اخر خبر
الاخبار العاجلة لتعيين الرئيسة لويزة حنون وزيرة الاسرة الجزائرية تكريما لمساهمتها السياسية في مسرحية الاميربوتفليقة والاسباب مجهولة
اخر خبر
الاخبار العاجلة لضياع حراس دار الثقافة الخليفة بسبب المجزرة العمرانية في دار الثقافة الخليفة وحراس الخليفة يطالبون باجورهم من مديرية الثقافة بقسنطينة ومديرية الثقافة تعتبر حراس الخليفة القدامي بطالين بامتيازوالاسباب مجهولة
اخر خبر
الاخبار العاجلة لاكتشاف سكان قسنطينة اكدوبة قسنطينة عاصمة الثقافة العربية بعد تقديم خليدة تومي استقالتها الرسمية الى الرئيس بوتفليقة احتجاجا علىسيطرة عائلة بوتفليقة على وزارة الثقافة الجزائرية والاسباب مجهولة
اخر خبر
الاخبار العاجلة لالغاء الداي حسين السكن الريفي على ملاك الاراضي الفلارحية خوفا من بروز مدن جديدية فوضوية في قسنطينة على غرار مدن بوالصوف الفوضوية ومدن زواغي الفوضوية ومدن القماص الفوضوية والاسباب مجهولة
اخر خبر
الاخبار العاجلة لالغاء عبارة قسنطينة عاصمة الثقافة العربية من برامج اداعة قسنطينة بعد اعلان مملكة تلمسان في حيدرة والاسباب مجهولة
اخر خبر
الاخبار العاجلة لتوديع سلال حكومة عبد المالك بعد تعين سلال رئيس حكومة عبدالمالك ويدكر ان سلال قدم اصريحا حزينا لصحافة بوتفليقة فهل يستقيل سلال علىطريقة بن فليس مستقبلا خاصة وحكومةالسعيد بوتفليقة جعلت سلال بمرتبة العبيد في مملكة السلطان بوتفليقة والاسباب مجهولة
اخر خبر
الاخبار العاجلة لاستيلاء جماعة بن فليس على قناة المغاربية وابناء عبد الله جاب الله يستغلون قناة المغاربية لتحقيق مصالحهم الشخصية في الجزائر وصراعات سياسية بين جماعات سطيف وجماعات قسنطينة حول طرق تسير قناة المغاربية سياسيا ويدكر ان قبائل قناة المغاربية تعيش من اموال قبائل عباسي المدني ومافيا بوتفليقة ويدكر ان
رجال المخابرات الجزائرية الدين يقدمون انفسهم كمعارضين في قناة المغاربية وظيفتهم مطاردة المهاجرين الجزائرين في الخارج والاستيلاء على اموالهم خدمة لدولة الجزائر االسرية والاسباب مجهولة
اخر خبر
الاخبار العاجلة لتعيين الرئيس سلال بظغط من يهود فرنسا واحفاد الاقدام الاسود والجزائر تسير لتسليم الدولة الجزائرية الى احفاد الاقدام السوداء مجانا عبر شخصية المهرج السياسي عبد المالك ابن الخباز الجزائري عمي قاسي في قسنطينة والاسباب مجهولة
Khaoula Taleb Ibrahimi. Spécialiste en sciences du langage, professeure à l’université d’Alger, militante des libertés
«Le pouvoir ne communique qu’avec sa clientèle»
le 10.04.14 | 10h00
8 réactions
|
© D. R.
«Les hommes au pouvoir ne doivent jamais attendre que les sentiments
qu’on leur témoigne soient totalement désintéressés. Les gens,
lorsqu’ils s’inclinent devant eux, cherchent toujours sur le tapis
quelque miette de puissance à y ramasser.»
Maurice Druon
Ses yeux rieurs pétillent. Toute sa carrière Khaoula a voulu tirer
profit de son insatiable curiosité. Une excessive toute en retenue,
militante associative, observatrice vigilante de la société. Khaoula
nous fait voir ce que nous ne voyons pas. Avenante, courtoise, son
discours est en même temps un constat, un plaidoyer et une colère froide
et contrariée. Khaoula est née en 1954 à Djenane Bendanoun à Kouba. «Je
n’ai pas gardé beaucoup de souvenirs de cette période. J’étais très
petite. Je sais seulement que mon grand-père Bachir El Ibrahimi y
vivait. Mon père Mohamed, membre fondateur de l’Union générale des
commerçants algériens, commerçait à Oran, la famille l’a rejoint à
l’hiver 1957 pendant la grève des huit jours.» Khaoula fit sa scolarité à
cité Petit en se consacrant aussi, surtout les week-ends, à
l’apprentissage du Coran.
A bonne école
Khaoula garde le souvenir d’une famille dispersée. «Mon grand-père et ma tante aînée étaient au Caire alors que mon oncle Ahmed était en prison. Au crépuscule de la guerre, à Oran, on a vécu le climat de terreur créé par l’OAS et notre maison a été tout près d’être plastiquée. Je me souviens des allers-retours Oran-Tlemcen, dont ma mère est originaire.» Durant cette période, Khaoula, sa mère et ses sœurs durent aller à Oujda, puis à Rabat où la scolarité de Khaoula se poursuivra. «Deux événements m’avaient marqué : la mort du roi Mohamed V en 1961. Tout le peuple marocain pleurait, et l’indépendance de l’Algérie à laquelle s’est joint ce même peuple dans le même élan, le même enthousiasme.»
La famille ralliera Tlemcen en août 1962, puis Oran en décembre.«Je me souviens que petite j’avais arboré une jupe verte, un chemisier blanc et une écharpe rouge symbolisant l’emblème national. Au cours de l’été 1963, mon grand-père avait demandé à mon père de rentrer à Alger pour le rassemblement de toute la famille. C’est à ce moment-là que je découvris réellement Alger. J’ai fait la classe de CM2 à Sainte Elisabeth (Oum El Massakine), puis le lycée Delacroix (Khereiddine Baba Arroudj), enfin le lycée Descartes (Bouaâmama). Mais dans ce dernier établissement je n’étais pas à l’aise, c’est pourquoi je suis descendue à Omar Racim où j’ai obtenu le Bac avec mention en 1971.
Comme on a été élevés dans les livres et parmi les livres, je voulais faire histoire-géo. La lecture était sacrée chez nous. C’est une tradition familiale. Mon père, excellent bilingue, nous a inoculé le virus de la lecture. On a suivi son exemple. Comme ma vocation est de toujours transmettre, mon choix était fait. Mais en me présentant au guichet à la fac, le préposé m’a signalé que je pouvais faire histoire à la Fac centrale, mais les cours de géographie étaient dispensés à Bab Ezzouar. Quelle ne fut ma déception ! J’ai réfléchi en demandant conseil à mon père et à mon amie Zerdoumi hésitante comme moi. Mon cœur balançait entre la philo, langue et littérature arabes. On était à la rentrée universitaire de 1971 et la réforme de Benyahia venait d’être lancée. Je m’inscris en lettres arabes.
D’emblée, je rencontre des enseignants moyen-orientaux et algériens de grande qualité et auxquels je rends un chaleureux hommage comme Ihsan Ennas, Mohamed Erabie, Tahar Mekki, Hadj Salah Abderrahmane, un linguiste et polyglotte hors pair qui nous a fait découvrir les sciences de la linguistique moderne. En suivant ses cours, j’ai appris toutes les subtilités du langage que j’ai développées en me spécialisant. De fait, j’ai préparé deux certificats en langue française consacrés à la linguistique et à la phonétique. En 1974, j’ai terminé mes études. Je travaillais parallèlement à l’institut de linguistique dans lequel j’ai été affectée par le recteur de l’époque, Rachid Touri. Depuis j’y suis.
En 1980, je suis partie en France pour une thèse d’Etat à Grenoble où j’ai travaillé avec un groupe dispensant un enseignement novateur en sciences du langage, en didactique et sociolinguistique parmi lesquels Lounise Dabene.» Khaoula obtiendra son doctorat d’Etat en 1991. Elle comptabilise 40 ans d’enseignement qui en fait une doyenne. Khaoula, de par sa posture scrute la société et en tâte le pouls. «J’agis en tant que citoyenne. J’ai une carrière de chercheure engagée sur le terrain avec à la fois une réflexion théorique et pratique qui vise la transformation des choses. Je ne suis pas une citoyenne qui ne peut pas ne pas voir ce qui se passe alentour. Je suis amenée à prendre position pour des causes comme les droits de l’homme. Cette posture, je la tiens du choc que j’ai eu quand mon père et mon oncle Ahmed ont été emprisonnés par Ben Bella.»
La langue, outil politique
«Ce n’était pas le fait du colonialisme et cela m’a énormément marquée et m’a rendue très sensible à toutes les libertés bafouées, de conscience, d’expression et d’action. J’ai été membre de la section algérienne d’Amnesty International au sein de laquelle j’ai beaucoup appris. Et la plus grande leçon que j’ai retenue c’est que la question de la liberté est aussi traversée par le rapport de force Nord-Sud. Féministe, je le suis aussi sans être membre d’aucune association. Je suis le compagnon de route de toutes les luttes justes. Je suis trop indépendante pour m’encarter dans un parti. Je tiens trop à ma liberté en tant que citoyenne. Même si je sais que la citoyenneté a été confisquée par un régime autoritaire qui ne communique qu’avec sa clientèle et ses affidés. Je crois que les Algériens ont été longtemps privés de l’exercice plein et entier de leur citoyenneté depuis 1962. C’est peut-être la plus grosse des batailles à mener pour que tout Algérien recouvre ses droits spoliés. C’est en tout cas la condition essentielle pour le vivre ensemble en harmonie.»
Lorsqu’on évoque avec elle la situation électrique que traverse le pays, le sourire de Khaoula se crispe. «Je vis comme tout Algérien inquiet pour l’avenir de son pays. Ma position d’intellectuelle engagée fait que je perçois de manière plus aiguë les innombrables enjeux. En tant qu’universitaire, je devais me positionner non pas par rapport à des personnes mais au regard de la compréhension de la situation, sans aucune prétention afin d’éclairer la société sur ces enjeux, car il faut bien admettre que le pays vit une situation d’incertitude de jeux du pouvoir qui peuvent mener vers l’inconnu. C’est pourquoi avec des amis de l’Université Alger 2 nous avons signé une pétition pour alerter l’opinion sur ce jeu malsain du pouvoir. Nous avons eu des échos favorables de nos confrères des universités de l’intérieur du pays qui ont manifesté leur adhésion. Cela dit, nous devons dépasser le seuil de l’immédiateté, nous avons marqué notre désapprobation au sujet du 4e mandat et avons fait part de toutes nos craintes.»
A ce propos, beaucoup a été dit sur le désengagement des intellectuels, même si la plupart de ces derniers considèrent que leur cri n’a pas été entendu voire ignoré. Quelle place donc pour les intellectuels dans la société ? «L’université doit obligatoirement avoir une perception des mouvements sociaux. L’intellectuel doit être un vigie et un éclaireur en considérant toujours que le pouvoir algérien est héritier d’un anti-intellectualisme très profond, c’est pourquoi j’essaie à mon niveau de comprendre, de travailler dans la longue durée. La nature propre du régime fermé, autoritaire et antidémocratique ne peut tolérer une élite critique. L’université n’a pas, hélas, le rôle de locomotive. On ne l’a pas laissée. Ce pouvoir a voulu en faire une sorte de grand lycée professionnel, on n’a pas voulu former des citoyens capables de relever les défis de leur époque et faire émerger une élite capable de jouer le rôle d’éclaireur.»
Pire, il s’est trouvé un Premier ministre pour dénigrer un pan de l’enseignement de cette université en décrétant caduc le rôle des sciences humaines. «Quand cela vient d’un gars qui a une culture peu développée, cela n’étonne guère ; cela dit, les sciences humaines et sociales qui devaient produire un corpus d’éclairage et d’explication ont toujours été marginalisées. Mais le discours dont vous faites allusion existe déjà depuis longtemps. Quand il y a eu le drame des années 1990, on n’a pas vu arriver la catastrophe.»
Le Système a laminé la société civile
La société est construite sur un certain nombre de fractures et de contradictions qui n’ont pas abouti à un débat débouchant sur un consensus social. «On n’a pas réglé la question de la place de la religion, ce qui explique son instrumentalisation par les pouvoirs en place. On n’a pas réglé le problème de la femme et sa place dans la société et surtout on n’est pas arrivé à transcender la question de la formation culturelle en arabe et en français. D’où la contradiction arabe-français devenue une opposition entre les deux langues. L’école fonctionne en langue arabe et le monde économique fonctionne en français et parfois en anglais sans qu’on ait construit des passerelles. Cela pose problème, on a des étudiants qui se ‘‘francisent’’ pour faire médecine. Pour quel coût et pour quel résultat ? Le pouvoir dans sa fuite en avant éperdue n’a jamais voulu aborder ces questions.» Khaoula nous renvoie à l’une de ses interventions lors des débats d’El Watan où elle s’est appesantie sur les blocages et le musèlement des expressions. «Toutes les mesures linguistiques prises par le régime algérien au lendemain de l’indépendance expriment un déni de la réalité langagière algérienne.»
Un Régime sourd et autiste
Phobie de la différence, idéologie de la langue nationale, écrasement de la culture populaire et de toutes les langues maternelles, stigmatisation par la politique scolaire «brouillonne» de l’Algérie, autant d’arguments avancés pour critiquer le déni de la réalité sociolinguistique complexe de l’Algérie. «Il a fallu attendre quatre décennies pour que le tamazight soit reconnu comme langue nationale. En 2002, une justice a été réparée, mais à quel prix ?»
La politique d’arabisation est marquée par une logique chauvine, brouillonne et déconstruite. Pourtant, soutient-elle, «la question des langues dans la société ne se pose pas dans les termes que le pouvoir a utilisés. Les langues existent et cohabitent dans une sorte de marché linguistique. L’Algérien utilise les langues qu’il a à sa disposition, ce sont les mêmes règles qui régissent le marché économique. Les langues dominantes sont celles qui sont le plus utilisées. Qu’a fait le pouvoir ? Il a élaboré une série de mesures qui ont mis l’arabe et le français en concurrence et il a surtout stigmatisé les parlers arabe et tamazight. On devrait se diriger vers la diversité, la pluralité de la société algérienne qui existe depuis la nuit des temps. Ne l’ayant pas fait ni pendant la lutte ni après 1962, on s’est confiné dans une politique ‘‘jacobine’’, en utilisant le rouleau compresseur au nom de l’unanimisme, de l’unicité au mépris des réalités. Car le pouvoir a toujours joué sur les contradictions pour se maintenir. Ce sont des apprentis sorciers.»
A la question de savoir si les nouvelles technologies ne vont pas parasiter les voies (voix) langagières traditionnelles, Khaoula pense que non, même si de nos jours les jeunes appartiennent à une génération beaucoup plus accaparée par l’immédiateté. Facebook faisant foi. Ce phénomène social qui a démarré il y a une quinzaine d’années concomitamment au développement des outils numériques ne peut avoir une grande influence sur le cours des choses. Les jeunes se connectent souvent aux réseaux sociaux et se créent des espaces virtuels où même le langage est codé et anonyme. «Ces citoyens d’un nouveau monde peuvent toucher le monde entier à travers le Web en écrivant d’une manière particulière. C’est un langage nouveau, une révolution comme les révolutions de la sténo, l’esperanto, le téléphone mobile, le chat, les réseaux sociaux, l’influence n’est pas significative sur le langage usuel et le jeu des langues. Les mots traversent les frontières. Comme ‘‘hogra’’, dont la charge est plus forte que ‘‘mépris’’, trabendo (espagnol) qui est devenu emblématique en arabe…»
htahri@elwatan.com
A bonne école
Khaoula garde le souvenir d’une famille dispersée. «Mon grand-père et ma tante aînée étaient au Caire alors que mon oncle Ahmed était en prison. Au crépuscule de la guerre, à Oran, on a vécu le climat de terreur créé par l’OAS et notre maison a été tout près d’être plastiquée. Je me souviens des allers-retours Oran-Tlemcen, dont ma mère est originaire.» Durant cette période, Khaoula, sa mère et ses sœurs durent aller à Oujda, puis à Rabat où la scolarité de Khaoula se poursuivra. «Deux événements m’avaient marqué : la mort du roi Mohamed V en 1961. Tout le peuple marocain pleurait, et l’indépendance de l’Algérie à laquelle s’est joint ce même peuple dans le même élan, le même enthousiasme.»
La famille ralliera Tlemcen en août 1962, puis Oran en décembre.«Je me souviens que petite j’avais arboré une jupe verte, un chemisier blanc et une écharpe rouge symbolisant l’emblème national. Au cours de l’été 1963, mon grand-père avait demandé à mon père de rentrer à Alger pour le rassemblement de toute la famille. C’est à ce moment-là que je découvris réellement Alger. J’ai fait la classe de CM2 à Sainte Elisabeth (Oum El Massakine), puis le lycée Delacroix (Khereiddine Baba Arroudj), enfin le lycée Descartes (Bouaâmama). Mais dans ce dernier établissement je n’étais pas à l’aise, c’est pourquoi je suis descendue à Omar Racim où j’ai obtenu le Bac avec mention en 1971.
Comme on a été élevés dans les livres et parmi les livres, je voulais faire histoire-géo. La lecture était sacrée chez nous. C’est une tradition familiale. Mon père, excellent bilingue, nous a inoculé le virus de la lecture. On a suivi son exemple. Comme ma vocation est de toujours transmettre, mon choix était fait. Mais en me présentant au guichet à la fac, le préposé m’a signalé que je pouvais faire histoire à la Fac centrale, mais les cours de géographie étaient dispensés à Bab Ezzouar. Quelle ne fut ma déception ! J’ai réfléchi en demandant conseil à mon père et à mon amie Zerdoumi hésitante comme moi. Mon cœur balançait entre la philo, langue et littérature arabes. On était à la rentrée universitaire de 1971 et la réforme de Benyahia venait d’être lancée. Je m’inscris en lettres arabes.
D’emblée, je rencontre des enseignants moyen-orientaux et algériens de grande qualité et auxquels je rends un chaleureux hommage comme Ihsan Ennas, Mohamed Erabie, Tahar Mekki, Hadj Salah Abderrahmane, un linguiste et polyglotte hors pair qui nous a fait découvrir les sciences de la linguistique moderne. En suivant ses cours, j’ai appris toutes les subtilités du langage que j’ai développées en me spécialisant. De fait, j’ai préparé deux certificats en langue française consacrés à la linguistique et à la phonétique. En 1974, j’ai terminé mes études. Je travaillais parallèlement à l’institut de linguistique dans lequel j’ai été affectée par le recteur de l’époque, Rachid Touri. Depuis j’y suis.
En 1980, je suis partie en France pour une thèse d’Etat à Grenoble où j’ai travaillé avec un groupe dispensant un enseignement novateur en sciences du langage, en didactique et sociolinguistique parmi lesquels Lounise Dabene.» Khaoula obtiendra son doctorat d’Etat en 1991. Elle comptabilise 40 ans d’enseignement qui en fait une doyenne. Khaoula, de par sa posture scrute la société et en tâte le pouls. «J’agis en tant que citoyenne. J’ai une carrière de chercheure engagée sur le terrain avec à la fois une réflexion théorique et pratique qui vise la transformation des choses. Je ne suis pas une citoyenne qui ne peut pas ne pas voir ce qui se passe alentour. Je suis amenée à prendre position pour des causes comme les droits de l’homme. Cette posture, je la tiens du choc que j’ai eu quand mon père et mon oncle Ahmed ont été emprisonnés par Ben Bella.»
