الأربعاء، مارس 6

Urgent : Mokrane Ait Larbi se sépare de Ali Ghediri et rejoint la contestation populaire


Les réseaux sociaux à l’heure de la protestation : Facebook, couteau suisse politico-médiatique

06 mars 2019 à 10 h 35 min
Près de 23 millions d’Algériens, presque la moitié de la population, sont abonnés aux réseaux sociaux, dont la majorité écrasante a jeté son dévolu sur Facebook.
Ce nombre, constitué à plus de 50% de la tranche d’âge 18 – 34 ans, va encore augmenter, porté par la logique démographique et l’accroissement du taux de pénétration internet dans le pays, lequel n’est pas aussi limité que ne le répètent sommairement certaines agences «spécialisées».
Il est un fait que la grande mobilisation du 22 février en Algérie et celles qui l’ont suivie a beaucoup profité de l’apport des réseaux sociaux pour avoir l’ampleur assez inédite que l’on connaît. L’appel «anonyme» à sortir dans la rue est né, a été relayé et amplifié sur Facebook. Ceux qui ne l’ont évoqué que pour s’en démarquer ont eux-mêmes participé à sa large diffusion selon le principe de «viralité» et de contamination qui fonde le fonctionnement de l’espace bleu.
Mais il est vrai surtout qu’aucun appel anonyme, ou identifié, n’aurait pris si la situation politique n’était pas suffisamment mûre pour lui donner un aussi imposant retentissement. Facebook ne peut pas avoir «produit» la mobilisation comme seraient tentés d’expédier certains raccourcis qui ont déjà bombardé «révolution Facebook» les événements qui ont précipité le départ de Benali en Tunisie. Il en est assurément l’incubateur décisif, et maintenant «l’ascenseur», selon le mot de certains spécialistes.
Surenchères et mots d’ordre sublimés
Ce même Facebook qui a relayé des propos racistes, violents ou de haine, des controverses stériles ou dangereuses, comme on a eu à le déplorer régulièrement, est aussi bon à relayer et entretenir des appels autrement plus sains et constructifs. Un contenant qui prend un peu la forme de son contenu, avec ce défaut de fabrication, reconnu par l’équipe Zuckerberg elle-même, qui fait que les contenus hébergés ne sont que trop passablement filtrés, bien après coup, quand ils ne le sont pas du tout.
Cette fois, les Algériens se sont entendus sur des mots d’ordre plus sublimés, en lien direct avec l’actualité politique du pays et résultant de consensus construits en dehors des réseaux sociaux. Bien avant de s’exprimer sur Facebook, ou parallèlement, ils ont débattu sur les lieux de travail, les cafés, et parfois hurlé dans les stades, la substance de ce que porte le mouvement de protestation en cours.
Bien avant la dynamique du 22 avril, il y a bien eu les centaines de vidéos émouvantes ou subversives de harraga perdus en mer ou déchirant ostentatoirement des billets de banque algériens, en lançant à Bouteflika qu’il pouvait garder pour lui le pays qu’ils quittaient.
Il y a eu celles des chœurs radicaux et politisés des arènes de football, plus récemment les débats acharnés et clivants sur la prière à l’école, le caractère dans lequel devrait se transcrire tamazight, la place ou non des homosexuels dans la société, Chakib Khelil et ses zaouïas, Miss Algérie et la couleur de sa peau, Yennayer… Tout ce vrac était dans la rue, les universités, les rédactions… au même moment où il se retrouve sur le réseau social.
Celui-ci s’occupe certes, par vocation et mode de fonctionnement, d’entretenir les controverses. Les questions qui agitent la société, sont balancés sur le numéro 1 des réseaux sociaux, véritable agora résonnante d’échos infinis, avec une liberté, des frontières éclatées et un potentiel d’interactivité que ne peut offrir aucune télé, journal ou site d’information, aucune assemblée, place publique, parti politique ou Parlement populaire.
Effets secondaires ?
Il reste que cette abolition presque absolue des limites a ses effets secondaires dont l’impact peut être aussi ravageur qu’est profitable le bienfait. Facebook présente tous les attributs de l’«outil de manipulation de masse», selon les réserves de certains sociologues, comme il a tout du catalyseur fédérateur pour énergies positives, selon les situations. Des menaces, insultes, et autres atteintes aux personnes voisinent sur le même fil avec des appels au don de sang pour sauver un opéré, ou une action de volontariat pour planter des fleurs dans une allée.
