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ا-/
L’Algérie de 2014 n’est pas la même. Les Algériens ne réagissent plus aussi facilement aux provocations et aux manipulations. Ils ont appris avec le temps à manifester pacifiquement. Le printemps arabe les a aidés dans leur quête de liberté et de dignité. Au lendemain du 17 avril, si la fraude avérée contribuait à la victoire écrasante de Abdelaziz Bouteflika, je crains que l’on assiste à des actes de violences entre les électeurs des deux camps. Ali Benflis a bien dit qu’en cas de fraude avérée, il ne se tairait pas. Il lâcherait, selon toute vraisemblance, dans la rue «les armées de citoyens qui le soutiennent».
Le problème le plus critique reste cette nouvelle violence qui risque de se propager à travers tout le pays. Elle va précipiter une violence généralisée que «la main invisible» n’est pas en mesure de contrôler et de manipuler. Pour rappel, les espaces d’expression politique, syndicale, médiale ou sociale sont fermés par dogme et fétichisme du «tout sécuritaire».
La violation des libertés fondamentales a nourri, au fil de la crise de l’Etat sécuritaire, un profond rejet du système de la hogra dans sa totalité, ce rejet, comme l’exprime entre autres le mouvement Barakat, va bien au-delà du 4e mandat. La génération post-octobre est une génération antisystème. La génération du FLN, aux commandes, tente de faire perdurer, contre vents et marrées, le système de prédation pour sa progéniture et ses proches. L’armée dans un tel cas de figure serait appelée à intervenir pour sauver le pays d’une certaine fitna. Le pays entrerait ainsi dans une «nouvelle transition permanente». Les grands intellectuels médiatiques, silencieux, par ailleurs, soutiendraient ce «coup d’Etat populaire». La communauté internationale applaudirait, contrairement à l’Egypte, ce coup de force perçu comme salutaire pour la stabilité sécuritaire régionale.
koceila13
le 11.04.14 | 23h48
bamara
le 11.04.14 | 19h13
Horreur du Vide
le 11.04.14 | 18h34
sonia912
le 11.04.14 | 17h14
Geai bleu
le 11.04.14 | 17h01
den haag(nl)
le 11.04.14 | 16h56
bibicheII
le 11.04.14 | 16h43
haussonvillers
le 11.04.14 | 16h38
zikou13
le 11.04.14 | 15h42
patinga
le 11.04.14 | 14h41
nonrienderien
le 11.04.14 | 13h17
SLIM
le 11.04.14 | 12h18
Hrirouche
le 11.04.14 | 12h14
cristalazaroud
le 11.04.14 | 11h34
iratni
le 11.04.14 | 11h08
EL FELLAG 2
le 11.04.14 | 10h48
argania
le 11.04.14 | 10h45
GoAhead
le 11.04.14 | 10h15
Pour terminer, signalons qu'un communiqué similaire diffusé le 2 février 2014 par la cellule de communication et d'information du cabinet du maire de Constantine avait déjà annoncé la fermeture imminente de ce parking et de celui de Souk El-Asser, en précisant toutefois que ce dernier serait réservé uniquement au stationnement, de jour comme de nuit, des riverains du quartier. Mais, pour des raisons qu'on ignore, le président de l'APC n'avait pas fait suivre cette mesure d'une décision écrite signée par lui. Jusqu'à ces derniers jours, quand l'Office de la culture et de l'information est revenu à la charge pour demander la fermeture définitive de cette aire de stationnement de véhicules située à l'intérieur du périmètre de restauration.
La restauration consiste en une opération très délicate et demande un long souffle. Et de poursuivre que reprendre les couleurs et de rétablir les fresques, qui ont été altérées par l'administration coloniale qui y a ajouté plusieurs couches, cachant et dénaturant le travail original, n'est pas du tout chose aisée. Car il s'agit d'une véritable restauration, dans le sens de faire retrouver aux dessins et fresques qui racontent le voyage dans ses détails, depuis le départ jusqu'à l'arrivée, en racontant également les haltes effectuées dans plusieurs pays avant l'arrivée aux Lieux Saints. Il est à rappeler que le palais du Bey de Constantine est composé, entre autres, d'un rez-de-chaussée avec jardins et cours, d'une trentaine de galeries et de près de 300 colonnes de marbre.
Plusieurs militants dudit mouvement ont été tout simplement arrêtés par les services de sécurité. Une demi- heure avant le début du meeting, un groupe de jeunes opposés au quatrième mandat a été empêché d’observer un sit in et d’accéder à la salle de la maison de la culture Ali Zamoum de Bouira. « Vous avez spolié les richesses de ce pays. Honte à vous Bouteflika », scandait un militant qui a été vite embarqué par la police, a-t-on constaté sur place.
D’autres jeunes, qui ont réussi à entrer à la salle ont été vite embarqué par les services de sécurité. Une chasse à l’homme contre les militants de mouvement barakat. Un dispositif impressionnant des éléments de services de sécurité a été déployé aux alentours de la maison de la culture, a-t-on constaté.
Le représentant du président candidat s’est exprimé face à un public nombreux composé de ses sympathisants et de simples citoyens venus en curieux, et d’autres ramenés par bus immatriculés des wilayas de Bouira, Médéa et M’sila.
« L’Etat n’a pas oublié les gardes communaux, les patriotes, les GLD et autres forces de sécurité pour leurs sacrifices pour la sauvegarde du pays. L’Etat n’a pas tourné le dos aux sacrifices de ces patriotes », dira Ouyahia avant de s’adresser aux partisans de boycott. « Nous allons gagner par les urnes. Cessez de faire peur aux citoyens à ne pas allez voter le 17 avril. Nous avons un message de paix pour ceux qui sont avec Bouteflika ou à ceux qui sont contre. Je salue à cette occasion les six candidats, parce que nous voulons que le jour des élections soit une fête nationale », dira-il.
Ahmed Ouyahia n’a pas manqué de vanter le bilan du président- candidat et les progrès qui, selon lui, ont été accomplis dans tous les domaines, et ce, argue-t-il grâce à son action et sa clairvoyance.
Alien3
le 11.04.14 | 21h28
saitou
le 11.04.14 | 20h47
naouri2001
le 11.04.14 | 20h08
chambete
le 11.04.14 | 19h39
ramdanea
le 11.04.14 | 19h31
Dermane
le 11.04.14 | 19h22
EL FELLAG 2
le 11.04.14 | 19h13
wouled bled
le 11.04.14 | 19h07
argania
le 11.04.14 | 19h05
abdeljalil
le 11.04.14 | 18h45
den haag(nl)
le 11.04.14 | 18h42
A.Dehbi
le 11.04.14 | 18h27
Ramla
le 11.04.14 | 18h23
chaouit
le 11.04.14 | 17h58
En campagne pour le compte du candidat Bouteflika, le gouvernement a
mis en attente toutes les revendications des travailleurs. Plus de
réunions, plus de négociations ni de décisions appliquées jusqu’à mai.
Certains syndicats continuent à protester, d’autres se préparent pour
une
Ses préoccupations s’orientent ailleurs : «Je n’attends plus que la retraite, enfin, sauf s’ils détournent l’argent de nos cotisations comme avec Khalifa.» Boukhari Boumidouna a déjà l’âge d’arrêter de travailler, mais lorsqu’il s’apprêtait à déposer son dossier de départ, on lui a annoncé qu’il devait quitter son logement. Cet appartement où il a vécu toute sa carrière restait un «logement de fonction». Il a renoncé et travaille encore en espérant que d’ici la fin de l’année, l’administration sera plus clémente avec lui : «S’ils refusent, je prendrais l’appartement de force, je n’ai rien d’autre.»
Il pense qu’aucune sécurité financière n’est garantie à l’échelle du pays : «S’il y a un problème, l’argent des Algériens est déjà dans les banques mondiales.» Pas d’optimisme non plus concernant son entreprise : «Sonatrach finira pas disparaître. L’entreprise est très mal gérée. Nous n’avons rien créé malgré les années.» L’ancien militant du Parti des travailleurs s’inquiète pour «les jeunes», dont ses fils qui tentent d’obtenir de meilleures conditions de travail : «On leur a fait des promesses pour les calmer, mais dans le fond, personne n’a l’intention de répondre à leurs revendications».
Oser
Yacine Zaïd, syndicaliste et militant des droits de l’homme a tenté de mobiliser des travailleurs pour les pousser à s’exprimer lors de la campagne électorale. «De manière générale, ils pensent que rien ne va changer. C’est comme si tout le monde était démoralisé.» Le sentiment est général et douloureux : ceux «d’en haut» se moquent éperdument des travailleurs, les méprisent même. «Les manifestations sont quotidiennes. Je constate que des travailleurs, qui auparavant étaient apolitiques ou avaient peur de politiser leur action, choisissent désormais de demander des comptes aux responsables, que ce soient des responsables locaux, régionaux ou nationaux», raconte Yacine Zaïd.
Dans les conversations, quelque chose préoccupe, sans pour autant que l’on puisse le définir. «La situation politique, la candidature du Président qu’on ne voit pas, c’est une source d’inquiétude, mais il est difficile de mettre des mots dessus, estime Yacine Zaïd. Ce qui fait peur, ce n’est pas tellement Abdelaziz Bouteflika, c’est son entourage. Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal, Abdelaziz Bekhadem. Les conditions de vie des travailleurs n’ont jamais évolué en 15 ans, mais avec eux, on imagine que ça pourrait être pire.»
(Leïla Beratto)
brave23
le 11.04.14 | 18h06
sonia912
le 11.04.14 | 17h05
SLIM
le 11.04.14 | 12h25
«L’ensemble des adhérents à l’organisation des anciens militaires de l’armée nationale populaire (ANP) ainsi qu’une bonne partie des militaires actifs sont contre un quatrièmemandat pour le Président-candidat Abdelaziz Bouteflika », tranche un ex-officier supérieur de l’armée, et néanmoins responsable dans l’organisation nationale des retraités de l’ANP.
JUGHURTA
le 11.04.14 | 20h56
comba
le 11.04.14 | 20h38
dario
le 11.04.14 | 18h59
bordji
le 11.04.14 | 18h27
brave23
le 11.04.14 | 18h00
sonia912
le 11.04.14 | 16h53
tahi
le 11.04.14 | 16h50
den haag(nl)
le 11.04.14 | 16h18
tarek-to-verso
le 11.04.14 | 16h14
La restauration consiste en une opération très délicate et demande un long souffle. Et de poursuivre que reprendre les couleurs et de rétablir les fresques, qui ont été altérées par l'administration coloniale qui y a ajouté plusieurs couches, cachant et dénaturant le travail original, n'est pas du tout chose aisée. Car il s'agit d'une véritable restauration, dans le sens de faire retrouver aux dessins et fresques qui racontent le voyage dans ses détails, depuis le départ jusqu'à l'arrivée, en racontant également les haltes effectuées dans plusieurs pays avant l'arrivée aux Lieux Saints. Il est à rappeler que le palais du Bey de Constantine est composé, entre autres, d'un rez-de-chaussée avec jardins et cours, d'une trentaine de galeries et de près de 300 colonnes de marbre.
AVEC LE RETOUR EN FORCE DU COMMERCE INFORMEL
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ا-/
De Hydra à Bab El Oued, l’attente
le 11.04.14 | 10h00
1 réaction
diaporama
|
© Mohand Azzouz
A Sidi Yaya, quartier aisé de la capitale, les craintes sont les...
Qu’ils habitent dans un quartier chic ou pauvre, les jeunes d’Alger sont conscients qu’ils ne sont pas acteurs de l’élection. Après le scrutin, ils choisiront : se résigner ou se révolter.
«Nous demandons la paix. Si le peuple demande un changement, il faut
que cela puisse arriver dans un cadre pacifique pour que l’Algérie ne
connaisse pas de printemps arabe. Nous aspirons à une vie normale.» A
Sidi Yahia, le quartier des enseignes étrangères de luxe, Amine,
étudiant, discute politique sur la terrasse d’un restaurant comme il n’y
en a qu’ici. Des établissements où se rencontrent les hommes d’affaires
qui ne boivent pas d’alcool, où vous pouvez commander un tiramisu ou
des gaufres belges. Il se dit «critique par rapport au système». «Il est
certain que cette fois-ci, l’élection présidentielle ne se passera pas
comme les précédentes. Sellal et ceux qui font campagne pour Bouteflika
créent des tensions là où ils vont.
Le peuple ne veut pas d’un 4e mandat. Les pro-Boutef continuent à forcer la main et ça ne peut finir qu’avec un débordement. Cette situation profite à Benflis qui me paraît plus dangereux que Bouteflika lui-même», affirme-t-il. Yacine Benmeslem, 27 ans, gestionnaire de restaurant, pense qu’un changement de l’intérieur est toujours possible. «Je suis pour Bouteflika et je suis convaincu qu’un changement profond est possible avec lui.» L’après-17 avril ? «Je crois que le risque de débordement existe vraiment. Moi, je ne souhaite qu’une chose, que la paix règne en Algérie, car nous voulons continuer à espérer et à rêver.»
Vitrines
Pour lui, les responsables de ces tensions sont tout désignés : «Les chaînes privées, elles jettent de l’huile sur feu.» Rencontré dans la rue principale de Sidi Yahia, un enseignant à l’INSIM ne veut même pas penser à l’avenir. «Je ne crois pas à un changement possible dans notre pays. Qu’ils nous foutent la paix, c’est tout ce que je leur demande.» Le propriétaire du marchand de journaux réagit, lui aussi. «Franchement, je ne me sens absolument pas concerné par l’élection», lance-t-il.
Dans l’allée des boutiques à l’architecture chaotique, le soleil illumine les vitrines où sont déjà exhibées les collections d’été. Ici, les loyers sont hors de prix, sauf pour les étrangers. Demain, une nouvelle marque de prêt-à-porter pré-ado et jeune adulte fera le bonheur des filles : Jennyfer. La première boutique de l’enseigne ouvrira à Sidi Yahia, une seconde suivra avenue Ali Khodja, à El Biar. Les filles, justement, avec voile ou au look hipster, difficile de les interviewer. «Les Algériens sont libres d’élire le président qu’ils voient capable d’assurer cette lourde tâche. Mais cela ne doit arriver que par les élections», explique, Yassou, 28 ans, avocate. Pour l’avenir, elle reste optimiste. «L’après-17 ne me fait pas peur. Mais entre nous, je demande au prochain président de prendre en considération de grands dossiers, tels que le chômage. Ils doivent aussi penser à léguer la place aux jeunes», ajoute Yassou.
Crainte
En face du grand rond-point de Sidi Yahia, où la circulation ne s’arrête jamais, deux adolescents s’attardent à prendre la route de Bir Mourad Raïs. «La situation est normale. Les Algériens bardine, Khou (Les Algériens ne réagissent pas, ndlr). Ne vous inquiétez pas, rien ne va se passer», assure Momo, 20 ans, technicien en froid. A la sortie d’un restaurant, nous avons rencontré un couple d’indonésiens installé depuis quelques années à Alger, qui suit de près l’évolution de l’actualité en Algérie. Ils ne cachent pas leur crainte quant à leur avenir ici. «Il faut que la démocratie algérienne soit plus simple. Les étrangers ont beaucoup de problèmes et endurent une terrible bureaucratie», déclare le couple. «J’ai peur de ce qui peut arriver. Nous avons des enfants et je ne sais pas si pourrai bien les protéger. Que Dieu garde l’Algérie saine et sauve», s’inquiète la dame. Sidi Yahia échappe-t-il à la campagne ? Un chauffeur de taxi en est persuadé : «Ici, les gens ne demandent que la paix, car ils ne veulent pas perdre cette stabilité et leur qualité vie. Mais au fond d’eux, je crois qu’ils sont comme tout le monde, ils sentent que les choses vont dans le sens d’une débordement imminent.»
«Nous n’accepterons pas une momie ! Imposer Bouteflika nous mènera droit à la dérive. Ne voyez-vous pas ce que subissent ceux qui lui font campagne ? Ils sont hués, boycottés et chassés là où ils vont, aux quatre coins de l’Algérie.» A Diar El Kef, un quartier pauvre situé sur les hauteurs de Bab El Oued, ou «El Carrière» comme l’appellent les Algérois, où les seules couleurs sont apportées par les poubelles jetées n’importe où et le linge étendu sur chaque balcon, la critique du système passe avant la question de l’après-élection présidentielle du 17 avril 2014. «L’après-17 me fait peur. Les dérapages de Sellal ont créé beaucoup de tension. Lui et ses compères font la campagne d’un candidat fantôme et ignorent ce qui se dit dans chaque meeting organisé dans les différentes régions du pays», assure Karim, 29 ans, chômeur.
Beaucoup de colère est ressentie chez ces jeunes qui passent la journée adossés au mur d’une baraque qui donnent sur le quartier Climat de France. «Sellal est un ignare. Il ne peut même pas nous procurer du lait et veut gouverner 40 millions d’Algériens ? Il n’y aura pas de vote ici. Nous sommes prêts à tout, même à la guerre s’ils veulent», ajoute un jeune surnommé Caméra. Son ami intervient : «Pourquoi vous ne parlez pas de Bouteflika !» Quelqu’un s’y met directement : «C’est un régionaliste. D’ailleurs, nous n’avons rien vu depuis que l’Ouest a gouverné l’Algérie», explique Khaled, 28 ans, célibataire et chômeur.
