La chatte (1958) - Le chemin des écoliers (1959) - Le diable et les dix commandements (1962) - Lucky joe (1964) - Le roi d' Yvetot (1969) - Violette et François (1976) - Ronde de nuit (1983) - Les années campagne (1992) - Temps de chien (1995) - Merci pour le geste (1999) .
Alphonse Halimi
Constantine le 18 février 1932 - Paris 12 novembre 2006
Champion du monde de boxe
Halimi a été champion du monde poids coq de 1957 à 1959. Il conquit ce titre le 1er avril à Paris face au champion en titre Mario d’Agata. Quelques temps auparavant, il a été meilleur poids coq amateur français entre 1953 et 1955 et remporta également le titre All-Mediterranean en 1955.
Il passa professionnel après 189 combats amateurs, Halimi gagna ses 7 premiers combats pro par KO, 5 d’entres eux dans le premier round.
Quinze mois après avoir perdu son titre mondial, en juillet 1959, Halimi obteint la couronne Européenne des poids coq. Il perdu ce titre sept mois plus tard mais le reconquit le 26 juin 1962 à Tel Aviv face à Pireo Rollo. Cette rencontre fut le premier combat professionnel jamais organisé dans l’Etat d’Israël.
Palmarès professionnel d’Halimi : 50 combats, 41 gagnés (21 par KO), 8 perdus et 1 match nul.
Chérif Guellal
Constantine 19 Août 1932 - Alger 7 Avril 2009
Combattant de la résistance algérienne, diplomate
Après avoir servi comme proche lieutenant de Ahmed Ben Bella, ce dernier étant devenu président, M. Guellal est nommé à Washington comme premier ambassadeur de l'Algérie postcoloniale aux États-Unis.
La guerre de 1967 israélo-arabe a rompu les relations diplomatiques entre les Etats-Unis et l'Algérie et a mis fin au mandat de M. Guellal comme ambassadeur. Il est resté représentant officieux de l'Algérie à Washington.
Il est devenu un représentant de la compagnie énergétique nationale Sonatrach.
En savoir plus (en anglais)
Voir également Wikipédia (en anglais)
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Claude Cohen-Tanoudji
Né en 1933 à Constantine
Physicien - Prix Nobel
"L'académie royale des sciences de Suède a distingué en octobre 1997 les maîtres du froid et de la lumière pour le prix Nobel de physique. En quinze ans, le français Claude Cohen-Tanoudjii et les américains Steven Chu et William D. Phillips ont su domestiquer les atomes avec des blizzards de lumière produits par les lasers. Les records de température ainsi obtenus sont aux limites du froid absolu (-273.15°C). Ces recherches très fondamentales ont déjà donné lieu à des applications avec la mise au point d'une horloge à atomes froids cent à mille fois plus précise que les instruments actuels."
Jean-Claude Héberlé
Constantine 3 février 1935

Journaliste
Journaliste en Algérie 1957-61, reporter radio et TV en France 1961-67, correspondant à Washington USA 1967-70, directeur général de Radio Monte Carlo à Monaco 1981-84, Président/Directeur Général de d'Antenne 2 in France 1984-86, nombreuses distinctions professionnelles 1986-89. Chevalier de la Légion d'Honneur.
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Enrico Macias
11 décembre 1938
Chanteur
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Pierre Gozlan ou "la Vie en bas-relief"
Constantine 19 décembre1939
Artiste-peintre
"Ancien élève des Beaux Arts, j’ai toujours manifesté mon goût pour le dessin et pour l’art pictural. J’ai su me détacher du classicisme pour travailler diverses techniques : plume, pyrogravure, travail sur le bois, vitrail, composition de tableaux en relief à partir de différentes matières...
Une technique qui m’a permis de créer de véritables reliefs dont le toucher fait partie de la vision. Qui n’a pas un jour, lors d’une exposition de peintures, touché une toile ou a été tenté de le faire ? Mes œuvres  sont faites pour les contempler et les toucher.
A l’occasion de l’année sur l’Algérie, j’ai présenté une vingtaine d’œuvres, huiles de 0,70 sur 1 m, représentants des vues, des scènes et des visages de mon pays natal dans plusieurs salles d’exposition et galeries."
En savoir plus :
www.artmajeur.com/
et
pierrart.com/
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Guy Allouche
27 octobre 1939