Les fondateurs de l’empire Facebook promettent régulièrement d’asseoir une vocation plus maîtrisée à leur réseau, mais en attendant il faudra bien faire avec et compter sur le sens citoyen des abonnés en Algérie ou ailleurs. Un autre élément décisif intervient dans l’équation aujourd’hui et sans lequel le réseau social ne peut avoir l’effet qu’on lui reconnaît sur l’espace public dans le pays. Plus de 30 millions de smartphones connectés sont entre les mains des algériens, soit autant d’appareils photos et de caméras vidéo.
Ces «équipements» doivent bien servir à quelque chose et il semble bien qu’ils aient tourné à plein régime le 22 février dernier et les grands moments de mobilisations qui l’ont suivi. Pas une image de manif n’a manqué de ces tensions de smartphones retenant en direct ou en différé les instantanés de cette journée de grande ferveur politique. Le public produit ses propres images, fait son propre «editing», et donne l’orientation qu’il veut à sa «matière», pour reprendre le jargon journalistique. Les manifestants sont à la fois acteurs et narrateurs de leurs récits.
Sentiment d’injustice survalorisé
«Facebook n’est pas simplement une caisse de résonance qui permet d’amplifier le bruit, c’est un mode de propagation de la mobilisation qui est basé sur de l’instantané, l’émotionnel, et qui survalorise des sentiments d’injustice», déclarait récemment Olivier Ertzscheid, enseignant-chercheur en sciences de l’information à l’université de Nantes, lors d’une interview accordée à l’AFP et consacrée au mouvement des «gilets jaunes» en France. L’arme parfaite en somme quand dans le «réel» les motifs d’exaspération populaire ne manquent pas, comme c’est justement le cas dans notre pays.
Le réseau multi-usage offre par ailleurs des options logistiques qui modifient en profondeur les conditions de la confrontation dans le contexte de la protestation sociale et politique face à l’autorité. Ainsi, les militants de l’ancienne génération qui pouvaient être réprimés, kidnappés ou torturés dans leur coin, sans que leur mésaventure ou supplice ne soient portés au public, ont bien des raisons d’envier la génération 2.0 et la chance qu’elle a de diffuser de l’«alerte» à des dizaines de milliers d’échos à chaque fois qu’un fourgon de police pointe le museau à une manif.
Les hommes politiques de l’ancienne génération aussi qui doivent rester dubitatifs devant le cas Nekkaz, prétendant fantasque à la présidence, qui reconnaît lui-même avoir un discours, mais point de programme. Le surprenant succès de star qu’il rencontre auprès des jeunes, qui forment comme on dit l’essentiel du peuple Facebook, au-delà de la débauche d’énergie et de la combativité de l’homme, doit également beaucoup à l’instinct qu’il a eu depuis des années de donner à suivre en direct ses moindres faits et gestes de militant sur le réseau. Les vidéos de ses déplacements à travers le pays ont été suivies instantanément par des communautés de plus en plus épaisses, atteignant des centaines de milliers d’internautes à chaque «direct».
C’est aussi le seul pour qui ces jeunes ont consenti quitter leurs avatars Facebook pour le chair et l’os de la présence physique à ses meetings. Des langues, pas forcement mauvaises, y voient d’ailleurs une sorte de «Rifka de la politique», en référence à cet adolescent qui, il y a des mois, a pu rassembler des milliers d’amis Facebook à la célébration de son anniversaire sur l’esplanade de Riad El Feth.
L’issue bouffonne qu’a connue sa campagne de recueil de signatures, avec cette farce de mauvais goût consistant à céder son ambition de candidat à son homonymique de cousin, illustre bien que le réseau social peut servir à se jouer des codes et à propulser des carrières, lors même où tout est construit sur du bluff.
Il faut se rendre à l’évidence que le pouls du pays est aussi à prendre sur Facebook qu’animent et alimentent des Algériens qui ont des noms et des prénoms, des vies et des prises de position qui ne sont «virtuelles» que parce qu’elles s’expriment sur des supports web. Mais il faudra garder à l’esprit que l’usage des réseaux sociaux est aussi porteur de risques de manipulation massive.
La méconnaissance de la mécanique secrète avec laquelle fonctionne Facebook, comme cette histoire d’algorithme conçu pour classer et agencer les contenus selon le bon vouloir de la plateforme, et surtout cette défectuosité structurelle qui lui fait produire du «fake» à grande échelle, peut jouer de très mauvais tours. En ce moment, il sert de plateau logistique à l’action populaire contre le 5e mandat et plus si possibilité, et le résultat est loin d’être mauvais.