Sceptiques
En parlant du futur Président, Kamel propose un nom : «Donnez le pouvoir à Lotfi Double Kanon. C’est le seul qui comprend nos douleurs. J’ai 30 ans et je n’ai jamais quitté mon quartier. C’est ici que je suis né et c’est dans mon quartier de misère que je mourrai», s’emporte Kamel. «On veut la guerre pour retrouver notre souveraineté. Je sais que ça va chauffer. C’est l’étranger qui dirige en Algérie et non les Algériens, ajoute Khaled. Les affaires de l’Etat sont gérées par la mafia. Ils ont pillé toutes les richesse du pays pendant que nous luttons pour survivre dans le pays du pétrodollar.» Karim craint un printemps arabe en Algérie. «Mais ils ont tous la double nationalité. Si ça dégénère, ce sont les pauvres, c’est nous qui payerons le prix», affirme Karim. Mais Khaled ne prête pas attention aux propos de Karim : «Ils nous disent que c’est soit eux, soit le terrorisme. Moi, je leur dis, ni n’touma ni houma (ni vous, ni eux, ndlr), la parole reviendra au peuple, Kho.»
Appel au calme
De l’autre côté des bâtiments de Diar El Kef, sur un vue pleine donnant sur Bab El Oued, quelques magasins sont ouverts, dont la cafétéria de Lahkdar, 49 ans, ex-policier. «La délinquance a augmenté depuis que Bouteflika a pris le pouvoir. Aujourd’hui, le vol, l’agression, les crimes et le chômage se sont normalisés dans le pays, affirme Lakhdar. C’est le pouvoir qui crée cette dégradation. Nous craignons le pire pour notre pays. Nous ne voulons pas nous entretuer. Nous avons déjà vécu des tueries et nous ne voulons pas que ça se répète».
Pour sa part, Gallez Mohamed, 61 ans, rencontré à la sortie de la cafétéria, pense que l’élection présidentielle peut déborder sur la violence. «Si tout se passe bien d’ici le 17 avril, c’est un miracle. La situation est désespérante. Moi-même, j’ai perdu tout espoir», assure Mohamed. Certains jeunes, eux, sont arrivés à souhaiter la guerre pour pouvoir s’exprimer comme ils disent. Quant à Lakhdar, il lance un appel au calme, notamment aux jeunes de Béjaïa. «Il ne faudrait pas que vous vous laissiez prendre par le cours des événements. Militez et organisez-vous pour crier votre ras-le-bol, mais n’allez jamais à la confrontation, car le pouvoir est mieux organisé dans ce domaine. Nous, nous allons en rester au stade pacifique.» n
Le peuple ne veut pas d’un 4e mandat. Les pro-Boutef continuent à forcer la main et ça ne peut finir qu’avec un débordement. Cette situation profite à Benflis qui me paraît plus dangereux que Bouteflika lui-même», affirme-t-il. Yacine Benmeslem, 27 ans, gestionnaire de restaurant, pense qu’un changement de l’intérieur est toujours possible. «Je suis pour Bouteflika et je suis convaincu qu’un changement profond est possible avec lui.» L’après-17 avril ? «Je crois que le risque de débordement existe vraiment. Moi, je ne souhaite qu’une chose, que la paix règne en Algérie, car nous voulons continuer à espérer et à rêver.»
Vitrines
Pour lui, les responsables de ces tensions sont tout désignés : «Les chaînes privées, elles jettent de l’huile sur feu.» Rencontré dans la rue principale de Sidi Yahia, un enseignant à l’INSIM ne veut même pas penser à l’avenir. «Je ne crois pas à un changement possible dans notre pays. Qu’ils nous foutent la paix, c’est tout ce que je leur demande.» Le propriétaire du marchand de journaux réagit, lui aussi. «Franchement, je ne me sens absolument pas concerné par l’élection», lance-t-il.
Dans l’allée des boutiques à l’architecture chaotique, le soleil illumine les vitrines où sont déjà exhibées les collections d’été. Ici, les loyers sont hors de prix, sauf pour les étrangers. Demain, une nouvelle marque de prêt-à-porter pré-ado et jeune adulte fera le bonheur des filles : Jennyfer. La première boutique de l’enseigne ouvrira à Sidi Yahia, une seconde suivra avenue Ali Khodja, à El Biar. Les filles, justement, avec voile ou au look hipster, difficile de les interviewer. «Les Algériens sont libres d’élire le président qu’ils voient capable d’assurer cette lourde tâche. Mais cela ne doit arriver que par les élections», explique, Yassou, 28 ans, avocate. Pour l’avenir, elle reste optimiste. «L’après-17 ne me fait pas peur. Mais entre nous, je demande au prochain président de prendre en considération de grands dossiers, tels que le chômage. Ils doivent aussi penser à léguer la place aux jeunes», ajoute Yassou.
Crainte
En face du grand rond-point de Sidi Yahia, où la circulation ne s’arrête jamais, deux adolescents s’attardent à prendre la route de Bir Mourad Raïs. «La situation est normale. Les Algériens bardine, Khou (Les Algériens ne réagissent pas, ndlr). Ne vous inquiétez pas, rien ne va se passer», assure Momo, 20 ans, technicien en froid. A la sortie d’un restaurant, nous avons rencontré un couple d’indonésiens installé depuis quelques années à Alger, qui suit de près l’évolution de l’actualité en Algérie. Ils ne cachent pas leur crainte quant à leur avenir ici. «Il faut que la démocratie algérienne soit plus simple. Les étrangers ont beaucoup de problèmes et endurent une terrible bureaucratie», déclare le couple. «J’ai peur de ce qui peut arriver. Nous avons des enfants et je ne sais pas si pourrai bien les protéger. Que Dieu garde l’Algérie saine et sauve», s’inquiète la dame. Sidi Yahia échappe-t-il à la campagne ? Un chauffeur de taxi en est persuadé : «Ici, les gens ne demandent que la paix, car ils ne veulent pas perdre cette stabilité et leur qualité vie. Mais au fond d’eux, je crois qu’ils sont comme tout le monde, ils sentent que les choses vont dans le sens d’une débordement imminent.»
«Nous n’accepterons pas une momie ! Imposer Bouteflika nous mènera droit à la dérive. Ne voyez-vous pas ce que subissent ceux qui lui font campagne ? Ils sont hués, boycottés et chassés là où ils vont, aux quatre coins de l’Algérie.» A Diar El Kef, un quartier pauvre situé sur les hauteurs de Bab El Oued, ou «El Carrière» comme l’appellent les Algérois, où les seules couleurs sont apportées par les poubelles jetées n’importe où et le linge étendu sur chaque balcon, la critique du système passe avant la question de l’après-élection présidentielle du 17 avril 2014. «L’après-17 me fait peur. Les dérapages de Sellal ont créé beaucoup de tension. Lui et ses compères font la campagne d’un candidat fantôme et ignorent ce qui se dit dans chaque meeting organisé dans les différentes régions du pays», assure Karim, 29 ans, chômeur.
Beaucoup de colère est ressentie chez ces jeunes qui passent la journée adossés au mur d’une baraque qui donnent sur le quartier Climat de France. «Sellal est un ignare. Il ne peut même pas nous procurer du lait et veut gouverner 40 millions d’Algériens ? Il n’y aura pas de vote ici. Nous sommes prêts à tout, même à la guerre s’ils veulent», ajoute un jeune surnommé Caméra. Son ami intervient : «Pourquoi vous ne parlez pas de Bouteflika !» Quelqu’un s’y met directement : «C’est un régionaliste. D’ailleurs, nous n’avons rien vu depuis que l’Ouest a gouverné l’Algérie», explique Khaled, 28 ans, célibataire et chômeur.
Sceptiques
En parlant du futur Président, Kamel propose un nom : «Donnez le pouvoir à Lotfi Double Kanon. C’est le seul qui comprend nos douleurs. J’ai 30 ans et je n’ai jamais quitté mon quartier. C’est ici que je suis né et c’est dans mon quartier de misère que je mourrai», s’emporte Kamel. «On veut la guerre pour retrouver notre souveraineté. Je sais que ça va chauffer. C’est l’étranger qui dirige en Algérie et non les Algériens, ajoute Khaled. Les affaires de l’Etat sont gérées par la mafia. Ils ont pillé toutes les richesse du pays pendant que nous luttons pour survivre dans le pays du pétrodollar.» Karim craint un printemps arabe en Algérie. «Mais ils ont tous la double nationalité. Si ça dégénère, ce sont les pauvres, c’est nous qui payerons le prix», affirme Karim. Mais Khaled ne prête pas attention aux propos de Karim : «Ils nous disent que c’est soit eux, soit le terrorisme. Moi, je leur dis, ni n’touma ni houma (ni vous, ni eux, ndlr), la parole reviendra au peuple, Kho.»
Appel au calme
De l’autre côté des bâtiments de Diar El Kef, sur un vue pleine donnant sur Bab El Oued, quelques magasins sont ouverts, dont la cafétéria de Lahkdar, 49 ans, ex-policier. «La délinquance a augmenté depuis que Bouteflika a pris le pouvoir. Aujourd’hui, le vol, l’agression, les crimes et le chômage se sont normalisés dans le pays, affirme Lakhdar. C’est le pouvoir qui crée cette dégradation. Nous craignons le pire pour notre pays. Nous ne voulons pas nous entretuer. Nous avons déjà vécu des tueries et nous ne voulons pas que ça se répète».
Pour sa part, Gallez Mohamed, 61 ans, rencontré à la sortie de la cafétéria, pense que l’élection présidentielle peut déborder sur la violence. «Si tout se passe bien d’ici le 17 avril, c’est un miracle. La situation est désespérante. Moi-même, j’ai perdu tout espoir», assure Mohamed. Certains jeunes, eux, sont arrivés à souhaiter la guerre pour pouvoir s’exprimer comme ils disent. Quant à Lakhdar, il lance un appel au calme, notamment aux jeunes de Béjaïa. «Il ne faudrait pas que vous vous laissiez prendre par le cours des événements. Militez et organisez-vous pour crier votre ras-le-bol, mais n’allez jamais à la confrontation, car le pouvoir est mieux organisé dans ce domaine. Nous, nous allons en rester au stade pacifique.» n
Meziane Abane
Vos réactions 1
watani-dz
le 11.04.14 | 11h11
"De Hydra à Bab El Oued, l’attente"
Il y a quelques temps, un Patriote a dit " pour être
Algérien, il faut être Algérois"; il avait été sanctionné et mis au banc
de la société comme s'il avait commis un crime! il fût réhabilité plus
tard. On constate encore ce sentiment à travers les réactions de
certains aujourd'hui hélas!! Ce n'est pas l'Ouest ou l'Est auparavant ou
autres qui sont les responsables du marasme Algérien, mais le système
et le manque de justice et de démocratie dans l'exercice du pouvoir et
la gestion du pays. Le régionalisme n'est certes pas absent de nos
problèmes, mais il est présent depuis l'indépendance; lorsque l'est
dominait, l'ouest se plaignait comme le reste du pays et surtout le sud
ou pourtant il y a les richesses du pays. Le temps du changement est
venu pour penser à une nouvelle organisation du pays sous forme RFA et
chaque région (Fédération) aura à s'occuper de son développement.
Le mandat de toutes les inquiétudes
le 11.04.14 | 10h00
20 réactions
|
© Betty’s
Ils ont une entreprise, sont au chômage, s’engagent dans une association... Tous expriment la même crainte : le 4e mandat ne réglera pas la crise de système. Il ne permettra pas d’affronter les importants défis, internes et régionaux, qui attendent le pays. Il risque même d’hypothéquer notre souveraineté et la cohésion de l’armée et de la société au nom de l’intérêt suprême : le contrôle de la rente, seule logique économique et politique.
Les jeux sont faits. Tout le monde a compris que le scrutin était plié,
le 4e mandat acquis, l’histoire préemptée. Aux propos alarmistes tenus
par la classe politique – Ali Fawzi Rebaïne a estimé que le refus du
pouvoir de tout dialogue sérieux avec les forces de l’opposition fait
«courir le plus grand risque au pays», Karim Tabbou a qualifié le
scrutin de «stérile et infécond», d’«opération de confiscation du
temps», Karim Younès a prévenu qu’une «dérive risquait d’entraîner le
pays dans le chaos»…– se greffe une actualité particulièrement
anxiogène.
La flambée de colère à Béjaïa, la reprise des violences à Ghardaïa, la virulence de la contestation contre les représentants de Abdelaziz Bouteflika. Et mercredi, l’appel à la révolte à peine maquillé de Ali Benflis sur le plateau de l’ENTV en cas de fraude. Si les plus défavorisés commencent à stocker des denrées alimentaires et si les plus riches envoient leurs enfants à l’étranger, si l’armée a annulé toutes les permissions en mettant les troupes en alerte, et si les opérateurs économiques reportent tous leur projets pour l’après-présidentielle, c’est que les craintes ont métastasé le corps algérien dans sa profondeur.
Deal
L’après-17 avril se configure, aussi, dans un contexte régional tendu, de l’Egypte au Mali, en passant par le chaos libyen et l’expérience de transition tunisienne. Les Etats-Unis et l’Europe regardent de près le rôle futur de l’Algérie, ayant conscience de son poids géostratégique et de sa capacité de mobilisation militaire. C’est ainsi que se comprend le deal passé entre Alger et Washington, consacré, la semaine dernière, par la visite de John Kerry. Inquiets par la détérioration de la situation en Libye, les Etats-Unis, qui refusent désormais toute intervention directe à l’étranger, auraient demandé aux Algériens de jouer un rôle plus offensif dans l’ex-Jamahiriya, quitte à envoyer les troupes sur place. La même demande aurait été formulée au Caire, pour intervenir sur la partie ouest de la Libye.
Pendant que Saoudiens et Qataris prendraient en charge la partie financière de l’opération pour les actions de «pacification» en tenailles, algérienne et égyptienne. D’où la coïncidence des visites de Kerry et de l’émir du Qatar à Alger, «quitte à bousculer la sacro-sainte doxa de l’armée et de la diplomatie algériennes de non-ingérence», selon un haut responsable. La contrepartie pour l’Algérie ? Un accès aux puits pétroliers libyens, dont une partie des ressources sera destinée à la Tunisie, que Washington souhaite aider, via l’Algérie.
Les Etats-Unis aimeraient faire de la Tunisie l’exemple de réussite de démocratisation post-Printemps arabe, car ils ne peuvent se contenter, pour l’image de leur diplomatie, du putsch égyptien ou du chaos libyen. «Nos capacités à amortir les pressions étrangères sont rendues fragiles par les tensions à l’intérieur du système, et de Paris à Washington, on scrute comment sera assurée la continuité et comment insérer l’Algérie de l’après-17 avril dans l’agenda US pour la région», explique un haut gradé pour qui «des fusibles (des généraux de corps d’armée aux figures médiatisées de la corruption) vont sauter en gage de façade de transition». Des fusibles ? «Le 4e mandat va servir à nettoyer le passif des affaires algéro-françaises. L’argent sale des derniers scandales financiers, de Sonatrach à l’autoroute Est-Ouest, est aussi déposé dans les banques parisiennes, sans parler des connexions type Falcone et compagnie, révèle un ancien ministre. «Paris fait partie du deal libyen dans la mesure où la France est fortement impliquée sur place (mais aussi pas loin, à nos frontières sud, au Mali) et ne peut supporter seule l’effort consenti pour aider la Tunisie. Paris a besoin de sortir de la France-Afrique, dont le noyau est la France-Algérie pour mieux manœuvrer sous la coupe des Etats-Unis dans la prochaine confrontation USA-Chine», ajoute notre source. «Dans ce schéma, celui qui détient trop de dossiers, qui en sait trop, devient gênant et peut payer de sa tête le 4e mandat, devient donc un fusible possible».
Situation insoutenable
L’avenir économique n’est pas plus brillant : le prix du baril de pétrole, qui permettait jusqu’en 2011, de compenser la baisse de la production, ne suffit plus à maintenir l’équilibre budgétaire. Et même si les économistes sont divisés sur la capacité du système à résister, ils sont unanimes sur l’urgence de changer de cap pour sortir de la dépendance de la rente. Le collectif Nabni prédit même de sombres lendemains : un Etat endetté à hauteur de 63 milliards en 2020, des réserves de change épuisées d’ici 2025 et un fonds de régulation des recettes vidé d’ici 2018. Signe que la dramatisation n’est pas exagérée : les fourmis inquiètes du train de vie de la cigale Algérie ne se trouvent pas uniquement dans la société civile mais au sein même du système. Parmi elles : le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, qui a qualifié la situation d’«insoutenable».