Ancien sénateur PS du Nord
Elu le 25 septembre 1983 ;
Réélu le 27 septembre 1992 ;
Fin de mandat le 30 septembre 2001 (Ne se représente pas)
Secrétaire du Sénat
Vice-Président du Sénat
25 janvier 2012 désigné membre du Conseil supérieur des chambres régionales des comptes.
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Georges Morin
Né à Constantine en 1942 (il y a vécu jusqu’en 1966)
Inspecteur général de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR), Georges Morin est aussi maire-adjoint de Gières (Isère). Vice-président de Cités-Unies-France, association de maires militant pour la coopération internationale, il y suit particulièrement les relations entre villes françaises et villes algériennes.
Il a fondé en 1985 et préside depuis lors l’association Coup de soleil, qui a pour objectif de rassembler les gens de France originaires du Maghreb pour travailler au rapprochement des deux rives de la Méditerranée.

Auteur de "L'Algérie" (oct. 2003) publié par "Le cavalier bleu" collection "Idées reçues"
Raphaël Draï
Né à Constantine en 1942
Professeur de Droit et de Sciences Politiques
Le professeur Raphaël Draï est né à Constantine. Professeur à l'Université d'Aix-Marseille, il est l'un des premiers chercheurs à avoir introduit la psychanalyse en sciences politiques. Il est également l'un des meilleurs connaisseurs actuels de l'univers biblique.
Raphaël Draï est également profondément engagé dans le dialogue inter-religieux.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont la trilogie "Lieux de naissance".
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France Anglade
Née à constantine le 17 juillet 1943

Comédienne - Actrice de cinéma
• Filmographie partielle : Guinguette - Les amours celèbres - Les rendez-vous de minuit - Les Parisiennes - Les 7 péchés capitaux - Les veinards - Du mouron pour les petits oiseaux - Clémentine chérie - Comment trouvez-vous ma soeur ? - Le repas des fauves - Caroline chérie - La servante.
Jamel Ali Khodja
Né à Constantine en 1944

Ecrivain
En savoir plus
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Jean Louis (dit Jean-Loup) Sarbib
Né à Constantine 5 juin 1944
Vice président, région Moyen-Orient et Afrique du Nord, de la Banque Mondiale, Jean-Louis Sarbib est arrivé à la Banque Mondiale en 1980. Quatre ans plus tard il est nommé conseiller senior de la planification dans la région de l'Afrique de l'Est.
En 1996, il commence à partager la vice-présidence de la région Afrique avec Monsieur Callisto Madavo et en cette qualité, est responsable des activités de la banque dans 23 des 48 pays de l'Afrique Sudsaharienne.
Abdelaziz Ziari
Né le 18 août 1945 à Constantine

Homme politique algérien
Abdelaziz Ziari a suivi des études médicales. En 1978 , il enseigne à l'université d'Alger et en 1980 il en devient chef du service hospitalo-universitaire.
Député FLN de 1983 à 2012.
Président de l' Assemblée populaire nationale depuis 2007.
De 1991 à 2013 il occupe plusieurs postes de ministre.
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Abdelmalek Sellal
Né le 1er août 1948 à Constantine
Haut fonctionnaire et homme politique algérien
Diplomé de l'ENA en 1974 (diplomatie)
Nommé Premier ministre le 3 septembre 2012

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Najia Abeer
Constantine, 16 septembre 1948 - Alger, 21 octobre 2005
Auteure littéraire et artistique
Ancienne professeur d'anglais à Alger, elle a publié en 2003 son premier roman sur Constantine la ville de son enfance.
Auteure de :
Constantine et les moineaux de la murette (2003)
L'albatros (2004)
[disponible sur Fnac.com]
Bab El Kantara (2005)
"Lettre à Constantine", un très beau texte de mon amie Najia.
Quelques pages que j'ai eu envie de lui consacrer.
Michel Hannoun
Constantine 7 mars 1949