رسالة المجاهد لخضر بورقعة (فيديو)

أخبار الوطن
6 مارس 2019 () - ف.غ
14332 قراءة
+ -
في فيديو متداول في منصات التواصل الاجتماعي، طالب المجاهد وقائد الولاية الرابعة التاريخية، لخضر بورقعة، من كل المترشحين الانسحاب من الرئاسيات، كما ناشد أحمد قايد صالح، قائد أركان الجيش والعسكريين للاصطفاف الى جانب الشعب.
وجاء في تصريحات المجاهد "أتمنى أن يكون الجيش الوطني الشعبي في مستوى الظرف الحالي الذي يمكن اعتباره حاسما".
وأضاف "أطلب من قائد الأركان وكل العسكريين الاصطفاف الى جانب الشعب وانقاذ الأمة".
وحث المترشحين للرئاسيات للانسحاب من سباق الرئاسيات، كما طالب المتظاهرين مواصلة مسيراتهم بطريقة سلمية ومتحضرة.

مجيد و هران
الجيش الشعبي الوطني من الجندي البسيط الى الضابط الشاب المتعلم نعم ثم نعم ..أما قايد صالح و أصحابه فلا و لا ثم لا نريدهم
تعقيب
Abdo
تحية طيبة للمجاهد لخضربورقعة ولشففيته الواضحة من كلامه وكذلك لشجاعته في الكلام اطلب منه ان يدعوا جميع المجاهدين للوقوف مع الجزائر في الوت الراهن كما وقفوا معها في وقت العسر عسى الله ان يستجيب لنا.وان يطلب لقاء مع قائد صالح للتحدث معه والعدول والتنصت الى اراء الشعب ومايريدونه وهذا حق مشروع في الدستور.
تعقيب
ابن الجبل
رسالة مهمة من قائد جيش التحرير الوطني الى قائد الجيش الوطني الشعبي ...اعملوا فسيرى الله عملكم ورسوله والمؤمنون .
تعقيب
karim
Si el haj rabi ybarek fik. vous avez tout dit monsieur.on va pas reculer d un cran
تعقيب
Sniper
A cause des gens comme vous que l'Algérie a arrivée à ce niveau ,parceque quand un homme est au service de son pays et son peuple vous critequez , après 20ans de destruction vous parlez maintenant qu'elle honte ,les faux moudjahids
تعقيب
fatima
LES HOMME
تعقيب
الطاهر
حياك الله يا أسد ١٩٥٤ يا سفير الشهداء ، لقد اثلجت صدورنا و قلوبنا ، و استنقنا راءحة الثورة المباركة و طعم الاستقلال الحقيقي من حديثك الشيق و الصادق . كثر الله من امثالك يا جنرال المجاهدين
تعقيب
فريد
في مثل هذه اللحظات الحاسمة تظهر معادن الرجال الحقيقية،ويتغربل الغث من السمين،بارك الله في عمرك يا أبي المجاهد، وجعل هذه الكلمات الصادقة في ميزان حسناتك.
تعقيب
سي أكلي
عين الحكمة بارك الله فيك ......



Les réseaux sociaux à l’heure de la protestation : Facebook, couteau suisse politico-médiatique