Ou bien l’ancien ministre des Finances, Abdellatif Benachenhou, qui a alerté le gouvernement sur les excès des dépenses publiques à l’origine de la flambée des importations, de quelque 60 milliards en 2013.Ou même Karim Djoudi, le ministre des Finances, qui a évoqué «les signes d’essoufflement de l’économie» et la «nécessité de passer d’une économie de rente à une économie de production». Le FMI a beau prévoir une croissance de 4,3% pour 2014, Christine Lagarde avait prévenu, en mars dernier, lors de sa visite à Alger, que «le pays pourrait se retrouver débiteur bien plus rapidement qu’il ne le croit».
Dans les couloirs du ministère de l’Industrie, un conseiller se veut rassurant : «Les décideurs ont vraiment pris conscience de la nécessité de déconnecter la croissance des hydrocarbures, mais on se retrouve dans un trou d’air et on ne sait pas trop comment s’en sortir.» D’autant que la société n’est pas prête à faire des sacrifices. L’Etat, le sait, lui qui a prévu, lors de la dernière loi de finances, de faire grimper les transferts sociaux à 19 milliards de dollars en 2014, soit un tiers du PIB, selon certains analystes. Dans les faits, souligne Farid Yaïci, enseignant chercheur en économie à l’université de Béjaïa et conseiller au ministère de l’Industrie, «l’Algérie n’est ni le pays qui dépense le plus, ni le dernier. Selon la Banque mondiale, il se situe dans la moyenne des pays à revenu moyen supérieur, légèrement en dessous de la moyenne des pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord et très en dessous de la moyenne de la zone euro».
Cependant les experts s’inquiètent de la proportion que prennent ces aides auxquelles s’ajoutent les subventions invisibles attribuées grâce à des fonds spéciaux, évaluées à plus de 25 milliards de dollars. Alors qu’en parallèle, le pouvoir devra faire face à une explosion de la demande sociale d’ici 2025 – l’ONS prédit que la population dépassera les 50 millions d’habitants d’ici là – comment pourra-t-il maintenir les subventions des prix du lait et des céréales qui représentent à eux seuls 40% des transferts sociaux ?
Les craintes sont donc nourries à la fois par l’épuisement des moyens politiques et financiers utilisés par le pouvoir pour maintenir sa cohésion face aux défis internes et aux nouvelles configurations régionale et mondiale. Même une transition, long processus requérant un difficile consensus et une «trêve» des pressions étrangères, semble hypothétique. Les difficultés du système peuvent déborder ses mécanismes fragilisés par le coup de force du 4e mandat. Les tensions muter en violence et se retourner contre le pays.
La flambée de colère à Béjaïa, la reprise des violences à Ghardaïa, la virulence de la contestation contre les représentants de Abdelaziz Bouteflika. Et mercredi, l’appel à la révolte à peine maquillé de Ali Benflis sur le plateau de l’ENTV en cas de fraude. Si les plus défavorisés commencent à stocker des denrées alimentaires et si les plus riches envoient leurs enfants à l’étranger, si l’armée a annulé toutes les permissions en mettant les troupes en alerte, et si les opérateurs économiques reportent tous leur projets pour l’après-présidentielle, c’est que les craintes ont métastasé le corps algérien dans sa profondeur.
Deal
L’après-17 avril se configure, aussi, dans un contexte régional tendu, de l’Egypte au Mali, en passant par le chaos libyen et l’expérience de transition tunisienne. Les Etats-Unis et l’Europe regardent de près le rôle futur de l’Algérie, ayant conscience de son poids géostratégique et de sa capacité de mobilisation militaire. C’est ainsi que se comprend le deal passé entre Alger et Washington, consacré, la semaine dernière, par la visite de John Kerry. Inquiets par la détérioration de la situation en Libye, les Etats-Unis, qui refusent désormais toute intervention directe à l’étranger, auraient demandé aux Algériens de jouer un rôle plus offensif dans l’ex-Jamahiriya, quitte à envoyer les troupes sur place. La même demande aurait été formulée au Caire, pour intervenir sur la partie ouest de la Libye.
Pendant que Saoudiens et Qataris prendraient en charge la partie financière de l’opération pour les actions de «pacification» en tenailles, algérienne et égyptienne. D’où la coïncidence des visites de Kerry et de l’émir du Qatar à Alger, «quitte à bousculer la sacro-sainte doxa de l’armée et de la diplomatie algériennes de non-ingérence», selon un haut responsable. La contrepartie pour l’Algérie ? Un accès aux puits pétroliers libyens, dont une partie des ressources sera destinée à la Tunisie, que Washington souhaite aider, via l’Algérie.
Les Etats-Unis aimeraient faire de la Tunisie l’exemple de réussite de démocratisation post-Printemps arabe, car ils ne peuvent se contenter, pour l’image de leur diplomatie, du putsch égyptien ou du chaos libyen. «Nos capacités à amortir les pressions étrangères sont rendues fragiles par les tensions à l’intérieur du système, et de Paris à Washington, on scrute comment sera assurée la continuité et comment insérer l’Algérie de l’après-17 avril dans l’agenda US pour la région», explique un haut gradé pour qui «des fusibles (des généraux de corps d’armée aux figures médiatisées de la corruption) vont sauter en gage de façade de transition». Des fusibles ? «Le 4e mandat va servir à nettoyer le passif des affaires algéro-françaises. L’argent sale des derniers scandales financiers, de Sonatrach à l’autoroute Est-Ouest, est aussi déposé dans les banques parisiennes, sans parler des connexions type Falcone et compagnie, révèle un ancien ministre. «Paris fait partie du deal libyen dans la mesure où la France est fortement impliquée sur place (mais aussi pas loin, à nos frontières sud, au Mali) et ne peut supporter seule l’effort consenti pour aider la Tunisie. Paris a besoin de sortir de la France-Afrique, dont le noyau est la France-Algérie pour mieux manœuvrer sous la coupe des Etats-Unis dans la prochaine confrontation USA-Chine», ajoute notre source. «Dans ce schéma, celui qui détient trop de dossiers, qui en sait trop, devient gênant et peut payer de sa tête le 4e mandat, devient donc un fusible possible».
Situation insoutenable
L’avenir économique n’est pas plus brillant : le prix du baril de pétrole, qui permettait jusqu’en 2011, de compenser la baisse de la production, ne suffit plus à maintenir l’équilibre budgétaire. Et même si les économistes sont divisés sur la capacité du système à résister, ils sont unanimes sur l’urgence de changer de cap pour sortir de la dépendance de la rente. Le collectif Nabni prédit même de sombres lendemains : un Etat endetté à hauteur de 63 milliards en 2020, des réserves de change épuisées d’ici 2025 et un fonds de régulation des recettes vidé d’ici 2018. Signe que la dramatisation n’est pas exagérée : les fourmis inquiètes du train de vie de la cigale Algérie ne se trouvent pas uniquement dans la société civile mais au sein même du système. Parmi elles : le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, qui a qualifié la situation d’«insoutenable».
Ou bien l’ancien ministre des Finances, Abdellatif Benachenhou, qui a alerté le gouvernement sur les excès des dépenses publiques à l’origine de la flambée des importations, de quelque 60 milliards en 2013.Ou même Karim Djoudi, le ministre des Finances, qui a évoqué «les signes d’essoufflement de l’économie» et la «nécessité de passer d’une économie de rente à une économie de production». Le FMI a beau prévoir une croissance de 4,3% pour 2014, Christine Lagarde avait prévenu, en mars dernier, lors de sa visite à Alger, que «le pays pourrait se retrouver débiteur bien plus rapidement qu’il ne le croit».
Dans les couloirs du ministère de l’Industrie, un conseiller se veut rassurant : «Les décideurs ont vraiment pris conscience de la nécessité de déconnecter la croissance des hydrocarbures, mais on se retrouve dans un trou d’air et on ne sait pas trop comment s’en sortir.» D’autant que la société n’est pas prête à faire des sacrifices. L’Etat, le sait, lui qui a prévu, lors de la dernière loi de finances, de faire grimper les transferts sociaux à 19 milliards de dollars en 2014, soit un tiers du PIB, selon certains analystes. Dans les faits, souligne Farid Yaïci, enseignant chercheur en économie à l’université de Béjaïa et conseiller au ministère de l’Industrie, «l’Algérie n’est ni le pays qui dépense le plus, ni le dernier. Selon la Banque mondiale, il se situe dans la moyenne des pays à revenu moyen supérieur, légèrement en dessous de la moyenne des pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord et très en dessous de la moyenne de la zone euro».
Cependant les experts s’inquiètent de la proportion que prennent ces aides auxquelles s’ajoutent les subventions invisibles attribuées grâce à des fonds spéciaux, évaluées à plus de 25 milliards de dollars. Alors qu’en parallèle, le pouvoir devra faire face à une explosion de la demande sociale d’ici 2025 – l’ONS prédit que la population dépassera les 50 millions d’habitants d’ici là – comment pourra-t-il maintenir les subventions des prix du lait et des céréales qui représentent à eux seuls 40% des transferts sociaux ?
Les craintes sont donc nourries à la fois par l’épuisement des moyens politiques et financiers utilisés par le pouvoir pour maintenir sa cohésion face aux défis internes et aux nouvelles configurations régionale et mondiale. Même une transition, long processus requérant un difficile consensus et une «trêve» des pressions étrangères, semble hypothétique. Les difficultés du système peuvent déborder ses mécanismes fragilisés par le coup de force du 4e mandat. Les tensions muter en violence et se retourner contre le pays.
Rachid Tlemçani. Politologue : Une nouvelle dynamique conflictuelle risque de marquer le paysage politique
Il est normal que les Algériens expriment leurs craintes sur le lendemain de ce scrutin bien singulier. Mais d’ici le 17 avril, en une semaine de campagne, beaucoup de choses peuvent se passer. Ce scrutin est rempli d’incertitudes. Une nouvelle dynamique conflictuelle risque de marquer le paysage politique : la violence qui a explosé, à Bejaïa comme par hasard, est un mauvais signe. Toutefois les tenants du scénario du chaos ont figé leur analyse sur la situation nationale des années 1980 et 1990.L’Algérie de 2014 n’est pas la même. Les Algériens ne réagissent plus aussi facilement aux provocations et aux manipulations. Ils ont appris avec le temps à manifester pacifiquement. Le printemps arabe les a aidés dans leur quête de liberté et de dignité. Au lendemain du 17 avril, si la fraude avérée contribuait à la victoire écrasante de Abdelaziz Bouteflika, je crains que l’on assiste à des actes de violences entre les électeurs des deux camps. Ali Benflis a bien dit qu’en cas de fraude avérée, il ne se tairait pas. Il lâcherait, selon toute vraisemblance, dans la rue «les armées de citoyens qui le soutiennent».
Le problème le plus critique reste cette nouvelle violence qui risque de se propager à travers tout le pays. Elle va précipiter une violence généralisée que «la main invisible» n’est pas en mesure de contrôler et de manipuler. Pour rappel, les espaces d’expression politique, syndicale, médiale ou sociale sont fermés par dogme et fétichisme du «tout sécuritaire».
La violation des libertés fondamentales a nourri, au fil de la crise de l’Etat sécuritaire, un profond rejet du système de la hogra dans sa totalité, ce rejet, comme l’exprime entre autres le mouvement Barakat, va bien au-delà du 4e mandat. La génération post-octobre est une génération antisystème. La génération du FLN, aux commandes, tente de faire perdurer, contre vents et marrées, le système de prédation pour sa progéniture et ses proches. L’armée dans un tel cas de figure serait appelée à intervenir pour sauver le pays d’une certaine fitna. Le pays entrerait ainsi dans une «nouvelle transition permanente». Les grands intellectuels médiatiques, silencieux, par ailleurs, soutiendraient ce «coup d’Etat populaire». La communauté internationale applaudirait, contrairement à l’Egypte, ce coup de force perçu comme salutaire pour la stabilité sécuritaire régionale.
Mohand Tahar Yala. Ex-général et ex-candidat à la présidentielle : Le peuple pourrait réagir
Soit Abdelaziz Bouteflika est élu et l’Algérie continue sur sa descente. Soit il n’y a pas de 4e mandat et l’espoir d’une transition salutaire renaît. Nous sommes à un carrefour et je ne sais pas quel chemin nous allons emprunter. S’il y a fraude avérée, le peuple pourrait réagir car il aura été privé de sa souveraineté. Tout au long de la campagne, les personnalités politiques représentant le Président ont été chahutées, caillassées et même «yaourtées». C’est la première fois depuis des années que le peuple algérien se retrouve uni pour s’opposer à une élection. Une première dans l’histoire de l’Algérie ! Mais la tétanisation pourrait aussi empêcher le peuple de manifester son mécontentement.Abdelamalek Ibek Ag Sahli. Coordinateur général de la CNDDC (Chômeurs) : La situation des chômeurs va empirer
La situation du chômeur n’a pas changé d’un iota depuis l’année dernière, contrairement à ce que l’administration prétend. Les embauches se font au compte-gouttes, ceux qui ont passé des tests sont considérés comme embauchés par les statistiques officielles, mais en réalité seul 1/10e des chômeurs orientés vers des tests sont recrutés. C’est ce qui nourrit nos discussions et notre lutte au quotidien, nous voyons nos proches, amis, voisins sans travail. La protestation n’a pas cessé, elle est alimentée par les dépassements et la bureaucratie. Voilà pourquoi nous avons décidé de faire de la présidentielle un non-événement. Bouteflika sera réélu et la situation des chômeurs va empirer à mon avis, les lobbies vont reprendre leur férocité et leur inhumanité. Ils serviront leurs intérêts et ceux de leurs maîtres. Le 18 avril, le pouvoir reprendra son bâton, rouvrira sa prison et nous reprendrons notre lutte dans la rue.Adlène Meddi, Mélanie Matarese
Vos réactions 20
baerle
le 12.04.14 | 00h51
hna khaoua
si le 4 passe, faut une greve General comme celle que mhidi
abane ont decrete, et que ce qui sont a l´etranger mettre leurs mains
dans la poche, moi aussi ,il sufit seulement de suivre ce que la
federation algerenne en France a fait pendant notre guerre de
leberation, c´est a dire apres la greve,une greve general biensure si
elle est bien suivi, alor ouvrire un front, et ce front Aura besoin
d´argent, ce de l´etranger feront la Proposition et ce de l´interieure
ce mobilise, le Regime dictatorial a de l´argent du petrole, nous ca
sera de la Diaspora algerienne, nous avons 30,40,50 ans d´age, nous
travaillons bien nous vivons aussi bien,avec toute la Technologie qu´il
ya aujord´hui ont Aura pas beaucoup de mal pour s´organiser et trouver
de l´argent, pour battre ce Regime,croyez moi ya khaouti et je suis
vraiment tres decu pour le dire ce Regime ne connait que la force et
qu´ont ce debarrasserai de ce Regime que par la force, alor unissons
nous comme abane la dit d´antan, et debarassons nous de cette maffia,
et ce qui disent ces quoi seront ces lendemains apres qu´ont ce soit
debarasser de cette maffia,je leurs dirait ont ferait ce qu´onts veut de
notre independance,et pas ce que cette maffia qui gere le pays depuis
50 ans le veut, croyez moi ya khaouti quand je regarde cette photo des 5
historque Avec ben mhidi qui la chaussette lui tombe sur la chaussure,
je pleurai et la j´ai de la rage aussi,si le FIS a eu un bon projet de
societe, j´aurai ete Avec lui au maqui,l´important ces de nous nous
debarasser de cette maffia , a bon entendeure,
koceila13
j'ai peur pour l'algerie c'est lka 1 fois que tout les
algériens en majorité sont d'accord pour lutter contre ce système et
l'aneantir , islamiste, baathiste , berberiste , communiste , si touts
les algériens vont faire front l'armeé doit prendre ces responsabilité ,
les algériens ne sont pas des egyptiens ou tunisiens , nous savons que
sous la responsiblité de gaid salah l'armeé et au service de boutef ,
prions pour que dieu nous eclaire pour la meilleur voie sans effusion de
sang , je ne pense pas que said prendra sa valise.
Drôle de pays qui est le mien.
La campagne électorale chez nous doit être un monologue fade
en faveur du candidat malade, pire ce vendredi, les imams dans leurs
prêches exigent l’allégeance et l’obéissance au détenteur de l’autorité (
El hakem) au risque de se voir finir dans la géhenne. Rien moins que
cela.
• Les nouveaux Tekfiriens du régime jettent l’opprobre sur tout ce qui s’oppose à la dictature. Comme quoi l’intolérance et l’intégrisme peuvent changer de camp après avoir été islamistes. Ils deviennent fascistes. Les hommes et femmes de Barakat, ce groupe respectable de citoyens contestataires, en l’espace de cette campagne sont devenus par la magie des infortunes du pouvoir des suppléants du sionisme mondial. C’est l’insulte et l’invective sans aucune retenue contre tous ceux qui veulent une transition juste.