La langue, outil politique
«Ce n’était pas le fait du colonialisme et cela m’a énormément marquée et m’a rendue très sensible à toutes les libertés bafouées, de conscience, d’expression et d’action. J’ai été membre de la section algérienne d’Amnesty International au sein de laquelle j’ai beaucoup appris. Et la plus grande leçon que j’ai retenue c’est que la question de la liberté est aussi traversée par le rapport de force Nord-Sud. Féministe, je le suis aussi sans être membre d’aucune association. Je suis le compagnon de route de toutes les luttes justes. Je suis trop indépendante pour m’encarter dans un parti. Je tiens trop à ma liberté en tant que citoyenne. Même si je sais que la citoyenneté a été confisquée par un régime autoritaire qui ne communique qu’avec sa clientèle et ses affidés. Je crois que les Algériens ont été longtemps privés de l’exercice plein et entier de leur citoyenneté depuis 1962. C’est peut-être la plus grosse des batailles à mener pour que tout Algérien recouvre ses droits spoliés. C’est en tout cas la condition essentielle pour le vivre ensemble en harmonie.»
Lorsqu’on évoque avec elle la situation électrique que traverse le pays, le sourire de Khaoula se crispe. «Je vis comme tout Algérien inquiet pour l’avenir de son pays. Ma position d’intellectuelle engagée fait que je perçois de manière plus aiguë les innombrables enjeux. En tant qu’universitaire, je devais me positionner non pas par rapport à des personnes mais au regard de la compréhension de la situation, sans aucune prétention afin d’éclairer la société sur ces enjeux, car il faut bien admettre que le pays vit une situation d’incertitude de jeux du pouvoir qui peuvent mener vers l’inconnu. C’est pourquoi avec des amis de l’Université Alger 2 nous avons signé une pétition pour alerter l’opinion sur ce jeu malsain du pouvoir. Nous avons eu des échos favorables de nos confrères des universités de l’intérieur du pays qui ont manifesté leur adhésion. Cela dit, nous devons dépasser le seuil de l’immédiateté, nous avons marqué notre désapprobation au sujet du 4e mandat et avons fait part de toutes nos craintes.»
A ce propos, beaucoup a été dit sur le désengagement des intellectuels, même si la plupart de ces derniers considèrent que leur cri n’a pas été entendu voire ignoré. Quelle place donc pour les intellectuels dans la société ? «L’université doit obligatoirement avoir une perception des mouvements sociaux. L’intellectuel doit être un vigie et un éclaireur en considérant toujours que le pouvoir algérien est héritier d’un anti-intellectualisme très profond, c’est pourquoi j’essaie à mon niveau de comprendre, de travailler dans la longue durée. La nature propre du régime fermé, autoritaire et antidémocratique ne peut tolérer une élite critique. L’université n’a pas, hélas, le rôle de locomotive. On ne l’a pas laissée. Ce pouvoir a voulu en faire une sorte de grand lycée professionnel, on n’a pas voulu former des citoyens capables de relever les défis de leur époque et faire émerger une élite capable de jouer le rôle d’éclaireur.»
Pire, il s’est trouvé un Premier ministre pour dénigrer un pan de l’enseignement de cette université en décrétant caduc le rôle des sciences humaines. «Quand cela vient d’un gars qui a une culture peu développée, cela n’étonne guère ; cela dit, les sciences humaines et sociales qui devaient produire un corpus d’éclairage et d’explication ont toujours été marginalisées. Mais le discours dont vous faites allusion existe déjà depuis longtemps. Quand il y a eu le drame des années 1990, on n’a pas vu arriver la catastrophe.»
Le Système a laminé la société civile
La société est construite sur un certain nombre de fractures et de contradictions qui n’ont pas abouti à un débat débouchant sur un consensus social. «On n’a pas réglé la question de la place de la religion, ce qui explique son instrumentalisation par les pouvoirs en place. On n’a pas réglé le problème de la femme et sa place dans la société et surtout on n’est pas arrivé à transcender la question de la formation culturelle en arabe et en français. D’où la contradiction arabe-français devenue une opposition entre les deux langues. L’école fonctionne en langue arabe et le monde économique fonctionne en français et parfois en anglais sans qu’on ait construit des passerelles. Cela pose problème, on a des étudiants qui se ‘‘francisent’’ pour faire médecine. Pour quel coût et pour quel résultat ? Le pouvoir dans sa fuite en avant éperdue n’a jamais voulu aborder ces questions.» Khaoula nous renvoie à l’une de ses interventions lors des débats d’El Watan où elle s’est appesantie sur les blocages et le musèlement des expressions. «Toutes les mesures linguistiques prises par le régime algérien au lendemain de l’indépendance expriment un déni de la réalité langagière algérienne.»
Un Régime sourd et autiste
Phobie de la différence, idéologie de la langue nationale, écrasement de la culture populaire et de toutes les langues maternelles, stigmatisation par la politique scolaire «brouillonne» de l’Algérie, autant d’arguments avancés pour critiquer le déni de la réalité sociolinguistique complexe de l’Algérie. «Il a fallu attendre quatre décennies pour que le tamazight soit reconnu comme langue nationale. En 2002, une justice a été réparée, mais à quel prix ?»
La politique d’arabisation est marquée par une logique chauvine, brouillonne et déconstruite. Pourtant, soutient-elle, «la question des langues dans la société ne se pose pas dans les termes que le pouvoir a utilisés. Les langues existent et cohabitent dans une sorte de marché linguistique. L’Algérien utilise les langues qu’il a à sa disposition, ce sont les mêmes règles qui régissent le marché économique. Les langues dominantes sont celles qui sont le plus utilisées. Qu’a fait le pouvoir ? Il a élaboré une série de mesures qui ont mis l’arabe et le français en concurrence et il a surtout stigmatisé les parlers arabe et tamazight. On devrait se diriger vers la diversité, la pluralité de la société algérienne qui existe depuis la nuit des temps. Ne l’ayant pas fait ni pendant la lutte ni après 1962, on s’est confiné dans une politique ‘‘jacobine’’, en utilisant le rouleau compresseur au nom de l’unanimisme, de l’unicité au mépris des réalités. Car le pouvoir a toujours joué sur les contradictions pour se maintenir. Ce sont des apprentis sorciers.»
A la question de savoir si les nouvelles technologies ne vont pas parasiter les voies (voix) langagières traditionnelles, Khaoula pense que non, même si de nos jours les jeunes appartiennent à une génération beaucoup plus accaparée par l’immédiateté. Facebook faisant foi. Ce phénomène social qui a démarré il y a une quinzaine d’années concomitamment au développement des outils numériques ne peut avoir une grande influence sur le cours des choses. Les jeunes se connectent souvent aux réseaux sociaux et se créent des espaces virtuels où même le langage est codé et anonyme. «Ces citoyens d’un nouveau monde peuvent toucher le monde entier à travers le Web en écrivant d’une manière particulière. C’est un langage nouveau, une révolution comme les révolutions de la sténo, l’esperanto, le téléphone mobile, le chat, les réseaux sociaux, l’influence n’est pas significative sur le langage usuel et le jeu des langues. Les mots traversent les frontières. Comme ‘‘hogra’’, dont la charge est plus forte que ‘‘mépris’’, trabendo (espagnol) qui est devenu emblématique en arabe…»
htahri@elwatan.com
Parcours :
Spécialiste en sciences du langage, Khaoula Taleb Ibrahimi est professeure à l’université d’Alger, où elle dirige le laboratoire de linguistique, sociolinguistique et didactique des langues. Elle a publié de nombreux ouvrages et articles en arabe et en français sur la question des langues en Algérie dont, notamment, Les Algériens et leur(s) langue(s) (El Hikma, Alger, 1997). Elle a participé à l’ouvrage de Mohamed Harbi et Benjamin Stora, La guerre d’Algérie, Laffont, Paris, 2004.Hamid Tahri
Vos réactions 8
ALIALIALI
le 24.04.14 | 09h09
Khaoula Taleb Ibrahimi. Spécialiste e...
Prof. Khaloua a raison d´insister sur la "Citoyennete". Je
suis aussi tres content de savoir qu´elle etait membre de la Section
d´A.Int.
De New York ou Paris ou la langue est un "Outil/Tournevis", notre "debat" Amazigh, Arabe, Francais est si surrealiste et si stupide.
"Le Chat, gris ou noir......."
Elle DOIT aussi imperativement repondre au 1er commentaire de "Seifedine".
De New York ou Paris ou la langue est un "Outil/Tournevis", notre "debat" Amazigh, Arabe, Francais est si surrealiste et si stupide.
"Le Chat, gris ou noir......."
Elle DOIT aussi imperativement repondre au 1er commentaire de "Seifedine".
Druon était anti-Algerien ...
Je me demande pourquoi l’auteur de l’article « Le pouvoir ne
communique qu’avec sa clientèle» avait mis en introduction la moralité
de Maurice Druon. Est-ce que Khaoula ne sait-elle pas que Maurice Druon
fut un partisan de la première HEURE du cercle de l’Algérianisme et
de l’Algérie-Française ? Est-ce qu’elle ne sait-elle pas que ce juif
d’origine lituanienne fut un activiste clandestin de l’O.A.S et grand
ami de Jacques Soustelle, à la preuve , il lui offrit une dernière
joie lors du discours prononcé pour le service religieux au temple de
l’Oratoire du Louvre . En plus de son intimité animalière avec Maurice
Papon ou le bourreau criminel , impliqué dans la répression sanglante de
la manifestation du 17 octobre 1961 organisée par le FLN, et aussi dans
celle du 8 février 1962, organisée par le PCF pour protester contre
l'OAS, connue sous le nom de l'affaire de la station de métro Charonne.
Ne sait-elle pas aussi que Maurice Papon avait procédé à plusieurs fois
de la rafle des Juifs en 1943 alors que Druon Maurice ou le Juif-
renégat avait bel et bien défendu Maurice Papon en y déposant un long
discours , rappelant que Maurice le bourreau –tueur des Algériens est
un grand résistant des F.F.I . En tous cas , j’aurai aimé que Khaoula
ait pris cette autre moralité de Maurice Druon lorsqu’il a dit au
procès Papon « Je me demande si les membres du jury d'honneur et les
témoins qui ont été entendus étaient des débiles mentaux, oublieux ou
complaisants !». Cela me pousse à poser cette question symbolique. ‘’
Est-ce que les auteurs Algériens écrivent n’importe quoi sans se
référer au côté historique de notre révolution. Donc , ma conclusion
tend à signifier qu’il ne faut pas être autant impressionné par les
auteurs Français qui, étaient véritablement, tous de fervents activistes
de l’Algérie –Française et voire même des anti-Algériens à une
époque où l’éradication de la race Algérienne , leur paraissait la
meilleure solution . Bien sûr , Maurice Druon, fils de Lazare Kessel
en était un … Enfin , ce même Druon avait refusé le procès de Vichy à
l’idée , que dans le but de pérenniser l’holocauste et de garder intacte
la pitié des Occidentaux , ressentie envers les Juifs … Malgré qu’il a
dit : on est tous pareils, les Français sont aussi moches que nous, il y
aura une dissolution de la responsabilité , de la culpabilité, c'est
pour cela que je suis venu devant vous ». Et alors, Khaoula n’avait pas
le droit de le faire revenir chez nous et à ...
khaoula tadjadjith dans le tanazruft..!
azul,
tadjadjiaith nnegh dans le tanazruft c'est une une fleur les zones arides.merci pour vous idées que nos intelectuels s'impliquent de plus en plus et etre aupres du peuple je tiens a vous dire si on ne fait attention des pans entiers de culture qui disparaissent.meme les jeunes filles,garçons la rejettent par complexe. et pourtant dieu sait les anciens n'avaient pas ce complexe comm dada'm da bachir el-ibrahimi du douar lekbail ouled-brahim dans le righa (setif) actuellement nouveau decoupage rattache au b.b.a...lorsque j'etais enfant dans les rares rencontres a sidi-m'hamed n(ait-smail. il me parlait qu'en kabyle.il etait le premier a encourager la scolarisation des filles et la mixité. le premier a parler de la kahina et la rendre au diapason..il a fait son epoque , assif'k au gullidh talwith ou qu'il repose en paix... certainement on a fait une chape de plomb sur ce savant comme des centaines d'autres oubliés deliberement.!il ne faut pas en vouloir a nos enfants si'ils (les) meconnaissent nos heros...parceque un temps on les a confiés a des FAUX PASTEURS..maintenant sont accultués presque completement notre fekhar de la vallée de MZAB avait raison de dire "" leurs enfants ne connaissent ni le mzab,ni la culture du mzab,ni la culture ibadite"" idem pour le mahreb
l'independance du maroc, l'organisateur du royaume etait mohamd mameri,le dernier a decliné la main de lalla aicha pour ne pas deroger a la regle de sa kabylie natale et pourtant il n'ya de differences entre nos regions.
-aujourd'hui nos enfants,nos filles se marier avec n'importe qui et n'importe comment...font tout pour quitter leur culture,leur langue,leurs traditions pour la culture des autres anciens colonisateurs. quel reniemnt.!
certains meme par acculturation trouve normale que tamazight ne peut pas etre langue de sciences a quoi bon son utilité.et,pourtant toute les langues se valent.!
que ourdou,le turc,le hebreu créées recement de toutes pieces non seulement ont eu le prix nobel mais dominent dans les technologies de pointes on s'attache parceque si la langue de nos ancentres,de nos meres, langues de nos amours, de nos pleurs. comme disait mohand amrouche" vous pouvez battre les volontes,vous pouvez mattr la firté sur l'enclume du mepris,mais vous ne pouvez assecher l'ame orpheline suce le laitde la liberté,nous la voulons sur les genoux de nos mers" et certains trouvent sur le maroc que des clichers par un prisme deformant.!c'est aux intellos de reparer ses oublis.tanmirt
tadjadjiaith nnegh dans le tanazruft c'est une une fleur les zones arides.merci pour vous idées que nos intelectuels s'impliquent de plus en plus et etre aupres du peuple je tiens a vous dire si on ne fait attention des pans entiers de culture qui disparaissent.meme les jeunes filles,garçons la rejettent par complexe. et pourtant dieu sait les anciens n'avaient pas ce complexe comm dada'm da bachir el-ibrahimi du douar lekbail ouled-brahim dans le righa (setif) actuellement nouveau decoupage rattache au b.b.a...lorsque j'etais enfant dans les rares rencontres a sidi-m'hamed n(ait-smail. il me parlait qu'en kabyle.il etait le premier a encourager la scolarisation des filles et la mixité. le premier a parler de la kahina et la rendre au diapason..il a fait son epoque , assif'k au gullidh talwith ou qu'il repose en paix... certainement on a fait une chape de plomb sur ce savant comme des centaines d'autres oubliés deliberement.!il ne faut pas en vouloir a nos enfants si'ils (les) meconnaissent nos heros...parceque un temps on les a confiés a des FAUX PASTEURS..maintenant sont accultués presque completement notre fekhar de la vallée de MZAB avait raison de dire "" leurs enfants ne connaissent ni le mzab,ni la culture du mzab,ni la culture ibadite"" idem pour le mahreb
l'independance du maroc, l'organisateur du royaume etait mohamd mameri,le dernier a decliné la main de lalla aicha pour ne pas deroger a la regle de sa kabylie natale et pourtant il n'ya de differences entre nos regions.
-aujourd'hui nos enfants,nos filles se marier avec n'importe qui et n'importe comment...font tout pour quitter leur culture,leur langue,leurs traditions pour la culture des autres anciens colonisateurs. quel reniemnt.!
certains meme par acculturation trouve normale que tamazight ne peut pas etre langue de sciences a quoi bon son utilité.et,pourtant toute les langues se valent.!
que ourdou,le turc,le hebreu créées recement de toutes pieces non seulement ont eu le prix nobel mais dominent dans les technologies de pointes on s'attache parceque si la langue de nos ancentres,de nos meres, langues de nos amours, de nos pleurs. comme disait mohand amrouche" vous pouvez battre les volontes,vous pouvez mattr la firté sur l'enclume du mepris,mais vous ne pouvez assecher l'ame orpheline suce le laitde la liberté,nous la voulons sur les genoux de nos mers" et certains trouvent sur le maroc que des clichers par un prisme deformant.!c'est aux intellos de reparer ses oublis.tanmirt
le cercle noir
meme les imbeciles ne sont pas heureux ? vous avez compris
Merci Maitre de cette phrase tres active dans certain cerveaux.
le cercle noir
Hé les casseurs de jeux laissé les intelectuels travailler
pour l'avenir de nos enfants car nous nous etions toujours sous les
odres des Anes politico.
ah que non ! je n'ai rien
entendu à part la colère du peuple! l'intellectuel je
l'attends toujours!il doit finir certainement sa thèse sur "comment être
plus roi que le roi"Bref le mépris est policé et la hogra est brut de
décoffrage!
loterie russe
ils sont tous des assmilationnistes du temps de la france.
ils ont fuis la misere du pays durant les pires moments de la guerre
d'indépendance en se refugiant au maroc.....et la elle pleure le roi
mohmed 5 alors que ce pays ne cesse de nous jeter sa drogue et les pires
atteintes a notre service consulaire, a casablanca et la seule chose
qu'elle nous delivre , elle est figée dans son passée. drole
d'intellectuelles, petite fils d'un islamiste salafiste
assimilationniste bien connu , cheikh taleb el ibrahimi, eh oui comme
disait feu matoub lounas, thidhets atsan dhi thmurthiw
langue
je ne suis pas contre la langue amazighe. mais je voudrais
savoir en quoi cette langue va nous etre utile dans la mesure ou elle
n'est pas une langue de science.et pour khaoula TB les algeriens n'ont
pas entendu parlé d'elle avant.en tout cas c'est une bonne période pour
se faire de la publicité.
Ni Bouteflika ni Yousfi n’ont la prérogative constitutionnelle
Qui peut limoger le gouvernement en place ?
le 27.04.14 | 10h00
19 réactions
zoom
|
© Lyès. H.
Bouteflika prêtera serment demain pour un 4e mandat
.
C ’est demain que Abdelaziz Bouteflika, vainqueur officiel de l’élection présidentielle du 17 avril, prêtera serment pour devenir président de la République pour un quatrième mandat.
La cérémonie aura lieu au moment où des questions se posent pour savoir
comment fera le président de la République pour former un nouveau
gouvernement, alors qu’il est juridiquement impossible de limoger
l’actuel gouvernement, illégitime. Depuis le 13 mars, en effet,
Bouteflika a créé une situation de blocage institutionnel grâce à une
décision anticonstitutionnelle dont les conséquences sont d’une extrême
gravité, y compris pour lui. Car en limogeant ce jour-là le Premier
ministre, Abdelmalek Sellal, tout en gardant son gouvernement,
Bouteflika a violé l’article 86 de la Constitution – qui stipule que «le
Premier ministre peut présenter au président de la République la
démission du gouvernement».
Une chaîne de dysfonctionnements juridiques est provoquée par cet acte digne d’un royaume où les lois sont faites et défaites selon les desiderata du seigneur. «Bouteflika a gardé un corps sans tête, c’est une hérésie juridique», déclare Abdallah Haboul, ex-magistrat et spécialiste du droit public. Pourquoi ? «Parce que la démission est un attribut du ressort exclusif du Premier ministre, conformément à l’article 86 de la Constitution, mais dans le cas actuel, il n’y a pas de Premier ministre. Celui qu’on désigne comme Premier ministre par intérim n’a ni la qualité ni le pouvoir pour présenter la démission du gouvernement. Yousfi n’a pas d’autorité sur les ministres, ils n’ont pas été désignés suite à sa consultation», explique M. Haboul.
Ce énième viol de la Constitution s’explique, sans doute, par le souci du clan d’éviter une procédure longue et handicapante pour la garantie du quatrième mandat. Car la formation d’un nouveau gouvernement aurait nécessité la présentation d’un programme devant les deux Chambres parlementaires, performance impossible à réaliser dans le court laps de temps d’un mois avant l’échéance électorale, d’autant que le gouvernement, transformé en comité de soutien du président-candidat, devait sillonner les wilayas sans attendre. Le limogeage de Sellal est donc le fait d’un prince qui ne se soucie guère des formes.
Certes l’article 77 alinéa 5 de la Constitution permet au président de la République de mettre fin aux fonctions du Premier ministre, «mais une telle décision implique de facto le départ du gouvernement. Et le Premier ministre, limogé, est le seul fondé de pouvoir pour révoquer son gouvernement. Même Bouteflika ne peut pas le faire, d’où le piège juridique et la question : qui peut faire partir ce gouvernement en place et comment ?» s’interroge encore Abdallah Haboul.
