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HISTOIRE DES ECLAIREURS
Par Georges Fhal
avec l'aimable autorisation de Jacques Nakache
Troupe de Robert Munnich
Année 1947
Troupe de Léon Cohen
Année 1946
Devant le Midrach le 11 mai 1947
Départ en direction du camp du Kroubs, sur la route de Sidi Mabrouk
Le 6 avril 1948
Défilé place du Général Lamoricière.
On aperçoit la statue du Général Lamoricière, au fond le garage Citroën devenu depuis les bureaux d'Air Algérie.
Année 1948.
Défilé devant le pont suspendu
Année 1947
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http://club.caradisiac.com/oliverboul/divers-6458/photo/algerie-constantine-citroen-3125616.html
الاخبار العاجلة لتهديم الاقواس الثالثة لابواب قسنطينة في دار الثقافة الخليفة بقسنطينةوسكان قسنطينة يعلنون المقاطعة الرسمية للانتخابات الرئاسية بسبب تهديم المعلم التاريخي سيطروان بقسنطينة والاسباب مجهولة
HISTOIRE DES ECLAIREURS
Par Georges Fhal
avec l'aimable autorisation de Jacques Nakache
Le
mouvement des Éclaireurs Israélites de France a été créé à Paris par
Robert GEMZON en 1923. Mais c’est en 1938 que ce Mouvement a vu le jour à
Constantine. Il est toujours difficile de citer des noms de fondateurs,
car il y a le risque constant d’en oublier certains qui, cependant,
étaient présents. Ceux dont les noms restent particulièrement attachés
aux débuts des Éclaireurs Israélites dans cette région, sont entre
autres. Mardochée ELBAZE (Karibou) Adolphe GUEDJ (Renard), Salomon
ELBAZE (Faucon), Pierre ADDA (Requin), Aline SAGHDOUN (Bagheera), Félix
et Alexandre Sultan, Adolphe AINOUZ (Girafe), Pierre ZERDOUN, Berthe
ALLOUCHE (Soldanelle), Nanou COHEN TENOUDJI (Abeille), Berthe ZERBIB
(Petrelle), etc. Mais, ce qu’il faut savoir, c’est que le parrain de ces
fondateurs, celui qui, par ses conseils les a guidés dans leurs
premiers pas, est un marseillais ; à la fois représentant en grains,
écrivain, et poète, brulant lui aussi, du feu de ce scoutisme juif,
jeton d’enthousiasme, de solidarité et d’idéal. Et ce parrain, auquel je
suis heureux de rendre hommage, porte 3 noms : Roger EISINGER, pour
l’état civil, Emmanuel EYDOUX, pour la littérature, Catapulte, pour les
Éclaireurs Israélites.
C’est ainsi que, succédant à la première troupe
d’Éclaireurs, « Gédéon », naissent plusieurs troupes, plusieurs meutes
de louveteaux, plusieurs compagnies d’Eclaireuses, une envolée de
petites ailes, un clan dur et pur de routiers. En même temps, se
développent dans toute la région, à A SETIF, BATNA, PHILIPPEVILLE,
GUELMA, TEBESSA, BONE, SOUK ARRAS, KHENCHELA des groupes actifs du
mouvement
Mais ceci, n’est que la première étape. En …, avec la guerre 39-40, à laquelle participèrent de nombreux ainés ; avec la période sombre du gouvernement de Vichy, qui lui succéda, une nouvelle étape commence, temps difficiles, temps d’épreuves ; mais aussi, pour les Eclaireurs Israélites de Constantine, temps de défi et d’affirmation de soi.
Mais ceci, n’est que la première étape. En …, avec la guerre 39-40, à laquelle participèrent de nombreux ainés ; avec la période sombre du gouvernement de Vichy, qui lui succéda, une nouvelle étape commence, temps difficiles, temps d’épreuves ; mais aussi, pour les Eclaireurs Israélites de Constantine, temps de défi et d’affirmation de soi.
Cette deuxième étape débute par l’arrivée à
Constantine d’un officier Polytechnicien, Robert Munnich, chargé par la
direction Eclaireurs Israélites d’établir des relations avec des
fermiers juifs de la région en vue de l’arrivée probable d’enfants juifs
de la Métropole.
Mais cette opération n’aura pas lieu en raison de l’arrêt des communications entre la France et l’Algérie. Cependant, durant l’occupation, les maisons d’enfants dirigées par les Eclaireurs Juifs joueront un grand rôle dans le sauvetage des enfants juifs.
Mais cette opération n’aura pas lieu en raison de l’arrêt des communications entre la France et l’Algérie. Cependant, durant l’occupation, les maisons d’enfants dirigées par les Eclaireurs Juifs joueront un grand rôle dans le sauvetage des enfants juifs.
Avec le titre de commissaire de Province, le
Général Robert Munnich reste dans notre ville et prend la direction de
l’équipe de chefs.