06 mars 2019 à 10 h 35 min
Près de 23 millions d’Algériens, presque la moitié de la population, sont abonnés aux réseaux sociaux, dont la majorité écrasante a jeté son dévolu sur Facebook.
Ce nombre, constitué à plus de 50% de la tranche d’âge 18 – 34 ans, va encore augmenter, porté par la logique démographique et l’accroissement du taux de pénétration internet dans le pays, lequel n’est pas aussi limité que ne le répètent sommairement certaines agences «spécialisées».
Il est un fait que la grande mobilisation du 22 février en Algérie et celles qui l’ont suivie a beaucoup profité de l’apport des réseaux sociaux pour avoir l’ampleur assez inédite que l’on connaît. L’appel «anonyme» à sortir dans la rue est né, a été relayé et amplifié sur Facebook. Ceux qui ne l’ont évoqué que pour s’en démarquer ont eux-mêmes participé à sa large diffusion selon le principe de «viralité» et de contamination qui fonde le fonctionnement de l’espace bleu.
Mais il est vrai surtout qu’aucun appel anonyme, ou identifié, n’aurait pris si la situation politique n’était pas suffisamment mûre pour lui donner un aussi imposant retentissement. Facebook ne peut pas avoir «produit» la mobilisation comme seraient tentés d’expédier certains raccourcis qui ont déjà bombardé «révolution Facebook» les événements qui ont précipité le départ de Benali en Tunisie. Il en est assurément l’incubateur décisif, et maintenant «l’ascenseur», selon le mot de certains spécialistes.
Surenchères et mots d’ordre sublimés
Ce même Facebook qui a relayé des propos racistes, violents ou de haine, des controverses stériles ou dangereuses, comme on a eu à le déplorer régulièrement, est aussi bon à relayer et entretenir des appels autrement plus sains et constructifs. Un contenant qui prend un peu la forme de son contenu, avec ce défaut de fabrication, reconnu par l’équipe Zuckerberg elle-même, qui fait que les contenus hébergés ne sont que trop passablement filtrés, bien après coup, quand ils ne le sont pas du tout.
Cette fois, les Algériens se sont entendus sur des mots d’ordre plus sublimés, en lien direct avec l’actualité politique du pays et résultant de consensus construits en dehors des réseaux sociaux. Bien avant de s’exprimer sur Facebook, ou parallèlement, ils ont débattu sur les lieux de travail, les cafés, et parfois hurlé dans les stades, la substance de ce que porte le mouvement de protestation en cours.
Bien avant la dynamique du 22 avril, il y a bien eu les centaines de vidéos émouvantes ou subversives de harraga perdus en mer ou déchirant ostentatoirement des billets de banque algériens, en lançant à Bouteflika qu’il pouvait garder pour lui le pays qu’ils quittaient.
Il y a eu celles des chœurs radicaux et politisés des arènes de football, plus récemment les débats acharnés et clivants sur la prière à l’école, le caractère dans lequel devrait se transcrire tamazight, la place ou non des homosexuels dans la société, Chakib Khelil et ses zaouïas, Miss Algérie et la couleur de sa peau, Yennayer… Tout ce vrac était dans la rue, les universités, les rédactions… au même moment où il se retrouve sur le réseau social.
Celui-ci s’occupe certes, par vocation et mode de fonctionnement, d’entretenir les controverses. Les questions qui agitent la société, sont balancés sur le numéro 1 des réseaux sociaux, véritable agora résonnante d’échos infinis, avec une liberté, des frontières éclatées et un potentiel d’interactivité que ne peut offrir aucune télé, journal ou site d’information, aucune assemblée, place publique, parti politique ou Parlement populaire.
Effets secondaires ?
Il reste que cette abolition presque absolue des limites a ses effets secondaires dont l’impact peut être aussi ravageur qu’est profitable le bienfait. Facebook présente tous les attributs de l’«outil de manipulation de masse», selon les réserves de certains sociologues, comme il a tout du catalyseur fédérateur pour énergies positives, selon les situations. Des menaces, insultes, et autres atteintes aux personnes voisinent sur le même fil avec des appels au don de sang pour sauver un opéré, ou une action de volontariat pour planter des fleurs dans une allée.