Bricolage sur le Journal Officiel
Inutile de regarder du côté de Youcef Yousfi car lui-même est illégitime sur le plan juridique. D’ailleurs, il n’y a qu’à observer, dans le détail, les derniers décrets parus dans le Journal officiel pour constater l’aberration. Exemple : le décret exécutif n°115-14 du 20 mars 2014 portant modification de la distribution des dépenses du budget de l’Etat en équipement pour l’exercice 2014. Les hommes de droit peuvent facilement déceler l’anomalie dans la forme de publication de ce décret qui ne fait pas référence au décret portant nomination du gouvernement, une mention impérative dans les visas de chaque texte juridique.
M. Yousfi a occulté, sous l’œil approbateur du clan, une forme juridique fondamentale faute d’avoir la légitimité nécessaire pour signer correctement le texte juridique. Du jamais vu dans l’histoire politico-juridique du pays ! Le machiavélisme a ses limites et Bouteflika lui-même est piégé par son acte, d’autant plus qu’il ne peut sortir de ce piège qu’en continuant à défier la loi. Ou peut-être qu’il peut limoger individuellement les ministres ; en tout cas, il ne peut pas démettre le gouvernement comme entité juridique. Demain il devra jurer, la main sur le Saint Coran et devant l’ensemble des Algériens, qu’il défendra la Constitution.
Une chaîne de dysfonctionnements juridiques est provoquée par cet acte digne d’un royaume où les lois sont faites et défaites selon les desiderata du seigneur. «Bouteflika a gardé un corps sans tête, c’est une hérésie juridique», déclare Abdallah Haboul, ex-magistrat et spécialiste du droit public. Pourquoi ? «Parce que la démission est un attribut du ressort exclusif du Premier ministre, conformément à l’article 86 de la Constitution, mais dans le cas actuel, il n’y a pas de Premier ministre. Celui qu’on désigne comme Premier ministre par intérim n’a ni la qualité ni le pouvoir pour présenter la démission du gouvernement. Yousfi n’a pas d’autorité sur les ministres, ils n’ont pas été désignés suite à sa consultation», explique M. Haboul.
Ce énième viol de la Constitution s’explique, sans doute, par le souci du clan d’éviter une procédure longue et handicapante pour la garantie du quatrième mandat. Car la formation d’un nouveau gouvernement aurait nécessité la présentation d’un programme devant les deux Chambres parlementaires, performance impossible à réaliser dans le court laps de temps d’un mois avant l’échéance électorale, d’autant que le gouvernement, transformé en comité de soutien du président-candidat, devait sillonner les wilayas sans attendre. Le limogeage de Sellal est donc le fait d’un prince qui ne se soucie guère des formes.
Certes l’article 77 alinéa 5 de la Constitution permet au président de la République de mettre fin aux fonctions du Premier ministre, «mais une telle décision implique de facto le départ du gouvernement. Et le Premier ministre, limogé, est le seul fondé de pouvoir pour révoquer son gouvernement. Même Bouteflika ne peut pas le faire, d’où le piège juridique et la question : qui peut faire partir ce gouvernement en place et comment ?» s’interroge encore Abdallah Haboul.
Bricolage sur le Journal Officiel
Inutile de regarder du côté de Youcef Yousfi car lui-même est illégitime sur le plan juridique. D’ailleurs, il n’y a qu’à observer, dans le détail, les derniers décrets parus dans le Journal officiel pour constater l’aberration. Exemple : le décret exécutif n°115-14 du 20 mars 2014 portant modification de la distribution des dépenses du budget de l’Etat en équipement pour l’exercice 2014. Les hommes de droit peuvent facilement déceler l’anomalie dans la forme de publication de ce décret qui ne fait pas référence au décret portant nomination du gouvernement, une mention impérative dans les visas de chaque texte juridique.
M. Yousfi a occulté, sous l’œil approbateur du clan, une forme juridique fondamentale faute d’avoir la légitimité nécessaire pour signer correctement le texte juridique. Du jamais vu dans l’histoire politico-juridique du pays ! Le machiavélisme a ses limites et Bouteflika lui-même est piégé par son acte, d’autant plus qu’il ne peut sortir de ce piège qu’en continuant à défier la loi. Ou peut-être qu’il peut limoger individuellement les ministres ; en tout cas, il ne peut pas démettre le gouvernement comme entité juridique. Demain il devra jurer, la main sur le Saint Coran et devant l’ensemble des Algériens, qu’il défendra la Constitution.
Nouri Nesrouche
Vos réactions 19
moh62
le 27.04.14 | 19h46
Quelle constitution?
On parle comme si on était dans un pays démocratique! M.
Bouteflika peut faire et fait ce qu'il veut!! La constitution? C le
moindre de ses soucis! Il peut la bafouer comme il veut, qui va le
contredire? ...
la suite
Vainqueur?
Officiel,et officieux c'est qui? (Binatna)c'est qui le vainqueur?
Un Marocain au Pouvoir ?
Le colonel Hamlat cite quelques noms connus de cette fameuse
promotion des Marocains du MALG : Hadjadj Malika, Miri Rachida, Hamid
Ghozali, Abdessmed Chellali, Berri Mustapha, Mohamed Semache, Kerzabi
Smail, Abdallah Khalef (Kasdi Merbah), Abdelkader Khalef (Kamal),
Mustapha Khalef (Kamel), Ali Tounsi (Ghaouti), Ahmed Zerhouni (Ferhat),
Hadj Azzout (Nacer), Mohamed Laâla (Kaddour), Chérif Belkacem (Djamel),
Abdelaziz Maoui (Sadek), Noureddine Delleci (Rachid), Abdelhamid Temmar
(Abdenour), Abdallah Arbaoui (Nehru), Hassen Bendjelti (Abderazak),
Ahmed Bennai (Hassan), Sid-Ahmed Osman (R’zine), Abderrahim Settouti
(Bouzid), Khelladi Mohamed (Tahar), Boualem Bessaïeh (Lamine), Mohamed
Morsly (Abdelaziz).
Hamlat cite aussi les noms de deux riches familles marocaines qui ont offert leurs maisons et leurs fermes pour abriter les stages du Malg. Il s’agit des familles Benyekhlef et Bouabdallah. L’un des fils Bouabdallah est actuellement le PDG d’Air Algérie.
Hamlat cite aussi les noms de deux riches familles marocaines qui ont offert leurs maisons et leurs fermes pour abriter les stages du Malg. Il s’agit des familles Benyekhlef et Bouabdallah. L’un des fils Bouabdallah est actuellement le PDG d’Air Algérie.
MONARQUE BOUTEFLIKA IV
On se demande comment il va faire pour preter serment, il
n'arrive même pas à en placer une!!!!!!! Il ne represente que lui meme
et son clans d'imposteurs
Quelle CONSTITUTION?
De quelle constitution vous parlez? de Mr MEDELCI ,ce VENDU
qui est aller un jour devant le parlement FRANCAIS ,demander aux deputes
leur quitus por le 4éme mandat.
Vengance rendue !!!
Oui, le président a eu sa vengeance sur ceux qui l'ont chassé
et il a chié sur tout son peuple (enfin, si on peut le dire ainsi, mais
ça n'a pas l'air)
Nous intellectuels sont terrorisés et peut-être estropiés du cerveau comme notre gouvernement, pour ne pas dire à l'image de l'Algérie tout entière.
On ne peut parler de justice quand elle n'a jamais existé depuis l'indépendance, elle est aux mains de ceux qui nous dirigent, il en est de même pour la constitution, modifiable à volonté comme dit notre ami un gribouillage de plus sur la feuille comme avec les enfants de 2 ans auxquels on donne une feuille pour le loisir.
Pourquoi sommes-nous dans une grotte obscure et accidenté dont le chemin ne s'arrête jamais, sommes-nous les laissé pour compte d'Allah comme certains peuple colonisés.
Nous intellectuels sont terrorisés et peut-être estropiés du cerveau comme notre gouvernement, pour ne pas dire à l'image de l'Algérie tout entière.
On ne peut parler de justice quand elle n'a jamais existé depuis l'indépendance, elle est aux mains de ceux qui nous dirigent, il en est de même pour la constitution, modifiable à volonté comme dit notre ami un gribouillage de plus sur la feuille comme avec les enfants de 2 ans auxquels on donne une feuille pour le loisir.
Pourquoi sommes-nous dans une grotte obscure et accidenté dont le chemin ne s'arrête jamais, sommes-nous les laissé pour compte d'Allah comme certains peuple colonisés.
ou en est l'affaire Chakib Khellil ?
Par Rafik Benasseur | 25/04/2014 | 17:20
L’ex ministre de l’énergie Chakib Khelil a du souci à se faire. Le
lancement officiel du mandat d’arrêt international contre son ami et
complice Farid Bedjaoui par la justice italienne pour « association de
malfaiteurs finalisée à la corruption », risque de le précipiter lui
aussi dans les filets de la justice. S’il est plus au moins assuré et
rassuré, pour l’instant, que la justice algérienne ne risque pas de
l’enfoncer, il n’est pas sûr en revanche d’échapper à celle de l’Italie.
Il faut rappeler que Chakib Khelil a pu bénéficier d’une annulation du
mandat d’arrêt international lancé l’automne dernier par le parquet
d’Alger. Une mesure surprenante qui avait été motivée par une
insondable «erreur de procédure». Pourtant le président de la cour
d’Alger avait convoqué la presse nationale pour l’informer que la
justice algérienne a décidé de poursuivre cet ex ministre soupçonné
d’avoir encaissé des millions de dollars de pot- de vins sur le dos de
la Sonatrach dans les le cadre de la négociation des contrats
d’exploitation notamment au profit de la filiale du groupe public
italien, Saipem.
Ces commissions juteuses qui se chiffrent en millions de dollars ont
été négocié grâce à Farid Bedjaoui, un grand ami de Chakib Khelil qui
servait d’intermédiaire Le parquet de Milan qui avait déclenché
l’enquête a éventé des détails sulfureux sur la relation d’affaires
entre les deux «associés» et leur complice le patron de Saipem le
fameux Bernard Scaroni.
Interpol aux trousses de Bedjaoui
Le quotidien italien Corrier Della Sera citant des sources judiciaires
milanaises avait révélé en août 2013 que l’ancien ministre algérien de
l’Energie et des mines, Chakib Khelil, Farid Bejdaoui et le Directeur
général Eni, Paolo Scaroni se sont rencontrés à maintes reprises à
Paris, Vienne et Mila. La filiale du groupe italien ENI a obtenu des
contrats d’un montant de 8 milliards d’euros entre 2007 et 2010 pour
lesquels un bénéfice de 1 milliard d’euros a été réalisé alors qu’une
somme de 197 millions d’euros a été versée au titre des services de
courtage offerts par « Perle limitée Partners », une société basée à
Hong Kong gérée par un certain Ourayed Samir de nationalité algérienne
qui en réalité appartient à Farid Bedjaoui.
La même source avait précisé que le fils de l’ancien PDG de la
Sonatrach, Mohamad Meziane toujours en prison, touchait un salaire de
10.000 euros en qualité de « conseiller personnel
L’ex ministre de l’énergie Chakib Khelil a du souci à se faire. Le
lancement officiel du mandat d’arrêt international contre son ami et
complice Farid Bedjaoui par la justice italienne pour « association de
malfaiteurs finalisée à la corruption », risque de le précipiter lui
aussi dans les filets de la justice. S’il est plus au moins assuré et
rassuré, pour l’instant, que la justice algérienne ne risque pas de
l’enfoncer, il n’est pas sûr en revanche d’échapper à celle de l’Italie.
Il faut rappeler que Chakib Khelil a pu bénéficier d’une annulation du
mandat d’arrêt international lancé l’automne dernier par le parquet
d’Alger. Une mesure surprenante qui avait été motivée par une
insondable «erreur de procédure». Pourtant le président de la cour
d’Alger avait convoqué la presse nationale pour l’informer que la
justice algérienne a décidé de poursuivre cet ex ministre soupçonné
d’avoir encaissé des millions de dollars de pot- de vins sur le dos de
la Sonatrach dans les le cadre de la négociation des contrats
d’exploitation notamment au profit de la filiale du groupe public
italien, Saipem.
Ces commissions juteuses qui se chiffrent en millions de dollars ont
été négocié grâce à Farid Bedjaoui, un grand ami de Chakib Khelil qui
servait d’intermédiaire Le parquet de Milan qui avait déclenché
l’enquête a éventé des détails sulfureux sur la relation d’affaires
entre les deux «associés» et leur complice le patron de Saipem le
fameux Bernard Scaroni.
Interpol aux trousses de Bedjaoui
Le quotidien italien Corrier Della Sera citant des sources judiciaires
milanaises avait révélé en août 2013 que l’ancien ministre algérien de
l’Energie et des mines, Chakib Khelil, Farid Bejdaoui et le Directeur
général Eni, Paolo Scaroni se sont rencontrés à maintes reprises à
Paris, Vienne et Mila. La filiale du groupe italien ENI a obtenu des
contrats d’un montant de 8 milliards d’euros entre 2007 et 2010 pour
lesquels un bénéfice de 1 milliard d’euros a été réalisé alors qu’une
somme de 197 millions d’euros a été versée au titre des services de
courtage offerts par « Perle limitée Partners », une société basée à
Hong Kong gérée par un certain Ourayed Samir de nationalité algérienne
qui en réalité appartient à Farid Bedjaoui.
La même source avait précisé que le fils de l’ancien PDG de la
Sonatrach, Mohamad Meziane toujours en prison, touchait un salaire de
10.000 euros en qualité de « conseiller personnel
ILLUSION
On dirait que le journaliste qui a écrit cet article ne
connait pas le système de gouvernance algérien et que sa mémoire est
courte, il n'a qu'à se regarder l'état du président et comment il s'y
accroche au pouvoir pour comprendre que tout est permi pour sa
fakhamatouhou tant que notre peuple restera dans son illusion comme un
somnambule.
constitution.
pour avoir une constitution,il faut un état.nous n'avons ni l'un ni l'autre, Mais nous avons BOUTESRIKA
Pauvre algerie.....
Pauvre algerie.....
Constitution vous dites
De même avis que Lamia sauf que je sais que les avocats de
maintenant ne connaissent pas les lois mais plutôt les juges pour
marchander avec eux sur le dos des malheureux .
Tant que la classe intellectuelle n'a pas de leaders pour faire sortir ce pauvre pays du marasme qui perdure , on restera toujours tel quel , courir derrière le lait et les patates jusqu' a la fin.
Tant que la classe intellectuelle n'a pas de leaders pour faire sortir ce pauvre pays du marasme qui perdure , on restera toujours tel quel , courir derrière le lait et les patates jusqu' a la fin.
Vos réactions 19
Lumen
le 27.04.14 | 12h24
Violer la constitution est un sport!
Bouteflika ne trouve aucune difficulté de violer matin et
soir la constitution qu'il considère comme un brouillon sur laquelle il
peut porter des écrabouillages. Est-ce un souci pour l'impotent? Mais
non! L’Algérie est son jardin. Dépenser 700 milliards de dollars sans
donner aucune piste.....on se pose des questions qui restent sans
réponses.
La Quelle ?
De quelle constitution parlez vous ?
Notre diaspora montre la voie !
''Les avocats algériens ne peuvent-ils pas se regrouper en
collectif pour intenter un procès à l’État qui bafoue ses propres
lois?''
notre diaspora a l'etranger se constitue deja a l'effet de poursuivre ces malfrats devant les tribunaux internationaux....il est dit que saadani en est le premier a justifier l'origine de sa fortune
extorquee .les autres suivront !cette fois c'est la reponse du peuple a leurs arrogance et menaces mafieuses de leurs discours.
comme celles des crimes commis envers notre peeuple lors de la decenie noire....aucune amnestie ne leur sera d'aucun secours devant ces memes tribunaux....le peuple algerien se reappropriera sa souverainete et pour bientot !inchaallah
notre diaspora a l'etranger se constitue deja a l'effet de poursuivre ces malfrats devant les tribunaux internationaux....il est dit que saadani en est le premier a justifier l'origine de sa fortune
extorquee .les autres suivront !cette fois c'est la reponse du peuple a leurs arrogance et menaces mafieuses de leurs discours.
comme celles des crimes commis envers notre peeuple lors de la decenie noire....aucune amnestie ne leur sera d'aucun secours devant ces memes tribunaux....le peuple algerien se reappropriera sa souverainete et pour bientot !inchaallah
Prestation de Bouteflika
Bravo Lamia
constitution?
Peut-on demander à un violeur de constitution ,partiellement
constitué de surcroît, de respecter une constitution ?Les oracles nous
prédisent de "beaux" jours à venir !
Tout cela est sciemment .........
Parler de constitution est un non sens des lors qu'elle
n'existe pas en tant que telle.Parler de ce torchon adopte' a l' APN en
2008 et qui lui ouvre la presidence pour l'eternite' constitue un
parjure et une trahison de la societe'.Mettre les formes pour ejecter le
gouvernement forme' ne represente aucune difficulte pour des
illegalistes experimentes'.Demain il vous jurera sur le coran comme il
le fera sur son papier chiott,sans respect.Pourvu qu'il accomplisse son
rituel tout trace'.Tout le monde est consentant et complice a 100%.Alors
pas besoin d'en faire du mauvais sang .Attendre que la mort l'emporte
pour voir un peu l'horizon .
Prostitution de la Constitution
On n'en est pas à une divagation prêt. La plus abominable fut
le parjure fait à un sermon prêté la main posée sur le Coran. Donc
depuis, la Constitution n'est qu'un chiffon avec lequel on essuie la
......
La cérémonie du déclin
L'impotent à la tête de l’État algérien se prêtera à la
cérémonie de son intronisation. Il aura le rictus triomphal de celui qui
a réalisé son rêve de mourir sur le trône. Il aura pour cela malmené
sans ménagement la Constitution, détourné bien des lois, humilié son
peuple par sa réélection unique dans l'Histoire, fait de l'Algérie la
risée des nations libres et défié même la volonté divine qui l'invalida
physiquement pour un sursaut d'humilité et un éclair de de sagesse.
Le prix de cette mégalomanie est exorbitant!
Les avocats algériens ne peuvent-ils pas se regrouper en collectif pour intenter un procès à l’État qui bafoue ses propres lois?
Une telle action serait d'une audace spectaculaire!
Le prix de cette mégalomanie est exorbitant!
Les avocats algériens ne peuvent-ils pas se regrouper en collectif pour intenter un procès à l’État qui bafoue ses propres lois?
Une telle action serait d'une audace spectaculaire!
Coupage de cheveux en 4
Dans Bled Miki, tout est possible lorsqu'on tient le bon côté
du manche. Cela a toujours été comme ça depuis de millénaires et il n'y
a aucune raison à ce que cela change. Tout ce qui est invoqué n'est que
de la littérature aux yeux de ceux qui détiennent le pouvoir et qui ne
sont pas prêts de le lâcher.
!
طليبة... وزيرا في حكومة سلال
بين الحقائب التي اختارها محيط طليبة وزارة الداخلية والجماعات المحلية وكذا وزارة “تنمية الجنوب الكبير”..
يجتهد محيط النائب البرلماني المثير للجدل
بولاية عنابة، بهاء الدين طليبة، في تسويق “إشاعات” بالجملة بخصوص “افتكاك”
منصب وزاري في التعديل الحكومي المرتقب. والغريب أن المنصب الوزاري لم يأت
بفعل كفاءة أكاديمية أو تسلق لسلم المسؤوليات الإدارية في أجهزة الدولة
وإنما بفعل “العلاقات المتينة” مع الوزير الأول العائد لمنصبه عبد المالك
سلال مثلما يحرص هؤلاء على إبرازه من خلال نشر صور البرلماني المذكور مع
سلال خلال زيارته الأخيرة لولاية عنابة خلال الحملة الانتخابية للرئاسيات.
ومن بين الحقائب التي اختارها محيط طليبة وزارة الداخلية والجماعات المحلية
وكذا وزارة “تنمية الجنوب الكبير”... بدون تعليق.ا
آخر تحديث :
22:12 | 2014-04-29
الكاتب : البلاد.نت
الكاتب : البلاد.نت
ســــلال يــــفي بوعــــــــــــده
بمناسبة فوز الرئيس عبد العزيز بوتفليقة بعهدة رابعة
سبق أن وعد مدير حملة الرئيس بوتفليقة، عبد
المالك سلال، بـ«زردة” من طبق الشخشوخة في حال فوز الرئيس عبد العزيز
بوتفليقة بعهدة رابعة. ويبدو أن سلال أوفى بعهده، بعد أن أعلنت الغرفة
الفلاحية لولاية بومرداس، عن تنظيم مأدبة غداء، بمناسبة فوز المرشح الحر
عبد العزيز بوتفليقة بعهدة رابعة وطبقها الأساسي شخشوخة مثلما وعد به مدير
حملة الرئيس المرشح.ا
آخر تحديث :
23:03 | 2014-04-23
الكاتب : البلاد.نت
الكاتب : البلاد.نت
|
||||||||||||||||
عدد القراءات: 120
|
بنك الجزائر يعلن سحبها نهائيا نهاية العام الجاري
5 أوراق نقدية ممنوعة من التداول في الجزائر
قرر بنك الجزائر سحب خمس أنواع من الأوراق النقدية من التداول ابتداء من 31 ديسمبر 2014 وهذا من خلال إعلان نشر في الجريدة الرسمية رقم 20. ويتعلق الأمر بالأوراق النقدية بقيمة مائة (100) دينار من صنف ”1981” وصنف ”1982” وأوراق مائتي (200) دينار وعشرين (20) دينارا وعشرة (10) دنانير من صنف ”1983” حسب نص الإعلان المنشور في الجريدة الرسمية، الممضي من طرف محافظ بنك الجزائر محمد لكصاصي. ويمكن لحاملي هذه الأوراق النقدية ”تبديلها دون تحديد للمبلغ”، وذلك إلى غاية 31 ديسمبر 2014، وتبقى الأوراق المسحوبة من التداول قابلة للتبديل لمدة عشر سنوات ابتداء من تاريخ سحبها من التداول، وذلك حصرا لدى شبابيك بنك الجزائر. كما أشار الإعلان إلى أن الأوراق النقدية المعنية بإجراء السحب وغير المقدمة للتبديل تفقد قوتها الإبرائية عند انقضاء فترة العشر سنوات وتكتسب الخزينة العمومية قيمتها المقابلة.
ل.ح
عدد القراءات: 120
|
مراسم أداء اليمين الدستورية أخرجتهم عن صمتهم
الفايسبوكيون تحت الصدمة
الأربعاء 30 أفريل 2014 الجزائر: محمد الفاتح عثماني
القناة الفرنسية ”كنال بلوس” تسخر من مراسم أداء اليمين
لم تمر مراسم تـأدية الرئيس بوتفليقة لليمين الدستورية أمام رئيس المحكمة العليا من الإطارات والمئات من المدعوين، دون أن تُحدث ضجة وردود أفعال على صفحات شبكات التواصل الاجتماعي، تجلّت خاصة على حائط تلك التي كانت تنشط ضد العهدة الرابعة.
تداول رواد صفحات فايسبوك فيديو يعود لحصة ”لي ڤينيول” الساخرة لقناة كنال بلوس، يُصور فيه المُقدم مشهدا كلاميا ساخرا مُشبها بوتفليقة أثناء تأديته اليمين الدستورية بالميت الذي يُخرج يده من صندوق الدفن ليقسم بأنها آخر عهدة، مُجيبا على رئيس المحكمة العليا سليمان بودي الذي يبدأ بتلاوة القسم، الأمر الذي قسّم الفايسبوكيين إلى مُرحب بالفيديو لتجاوبه مع مواقفهم وآرائهم، ومُستاء منه احتجاجا على تدخل الإعلام الأجنبي في الشأن الجزائري.
وجاء على صدر صفحة ”المنظمة الجزائرية لمناهضة الشيتة والشياتين”: ”إن فخامته لم يُشر ولم يذكر في كلمته المنتظرة والموعودة الشعب الجزائري، أو على الأقل لم يشكره لإعادة انتخابه مرة رابعة، بل استهل خطابة بشكر أصحاب السعادة والحضور، ما جعل الفايسبوكيين يُعلّقون بأن الشعب آخر اهتماماته”. ولم يُخف رُوّاد الفضاء الفايسبوكي استياءهم من الرئيس بوتفليقة ”لعدم مخاطبته الشعب طيلة الحملة الانتخابية، بما يتجاوز ويتنافى مع التقاليد المتعارف عليه دوليا وأخلاقيا، حيث وضع الجزائر في خانة الاستثناء”. وأضافت الصفحة أن وصف الرئيس للحملة الانتخابية بأنها تمت في سكينة جاء معاكسا تماما للواقع، مشيرين إلى ما تخللها من ”عنف وخطابات جهوية وتحريضية طالت الأشخاص وكادت أن تعصف بانسجام الجزائريين”.
وشارك الكثير من محبي الصفحة بتعليقات تدور حول محور ”أنهم غير راضين بما أفرزته الانتخابات الرئاسية”، حيث اختصرها حمزة في رسم كاريكاتوري نقل به ما عجزت الكلمات عن إيصاله، مصورا أبواب الخزينة العمومية مفتوحة على مصراعيها، وأشخاص ذوو مواصفات مشبوهة يتهافتون على الأموال المتدفقة من الخزنة، مرددين ”اللهم بارك لنا في النهبة الرابعة”، ويرد عليهم من ينتظرون دورهم ”ويخلّينا الشعب أونديكابي.. آمين”.
واستغرب أحد المشاركين ويدعى راسم لغلق الأبواب أمام الصحافة الأجنبية لتغطية مراسم أداء اليمين، واقتصارها على التلفزيون الجزائري.
وحمّل آخرُ المعارضةَ مسؤولية ما يحدث في الجزائر لعدم تقديمها برنامجا عمليا واتحادها لتسير في خط واحد، مشيرا إلى أنهم لا يتقنون سوى الكلام.
وراح أحد المشاركين إلى حد التهديد، معبرا عن امتعاض كبير يختلج صدره إذ قال ”سنلاحق كل من اختفى وراءك وتلاعب بمستقبل الأجيال وتلاعب بعزة الجزائريين، وأرسى معادلة أن تكون شياتا أو لا تكون”، لكنه في المقابل قدم معادلة عكسية تقول ”سجل عندك أننا قررنا.. سنكون رجالا”، تيمنا بالقصيدة الشهيرة ”سجل أنا عربي” للشاعر الفلسطيني محمود درويش.
بالمقابل سلّطت صفحة ”وان.تو.ثري فيفا لالجيري” على حضور الشاب خالد لحفل تأدية اليمين بنشرها على حائطها أحد عناوين أغانيه الشهيرة مُعَدّلة ”الجرح يبرا بالرابعة”، واختفت الكثير من الأصوات التي كانت تُشيد برئيس الجمهورية وإنجازاته بعد أدائه لليمين، على غرار شباب العهدة الرابعة، وكذلك ”وان.تو.ثري تحيا الجزائر”.
- لسلطات عاقبتهم مرتين وأهانتهم بطوابير في الشارع
مواطنون يغلقون مكتب بريد تيميزار بتيزي وزو
الأربعاء 30 أفريل 2014 تيزي وزو: م. تشعبونت
أغلق مواطنو قرى بلدية تيميزار بتيزي وزو، أمس، ولليوم الثاني على التوالي، مكتب البريد الوحيد الكائن بمركز البلدية، احتجاجا على ”الإهانة” التي يتعرضون لها منذ أن تعرض هذا المكتب لعملية سطو شهر فيفري المنصرم، حيث يجبرون على إقامة طوابير في الشارع بشكل مذل.
كانت حادثة تعرض مكتب البريد المذكور لعملية سطو من قبل مسلحين في وضح النهار حجة للسلطات العمومية التي لجأت إلى أسهل الحلول، حيث عمدت إلى غلق المكتب والإبقاء على نافذة صغيرة لاستقبال آلاف المواطنين في وضعية تؤكد قمة الإهانة التي يتعرض لها هؤلاء.
ويأتي هذا القرار ليعاقب مواطني المنطقة للمرة الثانية على التوالي، بعد قرار يعود لعدة سنوات، حيث قامت السلطات العمومية بغلق جميع المكاتب البريدية على مستوى الولاية في كل المناطق التي تنعدم فيها هيئات أمنية.
ورغم أن عدد سكان بلدية تيميزار يناهز 35 ألف نسمة، فلم يبق سوى هذا المكتب الكائن بمركز البلدية، قبل أن تضاعف السلطات العمومية عذاب هؤلاء المواطنين بغلقه والإبقاء على نافذة صغيرة، في عهد ترفع فيه حكومة عبد المالك سلال شعار”تحسين الخدمة العمومية”.
-
سحب كل الأوراق النقدية الصادرة في عهد الشاذلي
قرار بنك الجزائر يخص فئات 200 و100 دينار و20 و10 دنانير الصادرة في الثمانينات..
المشاهدات :
17715
0
10
آخر تحديث :
20:28 | 2014-04-28
الكاتب : البلاد.نت
الكاتب : البلاد.نت
وجاء هذا القرار بعد أن كان بنك الجزائر قد سحب في وقت سابق الورقة النقدية من فئة “50 دينارا” الخضراء اللون الصادرة في 1977 من السوق. وهكذا فإن الأوراق النقدية الوحيدة التي سوف تبقى متداولة في السوق هي 200 و500 دينار و1000 و2000، وما هو أقل منها كله سيصبح قطعا معدنية.
وأكد بنك الجزائر في قرار صدر في العدد الأخير من الجريدة الرسمية، وقعه محافظ البنك محمد لكصاصي، أن حاملي هذه الأوراق النقدية يمكنهم “تبديلها دون تحديد للمبلغ”، وذلك حصرا لدى شبابيك بنك الجزائر، على أن تبقى الأوراق النقدية المسحوبة من التداول قابلة للتبديل لمدة عشر سنوات، ابتداء من 31 ديسمبر 2014، وتفقد الأوراق النقدية المعنية بإجراء السحب وغير المقدمة للتبديل، قوتها الإبرائية عند انقضاء فترة العشر سنوات وتكتسب الخزينة العمومية قيمتها المقابلة.
ويلاحظ منذ فترة طويلة أن القطع النقدية الأكثر تداولا الآن هي قطع 20 و50 و100 دينار، و200 دينار. في حين القطع النقدية الصغيرة من فئة 1 دينار و2 دينار، و10 و5 دنانير، تقلص تداولها بشكل ملفت، خاصة القطعة النقدية بدينارين ودينار واحد، التي غابت تقريبا عن التداول بسبب انخفاض قيمتها مقارنة بالقيمة الحقيقية للسلع المتداولة في السوق، خاصة أن العديد من الزبائن والمواطنين والتجار أصبحوا يتسامحون مع زبائنهم عندما يتعلق الأمر بدينار أو دينارين أو حتى 5 دنانير ولا يطالبون المشتري بدفعها.
التعديل الحكومي يمس 20 وزيرا في "حكومة سلال3"
المشاهدات :
7821
0
19
آخر تحديث :
10:18 | 2014-04-29
الكاتب : البلاد.نت
الكاتب : البلاد.نت
قالت مصادر مؤكدة لقناة البلاد
أن الوزير الأول عبد المالك سلال الذي تمّ تعيينه يوم أمس الاثنين من طرف
رئيس الجمهورية عبد العزيز بوتفليقة في منصب الوزير الأول سيكشف عن تشكيلة
حكومته الجديدة خلال الأيام القليلة المقبلة.
وأكّدت نفس المصادر أنّ يوسف يوسفي سيحتفظ بحقيبة وزارة الطاقة والمناجم، دون تقديم تفاصيل أكثر حول مصير وزراء آخرين.
غير أنّ الأمين العام لحزب جبهة التحرير الوطني، قد أكّد على هامش حفل أداء اليمين الدستوري أنّ تجديد الثقة في عبد المالك سلال لا يعني بقاء نفس الطاقم الحكومي، مشيرا إلى أنّ تغييرات مهمة ستطرأ على التشكيل الحالي.
وأضاف سعداني في تصريحات للصحفيين أنّ ما يقارب 20 وزيرا سيشملهم التعديل الحكومي بين إنهاء المهام وتحويلات واستدعاء لمهام أخرى
Des mesures sévères contre des promoteurs immobiliersوأكّدت نفس المصادر أنّ يوسف يوسفي سيحتفظ بحقيبة وزارة الطاقة والمناجم، دون تقديم تفاصيل أكثر حول مصير وزراء آخرين.
غير أنّ الأمين العام لحزب جبهة التحرير الوطني، قد أكّد على هامش حفل أداء اليمين الدستوري أنّ تجديد الثقة في عبد المالك سلال لا يعني بقاء نفس الطاقم الحكومي، مشيرا إلى أنّ تغييرات مهمة ستطرأ على التشكيل الحالي.
وأضاف سعداني في تصريحات للصحفيين أنّ ما يقارب 20 وزيرا سيشملهم التعديل الحكومي بين إنهاء المهام وتحويلات واستدعاء لمهام أخرى
Le wali de Constantine appelle les citoyens à se méfier des spéculateurs
Des mesures sévères ont été prises à l'encontre d'un bon nombre de promoteurs qui n'ont pas honoré leurs engagements vis-à-vis de leurs souscripteurs, selon un communiqué du cabinet du wali qui précise qu'ils seront définitivement exclus des futurs projets dans la wilaya.
Notons que 541 unités n'ont pas encore été livrées depuis 2002. Par ailleurs, des sources concordantes nous ont affirmé hier, que la Dlep a engagé des poursuites judiciaires à l'encontre de certains promoteurs. Ainsi, le wali de Constantine qui a fait une sortie médiatique, la première du genre en direction de la population, a incité les citoyens de ne pas tomber dans la spéculation de certains promoteurs qui ne respectent pas la valeur financière du logement fixée par la loi.
Ainsi, tout dépassement du seuil de 2,80 millions de dinars est considéré comme une arnaque à l'encontre des souscripteurs. Le wali de Constantine estime, selon le même communiqué, que le taux d'avancement des projets, qui ont été confiés à ces spéculateurs, n'est nullement satisfaisant, voire même inexistant dans certains cas. C'est alors qu'on demande à chaque fois une rallonge financière.
Cependant, même avec ces augmentations aléatoires et la subtilisation des sommes d'argent d'une manière légale et masquée à la fois, les chantiers demeurent à l'arrêt, sans aucun avancement.
Un constat fait par le wali qui depuis son installation plusieurs sit-in ont été observés par des citoyens qui ont été victimes des pratiques de spéculations sans compter les retards affichés dans la réalisation des logements, et ce, de la part de certains promoteurs jouissant d'une bonne réputation dans la région.
Le wali est allé, cette fois-ci, plus loin pour résoudre la question du logement à Constantine en s'attaquant notamment au logement rural. Les directives du responsable de l'exécutif ont été claires, faire le transfert de ce dossier du logement rural vers les autres formules du logement existant, avec le recensement immédiat de tous ceux inscrits au logement rural à travers la wilaya.
N. B
قدم نفسه كضحية لحملة إعلامية لمطالبته بإنهاء سلطة المخابرات
سعداني يهاجم “الخبر” ويجدد هجومه على جهاز الاستعلامات
الأربعاء 30 أفريل 2014 الجزائر: ف. جمال
اختار أمين عام الأفالان اليوم العالمي لحرية التعبير، للهجوم على الصحافة الحرة في الجزائر، وخص جريدة “الخبر” بالاسم، واتهم بعض وسائل الإعلام باستهدافه بعد مطالبته بالحد من سلطة جهاز المخابرات.
قدم سعداني نفسه في تصريحه خلال حفل نظمه الأفالان، بفندق “المونكادا” في حديقة التسلية بالعاصمة، ضحية لحملة إعلامية مركزة، وخص جريدة “الخبر” بالاسم، وأعطى للنزاع طابعا شخصيا، أثار انزعاج أعضاء في المكتب السياسي. وتوجه سعداني للحضور قائلا “أتعرض لحملة شرسة مست بكرامتي لا لشيء إلا لأنني قلت لا بد من التغيير، والقضاء على الحكم الموازي”، أي جهاز المخابرات.
وأشار أن الحملة التي يتعرض لها تعود لسنة 2007 حين صرح عبر صفحات “الخبر” بضرورة العودة للحكم المدني، مضيفا أن “الخبر” التي نشرت تصريحه، واحدة من الصحف التي تهاجمه نظير موقفه، الداعي للتغيير. واستشهد هنا بنشر ملفات تتهمه بالفساد المالي واستغلال النفوذ، مجددا القول بأنه بريء من هذه التهم، ودعا الذين تناولوا قضية استدعائه للتحقيق في قضية الامتياز الفلاحي، بمن فيهم صحفية بجريدة “الوطن” تناولت الموضوع، أن تقدم وثيقة تثبت تلقيه استدعاء من القضاء، ثم توجه إلى الحاضرين في القاعة وتحداهم أن يقدموا بدورهم بيانا على تلقيه استدعاء.
وحاول سعداني لاحقا تدارك الموقف، وقال: “في “الخبر” صحفيون مهنيون وتمنى أن تحافظ الجريدة على مصداقيتها”. واتهم أيضا من أسماهم بالطابور الخامس بتدبير انقلابات في جبهة التحرير الوطني، وقال إن هذا الطابور مسؤول عن الإطاحة بعبد الحميد مهري، وبوعلام بن حمودة وعلي بن فليس، ويحاول الآن الإطاحة به بالتحالف مع الصحف الصفراء الخاصة. وقال هذا الطابور الخامس “يملك يدا طويلة في الجزائر، ولن يترك مؤسسة أو حزبا يقف على أقدامه”. وتقمص سعداني في ندوته، دور سلطة أخلاقيات المهنة الصحفية والسياسية، داعيا لتهذيب العمل السياسي ثم راح يقيم أداء الصحف الجزائرية، مبديا تعاطفه مع الصحفيين الذين يعيشون، حسب قوله، في ظروف اجتماعية سيئة، وطالب المهنيين بالانتظام في نقابة للدفاع عن حقوقهم، كما رافع لأجل إصلاح سوق الإشهار، والتوقف عن منحه وفق الأهواء. وقال “لا يجب منح الإشهار على أساس ما تنشره الصحف من شتم أو مدح”. وتوقع سعداني من جانب آخر أن يقدم الرئيس بوتفليقة على تغيير الحكومة بشكل يسمح بتجسيد برنامجه الانتخابي.
واستبعد فكرة حل المجلس الشعبي الوطني، مستغربا الحديث عن صفقة بينه وبين لويزة حنون حول الموضوع، وفسر “إصرار مسؤولة حزب العمال على حل المجلس برغبتها في اكتساب مزيد من المقاعد، أو لتغيير نوابها لأنهم لم يعودوا موالين لها”.
- http://www.entv.dz/tvar/video/index.php?t=JT20H_29-04-2014
اليوم العالمي لحرية الصحافة
الصحافيون الرياضيون ضيوف شرف اللجنة الاولمبية الجزئرية
تنظم اللجنة الاولمبية الجزائرية
صباح يوم الاحد المقبل بمقرها ببن عكنون بالجزائر العاصمة (30سا09)، حفلا
تكريميا تشريفا للصحفيين الرياضيين، بمناسبة اليوم العالمي لحرية
الصحافة، حسب ما افاد به يوم الاثنين بيان للهيئة الاولمبية.
وتم اعداد برنامج يخلد هذه المناسبة، يشمل عرض وثائقي حول تاريح الصحافة الرياضية الجزائرية، بحضور اسماء صحفية كبيرة " تركت بصماتها على مشوار العائلة الكبيرة لمجموع، المحررين، المصورين والتقنيين والصحفيين الرياضيين "، كما اوضحت اللجنة الاولمبية الجزائرية. ومن المنتظر أن يحضر مراسم الحفل التكريمي وزير الشباب والرياضة السيد محمد تهمي، ووزير الاتصال السيد عبد القادر مساهل.
وتم اعداد برنامج يخلد هذه المناسبة، يشمل عرض وثائقي حول تاريح الصحافة الرياضية الجزائرية، بحضور اسماء صحفية كبيرة " تركت بصماتها على مشوار العائلة الكبيرة لمجموع، المحررين، المصورين والتقنيين والصحفيين الرياضيين "، كما اوضحت اللجنة الاولمبية الجزائرية. ومن المنتظر أن يحضر مراسم الحفل التكريمي وزير الشباب والرياضة السيد محمد تهمي، ووزير الاتصال السيد عبد القادر مساهل.
الثلاثاء
29
أفريل
2014
تومي لخلافة خضرة
الأربعاء 30 أفريل 2014 elkhabar
تفيد بعض الأصداء الواردة من العاصمة الفرنسية باريس، أن وزيرة الثقافة، خليدة تومي، وفي حالة مغادرتها للطاقم الحكومي في التعديل المقبل، ستتولى خلافة منصب الكاتب، محمد مولسهول، المعروف بياسمينة خضرة، على رأس المركز الثقافي الجزائري بباريس، وهو منصب يوفّر لصاحبه أجرة شهرية تعادل راتب السفير، وشقة فخمة بعاملين في المقاطعة السادسة عشر بعاصمة الجن والملائكة.
-سياحة تحت حراسة مشددة
الأربعاء 30 أفريل 2014 elkhabar
لاحظ سكان القصبة السفلى، في العاصمة، الإجراءات الأمنية الاستثنائية وإخلاء الأماكن الواقعة بمحاذاة المداخل حتى من سيارات الأجرة، في كل مرة يؤتى بوفد سياحي لزيارة الأماكن التي تدرج ضمن المسالك السياحية. ولا يجد هؤلاء تفسيرا لكل هذه التدابير المتخذة والتي تساهم في تشويه صورة البلاد كمقصد سياحي، لا في تدعيمه، لأن السائح غالبا ما يجد نفسه غير مرتاح أمام التواجد المكثف لأفراد الأمن، بدل أن يستمتع بهامش لزيارة الأماكن التي يقصدها، ولسان حالهم لحسن الحظ أن الجزائر ليست بلدا سياحيا، وإلا فإننا سنعيش يوميا تحت الحصار، فهل بمثل هذه الإجراءات نرتقي بالواجهة السياحية التي تظل في مؤخرة بلدان المنطقة؟
- سياحة تحت حراسة مشددة
الأربعاء 30 أفريل 2014 elkhabar
لاحظ سكان القصبة السفلى، في العاصمة، الإجراءات الأمنية الاستثنائية وإخلاء الأماكن الواقعة بمحاذاة المداخل حتى من سيارات الأجرة، في كل مرة يؤتى بوفد سياحي لزيارة الأماكن التي تدرج ضمن المسالك السياحية. ولا يجد هؤلاء تفسيرا لكل هذه التدابير المتخذة والتي تساهم في تشويه صورة البلاد كمقصد سياحي، لا في تدعيمه، لأن السائح غالبا ما يجد نفسه غير مرتاح أمام التواجد المكثف لأفراد الأمن، بدل أن يستمتع بهامش لزيارة الأماكن التي يقصدها، ولسان حالهم لحسن الحظ أن الجزائر ليست بلدا سياحيا، وإلا فإننا سنعيش يوميا تحت الحصار، فهل بمثل هذه الإجراءات نرتقي بالواجهة السياحية التي تظل في مؤخرة بلدان المنطقة؟
- Des mesures sévères contre des promoteurs immobiliers
Le wali de Constantine appelle les citoyens à se méfier des spéculateurs
Des mesures sévères ont été prises à l'encontre d'un bon nombre de promoteurs qui n'ont pas honoré leurs engagements vis-à-vis de leurs souscripteurs, selon un communiqué du cabinet du wali qui précise qu'ils seront définitivement exclus des futurs projets dans la wilaya.
Notons que 541 unités n'ont pas encore été livrées depuis 2002. Par ailleurs, des sources concordantes nous ont affirmé hier, que la Dlep a engagé des poursuites judiciaires à l'encontre de certains promoteurs. Ainsi, le wali de Constantine qui a fait une sortie médiatique, la première du genre en direction de la population, a incité les citoyens de ne pas tomber dans la spéculation de certains promoteurs qui ne respectent pas la valeur financière du logement fixée par la loi.
Ainsi, tout dépassement du seuil de 2,80 millions de dinars est considéré comme une arnaque à l'encontre des souscripteurs. Le wali de Constantine estime, selon le même communiqué, que le taux d'avancement des projets, qui ont été confiés à ces spéculateurs, n'est nullement satisfaisant, voire même inexistant dans certains cas. C'est alors qu'on demande à chaque fois une rallonge financière.
Cependant, même avec ces augmentations aléatoires et la subtilisation des sommes d'argent d'une manière légale et masquée à la fois, les chantiers demeurent à l'arrêt, sans aucun avancement.
Un constat fait par le wali qui depuis son installation plusieurs sit-in ont été observés par des citoyens qui ont été victimes des pratiques de spéculations sans compter les retards affichés dans la réalisation des logements, et ce, de la part de certains promoteurs jouissant d'une bonne réputation dans la région.
Le wali est allé, cette fois-ci, plus loin pour résoudre la question du logement à Constantine en s'attaquant notamment au logement rural. Les directives du responsable de l'exécutif ont été claires, faire le transfert de ce dossier du logement rural vers les autres formules du logement existant, avec le recensement immédiat de tous ceux inscrits au logement rural à travers la wilaya.
N. B
الأربعاء 30 أفريل 2014 elkhabar
تفيد بعض الأصداء الواردة من العاصمة الفرنسية باريس، أن وزيرة الثقافة، خليدة تومي، وفي حالة مغادرتها للطاقم الحكومي في التعديل المقبل، ستتولى خلافة منصب الكاتب، محمد مولسهول، المعروف بياسمينة خضرة، على رأس المركز الثقافي الجزائري بباريس، وهو منصب يوفّر لصاحبه أجرة شهرية تعادل راتب السفير، وشقة فخمة بعاملين في المقاطعة السادسة عشر بعاصمة الجن والملائكة.
-سياحة تحت حراسة مشددة
الأربعاء 30 أفريل 2014 elkhabar
لاحظ سكان القصبة السفلى، في العاصمة، الإجراءات الأمنية الاستثنائية وإخلاء الأماكن الواقعة بمحاذاة المداخل حتى من سيارات الأجرة، في كل مرة يؤتى بوفد سياحي لزيارة الأماكن التي تدرج ضمن المسالك السياحية. ولا يجد هؤلاء تفسيرا لكل هذه التدابير المتخذة والتي تساهم في تشويه صورة البلاد كمقصد سياحي، لا في تدعيمه، لأن السائح غالبا ما يجد نفسه غير مرتاح أمام التواجد المكثف لأفراد الأمن، بدل أن يستمتع بهامش لزيارة الأماكن التي يقصدها، ولسان حالهم لحسن الحظ أن الجزائر ليست بلدا سياحيا، وإلا فإننا سنعيش يوميا تحت الحصار، فهل بمثل هذه الإجراءات نرتقي بالواجهة السياحية التي تظل في مؤخرة بلدان المنطقة؟
- سياحة تحت حراسة مشددة
الأربعاء 30 أفريل 2014 elkhabar
لاحظ سكان القصبة السفلى، في العاصمة، الإجراءات الأمنية الاستثنائية وإخلاء الأماكن الواقعة بمحاذاة المداخل حتى من سيارات الأجرة، في كل مرة يؤتى بوفد سياحي لزيارة الأماكن التي تدرج ضمن المسالك السياحية. ولا يجد هؤلاء تفسيرا لكل هذه التدابير المتخذة والتي تساهم في تشويه صورة البلاد كمقصد سياحي، لا في تدعيمه، لأن السائح غالبا ما يجد نفسه غير مرتاح أمام التواجد المكثف لأفراد الأمن، بدل أن يستمتع بهامش لزيارة الأماكن التي يقصدها، ولسان حالهم لحسن الحظ أن الجزائر ليست بلدا سياحيا، وإلا فإننا سنعيش يوميا تحت الحصار، فهل بمثل هذه الإجراءات نرتقي بالواجهة السياحية التي تظل في مؤخرة بلدان المنطقة؟
- Des mesures sévères contre des promoteurs immobiliers
Le wali de Constantine appelle les citoyens à se méfier des spéculateurs
Des mesures sévères ont été prises à l'encontre d'un bon nombre de promoteurs qui n'ont pas honoré leurs engagements vis-à-vis de leurs souscripteurs, selon un communiqué du cabinet du wali qui précise qu'ils seront définitivement exclus des futurs projets dans la wilaya.
Notons que 541 unités n'ont pas encore été livrées depuis 2002. Par ailleurs, des sources concordantes nous ont affirmé hier, que la Dlep a engagé des poursuites judiciaires à l'encontre de certains promoteurs. Ainsi, le wali de Constantine qui a fait une sortie médiatique, la première du genre en direction de la population, a incité les citoyens de ne pas tomber dans la spéculation de certains promoteurs qui ne respectent pas la valeur financière du logement fixée par la loi.
Ainsi, tout dépassement du seuil de 2,80 millions de dinars est considéré comme une arnaque à l'encontre des souscripteurs. Le wali de Constantine estime, selon le même communiqué, que le taux d'avancement des projets, qui ont été confiés à ces spéculateurs, n'est nullement satisfaisant, voire même inexistant dans certains cas. C'est alors qu'on demande à chaque fois une rallonge financière.
Cependant, même avec ces augmentations aléatoires et la subtilisation des sommes d'argent d'une manière légale et masquée à la fois, les chantiers demeurent à l'arrêt, sans aucun avancement.
Un constat fait par le wali qui depuis son installation plusieurs sit-in ont été observés par des citoyens qui ont été victimes des pratiques de spéculations sans compter les retards affichés dans la réalisation des logements, et ce, de la part de certains promoteurs jouissant d'une bonne réputation dans la région.
Le wali est allé, cette fois-ci, plus loin pour résoudre la question du logement à Constantine en s'attaquant notamment au logement rural. Les directives du responsable de l'exécutif ont été claires, faire le transfert de ce dossier du logement rural vers les autres formules du logement existant, avec le recensement immédiat de tous ceux inscrits au logement rural à travers la wilaya.
N. B
آيا صوفيا |
الاثنين, 28 أبريل 2014 18:23 |
..الدخول
إلى آيا صوفيا يتم من الباب الغربي، ويمكن ملاحظة الرخام الملوَن الذي
يزين الحيطان، كما في توب كابي، إضافة إلى مختلف الأبواب التي تؤدي إلى صحن
الكنيسة،
بما فيها أبواب الإمبراطور الثلاث. أمَا اللوحة التي تعود إلى القرن التاسع
عشر ..
14
أفريل 2014. مدينة إسطنبول تنعم في أناقتها المعتادة ملوحة بواجهاتها
الزجاجية التي غدت علامة مميزة لها. طقس غامض جدا طوال الأيام التي قضيتها
في المدينة، مفضلا هذه المرة السفر على متن الخطوط الجوية التركية
لانضباطها وخدماتها. حرارة وبرد وجو معتدل ومطر، فصول كثيرة في اليوم
الواحد في هذه المدينة الآسيوية الأوربية المتلألئة باستمرار، الآهلة بسحر
رباني نادر في تاريخ المدن الملعونة التي باعت نفسها للشيطان والإسمنت
الأخرس. إسطنبول الجليلة هي وردها ومتاحفها وجوامعها وآثارها وحركتها
ونهاراتها ولياليها اليقظة كالنمل، وكحرير الأزمنة. لا أدري لماذا أشبه
تضاريسها بتضاريس قسنطينة عاصمة الشرق الجزائري، ربما بسبب الأزقة الصغيرة
الصاعدة أو النازلة باستمرار، كما لو أنها بنيت على هضبة أو صخرة، مثل
سيرتا في زمان النوميديين.
لم
تكن كنيسة آيا صوفيا، التي تحولت إلى متحف، بعيدة عن فندق أوزبك حيث أقمت
قرابة عشرة أيام، هناك في جهة أقصاراي القريبة من الجامعة ومن المترو وجامع
الوالدة. عشرون دقيقة كافية للوصول إلى هناك مرورا بشارع لاليلي البهيج
الذي يرافقك بأدب وأبهة إلى الجامع الأزرق، بأدب وأبهة ووقار وسؤدد، شأنه
شأن الشوارع والأزقة الأخرى التي توفر لعينيك مناظر كافية لكتابة عشرات
القصائد المؤثثة بالدهشة المتجددة. المدن الخربة هي التي تشجعك على
الانتحار يوميا كي تتفادى رؤية ظلامها الخالد. أمَا شوارع إسطنبول وأزقتها
وحاراتها وساحاتها فشيء آخر تماما، ثقافة أخرى ومرجعيات مؤكدة تدل على
مهارة وفطنة وصناعة للمستقبل.
تشرق آيا صوفيا دائما مقابل جامع السلطان أحمد، وقريبا من متحف
توب كابي حيث تمَ تصوير المسلسل التركي الشهير حريم السلطان. ولأن إسطنبول
عبارة عن متاحف وعلامات دالة وممتلئة بالتاريخ والمعارف، فبإمكانك، قبل
الوصول إلى آيا صوفيا، المرور بعدة إنجازات وتحف، ومنها الجامعة وجامع
بايازيت وعمود الأفعى الذي نسجت حوله أساطير ممتعة، إضافة إلى مقابر
الشخصيات والسلاطين وذوي الشأن، تلك المنتشرة على اليمين والشمال بشواهدها
المميزة التي غالبا ما تنتهي بتاج من الإسمنت أو الرخام. لقد كان هؤلاء
أحياء مثلنا نحن الأموات رغما عنَا. لذلك ظللت أقرأ الفاتحة عليهم وعلينا،
أو على من يستحقونها.
تطل
الكنيسة على ساحة المسجد المزهرة التي امتلأت هذه الأيام السعيدة بما يشبه
أعراس الخزامى البهيجة، الصفراء منها والحمراء. ذاك موسمها، وذلك ديدنها
كل سنة. لا يمكن الدخول إلى متحف آيا صوفيا دون التسليم على الحجر القائم
وعلى هذه السعادات التي تبتسم لك بوقار القديسات المراهقات اللائي تحتفي
بهن المساحة الراقصة: الخزامى. يا لحظ الناس بهذه الكائنات الصوفية
الرائعة. يجب أن نرفع قبعاتنا لهذه النعمة المباركة التي لا تتكرر في كل
المدن الشعثاء الذاهبة إلى الموت بسرعة خرافية يتعذر قياسها. هناك فعلا مدن
في هذه الحياة لا تصلح سوى لدفن الحياة. ما أتعسها مدنا، وما أتعس ساكنيها
وزائريها الذين لا حظ لهم لأنهم يعيشون في الجحيم قبل الوقت المناسب. لا
بد أن هؤلاء التعساء يعرفون بعض ملامح يوم الحساب والعقاب، مثلي أنا الذي
عشت في مدن القمامات وضجيج السياسيين السطحيين الذي يتكلمون مثل الزلازل
ومجاري المياه القذرة، ومثل ذباب المناقع الذي يطنَ بالعامية.
تقول
الكتب والمراجع إن الكنيسة الكبرى هي أشهر كنيسة بنيت في العهد البيزنطي
بمدينة إسطنبول الفاخرة، ورابع كنيسة في العالم من حيث المساحة، وقد استغرق
بناؤها قرابة خمس وثلاثين سنة، أي ما بين سنوات 337 ــ 361. وكان اسمها
الحقيقي، في عهد الابن قسطنطينوس، ميغالو أكليسيا، أي الكنيسة الكبرى، ثم
أصبحت لاحقا هاغيا صوفيا، أي الحكمة المقدسة، كما يمكن أن تحيل على ذلك
كلمة صوفيا اليونانية، وصوفية العربية التي انحرفت عن المعنى الأصلي من حيث
الاستثمار. وقد حملت آيا صوفيا اسمها الحالي بداية من العهد التركي الذي
قام بتغيير أغلب الأسماء القديمة التي ليست لها علاقة مباشرة بالمرجعية
التركية التي أسست عليها كيانها الجديد.
وقد
مرَت الكنيسة بمراحل مأسوية أحيانا، منها ما تعلق بالعوامل الطبيعية،
كالزلازل، أو ما ارتبط بالحرق والنهب لأسباب دينية أو سياسية، كما حصل مع
الجيش الصليبي الرابع، قبل أن يعاد ترميمها في فترات مختلفة. لقد قام
الجنود بسرقة الألواح الفضية المطلية بالذهب ومختلف الأشياء الثمينة، وعرفت
الكنيسة، قبل أن تتحول إلى مسجد في عهد السلطان محمد في عام 1453، أعمال
سطو وتخريب، ومن ثم صعب على المعماريين والمتخصصين إعادة رسم ملامحها
الأولى التي اندثرت تدريجيا، أو ردمها الوقت وتعذر الكشف عنها.
لقد
تمَ وضع مئذنة على إحدى القبب من جهة الغرب في عهد السلطان محمد، كما نصَب
محراب جهة الكعبة، وفي عهد السلطان بيازيت الثاني تم إنشاء المئذنة في
الجهة الشمالية الشرقية، وأضيفت المئذنتان الواقعتان في الجهة الغربية، في
عهد السلطان سليم الثاني. حدث ذلك في فترات متقاربة من القرن السادس عشر،
وكان للمعماري سنان دور بارز في إنجاز هذه التحفة، شأنها شأن تحف أخرى
موزعة في إسطنبول. ويمكن رؤية المآذن والقبة الفخمة من ساحة الجامع الأزرق،
ذلك لأنها بارزة للعيان ولافتة للنظر، ومجاورة للمسجد العملاق الذي ينعم
بالوقار وسط الأشجار والأزهار الكثيرة وآلات التصوير والسياح القادمين من
مختلف بلدان العالم.
للعلم
فإن آيا صوفيا أنشئت في مراحل متباعدة، وجيء بزخرفها وبلاطها وخزفها
وخشبها من جهات كثيرة، كما خضعت لعدة ترميمات من أجل الحفاظ على شكلها
الحالي، ومنها إسناد القبة وتقويتها وتسوية الأعمدة المائلة وأشغال الطلاء
والترصيص. وقد أبعد طلاء الجص الذي استخدم في عهد السلطان سليمان القانوني
الذي حكم تركيا ما بين 1520 و 1566، ربما استعمل الطلاء وقتئذ لإخفاء
الرسوم البشرية والصليب، لكنه لم يستثن المنمنمات التي أصبحت اليوم بادية،
بل مفخرة من مفاخر المساجد والبيوت الأثرية التي تتباهى بها المدينة، وقد
تعود الفكرة إلى النظر المغاير إلى طبيعة هذه المنمنمات الجميلة التي لا
تملك علاقة مباشرة بالفهم القديم الذي تم ربطه بالحمولة المسيحية
ومرجعياتها وجانبها الآني، ما يناقض عمران الإمبراطورية الإسلامية وفلسفتها
ومقاصدها آنذاك. وهذا مجرَد تأويل قابل للمراجعة متى عرفت الأسباب
الحقيقية التي أدت إلى إخفاء المنمنمات وطلائها بالجص لفترة طويلة.
أمَا
المنبر الرخامي فأنجز في عهد السلطان مراد الرابع الذي حكم البلد في
الفترة الممتدة ما بين 1623 و1640، شأنه شأن المكتبة المزينة بالخزف، والتي
يمكن أن تستوعب قرابة 30000 كتاب، أما حوض الوضوء فهو تحفة عمرانية
استثنائية في تاريخ العمران العثماني.
الدخول
إلى آيا صوفيا يتم من الباب الغربي، ويمكن ملاحظة الرخام الملوَن الذي
يزين الحيطان، كما في توب كابي، إضافة إلى مختلف الأبواب التي تؤدي إلى صحن
الكنيسة، بما فيها أبواب الإمبراطور الثلاث. أمَا اللوحة التي تعود إلى
القرن التاسع عشر فتمثل النبي عيسى عليه السلام، كما تظهر السيدة مريم
وجبريل ليو السادس المنحني على ركبتيه. كما يمكن مشاهدة السيدة البتول
تحتضن ولدها، إضافة إلى صور الملائكة التي قاومت منذ العهد البيزنطي، وهناك
رسوم للقديسين، وفي الجهة الشمالية يقوم العمود الرخامي المتعرق الذي
اعتبر معجزة في العصور الماضية. وفي الجهة الجنوبية لصحن الكنيسة الوسطى
يتواجد بلاط من المنمنمات، هناك حيث كان يتوَج الإمبراطور، ويسمى مركز
العالم. وثمة سقف مزخرف بالنقوش وألواح باهظة الثمن. مركز العالم، يا لها
من فكرة رائعة.
كما
يمكن الاستمتاع بمسرح دياسيس الذي يعود تاريخه إلى القرن الثاني عشر،
ويعتبر تحفة عمرانية استثنائية بالنظر إلى شكله والمواد الذي شيدت به في
ذلك الوقت البعيد: قطع صغيرة ومتناسقة من المنمنمات الملونة. كما يمكن
مشاهدة المكان المخصص للإمبراطورين، الإمبراطور قسطنطين التاسع وزوجته
الإمبراطورة زو، ليس بعيدا عن الباب البرونزي المميز الواقع في الطابق
الأسفل، وقد استقدم من معبد بتارسوس، كما استقدم الأباطرة والعثمانيون عدة
تحف نادرة من بلدان مختلفة، ويعد متحف توب كابي الفخم عينة تمثيلية على ذلك
التخزين العجيب للذاكرة المحلية والغيرية.
أما
اللوحة الأخرى الموجودة في أعلى الباب فتمثل مريم العذراء وابنها، وإلى
يمينها الإمبراطور قسطنطينوس الذي كان يقدم نموذجا للمدينة، في حين كانت
على يسارها جوستينيانوس التي كانت تقدم لها نموذجا مصغرا من آيا صوفيا، كما
كان ينص على ذلك المعتقد المسيحي. تلك بعض العلامات التي تقدم فكرة عامة
عن آيا صوفيا، مختصرة نوعا ما، لأن المتحف عبارة عن إرث وجب النظر إليه
بعيون كثيرة، ومن ذلك اللوحات المنمنمة التي صنعت من الذهب بطريقة فنية،
وباحترافية ودراية بالمعادن وتآكلها، ومن ثم طلاء الذهب بالزجاج حفاظا
عليه.
لا
بد أن يكون متحف آيا صوفيا أحد أعمدة السياحة في تركيا لأنه واجهة، كما
الواجهات الأخرى التي قد تتطلب أن نعرفها من الداخل بالتنقيب في تاريخها
وحلقات تشكلها ودلالاتها وطريقة الحفاظ عليها وترميمها. لقد جعل الأتراك
هذه المدينة من أهم المدن العالمية، أمَا آيا صوفيا فتعد وجها نيرا، وحلقة
من حلقات معرفة العمل، ومعرفة التفكير في الموروث واستثماره لغايات سياحية
واقتصادية، هناك ذكاء ما في طريقة التعامل مع الذات، ماضيها وحاضرها، وهذا
ما يجعل من إسطنبول كتابا كبيرا، ومن آيا صوفيا صفحة من صفحاته البهيجة،
المحتفلة بنفسها وبأمجادها، الواقعية منها والمتخيلة. السلام عليك دائما
أيتها العظمة المبجلة، والسلام على الساحة والخزامى والجامع الأزرق،
والسلام عليَ يوم أبعث حيَا.
السعيد بوطاجين
|
سعداني متحفّظ على تعيين سلاّل وزيرا أوّل
- الثلاثاء, 29 أبريل 2014
سبّب
قرار رئيس الجمهورية عبد العزيز بوتفليقة المعلن عنه أوّل أمس والقاضي
بتعيين عبد المالك سلاّل وزيرا أوّل خيبة أمل كبيرة لدى الأمين العام لحزب
جبهة التحرير الوطني عمار سعداني، حيث لم يتوان في إبداء تحفّظه بكلّ صراحة
من قرار الرئيس، مجدّدا التأكيد على اعتقاده بأن (حزب الأغلبية أولى
بقيادة الحكومة)·
عبّر سعيداني أمس لدى إلقائه كلمته الافتتاحية بفندق (المنقادا) بحظيرة الحيوانات لبن عكنون بالجزائر العاصمة، لدى تنشيطه الحفل الذي أقامه على شرف الصحفيين بمناسبة اليوم العالمي للصحافة وحرّية التعبير المصادف لـ 3 من شهر ماي، عن امتعاضه من قرار تعيين عبد المالك سلاّل وزيرا أوّل، قائلا: (لم أر في أيّ بلد حكومة من الأغلبية الحزبية يتمّ تعيين رئيسها خارج الحزب المنتخب)، معتبرا أن الحزب العتيد له الحصّة الأكبر والفضل في تزكية الرئيس لعهدة رابعة· واتّهم عمار سعداني ما سمّاه بالطابور الخامس بمحاولة إزالته من رأس الحزب قائلا: (إن هذا الطابور لا يترك أيّ سياسي مهني في مكانه إلاّ ويزيحه مثلما أزاح عبد الحميد مهري، بن فليس وغيرهما)، فيما أضاف أن هناك حملة تشنّ ضده لا لشيء سوى لأنه طالب بالتغيير ـ على حد تعبيره ـ، (وإذا كان التغيير في الحزب يكون برحيل سعيداني سأكون أوّل الرّاحلين)· وعن الصحافة الجزائرية وجّه الأمين العام لحزب جبهة التحرير الوطني عمار سعيداني أمس تصريحات مثيرة أوضح فيها أنه لم يعد هناك وجود لـ (صحافة الأجهزة)، وقال إن حزبه لم يقص أيّ صحفي أو جريدة مهما كان توجّهاتها، مردفا في سياق حديثه أن هناك صحفيين مسّوا عرضه وعائلته بسوء ـ على حد تعبيره ـ وذلك من خلال نشرهم لمقالات مسيئة إليه·
على هامش الحزب نظّم سعداني ندوة صحفية ردّ فيها على المقترحات التي سيطرحها حزب الأفلان حول التعديل الدستوري، (إن كلّ مقترحات الحزب جاءت في خطاب الرئيس، وأن الدستور المقبل ستكون فيه فوائد كبيرة لبناء دولة القانون وحماية الصحافيين ومساحة كبيرة للمعارضة)· وأضاف الأمين العام لحزب الأفلان أنه أعطى عشرة خطوط أساسية لتعديل الدستور وسينفّذ الكثير منها، مؤكّدا أن حزبه يؤمن بالتعدّدية وهو متّهم دائما بأنه يزوّر ومع السلطة وأنه ضد التغيير· وفي سياق آخر، اتّهم الأمين العام للأفلان جريدة واسعة الانتشار في الساحة الإعلامية الجزائرية بشنّ حملة شرسة ضده منذ 2007، متحدّيا إيّاهم تقديم الدليل على أنه يملك تلك الثروة التي سبق وأن أعلنت عنها الجريدة في إحدى مقالاتها الصحفية· سعيداني الذي قال إن البلاد بحاجة إلى أحزاب قوية تقدّم رجالا أقوياء دعا باقي التنظيمات السياسية والصحافة إلى المساهمة في إفراز الدستور وانتقد كلّ من يريد ويطالب بحلّ البرلمان بأن يأتي بالحجج· ومن جهة أخرى، طالب عمار سعيداني بتهذيب العمل الصحفي والعمل السياسي، أين قال: (أعلم جيّدا الوضعية الاجتماعية للصحفيين، وأن هناك صحافة صفراء وأحزاب صفراء غير معروفة تكون تارة إلى جانب المعارضة وتارة أخرى موالية للنّظام)· وحول وضعية الصحفي الجزائري ذكر المتحدّث أنه معروف لدى العام والخاص أن أغلب الصحفيين يعيشون وضعية اجتماعية مزرية، مبديا مساندته لهم وتضامنه معهم ومساعدتهم في القريب العاجل·
عبلة عيساتي
عبّر سعيداني أمس لدى إلقائه كلمته الافتتاحية بفندق (المنقادا) بحظيرة الحيوانات لبن عكنون بالجزائر العاصمة، لدى تنشيطه الحفل الذي أقامه على شرف الصحفيين بمناسبة اليوم العالمي للصحافة وحرّية التعبير المصادف لـ 3 من شهر ماي، عن امتعاضه من قرار تعيين عبد المالك سلاّل وزيرا أوّل، قائلا: (لم أر في أيّ بلد حكومة من الأغلبية الحزبية يتمّ تعيين رئيسها خارج الحزب المنتخب)، معتبرا أن الحزب العتيد له الحصّة الأكبر والفضل في تزكية الرئيس لعهدة رابعة· واتّهم عمار سعداني ما سمّاه بالطابور الخامس بمحاولة إزالته من رأس الحزب قائلا: (إن هذا الطابور لا يترك أيّ سياسي مهني في مكانه إلاّ ويزيحه مثلما أزاح عبد الحميد مهري، بن فليس وغيرهما)، فيما أضاف أن هناك حملة تشنّ ضده لا لشيء سوى لأنه طالب بالتغيير ـ على حد تعبيره ـ، (وإذا كان التغيير في الحزب يكون برحيل سعيداني سأكون أوّل الرّاحلين)· وعن الصحافة الجزائرية وجّه الأمين العام لحزب جبهة التحرير الوطني عمار سعيداني أمس تصريحات مثيرة أوضح فيها أنه لم يعد هناك وجود لـ (صحافة الأجهزة)، وقال إن حزبه لم يقص أيّ صحفي أو جريدة مهما كان توجّهاتها، مردفا في سياق حديثه أن هناك صحفيين مسّوا عرضه وعائلته بسوء ـ على حد تعبيره ـ وذلك من خلال نشرهم لمقالات مسيئة إليه·
على هامش الحزب نظّم سعداني ندوة صحفية ردّ فيها على المقترحات التي سيطرحها حزب الأفلان حول التعديل الدستوري، (إن كلّ مقترحات الحزب جاءت في خطاب الرئيس، وأن الدستور المقبل ستكون فيه فوائد كبيرة لبناء دولة القانون وحماية الصحافيين ومساحة كبيرة للمعارضة)· وأضاف الأمين العام لحزب الأفلان أنه أعطى عشرة خطوط أساسية لتعديل الدستور وسينفّذ الكثير منها، مؤكّدا أن حزبه يؤمن بالتعدّدية وهو متّهم دائما بأنه يزوّر ومع السلطة وأنه ضد التغيير· وفي سياق آخر، اتّهم الأمين العام للأفلان جريدة واسعة الانتشار في الساحة الإعلامية الجزائرية بشنّ حملة شرسة ضده منذ 2007، متحدّيا إيّاهم تقديم الدليل على أنه يملك تلك الثروة التي سبق وأن أعلنت عنها الجريدة في إحدى مقالاتها الصحفية· سعيداني الذي قال إن البلاد بحاجة إلى أحزاب قوية تقدّم رجالا أقوياء دعا باقي التنظيمات السياسية والصحافة إلى المساهمة في إفراز الدستور وانتقد كلّ من يريد ويطالب بحلّ البرلمان بأن يأتي بالحجج· ومن جهة أخرى، طالب عمار سعيداني بتهذيب العمل الصحفي والعمل السياسي، أين قال: (أعلم جيّدا الوضعية الاجتماعية للصحفيين، وأن هناك صحافة صفراء وأحزاب صفراء غير معروفة تكون تارة إلى جانب المعارضة وتارة أخرى موالية للنّظام)· وحول وضعية الصحفي الجزائري ذكر المتحدّث أنه معروف لدى العام والخاص أن أغلب الصحفيين يعيشون وضعية اجتماعية مزرية، مبديا مساندته لهم وتضامنه معهم ومساعدتهم في القريب العاجل·
عبلة عيساتي
الخبـر يجيبــوه التــوالا
نصر الدين حديد
انطلقت حرب الشائعات على صفحات التواصل الإجتماعي، حول تعيين الوزراء الجدد في الحكومة الجزائرية القادمة، وتعبر جميع التعليقات، التي يتهامس بها الإفتراضيون، بأن كل واحد يغني بغناه، ولا أحد استطاع أن يأتينا برأس الخيط.من بين ما تردد من شائعات أن نائب البرلمان طليبة تم تعيينه وزيرا منتدبا مكلفا بتطوير الجنوب، ومن بين ما تردد أيضا خبر رحيل خليدة تومي عن وزارة الثقافة، وأنها تضرب بقوة من أجل الحصول على منصب سفيرة، بالضغط عن طريق الشاب خالد وبسفارات الدول الأوروبية، ولكن الشيء الوحيد، الذي لا يمكن أن نفسره من أين يحصل الفايسبوكيون على هذا الكلام يا ترى؟.
ما نعرفه في الجزائر، أن تشكيل الحكومة يخضع لمبدإ الخبر يجيبوه التوالا، فهناك وزراء تم تعيينهم، وكانوا هم آخر من يعلم بخبر تعيينهم، بل إن بعضهم تلقوا خبر تعيينهم من التلفزيون الرسمي، وما نعرفه أيضا أن القرارات الأخيرة لتشكيل الحكومة، تأتي في الدقائق الأخيرة مع استمرار المفاوضات، التي تحركها القوى الضاغطة، ولا نعرف هذه المرة بالضبط إلى من سوف تميل الكفة.
الأنظار موجهة، أيضا، إلى المتسابقين الذين دخلوا إلى الإنتخابات الرئاسية، والكل ينتظر الحقيبة الوزارية، التي سوف تحصل عليها لويزة حنون، بعد خدماتها الجليلة في الحملة الإنتخابية، التي أدارتها بالتخويف من التدخلات الأجنبية وبعبع الإرهاب وهجوم الفضائيين وسكان المريخ، الذين كانوا سوف يغزون كوكب الأرض، لولا وقوفها لهم بالمرصاد.
المعارضة، أيضا، تريد عرض خدماتها، واللعب في الوقت بدل الضائع، بعدما فشلت في الوصول إلى السلطة عن طريق الإنتخاب، وإذا لم يكن الأمر كذلك، فما الذي يجعل كل تياراتها تتكتل اليوم، وتنشأ علاقة حميمة بين الفيس وبين الأرسيدي وبين حمس وبين بن فليس، أليس هذا هو استعراض من نوع آخر، من أجل الظفر بعظمة من السلطة؟.
ربما ما تتجه نحوه المعارضة، اليوم، أكد عليه الأمين العام بالنيابة للأرندي، حين قال إنه لا يمكن لأحد أن يسبح ضد التيار، وهو بذلك يعطيهم خارطة الطريق الجديدة للوصول إلى السلطة، ويمنحهم فرصة أخرى للحاق بالركب، بدل الإحتجاج والخروج إلى الشارع، والمسارعة إلى دخول بيت الطاعة الزوجية، قبل أن تبدأ عملية تصفية الحسابات، وربما بدأنا نسمع عن بعض الإقالات، التي مست بعض الرؤوس العنيدة.
بنك الجزائر يعلن سحب خمسة أنواع من الأوراق النقدية من التداول |
الثلاثاء, 29 أبريل 2014 18:08 |
قرر
بنك الجزائر سحب خمس أنواع من الأوراق النقدية من التداول ابتداءا من 31
ديسمبر 2014 وهذا من خلال إعلان نشر في الجريدة الرسمية رقم 20.
ويتعلق
الأمر بالأوراق النقدية بقيمة مائة (100) دينار من صنف “1981” وصنف “1982”
وبقيمة مائتي (200) دينار وعشرين (20) دينارا وعشرة (10) دنانير من صنف
“1983” حسب نص الإعلان المنشور في الجريدة الرسمية والممضي من طرف محافظ
بنك الجزائر محمد لكصاصي. ويمكن لحاملي هذه الأوراق النقدية “تبديلها دون
تحديد للمبلغ” وذلك إلى غاية 31 ديسمبر 2014 ، وتبقى الأوراق المسحوبة من
التداول “قابلة للتبديل لمدة عشر سنوات ابتداء من تاريخ سحبها من التداول”،
وذلك حصرا لدى شبابيك بنك الجزائر ـ حسب ما أعلنه نفس المصدر. في الأخير،
نص الإعلان على أن الأوراق النقدية المعنية بإجراء السحب والغير المقدمة
للتبديل “تفقد قوتها الإبرائية عند انقضاء فترة العشر سنوات” وتكتسب
الخزينة العمومية قيمتها المقابلة.
|
لخبير في تكنولوجيات الإعلام والاتصال، يونس قرار:
انترنيــــــت الـ3 جـــــي مـحـــــدودة وغــــير مهددة لـالسيبار كافي
لم ينف الخبير في تكنولوجيات الإعلام والاتصال، يونس قرار، التهديد الذي باتت تشكله خدمة الجيل الثالث، على مقاهي الانترنيت في بلادنا، وهجران الكثيرين أمام الخدمة التي تتيحها تقنية الـ3 جي، والمتوفرة على هواتفهم الذكية ولوحاتهم الالكترونية، غير أنه يضيف ذات المتحدث، أن خدمة الجيل الثالث وحتى الرابع، متوفرة في مختلف الدول الأوروبية ومنذ وقت طويل، إلا أنها لم تلغ خدمة مقاهي الانترنيت التي حسب قرار، استطاعت التكيف مع المتطلبات الجديدة لعصر التكنولوجيا، داعيا في ذات السياق أصحاب مقاهي الانترنيت إلى إضافة خدمات جديدة كالطباعة، البحوث المدرسية، الإكسسوارات الخاصة بالإعلام الآلي، فضلا عن إجراء بعض التخفيضات على تسعيرات الخدمة، ضمانا لوفائهم، بالمقابل دعا الدولة إلى الاستثمار أكثر في خدمات مقاهي الانترنيت من خلال عقود مع مراكز التكوين المهني، لتكوين الشباب في مجال الإعلام الآلي ومنح استمرارية للسيبار كافي، موضحا أنه بدخول الأديسال وانترنيت المنازل، تسبب في غلق 25 بالمائة من مقاهي الانترنيت ببلادنا، غير أنه لم تسجل إحصائية لحدّ الساعة عن غلق لمحلات السيبار كافي مع دخول خدمة الـ3 جي .وعن تقييــــمه لخـــدمات الجيل الثالث التي انطلقت ببلادنا مطلع السنة الجارية، أضـــاف قرار أنــــها تبقى متفاوتة في حجمها وسعاتها، غير أنها لا تحل محل انترنيت الأديسال، غير محدودة، مضيفا أنها وحسب الأصداء الأولية التي استقيناها من المتعاملين للهاتف النقال الذين أطلقوا الخدمة موبيليس وأوريدو، فإن شريحة عريضة استخدمت الجيل الثالث، مسّت 20 ولاية، غير أن الكثيرين منهم تفاجــــؤوا بمحدودية الخدمة والتي حسبــــه نفــــّرت الكثير من الزبائن وأعادتهم إلى خدمات السيبار كافي وانترنيت المنازل التي تبــــقى الحلّ الوحيد في تنزيل الملفات وفتح فيديوهات اليوتــــوب، والتي تحتاج حجما كبيرا من ســــرعة التدفق، عكـــــس الـ3 جي الذي يمكن استخدامه فقط لإجراء بعض الخـــــدمات البسيطة على غرار فتح إيميل أو فايسبوك.
وجهت رسالة إلى المجلس الدستوري بعد رفض استقبال وفد عنها
“بركات” تطلب تطبيق المادة 88 من الدستور على بوتفليقة
الأربعاء 30 أفريل 2014 الجزائر: خالد بودية
منعت الشرطة، أمس، وفد حركة “بركات” من دخول مبنى المجلس الدستوري، بعدما رفض رئيس المجلس مراد مدلسي استقبال وفد عن الحركة المعارضة للنظام الذين توجهّوا إليه من أجل تسليمه طلب تطبيق المادة 88 من الدستور على الرئيس عبد العزيز بوتفليقة.
في أول تحرّك لها بعد انتخاب عبد العزيز بوتفليقة رئيسا للجمهورية، توجهت حركة “بركات”، أمس، إلى مقر المجلس الدستوري بأعالي العاصمة، بغية ترتيب لقاء مع رئيسه مراد مدلسي، بهدف تسليمه طلبا تدعوه فيه إلى تطبيق المادة 88 من الدستور، بعد الوضعية الصحية التي ظهر عليها بوتفليقة، أول أمس، أثناء تأديته اليمين الدستورية، وهي العتبة التي تخطاها بصعوبة.