Paradoxalement, cette époque difficile, à tous
les niveaux connaît, sur le plan scout, une augmentation importante des
effectifs. Comme le dit notre Thora : d’un mal peut souvent sortir un
bien. En effet, en raison du numérus clausus instauré par le
gouvernement de Vichy, même les associations sportives et les mouvements
de jeunesse ont été dans l’obligation de conserver parmi leurs
adhérents que 2 % de juifs. Ce qui fut le ca, entre autres, des
Eclaireurs de France (laïcs) et des Eclaireurs Unionistes (protestants)
dont de très nombreux juifs faisaient partie. La majorité de ceux qui
furent ainsi renvoyés, entre immédiatement aux Eclaireurs de France ;
renforçant ainsi fortement ce mouvement. Ce qui fut, en particulier, mon
propre cas.
« Israël vit toujours malgré toutes les haines ; Israël vivra malgré ses ennemis »…
C’était en 1941, à cette époque où la France,
vaincue par l’Allemagne quelques mois plutôt, multipliait envers le
vainqueur, les gages de soumission, d’adhésion à ses idées racistes……
partout et le plus rapidement possible, à témoigner de son désir de
plaire par tous les moyens à l’occupant.
L’Algérie, bien que située en zone dite libre, professait aussi les mêmes opinions et les mêmes tendances. Et ceci, d’autant plus volontiers que tous les ténors de droite et d’extrême droite, et ils étaient nombreux, voyaient là, enfin l’occasion de rejoindre une politique qu’ils admiraient, et d’extérioriser ouvertement des sentiments fascistes et antisémites refoulés trop souvent.
Dans ce climat tendu, hostile, où les amis d’hier devenaient méprisants, distants ou condescendants ; dans ce pays de soleil et de douceur de vivre, envahi par la délation et l’injustice ; tandis que les lois de Vichy, prenaient de plus en plus corps, et que nos cartes d’identité s’ornaient d’un cachet, « Juif Indigène » ; les Eclaireurs de France défilaient fièrement en chantant.
Aux départs et aux retours des sorties, à travers les grandes artères de la ville, chapeaux « … Boss » et foulards au vent, éclaireurs, louveteaux et routiers, garçons et filles de 6 à 20 ans, marquaient de leurs pas rythmés et de leurs chants, leur présence.
L’Algérie, bien que située en zone dite libre, professait aussi les mêmes opinions et les mêmes tendances. Et ceci, d’autant plus volontiers que tous les ténors de droite et d’extrême droite, et ils étaient nombreux, voyaient là, enfin l’occasion de rejoindre une politique qu’ils admiraient, et d’extérioriser ouvertement des sentiments fascistes et antisémites refoulés trop souvent.
Dans ce climat tendu, hostile, où les amis d’hier devenaient méprisants, distants ou condescendants ; dans ce pays de soleil et de douceur de vivre, envahi par la délation et l’injustice ; tandis que les lois de Vichy, prenaient de plus en plus corps, et que nos cartes d’identité s’ornaient d’un cachet, « Juif Indigène » ; les Eclaireurs de France défilaient fièrement en chantant.
Aux départs et aux retours des sorties, à travers les grandes artères de la ville, chapeaux « … Boss » et foulards au vent, éclaireurs, louveteaux et routiers, garçons et filles de 6 à 20 ans, marquaient de leurs pas rythmés et de leurs chants, leur présence.
Et le soir de jours de fête, tels que LAG-
BAOMER, HANOUKA, ou POURIM, c’est à la lueur des torches, avec drapeaux à
fanions, que résonnaient encore plus vibrantes les voix de nos jeunes.
Le ton et les paroles, l’allure et le regard, signifiaient que ces chants étaient avant tout, un défi, une réponse.
Le ton et les paroles, l’allure et le regard, signifiaient que ces chants étaient avant tout, un défi, une réponse.
Réponse au Numérus Clausus couvrant de sa
médiocrité et de sa mesquinerie les écoles et les lycées, les
Universités et les professions libérales, et jusqu’aux Associations
sportives et Mouvements de Jeunesse, pourtant lieux privilégiés
d’amitiés, d’égalité et de joie.
Réponse à la petitesse, la jalousie et la
méchanceté de tous ceux qui trouvaient, grâce aux lois de Vichy, un
exutoire, une occasion inespérée de compenser leurs insuffisances et
leur incompétence.
Réponse aux pouvoirs publics qui faisaient de l’affront une règle, et de l’injustice, une loi.
Mais ce qu’il faut savoir aussi, c’est qu’en cette époque difficile où l’essentiel manquait souvent, où les restrictions concernaient de nombreux domaines ; les files d’attente devant les magasins d’alimentation étaient la norme du moment. Et, dans ce contexte, les routiers et les cadres assumaient bénévolement un véritable service civique. Plusieurs fois par semaine, dès 5 heures du matin, ils étaient présents et veillaient, en uniforme et avec le sourire, au bon déroulement de ces files d’attente ; particulièrement devant les boucheries et les boulangeries.
