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Garaj
Citroën, Constantine, Cezayir (1929). 1930’larda yan cephenin görünümü
(Foto:Lauffenburger). Maurice-Jacques Ravazé, mim., Louis Grasset,
üstlenici.
Fonds Hennebique. CNAM/SIAF/Cité de l'architecture et du patrimoine/Archives d'Architecture du XXe siècle / 76 IFA 120-11.
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http://www.mimarlikmuzesi.org/Gallery/DisplayPhoto.aspx?ID=21&DetailID=17&ExhibitionID=41
http://www.nuancierds.fr/DT%20Lyon%206.htm
La Halle aux Grains
En 1933, la Halle aux Grains disparaîtra pour laisser la place
au garage Citroën. Actuellement, les bâtiments abritent
le centre culturel El Khalifa et les bureaux d'Air Algérie
http://adcha-cartes-postales-constantine.blogspot.com/2008/09/la-halle-aux-grains.html
La Halle aux Grains
En 1933, la Halle aux Grains disparaîtra pour laisser la place
au garage Citroën. Actuellement, les bâtiments abritent
le centre culturel El Khalifa et les bureaux d'Air Algérie
de la commission du vieux Paris >
Strasbourg
Bruxelles (plus d'infos sur ce
lien)
Bruxelles, halle mythique construite en 1933-34 représentée ici
derrière sa contemporaine, la non moins mythique "22", photo du salon
Belge 1934.
Bruxelles qui, au passage, va bien illustrer ici le concept du
maquillage: en retirant ces dernières années les lettres verticales
Citroën (parce qu'elles ne rentrent pas dans la charte graphique), et en
mettant en blanc ce qui était noir, on alourdit la structure.
Amsterdam (détruit et reconstruit dans les années 70, en gardant des lignes similaires)
ou encore bien sûr Lyon (avec plus d'infos sur ce
lien)
Mais pour ce dernier, combien de temps
restera-t-il encore en activité dans un quartier où l’exercice de la
vente automobile est de plus en plus difficile (l’accès aux camions de
livraisons pose problème, ils bloquent les rues à chaque déchargement…).
la sanction est tombée
>
Il est nécessaire de préserver ces fabuleux
témoignages de l’histoire de l’automobile en France, et n’hésitons pas à
se mobiliser lorsque ces bâtiments sont en danger!
Néanmoins, terminons sur une note d’espoir! Le
magasin des Champs Elysées, le C42, est une véritable exception, où
l’on retrouve l’audace architecturale de Citroën associée à la
technologie et la lumière ; mais attention, ne nous emballons pas, car
ne serait-ce pas l’œuvre unique et personnelle d’une remarquable
architecte, Manuelle Gautrand, qui a su se réapproprier tout un passé
glorieux, et même le transcender dans un objet architectural
d’aujourd’hui!?
Mais le message perdure à travers cette œuvre, et c’est ça le plus important...?!
Le C42 aujourd’hui
Le C42 hier
x-algerie---constantine---la-place-saint-jean-garage-citroen
Posté le
29 avril 2013 à 21h20
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http://club.caradisiac.com/oliverboul/divers-6458/photo/algerie-constantine-citroen-3125616.html
Défilé avenue
Pierre Liagre, au fond la statue du Général de LA MORICIERE et le garage Citroën.http://www.engival.fr/const-armee.htm
Défilé place du Général Lamoricière.
On aperçoit la statue du Général Lamoricière, au fond le garage Citroën devenu depuis les bureaux d'Air Algérie.
Année 1948.
http://www.constantine-hier-aujourdhui.fr/LesConstantinois/ecoles/eclaireurs.htm
HISTOIRE DES ECLAIREURS
Par Georges Fhal
avec l'aimable autorisation de Jacques Nakache
Le
mouvement des Éclaireurs Israélites de France a été créé à Paris par
Robert GEMZON en 1923. Mais c’est en 1938 que ce Mouvement a vu le jour à
Constantine. Il est toujours difficile de citer des noms de fondateurs,
car il y a le risque constant d’en oublier certains qui, cependant,
étaient présents. Ceux dont les noms restent particulièrement attachés
aux débuts des Éclaireurs Israélites dans cette région, sont entre
autres. Mardochée ELBAZE (Karibou) Adolphe GUEDJ (Renard), Salomon
ELBAZE (Faucon), Pierre ADDA (Requin), Aline SAGHDOUN (Bagheera), Félix
et Alexandre Sultan, Adolphe AINOUZ (Girafe), Pierre ZERDOUN, Berthe
ALLOUCHE (Soldanelle), Nanou COHEN TENOUDJI (Abeille), Berthe ZERBIB
(Petrelle), etc. Mais, ce qu’il faut savoir, c’est que le parrain de ces
fondateurs, celui qui, par ses conseils les a guidés dans leurs
premiers pas, est un marseillais ; à la fois représentant en grains,
écrivain, et poète, brulant lui aussi, du feu de ce scoutisme juif,
jeton d’enthousiasme, de solidarité et d’idéal. Et ce parrain, auquel je
suis heureux de rendre hommage, porte 3 noms : Roger EISINGER, pour
l’état civil, Emmanuel EYDOUX, pour la littérature, Catapulte, pour les
Éclaireurs Israélites.
C’est ainsi que, succédant à la première troupe
d’Éclaireurs, « Gédéon », naissent plusieurs troupes, plusieurs meutes
de louveteaux, plusieurs compagnies d’Eclaireuses, une envolée de
petites ailes, un clan dur et pur de routiers. En même temps, se
développent dans toute la région, à A SETIF, BATNA, PHILIPPEVILLE,
GUELMA, TEBESSA, BONE, SOUK ARRAS, KHENCHELA des groupes actifs du
mouvement
Mais ceci, n’est que la première étape. En …, avec la guerre
39-40, à laquelle participèrent de nombreux ainés ; avec la période
sombre du gouvernement de Vichy, qui lui succéda, une nouvelle étape
commence, temps difficiles, temps d’épreuves ; mais aussi, pour les
Eclaireurs Israélites de Constantine, temps de défi et d’affirmation de
soi.
Cette deuxième étape débute par l’arrivée à
Constantine d’un officier Polytechnicien, Robert Munnich, chargé par la
direction Eclaireurs Israélites d’établir des relations avec des
fermiers juifs de la région en vue de l’arrivée probable d’enfants juifs
de la Métropole.
Mais cette opération n’aura pas lieu en raison de l’arrêt des
communications entre la France et l’Algérie. Cependant, durant
l’occupation, les maisons d’enfants dirigées par les Eclaireurs Juifs
joueront un grand rôle dans le sauvetage des enfants juifs.
Avec le titre de commissaire de Province, le
Général Robert Munnich reste dans notre ville et prend la direction de
l’équipe de chefs.
Paradoxalement, cette époque difficile, à tous
les niveaux connaît, sur le plan scout, une augmentation importante des
effectifs. Comme le dit notre Thora : d’un mal peut souvent sortir un
bien. En effet, en raison du numérus clausus instauré par le
gouvernement de Vichy, même les associations sportives et les mouvements
de jeunesse ont été dans l’obligation de conserver parmi leurs
adhérents que 2 % de juifs. Ce qui fut le ca, entre autres, des
Eclaireurs de France (laïcs) et des Eclaireurs Unionistes (protestants)
dont de très nombreux juifs faisaient partie. La majorité de ceux qui
furent ainsi renvoyés, entre immédiatement aux Eclaireurs de France ;
renforçant ainsi fortement ce mouvement. Ce qui fut, en particulier, mon
propre cas.
« Israël vit toujours malgré toutes les haines ; Israël vivra malgré ses ennemis »…
C’était en 1941, à cette époque où la France,
vaincue par l’Allemagne quelques mois plutôt, multipliait envers le
vainqueur, les gages de soumission, d’adhésion à ses idées racistes……
partout et le plus rapidement possible, à témoigner de son désir de
plaire par tous les moyens à l’occupant.
L’Algérie, bien que située en zone dite libre, professait aussi
les mêmes opinions et les mêmes tendances. Et ceci, d’autant plus
volontiers que tous les ténors de droite et d’extrême droite, et ils
étaient nombreux, voyaient là, enfin l’occasion de rejoindre une
politique qu’ils admiraient, et d’extérioriser ouvertement des
sentiments fascistes et antisémites refoulés trop souvent.
Dans ce climat tendu, hostile, où les amis d’hier devenaient
méprisants, distants ou condescendants ; dans ce pays de soleil et de
douceur de vivre, envahi par la délation et l’injustice ; tandis que les
lois de Vichy, prenaient de plus en plus corps, et que nos cartes
d’identité s’ornaient d’un cachet, « Juif Indigène » ; les Eclaireurs de
France défilaient fièrement en chantant.
Aux départs et aux retours des sorties, à travers les grandes
artères de la ville, chapeaux « … Boss » et foulards au vent,
éclaireurs, louveteaux et routiers, garçons et filles de 6 à 20 ans,
marquaient de leurs pas rythmés et de leurs chants, leur présence.
Et le soir de jours de fête, tels que LAG-
BAOMER, HANOUKA, ou POURIM, c’est à la lueur des torches, avec drapeaux à
fanions, que résonnaient encore plus vibrantes les voix de nos jeunes.
Le ton et les paroles, l’allure et le regard, signifiaient que ces chants étaient avant tout, un défi, une réponse.
Réponse au Numérus Clausus couvrant de sa
médiocrité et de sa mesquinerie les écoles et les lycées, les
Universités et les professions libérales, et jusqu’aux Associations
sportives et Mouvements de Jeunesse, pourtant lieux privilégiés
d’amitiés, d’égalité et de joie.
Réponse à la petitesse, la jalousie et la
méchanceté de tous ceux qui trouvaient, grâce aux lois de Vichy, un
exutoire, une occasion inespérée de compenser leurs insuffisances et
leur incompétence.
Réponse aux pouvoirs publics qui faisaient de l’affront une règle, et de l’injustice, une loi.
Mais ce qu’il faut savoir aussi, c’est qu’en cette époque
difficile où l’essentiel manquait souvent, où les restrictions
concernaient de nombreux domaines ; les files d’attente devant les
magasins d’alimentation étaient la norme du moment. Et, dans ce
contexte, les routiers et les cadres assumaient bénévolement un
véritable service civique. Plusieurs fois par semaine, dès 5 heures du
matin, ils étaient présents et veillaient, en uniforme et avec le
sourire, au bon déroulement de ces files d’attente ; particulièrement
devant les boucheries et les boulangeries.
Avec la création d’écoles privées juives,
remplaçant l’école laïque d’où élèves, instituteurs et professeurs
avaient été exclus, de nouvelles taches furent prises en charge par les
Eclaireurs de France. Celles de gérer, de servir et d’animer, plusieurs
fois par semaine, les centaines de repas organisés et financés par une
œuvre juive, la bouchée de pain ; présidée par le regretté M. Edouard
LALOUM.
A la suite du débarquement allié en Algérie, le
8 novembre 1942 (opération à laquelle participent de nombreux juifs),
beaucoup de choses reprennent leur place. Les juifs retrouvent leur
dignité.
Bien que les régularisations administratives aient mis plusieurs
mois pour rentrer dans l’ordre (décret Crémieux n’a été rétabli que le
21/10/1943), beaucoup de chefs et aînés partent à l’armée dès février,
mars 1943. Aux côtés des alliés et de ceux qui dès 1940, avaient rejoint
la France Libre ou le Général Leclerc, ils sont présents sur tous les
fronts.
Ces Eclaireurs Israélites d’Afrique du Nord
représentent la symétrique des autres Eclaireurs Israélites qui, en
France, au sein de plusieurs maquis, dans les rangs de la compagnie Marc
Haguenau, ou dans le cadre d’organisations de résistance, participent à
la lutte contre l’occupant, au sauvetage des enfants juifs ou à la
confection de faux papiers.
En ce qui concerne Constantine et la région,
malgré ces nombreux départs, le Mouvement reste fort et actif grâce à
l’arrivée de nouvelles générations, et au maintien, par courrier, des
relations entre ceux qui sont sous les drapeaux et les jeunes cadres
œuvrant sur place.
La troisième étape commence en 1946, avec le retour des « anciens » auréolés de gloire et de souvenirs.
(A suivre)
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Quelques photos
Collection Georges FHAL
Troupe de Robert Munnich
Année 1947
Troupe de Léon Cohen
Année 1946
Devant le Midrach le 11 mai 1947
Départ en direction du camp du Kroubs, sur la route de Sidi Mabrouk
Le 6 avril 1948
Défilé place du Général Lamoricière.
On aperçoit la statue du Général Lamoricière, au fond le garage Citroën devenu depuis les bureaux d'Air Algérie.
Année 1948.
Défilé devant le pont suspendu
Année 1947
http://www.engival.fr/const-divers.htm
Visite de Napoléon III le 27 mai 1865 à Constantine, l'accueil devant la halle au grains (futur garage Citroën)
En 1949, le
Tour d'Algérie (19 étapes, 3137 kilomètres) faisait étape à Constantine
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