لكن رئيس المجلس الدستوري رفض استقبال وفد عن الحركة وأبلغهم بواسطة مرسول خاص، بأن السبب يعود لكونهم حركة غير معتمدة، وطلب منهم إرسال طلبهم عبر البريد. وتتضمن رسالة حركة “بركات” لرئيس المجلس الدستوري، تتوفر “الخبر” على نسخة منها، التي جاءت تحت عنوان “طلب تطبيق المادة 88 من الدستور”، تذكيرا بأحكام مواد الدستور 70، 77، 78 و79 المحددة لصلاحيات ومهام ورئيس الجمهورية، التي يجسّد فيها الدولة داخل وخارج الوطن ويخاطب الأمة مباشرة. وطلبت الحركة من رئيس المجلس الدستوري بناء على هذه الوظائف بصفته رئيسا للهيئة المخولة قانونا “للسهر على تطبيق القوانين ومطابقتها مع أحكام الدستور، وندعوكم إلى تطبيق المادة 88 من الدستور”.
وتنص الفقرة الأولى من المادة 88 على: “إذا استحال على رئيس الجمهورية أن يمارس مهامه بسبب مرض خطير ومزمن، يجتمع المجلس الدستوري وجوبا، وبعد أن يتثبت من حقيقة هذا المانع بكل الوسائل الملائمة، يقترح بالإجماع على البرلمان التصريح بثبوت المانع”.
وحمّلت حركة “بركات” في رسالتها رئيس المجلس الدستوري “المسؤولية التاريخية أمام الله والشعب والأجيال القادمة ونطلب من سيادتكم السهر على التطبيق الفعلي لهذه المادة”. وأسندت الحركة في تحميلها المسؤولية لرئيس المجلس الدستوري، حسب نص الرسالة، “نظرا للحالة الصحية الصعبة للرئيس عبد العزيز بوتفليقة في المدة الأخيرة خاصة يوم 17 أفريل، حيث ظهر عجزه التام عن أداء واجبه الانتخابي وتم الاستعانة بشخص آخر لتمكينه من ذلك، وكذا للوضعية التي شهدها الشعب الجزائري والعالم للرئيس أثناء أدائه اليمين الدستورية، إذ لم يتمكن من قراءة الخطاب كاملا واكتفى بفقرة واحدة من بين 29 فقرة أخرى وهو الدليل القاطع أن الرئيس غير قادر على أداء مهامه”. وترى الحركة أن تطبيق المادة 88 من الدستور أضحى ضروريا “لما يتطلبه منصب رئيس الجمهورية من القدرة الصحية والبدنية لأداء المهام الموكلة له”.
- طالب بأحقية الأفالان في الوزارة الأولى فأعاد الرئيس الثقة في سلال
سعداني أول ضحايا بوتفليقة في عهدته الرابعة
الأربعاء 30 أفريل 2014 الجزائر: ح. سليمان
طالب الأمين العام للأفالان، عمار سعداني، بمنصب الوزير الأول عندما قال في ندوته الصحفية يوم 20 أفريل، عقب الرئاسيات بأن “الحكومة للحزب الأهم في البرلمان، الأمر معمول به في كل دول العالم باستثناء الجزائر”، في دعوة صريحة لرئيس الجمهورية بأن حزبه “أحق بالحكومة المقبلة”، غير أن لجوء الرئيس إلى تعيين عبد المالك سلال مجددا على رأس الوزارة الأولى، تعني أن سلال ليس مثلما يقول سعداني “اللاعب السيئ في السياسة”.
رغم الضغوط التي حاول عمار سعداني تمريرها، منذ الساعات الأولى التي أعقبت الرئاسيات، للتأثير في القرارات القادمة التي سيقدم عليها رئيس الجمهورية في بداية عهدته الرابعة، ومن ذلك ما قاله بشأن تركيبة الحكومة الجديدة القديمة، غير أنها لم تصل إلى آذان وأسماع عبد العزيز بوتفليقة الذي أعاد تعيين عبد المالك سلال في منصبه السابق، رغم الانتقادات التي طالته، خصوصا من الأمين العام للأفالان عمار سعداني الذي وصفه بـ«اللاعب السيئ في السياسة”، ودعا لتمكين حزبه من “أحقية الحكومة المقبلة”، وهو مؤشر على أن سعداني ليس في الموقع الذي يفرض فيه على السلطة تبني خياراته بالرغم من رئاسته للأفالان الذي يملك الأغلبية في البرلمان.
كما سبق سعداني الجميع بإعلان بأنه يفضل حكومة “سياسية” و«ليس تكنوقراطية”، غير أن اختيار رئيس الجمهورية لتكنوقراطي على رأس الوزارة الأولى، وهو عبد المالك سلال غير المحسوب على أي تيار حزبي، يجعل من الحكومة المقبلة أبعد ما تكون عن الحكومة السياسية حتى وإن كان وزراؤها ينتمون سياسيا إلى أحزاب الأفالان والأرندي والحركة الشعبية و«تاج” وغيرها. هذا الوضع يجعل من تصريحات سعداني لا تقع فحسب في منطقة التسلل، بل يسقط كأول ضحية لبوتفليقة في عهدته الرابعة.
وبغض النظر على أن إعادة تعيين سلال مجددا في الوزارة الأولى يعد من الصلاحيات الدستورية المخولة لرئيس الجمهورية في المادة 77 الفقرة الخامسة من الدستور، فإنه لم يحدث أن فرضت قيادات أحزاب التحالف على الرئيس لا من يقود رئاسة الحكومة ولا تركيبة وزراء الجهاز التنفيذي. كما أن التوازنات الجهوية في تقسيم السلطة بين مختلف مناطق الوطن، ظل التقليد المعتمد من قبل السيستام، ولم تؤثر فيه يوما الأغلبية البرلمانية التي يتحدث عنها سعداني، بل حدث وأن ترأس أويحيى الحكومة وكان حزبه أقلية في البرلمان، والعكس أيضا وقع مع بلخادم، وهو التقليد الذي سيعتمد أيضا في الحكومة المقبلة، لأن النظام لا يريد الوصول الى ثقافة تحديد المسؤولية حتى لا يكون هناك حساب أو محاسبة. فلماذا والحال هكذا يسعى قادة أحزاب السلطة على غرار عمار سعداني إلى رفع سقف مطالبهم، وهم يعلمون بأنهم لا يحتكمون في الأمر شيئا وهم مجرد أدوات في يد الحكم ليس إلا؟
-
عن الدستور. فقد أنهى مهام وزير أول بالنيابة استنادا إلى مادة في الدستور لا تتضمن منصبا ولا وظيفة اسمها “وزير أول بالنيابة”. وعيّن وزيرا أول جديدا ليشرف على طاقم حكومي لم يستشر في تعيين أعضائه، وهو تجاوز صريح للمادة 79 من الدستور.
بقية المقال في الصفحة الورقية
- See more at: http://www.elkhabar.com/ar/politique/400449.html#sthash.zQPuDUBq.dpuf
تولى رسميا مهامه كوزير أول“بركات” تطلب تطبيق المادة 88 من الدستور على بوتفليقة
الأربعاء 30 أفريل 2014 الجزائر: خالد بودية
منعت الشرطة، أمس، وفد حركة “بركات” من دخول مبنى المجلس الدستوري، بعدما رفض رئيس المجلس مراد مدلسي استقبال وفد عن الحركة المعارضة للنظام الذين توجهّوا إليه من أجل تسليمه طلب تطبيق المادة 88 من الدستور على الرئيس عبد العزيز بوتفليقة.
في أول تحرّك لها بعد انتخاب عبد العزيز بوتفليقة رئيسا للجمهورية، توجهت حركة “بركات”، أمس، إلى مقر المجلس الدستوري بأعالي العاصمة، بغية ترتيب لقاء مع رئيسه مراد مدلسي، بهدف تسليمه طلبا تدعوه فيه إلى تطبيق المادة 88 من الدستور، بعد الوضعية الصحية التي ظهر عليها بوتفليقة، أول أمس، أثناء تأديته اليمين الدستورية، وهي العتبة التي تخطاها بصعوبة.
لكن رئيس المجلس الدستوري رفض استقبال وفد عن الحركة وأبلغهم بواسطة مرسول خاص، بأن السبب يعود لكونهم حركة غير معتمدة، وطلب منهم إرسال طلبهم عبر البريد. وتتضمن رسالة حركة “بركات” لرئيس المجلس الدستوري، تتوفر “الخبر” على نسخة منها، التي جاءت تحت عنوان “طلب تطبيق المادة 88 من الدستور”، تذكيرا بأحكام مواد الدستور 70، 77، 78 و79 المحددة لصلاحيات ومهام ورئيس الجمهورية، التي يجسّد فيها الدولة داخل وخارج الوطن ويخاطب الأمة مباشرة. وطلبت الحركة من رئيس المجلس الدستوري بناء على هذه الوظائف بصفته رئيسا للهيئة المخولة قانونا “للسهر على تطبيق القوانين ومطابقتها مع أحكام الدستور، وندعوكم إلى تطبيق المادة 88 من الدستور”.
وتنص الفقرة الأولى من المادة 88 على: “إذا استحال على رئيس الجمهورية أن يمارس مهامه بسبب مرض خطير ومزمن، يجتمع المجلس الدستوري وجوبا، وبعد أن يتثبت من حقيقة هذا المانع بكل الوسائل الملائمة، يقترح بالإجماع على البرلمان التصريح بثبوت المانع”.
وحمّلت حركة “بركات” في رسالتها رئيس المجلس الدستوري “المسؤولية التاريخية أمام الله والشعب والأجيال القادمة ونطلب من سيادتكم السهر على التطبيق الفعلي لهذه المادة”. وأسندت الحركة في تحميلها المسؤولية لرئيس المجلس الدستوري، حسب نص الرسالة، “نظرا للحالة الصحية الصعبة للرئيس عبد العزيز بوتفليقة في المدة الأخيرة خاصة يوم 17 أفريل، حيث ظهر عجزه التام عن أداء واجبه الانتخابي وتم الاستعانة بشخص آخر لتمكينه من ذلك، وكذا للوضعية التي شهدها الشعب الجزائري والعالم للرئيس أثناء أدائه اليمين الدستورية، إذ لم يتمكن من قراءة الخطاب كاملا واكتفى بفقرة واحدة من بين 29 فقرة أخرى وهو الدليل القاطع أن الرئيس غير قادر على أداء مهامه”. وترى الحركة أن تطبيق المادة 88 من الدستور أضحى ضروريا “لما يتطلبه منصب رئيس الجمهورية من القدرة الصحية والبدنية لأداء المهام الموكلة له”.
- طالب بأحقية الأفالان في الوزارة الأولى فأعاد الرئيس الثقة في سلال
سعداني أول ضحايا بوتفليقة في عهدته الرابعة
الأربعاء 30 أفريل 2014 الجزائر: ح. سليمان
طالب الأمين العام للأفالان، عمار سعداني، بمنصب الوزير الأول عندما قال في ندوته الصحفية يوم 20 أفريل، عقب الرئاسيات بأن “الحكومة للحزب الأهم في البرلمان، الأمر معمول به في كل دول العالم باستثناء الجزائر”، في دعوة صريحة لرئيس الجمهورية بأن حزبه “أحق بالحكومة المقبلة”، غير أن لجوء الرئيس إلى تعيين عبد المالك سلال مجددا على رأس الوزارة الأولى، تعني أن سلال ليس مثلما يقول سعداني “اللاعب السيئ في السياسة”.
رغم الضغوط التي حاول عمار سعداني تمريرها، منذ الساعات الأولى التي أعقبت الرئاسيات، للتأثير في القرارات القادمة التي سيقدم عليها رئيس الجمهورية في بداية عهدته الرابعة، ومن ذلك ما قاله بشأن تركيبة الحكومة الجديدة القديمة، غير أنها لم تصل إلى آذان وأسماع عبد العزيز بوتفليقة الذي أعاد تعيين عبد المالك سلال في منصبه السابق، رغم الانتقادات التي طالته، خصوصا من الأمين العام للأفالان عمار سعداني الذي وصفه بـ«اللاعب السيئ في السياسة”، ودعا لتمكين حزبه من “أحقية الحكومة المقبلة”، وهو مؤشر على أن سعداني ليس في الموقع الذي يفرض فيه على السلطة تبني خياراته بالرغم من رئاسته للأفالان الذي يملك الأغلبية في البرلمان.
كما سبق سعداني الجميع بإعلان بأنه يفضل حكومة “سياسية” و«ليس تكنوقراطية”، غير أن اختيار رئيس الجمهورية لتكنوقراطي على رأس الوزارة الأولى، وهو عبد المالك سلال غير المحسوب على أي تيار حزبي، يجعل من الحكومة المقبلة أبعد ما تكون عن الحكومة السياسية حتى وإن كان وزراؤها ينتمون سياسيا إلى أحزاب الأفالان والأرندي والحركة الشعبية و«تاج” وغيرها. هذا الوضع يجعل من تصريحات سعداني لا تقع فحسب في منطقة التسلل، بل يسقط كأول ضحية لبوتفليقة في عهدته الرابعة.
وبغض النظر على أن إعادة تعيين سلال مجددا في الوزارة الأولى يعد من الصلاحيات الدستورية المخولة لرئيس الجمهورية في المادة 77 الفقرة الخامسة من الدستور، فإنه لم يحدث أن فرضت قيادات أحزاب التحالف على الرئيس لا من يقود رئاسة الحكومة ولا تركيبة وزراء الجهاز التنفيذي. كما أن التوازنات الجهوية في تقسيم السلطة بين مختلف مناطق الوطن، ظل التقليد المعتمد من قبل السيستام، ولم تؤثر فيه يوما الأغلبية البرلمانية التي يتحدث عنها سعداني، بل حدث وأن ترأس أويحيى الحكومة وكان حزبه أقلية في البرلمان، والعكس أيضا وقع مع بلخادم، وهو التقليد الذي سيعتمد أيضا في الحكومة المقبلة، لأن النظام لا يريد الوصول الى ثقافة تحديد المسؤولية حتى لا يكون هناك حساب أو محاسبة. فلماذا والحال هكذا يسعى قادة أحزاب السلطة على غرار عمار سعداني إلى رفع سقف مطالبهم، وهم يعلمون بأنهم لا يحتكمون في الأمر شيئا وهم مجرد أدوات في يد الحكم ليس إلا؟
-
بوتفليقة يخرق الدستور في يوم القسم على احترامه!
سلال خضع لأوامر الرئيس وكأنه موظف في مؤسسة يملكها المواطن عبد العزيز بوتفليقة
ارتكب الرئيس عبد العزيز بوتفليقة خرقا للدستور في نفس اليوم الذي وضع فيه يده على المصحف الشريف، وأقسم على الدفاععن الدستور. فقد أنهى مهام وزير أول بالنيابة استنادا إلى مادة في الدستور لا تتضمن منصبا ولا وظيفة اسمها “وزير أول بالنيابة”. وعيّن وزيرا أول جديدا ليشرف على طاقم حكومي لم يستشر في تعيين أعضائه، وهو تجاوز صريح للمادة 79 من الدستور.
بقية المقال في الصفحة الورقية
سلال يشرف على حكومة مستقيلة قانونا
الأربعاء 30 أفريل 2014 الجزائر: حميد يس
بوتفليقة يخرق الدستور في يوم القسم على احترامه!
سلال خضع لأوامر الرئيس وكأنه موظف في مؤسسة يملكها المواطن عبد العزيز بوتفليقة
ارتكب الرئيس عبد العزيز بوتفليقة خرقا للدستور في نفس اليوم الذي وضع فيه يده على المصحف الشريف، وأقسم على الدفاع
عن الدستور. فقد أنهى مهام وزير أول بالنيابة استنادا إلى مادة في الدستور لا تتضمن منصبا ولا وظيفة اسمها “وزير أول بالنيابة”. وعيّن وزيرا أول جديدا ليشرف على طاقم حكومي لم يستشر في تعيين أعضائه، وهو تجاوز صريح للمادة 79 من الدستور.
بقية المقال في الصفحة الورقية
- بين العقوبة أو الإبقاء
هل ستكون حكومة سلال من دون وزراء من باتنة؟
الأربعاء 30 أفريل 2014 باتنة: سليمان مهيرة
يجمع الكثير من فئات المجتمع الباتني، على أن تشكيلة الحكومة الجديدة لعبد المالك سلال، لا تعنيهم طالما أن الولاية وضعت في نظرهم ضمن خانة المغضوب عليها من الرئيس وحاشيته التي عجزت عن فرض منطق لعبها في الأيام التي سبقت الموعد الرئاسي بأسابيع فقط.
ولعل الخاسر الأكبر في نظر المواطنين بهذه الولاية هم وزراؤها الخمسة، باستثناء نائب وزير الدفاع الوطني أحمد ڤايد صالح، الذين يطرح بشأنهم تساؤلات كثيرة، فإما التضحية بهم طالما أن العهدات الثلاث للرئيس بوتفليقة أثبتت أن الإقصاء والتخلي يمس مباشرة كل من فشل في المهمة التي توكل إليه، وإما الإبقاء عليهم في مناصبهم الوزارية بهدف تجديد الثقة ومنحهم فرصة أخرى لإعادة المياه إلى مجاريها وكسب ود الشارع الباتني بغالبيته وليس بأعراشه القليلة التي أيدت ترشح بوتفليقة لعهدة رابعة.
ومنذ مجيء الرئيس إلى الحكم سنة 99 لم يسبق وأن تضمنت تشكيلة الحكومة ستة وزراء من باتنة مثلما حدث في حكومة سلال الأخيرة التي ضمت أسماء يوسف يوسفي وزيرا للطاقة، ومحمد الشريف عباس وزيرا للمجاهدين، ومحمود خذري وزير العلاقات مع البرلمان وعبد المالك بوضياف وزيرا للصحة وعبد الوهاب نوري وزيرا للفلاحة، وهي القائمة الوزارية التي حضرت وأريد بها تكسير منافس الرئيس بوتفليقة في الرئاسيات علي بن فليس وسط عشيرته وأبناء منطقته، لكن ذلك لم يتجسد رغم التوزيع الجيد لوزراء الولاية في منظومة اللعب والخطة السياسية التي برمجت ووضعت بهدف الفوز بغالبية أصوات الناخبين في هذه الولاية التي كانت في كل مرة سيدة في صنع القرار السياسي في الجزائر.
وفي الشارع الباتني لا شيء يخيف سكان الولاية في مشروع الحكم الجديد القديم، فمعظمهم متيقن أن إدراج هذه الأسماء في الحكومة الجديدة أو حذفها أو اقتراح أسماء أخرى من المنطقة لخلافتها في مناصبها أو في حقائب وزارية أخرى، لن يضيف شيئا لهذه الولاية طالما أنها لم تستفد من مشاريع كثيرة خلال خمس عشرة سنة كاملة، ولم يستطع نصف التعداد الحكومي المنتمي للمنطقة من المساهمة في تحريك التنمية من منطلق ولاية كبيرة بحاجة لمشاريع كبرى ولمرافق كبرى، فمطار مصطفى بن بولعيد أصبح هيكلا بدون روح وكأنه محطة صغيرة والمستشفى الجامعي وكأنه قاعة علاج رغم عمليات التجميل التي مست مختلف مصالحه، وملعب كبير يحتضن منافسات قارية ووطنية كبرى ولد في الأشهر القليلة الماضية، وطريق سيار قدم فيه غول وعودا بأشكالها وألوانها المختلفة وغيرها من المرافق التي تقزمت منذ مجيء الرئيس بوتفليقة للحكم، وهو ربما مربط الفرس بالنسبة لسكان هذه الولاية الذين انتخب بعضهم مقتنعا بفكرة جزائري حر أختار من أريد، لكن هذا الاختيار قد يكلفهم غاليا هذه المرة ويفرض عليهم حصارا تنمويا وثقافيا ورياضيا وحتى سياسيا، لا لشيء سوى أن معظمهم رفض العهدة الرابعة جملة وتفصيلا بالقول والفعل باستثناء أعراش ومناطق أرادت التموقع في خريطة الولاية والحكومة الجديدة من زاوية نحن مع بوتفليقة حيا أو ميتا.
سيتبعه السيبار كافي أمام تقنية الجيل الثالث وما سيتبعها
الطــــاكسيـــــفون في خــــبر كــــــان
وسيلة لعموري
من منا لم يستهوه رنين هاتف المنزل، مسرعا للردّ على مكالمة عزيز طال انتظاره، ومن منّا لم ينتظر طابور الطاكسيفون طويلا لإجراء مكالمة غالبا ما تستمر طويلا إذا كانت موجهة نحو الفيكس، غير أن التكنولوجيا الحديثة من تقنية الويفي والجيل الثالث، قضت على خدمة الهاتف الثابت وأدخلته المتحف .في وقت غير بعيد من اليوم كانت شوارعنا تعج بمحلات الهاتف العمومي، لدرجة أنها اصطفت بجانب بعضها سيما ما تعلق بالمدن والشوارع الكبرى، على غرار شارع حسيبة بن بوعلي، شارع أودان، أين شكلت الثورة الرقمية وبروز وســـائل الاتصال الحديثة من أجهزة هاتف جوال متعددة التقنيات والوظــــائف وحواسيب مجهزة بمضامين برمجيات تتطور بسرعة وتتجدد باستمرار، والتي شكلت تهديدا حقــــيقيا، قضى إن صح القول على بعـــــض المهن بالاندثار، على رأسها محلات الهاتف العمومي التي أعلن أغلب أصحابها إفلاسهم، أين أجمع أغلب من تحــــدثنا معهم أن محلات الهاتف العـــــمومي، لم تعد تجدي أمام خدمات الهاتف النقال التي تتعدى كامل الحدود وبأقل تكلـــــفة، فأول ما يشدك وأنت تتجــــول وسط العاصمة ومختلف المدن الكبرى جل محلات الهاتف العمومي طاكسيفون والتي اعتادت على استعمالها، قد أغلقت أبوابها أمام قلــــة الإقـــــبال في حين تحوّلت بعض المحلات الأخـــرى إلى فضاءات للفليكسي وبيع بطاقات التعبئة وإكسسوارات الهواتف، فيما تحول البعض إلى فضاءات تجارية أخرى، حولت نشاطها إلى الوجبات السريعة أو البابي فوت، أمام هجران الزبائن للاتصال بالثابت.
الحرية خطفت الأضواء ولم تعمّر طويلا
شكّل الهاتف الثابت الذي طرحته اتصالات الجزائر بالشراكة، مع مؤسسة موبيليس، للهاتف النقال، ثورة تكنولوجية جديدة، في مجال الهاتف الثابت، أين حل الهاتف العمومي الحرية محل مخادع الطاكسيــــفون، وأصبــــح يزين كل زاوية أو مفتـــــرق طريق بلونــــه الــــبرتقالي، وبات الزبـــــون يتحدث بكل حرية باستعــــمال بطاقة خاصة من فئة 100 دينــــار إلى 500 دينار، تدخل داخــــل جهاز الهــــاتف، مع تشكيل الرقم المراد الاتصال به، أين لقيت الخدمة الجديدة في سوق الاتصالات في بلادنا رواجا وانتعاشا جديدا سنوات 2008 و2009، قبل أن تتـــــعرض أغـــلب أجهزة حـــــرية إلى التــــخريب مع نهاية 2011، أمام الإهمــــال واللامسئولية من طرف مستعمــــليها، فمـــن سلم ولم يقتــــلع من الجـــــذور تجد سماعته مفصــــولة عن الجــــهاز أو مكــــسورة أو دون أرقــــام أمام غــــياب حس المسئولية من جهة وغياب ظروف الرقابة من جـــــهة أخرى، حيث لم يعــــمر الهـــــاتف الثابت طويلا، أمام تنامي سرعة انتشار الهــــاتف النقال الذي كــــســــب الرهان وتحـــــول إلى رقــــم واحد في الاتـــــصال الفوري، قبل أن يتــــلاشى دور النــــقال أمـــــام تقنية الانترنيت .
طاكسيفون بنكهة متعاملي النقال
وجد الكثير من أصحاب الأكشاك، وبعد تراجع خدمة الهاتف العمومي 021، في خدمات متعاملي الهاتف النقال حلاّ يرضي الزبائن، باستخدام رقم خاص بالنقال، مربوط بهاتف ثابت، يتيح للزبون استعماله نحو كامل الخطوط وبتكلفة أقل نحو رقم من ذات المتعامل، وفي السياق حوّل محمد كشكه المتواجد بالكاليتوس، الذي كان مجهزا بخمسة مخادع كابيني، برقم ثابت 021، غير أنه ارتأى إحداث تغيير شامل في محله، واستبدال الخمسة خطوط الثابتة بخط واحد من متعامل الهاتف النقال جازي، في الوقت الذي جهّز محله بمختلف الإكسسوارات الخاصة بالهواتف وبطاقات التعبئة من فئات 1000 و500 دينار، والذي يعمل بنـــظام وحدات بـ2 دينار نحو الثابت و4 دينار نحو النقال، فيما وجد مراد صاحب كشك بسعيد حمدين، في ترك هاتف ثابت واحد 021 لاستغلاله في خدمات الفاكس، وبعض الاتصالات الطارئة التي يجريها زبائنه نحو الهواتف الثابتة، مع خطين ثابتين آخرين للمتعامل نجمة، وهو ما استحسنه الكثير من الزبائن الذين سلّموا بفكرة اكتساح النقال لسوق الاتصالات، أمام سهولة استــــخدامه، ما اضطرهم إلى هجران الهاتف الثابت الذي ترك مرميا في زوايا المنـــازل والأكشاك، وخلد للنوم أمام خدمة تعبئة الرصيد التي أخذت مكانه وأزاحته من الواجهة.
خدمة الفليكسي أزاحت الطاكسيفون
أجمع عديد مـــن تحــــدثنا إليهم من زبائن أكشاك الفليكسي، أن النقال بات ضرورة ملحة في وقتنا الحالي، أين باتت خدمة تعبئة الرصيد تحل محل مخادع الهاتف الثابت التي كانت في وقت غير بعيد من اليوم، مكانا يتمركز فيه العشاق بقضاء الساعات الطوال في الحديث مع حبيــــباتهم نحو هاتف المنــــزل، والذي لا يكلفهــــم فاتـــورة كبيرة، في الوقــــت الذي وجــــدوا في عروض المكالمات المـــجانية التي يطــــلقها مختلــــف متعاملي النقـــــال في بلادنا بشكل يومي، ملاذا للحديث بكل راحة والتواصل مع الأحباب سيما ما تعلق بالمناسبات والأفراح، أين يكثف المتعاملون من عروضهم، فيما فضل الكثيرون اختيار خدمة الاشتراك أبونمون التي تسهل على الزبون التحدث بكل حرية مع مختلف الشبكات، مع بونيــــس مكالمات مجانية نحو أرقــــام معــــينة، بتســــديد فاتـــورة آخر الشـــــهر، في الوقـــــت الذي استغنى الكثيرون عن خــــدمة النقال، أمام ظهور تقنيــات أخرى للتواصل تتيحها الانترنيت.
الـ3 جي سيقضي على خدمات السيبار كافي
أمام اكتساح الانترنيت لعالم الاتصال لم يعد بدّا لاستخدام الهاتف الثابت ولا المحمول لدى الكثيرين، ممن وجدوا ضالتهم في المحادثة والدردشة الالكترونية، التي يتيحها العالم الافتراضي، من خلال خدمات الفايسبوك، التويتر، الأم أس أن، السكايب، والذي يوفر خدمة الصوت والصورة وبأقل تكلفة سيما أمام تقنيات الجيل الثالث التي أتاحت خدمة انترنيت أكثر بأقل تكلفة على الهواتف من سمارت فون والأيفون واللوحات، مع مكانية الإبحار في الشبكة بكل راحة وتحميل الوثائق بسرعة عالية، كما يمكن مشاهدة أفلام الفيديو أثناء إجراء المكالمات الهاتفية، ناهيك عن اللعب عبر الشبكة، وتتعدى التقنية الاتصالات الشخصية إلى المؤسسات، حيث يمكن للأفراد العاملين في المؤسسة الواحدة التواصل بصفة دائمة حتى خارج المكتب والحصول على خدمة الحوسبة والتسيير عن بعد، مع إمكانية استعمال الهاتف الذكي في كل مكان مع سرعة الاتصال وبحرّية مطلقة، والذي بات تهديدا واضحا لأصحاب محلات السيبار كافي، فبعد إزاحة النقال للطاكسيفون، جاء دور مقاهي الانترنيت، التي وحسب عزيز صاحب سيبار بالعلمة، فإن زبائنه قد تقلصوا أمـــام توجه الكثيرين نحو خدمات الهواتف الذكية وانترنيت الجيل الثالث، مضيفا أن زبائنه باتوا يقتصرون على أطفال صغار يجرون بحوثهم المدرسية أو يدخلون روابط ألعابهم المفضلة.
من جهته، عبر رفيق صاحب محل انترنيت بشارع حسيبة، عن قلقه بعد تراجع أرباحه، وقال إنه يفكر جدّيا في تغيير النشاط أو إضافة خدمات أخرى تفاديا للخسارة التي باتت تلحقه جراء التكاليف المفروضة عليه من كراء للمحل، فاتورة الانترنيت والضرائب المفروضــــة عليهم، والتي تحسب أساسا على عدد الأمكنـــة المخصصة لكل زبون، التي باتت تثقل كاهله أمام قلة الزبائن.
سلال يتولى رسميا مهامه كوزير أول
أفاد بيان لمصالح الوزير الأول أن
السيد عبد المالك سلال تولى اليوم الثلاثاء مهامه كوزير أول خلال مراسم
تسليم المهام مع السيد يوسف يوسفي الوزير الأول بالنيابة.
الثلاثاء
29
أفريل
2014- بنك الجزائر يعلن سحب خمس أنواع من الأوراق النقدية من التداول
قرر بنك الجزائر سحب خمس أنواع من
الأوراق النقدية من التداول ابتداءا من 31 ديسمبر 2014 و هذا من خلال
إعلان نشر في الجريدة الرسمية رقم 20.
ويتعلق الأمر بالأوراق النقدية بقيمة مائة (100) دينار من صنف "1981" وصنف "1982" و بقيمة مائتي (200) دينار و عشرين (20) دينارا و عشرة (10) دنانير من صنف "1983" حسب نص الإعلان المنشور في الجريدة الرسمية و الممضي من طرف محافظ بنك الجزائر محمد لكصاصي. و يمكن لحاملي هذه الأوراق النقدية "تبديلها دون تحديد للمبلغ" و ذلك إلى غاية 31 ديسمبر 2014 , و تبقى الأوراق المسحوبة من التداول "قابلة للتبديل لمدة عشر سنوات ابتداءا من تاريخ سحبها من التداول", و ذلك حصرا لدى شبابيك بنك الجزائر, حسب ما أعلنه نفس المصدر. في الأخير, نص الإعلان على أن الأوراق النقدية المعنية بإجراء السحب و الغير المقدمة للتبديل "تفقد قوتها الإبرائية عند انقضاء فترة العشر سنوات" و تكتسب الخزينة العمومية قيمتها المقابلة.
الثلاثاء
29
أفريل
2014ويتعلق الأمر بالأوراق النقدية بقيمة مائة (100) دينار من صنف "1981" وصنف "1982" و بقيمة مائتي (200) دينار و عشرين (20) دينارا و عشرة (10) دنانير من صنف "1983" حسب نص الإعلان المنشور في الجريدة الرسمية و الممضي من طرف محافظ بنك الجزائر محمد لكصاصي. و يمكن لحاملي هذه الأوراق النقدية "تبديلها دون تحديد للمبلغ" و ذلك إلى غاية 31 ديسمبر 2014 , و تبقى الأوراق المسحوبة من التداول "قابلة للتبديل لمدة عشر سنوات ابتداءا من تاريخ سحبها من التداول", و ذلك حصرا لدى شبابيك بنك الجزائر, حسب ما أعلنه نفس المصدر. في الأخير, نص الإعلان على أن الأوراق النقدية المعنية بإجراء السحب و الغير المقدمة للتبديل "تفقد قوتها الإبرائية عند انقضاء فترة العشر سنوات" و تكتسب الخزينة العمومية قيمتها المقابلة.
يوم الفاتح ماي عطلة مدفوعة الاجر لمستخدمي المؤسسات و الادارات العمومية
سيكون عيد العمال المصادف للفاتح ماي
عطلة مدفوعة الاجر لكافة مستخدمي المؤسسات والادارات العمومية والهيئات
والدواوين العمومية والخاصة في جميع القطاعات مهما كان قانونها الاساسي بما
في ذلك المستخدمين باليوم او بالساعة, حسب ما افادت به يوم الثلاثاء
الوزارة لدى الوزير الأول المكلفة بإصلاح الخدمة العمومية.
وأضاف البيان أنه يتعين على المستخدمين الذين يعملون بنظام التداول ضمان استمرارية سير مصالحهم.
الثلاثاء
29
أفريل وأضاف البيان أنه يتعين على المستخدمين الذين يعملون بنظام التداول ضمان استمرارية سير مصالحهم.
2014
قدم نفسه كضحية لحملة إعلامية لمطالبته بإنهاء سلطة المخابرات
سعداني يهاجم “الخبر” ويجدد هجومه على جهاز الاستعلامات
اختار أمين عام الأفالان اليوم العالمي لحرية التعبير، للهجوم
على الصحافة الحرة في الجزائر، وخص جريدة “الخبر” بالاسم، واتهم بعض وسائل
الإعلام باستهدافه بعد مطالبته بالحد من سلطة جهاز المخابرات.
قدم سعداني نفسه في تصريحه خلال حفل نظمه الأفالان، بفندق “المونكادا” في حديقة التسلية بالعاصمة، ضحية لحملة إعلامية مركزة، وخص جريدة “الخبر” بالاسم، وأعطى للنزاع طابعا شخصيا، أثار انزعاج أعضاء في المكتب السياسي. وتوجه سعداني للحضور قائلا “أتعرض لحملة شرسة مست بكرامتي لا لشيء إلا لأنني قلت لا بد من التغيير، والقضاء على الحكم الموازي”، أي جهاز المخابرات.
وأشار أن الحملة التي يتعرض لها تعود لسنة 2007 حين صرح عبر صفحات “الخبر” بضرورة العودة للحكم المدني، مضيفا أن “الخبر” التي نشرت تصريحه، واحدة من الصحف التي تهاجمه نظير موقفه، الداعي للتغيير. واستشهد هنا بنشر ملفات تتهمه بالفساد المالي واستغلال النفوذ، مجددا القول بأنه بريء من هذه التهم، ودعا الذين تناولوا قضية استدعائه للتحقيق في قضية الامتياز الفلاحي، بمن فيهم صحفية بجريدة “الوطن” تناولت الموضوع، أن تقدم وثيقة تثبت تلقيه استدعاء من القضاء، ثم توجه إلى الحاضرين في القاعة وتحداهم أن يقدموا بدورهم بيانا على تلقيه استدعاء.
وحاول سعداني لاحقا تدارك الموقف، وقال: “في “الخبر” صحفيون مهنيون وتمنى أن تحافظ الجريدة على مصداقيتها”. واتهم أيضا من أسماهم بالطابور الخامس بتدبير انقلابات في جبهة التحرير الوطني، وقال إن هذا الطابور مسؤول عن الإطاحة بعبد الحميد مهري، وبوعلام بن حمودة وعلي بن فليس، ويحاول الآن الإطاحة به بالتحالف مع الصحف الصفراء الخاصة. وقال هذا الطابور الخامس “يملك يدا طويلة في الجزائر، ولن يترك مؤسسة أو حزبا يقف على أقدامه”. وتقمص سعداني في ندوته، دور سلطة أخلاقيات المهنة الصحفية والسياسية، داعيا لتهذيب العمل السياسي ثم راح يقيم أداء الصحف الجزائرية، مبديا تعاطفه مع الصحفيين الذين يعيشون، حسب قوله، في ظروف اجتماعية سيئة، وطالب المهنيين بالانتظام في نقابة للدفاع عن حقوقهم، كما رافع لأجل إصلاح سوق الإشهار، والتوقف عن منحه وفق الأهواء. وقال “لا يجب منح الإشهار على أساس ما تنشره الصحف من شتم أو مدح”. وتوقع سعداني من جانب آخر أن يقدم الرئيس بوتفليقة على تغيير الحكومة بشكل يسمح بتجسيد برنامجه الانتخابي.
واستبعد فكرة حل المجلس الشعبي الوطني، مستغربا الحديث عن صفقة بينه وبين لويزة حنون حول الموضوع، وفسر “إصرار مسؤولة حزب العمال على حل المجلس برغبتها في اكتساب مزيد من المقاعد، أو لتغيير نوابها لأنهم لم يعودوا موالين لها”.
قدم سعداني نفسه في تصريحه خلال حفل نظمه الأفالان، بفندق “المونكادا” في حديقة التسلية بالعاصمة، ضحية لحملة إعلامية مركزة، وخص جريدة “الخبر” بالاسم، وأعطى للنزاع طابعا شخصيا، أثار انزعاج أعضاء في المكتب السياسي. وتوجه سعداني للحضور قائلا “أتعرض لحملة شرسة مست بكرامتي لا لشيء إلا لأنني قلت لا بد من التغيير، والقضاء على الحكم الموازي”، أي جهاز المخابرات.
وأشار أن الحملة التي يتعرض لها تعود لسنة 2007 حين صرح عبر صفحات “الخبر” بضرورة العودة للحكم المدني، مضيفا أن “الخبر” التي نشرت تصريحه، واحدة من الصحف التي تهاجمه نظير موقفه، الداعي للتغيير. واستشهد هنا بنشر ملفات تتهمه بالفساد المالي واستغلال النفوذ، مجددا القول بأنه بريء من هذه التهم، ودعا الذين تناولوا قضية استدعائه للتحقيق في قضية الامتياز الفلاحي، بمن فيهم صحفية بجريدة “الوطن” تناولت الموضوع، أن تقدم وثيقة تثبت تلقيه استدعاء من القضاء، ثم توجه إلى الحاضرين في القاعة وتحداهم أن يقدموا بدورهم بيانا على تلقيه استدعاء.
وحاول سعداني لاحقا تدارك الموقف، وقال: “في “الخبر” صحفيون مهنيون وتمنى أن تحافظ الجريدة على مصداقيتها”. واتهم أيضا من أسماهم بالطابور الخامس بتدبير انقلابات في جبهة التحرير الوطني، وقال إن هذا الطابور مسؤول عن الإطاحة بعبد الحميد مهري، وبوعلام بن حمودة وعلي بن فليس، ويحاول الآن الإطاحة به بالتحالف مع الصحف الصفراء الخاصة. وقال هذا الطابور الخامس “يملك يدا طويلة في الجزائر، ولن يترك مؤسسة أو حزبا يقف على أقدامه”. وتقمص سعداني في ندوته، دور سلطة أخلاقيات المهنة الصحفية والسياسية، داعيا لتهذيب العمل السياسي ثم راح يقيم أداء الصحف الجزائرية، مبديا تعاطفه مع الصحفيين الذين يعيشون، حسب قوله، في ظروف اجتماعية سيئة، وطالب المهنيين بالانتظام في نقابة للدفاع عن حقوقهم، كما رافع لأجل إصلاح سوق الإشهار، والتوقف عن منحه وفق الأهواء. وقال “لا يجب منح الإشهار على أساس ما تنشره الصحف من شتم أو مدح”. وتوقع سعداني من جانب آخر أن يقدم الرئيس بوتفليقة على تغيير الحكومة بشكل يسمح بتجسيد برنامجه الانتخابي.
واستبعد فكرة حل المجلس الشعبي الوطني، مستغربا الحديث عن صفقة بينه وبين لويزة حنون حول الموضوع، وفسر “إصرار مسؤولة حزب العمال على حل المجلس برغبتها في اكتساب مزيد من المقاعد، أو لتغيير نوابها لأنهم لم يعودوا موالين لها”.
ليست هناك تعليقات:
إرسال تعليق