Réponse aux pouvoirs publics qui faisaient de l’affront une règle, et de l’injustice, une loi.
Mais ce qu’il faut savoir aussi, c’est qu’en cette époque difficile où l’essentiel manquait souvent, où les restrictions concernaient de nombreux domaines ; les files d’attente devant les magasins d’alimentation étaient la norme du moment. Et, dans ce contexte, les routiers et les cadres assumaient bénévolement un véritable service civique. Plusieurs fois par semaine, dès 5 heures du matin, ils étaient présents et veillaient, en uniforme et avec le sourire, au bon déroulement de ces files d’attente ; particulièrement devant les boucheries et les boulangeries.
Avec la création d’écoles privées juives,
remplaçant l’école laïque d’où élèves, instituteurs et professeurs
avaient été exclus, de nouvelles taches furent prises en charge par les
Eclaireurs de France. Celles de gérer, de servir et d’animer, plusieurs
fois par semaine, les centaines de repas organisés et financés par une
œuvre juive, la bouchée de pain ; présidée par le regretté M. Edouard
LALOUM.
A la suite du débarquement allié en Algérie, le
8 novembre 1942 (opération à laquelle participent de nombreux juifs),
beaucoup de choses reprennent leur place. Les juifs retrouvent leur
dignité.
Bien que les régularisations administratives aient mis plusieurs mois pour rentrer dans l’ordre (décret Crémieux n’a été rétabli que le 21/10/1943), beaucoup de chefs et aînés partent à l’armée dès février, mars 1943. Aux côtés des alliés et de ceux qui dès 1940, avaient rejoint la France Libre ou le Général Leclerc, ils sont présents sur tous les fronts.
Bien que les régularisations administratives aient mis plusieurs mois pour rentrer dans l’ordre (décret Crémieux n’a été rétabli que le 21/10/1943), beaucoup de chefs et aînés partent à l’armée dès février, mars 1943. Aux côtés des alliés et de ceux qui dès 1940, avaient rejoint la France Libre ou le Général Leclerc, ils sont présents sur tous les fronts.
Ces Eclaireurs Israélites d’Afrique du Nord
représentent la symétrique des autres Eclaireurs Israélites qui, en
France, au sein de plusieurs maquis, dans les rangs de la compagnie Marc
Haguenau, ou dans le cadre d’organisations de résistance, participent à
la lutte contre l’occupant, au sauvetage des enfants juifs ou à la
confection de faux papiers.
En ce qui concerne Constantine et la région,
malgré ces nombreux départs, le Mouvement reste fort et actif grâce à
l’arrivée de nouvelles générations, et au maintien, par courrier, des
relations entre ceux qui sont sous les drapeaux et les jeunes cadres
œuvrant sur place.
La troisième étape commence en 1946, avec le retour des « anciens » auréolés de gloire et de souvenirs.
La troisième étape commence en 1946, avec le retour des « anciens » auréolés de gloire et de souvenirs.
(A suivre)
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Quelques photos
Collection Georges FHAL
Collection Georges FHAL
Troupe de Robert Munnich
Année 1947
Troupe de Léon Cohen
Année 1946
Devant le Midrach le 11 mai 1947
Départ en direction du camp du Kroubs, sur la route de Sidi Mabrouk
Le 6 avril 1948
Défilé place du Général Lamoricière.
On aperçoit la statue du Général Lamoricière, au fond le garage Citroën devenu depuis les bureaux d'Air Algérie.
Année 1948.
Défilé devant le pont suspendu
Année 1947
http://www.constantine-hier-aujourdhui.fr/LesConstantinois/ecoles/eclaireurs.htm
Visite de Napoléon III le 27 mai 1865 à Constantine, l'accueil devant la halle au grains (futur garage Citroën)
En 1949, le
Tour d'Algérie (19 étapes, 3137 kilomètres) faisait étape à Constantine
http://www.engival.fr/const-divers.htm
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http://club.caradisiac.com/oliverboul/divers-6458/photo/algerie-constantine-citroen-3125616.html
Garaj
Citroën, Constantine, Cezayir (1929). 1930’larda yan cephenin görünümü
(Foto:Lauffenburger). Maurice-Jacques Ravazé, mim., Louis Grasset,
üstlenici.
Fonds Hennebique. CNAM/SIAF/Cité de l'architecture et du patrimoine/Archives d'Architecture du XXe siècle / 76 IFA 120-11.http://www.mimarlikmuzesi.org/Gallery/DisplayPhoto.aspx?ID=21&DetailID=17&ExhibitionID=41 |
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vendredi 5 septembre 2008
La Halle aux Grains
En 1933, la Halle aux Grains disparaîtra pour laisser la place
au garage Citroën. Actuellement, les bâtiments abritent
le centre culturel El Khalifa et les bureaux d'Air Algérie
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