• L’opération de diabolisation touche tous ceux qui ont osé dire non au 4ème mandat de l’actuel président, gravement malade. Des généraux , des ministres…. on les traite de harki newlook pour avoir demandé l’aide de l’étranger afin d’assurer la transition républicaine. Le pouvoir n’a aucune crédibilité pour assurer une élection juste et transparente. Il aurait fallut une totale indépendance d’une structure non gouvernementale algérienne pour assurer une crédibilité au suffrage. le déroulement burlesque de la campagne le démontre tous les jours. Les animateurs du pouvoir menacent le peuple algérien d’avoir une opinion différente de la leur
Les discoureurs démagogiques qui ressassent le passé oublient qu’une campagne traite d’une vision et d’une gouvernance d’avenir et non de celles du passé. En tout état de cause ,en l’absence d’un président valide les destinées du pays seront entre les mains de Ghoul, Benyounes, Ouyahia, Belkhadem et Sellal et le reste des prédateurs qui ont vaporisés 700 milliards de dollars.
• Les nouveaux Tekfiriens du régime jettent l’opprobre sur tout ce qui s’oppose à la dictature. Comme quoi l’intolérance et l’intégrisme peuvent changer de camp après avoir été islamistes. Ils deviennent fascistes. Les hommes et femmes de Barakat, ce groupe respectable de citoyens contestataires, en l’espace de cette campagne sont devenus par la magie des infortunes du pouvoir des suppléants du sionisme mondial. C’est l’insulte et l’invective sans aucune retenue contre tous ceux qui veulent une transition juste.
• L’opération de diabolisation touche tous ceux qui ont osé dire non au 4ème mandat de l’actuel président, gravement malade. Des généraux , des ministres…. on les traite de harki newlook pour avoir demandé l’aide de l’étranger afin d’assurer la transition républicaine. Le pouvoir n’a aucune crédibilité pour assurer une élection juste et transparente. Il aurait fallut une totale indépendance d’une structure non gouvernementale algérienne pour assurer une crédibilité au suffrage. le déroulement burlesque de la campagne le démontre tous les jours. Les animateurs du pouvoir menacent le peuple algérien d’avoir une opinion différente de la leur
Les discoureurs démagogiques qui ressassent le passé oublient qu’une campagne traite d’une vision et d’une gouvernance d’avenir et non de celles du passé. En tout état de cause ,en l’absence d’un président valide les destinées du pays seront entre les mains de Ghoul, Benyounes, Ouyahia, Belkhadem et Sellal et le reste des prédateurs qui ont vaporisés 700 milliards de dollars.
@SLIM
Monsieur
soit vous êtes aveugle soit vous êtes du système et donc vous mangez au même ratelier que les vautours du pouvoir.
soit vous êtes aveugle soit vous êtes du système et donc vous mangez au même ratelier que les vautours du pouvoir.
la peur engendre la léthargie
les algeriens veulent reagir mais ils ont peur:
peur d'etre a l'origine d'une nouvelle guerre civile
peur du regime represseur et de la police
peur de repondre aux provocations du pouvoir et de le regreter
a tout point de vue ils se sentent obligés de rester passifs et l'avenir de leur pays ,ils s'en fichent ils veulent du pain et de la paix mais ce qu'ils ignorent c'est qu'ils n'ont deja ni l'un ni l'autre etant donné la richesse de leur pays
peur d'etre a l'origine d'une nouvelle guerre civile
peur du regime represseur et de la police
peur de repondre aux provocations du pouvoir et de le regreter
a tout point de vue ils se sentent obligés de rester passifs et l'avenir de leur pays ,ils s'en fichent ils veulent du pain et de la paix mais ce qu'ils ignorent c'est qu'ils n'ont deja ni l'un ni l'autre etant donné la richesse de leur pays
Ca rime et ça presse !
Voici un proverbe kabyle dans toute sa splendeur qui prend
son sens et sa valeur dans cette situation alarmante. Je vais essayer de
le traduire du mieux que je peux :
1) L'invité d'1 jour : occupe-toi de lui convenablement ou prends-en soin.
2) Celui de 2 jours : prends ton mal en patience ou baisse les yeux et laisse passer.
3) Celui de 3 jours : renvoie-le ou montre-lui la porte !
Et celui de 4 jours, qu'est-ce qu'on en fait ?
En kabyle :(inevgui n'youbass eghmen fellass, win n'youmayen evrou alnikh fellass, win n'theltiyam eddou fellass).
1) L'invité d'1 jour : occupe-toi de lui convenablement ou prends-en soin.
2) Celui de 2 jours : prends ton mal en patience ou baisse les yeux et laisse passer.
3) Celui de 3 jours : renvoie-le ou montre-lui la porte !
Et celui de 4 jours, qu'est-ce qu'on en fait ?
En kabyle :(inevgui n'youbass eghmen fellass, win n'youmayen evrou alnikh fellass, win n'theltiyam eddou fellass).
bientôt sauve qui peu les harkis & enfan
pas de permission pour les militaires l arme et en alerte
les dignitaires ont envoyer leurs enfants à l étranger (et ils que le
peuple doit voter dit le à vos enfants d abord ) pourquoi ??? ils s
avent tout simplement que ce clan de traître au sommet de l état veut s
imposer contre la volante de tout un peuple ils ont peur !!!!! qui a de
la paille dans le ventre crain le feu .... quoiqu il arrive c est des
harkis et leurs enfants seront considéré comme fils de harkis
JOHN KIRI EST ARRIVE...
JOHN QUI RIT EST VENU NON PAS POUR DEMANDER L INTERVENTION
ALGERIENNE EN LYBIE MAIS POUR D AUTRES INTERETS US. DE MEME QUE L EMIR
DU QATAR ILS ONT ETE RECU PAR ROBERT BOUTEFLIKA ET SONT REPARTIS
SIMPLEMENT.ILS N EN ONT CURE DES SERVICES QUE PEUT LEUR RENDRE UN PAYS
SI BIEN DIRIGE PAR UN MORT VIVANT ET UNE BANDE DE MAFFIEUX
LE CHAOUI QUI PENSE
LE CHAOUI QUI PENSE
Entre le marteau et l'enclume.
Je crois que le peuple Algérien, du moins une grande
majorité, oublie vite ses leçons. Bouteflika et ses soutiens civils ou
militaires, savent ce qu'ils font car, si jamais ils perdent cette
élection, ils créeront le chaos. N'oubliez pas que c'est le candidat de
l'ex parti unique et rappelez-vous 1991. Aujourd'hui, ils l'ont
sous-entendu à plusieurs reprises par le chantage à la stabilité qu'ils
exercent sur le pays et relayé à longueur de journées par la "Chita TV
nommée Ennahar" qui fait défiler les images des chaos Libyen, Egyptien,
Tunisien et Syrien. Ce n'est ni plus, ni moins que du chantage à l'égard
du peuple Algérien qui veut dire où c'est Boutef ou c'est le chaos.
C'est ce qu'on a connu avec l'OAS en 1962 et ses partisans de la terre
brûlée qui prônaient "après moi, c'est le déluge". Les services de
Boutef manipuleront, à tout moment, les barbus du FIS et les Salafistes
qu'ils nous ont importé, comme ils l'ont fait en 1991. Notre peuple est
entre le marteau et l'enclume et son salut ne viendra que des jeunes
Généraux de l'ANP, dotés d'une culture de haut niveau, qui pourront
imposer de force une transition démocratique sur des bases saines et
solides telles que définies par le congrès de la Soumam. L'Algérie doit
revoir ses fondations depuis 1962, car elle a été bâtie par le clan
d'Oujda sur de fausses bases et une maison dont les fondations sont
truquées est condamnée à s'écrouler un jour ou l'autre.
La Grande Muette
le premier probléme en Algérie , c'est l'ANP, qui sait
pertinament tout ce qui se passe et ne fait rien pour arreter les
degats, donc complice et personne n'en parle bizarre quand meme
Vos réactions 20
cvagabon
le 11.04.14 | 14h41
Allah Yahfed oua Yastar-ElDjazaïr.
Après la décennie noire, on essaye de nous faire passer un
Pol-pot ou un Ceaușescu pour un Mandela. Allah Yastar El-Djazaïr.
la 2 eme republique se forme
On ne sait pas de quoi l'avenir est fait mais une chose dont
je suis certain , c'est que si on en vient aux mains ( la violence) ça
sera la catastrophe. Evitons la violence mes freres. la |France croyait
que l'Algerie etait française , ils l'ont cru pendant 132 ans ... boutef
va crever dans peu de temps ... wait and see.
no passera !
deux mandats ça suffit !barakat !le troisieme c est
degueulasse !non non et non, and no ,niet ,nema ,la yadjouz !et non meme
en chinois ,hidhou et en toutes les langues !
c trop
Messieurs vous dramatisez beaucoup:
la dérive du pays,fraude,peuple en colére etc, etc ....
Vous divaguez et vous ignorez la réalité et ce que le peuple veut.
Demain c'est à dire après le vote , il ne se passera rien , oui rien du tout.
Quelques jeunes (manipulés, malgré eux )iront crier dans les rues mais rien de grave.
L’Algérie est debout et le restera.
Notre pays est devenu une puissance qui gène.
la dérive du pays,fraude,peuple en colére etc, etc ....
Vous divaguez et vous ignorez la réalité et ce que le peuple veut.
Demain c'est à dire après le vote , il ne se passera rien , oui rien du tout.
Quelques jeunes (manipulés, malgré eux )iront crier dans les rues mais rien de grave.
L’Algérie est debout et le restera.
Notre pays est devenu une puissance qui gène.
vivement la fin de la rente !
C'est la rente pétrolière qui est à l'origine de tous nos
maux. C'est elle qui a fait des Algériens des tibes digestifs.
Benflis et Khalifa remake
On se croirait dans "thé day after". Je ne sais où vous allez
chercher cette Algérie de la fiction où tout n'est que désolation? Pour
ceux qui l'ont oublié, le même Benflis a appelé à la révolte en 2004
via KHALIFA TV installée dans son QG de campagne. Ces mêmes souteneurs
qui aujourd'hui sous l'habit de civils retraités se découvrent des âmes
de démocrates après avoir sucé les rentes du pays et exercé ce même
pouvoir sans états d'âme. L'Algérie réelle n'est pas celles des
salonnards aigris.
TOUS RESPONSABLES
Les partisans du 4ème mandat comme ceux du Boycotte.Le
changement en démocratie ne se fera que par les URNES.SI le PEUPLE ira
voté en masse,les tenants du pouvoir ne pourront aller à l'encontre de
sa volonté.IL suffit de se rappeler les élections de 1991.A ces partis
qui prônent le Boycotte faute de leurs incapacités de se mobiliser pour
un vote massif,je dirai que vous faites le jeu de ce Pouvoir et même
complices.Si non comment expliquer votre présence dans toutes les
structures de ce même système.VOUS savez bien que le Boycotte n'a jamais
été une solution.Surtout sachez que le Peuple n'y adhère pas et s'il ne
vote pas c'est qu'il a perdu tout espoir en vous et ne sera pas DUPE
pour que vous l'envoyez à la rue,il ne vous suivra pas,ni même le
F(I)S.UNE CHANCE INOUIE est à votre portée si vous décidiez de rallier
le candidat le plus à même de remporter ces élections qui n'est autre
que Mr BENFLIS.ET DIRE que vous TOUS vous le respectez???
NE VOUS LAISSEZ-VOUS PAS MANIPULER
Le peuple algérien a assez souffert;maintenant ça suffit;ça
été toujours les pauvres qui ont payé la lourde facture,alors messieurs
les décideurs;pourquoi ne pas trouver une solution sage,et intelligent
dans l'intéret du peuple et de la nation;croyez vous en vivant ailleurs
dans un pays étranger;est la solution;non;non c'est faux:y'a pas mieux
que de vivre chez soit avec son peuple et sa patrie;pensez a demain
devant ALLAH;
Le chaos !
ca va se corser,des le départ pour la présidentielle , le
pouvoir aurai du s'abstenir vu la situation politique et économique du
pays et les affaires de corruption à grande échelle,aujourd’hui le
pouvoir est acculé ,il veut plus revenir en arrière et ne peut plus
avancer,ca va être très difficile pour notre pays.Allah yestor ya Rabi .
Mobilisons-nous!
Les Algériens ne doivent pas se laisser faire. Il faut
affronter ce regime ouvertement afin de metre fin au supplice que nous
vivons. Chacun doit se mobiliser contre Said Bouteflika et ses sbires.
L'armée et la police doivent aider le peuple.
par A. Mallem
Un communiqué de presse émanant du cabinet du président de l'APC de
Constantine est tombé, jeudi dernier 10 avril, pour annoncer la fermeture
officielle du parking du quartier des frères Chemla jouxtant la rue Tatache
Belkacem. «La placette sera fermée définitivement au stationnement des
véhicules des tiers, aussi bien qu'à ceux des riverains, à compter du 13 avril
prochain et ce, jusqu'à la fin des travaux qui seront engagés à ce niveau et
dans la vieille ville en général. «Aussi, ajoutent les rédacteurs du
communiqué, nous demandons aux citoyens concernés de faire preuve de
compréhension vis-à-vis de la nouvelle situation». Le motif ? Il est expliqué
dans le même document par le lancement des travaux de restauration des sites et
monuments de la vieille ville. Et d'ajouter que cette décision fait suite aux
recommandations faites par le bureau du transport et de la circulation rattaché
à la direction de l'urbanisme de l'APC. A ce sujet, M. Farid Bouarroudj, chef
de service du transport et de la circulation à l'APC, a déclaré, hier, qu'une
réunion restreinte s'est déroulée mercredi entre des représentants de la
mairie, de l'Office de la culture et de l'information qui pilote le projet de
restauration de la vieille ville de Constantine et les représentants des
associations de quartier de la zone de Rahbat Essouf où se trouve le parking en
question aménagé devant la station du téléphérique, et un consensus a été
dégagé quant à la fermeture immédiate de ce parking pour dégager la voie aux
entreprises chargées de la restauration afin de leur permettre de lancer leurs
chantiers. Toutefois, une exception a été faite pour une cinquantaine de
véhicules appartenant à des commerçants et habitants du quartier qui seront autorisés
à stationner en dehors du périmètre de cette placette. Et en collaboration avec
les associations du quartier, ces véhicules obtiendront des badges qu'ils
devront apposer sur le tableau de bord de leurs véhicules. A propos de la durée
d'interdiction, M. Bouarroudj a laissé entendre que cette question reste, bien
entendu, conditionnée par la durée des travaux laquelle ne peut être
déterminée, éventuellement, que par le maître de l'œuvre, à savoir l'Office de
la culture et de l'information et aussi par la disposition des habitants du
quartier à ne pas créer des obstacles susceptibles de ralentir ces travaux.
Pour terminer, signalons qu'un communiqué similaire diffusé le 2 février 2014 par la cellule de communication et d'information du cabinet du maire de Constantine avait déjà annoncé la fermeture imminente de ce parking et de celui de Souk El-Asser, en précisant toutefois que ce dernier serait réservé uniquement au stationnement, de jour comme de nuit, des riverains du quartier. Mais, pour des raisons qu'on ignore, le président de l'APC n'avait pas fait suivre cette mesure d'une décision écrite signée par lui. Jusqu'à ces derniers jours, quand l'Office de la culture et de l'information est revenu à la charge pour demander la fermeture définitive de cette aire de stationnement de véhicules située à l'intérieur du périmètre de restauration.
par A.El Abci
Les auto-écoles ainsi que les candidats à l'examen de conduite, au niveau
de la nouvelle ville d'Ali Mendjeli, se plaignent de l'emplacement du circuit
en question et demandent son transfert vers un autre endroit plus approprié et
aménagé et ce, en raison du fait qu'il est situé au cœur de cités, ne
comportant pas d'aire d'attente et qui plus est entouré de décharges sauvages.
Selon le moniteur d'une auto-école, la situation est des plus déplorables,
«voyez bien vous-même, nous avons des poubelles qui débordent de toutes sortes
d'ordures, de détritus et de débris inutilisables», souligne-t-il. En plus,
dira-t-il, «il s'agit d'un circuit qui traverse une cité habitée et populeuse,
comment voulez-vous que l'examinateur puisse travailler à son aise dans de
pareilles conditions avec toues ces voitures stationnées un peu partout et
anarchiquement et empiétant même sur le circuit». Les avis des candidats vont
un peu dans le même sens et ajoutent l'absence pour ce qui les concerne
d'espaces aménagés leur permettant d'attendre leur tour d'examen dans des
conditions acceptables, à l'instar de bancs. Il est à indiquer, dans ce cadre,
que les autres circuits à travers la ville des ponts ne sont pas exempts de
reproches et de contestation, comme celui de Daksi qui a fait et fait toujours
l'objet de demandes de transfert, mais là, il s'agit plutôt des habitants. Car
ce circuit est situé également en plein centre de la cité portant le même nom
et il se trouve surtout contesté pour les dérangements qu'il cause aux
riverains, qui se plaignent de l'anarchie engendrée dans la cité et des
nombreuses bagarres et différentes nuisances sonores et autres qu'il leur
occasionne. Questionné sur ce sujet, le directeur des transports de la wilaya
de Constantine, Farid Khelifi, fait savoir que le choix de l'emplacement d'un
circuit de conduite auto se fait selon des conditions précises et fixées par la
commission de l'APC chargée de la circulation, mais il affichera sa disposition
pour étudier le dossier du circuit d'Ali Mendjeli avec les services concernés.
Et d'expliquer que dans tous les cas, les circuits auto-écoles sont toujours
situés dans des milieux urbains et présupposent une certaine affluence, car
cela fait partie de l'examen. Les critères présidant au choix du circuit ont
trait en général au fait que le site soit aisé pour l'apprentissage de la
conduite ainsi que pour l'examen, mais cela ne nous empêchera pas de soumettre
ces doléances aux services de l'APC habilités à prendre des décisions dans ce
domaine et de voir ce qui est possible de faire.
par A.E A.
Les travaux de l'ultime phase de restauration du palais Ahmed Bey, à
savoir la restauration de la polychromie qui couvre tous les murs du palais et
qui raconte son voyage aux lieux de l'Islam, confiés à un groupement
algéro-espagnol, est annoncée pour après l'élection présidentielle du 17 avril
en cours. Selon Mme Boussouf, responsable des sites et monuments classés de
Constantine, la première phase de la mission du groupement en question, qui a
démarré le 05 mars dernier, a été finalisée et clôturée et ne reste donc que
les travaux de la polychromie ornant les murs du palais sur plus de 2.000 m²,
qui vont démarrer incessamment. L'opération de restauration est très complexe
et nécessite un travail d'experts et ressemble aux interventions pointues de la
microchirurgie, dira la directrice du palais du Bey ou du désormais Musée
national des techniques et expressions culturelles traditionnelles, Chadia
Khelfallah.
La restauration consiste en une opération très délicate et demande un long souffle. Et de poursuivre que reprendre les couleurs et de rétablir les fresques, qui ont été altérées par l'administration coloniale qui y a ajouté plusieurs couches, cachant et dénaturant le travail original, n'est pas du tout chose aisée. Car il s'agit d'une véritable restauration, dans le sens de faire retrouver aux dessins et fresques qui racontent le voyage dans ses détails, depuis le départ jusqu'à l'arrivée, en racontant également les haltes effectuées dans plusieurs pays avant l'arrivée aux Lieux Saints. Il est à rappeler que le palais du Bey de Constantine est composé, entre autres, d'un rez-de-chaussée avec jardins et cours, d'une trentaine de galeries et de près de 300 colonnes de marbre.
Meeting d’Ahmed Ouyahia à Bouira : Plusieurs militants de Barakat arrêtés
le 11.04.14 | 17h31
16 réactions
Une dizaine de militants du mouvement Barakat opposé au quatrième mandat, ont été empêchés par la police d’observer un rassemblement dans l’après-midi de ce vendredi 11 avril devant la maison de la culture Ali Zamoum de Bouira, à l’occasion d’un meeting électoral animé par Ahmed Ouyahia au profit du candidat Bouteflika.
Plusieurs militants dudit mouvement ont été tout simplement arrêtés par les services de sécurité. Une demi- heure avant le début du meeting, un groupe de jeunes opposés au quatrième mandat a été empêché d’observer un sit in et d’accéder à la salle de la maison de la culture Ali Zamoum de Bouira. « Vous avez spolié les richesses de ce pays. Honte à vous Bouteflika », scandait un militant qui a été vite embarqué par la police, a-t-on constaté sur place.
D’autres jeunes, qui ont réussi à entrer à la salle ont été vite embarqué par les services de sécurité. Une chasse à l’homme contre les militants de mouvement barakat. Un dispositif impressionnant des éléments de services de sécurité a été déployé aux alentours de la maison de la culture, a-t-on constaté.
Le représentant du président candidat s’est exprimé face à un public nombreux composé de ses sympathisants et de simples citoyens venus en curieux, et d’autres ramenés par bus immatriculés des wilayas de Bouira, Médéa et M’sila.
« L’Etat n’a pas oublié les gardes communaux, les patriotes, les GLD et autres forces de sécurité pour leurs sacrifices pour la sauvegarde du pays. L’Etat n’a pas tourné le dos aux sacrifices de ces patriotes », dira Ouyahia avant de s’adresser aux partisans de boycott. « Nous allons gagner par les urnes. Cessez de faire peur aux citoyens à ne pas allez voter le 17 avril. Nous avons un message de paix pour ceux qui sont avec Bouteflika ou à ceux qui sont contre. Je salue à cette occasion les six candidats, parce que nous voulons que le jour des élections soit une fête nationale », dira-il.
Ahmed Ouyahia n’a pas manqué de vanter le bilan du président- candidat et les progrès qui, selon lui, ont été accomplis dans tous les domaines, et ce, argue-t-il grâce à son action et sa clairvoyance.
Amar Fedjkhi
Vos réactions 16
victor jara
le 11.04.14 | 22h03
traitre
que doit on attendre d'une pourriture comme ce définitif
salaud d'OUYAHIA tout le monde sait que c'est un vendu un collabo qui es
prostitue au plus offrant. lui comme le reste du staf de Boutef ont
l'art de vouloir vendre de la merde enveloppée dans du papier d'argent
en voulant faire croire que le franco maroco algérien allias le nain
Bouteflika que l'Algérie et devenue la première puissance mondiale que
l'Algérie est le paradis sur terre . Que ce corrompu a réalisé personne
depuis que l'homme est sur terre ne l'a réalisé. BOUFELIKA est-il le
sauveur suprême lui qui est devenu la carpette de l'impérialisme yankee
lui a qui a serré la main d'EOUD BARAK le Premier Ministre israélien et
c'est son ami l'alcoolique CHEB KHALED Qui a été invité et reçu en
grande pompe en Israël. C'est encore Bouteflika qui rendu la maison
paternelle qui se trouve à Orant à son propriétaire le Journaliste juif
Jean Pierre EL KABBACHE . Mentez il restera toujours quelque choses pour
les naïfs qui en tant gredin vous pouvez toujours gruger .==
Dommage...
Ouyahia aurait pu faire un bon président au lieu d'être un simple laudateur de Bouteflika.
Compétent mais sans personnalité, sans amour-propre, sans envergure, un kabyle sans nif, bref un technocrate spécialisé seulement " à faire le sale boulot" des autres.
Compétent mais sans personnalité, sans amour-propre, sans envergure, un kabyle sans nif, bref un technocrate spécialisé seulement " à faire le sale boulot" des autres.
quel culot!!!
L’expérience a appris à ce peuple à ne pas prendre pour
argent comptant ce que promettent les hommes de ce régime. Seuls les
naïfs vont tomber dans ce piège à cons dressé pour « chasser » le max de
points. Aujourd’hui vous vous êtes rappelé que les gardes communaux,
les patriotes, les GLD et autres forces de sécurité pour leurs
sacrifices pour la sauvegarde du pays. C’est rassurant , au moins,
maintenant, tout le monde sait que la sécurité , ce n’est pas que
l’œuvre de Boutef comme vous l’avez toujours soutenue. A-t-il le droit
de tenir ce meeting ? Le parti le plus réputé pour le tazouir des
élections c’est celui de ce nouveau chef de cabinet du président malade.
Oui tout est permis pour ceux qui portent la casquette Boutef. Et
pour couronner le tout, la police arrête les militants de BARAKAT. C’est
vous qui faites peur au peuple. C’est vous qui avez, il y a bien
longtemps détourné la souveraineté de ce peuple en modifiant la
constitution. Et bien vous pouvez rêver de gagner, si le boycott est
bien suivi.
ALLONS SI AHMED , QUI ETES VOUS ?
Tout le monde disait de vous que vous étiez un légaliste
discipliné . Alors toutes ces entorses à la Constitution et aux lois
qu'en faites vous?
Aux députés de la CHKARA qui demandaient d'ouvrir la bourse de la Bahbouha vous avez répondu , je cite:
"certains ont vite oublié l'époque où on tendait la main pour ramener une cargaison de semoule,un temps où il nous était interdit d'exprimer un mot de solidarité pour la Palestine.Eh bien ce temps ne reviendra pas tant que je serai à ce poste!"
Beaucoup en déduire plus tard que votre sortie de la chefferie était liée à un désaccord sur les politiques populistes de gabegies,de corruption et de connexion pouvoir-argent.
Hélas vous prenez tout le peuple à contre-pied ,et cela reclasse bien bas l'erguez de B.Oued.
Aux députés de la CHKARA qui demandaient d'ouvrir la bourse de la Bahbouha vous avez répondu , je cite:
"certains ont vite oublié l'époque où on tendait la main pour ramener une cargaison de semoule,un temps où il nous était interdit d'exprimer un mot de solidarité pour la Palestine.Eh bien ce temps ne reviendra pas tant que je serai à ce poste!"
Beaucoup en déduire plus tard que votre sortie de la chefferie était liée à un désaccord sur les politiques populistes de gabegies,de corruption et de connexion pouvoir-argent.
Hélas vous prenez tout le peuple à contre-pied ,et cela reclasse bien bas l'erguez de B.Oued.
chambete
le plus grand chiate ouyahia il a était chasser par ce pouvoir
même il n'a aucune personnalité ni dignité pardon c'est la course au
trésor quitte a léchez les bottes
un pays deracine
de preference bouteflika que les ennemi de dieu en algerie on
vote pas pour le bien du pays on vote de l'extrem a l'extreme on cherche
pas la stabilite du pays
Honte à toi Ouyahia !!!!
n'est ce pas toi Ouyahia qui a explicitement reconnu que
l'état est gangréné par la corruption au plus haut niveau lors de ton
dernier limogeage? quel retournement de veste? mai toi et ta bande de
mafia ne reculez devant rien. Tu vois bien à chaque meeting de khorti
que tu animes avec ta bande de voyou que le peuple vous vomis.
L'HUISSIER DU MONARQUE CHAHUTE
la fièvre elle est au maximum chez les souteneurs du monarque
a 4 mandats;le peuple commencent a se réveillés;et la reélection du
monarque est compromise;l'équipe commencent a s'agites;car le pillage
sera limité meme illuminé;et certainement aussi la fraude;le roi fantome
est en ballotage défavorable
Ahmed Ouyahia a son profit
Nous allons gagner et certainement pas avec les urnes.
la preuve : Plusieurs militants de Barakat arrêtés
"""pas de liberté d'expression"""
donc : vous protégez vos intérêts monsieur Ouyahia , et cela toutes et tous les algériens connaissent votre patrimoine acquit d'une manière ??????????????????????????.
la preuve : Plusieurs militants de Barakat arrêtés
"""pas de liberté d'expression"""
donc : vous protégez vos intérêts monsieur Ouyahia , et cela toutes et tous les algériens connaissent votre patrimoine acquit d'une manière ??????????????????????????.
acrobate
Chassé par la porte,entré par la fenêtre,quel acrobate !Super
Chittiste,on en a tout vu avec les beni oui-oui .
Vos réactions 16
cvagabon
le 11.04.14 | 18h47
Prison sans raison.!
Voilà ce qui attend l'honnête citoyen qui ose exprimer son
refus de la tricherie, du mensonge et la manigance.
ouyahia=Brutus
Quand Brutus poignarda son père Jules Cesar ce dernier
s'ecria:toi aussi mon fils. Ouyahia attend son heure et sera le premier a
poignarder Bouteflika et tentl la prolongation de ce régime qui n'a
apporte que ruine et alienation à notre pays et dont il faudra de très
lourds sacrifices pour s'en débarrasser
tu n est qu un salopard
c est pas lui qui a dit qui l échec et collectif non pour les
15 dernières années ou non ??????et maintenent il vante son bilan et le
maquille comme un belle mariée le salopard
Quand on est maudit on est maudit !
Quand on est un grand voleur comme vous, devant l'Eternel, et
qui plus est, un fils maudit, à la fois par son père et par sa mère, on
est mal placé pour donner des leçons de civisme aux autres citoyens.
Et ce n'est pas en feignant d'ignorer que vous êtes l'une des serpillères politiques les plus détestées que vous allez tromper votre monde. Le 18 Avril prochain - In Châ'ALLAH - il y a de fortes chances que vous soyez en FUITE, vous et vos sales complices !
Vive l'Algérie débarrassée des voleurs et des traîtres! Vive le Peuple Algérien !
Et ce n'est pas en feignant d'ignorer que vous êtes l'une des serpillères politiques les plus détestées que vous allez tromper votre monde. Le 18 Avril prochain - In Châ'ALLAH - il y a de fortes chances que vous soyez en FUITE, vous et vos sales complices !
Vive l'Algérie débarrassée des voleurs et des traîtres! Vive le Peuple Algérien !
bande de voleurs !!!
Mais qui peut encore écouter ce genre de discours d'un autre âge ???
ça donne envie de VOMIR !!!!!
ça donne envie de VOMIR !!!!!
QUE NE FERAIT ON POUR????
POUR UN POSTE ???
POUR ETRE RAPPELE???
POUR LECHER LES BOTTES???
POUR......POUR....POUR...
VENDRE SA DIGNITE D'HOMME...son nom.....ET JUSQU'à SA PATRIE ET SON CONCITOYENS.....au risque de voir le chaos..........
prions.....prions..prions
POUR ETRE RAPPELE???
POUR LECHER LES BOTTES???
POUR......POUR....POUR...
VENDRE SA DIGNITE D'HOMME...son nom.....ET JUSQU'à SA PATRIE ET SON CONCITOYENS.....au risque de voir le chaos..........
prions.....prions..prions
Ce que j'en dis
La mission de Mohamed Benchicou
le 11.04.14 | 10h00
1 réaction
L’attaque contre le site gazier de Tinguentourine, dans le Sud-Est algérien, en janvier 2013, est une «sale» affaire.
Mohamed Benchicou en est convaincu. Dans La mission, roman paru aux
éditions Koukou, à Alger, le journaliste et écrivain algérien mène sa
contre-enquête à travers le personnage de William Thompson, professeur
au Department of war studies du King’s College à Londres, «seul
établissement au monde à proposer l’étude de la guerre et des conflits
contemporains». William Thompson, qui porte le même nom d’un ancien
joueur de rugby et d’un ancien physicien anglais, est chargé par son
gouvernement d’engager des investigations en Algérie sur la sanglante
prise d’otages à Tinguentourine où sont présentes des firmes
norvégienne, britannique et japonaise. Il doit tout mentionner dans ses
«carnets d’In Amenas». «J’étais parti à Tinguentourine plein de verve et
d’enthousiasme ; j’en suis revenu métamorphosé, décontenancé, abasourdi
par ce que j’y avais découvert sur les hommes et nos fabulations
démocratiques.
Au fil des jours, au fil des rencontres, au fil du hasard aussi, ou du mektoub, j’avais fini par faire connaissance avec la pègre politico-pétrolière», écrit l’ universitaire dans ses carnets. La mafia ? «Celle qui vole. Celle qui ment. Celle qui tue. Celle qui annexe des territoires souverains», insiste-t-il. William raconte tout à son ami le colonel Douglais Alistair, grand spécialiste de la Russie. L’enquêteur découvre que BP, qui avait besoin de liquidités en raison d’un procès aux Etats-Unis, s’apprêtait à revendre sa licence à un homme d’affaires russe, l’un des oligarches apparus après l’effondrement du mur de Berlin.
«L’un des rêves secrets des Russes a toujours été de pouvoir mettre un pied en Algérie, sans doute pour accroître leur contrôle des fournitures de gaz de l’Europe», estime-t-il. BP cherchait à provoquer une intervention militaire extérieure pour «protéger» ses installations. «L’attaque de Tinguentourine est une affaire de fric, de luttes d’influence, de rivalités de pouvoirs, de toutes ces choses que l’on ne voit pas, dont on ne nous parle pas», constate le professeur avec amertume. La découverte qu’il fait sur place le fait passer à un statut de «non-existence». «J’étais l’idiot utile chargé de faire cautionner par ma notoriété, la thèse du complot contre notre firme fétiche et bénir une relation équivoque contre la plus vieille démocratique au monde et une autocratie maghrébine», regrette-t-il.
Il fait la rencontre de Bachir, devenu riche grâce à la magie de Koudjiti, «l’homme de confiance de Larbi Belkhir», après l’arrivée de Bouteflika au pouvoir en avril 1999. «Enchanté, confrère ! Je suis moi-même docteur et professeur, deux titres qui m’ont coûté une fortune. Devant mon air imbécile, il eut une grimace malicieuse : oui, chez nous ça s’achète, deux titres universitaires», confie Bachir au Britannique. William Thompson reproche à la directrice d’études de l’institut de l’avoir envoyé dans un pays qui «est dirigé par un vieux pouvoir grabataire» qui a «oublié de rendre le pouvoir au peuple».
Mohamed Benchicou s’est donc appuyé sur un fait d’actualité, qui a suscité le plus de commentaires dans le monde, pour tisser une fiction avec une forte charge politique. Un roman politique ? Peut-être. Un roman-enquête ? Possible. Reste que l’auteur, qui a pris soin de bien étudier les coutumes britanniques et l’art de vivre so british, s’est engagé sur un territoire littéraire miné. De ce territoire, on sort soit avec des blessures, soit avec la sensation d’avoir bravé un grand danger. Après tout, on se dit pourquoi pas, la littérature est également l’art du possible.
Au fil des jours, au fil des rencontres, au fil du hasard aussi, ou du mektoub, j’avais fini par faire connaissance avec la pègre politico-pétrolière», écrit l’ universitaire dans ses carnets. La mafia ? «Celle qui vole. Celle qui ment. Celle qui tue. Celle qui annexe des territoires souverains», insiste-t-il. William raconte tout à son ami le colonel Douglais Alistair, grand spécialiste de la Russie. L’enquêteur découvre que BP, qui avait besoin de liquidités en raison d’un procès aux Etats-Unis, s’apprêtait à revendre sa licence à un homme d’affaires russe, l’un des oligarches apparus après l’effondrement du mur de Berlin.
«L’un des rêves secrets des Russes a toujours été de pouvoir mettre un pied en Algérie, sans doute pour accroître leur contrôle des fournitures de gaz de l’Europe», estime-t-il. BP cherchait à provoquer une intervention militaire extérieure pour «protéger» ses installations. «L’attaque de Tinguentourine est une affaire de fric, de luttes d’influence, de rivalités de pouvoirs, de toutes ces choses que l’on ne voit pas, dont on ne nous parle pas», constate le professeur avec amertume. La découverte qu’il fait sur place le fait passer à un statut de «non-existence». «J’étais l’idiot utile chargé de faire cautionner par ma notoriété, la thèse du complot contre notre firme fétiche et bénir une relation équivoque contre la plus vieille démocratique au monde et une autocratie maghrébine», regrette-t-il.
Il fait la rencontre de Bachir, devenu riche grâce à la magie de Koudjiti, «l’homme de confiance de Larbi Belkhir», après l’arrivée de Bouteflika au pouvoir en avril 1999. «Enchanté, confrère ! Je suis moi-même docteur et professeur, deux titres qui m’ont coûté une fortune. Devant mon air imbécile, il eut une grimace malicieuse : oui, chez nous ça s’achète, deux titres universitaires», confie Bachir au Britannique. William Thompson reproche à la directrice d’études de l’institut de l’avoir envoyé dans un pays qui «est dirigé par un vieux pouvoir grabataire» qui a «oublié de rendre le pouvoir au peuple».
Mohamed Benchicou s’est donc appuyé sur un fait d’actualité, qui a suscité le plus de commentaires dans le monde, pour tisser une fiction avec une forte charge politique. Un roman politique ? Peut-être. Un roman-enquête ? Possible. Reste que l’auteur, qui a pris soin de bien étudier les coutumes britanniques et l’art de vivre so british, s’est engagé sur un territoire littéraire miné. De ce territoire, on sort soit avec des blessures, soit avec la sensation d’avoir bravé un grand danger. Après tout, on se dit pourquoi pas, la littérature est également l’art du possible.
Fayçal Métaoui
Vos réactions 1
tarek-to-verso
le 11.04.14 | 14h14
Choquant!
Mais tout à fait plausible.
Chez nous, la fiction fait pale figure devant l'amère réalité des bas-fonds du pouvoir occulte.
Chez nous, la fiction fait pale figure devant l'amère réalité des bas-fonds du pouvoir occulte.
Café littéraire de Sétif
Hamouda Mansour raconte « Moi M’sieur »
le 11.03.14 | 10h00
Réagissez
Le café littéraire organisé régulièrement par la maison de la culture Houari Boumediene de Sétif a accueilli, samedi dernier, l’écrivain Hamouda Mansour qui a présenté son ouvrage «Moi M’sieur», une œuvre autobiographique.
«Ce livre est l’itinéraire d’un enseignant. Je ne suis pas un faiseur
d’opinion ou un orienteur de gens. J’ai juste raconté d’une manière
quelque peu romancée mon expérience au service de l’enseignement et de
l’éducation nationale étalée sur une quarantaine d’années», confirme
l’ancien directeur des personnels au ministère de l’Education nationale.
Le nombreux public qui n’a pas voulu rater une telle rencontre riche
et nostalgique d’une époque où l’école remplissait sa mission a été, le
moins qu’on puisse, dire emballé par l’auteur de «La dernière chaumière»
et «Fragment de Sétif», ses autres ouvrages.
«C’est un grand plaisir d’assister à une telle rencontre qui réconcilie le lecteur avec les livres et la lecture. Nous saluons l’initiative de la maison de la culture qui nous a permis de découvrir un grand enseignant qui ne passe pas son temps à faire grève pour un oui ou un non. Le café littéraire qui revient après de longues années de mise en veilleuse démontre qu’à Sétif, il n’y a pas que le foot, cet autre opium. Cependant, la communication n’est pas le fort des organisateurs qui doivent en la matière faire un grand effort. En véhiculant comme il se doit ce genre de rencontre, la salle sera, j’en suis convaincu, pleine comme un oeuf», dira Houssem, un jeune Sétifien adepte de littérature.
Notons qu’une fois la présentation de son bouquin achevée, l’écrivain qui a répondu aux questions du public, n’a pas manqué de lancer un appel à la jeune génération : «Je conseille à tous les jeunes d’aujourd’hui de lire mes ouvrages afin de bien connaître l’histoire de l’école algérienne.» Hamouda Mansour attend la sortie de trois nouveaux romans.
«C’est un grand plaisir d’assister à une telle rencontre qui réconcilie le lecteur avec les livres et la lecture. Nous saluons l’initiative de la maison de la culture qui nous a permis de découvrir un grand enseignant qui ne passe pas son temps à faire grève pour un oui ou un non. Le café littéraire qui revient après de longues années de mise en veilleuse démontre qu’à Sétif, il n’y a pas que le foot, cet autre opium. Cependant, la communication n’est pas le fort des organisateurs qui doivent en la matière faire un grand effort. En véhiculant comme il se doit ce genre de rencontre, la salle sera, j’en suis convaincu, pleine comme un oeuf», dira Houssem, un jeune Sétifien adepte de littérature.
Notons qu’une fois la présentation de son bouquin achevée, l’écrivain qui a répondu aux questions du public, n’a pas manqué de lancer un appel à la jeune génération : «Je conseille à tous les jeunes d’aujourd’hui de lire mes ouvrages afin de bien connaître l’histoire de l’école algérienne.» Hamouda Mansour attend la sortie de trois nouveaux romans.
Marwa B.
Le front social promet l’explosion après l’élection
le 11.04.14 | 10h00
4 réactions
diaporama
|
© Lyès. H.
Plusieurs sections du Snapap prévoient des actions après la...
En campagne pour le compte du candidat Bouteflika, le gouvernement a
mis en attente toutes les revendications des travailleurs. Plus de
réunions, plus de négociations ni de décisions appliquées jusqu’à mai.
Certains syndicats continuent à protester, d’autres se préparent pour
une
«grande attaque» après le 17 avril.
«Pendant cette période électorale, l’Etat n’existe plus ! Toutes les
affaires du gouvernement sont en stand-by.» Lyès Merabet, président du
Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) n’apprécie
pas les «vacances» que le gouvernement s’est offert. Avant même le
lancement officiel de la campagne, le gouvernement a mis les partenaires
sociaux en stand-by. Pas de réunion, ni dialogue entre les partenaires
sociaux et leurs tutelles respectives depuis déjà quelques semaines.
En l’absence d’une écoute de la part du gouvernement, certains syndicats suspendent leur protestation, alors que d’autres investissent la rue pouvoir arracher un quelconque acquis ou même une infime réponse. «Nous avons bien compris les manœuvres du gouvernement qui veut seulement gagner du temps», se désole Laoufi Tayeb de l’association des diplômés d’études universitaire (DEUA). La semaine dernière, ces diplômés allaient entamer une grève de la faim pour exiger la mise en application de l’accord établi avec la Fonction publique.
Un PV signé en présence du ministre chargé de la Fonction publique qui accorde aux diplômés contestataires la catégorie A pour qu’ils soient réellement considérés comme des bacheliers (Bac+3) et bénéficier ainsi de l’équivalence académique avec les diplômes du LMD. Deux sit-in ont été observés à Alger. Après l’élection présidentielle, l’association menace de recourir une fois de plus à la rue et d’observer d’autres rassemblements. «Nous établissons un calendrier de protestation pour après le 17 avril dans le cas où les autorités ne répondent pas à notre exigence», avertit Laoufi. Toujours dans le domaine de l’éducation, les enseignants contractuels, qui ont organisé le 1er avril un sit-in à Alger, dénoncent le blocage de la circulaire ministérielle censée régulariser leur situation.
Rendez-vous après le 17
Ils veulent, selon leur déclaration rendue publique, geler tout concours et examen de recrutement jusqu’à ce que les contractuels soient réintégrés. Ils demandent également au ministère de trouver une formule pour régulariser les années impayées de centaines d’enseignants contractuels dans le pays. Dans les lycées, rien n’est encore stable et plusieurs problèmes sont restés sans issue en dépit de l’engagement du ministère. Les professeurs de l’enseignement secondaire et technique reviendront à la charge après la présidentielle.
«Le syndicat prévoit un conseil national après le 17 avril. Toutes les réactions sont plausibles. Nous n’avons eu que des promesses concernant nos exigences qui n’ont pas trouvé de solutions jusqu’à maintenant. Le ministère nous a demandé de lui transmettre le dossier pour une rencontre bilatérale. Que devait faire le ministère ? D’abord, la classification des professeurs d’enseignement secondaire, puis la mise en place des modalités de passage de la catégorie 14 à la catégorie 16, le dossier d’enseignement technique et enfin les primes et les indemnités des enseignants du Sud.»
L’Unpef a également saisi le ministère de l’Education pour lui rappeler des dossiers en suspend depuis des mois. Il explique en détail, dans un courrier adressé à sa tutelle, qu’il faut régulariser la situation financière des enseignants responsables de matières et de classes, régulariser le dossier des adjoints de l’éducation dans certaines wilayas, les enseignants de tamazight à Batna. Les indemnités exigées par les corps communs, la santé du travail et le logement pour les enseignants du Sud sont encore en suspens. Les syndicalistes du Sud attendent aussi le verdict du ministère sur la nécessité de réviser le volume horaire et le rythme de scolarité dans les établissements du Sud. Les syndicats veulent également l’annulation de la session de rattrapage pour l’examen de fin de cycle primaire.
Prudence
Le dysfonctionnement du statut particulier pour les conseillers de cantines, les intendants les indemnités de zone d’encadrement sont encore sans réponse. Les enseignants attendent également le remboursement des journées de grève sanctionnées. Dans le domaine de la santé, les dossiers des praticiens de la santé, des praticiens spécialistes de la santé publique et des psychologues traînent encore. La semaine passée, ces trois syndicats, qui composent l’intersyndicale de la santé publique, se sont réunis pour discuter de leurs dossiers, dénoncer le silence du ministère de la Santé et rendre publique leur insatisfaction de la politique actuelle du ministère.
«A qui parlerons-nous ? Tout est à l’arrêt. Il n’y a pas de proposition de démarche, ni de traitement de dossier de la part du ministère de la Santé ou du gouvernement. Il est en campagne et nous n’avons plus d’interlocuteur !», s’emporte Lyès Mérabet. Si les médecins débrayent pour faire avancer leur dossier ou faire pression sur le gouvernement, les citoyens ne comprennent pas leur démarche, regrette le syndicaliste. Or, selon lui, la «priorité est excessivement donnée à l’élection du 17 avril». Même constat de la part des syndicats des psychologues qui dit être prudent dans cette circonstance particulière pour éviter d’être «taxé». «Nous avons eu une mauvaise expérience lors des législatives de 2012 lorsque nous avons décidé de continuer notre protestation.
C’est facile pour nos de protester à ce moment, mais nous ne le ferons pas pour des considérations politiques», explique encore Khaled Keddad, président du Syndicat national autonome des psychologues (Snapsy). Les syndicats de la santé affichent une prudence quant à toute manipulation politique. Leur priorité est de satisfaire leurs revendications socioprofessionnelles sans trop s’engager dans la politique actuelle.
Attente
«Contrairement à l’UGTA, les syndicats autonomes préfèrent appliquer la loi et ne veulent pas se positionner pour cette élection présidentielle. Par principe, notre syndicat ne se positionnera pas», explique Lyès Mérabet qui affirme aussi que les syndicats autonomes n’ont aucun intérêt d’aller vers des choix politiques. Saisi depuis deux semaines, puis mercredi passé, pour avoir une audience, le ministre de la Santé n’a pas encore répondu aux médecins. «Le ministre a un agenda chargé et ne peut pas proposer de date de réunion», répond le ministère. Désolé, Lyès Mérabet dit être conscient de cette circonstance particulière mais il prépare sa réponse : «Nous verrons plus clair après le 17 avril», menace-t-il.
Mercredi prochain, le bureau national du syndicat se réunira pour convoquer une session extraordinaire du Conseil national, le seul habilité à trancher des décisions à prendre dans les prochains jours. Des grèves après l’élection ? Oui et peut-être même avant. «Nous avons laissé trop de temps pour le gouvernement. Nous n’avons pas d’autre choix», annonce Mérabet qui dit avoir assumé les conséquences de son maintien de grève cyclique à la veille de l’élection présidentielle de 2009. Que doit faire le ministère de la Santé ? Trancher sur l’alignement des diplômes des pharmaciens et chirurgiens dentistes d’avant et après 2012. Il doit également répondre sur l’évaluation de carrière des médecins généralistes, bloqué depuis 2008 où 5000 praticiens attendent leur accès à des grades supérieurs.
Clonage
Les amendements du statut particulier, proposés par le SNPSP, validés par une commission ministérielle, remis en 2011 à la direction générale de la Fonction publique, attendent une validation définitive. Il doit également trancher la question de la gestion des carrières et le droit à la promotion pour les psychologues et de verser le rappel des indemnités pour les professionnels dans certaines wilayas. «Au lieu de s’occuper de tous les dossiers suspendus depuis des mois, le ministère ou le gouvernement s’occupent de la campagne», s’énerve aussi Khaled Keddad. Les psychologues se lanceront dans une protestation juste après la présidentielle. Une semaine après le 17 avril, le Snapsy réunira son conseil national pour trancher sur les suites à donner à leur mouvement.
Les travailleurs en pré-emploi sont en protestation depuis deux semaines. «Nous n’attendons pas l’après-présidentielle pour agir. Nous continuerons, en l’absence d’une réponse de la part du gouvernement, à observer notre mouvement de protestation d’une manière régulière», averti Idriss Mekkideche, chargé de communication du comité des travailleurs en pré emploi /Snapap. Il affirme que 40 000 postes ont été annoncés pour création. «Il n’y a jamais eu de traitement sérieux pour notre dossier et le gouvernement refuse de se lancer dans un dialogue ouvert et transparent. Il a d’ailleurs choisi la formule de clonage des syndicats», regrette-t-il.
En l’absence d’une écoute de la part du gouvernement, certains syndicats suspendent leur protestation, alors que d’autres investissent la rue pouvoir arracher un quelconque acquis ou même une infime réponse. «Nous avons bien compris les manœuvres du gouvernement qui veut seulement gagner du temps», se désole Laoufi Tayeb de l’association des diplômés d’études universitaire (DEUA). La semaine dernière, ces diplômés allaient entamer une grève de la faim pour exiger la mise en application de l’accord établi avec la Fonction publique.
Un PV signé en présence du ministre chargé de la Fonction publique qui accorde aux diplômés contestataires la catégorie A pour qu’ils soient réellement considérés comme des bacheliers (Bac+3) et bénéficier ainsi de l’équivalence académique avec les diplômes du LMD. Deux sit-in ont été observés à Alger. Après l’élection présidentielle, l’association menace de recourir une fois de plus à la rue et d’observer d’autres rassemblements. «Nous établissons un calendrier de protestation pour après le 17 avril dans le cas où les autorités ne répondent pas à notre exigence», avertit Laoufi. Toujours dans le domaine de l’éducation, les enseignants contractuels, qui ont organisé le 1er avril un sit-in à Alger, dénoncent le blocage de la circulaire ministérielle censée régulariser leur situation.
Rendez-vous après le 17
Ils veulent, selon leur déclaration rendue publique, geler tout concours et examen de recrutement jusqu’à ce que les contractuels soient réintégrés. Ils demandent également au ministère de trouver une formule pour régulariser les années impayées de centaines d’enseignants contractuels dans le pays. Dans les lycées, rien n’est encore stable et plusieurs problèmes sont restés sans issue en dépit de l’engagement du ministère. Les professeurs de l’enseignement secondaire et technique reviendront à la charge après la présidentielle.
«Le syndicat prévoit un conseil national après le 17 avril. Toutes les réactions sont plausibles. Nous n’avons eu que des promesses concernant nos exigences qui n’ont pas trouvé de solutions jusqu’à maintenant. Le ministère nous a demandé de lui transmettre le dossier pour une rencontre bilatérale. Que devait faire le ministère ? D’abord, la classification des professeurs d’enseignement secondaire, puis la mise en place des modalités de passage de la catégorie 14 à la catégorie 16, le dossier d’enseignement technique et enfin les primes et les indemnités des enseignants du Sud.»