Les fondateurs de l’empire Facebook promettent régulièrement d’asseoir une vocation plus maîtrisée à leur réseau, mais en attendant il faudra bien faire avec et compter sur le sens citoyen des abonnés en Algérie ou ailleurs. Un autre élément décisif intervient dans l’équation aujourd’hui et sans lequel le réseau social ne peut avoir l’effet qu’on lui reconnaît sur l’espace public dans le pays. Plus de 30 millions de smartphones connectés sont entre les mains des algériens, soit autant d’appareils photos et de caméras vidéo.
Ces «équipements» doivent bien servir à quelque chose et il semble bien qu’ils aient tourné à plein régime le 22 février dernier et les grands moments de mobilisations qui l’ont suivi. Pas une image de manif n’a manqué de ces tensions de smartphones retenant en direct ou en différé les instantanés de cette journée de grande ferveur politique. Le public produit ses propres images, fait son propre «editing», et donne l’orientation qu’il veut à sa «matière», pour reprendre le jargon journalistique. Les manifestants sont à la fois acteurs et narrateurs de leurs récits.
Sentiment d’injustice survalorisé
«Facebook n’est pas simplement une caisse de résonance qui permet d’amplifier le bruit, c’est un mode de propagation de la mobilisation qui est basé sur de l’instantané, l’émotionnel, et qui survalorise des sentiments d’injustice», déclarait récemment Olivier Ertzscheid, enseignant-chercheur en sciences de l’information à l’université de Nantes, lors d’une interview accordée à l’AFP et consacrée au mouvement des «gilets jaunes» en France. L’arme parfaite en somme quand dans le «réel» les motifs d’exaspération populaire ne manquent pas, comme c’est justement le cas dans notre pays.
Le réseau multi-usage offre par ailleurs des options logistiques qui modifient en profondeur les conditions de la confrontation dans le contexte de la protestation sociale et politique face à l’autorité. Ainsi, les militants de l’ancienne génération qui pouvaient être réprimés, kidnappés ou torturés dans leur coin, sans que leur mésaventure ou supplice ne soient portés au public, ont bien des raisons d’envier la génération 2.0 et la chance qu’elle a de diffuser de l’«alerte» à des dizaines de milliers d’échos à chaque fois qu’un fourgon de police pointe le museau à une manif.
Les hommes politiques de l’ancienne génération aussi qui doivent rester dubitatifs devant le cas Nekkaz, prétendant fantasque à la présidence, qui reconnaît lui-même avoir un discours, mais point de programme. Le surprenant succès de star qu’il rencontre auprès des jeunes, qui forment comme on dit l’essentiel du peuple Facebook, au-delà de la débauche d’énergie et de la combativité de l’homme, doit également beaucoup à l’instinct qu’il a eu depuis des années de donner à suivre en direct ses moindres faits et gestes de militant sur le réseau. Les vidéos de ses déplacements à travers le pays ont été suivies instantanément par des communautés de plus en plus épaisses, atteignant des centaines de milliers d’internautes à chaque «direct».
C’est aussi le seul pour qui ces jeunes ont consenti quitter leurs avatars Facebook pour le chair et l’os de la présence physique à ses meetings. Des langues, pas forcement mauvaises, y voient d’ailleurs une sorte de «Rifka de la politique», en référence à cet adolescent qui, il y a des mois, a pu rassembler des milliers d’amis Facebook à la célébration de son anniversaire sur l’esplanade de Riad El Feth.
L’issue bouffonne qu’a connue sa campagne de recueil de signatures, avec cette farce de mauvais goût consistant à céder son ambition de candidat à son homonymique de cousin, illustre bien que le réseau social peut servir à se jouer des codes et à propulser des carrières, lors même où tout est construit sur du bluff.
Il faut se rendre à l’évidence que le pouls du pays est aussi à prendre sur Facebook qu’animent et alimentent des Algériens qui ont des noms et des prénoms, des vies et des prises de position qui ne sont «virtuelles» que parce qu’elles s’expriment sur des supports web. Mais il faudra garder à l’esprit que l’usage des réseaux sociaux est aussi porteur de risques de manipulation massive.
La méconnaissance de la mécanique secrète avec laquelle fonctionne Facebook, comme cette histoire d’algorithme conçu pour classer et agencer les contenus selon le bon vouloir de la plateforme, et surtout cette défectuosité structurelle qui lui fait produire du «fake» à grande échelle, peut jouer de très mauvais tours. En ce moment, il sert de plateau logistique à l’action populaire contre le 5e mandat et plus si possibilité, et le résultat est loin d’être mauvais.