Médecin, député RPR de l'Isère
Docteur en médecine, gynécologue obstétricien, il a exercé en libéral et en groupe pendant 15 ans. Maire honoraire de Voreppe, il a été député à plusieurs reprises et président du conseil général de l'Isère. Directeur des études d'un grand groupe industriel français, conseiller du commerce extérieur de la France, il est par ailleurs, vice président de la société française d'économie de la santé. Il a été élu à la Présidence de la Fédération des métiers de santé de l'UMP en septembre 2005.
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Paul Amar
11 janvier 1950
Journaliste et présentateur de télévision, romancier.
Correspondant permanent pour France-Inter en Asie du Sud-Est puis aux Etats-Unis, avant de devenir éditorialiste puis chef du service politique à Antenne 2. Il a présenté le journal de 20 heures.
Auteur de :
Scènes de la vie de province (2001)
Œeil de verre (1994)
Hervé Hannoun
Né le 3 août 1950 à Constantine

Inspecteur général des finances

Diplômé de l´Institut d´études politiques de Paris.

Elève à l´Ecole nationale d´administration (Ena) (promotion Léon Blum, 1973-75), à l´Inspection générale des finances (1975-79), Inspecteur des finances, Chargé de mission à la direction du Budget (1979-81), Chargé de mission puis Conseiller technique au cabinet du premier ministre (1981-84), Conseiller technique au secrétariat général de la présidence de la République puis Chargé de mission auprès du président de la république (1984-88), Sous-directeur au ministère de l´Economie, des Finances et du Budget, Directeur de cabinet (1989-92) de Pierre Bérégovoy (ministre d´Etat, ministre de l´Economie, des Finances et du Budget puis Premier Ministre), Second sous-gouverneur (1992-99), Premier sous-gouverneur (depuis 2000) de la Banque de France, Inspecteur général des finances, Président du comité des relations internationales du système européen des banques centrales, Membre du conseil de la politique monétaire, du conseil général de la Banque de France et du conseil d'administration de la Banque des règlements internationaux.
Décor. : Chevalier de la Légion d'honneur.
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Benjamin Stora
2 décembre 1950
Historien, écrivain
En savoir plus
Abdelhamid Ali-Bouacida
1952
Journaliste - écrivain
Né en 1952, il vivra toute sa vie à Constantine où il y fera toutes ses études. Au lycée Réda Houhou puis à celui de Victor Hugo.
Une fois diplômé, il enseignera quelques années à l'université de la ville puis se tournera vite vers le journalisme, « poussé par cette irrésistible envie d'écrire plus que de compter ». Il dirigera plus tard, l'un des premiers journaux satiriques algériens sous le nom d'El Guentra (Le Pont) avant de « s'éclipser » en 1992 pour des raisons essentiellement sécuritaires. Il collabore alors dans plusieurs publications en Algérie comme à l'étranger. C'est durant cette période que l'envie d'écrire devient salutaire et se profile « Cinq dans les yeux de Satan » son premier recueil de nouvelles.
Alhem Mosteghanemi
Constantine 1954

Ecrivain
Ahlem Mosteghanemi est une grande écrivaine et poétesse arabophone native de Constantine. Elle est connue pour être l'écrivaine la plus lue dans le monde arabe.
En savoir plus
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Nicole Guedj
11 Mai 1955 à Constantine
Avocat à la Cour de 1979 à 2004.
Secrétaire d'Etat aux droits des victimes (depuis le 1 er avril 2004).
Secrétaire d'Etat aux programmes immobiliers de la Justice (du 22 janvier au 30 mars 2004).
Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'Honneur.

Ancienne administratrice du Consistoire de Paris et Conseillère du Président.
Ancienne administratrice du Consistoire central de France.
Ancienne membre du CRIF (Conseil Représentatif des Institutions Juives de France)
Marc SAMUEL ou Marc HADJADJ
29 mai 1956 à Constantine
Comédien
Formation d’acteur : institut d’études théâtrales, stage à l’Acteur Studio (Paris), cours de théâtre Atelier d’Ivry.
Participe à plus d’une trentaine de pièces de théâtre à Paris, en province et
à l’étranger. Prés d’une centaine de films (télé films, films, séries TV, courts métrages).
En savoir plus
Cliquez pour agrandirBachir Hadji
20 octobre 1956 à Constantine
Artiste sculpteur
Vit et travaille actuellement à Lyon.

Pour en savoir plus de nombreuses pages sur le Net.
http://www.cygale.com/hadji/fichehadji.html
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Taoufik Bestandji
Constantine 1957

Musicien et professeur de Malouf

En savoir plus
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Smaïn Fairouze
3 janvier 1958 à Constantine
Acteur, Réalisateur, Producteur, Scénariste
A sa naissance Smaïn a été abandonné et élevé dans un dispensaire pendant 2 ans. 1960, il est rapatrié en France par une femme juive de Constantine, et il est adopté par un couple d'origine algérienne.1971, son père adoptif meurt, Smaïn (14 ans) doit retourner à la DDASS.
Dans les années 80, Smaïn débute dans les petits cabarets , puis est remarqué par Philippe Bouvard qui lui offre une place de choix dans son "Petit théâtre de Bouvard".
Extrait du journal Horizons du 30 décembre 2000
"Le célèbre comique français d’origine algérienne Smaïn a exprimé mercredi son immense joie de se retrouver en Algérie. Lors d’une conférence de presse animée mercredi à Alger, Smaïn a déclaré être très touché par l’accueil chaleureux que le public lui a réservé à Constantine, sa ville natale qu’il a quittée depuis 1960 tout en affirmant qu’il se sentait renaître."
Un texte publié ici avec l'aimable autorisation de Smaïn : "Nature humaine"
Daniel Levi
26 août 1961

Chanteur
Son site officiel
Un site non officiel
Faouzi Lamdaoui
14 novembre 1962

Ancien Secrétaire National du PS, l'un des plus proche de François Hollande, il est aussi Maire-adjoint d'Argenteuil (95) et Vice-Président de l'agglomération d'Argenteuil-Bezons, et par aïlleurs il est inégnieur logisticien.
Chef de Cabinet de F.Hollande pour la campagne présidentielle de 2012.
En savoir plus
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Maaskri Moussa
15 novembre 1962
Comédien
" Je suis né le 15 Novembre 1962 à Châteaudun du Rhumel. Ensuite nous sommes partis vivre avec ma mère à Constantine, au Bardo, jusqu'à l'âge de six ans. J'ai des souvenirs de glaces que l'on prenait à la Brèche et d'un vendeur de bakhlaouas dans la rue des arcades.
Ensuite nous sommes venus en France (1969). A Marseille.
J'ai rencontré le théâtre dans des circonstances assez longues à raconter.
Je suis parti vivre en Arles où j'ai fait du théâtre occitan et provençal. Ainsi devenu jeune intermittent du spectacle.
J'ai écrit un texte "Mina Nouvelles histoires Marseillaises" en collaboration avec M.H Bonnafé.
M.Maréchal l'a vu et m'a engagé au Théâtre de la criée."
Filmographie réduite : La Taule (1999), Vidocq (2000), Requiem (2001), Entre chiens et loups (2001), Deux frères (2002). Pour en savoir plus : Allociné
Malek Bensmaïl (en savoir beaucoup plus)
1966 à Constantine
Cinéaste
Né en 1966 à Constantine, il réalise plusieurs essais en film super 8. Il participe régulièrement aux festivals de cinéma amateur et obtient un prix national.
En 1988, il quitte Constantine pour Paris, afin d'y poursuivre des études de cinéma. Diplômé de l'Ecole Supérieur d'Etudes Cinématographiques, il effectue un stage dans les studios de Lenfilm à Saint-Petersbourg (studios Lenfilm).
Après quelques stages et postes d'assistanats sur des fictions TV, il crée avec trois amis de sa promo une structure de production : "Télétranger". Cette structure produira pendant trois années des magazines et des documentaires notamment pour France 3 et Planète (de1990 à1993). Enseigne et encadre également des ateliers de formations.
Malek Bensmaïl développe essentiellement des projets autour de la relation " Orient-Occident ", des rapports " Nord-Sud " et de la confrontation " Modernité-Tradition ".
Ahmed Benzelikha
Né à Constantine 1967
Journaliste et écrivain
En savoir plus
hassibaboulmerka.jpg (10909 octets)
Hassiba Boulmerka (en savoir plus)
10 juillet 1968 à Constantine
Championne d'atlhétisme (1500 m)
  • Championne d'Afrique : 800 m en 2'02"33 ; 1500 m en 4'08"33
  • Championne Olympique 1500 m en 1992 à Barcelone
  • Championne du monde 1500 m en 1991 à Tokyo et en 1995 à Göteborg
Chaouia - 2000
Chaouia  (2000)
Mohamed Lamine Bendjama (en savoir plus)
Né à Constantine
Artiste - Peintre - Infographiste (Vit et travaille à Paris)
Études:
1982-86 École Nationale des Beaux-Arts Constantine, puis Alger
1994 Diplôme ENSAD spécialisation cinéma, animation, vidéo.
1995 Atelier d'Image Informatique.
Expositions :
1985-1993 peintures, gravures, sérigraphies.
1984 : Théâtre de Constantine.
1985,1989,1990 : Galerie Issyakheim à Constantine.
Filmographie: La goutte d'or (1992), Beur (1993), Milimo (1994), Life is life (1994), La danseuse et le perroquet (1995)
Ali Saïdi-Sief
Né le 15 mars 1978 à Constantine
Champion d'athlétisme
Spécialité: 5000m - 1500m
Vice-champion Olympique et Médaille d'argent au Jeux Olympiques de Sidney (2000) sur 5000m.
Sandra Laoura
Née le 21 juillet 1980 à Constantine
Championne de Ski acrobatique (équipe de France)
Médaille de bronze en ski de bosses aux Jeux Olympiques de Turin (2006).
Championne de France (2005).
(en savoir plus)
• • •
Quelques autres personnalités nées à Constantine. A confirmer.
André Arnaud :
Diplomate
Chantal Gallia :
Comédienne, imitatrice
Edmond Tenoudji :
Président de la Société Internationale de Production de Films
Georges Souville :
Professeur d'archéologie
Marc Bertin :
Professeur d'Université et écrivain
Pierre Moati :
Préfet



 http://www.constantine-hier-aujourdhui.fr/LaVille/visiteaupalais/visiteaupalais00.htm

في انتظار مباشرة مهامها قريبا

خلق مؤسسة ولائية لصيانة الطرقات والإنارة بقسنطينة

 

جمال بوعكاز

تم مؤخرا تنصيب مجلس إدارة مؤسسة عمومية تختص في صيانة الطرقات والإنارة العمومية بقسنطينة سميت بـالمؤسسة العمومية لصيانة الطرقات والإنارة العمومية، وهي المؤسسة التي تم الكشف عنها خلال الدورة الولائية السابقة للمجلس، وهي وحدة اقتصادية جديدة، تم خلقها بتمويل من المجلس الشعبي الولائي استجابة للوضع الصعب الذي تعرفه شبكات الطرق وكذا الإنارة العمومية في الولاية، وهذا خلال المصادقة على مشروعي ميزانيتي التسيير والتجهيز اللذين رصد لهما المجلس ما يقارب الـ21 مليار سنتيم، منها مليار للتسيير، وما يناهز الـ20 أخرى للتجهيز، واقتناء العتاد الخاص بهذه المؤسسة، التي من المنتظر أن تباشر مهامها بمجرد توفر جهوزيتها، حيث ستتكفل بإعادة الاعتبار لوضعية طرقات الولاية حتى تتلاءم مع طبيعة الحدث العربي المنتظر بعد أقل من سنةمن جهة أخرى واستكمالا لذات المسعى، فقد تقرر تخصيص 15 مليون دينار من أجل نزع الأعشاب من حواف الطرق واقتناء نباتات الزينة وتقليم الأشجار، فضلا عن منح إعانة بـ25 مليون دينار لصالح بلدية الخروب، كمساهمة من الولاية في إطار التكفل بأعباء الإنارة العمومية بالمدينة الجديدة علي منجلي. هذا مع العلم أن ولاية قسنطينة كانت قد خصصت العام الماضي، 122 مليون دينار من أجل إصلاح الطرق بنقاط متفرقة بالبلديات، فضلا عن ملايير أخرى رصدت في إطار برنامج استعجالي أقره الوالي السابق، حيث تم بموجبه إصلاح وتعبيد عدد من المسالك التي كانت تعرف تدهورا كبيرا ببلدية قسنطينة على وجه الخصوص، ذلك بالرغم من أن العديد من المشاريع التي برمجت ضمن هذا الإطار ولم تنته بها الأشغال بعد، في وقت منها ما لم تنطلق به الأشغال أصلا، رغم تعيين الشركات المنجزة، على غرار ما هو مسجل في حي سيدي مبروك و سركينة وغيرها من النقاط التي تشهد وضعا متدهورا ينعكس من خلال الانتشار الكثيف للحفر والأوحال.





 
 

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