L’Unpef a également saisi le ministère de l’Education pour lui rappeler des dossiers en suspend depuis des mois. Il explique en détail, dans un courrier adressé à sa tutelle, qu’il faut régulariser la situation financière des enseignants responsables de matières et de classes, régulariser le dossier des adjoints de l’éducation dans certaines wilayas, les enseignants de tamazight à Batna. Les indemnités exigées par les corps communs, la santé du travail et le logement pour les enseignants du Sud sont encore en suspens. Les syndicalistes du Sud attendent aussi le verdict du ministère sur la nécessité de réviser le volume horaire et le rythme de scolarité dans les établissements du Sud. Les syndicats veulent également l’annulation de la session de rattrapage pour l’examen de fin de cycle primaire.
Prudence
Le dysfonctionnement du statut particulier pour les conseillers de cantines, les intendants les indemnités de zone d’encadrement sont encore sans réponse. Les enseignants attendent également le remboursement des journées de grève sanctionnées. Dans le domaine de la santé, les dossiers des praticiens de la santé, des praticiens spécialistes de la santé publique et des psychologues traînent encore. La semaine passée, ces trois syndicats, qui composent l’intersyndicale de la santé publique, se sont réunis pour discuter de leurs dossiers, dénoncer le silence du ministère de la Santé et rendre publique leur insatisfaction de la politique actuelle du ministère.
«A qui parlerons-nous ? Tout est à l’arrêt. Il n’y a pas de proposition de démarche, ni de traitement de dossier de la part du ministère de la Santé ou du gouvernement. Il est en campagne et nous n’avons plus d’interlocuteur !», s’emporte Lyès Mérabet. Si les médecins débrayent pour faire avancer leur dossier ou faire pression sur le gouvernement, les citoyens ne comprennent pas leur démarche, regrette le syndicaliste. Or, selon lui, la «priorité est excessivement donnée à l’élection du 17 avril». Même constat de la part des syndicats des psychologues qui dit être prudent dans cette circonstance particulière pour éviter d’être «taxé». «Nous avons eu une mauvaise expérience lors des législatives de 2012 lorsque nous avons décidé de continuer notre protestation.
C’est facile pour nos de protester à ce moment, mais nous ne le ferons pas pour des considérations politiques», explique encore Khaled Keddad, président du Syndicat national autonome des psychologues (Snapsy). Les syndicats de la santé affichent une prudence quant à toute manipulation politique. Leur priorité est de satisfaire leurs revendications socioprofessionnelles sans trop s’engager dans la politique actuelle.
Attente
«Contrairement à l’UGTA, les syndicats autonomes préfèrent appliquer la loi et ne veulent pas se positionner pour cette élection présidentielle. Par principe, notre syndicat ne se positionnera pas», explique Lyès Mérabet qui affirme aussi que les syndicats autonomes n’ont aucun intérêt d’aller vers des choix politiques. Saisi depuis deux semaines, puis mercredi passé, pour avoir une audience, le ministre de la Santé n’a pas encore répondu aux médecins. «Le ministre a un agenda chargé et ne peut pas proposer de date de réunion», répond le ministère. Désolé, Lyès Mérabet dit être conscient de cette circonstance particulière mais il prépare sa réponse : «Nous verrons plus clair après le 17 avril», menace-t-il.
Mercredi prochain, le bureau national du syndicat se réunira pour convoquer une session extraordinaire du Conseil national, le seul habilité à trancher des décisions à prendre dans les prochains jours. Des grèves après l’élection ? Oui et peut-être même avant. «Nous avons laissé trop de temps pour le gouvernement. Nous n’avons pas d’autre choix», annonce Mérabet qui dit avoir assumé les conséquences de son maintien de grève cyclique à la veille de l’élection présidentielle de 2009. Que doit faire le ministère de la Santé ? Trancher sur l’alignement des diplômes des pharmaciens et chirurgiens dentistes d’avant et après 2012. Il doit également répondre sur l’évaluation de carrière des médecins généralistes, bloqué depuis 2008 où 5000 praticiens attendent leur accès à des grades supérieurs.
Clonage
Les amendements du statut particulier, proposés par le SNPSP, validés par une commission ministérielle, remis en 2011 à la direction générale de la Fonction publique, attendent une validation définitive. Il doit également trancher la question de la gestion des carrières et le droit à la promotion pour les psychologues et de verser le rappel des indemnités pour les professionnels dans certaines wilayas. «Au lieu de s’occuper de tous les dossiers suspendus depuis des mois, le ministère ou le gouvernement s’occupent de la campagne», s’énerve aussi Khaled Keddad. Les psychologues se lanceront dans une protestation juste après la présidentielle. Une semaine après le 17 avril, le Snapsy réunira son conseil national pour trancher sur les suites à donner à leur mouvement.
Les travailleurs en pré-emploi sont en protestation depuis deux semaines. «Nous n’attendons pas l’après-présidentielle pour agir. Nous continuerons, en l’absence d’une réponse de la part du gouvernement, à observer notre mouvement de protestation d’une manière régulière», averti Idriss Mekkideche, chargé de communication du comité des travailleurs en pré emploi /Snapap. Il affirme que 40 000 postes ont été annoncés pour création. «Il n’y a jamais eu de traitement sérieux pour notre dossier et le gouvernement refuse de se lancer dans un dialogue ouvert et transparent. Il a d’ailleurs choisi la formule de clonage des syndicats», regrette-t-il.
«La violence est présente dans notre quotidien, alors la stabilité, on n’en attend plus rien»
Il n’a aucun espoir, aucune attente, il «verra bien». Depuis près de deux ans, les manifestations de travailleurs à travers le pays sont hebdomadaires voire quotidiennes, mais Boukhari Boumidouna, employé à Sonatrach, à Hassi R’mel, et militant, n’a «aucune illusion» sur l’impact de l’élection présidentielle. «On est habitués aux promesses, résume-t-il, quant aux discours de campagne, la violence est présente chaque jour dans notre quotidien, alors quand on nous parle de stabilité, on n’attend rien.»Ses préoccupations s’orientent ailleurs : «Je n’attends plus que la retraite, enfin, sauf s’ils détournent l’argent de nos cotisations comme avec Khalifa.» Boukhari Boumidouna a déjà l’âge d’arrêter de travailler, mais lorsqu’il s’apprêtait à déposer son dossier de départ, on lui a annoncé qu’il devait quitter son logement. Cet appartement où il a vécu toute sa carrière restait un «logement de fonction». Il a renoncé et travaille encore en espérant que d’ici la fin de l’année, l’administration sera plus clémente avec lui : «S’ils refusent, je prendrais l’appartement de force, je n’ai rien d’autre.»
Il pense qu’aucune sécurité financière n’est garantie à l’échelle du pays : «S’il y a un problème, l’argent des Algériens est déjà dans les banques mondiales.» Pas d’optimisme non plus concernant son entreprise : «Sonatrach finira pas disparaître. L’entreprise est très mal gérée. Nous n’avons rien créé malgré les années.» L’ancien militant du Parti des travailleurs s’inquiète pour «les jeunes», dont ses fils qui tentent d’obtenir de meilleures conditions de travail : «On leur a fait des promesses pour les calmer, mais dans le fond, personne n’a l’intention de répondre à leurs revendications».
Oser
Yacine Zaïd, syndicaliste et militant des droits de l’homme a tenté de mobiliser des travailleurs pour les pousser à s’exprimer lors de la campagne électorale. «De manière générale, ils pensent que rien ne va changer. C’est comme si tout le monde était démoralisé.» Le sentiment est général et douloureux : ceux «d’en haut» se moquent éperdument des travailleurs, les méprisent même. «Les manifestations sont quotidiennes. Je constate que des travailleurs, qui auparavant étaient apolitiques ou avaient peur de politiser leur action, choisissent désormais de demander des comptes aux responsables, que ce soient des responsables locaux, régionaux ou nationaux», raconte Yacine Zaïd.
Dans les conversations, quelque chose préoccupe, sans pour autant que l’on puisse le définir. «La situation politique, la candidature du Président qu’on ne voit pas, c’est une source d’inquiétude, mais il est difficile de mettre des mots dessus, estime Yacine Zaïd. Ce qui fait peur, ce n’est pas tellement Abdelaziz Bouteflika, c’est son entourage. Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal, Abdelaziz Bekhadem. Les conditions de vie des travailleurs n’ont jamais évolué en 15 ans, mais avec eux, on imagine que ça pourrait être pire.»
(Leïla Beratto)
Nassima Oulebsir
Vos réactions 4
tahi
le 11.04.14 | 19h39
ETAT=ESPRIT tare.
monsieur slim ,dans les pays digne du nom,l'etat n'est jamais
absent lors des grands rendez vous comme le suffrage presidentiel.c'est
uniquement dans les pays dictatoriaux que le regime est absent durant
toute l'annee .ce n'est pas le referendum en lui meme qui explique
l'absence de l'tat mais la magouille de celui-ci pour se maintenir au
pouvoir malgre la negation du peuple.durant 15 ans ce regime despotique
ne s'est jamais demander comment vit le peuple,seul la gabegie,la
violence,le vol des deniers publiques les interresses. donc monsieur
slim ce n'est pas un esprit negatif mais un fait.
Ah ! ya rabi
En effet,et je ne comprend plus....les gens veulent un
chagement de régime d'une part,d'autre part,ils font pression sur le
meme régime pour qu'il leur octroit des avantages...
rien ne va plus,les jeux sont faits
alors la front social et ouyahia c'est le combiné gagnant waouh
COMME TOUJOURS
Bien sur que durant cette période le gouvernement soit absent .
Aucun responsable ne prendra une décision sachant qu'elle pourra être remise en cause s'il y a un nouveau gouvernement après le vote.
Cela se passe dans tout les pays du monde.
Mais chez nos tout est bon pour critiquer l'état. C'est ce qu'on appelle l'esprit négatif.
Aucun responsable ne prendra une décision sachant qu'elle pourra être remise en cause s'il y a un nouveau gouvernement après le vote.
Cela se passe dans tout les pays du monde.
Mais chez nos tout est bon pour critiquer l'état. C'est ce qu'on appelle l'esprit négatif.
Deux meetings pour le boycott de la présidentielle à Bouira
le 11.04.14 | 16h59
Réagissez
Un meeting animé par le collectif des jeunes étudiants...
Des centaines de citoyens, pour la plupart des jeunes et étudiants de la ville d’El Esnam à 07km à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, se sont rassemblés ce vendredi 11 avril, au niveau de la place publique où un meeting anti-quatrième mandat a été animé par le collectif des jeunes étudiants.
Des banderoles géantes sur lesquelles on pouvait lire «Pour une
transition politique, démocratique et pacifique. Contre la balance
inégale ». Dans leurs interventions, les organiseurs de cette rencontre,
ayant déjà initié jeudi 3 avril une marche pour la chute du régime,
appellent les citoyens à se mobiliser pour le rejet de l’élection
présidentielle et faire « tomber le système ». « Nous combattants de
tous horizons, sommes réunis aujourd’hui car nous savons que l’humanité
est en proie au péril et que notre dignité d’homme est piétiné, En
Algérie, les conditions de vie se détériorent. Les personnes en grande
difficulté financière sont de plus en plus nombreuse. La colère gronde à
travers le pays, divise et face à l’incompétence du pouvoir », lit-on
dans une déclaration rendue publique.
Pour l’un des animateurs de ce mouvement, « c’est un groupe de mafia qui gouverne le pays. Ils ont le pouvoir, une armée. Ils ne vont pas céder à leurs places. Ils ont déjà assassiné de pauvres citoyens ( printemps noir ndlr », il faut une mobilisation de tous les citoyens pour faire tomber ce régime dictatorial », dira-il devant une assistance nombreuse de citoyens de la ville d’El Esnam.
Les intervenants ont tous plaidé pour l’ouverture d’un débat libre sérieux, l’élaboration d’une nouvelle constitution consensuelle pour une nouvelle république démocratique et sociale. Ils rejettent à l’unanimité cette élection, qui selon eux, vise à leurrer les citoyens. « Nous reconnaissons le péril de la situation actuelle qui est plus dangereuse que celle de l’époque coloniale où l’ennemi avançait à visage découvert. Notre objectif est de mettre un terme au régime de l’oligarchie ».
Mohand Ikherbane à Haizer : « Il faut les laisser seuls le jour du scrutin... »
Le sénateur et membre du conseil national du RCD, Mohand Ikherbane a animé un meeting populaire ce vendredi 11 avril dans la commune de Haizer, 09 km au nord de Bouira, pour faire appel aux citoyens de boycotter les élections présidentielles du 17 avril, disqualifier le système et exiger l’officialisation de Tamazight.
Des dizaines de personnes ont assisté à ce rassemblement organisé par la section communale du RCD. Le sénateur a entamé son intervention en rappelant que c’est la première fois dans l’histoire qu’une électorale présidentielle se déroule de cette manière en Algérie et dans le monde. De ce fait, il a appelé au boycott de ces élections. « Il faut les laisser seuls le jour du scrutin, les urnes doivent être vides », a-t-il dit.
Pour Mohand Ikherbane, ce n’est pas uniquement un problème de mandats mais de système. « Détrompez-vous de ceux qui disent qu’il faut être contre le 4ème mandat de Bouteflika. Au nom de quoi je vais être uniquement contre le 4ème mandat », a averti le sénateur du RCD en réitérant la position de son parti qui revendique le départ du système.
Quant à l’une des raisons qui fait que le parti du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ne participe pas aux élections présidentielles du 17 avril, Mohand Ikherbane affirme que c’est pour ne pas « marcher avec ceux qui ont vendu l’Algérie, ce pouvoir qui cultive la trahison et la corruption, un pourvoir et achète les hommes et les femmes et les revend quand il veut et comme il veut ».
L’hôte de la commune de Haizer a également fait appel aux gens de venir massivement pour la marche du 15 avril pour l’officialisation de la langue amazighe. « Défendre son honneur, sa légitimité, sa langue et sa culture c’est d’abord un devoir mais aussi un droit ». « Cela nous oblige à sortir massivement dans la rue le mardi 15 avril pour dire que tamazight est langue officielle. Il faut faire honneur aux martyrs de la révolution », a-t-il conclu.
Pour l’un des animateurs de ce mouvement, « c’est un groupe de mafia qui gouverne le pays. Ils ont le pouvoir, une armée. Ils ne vont pas céder à leurs places. Ils ont déjà assassiné de pauvres citoyens ( printemps noir ndlr », il faut une mobilisation de tous les citoyens pour faire tomber ce régime dictatorial », dira-il devant une assistance nombreuse de citoyens de la ville d’El Esnam.
Les intervenants ont tous plaidé pour l’ouverture d’un débat libre sérieux, l’élaboration d’une nouvelle constitution consensuelle pour une nouvelle république démocratique et sociale. Ils rejettent à l’unanimité cette élection, qui selon eux, vise à leurrer les citoyens. « Nous reconnaissons le péril de la situation actuelle qui est plus dangereuse que celle de l’époque coloniale où l’ennemi avançait à visage découvert. Notre objectif est de mettre un terme au régime de l’oligarchie ».
Mohand Ikherbane à Haizer : « Il faut les laisser seuls le jour du scrutin... »
Le sénateur et membre du conseil national du RCD, Mohand Ikherbane a animé un meeting populaire ce vendredi 11 avril dans la commune de Haizer, 09 km au nord de Bouira, pour faire appel aux citoyens de boycotter les élections présidentielles du 17 avril, disqualifier le système et exiger l’officialisation de Tamazight.
Des dizaines de personnes ont assisté à ce rassemblement organisé par la section communale du RCD. Le sénateur a entamé son intervention en rappelant que c’est la première fois dans l’histoire qu’une électorale présidentielle se déroule de cette manière en Algérie et dans le monde. De ce fait, il a appelé au boycott de ces élections. « Il faut les laisser seuls le jour du scrutin, les urnes doivent être vides », a-t-il dit.
Pour Mohand Ikherbane, ce n’est pas uniquement un problème de mandats mais de système. « Détrompez-vous de ceux qui disent qu’il faut être contre le 4ème mandat de Bouteflika. Au nom de quoi je vais être uniquement contre le 4ème mandat », a averti le sénateur du RCD en réitérant la position de son parti qui revendique le départ du système.
Quant à l’une des raisons qui fait que le parti du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) ne participe pas aux élections présidentielles du 17 avril, Mohand Ikherbane affirme que c’est pour ne pas « marcher avec ceux qui ont vendu l’Algérie, ce pouvoir qui cultive la trahison et la corruption, un pourvoir et achète les hommes et les femmes et les revend quand il veut et comme il veut ».
L’hôte de la commune de Haizer a également fait appel aux gens de venir massivement pour la marche du 15 avril pour l’officialisation de la langue amazighe. « Défendre son honneur, sa légitimité, sa langue et sa culture c’est d’abord un devoir mais aussi un droit ». « Cela nous oblige à sortir massivement dans la rue le mardi 15 avril pour dire que tamazight est langue officielle. Il faut faire honneur aux martyrs de la révolution », a-t-il conclu.
Madjid Berkane et Amar Fedjkhi
Les retraités de l’armée indignés : « Notre souhait est de voir un nouveau visage à El Mouradia »
le 11.04.14 | 14h28
11 réactions
«L’ensemble des adhérents à l’organisation des anciens militaires de l’armée nationale populaire (ANP) ainsi qu’une bonne partie des militaires actifs sont contre un quatrièmemandat pour le Président-candidat Abdelaziz Bouteflika », tranche un ex-officier supérieur de l’armée, et néanmoins responsable dans l’organisation nationale des retraités de l’ANP.
«L’ensemble des adhérents à l’organisation des anciens militaires de l’armée nationale populaire (ANP) ainsi qu’une bonne partie des militaires actifs sont contre un quatrièmemandat pour le Président-candidat Abdelaziz Bouteflika », tranche un ex-officier supérieur de l’armée, et néanmoins responsable dans l’organisation nationale des retraités de l’ANP.
Sans divulguer le nom du candidat que l’ONR/ANP soutiendra le 17 avril, notre interlocuteur dit succinctement que «notre souhait est de voir un nouveau visage à la tête du pays le 18 avril prochain. Dans le cas contraire (si Bouteflika brique un 4 éme mandats), nous soutenons alors une transition, la seule démarche qui nous évitera un autre chao comme celui de 1992».
Toute fois, depuis l’annonce de la candidature de Bouteflika par le premier ministre Abdelmalek Sellal le 22 février dernier, de nombreux responsables des bureaux régionaux affiliés à cette organisation forte de plus de 45 000 hommes se sont exprimés dans les colonnes de la presse nationale.
Les anciens militaires, dans leur écrasante majorité se sont prononcés en faveur du candidat libre Ali Benflis avons-nous constaté à travers les différentes manifestations de cette frange de la société dans l’est et l’ouest de pays.
Par ailleurs, déplorant la situation dont laquelle se trouve actuellement ces «oubliés» des pouvoirs publics (Retraité, appelés, rappelés, invalides, veuves de la décennie noire), ilsdemandent la « reconnaissance des sacrifices que nous avons consentis durant la décennie noire pour la sauvegarde de la République».
L’ex-officier a regretté à cet effet que «nous n’avons eu droit à aucune récompense alors que des centaines d’entre nous ont perdu leur travail et d’autres sont traumatisés. Aucune prise en charge matérielle ni médicale ne sont assurés».
Pourtant, depuis l’installation de la nouvelle organisation des retraités, précise-t-il, «nous avons sillonné et
sollicité tous les organismes de l’Etat : des APC à la Présidence en
passant par les autorités militaires (ministère de la défense nationale)
mais nous n’avons eu droit qu’à des promesses mensongères et les textes de loi adoptés en faveur des retraités n’ont jamais été appliqués».
Avec un ton coléreux son ancien collègue, un autre ex-militaire gradé dit : « Nous ne sommespas des mercenaires ni issus de l'armée ottomane ; nous sommes des algériens, d’une descendance dont nous sommes fiers. Les terroristes sont plus chanceux. Ils étaient « honorés » par une charte nationale », conclut-il.
Nordine Douici
Vos réactions 11
logique
le 11.04.14 | 21h49
qui cet EX officier?
on ne se cache pas quand on essaie qu’exercer une influence
quelconque sur les retraités de l'armée,pour des anciens militaires à la
retraite et soutien à benflis sous le commandement d'un ex officier qui
se cache vous me faites de la peine et n'honorer point la nation que
vous étiez sensé défendre hier.Benflis s'absente de la scène politique
depuis 11 ans et dès qu'il réapparait vous prenez vos chittas pour faire
les lèche bottes
Autres revendications
L'Organisation des retraités de l'ANP est apolitique. Il a
été dit à maintes reprises sur les colonnes de la presse privée comme
publique que les retraités agissent individuellement quand il s'agit de
politique.
Concernant les droits, il devrait être dit qu'avant leurs revendications de retraités, leurs frères d'armes enfants de Chouhada durant leur service et au cours de leur retraite ont été victimes de l'étouffement de la loi d'avril 1999. Cette même loi fut appliquée au niveau de toutes les structures de l'état algérien. Pourquoi pas au niveau de l'ANP? Qui est derrière cette répression? Qui en veut aux enfants de ceux qui ont libéré ce pays? Et pourquoi?
Concernant les droits, il devrait être dit qu'avant leurs revendications de retraités, leurs frères d'armes enfants de Chouhada durant leur service et au cours de leur retraite ont été victimes de l'étouffement de la loi d'avril 1999. Cette même loi fut appliquée au niveau de toutes les structures de l'état algérien. Pourquoi pas au niveau de l'ANP? Qui est derrière cette répression? Qui en veut aux enfants de ceux qui ont libéré ce pays? Et pourquoi?
tu parle pour toi
arrété de parler en notre nom tu te represente toi meme on es
pas a la caserne et je n'ai aucun ordre a recevoir de toi monsieur l'ex
officier .et j'irai voté pour celui que je veux c'est pas toi qui va me
montrer quoi faire alors occupe toi de tes oignons monsieur l'ex
officier ne parle pas au nom des retraites.
il faut changer
Mr les retraités, organisez vous d'abord comme il se doit et
ensuite on pourra parler de revendications.il faudrait d'abord
considérer cette organisation comme étant une force sociale avec
laquelle tout pouvoir doit composer et là on pourra parler et cela par
une organisation interne qui devra tenir compte des compétences et il y
en a sans tenir compte du grade.Il ne s'agit de mettre un général a la
tête de cette organisation pour ça marche mais plutôt quelqu'un qui
pourra mener des hommes.il faut donc un meneur d'homme .
mehdi
des personnes de l'onr parlent au nom des retraités de
l'armée, or ils ne représentent qu'eux memes.ces peersonnes n'ont pas le
droit dde paarler de tous les retraités qui sont comme ils le disent
plus de 45000, moi je suis un retraité et je ne donne aucun manddat à
ces personnes. nous sommes plusieurs retraités , officierss ,
soussofficiers qui ne sont pas de cet avis. les retraités ne sont
nullement maginalisés, il y a un reglement, nous avons notre retraite
conformément zux lois et article qqui régissent la retraite dans l'anp.
ces gens veulent se faire voir pour bénéficier de postes en tant que
retraités aveec un nouveau président. garre à la magouille.
J'avais presque oublié
j'avais presque oublié,que j'avais accomplit mes 24 mois de
service national,j'avais presque oublié que je me suis fait intégrer
dans l'active animé par mon amour pour mon pays...les moudjahidines ont
fait leur devoir,je voulais faire ma part....j'avais presque oublié que
j'ai effectué 27 ans,j'avais oublié que j'avais oublié que j'aais quitté
l'armée parceque je me m'y sentais plus.....voilà 17 ans....que je suis
un citoyen sans passé.......
le plus malin gagne
comme quoi bien que handicapé il reussit avec son clan a
dejouer tous vos plans ,je suppose que le candidat espéré est
Benflis,mais force est de reconnaitre que le clan est fort plus fort que
vous.Ceci dit perso je souhaiterais que Benflis l'emporte.
la charte de la honte.
bouteflika a vu loin en instituant la charte pour la
reconciliation.il voulait de deux pierres deux coups garantir a tout son
clan d'eventuelles poursuites judiciaires a leur encontre pour la
delipidation des biens publics durant les 15 ans de son regne.les
terroristes ont beneficies des largesses du clan ,alors que ceux qui les
ont combatus sont ignores et meme meprises.voila la politique du gnome
qui a gouverne durant plus d'une decenie et qui veut a tout prix garder
le pouvoir meme en ayant un pied dans le corbillard.la seule chose qui
interresse le clan et son frere,c'est de passer a trepas tout en etant
sur le trone en esperant avoir des funerailles comme Nelson Mandela.la
risee dont l'algerie est pointe du doigt pour la mascarade du 4e mandat
restera a jamais dans les annales de l'histoire
vous êtes des héros ne baissée pas les b
Tout voua sacrifices ont été détourné c est bouteflika qui a
eu tout les mérites et oui pendant que vous afférente les terroristes
en sacrifiant vos vie bouteflika se régal en suisse et dans les pays du
golf eux même qui financer ce terrorisme qui a endeuillé l Algérie
pendant plus de 10 années en laissant de millier de veuves d orphelins
de rescapée et une jeunesse traumatise oui vous nos héros de l ANP
appelé rappeler actifs patriotes GLD et tout le peuple qui ont remet l
Algérie sur pied bouteflika et ces opportunistes ce ne sont qui des
imposteurs charognards qui profite d un acquit qui ne leur appartien pas
.
Ce que nous voulons surtout...
C'est un pays débarrassé des barons galonnés qui agissent comme si l'Algérie était un butin de guerre.
Nos Martyrs ne sont pas morts pour qu'une bande de malfrats en bottes piétinent les principes de novembre 1954 et bafouent les droits fondamentaux du peuple au nom d'une rente qui a empoisonné leurs cœurs et leurs esprits.
Donc essayez de convaincre vos confrères messieurs les anciens de l'APN pour que cesse cette dictature militaire à peine déguisée. Personne n'est sort de la cuisse de Jupiter.
Nos Martyrs ne sont pas morts pour qu'une bande de malfrats en bottes piétinent les principes de novembre 1954 et bafouent les droits fondamentaux du peuple au nom d'une rente qui a empoisonné leurs cœurs et leurs esprits.
Donc essayez de convaincre vos confrères messieurs les anciens de l'APN pour que cesse cette dictature militaire à peine déguisée. Personne n'est sort de la cuisse de Jupiter.
par A.E A.
Les travaux de l'ultime phase de restauration du palais Ahmed Bey, à
savoir la restauration de la polychromie qui couvre tous les murs du palais et
qui raconte son voyage aux lieux de l'Islam, confiés à un groupement
algéro-espagnol, est annoncée pour après l'élection présidentielle du 17 avril
en cours. Selon Mme Boussouf, responsable des sites et monuments classés de
Constantine, la première phase de la mission du groupement en question, qui a
démarré le 05 mars dernier, a été finalisée et clôturée et ne reste donc que
les travaux de la polychromie ornant les murs du palais sur plus de 2.000 m²,
qui vont démarrer incessamment. L'opération de restauration est très complexe
et nécessite un travail d'experts et ressemble aux interventions pointues de la
microchirurgie, dira la directrice du palais du Bey ou du désormais Musée
national des techniques et expressions culturelles traditionnelles, Chadia
Khelfallah.
La restauration consiste en une opération très délicate et demande un long souffle. Et de poursuivre que reprendre les couleurs et de rétablir les fresques, qui ont été altérées par l'administration coloniale qui y a ajouté plusieurs couches, cachant et dénaturant le travail original, n'est pas du tout chose aisée. Car il s'agit d'une véritable restauration, dans le sens de faire retrouver aux dessins et fresques qui racontent le voyage dans ses détails, depuis le départ jusqu'à l'arrivée, en racontant également les haltes effectuées dans plusieurs pays avant l'arrivée aux Lieux Saints. Il est à rappeler que le palais du Bey de Constantine est composé, entre autres, d'un rez-de-chaussée avec jardins et cours, d'une trentaine de galeries et de près de 300 colonnes de marbre.
AVEC LE RETOUR EN FORCE DU COMMERCE INFORMEL
Multiplication des parkings anarchiques
Samedi, 12 avril 2014 07:57
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Multiplication des parkings anarchiques
Toutes les placettes et parfois même les rues du centre ville pour peu qu’elles soient assez larges pour permettre des stationnements sur les deux côtés d’une artère sans trop gêner la circulation automobile, et voilà un nouveau parking géré de fait par un jeune qui s’autoproclame gardien de parking, avec les mauvais comportements qui vont avec. On aura beau discuter, crier à l’abus, rien n’y fait. Aussi, avant d’arrêter votre véhicule le long d’un trottoir, assurez-vous qu’il n’y a pas un jeune appuyé contre une voiture, l’air agressif et qui accourra pour vous dire que le « parking » est payant, et de ce fait, il n’appartient plus à la commune, mais à lui seul. Car, ne serait-ce que pour quelques minutes, vous payez les 30 dinars (souvent 50) obligatoires. Même si vous restez au volant, rien n’y fait, il faut casquer. Chaque jour, ces parkings rognent un morceau de quartier, une rue, un angle routier, sans que personne n’intervienne, malgré le fait évident que ces stationnements anarchiques ajoutent encore à la concentration des véhicules, et dans certaines zones, les conducteurs doivent faire des miracles pour ne pas toucher les voitures stationnées des deux cotés de la rue. Que dire alors des bus ? L’absence totale de contrôle de la part des services concernés permet cette situation qui va en s’aggravant, au vu du nombre sans cesse croissant de ces faux parkings, qui empoisonnent la vie des automobilistes, déjà très éprouvés par les embouteillages et la difficulté de circuler dans les rues qui semblent de plus en plus exiguës, car en grande partie encombrées par le marché informel. Le projet de réalisation de parkings à étages tarde à voir le jour, contrairement aux autres wilayas du pays, à croire que malgré les milliards dépensés pour le développement de la ville, Annaba est toujours à la traîne. Nous avons, en vain, tenté de connaitre l’avis du P/APC sur cette situation qui porte un grave préjudice à la ville, quand on sait que nous sommes au seuil de la saison estivale, et que chaque année, selon les estimations, la ville accueille près d’un million de touristes, sans parler de ceux qui font le transit vers la Tunisie. Jusqu’à présent, la réponse des responsables est que le nouveau plan de circulation va mettre fin à tous les points noirs dont souffre le chef lieu, comme s’il s’agissait d’un coup de baguette magique très attendu, depuis des années. Une promesse de plus.
Farida H.
POUR CAUSE DE TRAVAUX
Fermeture de la place Tatache
Samedi, 12 avril 2014 07:49
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Véritable chantier à ciel ouvert, Constantine, célèbre ville des Ponts devient insupportable pour ses habitants qui subissent les contre coups des différentes opérations menées tous azimut aussi bien au centre-ville que dans sa périphérie. Face à un aussi énorme plan de charge, obéissant à un timing précis, les autorités de la cité sont contraintes de prendre des mesures, parfois mêmes très contraignantes pour les citoyens, mais aussi indispensables que nécessaires pour le respect des échéances. C’est ainsi qu’après la fermeture successive des routes du chalet des pins, de l’avenue Aouati Mostefa, c’est au tour de la grande placette de la rue Tatache Belkacem de connaître le même sort. En effet, la décision émane des services des transports et de la circulation de l’APC de Constantine dont une copie a été adressée aux organes de presse. Il est fait ainsi référence qu’à compter du 13 avril 2014, l’accès sera strictement interdit à cet endroit précis, en raison du lancement des travaux de réhabilitation sur ce site ancien de la Médina retenu dans le cadre de l’événement culturel arabe que Constantine abritera en 2015.
M. A.
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AVEC LE RETOUR EN FORCE DU COMMERCE INFORMEL
Multiplication des parkings anarchiques
Samedi, 12 avril 2014 07:57
Toutes
les placettes et parfois même les rues du centre ville pour peu
qu’elles soient assez larges pour permettre des stationnements sur
les deux côtés d’une artère sans trop gêner la circulation automobile,
et voilà un nouveau parking géré de fait par un jeune qui
s’autoproclame gardien de parking, avec les mauvais comportements qui
vont avec. On aura beau discuter, crier à l’abus, rien n’y fait. Aussi,
avant d’arrêter votre véhicule le long d’un trottoir, assurez-vous
qu’il n’y a pas un jeune appuyé contre une voiture, l’air agressif et
qui accourra pour vous dire que le « parking » est payant, et de ce
fait, il n’appartient plus à la commune, mais à lui seul. Car, ne
serait-ce que pour quelques minutes, vous payez les 30 dinars (souvent
50) obligatoires. Même si vous restez au volant, rien n’y fait, il faut
casquer. Chaque jour, ces parkings rognent un morceau de quartier, une
rue, un angle routier, sans que personne n’intervienne, malgré le fait
évident que ces stationnements anarchiques ajoutent encore à la
concentration des véhicules, et dans certaines zones, les conducteurs
doivent faire des miracles pour ne pas toucher les voitures stationnées
des deux cotés de la rue. Que dire alors des bus ? L’absence totale de
contrôle de la part des services concernés permet cette situation qui
va en s’aggravant, au vu du nombre sans cesse croissant de ces faux
parkings, qui empoisonnent la vie des automobilistes, déjà très éprouvés
par les embouteillages et la difficulté de circuler dans les rues qui
semblent de plus en plus exiguës, car en grande partie encombrées par le
marché informel. Le projet de réalisation de parkings à étages tarde à
voir le jour, contrairement aux autres wilayas du pays, à croire que
malgré les milliards dépensés pour le développement de la ville, Annaba
est toujours à la traîne. Nous avons, en vain, tenté de connaitre
l’avis du P/APC sur cette situation qui porte un grave préjudice à la
ville, quand on sait que nous sommes au seuil de la saison estivale, et
que chaque année, selon les estimations, la ville accueille près d’un
million de touristes, sans parler de ceux qui font le transit vers la
Tunisie. Jusqu’à présent, la réponse des responsables est que le
nouveau plan de circulation va mettre fin à tous les points noirs dont
souffre le chef lieu, comme s’il s’agissait d’un coup de baguette
magique très attendu, depuis des années. Une promesse de plus.
Farida H.
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