Les 10 plus belles routes du monde. La n° 3 vaut à elle seul le détour...

" L'important ce n'est pas la destination mais le voyage en lui-même ! " Et si, comme Robert Louis Stevenson disait, débarquer en avion quelque part faisait perdre la beauté infinie des paysages parcourus ? Le Petit Futé a donc sélectionné pour vous les 10 plus belles routes du monde à faire au moins une fois avant de rendre son permis !









مسيرات الجمعة: إيداع 17 متهما الحبس

أخبار الوطن
6 مارس 2019 () - واج/س.أ
1716 قراءة
+ -
تم إيداع 17 متهما رهن الحبس المؤقت من بين 60  شخصا تم توقيفهم على إثر أعمال شغب وتخريب واعتداء على رجال الأمن بعد انتهاء  المظاهرات الشعبية التي جرت يوم الفاتح مارس بالجزائر العاصمة، وذلك بعد تسجيل  شكاوي من طرف الضحايا المتضررين، حسب ما أورده اليوم الأربعاء بيان لنيابة  الجمهورية لدى محكمة سيدي امحمد.
وأوضح ذات المصدر أنه "عملا بأحكام المادة 11 فقرة 03 من قانون الإجراءات  الجزائية المعدل والمتمم، تعلم نيابة الجمهورية لدى محكمة سيدي أمحمد (مجلس  قضاء الجزائر) الرأي العام أن المسيرات التي عرفتها مدينة الجزائر العاصمة يوم الجمعة 1 مارس 2019 جرت بسلمية دون أحداث تستحق الذكر".
غير أنه في نهاية المظاهرات وتفرق المشاركين فيها "انتهزت مجموعة من الأشخاص هذا الظرف وقامت بارتكاب أعمال شغب وتخريب واعتداء على رجال الأمن الذين كانوا مكلفين بحماية الأشخاص والممتلكات".
وقد نتج عن ذلك "عدة إصابات في صفوف عناصر الشرطة، بالإضافة إلى تخريب مؤسسات عمومية وتحطيم ممتلكات خاصة وارتكاب عدة سرقات، حيث مكن التدخل الفعال لمصالح الأمن من توقيف العديد من مرتكبي هذه الوقائع".
وتابع البيان أنه "بعد تسجيل شكاوي من طرف الضحايا المتضررين واستكمال مصالح  الضبطية القضائية المختصة إجراءات التحقيق الابتدائي، تم بتاريخ يوم الإثنين 4  مارس تقديم المشتبه فيهم أمام نيابة الجمهورية بذات المحكمة التي بعد دراستها  لمحضر التحريات، سجلت أعباء ضد 60 منهم على أساس تورطهم في الوقائع المذكورة  وحركت الدعوى العمومية ضدهم عن طريق إخطار الجهات القضائية المختصة التي أمرت  بإيداع 17 متهما الحبس المؤقت وترك باقي المتهمين في حالة إفراج".




Urgent : Mokrane Ait Larbi se sépare de Ali Ghediri et rejoint la contestation populaire

06 mars 2019 à 16 h 53 min
Mokrane Ait Larbi, directeur de campagne du candidat Ali Ghediri a décidé ce mercredi de se retirer du processus électoral en cours, en laissant au candidat le choix de décider de la suite à donner à sa candidature.
“J’ai décidé de me retirer du processus électoral en cours, pour continuer à activer, parmi les Algériennes et les Algériens en lutte, au service de notre pays. Quelle que soit la position qu’adoptera Ali Ghediri, je la respecterai”, telle est la décision annoncée aujourd’hui par Ait larbi dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
La décision de maitre Ait Larbi est motivé par ce qui se passe ces derniers jours dans le pays. Il estime que “depuis le mois de février, le peuple est sorti massivement dans la rue pour exprimer son rejet du 5e mandat et du système politique dans sa globalité. Pendant cette période de manifestations historiques, nous étions à l’écoute de la colère populaire et de ses revendications”.
Plus loin, il affirme que le président sortant Abdelaziz Bouteflika, qui “est dans l’incapacité totale de s’acquitter de la moindre charge de ses fonctions à la tête de l’Etat, des groupes d’intérêts privés ont imposé sa candidature, avec la complicité du conseil constitutionnel et du président de la Haute instance de surveillance des élections.”
Ait Larbi révèle qu’il a eu une discussion franche avec  le candidat Ali Ghediri, au terme de laquelle ils sont “parvenus à la conclusion que dans cette situation de crise aigue, il appartenait à chacun de se déterminer en fonction de ses convictions personnelles”. Il décide donc d’être “en phase avec les revendications populaires, qui s’opposent au 5e mandat et au système dans sa globalité.”
Mokrane Ait Larbi appelle, par ailleurs, l’armée à “demeurer aux côtés du peuple, quelles que soient les circonstances”, durant cette période déterminante “pour la paix civile dans notre pays”.



مقران آيت العربي ينسحب من حملة علي غديري

أخبار الوطن
6 مارس 2019 () - إ.ب/س..أ
6362 قراءة
+ -
قرر مقران آيت العربي، الاستقالة من منصب مدير حملة المترشح على غديري والانسحاب من المسار الانتخابي، معلنا انضمامه للحراك الشعبي.
وصرح المحامي في بيان له اليوم الأربعاء " تشهد الجزائر منذ أيام وضعية ثورية سلمية غير مسبوقة في تاريخها، يقودها الشعب وحده".
وأضاف " في هذه المرحلة التاريخية لا يمكن تحقيق القطيعة عن طريق الانتخابات، أين نشهد بداية التزوير داخل المجلس الدستوري أمام الرأي العام الوطني والدولي".
وتابع "أمام هذه الوضعية وبعد نقاش مطول مع علي غديري توصلنا إلى أنه في ظل هذه الأزمة على كل منا أن يختار طريقه، كل حسب قناعته الشخصية"

ليست هناك تعليقات: