الخميس، أبريل 3

الاخبار العاجلة لمطالبة سكان قسنطينة من مرشحي الانتخابات الرئاسية الغاء تظاهرة قسنطينة عاصمة الثقافة العربية 2015بسبب اكتشافهم مشاريع سرية لتهديم مدينة قسنطينة تايخا وعمرانا وثقافة في مخابر جماعة بوتفليقة الانتقامية ضد جماعة قسنطينة الرافضة للعهدة الرئاسية الرابعة لبوتفليقة سياسيا والاسباب مجهولة

اخر خبر
الاخبار  العاجلة لمطالبة سكان قسنطينة من مرشحي الانتخابات الرئاسية الغاء تظاهرة قسنطينة عاصمة الثقافة العربية 2015بسبب اكتشافهم مشاريع سرية لتهديم مدينة قسنطينة تايخا وعمرانا وثقافة في مخابر  جماعة  بوتفليقة  الانتقامية ضد جماعة قسنطينة الرافضة للعهدة الرئاسية الرابعة لبوتفليقة سياسيا والاسباب مجهولة
 اخر خبر
الاخبار العاجلة لاكتشاف سكان قسنطينة صحافين اجانب يلتقطون صور تهديم قسنطينة برفقة حماية امنية انظلاقا من نزل مهري وانتهاءا بدار الخليفة ويدكر ان صفحات الفايسبوك بقسنطينةراسلت شخصيات فرنسية ويهودية لانقاد قسنطينةمن مشاريع تهديمها العمراني مستقبلا والاسباب مجهولة 
اخر خبر
الاخبار  العاجلة لمطالبة سكان قسنطينة من مرشحي الانتخابات الرئاسية الغاء تظاهرة قسنطينة عاصمة الثقافة العربية 2015بسبب اكتشافهم مشاريع سرية لتهديم مدينة قسنطينة تايخا وعمرانا وثقافة في مخابر  جماعة  بوتفليقة  الانتقامية ضد جماعة قسنطينة الرافضة للعهدة الرئاسية الرابعة لبوتفليقة سياسيا والاسباب مجهولة

Cité El Gammas : Vers l’éradication des chalets en amiante

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
le 03.04.14 | 10h00 Réagissez

La cité El Gammas est connue pour être la plaie de la ville au regard d’un état des lieux plus que préoccupant, notamment les chalets, dont tout le monde s’en plaint, à juste raison, à cause de l’amiante qui s’y trouve et qui a causé, depuis, de graves pathologies.

L’urgence est de mise pour pallier ce phénomène mais le laxisme des pouvoirs publics qui se sont succédés, n’a pas permis d’y parvenir dans une cité où il faut tout reprendre.Des réseaux d’assainissement défaillants, un recensement erroné d’une population sans cesse croissante, sont autant de facteurs qui ont rendu la tâche presque impossible, notamment pour le bureau d’études Sau qui ne dispose, pour l’heure, d’aucun plan fiable pour entamer de véritables travaux. Ajoutez à cela une représentativité des citoyens totalement déficiente.
D’ailleurs, lors de sa visite hier dans cette cité, le wali de Constantine, Hocine Ouadah, a eu beaucoup de mal à trouver des interlocuteurs valables pour cerner au moins les priorités qui pourraient alléger, un tant soit peu, les contraintes du citoyen. Une vraie guéguerre entre les représentants des associations a été remarquée sur les lieux. Cela a été confirmé en fin de visite, où nous avons été témoin d’un accrochage qui a failli dégénérer.
En effet, la tâche reste aléatoire pour le wali qui devra composer avec des données imprécises, notamment concernant le recensement des éventuels bénéficiaires de logements, ainsi que ceux dont les habitations feront l’objet de démolition, sans oublier les résultats de l’enquête de la CNL qui pourraient écarter beaucoup de monde. «La plupart de ceux qui se sont érigés en représentants des associations agissent pour leur compte et de celui de leur proches, ils veulent profiter de cette conjoncture (élections présidentielles du 17 avril, ndlr) pour asseoir leur influence sur les autorités locales et décider du sort des habitants», nous a révélé l’un des concernés.
Et d’ajouter : «Il y a de grands enjeux dans ce quartier, alors que les solutions sont simples. Ces gens-là ne nous représentent pas, ils agissent en toute illégalité depuis des lustres pour s’acoquiner avec le chef de daïra et certains responsables, en usant de la désinformation et du mensonge, c’est pour cela que notre cité perdure dans ce piteux état.»
L’on notera également parmi les problèmes soulevés par les habitants, l’absence de bureau de poste, l’insuffisance d’effectif pour la sûreté nationale, les lacunes dans le fonctionnement de la polyclinique, les routes à la limite du praticable, mais surtout l’accès de cette cité qui constitue un véritable goulot d’étranglement. Une conséquence de plusieurs années de laxisme et de tergiversations de la part des autorités de la ville.                                                                      
N. Benouar
 

Glissement de terrain à Constantine : la médina tombe en ruine

Selon le rapport Simecsol un ensemble de 15 000 habitations abritant prés de 100 000 personnes sont menacées par le glissement de terrain, et pas moins de 1790 constructions individuelles et collectives sont condamnées à la démolition. C’est dire que le phénomène du glissement est devenu une hantise pour les habitants concernés et autant de soucis pour les autorités locales qui doivent prendre des mesures urgentes. Mais comme le phénomène du glissement n’est pas nouveau, force est d’admettre que beaucoup reste à faire pour y faire face. C’est ainsi, avons-nous appris que le nouveau wali a instruit son administration pour engager dans les plus brefs délais une expertise sur le phénomène des glissements de terrain, qu’il a dû percevoir au niveau de la ville de Constantine. C’est en fait le Centre national de recherche appliquée en génie parasismique (CGS), qui devrait être saisi afin d’établir l’expertise, sans quoi, aucune solution appropriée ne peu être proclamée. Et pourtant, beaucoup a été dit et écrit sur ce phénomène et plusieurs travaux universitaires sur le sujet ont été élaborés dont le fameux rapport du bureau d’étude français Simecsol. D’ailleurs, plus près de nous les 600 logements Cnep en attente d’attribution depuis 15 ans à Boussouf renseignent à ne pas en douter sur l’ampleur du phénomène qui touche des cités récemment construites.
Le rapport en question achevé début 2005, a donné froid au dos chez beaucoup de Constantinois, l’expertise mentionne : 12 zones étalées sur environ 120 ha sont affectées et 15 000 habitations abritant 100 000 personnes sont menacées et enfin près de plus pas moins de 1 800 constructions individuelles et collectives sont condamnées à la démolition. Des sites comme Boussouf et Aouinet El Foul sont déclarés inconstructibles. Et malgré cela, l’administration n’a pas tenu compte de ce rapport et on a continué à construire sur ces zones sujettes aux glissements. Toutefois, des habitants du quartier Belouizdad sont évacués de sites où vont naître des parkings. Mais ce n’est pas tout, l’étude française a été occultée par les responsables qui persistent à croire qu’il n’existe pas de glissement de terrain, mais ce sont des réseaux endommagés d’adduction d’eau et d’assainissement qui seraient à l’origine de l’instabilité du sol. Entre-temps, on a laissé faire et de nombreux lotissements anarchiques, prolifèrent impunément, notamment à Boussouf, déclaré pourtant zone rouge. Et comme si de rien n’était, la médina tombe en ruine de jour en jour sous les yeux ébahis des Constantinois, et le désintéressement coupable de ses responsables. Constantine, ville millénaire méritait mieux, beaucoup mieux…
Mâalem Abdelyakine
 CONSTANTINE: TRANSRHUMEL ET TÉLÉPHÉRIQUE
Les pylônes de tous les dangers
Jeudi, 03 avril 2014 00:00
Évaluer cet élément

    1
    2
    3
    4
    5

(0 Votes)

     0  0
   
    Imprimer
    E-mail
    Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police

Les pylônes de tous les dangers

L’ouverture à la circulation du huitième pont de l’antique Cirta est prévue pour le 16 avril, soit la veille de l’élection présidentielle. Un viaduc unique en son genre qui devrait contribuer au rayonnement de la capitale de l’Est algérien. Mais voilà que depuis près d’un mois, des eaux souterraines ont été constatées près du pylône N°4 du Transrhumel. La direction des travaux publics (DTP) a été saisie pour une étude, a rapporté hier l’APS. Des experts d’un bureau d’études danois ont été dépêchés sur place afin de déterminer les « mesures à mettre en œuvre pour remédier à cette situation et détailleront le mode d’intervention ». La DTP s’est voulue néanmoins rassurante en affirmant que ce phénomène peut « survenir dans tous les chantiers de construction d’ouvrages d’art dans le monde ». Un rapport devra d’ailleurs être remis « dans une quinzaine de jours » au maître d’ouvrage, en l’occurrence, la DTP. Beaucoup de Constantinois se faisaient une joie de pouvoir emprunter ce pont vertigineux dès le 16 avril. Il se pourrait fort bien que, finalement, l’ouverture à la circulation soit reportée à une date ultérieure, pour le moment inconnue, tant que l’étude n’aura pas apporté son lot de précisions. Il est à noter que le pylône en question est situé sur la rive droite du Rhumel, dans le secteur appelé Djenane Tchina. Il présente « des anomalies caractérisées par la présence d’une quantité non négligeable d’eau, provoquant un affaissement de toute la zone », a expliqué un ingénieur sur place qui a ajouté que « des forages ont été entrepris sur le site et des quantités de béton ont été injectées et ce, dans l’optique de consolider le pylône mais le résultat imposait une étude plus approfondie par des spécialistes hautement qualifiés dans le domaine ». La construction du viaduc avait été confiée au groupement brésilien Andrade-Gutierrez, avec en pointe de mire la technique des haubans, qui consiste en des câbles électriques partant d'un pylône supportant le tablier lequel supportera, à son tour, tout le poids de l’ouvrage. D’une longueur totale de 1 150 mètres et réalisé en double voie, le viaduc est considéré comme un « défi architectural » et une prouesse d’ingénierie. Sa traversée commence depuis la place de l’ONU, à proximité du centre-ville et se prolonge jusqu’au plateau de Mansourah, ce qui devrait permettre une meilleure desserte de la partie sud de la ville et surtout rendre plus fluide ce point noir qu’est, depuis des années, le problème de la circulation à Constantine. Il est prévu, par la suite, des jonctions entre le Transrhumel et l’autoroute Est-Ouest à partir de la cité Ziadia jusqu’à Djebel Ouahch et à l’autoroute vers l’aéroport international Mohamed-Boudiaf. Le coût total du projet est de 15 milliards de dinars. Avant de pouvoir l’emprunter, les Constantinois devront, comme pour le tramway en son temps, faire preuve de beaucoup de patience encore.

Lakhdar Habib




العملية ستنطلق تحضيرا لتظاهرة قسنطينة عاصمة الثقافة العربية طباعة إرسال إلى صديق
الأربعاء, 02 أبريل 2014
عدد القراءات: 222
تقييم المستخدمين: / 0
سيئجيد 
جدل بين تجار محلات وسط المدينة حول تكلفة تهيئة الواجهات
يتساءل أصحاب المحلات الواقعة بشارعي عبان رمضان و العربي بن مهيدي وسط مدينة قسنطينة، عن فحوى عملية تهيئة الواجهات التي أعلن عنها الوالي في إطار تحضيرات تظاهرة عاصمة الثقافة العربية و ذلك بسبب عدم اتضاح التكاليف المالية التي ستقع على عاتقهم. و ذكر المنسق الولائي باتحاد التجار و الحرفيين، بأن مصالحه قد انتهت من إحصاء المحلات المعنية بشارع عبّان رمضان و نهج بودربالة، حيث تم تسجيل 127 محلا يُنتظر أن يستفيد أصحابه من عمليات التهيئة، على أن يُنتهى خلال ساعات من إحصاء عدد المحلات الواقعة بشارع بلوزداد المعني أيضا بالعملية، و أضاف محدثنا بأن الإحصاء أظهر بأن العديد من التجار يتساءلون عن قيمة المساهمة المالية التي سيقدمونها للجهة المنجزة، خصوصا بعدما علموا أنها قد تتراوح بين 40 مليون سنتيم و 60 مليون سنتيم و هو مبلغ يراه بعضهم مرتفعا. و يبرر التجار هذا القلق بكون الكثير منهم سبق لهم و أن أدخلوا تعديلات على المحلات كانت قد كلفتهم أموالا كبيرة، مضيفين بأن التكاليف التي ستتطلبها الأشغال الجديدة قد تفوق ما صرفوه من قبل، متسائلين عن الطريقة التي ستتبع في تسديد الأموال خصوصا و أن مساحات المحال تتفاوت و غير موحدة، يأتي ذلك في وقت لم تتضح فيه بعد نسبة مساهمة الدولة في العملية و الطريقة التي ستتبعها الدولة في إعفائهم من الضرائب، قصد مساعدتهم في التكاليف التي سيسدّدونها، كما طرح المعنيون إشكالية المستأجرين و عما إذا كانوا هم من سيدفعون الأموال أو أصحاب العقارات. يذكر أن والي قسنطينة سبق و أن أعلن، استعدادا لتظاهرة قسنطينة عاصمة الثقافة العربية، عن تكليف مكتب دراسات جزائري، من أجل الشروع هذا الشهر في تهيئة واجهات الشوارع الرئيسية بوسط المدنية و التي تكثر حركية المارة بها و يتعلق الأمر بشارعي عبان رمضان و محمد بلوزداد و نهج بودربالة، حيث سيتم توحيد الواجهات و تهيئتها مع جعلها شفافة و إخفاء المكيفات المنتشرة بها، و قد وعد الوالي بتركيب كاميرات مراقبة و تعزيز الإنارة العمومية لتشجيع التجار على فتحها ليلا، كما طلب من اتحاد التجار إعلام المعنيين بالعملية التي قال أنها ستعود عليهم بالفائدة من الناحيتين الجمالية و الاقتصادية.
ياسمين ب

 




سكــان حــي القمــاص يطالبــون بعـقــود الملكيـــة طباعة إرسال إلى صديق
الأربعاء, 02 أبريل 2014
عدد القراءات: 92
تقييم المستخدمين: / 0
سيئجيد 
رفض أمس العـديد من سكان حي القماص تمثيل الجمعـيات الموجودة لهم و طالبوا بتجديدها ،لاسيما التي انتهت عهدتها و اشتكوا لوالي قسنطينة خلال زيارته أمس للحي من الغـموض الذي تشتغـل فيه تلك الجمعيات ،و أكدوا أنهم لا يملكون معـلومات كافية عـن موضوع استفادتهم من برنامج إعـادة تأهيل الحي. عاد والي قسنطينة السيد حسين واضح أمس إلى حي القماص بعـد أقل من أسبوع للتأكد من انطلاق أشغـال إعادة هيكلة الحي التي تشمل إعادة إنجاز شبكات المياه و التطهير و الغـاز و الكهرباء بما يسمح بتوسيع الطرقات و بناء مساكن لائقة في مكان الشاليهات المهترئة و المبنية بمادة الأميانت منذ أكثر من ثلاثين سنة. واغـتنم سكان الحي تواجد والي الولاية لطرح انشغـالاتهم التي كانت ـ في الغـالب ـ استفسارات حول مشروع إعـادة هيكلة الحي ومصير العـائلات التي لم تحصل على قرارات الإستفادة ومنها 117 عائلة تابعـة لجمعية 500 مسكن و30 عائلة تابعـة لنفس الجمعية لم تدرج أصلا في القائمة الموجودة على مستوى الدائرة، إضافة إلى عـدم إحصاء سبعـة شاليهات  حسب رئيس جمعية الحي السيد نور الدين غـري. كما طرحت استفسارات كثيرة عـن عـقود الملكية التي يطالب السكان بالحصول عليها والتي لم يصدر بشأنها سوى 519 استدعاء على مستوى كل حي القماص المقسم إلى ثلاث جمعيات ( 1000 مسكن ، 800 مسكن ، 500 مسكن ) سلمت ـ حسب قول بعـض السكان ـ لرئيس جمعـية واحدة الذي لا يزال يحتفظ بها ـ حسب قولهم ـ و لم يسلمها لأصحابها. ومن بين ما يحرص عليه سكان القماص هـو المطالبة بتجسيد وعـود السلطات العـمومية في تخصيص تحصيصات أرضية لصالح السكان الذين ستهدم بناءاتهم بسبب إعاقتها لتوسيع الطرقات الداخلية للحي.
ويؤكد السكان أن الهيكلة الحقيقية للحي لا تكون إلا إذا أصبح له طرقات داخلية واسعـة كباقي الأحياء و القضاء على الممرات الحالية التي لا تسمح حتى بإخراج الموتى من منازلهم.
والي الولاية اعـتبر أن أغـلب التساؤلات ناتجة عـن عـدم وصول المعـلومات لأصحابها. مما يفهم منه بأن الوالي سيهتم بالجانب الإعـلامي الذي سيمكن مواطني القماص وغيرهـم من الحصول على إجابات واضحة حول انشغـالاتهم.
م / بن دادة




"أوبيجيي" يبحث عن بدائل بمواصفات عالمية لصيانة أسقف العمارات طباعة إرسال إلى صديق
الأربعاء, 02 أبريل 2014
عدد القراءات: 124
تقييم المستخدمين: / 0
سيئجيد 
تتدارس المصالح التقنية لديوان الترقية والتسيير العقاري بدائل عن الطرق التقليدية لصيانة الكتامة بعد أن تم صرف الملايير في أشغال لا تصمد طويلا. الديوان يخصص سنويا ميزانية للصيانة لكن الوضعية الحالية للعمارات أظهرت عجز المؤسسة المصالح المعنية عن التحكم في الأمر، حيث أن المشاريع وبمجرد إنهائها تظهر بها عيوب ويعود السكان لطرح مشكل التسربات سيما من يقطنون بالطوابق العليا، وفي كل مرة يتهم الديوان بالعجز وهو ما يعرض الحظيرة للتدهور السريع، مشكلة الصيانة أدت إلى التفكير في بدائل أكثر ديمومة.
وقال لنا مصدر مسؤول أن هناك تقنيات أكثر تقدما تستخدم في دول العالم وتسمح بالحفاظ على أسقف العمارات في وضعية جيدة، مهما كانت نوعية العوامل الخارجية، لأن الطريقة الحالية قد تجاوزها الزمن وأظهرت ضعف المقاومة سيما وأن المواطن الجزائري لا يراعي خصوصية هذا الجزء من البناية ويتصرف بكل راحة عند وضع الخزانات التي تتسرب مياهها ،وهناك من يقومون برمي أغراض ثقيلة فوق العمارات أو يسيرون فوقها ،متسببين في تعرية الطبقات السطحية. ، المصدر أكد أن هناك مؤسسة تركية عرضت تقنية على السلطات الجزائرية يجري إخضاعها للتجريب وفي حال اعتمادها سوف تطبق بقسنطينة.
التقنيات الجديدة مرتفعة التكلفة لكنها وفق المصدر تدوم مدة أطول ولها نتائج مؤكدة ما يعني بأن ارتفاع التكاليف سيعوض مع الوقت بالتقليل من عمليات التدخل وتجنب التدهور التدريجي للحضيرة.  وفي انتظار هذه الخطوة التي تبقى مجرد فكرة تقرر منح مهمة صيانة الكتامة إلى المؤسسات المصغرة، حيث خصصت كمرحلة أولى مليار ونصف مليار سنتيم توزع على عدد من المؤسسات المستحدثة في إطار  وكالة "أنساج" بشكل مرحلي ويخصص كل سنة مبلغا معينا للغرض للتحكم نوعا ما في مشكل الصيانة الذي يطرح كل شتاء ولا نجده في العمارات القديمة فقط بل حتى في عمارات  وزعت حديثا.
مثلما هو الشأن بالوحدة الجوارية رقم 14 أين عبر لنا السكان عن تذمرهم مما أسموه بعيوب الإنجاز وتم إطلاعنا على غرف ظهرت بها تشققات سطحية بسبب السيول و التسربات ،إضافة إلى الرطوبة الناجمة التي أدت إلى تغير لون الجدران مع حدوث شرارات كهربائية.
ن/ك




النصر في ضيافة سلوى باي حفيدة آخر بايات تونس طباعة إرسال إلى صديق
الاثنين, 31 مارس 2014
عدد القراءات: 429
تقييم المستخدمين: / 0
سيئجيد 
هكذا انقلب بورقيبة على صديقه الحميم وأنهى  250 سنة من حكم البايات
دعتنا إلى وجبة غذاء في مطعمها "الوليمة" وسط تونس العاصمة فاعتذرنا واكتفينا بفنجان قهوة استعنا به على لملمة شتات الحوار، سلوى باي التي فتحت قلبها لأول مرة لوسيلة إعلام جزائرية لم تش تقاسيم وجهها أن عمرها تجاوز السبعين لولا أنها صرحت بذلك، كما أن كبرياء السلطان وأبهة الملك الضائع لما يزل يغمر شخصيتها، فبين الفينة والأخرى كانت تكتفي بالإشارة لتأمر الخادمات للرد على الهاتف أو لجلب شيء ما مما تطلبه أثناء الحوار، كما أن بعض صورها المنشورة   بالأنترنت بمسكنها الخاص تظهر ديكوارا فاخرا للأرائك يعكس رغبة نفسية جامحة للحفاظ على الحد الأدنى للقوة وإن لم يكن بالفعل لأبهة القصور الملكية وفخامتها ويكشف عن توق كبير لامرأة تحرص على أن تظل ملكة ولو بدون تاج ، ولما لا فلو أن التاريخ سار بشكل طبيعي ولم ينحرف عن مساره المرسوم له منذ قرنين ونصف القرن لكانت اليوم ملكة تجلس على عرش تونس كما تجلس نظيراتها بالغرب لتؤسس أول نموذج عربي إسلامي لمملكة دستورية  . كيف حدث هذا التحول وما تفاصيله ومن أشخاصه وشخوصه ؟ ذلك ما وافقت حفيدة آخر البايات على البوح به ، حين عادت بها الذاكرة إلى قصة النكبة وتراجيديا نهاية الباي محمد الأمين باي ، في حله و ترحاله من القصر إلى السجن إلى القبر، سلوى في كبرياء الملك لا تتطلع إلى المستقبل بقدر ما تريد العودة إلى الماضي، إنصافا لعائلة الباي وردا لاعتبارها وتصحيحا لما سمته تشويها طالها .
حاورها بتونس : عبد الرحمان خلفة
جويلية 1957 : صيف الغضب
كان عمري 16 سنة ! .. بهذا أجابتنا سلوى باي حفيدة آخر بايات تونس وهي تروي تراجيديا النهاية الدراماتيكية لعائلة مالكة حكمت تونس 250 سنة ب 19 بايا ، في سن 16 تكون سلوى قد بلغت، واقتربت من الرشد ؛ وهذا يعني أنها تعي لما يدور حولها وتتفاعل معه، صحيح أنها كانت بحكم التربية المشرقية بمنأى عن صالونات السياسة وألاعيبها ، فهي منذ الصغر مشروع زوجة لمصاهرة داخل العائلة أو داخل دائرة ضيقة لمن يتوسلون بها إلى شرف النسب السلطاني بما يرفعهم وجاهة ويقربهم حظوة ، لكن الأقدار سارت بها إلى نهايات أخرى لم تكن بالضرورة غاية حلمها ومطمح شبابها . فقد انقضى فصل الربيع من سنة 1957 م ولم يحمل مفاجآت غير سارة لعائلة جدها الأكبر حسين باي الذي أبى إلا أن يمزج دمها بالدم التونسي وهو القادم قبل 252 سنة (سنة 1705) ليتزوج بامرأة تونسية كافية ، قد لا يكون لهذا الزواج أي معنى في مجتمع مشرقي يعد فيها الأزواج نسائهم عدا، لكن صيرورة الأحداث بعدئذ جعلت  له معنى آخر بعدما أضحى نسله تونسي الدم والأرض والسلطان ، نسل أبى في أحلك الظروف والليالي أن يتملص من التونسة أو يدير الظهر لها . لكن صيف 1957 م وفي الثلث الأخير
( 25) من شهر جويلية  حمل لهيبا لا يرد ولا يصد ، حين استطاع أن يحرق آخر أوراق العائلة المالكة، ويرغمها على التنازل عن العرش والرحيل عشية إعلان الجمهورية التونسية الأولى، ويقذف بها خارج حركة التاريخ التونسي المعاصر ومساره المطرد باستمرار بانقلاب أبيض لما تكتب تفاصيلها بعد .نهاية وإن تشابهت في بعض منعطفاتها مع نهاية بورقيبة ذاته صاحب الانقلاب بعد 30 سنة من ذلك التاريخ، لكن سلوى ترفض التشبيه وتقول شتان بين بورقيبة الذي وضع في قصر مجهز بكل المستلزمات الحياتية والطبية وبين جدها محمد الأمين الذي وضع في سجن ومات تحت الإقامة الجبرية .
بورقيبة حذر الباي وتوعده إن أعلن تونس دولة جمهورية
قبل أسبوعين من إعلان الجمهورية طوقوا القصر وبدلوا الجيش، الذي أصبح جيشا تونسا بعد أن كان جيش الباي، هكذا بدأت سلوى تحكي قصة بداية النهاية، كان الوقع شديدا والبلية عظيمة ؛ ليس لأن الباي يرفض إقامة نظام جمهوري للدولة التونسية، لأنه كان المبادربهذا المشروع، يوم عزم قبل أشهر على دعوة الساسة ورجال الإعلام ليعلن عن تنازل دستوري عن نظام البايات ليحل محله النظام الجمهوري تكون فيه للباي سلطة أدبية شكلية على التونسيين على غرار سلطات الممالك الأوربية الحديثة من بريطانيا إلى بلجيكا ، لولا أنه تلقى وعيدا من غريمه بورقيبة الذي هدده بما لا يحمد عقباه إن أعلن عن هذا النظام، فقد كان بورقيبة كما تقول يريد أن يكون له شرف هذا الإعلان وبالشكل الذي يريده لدولة تونس الحديثة، ليس هذا مثار العجب، ولكن العجب أن الرجل الذي وقف وراء هذا الانقلاب التاريخي اسمه بورقيبة وليس غيره ، فهذا السياسي المناور كان الصديق الحميم للباي وعائلته، والمتودد الكبير إليه، ولم يدر في خلد أحد أن ينقلب عليه، فقد كانت سلوى تناديه بكنية عمي بورقيبة، وكثيرا ما ردد هذا الأخير أمام الباي قوله: يا وجه النور لولاك لما أخذت تونس استقلالها ! لم ينس بورقيبة أن الباي هو من وقع على استقلال تونس قبل عام من هذا، ولكن للسياسة والسياسيين منطقهم الخاص الذي لا يتناغم بالضرورة مع منطق الأشياء والأفكار . ليس مهما الآن المنطق وقد حدث ما حدث . فبعد إعلان الجمهورية جاء الأمر بإخلاء القصر ممن فيه ، كان على محمد الأمين باي آخر بايات تونس أن يشد الرحال إلى وجهة أخرى في انتظاره ويستعد لنكبة ستطال عائلته المتكونة من ثلاثة ذكور و09 بنات وصهره بن سالم وولي العهد سيدي حسين باي. لم يشرفه من انقلبوا عليه بأي مفاوضات أو اتفاقيات للتنازل عن العرش، فالأمر دبر بليل دون مشورته . كما أن الباي وهو يغادر القصر إلى سجن النساء بمنوبة، وهو عبارة عن قصر قديم، لم يطلب دعم الجيش حقنا للدماء وسدا لباب الدخول في الفتنة، ولم يرد لهذه المحطة أن تخلد، فقد رفض تصويره لحظة الخروج والعبور الأخير.
ورغم أن أبا عبد الله الصغير الذي أرغم على التنازل عن عرش غرناطة قبل 04 قرون و65 سنة كان أفضل حالا عندما غادر بمفاوضات تلاها التوقيع على معاهدة استسلام حفظ بها ماء الوجه، إلا أن محمد الأمين باي لم ينظر النظرة الأخيرة لقصره وهو يغادره ولم يبك ملكه كما بكى أبو عبد الله الصغير، لا هو ولا ولي عهده، ولم تهمس أي امرأة في أذنيهما قائلة ابكيا مثل النساء ملكا لم تحافظا عليه مثل الرجال ، كما قالت عائشة الحرة لابنها ذات عبور من غرناطة إلى المغرب على قمة جبل ما زال إلى اليوم يعرف بجبل بكاء العربي ! لم يسمح للباي بحمل ما ثقل أو خف من مال ومتاع، فقد أرغم على الخروج بجبة قمراية – جبة صيف- ظل بها إلى أن أقبل الشتاء ببرده القارس ، وبالكاد وعن طريق وساطات أعيد له لباسه ليدفع به قر الشتاء ، ولم يحمل معه من المال إلا سرة نقود بها بضع مئات من الدنانير، كانت مورد إنفاقه الوحيد الذي سرعان ما نفذ ، ليظل ثلاثة أيام دون أكل ، كان المعتمد الذي يحرسه وهو في سجنه بقصر يقطر سقفه ماء يقول له : ذق ما ذاقت الأمة .
أرغمت على مغادرة القصر حافية القدمين
هكذا تروي سلوى مأساة جدها، قبل أن تعود بذاكرتها إلى الوراء وتتحدث عن نفسها قليلا ، ما تزال ذاكرة جسدها الذي تجاوز 70 سنة تستحضر فاجعة العبور، ما تزال تذكر كيف أرغمت على مغادرة القصر حافية القدمين ! فقد خرجت مع العابرين – تقول - بحذاء ملكي يليق بأحفاد البايات، لكن المحافظ الذي كان يراقب العبور بادرها بالقول: هذا حذاء جديد انزعيه . فنزعته وغادرت بدون حذاء ! ، بيد أن أحد الجنود رق قلبه لحالها فأمدها بشلاكة تدفع عن قدميها الناعمتين صدمات الحصى وأوساخ التراب . ما تزال سلوى تذكر كيف انقضت بعض النسوة على حلي ومجوهرات القصر لحظة خروج البايات ، هي تعرف من هن ولكنها تحتفظ بالأسماء ربما ليوم ما قد تبوح بذلك للتاريخ . بعد أسبوعين غادرت النساء ، وكانت الوجهة حيا شعبيا ناحية باردو اسمه حي بوشوشة، اكترت العائلة مسكنا هناك غير مؤثث، ولم تجد أمها سوى الكرطون فراشا ، لكن حِلم الجيران دفع بهم لرحمة أعزاء قوم ذلوا ، فساهموا معهم في تأثيث البيت، بعد ثماني أشهر لم تجد العائلة ما تدفع به ثمن الكراء فأرغمت على مغادرة المسكن بأمر من العدل المنفذ ( المحضر القضائي) ، وكان الشارع ملاذها الوحيد في هذه اللحظات العصيبة، فمن القصر إلى الشارع ومن فراش وثير إلى افتراش الأرض، ما تزال تذكر بكاء شقيقها ، قبل أن تمد لهم الممثلة دليلة رشدي يد العون قائلة لأمها حسيبة : أنا بنت الشوارع بيتي مفتوح تفضلوا في كل وقت، فاستقرت العائلة مؤقتا عندها أسبوعين، قبل أن تنتقل لتسكن مع عمتها بحي بلفيدار وسط تونس لستة أشهر كان مع الأم أربعة أبناء ، في هذه الأثناء طرحت مشكلة مورد الرزق فاتجهت الأم حسيبة إلى زوجة الزعيم بورقيبة وسيلة طالبة المساعدة، فكان رد هذه الأخيرة بقولها : أخرجي ابنتك لتشتغل ! هكذا قررت حفيدة الباي سلوى بنت الأكابر ترك مقاعد الدراسة والخروج للشغل ضمانا لقوت العائلة ، كانت سلوى تدرس بالثانوية ، ربما كان حلمها أن تكون طبيبة أو مهندسة أو عالمة تعيش حياة الرفاه ، لكن الأقدار انتهت بها إلى الكد وراء لقمة عيش عائلتها جنبا إلى جنب مع عامة الشعب، هي الآن صاحبة مطعم الوليمة بتونس العاصمة ، وظيفة لا تليق كما تقول بحفيدة باي بينما نجح أشقاؤها علميا في تجاوز مصاعب تلك الفترة ، فبين طبيب ومهندس تتوزع مهامهم اليوم ، توفر مورد للرزق من عرق سلوى البنت الكبيرة شجع العائلة على كراء مسكن جديد استقروا فيه بحي
بوشوشة .
عادت زوجة الباي تنزف دما من الداخلية وماتت بين ذراعيه دون كلام
مضى عامان على صيف الغضب قبل أن يطلق سراح أبيها من حبس الجديد ، الذي بقي فيه وحيدا هناك ، بينما بقي جدها الباي عاما ونصف العام بمنوبة، ثم حول إلى سكرة، وفي هذه الأثناء استلم ديغول الحكم بفرنسا، ونظرا للصداقة المتينة التي كانت تربطهما فقد أرسل هذا الأخير للباي من يدعوه ليكون ضيف فرنسا ، لكن الباي رد على رسول ديغول بالقول : بلغه أن لا باي خرج من بلده أو سلم بلده ، كما دافع عنه سلطان المغرب مما أغضب بورقيبة. في سنوات العجاف توفيت زوجة عمها ، فذهبت البنت فاطمة ذات 28 سنة إلى بورقيبة تلتمس منه أن يخرج أحد الأشقاء ليتقبل تعازي الناس لكن بورقيبة رفض كما توفيت زوجة الباي جنينة ، ولوفاتها قصة مأساوية ، فقد جيء بشاحنة شرطة كما تقول سلوى وأخذت جنينة لوزارة الداخلية ، وأثناء اعتقالها طلب الباي أن يؤخذ هو بدلها، لكنهم رفضوا طلبه، وبعد ثلاثة أيام من الاعتقال جيء بها مجروحة تنزف دما من فمها ومؤخرتها، وماتت بين ذراعي الباي دون أن تنطق بكلمة . بعد سكرة اكتروا للباي مسكنا بحي لافاياط بتونس العاصمة ، كان مسكنا للبوابين كما تقول ، وكان راتبه 90 دينارا وثمن الكراء 45 دينارا . وفي هذا المسكن مات آخر البايات سنة 1962 بعد خمس سنوات من التشريد والمعاناة وهو يطفئ شمعة عقده الثامن ، هذا الباي الذي وقع استقلال تونس في 20 مارس 1956 ، وأنشأ المجلس التأسيسي وكان على أهبة إعلان النظام الجمهوري ، كان بعض السياسيين والنقابيين ومنهم فرحات حشاد يأتونه خفية ليأخذوا منه اقتراحات بشأن الدستور . لم تشفع له انجازاته هذه وإنجازات أسلافه فتقبل المعاناة بصبر وجلد ولم يشتك أبدا تقول حفيدته مفتخرة بشخصية جدها هذه . ويوم وفاته تقول اتصلنا بوزارة الداخلية لإعلامهم بذلك ففوجئنا بهم يقولون يجب أن يدفن اليوم وبسرعة وجاءت سيارة شرطة لهذا الغرض وأخذ ودفن على عجل . وبدفن الباي دفنت دولة البايات وانتهى حلم العودة واستعادة الملك الضائع ، فالدول كالبشر لها أعمار ومراحل ولابد لكل بداية من نهاية. ومنذ ذلك الحين شرع في وضع تاريخ جديد لتونس يقوم على محاولة محو معالم عائلة الباي التاريخية ليس فقط بالمدرسة والشوارع ولكن حتى على مستوى دفاتر الحالة المدنية ، فلقب سلوى لم يعد بعد اليوم باي ، بل أضحى حسيني نسبة إلى الجد الأول للعائلة مجردا عن صفته الملكية .
طلقنا السياسة ولا نريد إلا رد الاعتبار لتاريخ العائلة و إنصافها
في جوابها عن سؤال النصر عن آمالها بعد أن روت بحرقة تفاصيل الآلام ، قالت سلوى إننا تونسيون ونعتز بوطنيتنا التونسية ولا علاقة لنا بتركيا - التي كانت عائلة الباي تؤدي لها بيعة الخلافة قبل إلغائها سنة 1924م - ولا نتقن حتى لغتها، وتبعا لذلك نريد أن نكون تونسيين وأن ترد لنا حقوقنا ، ليست حقوقا سياسية كما قد يتبارد إلى الفهم ؛ لأن العائلة طلقت السياسة ولم تعد لها بها رغبة ، ولكن حقوقا تاريخية بإعادة الاعتبار للعائلة وتاريخها المشوه الذي حاولوا وصمه بالخيانة ، فالعائلة ساهمت في نهضة تونس وتاريخها ، ولئن أرغمت على قبول الحماية الفرنسية عام 1881 تقبلا لأخف الأضرار والجارة الجزائر مستعمرة بالكامل ، فإن ذات العائلة هي التي وقعت على استقلال تونس ، وبين هذا وذاك تعتز العائلة بإصلاحات حكامها وعلى رأسهم خير الدين التونسي صاحب الإصلاحات التعليمية والسياسية، فمن مدرسة الصادقية التي أنشأها تخرج كبار ساسة وأعيان ومثقفو تونس ، والبايات بتونس هم الذين أصدروا أول دستور حديث مكتوب في تاريخ الدول المسلمة ، بل في التاريخ العالمي الحديث، كعهد أمان، وأول من بدأ تحرير المرأة التونسية هو جدها آخر البايات من خلال إصداره لقانون منع تعدد الزوجات سنة 1956 م . وبعد تصحيح تاريخ 250 سنة ، تريد سلوى أن تنبه المعنيين أن قصر قرطاج بيت الحكمة ملك خالص لأب الباي اشتراه من ماله الخاص وليس ملكا للحكومة .
آثار البايات نهبت ولحظة خروجنا من القصر انقضت ثلاث نسوة على الحلي والمجوهرات
عائلة الباي المكونة اليوم من 250 إلى 300 فرد  تعيش حياة عادية وسط الشعب بعضها بتونس وبعضها بسويسرا، بل إن بعضهم تقول سلوى يعاني الفقر ، وليس غريبا أن تعيش العائلة بين عامة الشعب وتصاهر وتختلط بهم فزوجة آخر البايات بنت الشعب ، ولكن نبحث عن رد الاعتبار قبل كل شيء ، والسعي لجمع تراث الباي الذي تقول عنه قد نهب ولم يبق منه شيء سواء النياشين أو الحلي أو الألبسة أو الأثاث فكلها فقدت ، وبعض تراثه بيع بسويسرا، ولا شيء بحوزة العائلة لتكوين متحف يليق بتاريخ البايات .سلوى تؤكد على انتمائها الإسلامي بنظرة عصرية فلا ترى مانعا من كونها مواظبة على العبادة والصلاة وتفتحها على قضايا العصر لباسا وفنا وسياحة ورياضة ، وهذا منذ عهد الباي . وفي خضم هذا تتمنى الرفاه للشعب التونسي والأمن والرقي . سلوى الناقمة على بورقيبة توقفت في الحكم على زين العابدين بن علي ، وقالت:  إحقاقا للتاريخ لم يعطنا بن علي ولم يأخذ منا شيئا . لفت نظري وأنا أحاورها صور للبايات بالنياشين معلقة على جدار المطعم سألتها عن ذلك فقالت : هذه صور 19 بايا حكموا تونس ولم نكن نستطيع في عهد بورقيبة تعليقها بخلاف الحال الآن ولكن للأسف كل هؤلاء تنوسوا وشوه تاريخهم باستثناء منصف باي الذي لم يستطيعوا محو اسمه وهو الذي نفته فرنسا للصحراء الجزائرية ، ولكنهم اكتفوا بإطلاق اسمه على سوق فوضوي معزول بالعاصمة ، وبنظرة مستقبلية يطبعها التفاؤل تتمنى سلوى رد الاعتبار للعائلة ولا أدل على ذلك من أنها لما مرت مند أشهر في حصة شاهد وشواهد التلفزيونية تلقت ألف اتصال هاتفي لمواطنين بعضهم يبكي وبعضهم يتساءل وآخرون يبدون تعجبهم من تغييب وتشويه كل هذا التاريخ .
هذا ما أعرفه عن الجزائريين والأيام أثبتت صدق ظني فيهم
لم يغب الحديث عن الجزائر أثناء الحوار وعلاقة بايات تونس ببايات ودايات الجزائر ، لكني بادرتها قبل أن أرتشف آخر رشفات قهوة الباية الحفيدة مع زميلي الأستاذ كمال بن يخلف الذي أصر على مرافقتي ، بسؤال إن سبقت لها زيارة الجزائر ، فقالت : للأسف لم أتشرف بذلك وأملي أن أزورها ، ولكني أحمل نظرة إكبار وإعجاب بالجزائريين وتاريخهم ، فقد قيل إنهم أوفياء وأبطال ورأس مالهم شرف الكلمة وقد أثبتت الأيام صدق ذلك .
غادرنا المطعم تحت وقع سؤال عريض فحواه هل يمكن أن يغلب التطبع الطبع ويعاكس نظرية ابن خلدون الذي يقف تمثاله شامخا بشارع بورقيبة على بعد مئات الأمتار من مطعم الباية ؟ ، أم أن الطبع يغلب مهما طال الزمن فأعزاء القوم وإن طأطأوا رؤوسهم مؤقتا للعواصف إلا أن ذلك محض محنة قد تتلوها منحة وليل قصير يعقبه فجر جديد ، قد لا تشرق شمسه بالضرورة من قصور قرطاج التي لم يعد إليها كل من أخرج منها من عهد حنبعل إلى زين العابدين بن علي ، ولكنها في النهاية تنصف عابريها بإعادة الاعتبار لهم عبر صفحات التاريخ وإن غدا لناظره قريب بتونس التي تتجه لترسيخ العدالة الانتقالية وتحقيق المصالحة الوطنية .
ع/خ



في ذكرى غياب الطاوس عمروش طباعة إرسال إلى صديق
الاثنين, 31 مارس 2014
عدد القراءات: 465
تقييم المستخدمين: / 1
سيئجيد 
المتعددة، الممزقة  التي كانت أول جزائرية تكتب الرواية
غدا الأربعاء 2 أفريل، تحل ذكرى رحيل الكاتبة والفنانة طاوس عمروش/ ماري لويزة عمروش "4 مارس1913/2 أفريل1976"، والتي ولدت في قرية إيغيل علي بولاية بجاية، وتعتبر طاوس عمروش أول روائية جزائرية برواية "جوسينث نوار" التي صدرت عام 1947، من مؤلفاتها أيضا "الياقوتة السوداء" 1947، "طريق الدفوف" 1960، "البذرة السحرية" 1966.
إضافة إلى الكتابة الروائية والقصصية والشعرية، فهي أيضا فنانة أدت العديد من الأغاني الأمازيغية الأصيلة في قالب الأوبيرا "آشويق"، وقد قام شقيقها جون عمروش بجمع نصوص الأغاني وترجمها إلى اللغة الفرنسية في كتاب "الأغاني الأمازيغية".
انتقلت إلى تونس حيث تلقت دراستها، ثم عادت بعدها إلى الجزائر وعملت في مجال التدريس والثقافة وإحياء التراث الأمازيغي كما ساهمت في تأسيس الأكاديمية البربرية في باريس سنة 1966 إلى جانب بعض الأدباء الأمازيغ بالمهجر. تنوعت حياتها بزخم الفن والأدب وإرث المعاناة أيضا على صعيد الذات والحياة والهويات.
في كراس الثقافة لعدد اليوم، يتحدث كُتاب ونقاد عن شخصية الأديبة والفنانة طاوس عمروش، وعن فنها وأدبها وإرثها المتنوع والمتعدد والممتد في جغرافيات كثيرة وهويات مختلفة.
إستطلاع/ نوّارة لحـرش
لونيس بن علي/ كاتب وناقد
أسطورتها الشخصية وإرث المآسي
ثمة "أسطورة شخصية" تتكرّر في جلّ أعمال الروائية الجزائرية "مارغريت الطاووس عمروش" 1913/1976 وهي قصة امرأة عانت من إرث عائلتها المأساوي، ثم تقرّر أن تأخذ مصيرها بيدها، وتغادر أرض الوطن، لتخوض في تجربة الكتابة. فهذه الأسطورة تمثّل مفتاحا أساسيا لتأويل أعمالها الروائية، ولتفسير مناطق من حياتها التي عاشتها بتفاصيلها الصغيرة، وبكل عنفها الذي جعلها تبدع نصوصا أسقطت فيها الحدود بين السيرة الذاتية والتخييل.
لقد كتبت "الطاووس عمروش" مجموعة من الروايات نذكر منها: "الياقوتة السوداء" 1947، "شارع الطبول" 1960، "العاشق الوهمي" 1975 ويمكن أن نضع هذه الروايات ضمن الرواية السيرية، حيث تتقاطع حيوات شخصياتها بشخصية الروائية، إلى درجة يسهل على القارئ المُطّلع على حياتها أن يكتشف التقاطعات بين أحداث هذه الروايات، وأطوار من حياة "الطاووس"، خاصة ما تعلّق باضطراب العلاقات الأسرية ونظرة المجتمع القبائلي إلى عائلة "عمروش" خاصة وأنّ والدتها كانت ثمرة علاقة محرّمة، ثم ديانتها المسيحية، وطلاقها من زوجها الرسام "أندري بورديل" بعد11 سنة من الزواج بسبب تعلقها بالكاتب الفرنسي "جون جينيو" 1895/ 1970. لقد كتبت ابنتها "لورانس" عن معاناة والدتها تقول: "لقد عانت طويلا من الازدواجية والمنفى، كما عانت لأنها لم تعرف في حياتها حب رجل". ولذا نجد أن رواياتها هي بوح جريء يحاول أن يؤرّخ لتفاصيل من حياتها وحياة أسرتها، لطرد تلك اللعنة التي جعلتها تعيش الوحدة، وفي ذات الوقت كانت تكتب لتقاوم نظرات الآخرين لها، كأنها تريد أن تقول لهم: "اقرأوني لتفهموني أكثر".
لوالدتها قصة مؤثّرة، والتي كان لها الأثر في مسار حياة عائلة عمروش، فقد نشأت في مؤسسة مسيحية بعد أن لفظها المجتمع القبائلي بمنطقة تيزي هيبل كونها ثمرة زواج لا شرعي. في المقدمة التي كتبها "كاتب ياسين" لمذكرات والدة "الطاوس عمروش" المعنونة بـ "تاريخ حياتي"، قال فيها: "لم يكن لفاطمة أبا، فكانت والدتها تحميها بكل ما تستطيع من العائلة ومن سكان القرية الذين اعتبروها كائنا ملعونا، وفي النهاية قررت والدتها أن تنفصل عنها والموت يسكن روحها"، وفي مذكراتها كتبت "كان يوم أربعاء، وهو ما يُصادف السوق الأسبوعية في القرية، وضعتني والدتي على ظهرها وأخذتني إلى الميتم. لا أتذكّر جيدا تلك الفترة. مجرد صور، صور ولا غيرها. وأول ما أتذكره صورة امرأة كبيرة بلباس أبيض، وبقرطين أسودين".
لقد تعدّدت مواهب الطاووس عمروش، فهي تتمتع بصوت جميل وكان لها تسجيلات موسيقية مستوحاة من التراث الموسيقي الأمازيغي، حيث في عام 1939 غنت في المغرب بحضور الملك محمد الخامس، وفي عام 1941 غنت في إسبانيا، وهناك التقت بالفنان التشكيلي الفرنسي "أندري بورديل" فتزوجا وأنجبا ابنتهما الوحيدة "لورانس". وقد تحصلت على جائزة الأسطوانة الذهبية عام 1966 من طرف أكاديمية الأسطوانة الفرنسية. كما كانت لها مشاركات في بعض الأعمال المسرحية، نذكر منها: "الأجداد يضاعفون في الهمجية" لكاتب ياسين الذي كان له دورا رئيسيا في المسرحية. وتوفيت بمنطقة سانت ميشال يوم 02 أفريل 1976 بعد مضاعفات مرض سرطان الثدي الذي عانت منه، وبسبب بتر ثديها، كانت الطاووس عمروش تعيش ألما كبيرا كونها فقدت جزءا من أنوثتها. قالت ابنتها لورانس "منذ بتر ثديها أحست بفقدان أنوثتها ولم ترغب في العيش".
محمد بن زيان/ ناقد وباحث
الممزقة التي حققت الذات وصانت الإرث الامازيغي
طاووس عمروش، تشكل بنصوصها وسيرتها إحالات متعددة لما يرتبط بسيرورتنا السوسيو ثقافية، فطاووس يُشار إليها كأول روائية جزائرية، وهي شخصية مُتعددة في عطائها، وفي العطاء تلبست بالإرث الأمازيغي فتمثلته وصاغته جماليا في نصوصها السردية والشعرية، نصوص استعادت ثروة الإرث الشفوي، وحمله صوتها الملتحم بجرجرة، الحامل لإيقاعات قبائلية تختزل بتكثيف تجلي من تجليات ثقافتنا الوطنية. إرث طاووس معبر عن جانب من جوانب ثقافتنا في اختلافها المخصب لحيويتها، واستعادتها بالدرس راهنا يبدو محوريا، استعادة بعيدة عن الأحكام المسبقة وعن الإسقاطات القيمية المتعسفة، استعادة باستيعاب الاختلاف وباستيعاب السيرة والمسار بتمثل للسياق التاريخي الذي برزت فيه طاووس وتشكلت. في سيرتها سيرة التمزق تلقت تربيتها وتعليمها عند الراهبات الكاثوليكيات وتابعت الدراسة بتونس ثم بفرنسا لتتبلور مبدعة تنشد المصالحة مع كينونتها وتعلن تشبثها بكرامتها وشخصيتها. وهي من أسرة مبدعه، فأمها فاطمة آيت منصور شاعرة، وشقيقها جون عمروش كاتب. طاووس سكنها التراث الأمازيغي فكرست جهودها من أجله ومن أجل تأكيد الهوية الأمازيغية وبذلت مجهودات ستكون مقدمات لما سيتبلور ويتراكم بعدها، ومن أعمالها في هذا السياق اهتمامها بالتراث الشفوي القبائلي فدونت بمعية شقيقها جون موهوب عمروش. ما تم نشره في كتاب "أغاني القبائل البربرية" الصادر في سنة 1939. ولم تقتصر على التدوين بل وسعت الجهد وقامت بأداء الأغاني بصوتها فتكثف عطاءها وخدمتها حماية للإرث واحتفاءها به. لقد اختزل الكاتب مالك حداد التعبير عن الطاووس فقال: "بصوت الطاووس عمروش تقدم الجزائر أوراق اعتمادها لمملكتي الله والناس". كتبت نصوصا سعت إلى أن تقولها وبالتالي تقول حالات نفسية وإحالات تاريخية وتمثلات ثقافية. كتبت عن ما عاشته وما اختبرته، عن الحياة والحب والذاكرة، نصوص "شارع الدفوف"، "الياقوتة السوداء"، "العزلة والدتي"، "العاشق الوهمي"...الخ.
كتبت نصوص الصراع بحثا عن تحقق هوياتي بتجذر وتثاقف مع الآخر الذي تم إدراكه في سيرورة ما عبّر عنه أدونيس بـ "صدمة الحداثة". الصدمة بما ترتب عنها ومنها التنشئة التي جعلت طاووس تصارع التمزق بين قبائليتها وبين تفرنسها، طاووس التي ربتها الراهبات فكانت مسيحية، والبعد المسيحي مركب ومتعدد في حضوره، فمن مرجعية أوغسطين المحورية مسيحيا ومرجعية دونات الذي ربط مسيحيته بوطنيته وحوّل العقيدة إلى عقيدة مواجهة لسلطة روما التي وظفت المسيحية إمبرياليا إلى مسيحية تنتشر من طرف كنائس في سياق مخطط كولونيالي بغية تجريد الجزائريين من شخصيتهم .إن الطاووس كما قال أندريه بروتون "إنها الملكة نيفرتيتي بُعثت في زمن آخر". إنها عَلم من أعلام الجزائر بتعدديتها التي عبّر عنها على طريقتها شقيقها جون موهوب لما قال: "جزائر الغد لن تكون فرنسية ولا عربية ولا أمازيغية لكنها ستكون كل هذا" .
طاووس عاشت معركة الإنوجاد، وواجهت الإقصاء والحصار والمصادرة فكانت سيرتها مسارات تحيل إلى ما يستدعي تفاصيلا تقول الكثير عن ما يسعفنا على تمثل راهننا .
مرزاق بقطاش/ روائي
في أغانيها لمسات من التراث اليوناني ولم أجد فيها الروح الأمازيغية
شهدتُ محاضرة لها في عام 1974 في قاعة النفق الجامعي بالجزائر العاصمة، ولم أحتفظ منها بشيء، اللهم سوى أن بعض أدعياء الثقافة راحوا يركزون في أحاديثهم عنها على جوانب معينة من الثقافة الأمازيغية، وكيف عمدت السلطات الجزائرية أيام ذاك على التعتيم عليها. وقد تواكب ذلك كله مع إقدام الفرنسيين على إنشاء ما يُسمى بالأكاديمية البربرية في باريس عام 1966. غير أن الأمر الذي ظل يحيرني في هذه الأديبة التي كانت تؤدي الأغاني الأمازيغية في بعض المحافل الثقافية الدولية هو أنني لم أشعر حيال ما كانت تغنيه بأي رابطة روحية أو فكرية. هي تزعم أنها تلقت تلك الأغاني الشعبية التراثية عن والدتها، فاطمة آيت منصور عمروش، والعارفون بالتراث الأمازيغي من الذين طرحت عليهم بعض الأسئلة عن أدائها أجابوني بأنهم لم يجدوا فيه الروح الأمازيغية. شخصيا، حاولت غير ما مرة أن أنصت إليها، لكنني نفرت، والسبب هو أنني لم أجد في غنائها الروح الأمازيغية التي كنتُ أجدها في أداء والدتي لبعض الأغاني التراثية، ولا لدى جدتي لوالدي التي كانت تؤدي "الآشويق" بطابعه الأصيل، خاصة حين تنشد كل فجر المدائح الدينية العريقة من نفس المنطقة، أي من منطقة القبائل الصغرى، ومن جبال بجاية على وجه التحديد. لقد وجدت في أغانيها التراثية لمسات من التراث اليوناني، ذلك الذي نجد بعض الإشارات إليه في مأساة "المتضرعات" ليوريبدس،  والمشهد المؤثر في رواية "زوربا" لنيكوس كازانتزاكيس حين تقوم النادبات بإرسال أصواتهن قبيل وفاة "بوبولينا" في هذه الرواية. وعلى العكس منها، أنا أجد أصالة جزائرية أمازيغية عند شقيقها الشاعر جان عمروش "1906-1962"، خاصة في ديوانه الشعري عن "يوغرطة"، وعلى الأخص في قصيدته الجميلة "إلى الإنسان الجزائري" التي وصف فيها عذاب له قبيل وفاته في شهر أفريل 1962، أي في الفترة التي كان فيها على اتصال بالمجاهدين الجزائريين في تونس أيام مفاوضات إيفيان. ذلك كل ما يمكنني قوله عن هذه الأديبة.
سامية بن عكوش/ كاتبة وأكاديمية
الفنانة المناضلة بين ضفتي الكولونيالية
إنّ الحديث عن هوية طاووس عمروش وصورة الهوّية من خلال كتاباتها، يستدعي وضع  فنّ طاووس عمروش "رواية، غناء، شعر" في سياقه المنتج، أي الفضاء الكولونيالي وما عرفته الجزائر وفرنسا من تاريخ مشترك، فرضت فيه فرنسا وجودها على جغرافيا ليست ملكها، وفرضت معها لغتها على السّكان الأصليين. فكان الصراع والصدام بين ثقافة المحلّيين وثقافة الوافدين، وكثيرا ما اتّخذ الصراع  شكل أضداد "المُسْتَعْمِر/ المُسْتَعْمَر"، "الغالب/ المغلوب"، "متحضّر/ متوحش"، "أسياد/ فلاقة".
وضمن هذا الفضاء الامبريالي المبنيّ على النّظرة الدونية، التي يحتكم إليها المُسْتَعْمِر الفرنسيّ في تصوّر الجزائريين والتعامل معهم، رأت النور الفنانة الموسوعية طاووس عمروش، 4 مارس 1913، في الضفة المُسْتَعْمَرة، بمنطقة القبائل في قرية إغيل أعلي ببجاية، في أسرة مسيحية. فولدت في الدرك الأسفل من المهمّشين، أوّلا كامرأة  في مجتمع قبائليّ ذكوريّ، لا يكاد يسمع فيه صوت امرأة، ثانيا كمسيحية في مجتمع أغلبه مسلمون، ثالثا كجزائرية تعاني ويلات الاستعمار، خطّط لطمس الهوّية الجزائرية وفرض الهوّية الفرنسية بلغة الرّشاش. ثمّ انتقلت إلى تونس ففرنسا. وبفرنسا أقامت بصفة نهائية، وباللّغة الفرنسية نقلت التراث الشّفهيّ الأمازيغيّ، إلى ذاكرة المكتوب "رواية البذرة السّحرية، العاشق المتخيّل..."، وبالجسد المزيّن باللّباس الأمازيغيّ والمرصّع بالحليّ القبائليّ سوّقت للتقاليد الأمازيغية، وبالغناء الأمازيغيّ الذي يتناغم مع أداء الأوبرا  صدحت طاووس عمروش بالأغاني القبائلية التي ردّدتها النّساء في جبال منطقة القبائل أيام الثورة، فيما يسمى بـ "أشويق". في هذا الفضاء الامبريالي، نشأت طاووس عمروش أو مارغريت طاووس أو ماري لويز، فكانت منتمية إلى الجزائر نشأة ومولدا وكتابة، وإلى الضفة المستعمرة من حيث لغة الكتابة التي اختارتها ماري لويز أن تكون فرنسية. فأيّ كينونة صنعتها الفنانة طاووس عمروش، في ترحالها من ضفة إلى أخرى؟ وفي إقامتها داخل لغة المُسْتَعْمِر، تارة في الكتابة الرّوائية، وخارجها في الأغاني الأمازيغية "إشويقن" تارة أخرى؟ أيّ  كينونة تجئ من امرأة فنانة في حقبة استعمارية، وفي ضفة تُدرجها في رتبة دونية مقارنة بالرّجل؟
إنّ صيغة "المقيمة في المنفى" بمعنييه الوجوديّ اللّصيق بحياة طاووس عمروش، كامرأة فنانة عانت الغربة في مجتمع جزائريّ، السّواد الأعظم منه يعاني الأمّية، ويعتبر صوت المرأة المغنّية عورة وممارستها لفعل الكتابة في السّاحة الثقافية رجسا من عمل الشّيطان، في أربعينيات القرن العشرين حيث أصدرت "جوسينث نوار" عام1947 ، وفي المنفى بمعناه المجازيّ ككاتبة أسهمت في الحفاظ على التراث الشفهيّ الأمازيغيّ، باللغة. فكان الصدام وجيها، بين المقاومة الثقافية لإرادة الاستلاب الاستعماريّ من جهة، وبين لغة المقاومة التي هي لغة المُسْتَعْمِر.
تشكّلت إحداثيات المنفى من اغتراب ثلاثيّ، أوّل في انتمائها إلى أسرة مسيحية، مما عانت من التهميش والعزلة، هي وأسرتها.
واغتراب ثان في لغة المُسْتَعْمِر التي اضطرت طاووس عمروش للكتابة بها، الفرنسية. فهي أسهمت في حفظ التراث الأمازيغيّ الشّفهيّ، عبر كتابته بلغة المُسْتَعْمِر، مع أنّ هذا المستعمر ذاته سعى بسلاح الأمّية في طمس الهوّية الجزائرية، والتراث الأمازيغيّ جزء منها. وإنّ وضعية النّاقلة للتراث الجزائريّ، عبر اللّغة الفرنسية، جعلت طاووس عمروش توجد داخل اللّغة الفرنسية وخارجها. وإنّ علاقة كاتبة مع لغة المُسْتَعْمِر، هي علاقة مُسْتَعْمِر ومُسْتَعْمَر على حدّ تعبير إدوارد سعيد. وإنّ هذا الوضع الطباقيّ "الطباق بمعنى الجمع بين ضدّين" يسمّ حتى هوّية الفنانة، في اسمها المنقسم بين الشّقين: الأمازيغيّ "طاووس"، واللاتينيّ "ماري" أو "لويز" كما اختارت أن تكنّي عن نفسها. فكيف تهدأ من كان اسمها موسوما بالتضاد، ومشطورا بين الضفتين؟
اغتراب ثالث عاشته طاووس عمروش كامرأة فنانة، تتوق إلى شريك حياة مثاليّ، وتفشل في الوصول إليه، مع تجربة زواجها الأوّل من الرّسام التشكيلي الفرنسي اندريه بورديل، وأنجبت منه ابنتها "لورانس بورديل". وقد عاشت نتيجة خيبتها العاطفية في توق مستمر إلى نيل الحبّ. ذلك ما تسرده في أدبها.
إنّ هذه الإحداثيات الثلاث للاغتراب تشكّل أوتاد المنفى الذي عاشته الفنانة طاووس عمروش. وإنّ هذه الوضعية دفعتها إلى الارتحال عبر الفنون المختلفة "الشّعر، الرّواية، الغناء" بحثا عن هوّيتها، وحفاظا على ثقافتها، لكنّ صيّغ البحث لا تخلو من التناقضات التي استعرضتها سابقا. في تساؤلات قد تفتح المجال لبحوث مستقبلية: كيف يمكن للغة المُسْتَعْمِر أن تصون الذاكرة الجماعية لشعب مُسْتَعْمَر؟ ما هو النّموذج الذي مثّلته الفنانة طاووس عمروش في ارتحالها بين أشكال فنّية مختلفة؟ هل يمكن اعتبارها كنموذج فريد لمثقفة وصلت بين الضفتين، المُسْتَعْمِرة والمُسْتَعْمَرة؟
إنّ انتماء طاووس عمروش إلى الضفتين، والمُسْتَعْمَرة بحكم المولد والنشأة، والضفة المُسْتَعْمِرة بحكم التعلّم والإقامة والكتابة، جعلها منتمية وغير منتمية في الآن ذاته إلى الضفتين. مرتحلة دوما، بين الكتابة الرّوائية ذات المحتوى الأمازيغيّ المنقول باللّغة الفرنسية، وبين الغناء باللّغة الأمازيغية لأشهر الأغاني "إشويقن" التي غنّتها نساء القبائل فترة الاستعمار. وفي صوتها بحث حثيث عن توطين ثقافتها في وسط فرنسيّ لا يرحب كثيرا بذلك. وقد قدّمت تلك الأغاني بنكهة الأوبرا، فكان التلاقح الثقافيّ بين الثقافة الأمازيغية والثقافة الأوروبية واضحا جلّيا. وقد سوّقت طاووس عمروش للثقافة الجزائريّة الأمازيغية بلباس أمازيغيّ، مزيّن بحليّ أمازيغيّ، فكان الجسد يحكي التقاليد الجزائرية والصوت يصدح بأشويقن الأمازيغية بنكهة الأوبرا.
لم تلق طاووس عمروش أو ماري لويز الاحتفاء الثقافيّ، من الجهات الثقافية في جزائر بعد الاستقلال وحتى في الأوساط الدّراسية اكتفى الدّارسون بشرح مضامين فنّ طاووس عمروش، وتنتظر أعمالها تحديث المقاربات، بتحليل رواياتها سيميائيا، للوقوف على تشكّلات المعنى، ومختلف الوظائف السّردية التي تكشف عنها. كما أنّ نموذج المقاومة الثقافية الذي اضطلعت به طاووس عمروش جدير بالدراسة، وما ينجرّ عنه من صراعات الهوّية داخل لغة المُسْتَعْمِر. والأهمّ من ذلك دراسة إمكانية التقارب بين الثقافتين الجزائرية الأمازيغية، والفرنسية، من خلال ما خلّفته طاووس عمروش من آثار فنّية. وإنّ دراسة كهذه بإمكانها أن تعيد صياغة تاريخ الضفتين الموسوم بصراعهما الطويل. فما لم تستطع السّياسة تحقيقه بغاياتها النّرجسية، قد يحقّقه الفنّ بأساليبه البليغة.
زهية منصر/ كاتبة صحفية
نفرتيتي الجزائر
كان فضولي كبيرا لمعرفة هذه المرأة التي زاد إعجابي بها يوم سمعت أغانيها ويوم قرأت "شارع الطبالين"، التي كانت بالنسبة لي أكثر من رواية، كانت جزءً من أناة امرأة بما فيها من البوح الصارخ بأوجاع مؤنثة وما أصعب أن تكوني امرأة في مجتمع جبلي، يوم زرتُ "أغيل علي" اكتشفت أن "شارع الطبالين" كان جزءً من حياة الطاووس التي تنازعتها هويات، فقد أحالتني لاحقا على سيرة أمها فاطمة آيت منصور عمروش وكتابها "قصة حياتي" التي لم تكن إلا قصص كل نساء الأمازيغ في كدحهن اليومي.
أسرتني حكاية هذه "المرأة منذ أن قرأت أولى كُتبها "الحبة السحرية"، "وطريق الطبالين". فقد ذُهلت وأنا أكتشف لاحقا أن حكايات كتابها "الحبة السحرية" لم تكُن غير قصص جدتي التي تكررت لاحقا في كُتب كل المبدعين وروتها قبلا كل الجدات، فكانت قصة الطاووس عمروش تتكرر في قصص كل النساء ومعاناتهن اليومية، فقد تحولت بعض تلك القصص الأسطورية إلى أغان وألحان صنعت مجد الأغنية القبائلية الجزائرية مثل رائعة الفنان العالمي إدير"آفاف ينوفا"، فقد نقلتها الطاووس في كتابها "الحبة السحرية" بحس الفنانة وأمانة المرأة القبائلية التي كانت تعتبر نفسها دوما حارس القيم والذاكرة. عنها قال مالك حداد "بصوت الطاووس عمروش تقدم الجزائر أوراق اعتمادها لمملكتي الله والناس". وعنها أيضا قال المفكر الفرنسي الكبير أندريه بروتون "إنها الملكة نيفرتيتي بُعثت في زمن آخر".  في بلدة "إغيل علي" كتبت الطاووس روايتها "شارع الطبالين". وتعتبر الطاووس عمروش أول جزائرية تكتب رواية "جوسينث نوار" عام 1947 التي حملت خلاصة الثقافة الشفهية التي ورثتها الكاتبة عن والدتها التي خلدتها لاحقا في كتاب جمع بين الاسمين الفرنسي والبربري "مارغريت طاووس" ذلك التراث الذي قدمته الطاووس في أغانيها بصوتها حيث حملت "آشويق" القبائلي إلى عوالم أوبيرالية عالمية أين مثلت الجزائر في عدة مهرجانات مثل مهرجان دكار للفنون السمراء عام 1966 وتكفل بعد ذلك شقيقها "جون موهوب" بترجمة تلك الأغاني من القبائلية إلى الفرنسية في كتاب "الأغاني البربرية".  الطاووس عمروش لم تكن مجرد امرأة، كانت حكاية ذاكرة وهوية مشوهة كبرت فينا بين قهر النسيان والتنكر المرضي لأنفسنا، هي صوتنا المخبوء الذي نخجل من الحديث به وإسماعه لغيرنا لأنه فقط مختلف عن باقي الأصوات التي من حولنا. إن تلك المرأة البربرية رفضت أن تعيش غير قناعتها وإرادتها الحرة فكسرت قيود الصمت والسكوت وتمردت على التقاليد وصرخت في وجه محيطها عندما قررت أن تكتب، أن ترفع صوتها عاليا لتحكي معاناة النساء، في اسمها اجتراح الهوية "مارغريت الطاووس أو ماري لويزة". كانت أول امرأة جزائرية تحمل لقب روائية في القرن التاسع عشر ومن أشهر مثقفات عصرها. كتبت أولى نصوصها الروائية في سنة1947 اختصرت فيها ذاك الإرث الأمازيغي الإفريقي المسموع الضارب في أعماق الحضارة الشفهية الأمازيغية المسموعة، وكما تحدثت في نصوصها اللاحقة عن تجربتها كامرأة، ومن خلالها رفعت عرفانا لأمها "فاطمة آيت منصور" تلك المرأة التي كانت مصدر الأغاني والحكايات الشفهية التي دونتها طاووس لاحقا بحس الفنانة. الطاووس عمروش التي كتبت أيضا بالفرنسية أغلب نصوصها، لكن ضل صوت قلبها وشدوها وروح نصوصها أمازيغية بحتة، فقد ناضلت بكل الطرق من أجل الحفاظ على هذا الإرث، حيث كانت أول امرأة تأخذ على عاتقها إعادة كتابة تراث أجدادها وتمثل هذا الإرث العريق في نصوص روائية وقصصية عدة منها "البذرة السحرية، "العشيق الخيالي" و"الوحدة". كتبت الطاووس عمروش عن كل ما يمكن أن يخطر على البال، كتبت عن معاناة المرأة والتقاليد البالية حتى قبل أن تتفطن المنظمات النسائية لما كانت النساء يعانين منه في هذا الجزء من العالم، لها يعود أيضا الفضل في تسجيل الحكايات الشفهية والأساطير والأمثال والحِكم الشعبية، بفضلها فقط وبفضل شجاعتها تم إنقاذ هذا الإرث من الضياع.
صاحبة "شارع الطبالين"، كان قدرها التهميش إلى أن رحلت بداء السرطان بسان ميشال في 2 أفريل 1976 ودُفنت في فرنسا، حيث أوصت أن لا يُكتب أي شيء على شاهد قبرها سوى اسمها "طاووس" وكأنها تُصر أن تُرسخ اسمها ومن ثم هويتها الجزائرية، كان هذا الاسم الذي يحيل على الطائر الجميل المختال بريشه المزهو بالألوان هو إحالة إلى تاريخ من الفخر والاعتزاز بالهوية.
مــرغريت طـــاوس عمــروش.. وطـــأة
الاغتـراب والـمنفى
كمال دريسي/ ترجمة: أمين كوخي
هي جزائرية مسيحية ومثقفة مزقها المنفى الثقافي والديني في بلادها أولا ثم في تونس وتاليا في فرنسا. أبوها هو أنطوان-بلقاسم عمروش كان معلما، تمسح منذ طفولته على يد الآباء البيض. أما أمها فهي الكاتبة المعروفة فاطمة آيت منصور (1882-1967) من قرية آغيل علي، التي اشتهرت بسيرة حياتها المؤثرة: "قصة حياتي" 1968، ملهمة ولديها طاوس وجان عمروش. في تونس حيث ترعرعت، نهلت طاوس عمروش من تقاليد الوطن والأغاني التراثية البربرية، وتماهت أكثر مع الاغتراب فشكلا لديها لون الكتابة والغناء اللذان تدثرا أبدا برداء المنفى. اسمها الكامل ماري-لويز-طاوس عمروش. مسارها كان استثنائيا من خلال المكانة المتميزة التي نالتها ككاتبة وكفنانة، وما تداعى فيه من عذاب الغربة والارتباط الجوهري بالثقافة البربرية. لقد كانت أول روائية شمال أفريقية صعدت إلى الركح وغنت أمام جمهور مخلدة التراث الشفوي في سنوات الثلاثينات من القرن الماضي. كان مسارها هذا نتاج ألم المنفى والازدواجية تبعا لاعتناقها المسيحية وتعلمها الفرنسية في وسط قبائلي مسلم محافظ، أحدثا فيها شرخا تراوح بين جذورها والدين، شرخ حضر بألم في جميع أعمالها، تقول طاوس: "القدر الذي يتبعني، أعرف اليوم أنه نتاج الاغتراب".
لقد برزت مسألة الهوية بشكل شرعي في أعمالها: فهي ذات أصول جزائرية، وهي مسيحية المعتقد، ثم إنها إنسانية النزعة. كان همها هو الدفاع وصيانة التراث الشفوي من أي تشوهات وإذاعته عبر كل أرجاء العالم، فظلت تناضل دوما من أجل هويتها وهوية بلادها. كان موضوع المنفى هو الموضع الأساسي لديها، وكانت تشعر بثقله أكثر في بلادها ذلك أنها لم تتمكن من الغناء خلال الملتقى الأفريقي الأول سنة 1969، على الرغم من أنها مدعوة بشكل رسمي (الوزير طالب الإبراهيمي).
في مدينة عنابة انغرس فيها حب الغناء ونشره، ففي حادثة إشراقية داخل بيت أخيها، لما طفقت تغني رفقة صوت داخلي، منصهرة في صوت جان الذي راح يغني هو أيضا نفس الأغنية بدون أي تنسيق مسبق فشكلوا بالتالي "كورال". من هنا برزت هذه الهمة المهمة: الحفاظ على هذا الرصيد التراثي. كان هذا في بداية الثلاثينات، حينما جلست إلى جوار أمها تتلقى منها فتعبر عن هذا الشغف: "هي لم تعطني، لقد انتزعته منها". هكذا صارت فنانة في سن الرابعة والعشرين.
صوتها الفاتن الرجولي الرجراج الناهض من أقصى أقاصي منطقة القبائل، وكلماتها التراثية التي تبعث في نفوس مستمعيها فرحا يمتزج بألم حارق كأنه رعد ومطر في نفس الآن يحيل إلى زمن سحيق جدا، جدا.
أصدرت طاوس عمروش خمسة كتب، أربع روايات ومجموعة شعرية، عكست تعرجات عذاباتها وآهاتها، أحالتنا إلى ثلاثية ممزقة لكائن توعى ألم الطفولة وتراجيديا النفي، هي ثلاثية الإنسان، التحرر والمنفى. إن الإنسان ليمثل الحب الذي يحرق ويعذب، وهو أيضا القوة والسجن. أما المنفى فيمثل الرفض، أما التحرر فيمثل المخرج الوحيد للذات: "لا تأتي السعادة إلا من الأنا". لقد ظلت دائما في حالة نفي مثل أمها. وكان الإنعتاق بالنسبة لها مشروع حفر دائم في عزلة، وكان القلم بلسم جروحها. هكذا نجدها في رواياتها تندد بوضع المرأة الدوني، شاكية من أن السعادة تظل بالنسبة لها مفقودة دائما.
لقد عكست مؤلفاتها هذه، وخاصة روايتها المشهورة "الزنبقة السوداء" التي صدرت سنة 1947، الهاجس المؤلم والدائم: البحث عن الهوية المفقودة، كانت تبحث عن القبول والاعتراف والحب. تبحث عن عالمها عبر موضوعي المنفى والوحدة. كان هذا تعبيرا عن ضرورة تحرر النساء سجينات التقاليد وأنماط العيش البالية الصارمة التي فرضها الرجال. كما مثلت كتاباتها وأغانيها، أيضا، شهادة حية لامرأة توعت باكرا الأخطار التي زعزعت هويتها.
كمال دريسي مؤلف كتاب

: مال دريسي مؤلف كتاب: Marguerite-Taos Amrouche, Editions La Pensée, 2013

 




الباحث في الفلسفة حميد زناز للنصر طباعة إرسال إلى صديق
الاثنين, 24 مارس 2014
عدد القراءات: 1321
تقييم المستخدمين: / 0
سيئجيد 
ليس هناك نخبة حقيقية في الجزائر
ينفي الباحث في الفلسفة حميد زناز ـ في هذا الحوارـ وجود نخبة حقيقية في الجزائر، ويرى بأنها ـ أي النخبة ـ لابد أن تتشكل من نخبتين يمينية ويسارية. ويعتقد صاحب كتاب "الأصولية كما فسرتها لابنتي"، بضرورة إبعاد الدين كلية عن الصراع السياسي، ويقول بأن المجتمع الجزائري تفطن إلى ألاعيب الأصولية.
حاوره: نورالدين برقادي
للباحث مجموعة من المؤلفات، باللغتين العربية والفرنسية، منها:
ـ المعنى والغضب. مدخل إلى فلسفة سيوران.
ـ فصل المقال في مواجهة أهل الظلام، منشورات دار الساقي ورابطة العقلانيين العرب. وقد ترجم إلى اللغة الكردية.
ـ أسفار العقل أسئلة فلسفية راهنة / موزع مع جريدة الرافد، أوغسطس 2013.
ـ في نشأة الكون والحياة والانسان/ إعداد وترجمة/ منشورات الاختلاف / منشورات ضفاف / دار الأمان 2013..الخ.

توجد أمكنة قدّمت للثقافة الجزائرية أسماء كثيرة مثل: أزفون بتيزي وزو، أمسيردا بتلمسان، عين البيضاء بأم البواقي، قمار بوادي سوف..، كما توجد أمكنة أخرى لم تقدم شيئا لهذه الثقافة، ماهي العوامل التي تقف وراء خصوبة أو عقم المكان ؟
على أهمية الأمكنة التي ذكرت وما قدمته من أسماء، لا يمكن القول بأن هناك أمكنة عقيمة لم تقدم شيئا للثقافة الجزائرية، إذ يمكن أن أذكر قرى أخرى غير التي تتحدث عنها قدّمت هي الأخرى كتّابا كبارا وفنانين وسياسيين. فعلى سبيل المثال هل تعرف أن رشيد ميموني وبوعلام صنصال وأحمد محساس هم من جهة واحدة ببومرداس ؟ فمن غير المعقول الحكم على مكان ما بالعقم أو بالخصوبة بشكل مطلق. فأن يولد كاتب أو حتى كتّاب أو فنانيين في مكان ما، فهذا لا يعني أن الكاتب أو الفنان هما من صنع ذلك المكان، فمثلا لو بقي أمين الزاوي وواسيني الأعرج في أمسيردا والطاهر جاووت في أزفون وسعد الله في قمار.. ولم ينتقلوا إلى وهران والجزائر العاصمة ودمشق وفرنسا..الخ. هل كانوا سيصبحون الأدباء والبحاثة الذين نعرفهم اليوم ؟ ولئن تحدثت الأسطورة عن عبقرية بعض الأمكنة كوادي عبقر... فالزمان هو الذي يشكل الإنسان، بمعنى النشاط الإنساني فوق المكان..
للنخبة (الأنتلجانسيا) خصائص تميّزها عن غيرها من فئات المجتمع، ماهي المعايير المعتمدة لتصنيف شخص ما ضمن هذه الفئة ؟
بعيدا عن التنظير والتعريف الأكاديمي.. ليس هناك نخبة حقيقية في الجزائر، بمعنى تلك الفئة المستقلة الواعية بذاتها التي تساهم في دفع المجتمع إلى مرحلة جديدة، إلى إصلاح ما يجب إصلاحه وتجاوز ما يجب تجاوزه. ولكن النخبة لا تتكون كالجمعيات بقرار أو باتفاق أو تجمع..هي وليدة حراك اجتماعي وفكري وعلمي وصراعات اجتماعية وسياسية وطبقية .. لا يمكن الحديث عن نخبة دون مراكز بحوث ومجلات متخصصة ودوريات.. الخ. ولكن هذا لا يعني عدم وجود مثقفين مبدعين ولكن تبقى اجتهادات فردية.. مثلا في علم الاجتماع نجد الأستاذ ناصر جابي يحلل ويدرس وينشر ولم يعد باحثا في علم الاجتماع فحسب بل عالم اجتماع.. و هذا لا يعبر إطلاقا عن وضع علم الاجتماع في جامعات الجزائر.. ونحن نعرف الوضع الذي وصلت إليه الجامعة الجزائرية.. ويمكن أن أذكر لك تجارب أخرى في كل الميادين. وعموما لا يمكن أن نتحدث عن نخبة وإنما عن نخبتين: في البلدان المتقدمة نخبة اليمين ونخبة اليسار..في الجزائر وفي البلدان العربية التي تعاني من هجمة أصولية شرسة منذ عقدين، أصبح الصراع قائما بين «نخبة» أصولية تسيطر على المشهد مستعملة كل وسائل ومرافق الدولة ولا تنتج جديدا، بل تحاول تحويل الجديد إلى قديم و»نخبة» حداثية تعيش مهمشة بل كدت أقول في السرية.
استوردنا تراثا وتاريخا وتركنا تراثنا وتاريخنا
اختلاف خلفية ولغة التكوين، ألا يؤدي ذلك إلى الاختلاف حول مشروع المجتمع ؟
قديما كان يتخرج المعربون من مدارس قرآنية وكان حتميا أن يؤثر ذلك على رؤيتهم للعالم. أما اليوم فالأمر مختلف. ستجد من يدعو إلى دولة أصولية وهو مفرنس وستجد من يدعو إلى العلمانية وهو محسوب على المعربين.. الخ. في فرنسا مثلا يعتقد الإعلاميون أن كل المفرنسين هم من دعاة الدولة العلمانية وهذا أمر مضحك فعلا.. وبغض النظر عن هذا كله فمالك بن نبي كان مفرنسا ودرس بفرنسا وعبد الله شريط كان معربا ودرس بالمشرق. ولكن كان الأول إسلاميا والثاني علمانيا.
كيف نظرت النخبة في الجزائر إلى: السلطة، الدين، تعدد اللغات، التراث، المرأة ؟
في الجزائر استوردنا تراثا وتاريخا وتركنا تاريخنا وتراثنا.. هل يعقل أن نعلّم في مدارسنا الأطفال أن أجدادهم عاشوا مرحلة تسمى «الجاهلية» ! حول مسألة السلطة يكفي ملاحظة ما يجري على الساحة السياسية لتجد أن البعض يلعق الأحذية وقلة لا تساوم أبدا والأغلبية صامتة تنتظر المنتصر لتلتحق به.. أما عن تعدد اللغات، فهو أمر أصبح واقعا.. والمرأة جعلها قانون الاسرة مواطنة من الدرجة الثانية وهذا لا يقلق ما تسميه «النخبة». أما عن الدين، فالقليل جدا من ينظر إليه على أنه إيديولوجيا مثل الإيديولوجيات الأخرى وربما تلك هي أم المشاكل..ومادام لم يحدث توافق حول إبعاد الدين كلية عن الصراع السياسي سنبقى خارج الدولة المدنية الحديثة.
المرأة المثقفة، ما مكانتها ضمن هذه النخبة ؟
في الجزائر لا قانون يمنع النساء رسميا من التعلم والعمل..الخ. ولكن تبقى المسألة اجتماعية ومتعلقة بالدين الذي يحدد من دور المرأة بل يسلبها مواطنتها كليا، ولو أن المواطنة تبقى منقوصة حتى بالنسبة للرجال في دولة غير مدنية.
الأصولية أخطر من الاستعمار، لأنها في خدمة التخلف والانسداد
بعد رحيل: مالك بن نبي، عبد المجيد مزيان، عبد الله شريط، محمد أركون، عمار بلحسن، جيلالي اليابس، أمحمد بوخبزة، محفوظ بنون، عبد القادر جغلول، كاتب ياسين، الطاهر وطار..، هل توجد أسماء تستطيع تعويض الأسماء الراحلة ؟
ومصطفى الأشرف ومولود معمري وغيرهم الكثير.. القائمة القصيرة جدا التي تفضلت بها تدل على التنوع الفكري والفلسفي واللغوي الموجود في الجزائر رغم الأحادية السياسية الرسمية التي تسود منذ الاستقلال. أما عن إمكانية تعويض الأسماء الراحلة، فهذا من المستحيل إذ تجربة صاحب «نجمة» مثلا لن تتكرر أبدا لأن ظروف إبداعها لن تتكرر..ولكن ستظهر حتما بل ظهرت فعلا أسماء أخرى سيكون لها شأنا أيضا. أما عن محمد أركون فلا أعرف لماذا وضعته في القائمة.. الرجل أهين من قبل شيخين أصوليين مصريين هنا في الجزائر أمام السلطات الرسمية التي كانت تعشقهما.. وأمضى حياته كلها في فرنسا وهو مدفون في المغرب.. كان منفيا حيا وهو اليوم منفي ميتا !
على ذكر «الشيخين الأصوليين»، أصدرت خلال، سنة 2013، كتابا بعنوان «الأصولية كما فسرتها لابنتي»، حيث تعتبر الأصولية الإسلامية استعمارا جديدا يهدد كيان العالم العربي، هل من توضيح أكثر للفكرة ؟
لقد ظهر جليا أنها في خدمة التخلف والانسداد. تجربتنا في الجزائر أثبتت أنها تهدف إلى تركيع الشعب الجزائري ومسخ ثقافته وتغيير طبيعة دولته، وهي أخطر من الاستعمار لأنها تستعمل الدين وهو أمر عزيز جدا على قلوب الجزائريين ومن هنا تستطيع أن تخدعهم وهو ما لم يستطع الاستعمار الوصول إليه. ولكن يبدو أن المجتمع الجزائري تفطن إلى ألاعيب الأصولية وأدرك أنها دخيلة ولا علاقة لها بهويته الوطنية. لقد حاولت أن أبين خطورة الأصولية أو ما يسمى تلطيفا بـ «الإسلام السياسي» في أكثر من كتاب باللغتين

LOUISA HANOUNE TIRE SUR BENOUARI, BENFLIS ET YALA

"Ils veulent vendre l'Algérie"

Par
Taille du texte : Decrease font Enlarge font
Pour la candidate à la présidentielle, ces trois hommes «courtisent les puissances occidentales pour imposer un scénario à l'ivoirienne en Algérie.
C'est au «baroud» que Louisa Hanoune a tiré, hier, sur Ali Benouari, Ali Benflis et le général Mohand Tahar Yala. En meeting à Adrar et Tamanrasset, la secrétaire générale du Parti des travailleurs n'est pas allée de main morte contre ces trois personnalités politiques. Elle les accuse ni plus ni moins de vouloir vendre la patrie aux puissances occidentales. Elle commence par Ali Benouari.
«Cet homme qui a vécu plus de 27 ans en Suisse, cherche à tout prix à retrouver une place dans le gouvernement, quitte à vendre le pays!» accuse-t-elle, sous les applaudissements de la salle. «Il veut retrouver une place au pouvoir, sous les bombes et les missiles des Américains», ajoute-t-elle. «Sinon comment expliquer les trois lettres qu'il a envoyées au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, au président le l'Union européenne, José Manuel Baraosso et au président américain, Barack Obama pour leur demander d'intervenir dans le prochain scrutin électoral», argumente-t-elle.
«Qui l'a autorisé à parler à la place des Algériens pour demander une ingérence étrangère dans nos affaires internes?», s'insurge-t-elle. Mme Hanoune, qui rappelle que ces lettres ont été envoyées à la veille de la visite du secrétaire d'Etat américain en Algérie, estime qu'elles ont pour but d'imposer un scénario à l'ivoirienne en Algérie! «Le timing de ces lettres n'est pas un hasard. Il faut savoir que cet ancien ministre des Finances s'est rallié à un candidat (Ali Benflis, Ndlr) qui fait tout pour plaire aux puissances occidentales», fait-elle savoir.
«Ces lettres ont donc pour but d'imposer un scénario à l'ivoirienne en Algérie où le candidat qui gagnera l'élection par les urnes sera obligé de partager le pouvoir avec le candidat des puissances étrangères, qui est celui que soutient l'auteur de ces lettres», explique Louisa Hanoune. Elle rappelle à ce sujet les engagements de ce candidat au profit des lobbys et sociétés étrangères en leur proposant carrément de supprimer la règle des 51-49% dans l'investissement. «Il va même jusqu'à remettre en cause les acquis sociaux du peuple algérien pour plaire à ses sieurs», assure t-elle. La secrétaire générale du Parti des travailleurs affirme toutefois, ne pas être étonnée par un tel comportement. «C'est lorsqu'il était chef de gouvernement qu'il y a eu la loi pour privatiser le secteur de l'énergie. C'est aussi à son époque qu'il y a eu le scandale Khalifa», indique-t-elle. Mme Hanoune n'a pas été tendre également avec le général Yala, qui «s'est joint au duo en appelant John Kerry, à l'arrêt du processus électoral en cours».
«Lui aussi, il propose ses services aux étrangers pour plonger le pays dans le chaos», souligne-t-elle avant de mettre en garde contre ceux qu'elle qualifie de promoteurs de l'instabilité et du chaos. «Ils parlent de transition nationale. C'est quoi cette transition? La même qu'en Syrie, en Libye, en Irak ou en Egypte? C'est-à-dire la destruction de ce pays. Nous, on a passé cette étape depuis longtemps», atteste-t-elle d'un air exaspéré.
«Cette transition démocratique n'est que l'agenda orchestré par les Américains en créant le désordre pour avoir la mainmise sur la région. En 2010, Barack Obama avait parlé de cette transition devant des étudiants de l'université du Caire. Un an après, on a vu ce qu'on appelle le printemps arabe, qui a détruit les pays de la région», fait-elle comme analyse. Ainsi, pour Louisa Hanoune, l'Algérie est un îlot de paix au milieu d'une ceinture de feu et de flammes, qui fait encore rempart aux plans américains. Ils veulent donc rompre cette digue.«Pour cela, ils vont utiliser des hommes qui sont prêts à bruler le pays et le remettre sous colonisation juste pour monter au pouvoir», certifie-t-elle. Enfin, la candidate à la présidentielle du 17 avril promet, avec l'aide du peuple algérien, de faire barrière contre ceux qui veulent vendre le pays aux Occidentaux. «Je sais que le peuple algérien ne laissera personne marchander la souveraineté de la nation. Il les considère comme des... harkis», conclut-elle sous les ovations de la salle..

Généraux à la retraite, politiques opérationnels

dfjCe n’est pas la première fois que des généraux à la retraite s’expriment sur la conjoncture politique. Durant les années 1990, nous avons eu le général à la retraite Benyelles qui faisait de l’opposition au pouvoir et d’autres de ses collègues, à l’exemple du , qui prenaient fait et cause pour la lutte antiterroriste et contre l’islamisme radical.
Le point de vue des militaires se manifeste, selon le politologue Ahmed Chetri, durant les «périodes difficiles». Il se manifeste à la fois comme un «signe de crise», les hauts gradés ne s’exprimant qu’exceptionnellement et souvent en «situation de danger», explique-t-il, et comme une «contribution à la sortie de crise».
C’est la première fois, cependant, que d’anciens responsables militaires s’installent durablement dans le débat politique et prennent position, chacun à sa façon, contre le pouvoir et la présidence de la République, spécifiquement. Les généraux à la retraite Hocine Benhadid et Mohand Tahar Yala, puisqu’il s’agit d’eux, sont présents dans ce débat depuis le 3 février dernier après que le secrétaire général du FLN ait fait ses fameuses déclarations critiques contre le patron du renseignement algérien, le général Médiène.
Depuis cette date, ils n’ont pas cessé de répliquer et d’attaquer le camp présidentiel, le premier pour des motivations supposées personnelles d’un homme soucieux de la « cohésion de l’armée» et de la «sécurité du pays», selon ses propres affirmations dans la presse. Le second pour des logiques politiques d’autant qu’il s’est avancé pour devenir candidat à l’élection du 17 avril prochain avant de se retirer et sachant qu’on lui prête aussi des ambitions politiques qu’il défend pour l’instant en occupant une place dans les médias. Pour le politologue Ahmed Chetri, les deux hommes expriment un « malaise réel » au sein du pouvoir et « avancent des propositions », dont il est difficile d’en déceler la nature. Parlent-ils en leur nom ou au nom d’un groupe de militaires partageant le même point de vue qu’eux ? Le plus sûr, affirme M. Chetri, est qu’ils diffusent une opinion partagée par « d’autres responsables, militaires ou non, sur la période électorale actuelle et sur la situation générale du pays ». Au-delà, poursuit-il, ils produisent un «discours qui montre auprès de personnalités de poids dans le pays, au sein de l’armée essentiellement, une divergence de points de vue sur la candidature du chef de l’Etat sortant » et les scénarios possibles après le rendez-vous du 17 avril 2014.
Discours hors créneau électoral et « G7 » aux manettes…
L’image, en effet, n’est pas faussé à l’évocation de l’activité médiatico-politique de ces grands officiers libérés des rangs. La dernière sortie de l’ex-général Benhadid date d’hier et signée dans les colonnes de notre confrère
El Watan par un texte présenté comme une feuille de route et de sortie de crise, selon son auteur. Dans ce texte intitulé « Ensemble rêvons ! Ensemble osons !», l’ex-général Hocine Benhadid dresse un tableau sombre de la situation en Algérie et propose comme solution de sortie « de crise » l’instauration d’une deuxième République, un projet déjà formulé par Louisa Hanoune, mais pas pour les mêmes raisons ni les mêmes orientations politiques. Selon lui, il s’agit de passer par une « phase de transition démocratique », que le politologue Chetri présente comme le « lieu de convergence» et de «consensus» entre différentes personnalités politiques «quels que soient leurs parcours et leurs profils» : «En raison de la situation dans laquelle se trouve le pays, tout le monde appelle à l’instauration d’une transition», dont il convient d’en définir le contenu, étant donné que même Président sortant, via son programme et les déclarations de ses équipes de campagne, n’y est pas opposé. Pour l’ancien général Benhadid, il s’agit de mettre en place une «Assemblée constituante». La revendication, on le sait, est ancienne. Elle rappelle immédiatement celle formulée depuis des décennies par l’ancien patron du FFS, l’historique Hocine Aït Ahmed. Mais le modèle, on le devine aussi, se trouverait dans l’expérience tunisienne récente et post- Benali qui pourtant repose sur des données qui n’ont rien à voir avec la réalité algérienne et dont l’organisation, souligne un observateur politique, s’avère difficile : « Une Constituante au suffrage universel, cela peut donner encore des résultats indésirables », mentionne-t-il par rapport à la donne islamiste dont il convient de réactualiser l’analyse. « L’élection libre de 1991 a débouché sur la guerre civile. Une constituante où une majorité poserait aussi problème.
D’où l’idée d’une recherche de consensus préalable. » Dans tous les cas, le discours du général à la retraite Benhadid parait décalé et sa feuille de route hors du créneau de la présidentielle qu’il transcende comme une date déjà bouclée et à l’issue sans surprise et par un appel à la création d’un Haut Comité pour la transition qui sera présidé par l’ex-président de la République Liamine Zeroual et dans lequel figureraient des personnalités aussi différentes que Hocine Aït Ahmed, Rédha Malek, Lakhdar El Ibrahimi, Taleb El Ibrahimi, Ali Yahia Abdennour et Djamila Bouhired. Il ne s’empêche pas de mentionner l’existence d’un « G7 », groupe qui serait aux manettes, dont on ne connait pas l’identité sauf celle de régner sur l’économie et les affaires.n

Le wali d’Alger appelle à hâter la distribution
Le wali d’Alger Abdelkader Zoukh a appelé les présidents des Assemblées populaires communales (APC) de la capitale à accélérer l’opération de distribution des locaux commerciaux inscrits dans le cadre du programme 100 locaux pour chaque commune, aux jeunes remplissant les conditions. Lors de sa rencontre avec les élus locaux des communes de la Circonscription administrative de Dar El Beïda, M. Zoukh a souligné que «la distribution des locaux commerciaux aux jeunes exige un intérêt particulier de la part des présidents d’APC». Le président de la République avait approuvé en 2005 le lancement du programme 100 locaux pour chaque commune, destinés aux jeunes. Le programme englobe près de 140 000 locaux.
Le wali a, en outre, appelé ces responsables à «accorder davantage d’intérêt aux logements CNEP et ceux inscrits dans le cadre des programmes initiés par les communes car nécessitant un suivi minutieux », insistant sur l’impératif de «finaliser ce projet dans les plus brefs délais». S’adressant aux présidents des APC de Dar El Beïda, Mohammadia, Bab Ezzouar, Aïn Taya, El Marsa, Bordj El Bahri et Bordj El Kiffan, M. Zoukh a souligné l’importance de veiller à la propreté de l’environnement, affirmant que «la wilaya est prête à aider les communes défavorisées concernant le recrutement d’agents d’entretien et l’acquisition d’équipements». Après une visite aux communes précitées au cours de laquelle il s’est enquis des préoccupations des citoyens, le wali d’Alger a appelé les présidents de ces APC à«s’acquitter pleinement de leur mission ». Il a, en outre, préconisé «d’accorder un intérêt particulier aux communes côtières qui exigent des mesures exceptionnelles ». La tournée effectuée par le wali d’Alger dans ces communes a été marquée par un important regroupement de citoyens venus exprimer leurs préoccupations. M. Zoukh a appelé les élus de la commune de Bordj el Bahri où des jeunes d’un quartier de constructions précaires refusent la réalisation d’un lycée dans leur voisinage, à oeuvrer pour que le calme règne dans cette commune et«éviter que ces jeunes ne commettent des actes irréparables».

-

CONSTANTINE: TRANSRHUMEL ET TÉLÉPHÉRIQUE

Les pylônes de tous les dangers

Jeudi, 03 avril 2014 00:00
Évaluer cet élément
(0 Votes)
L’ouverture à la circulation du huitième pont de l’antique Cirta est prévue pour le 16 avril, soit la veille de l’élection présidentielle. Un viaduc unique en son genre qui devrait contribuer au rayonnement de la capitale de l’Est algérien. Mais voilà que depuis près d’un mois, des eaux souterraines ont été constatées près du pylône N°4 du Transrhumel. La direction des travaux publics (DTP) a été saisie pour une étude, a rapporté hier l’APS. Des experts d’un bureau d’études danois ont été dépêchés sur place afin de déterminer les « mesures à mettre en œuvre pour remédier à cette situation et détailleront le mode d’intervention ». La DTP s’est voulue néanmoins rassurante en affirmant que ce phénomène peut « survenir dans tous les chantiers de construction d’ouvrages d’art dans le monde ». Un rapport devra d’ailleurs être remis « dans une quinzaine de jours » au maître d’ouvrage, en l’occurrence, la DTP. Beaucoup de Constantinois se faisaient une joie de pouvoir emprunter ce pont vertigineux dès le 16 avril. Il se pourrait fort bien que, finalement, l’ouverture à la circulation soit reportée à une date ultérieure, pour le moment inconnue, tant que l’étude n’aura pas apporté son lot de précisions. Il est à noter que le pylône en question est situé sur la rive droite du Rhumel, dans le secteur appelé Djenane Tchina. Il présente « des anomalies caractérisées par la présence d’une quantité non négligeable d’eau, provoquant un affaissement de toute la zone », a expliqué un ingénieur sur place qui a ajouté que « des forages ont été entrepris sur le site et des quantités de béton ont été injectées et ce, dans l’optique de consolider le pylône mais le résultat imposait une étude plus approfondie par des spécialistes hautement qualifiés dans le domaine ». La construction du viaduc avait été confiée au groupement brésilien Andrade-Gutierrez, avec en pointe de mire la technique des haubans, qui consiste en des câbles électriques partant d'un pylône supportant le tablier lequel supportera, à son tour, tout le poids de l’ouvrage. D’une longueur totale de 1 150 mètres et réalisé en double voie, le viaduc est considéré comme un « défi architectural » et une prouesse d’ingénierie. Sa traversée commence depuis la place de l’ONU, à proximité du centre-ville et se prolonge jusqu’au plateau de Mansourah, ce qui devrait permettre une meilleure desserte de la partie sud de la ville et surtout rendre plus fluide ce point noir qu’est, depuis des années, le problème de la circulation à Constantine. Il est prévu, par la suite, des jonctions entre le Transrhumel et l’autoroute Est-Ouest à partir de la cité Ziadia jusqu’à Djebel Ouahch et à l’autoroute vers l’aéroport international Mohamed-Boudiaf. Le coût total du projet est de 15 milliards de dinars. Avant de pouvoir l’emprunter, les Constantinois devront, comme pour le tramway en son temps, faire preuve de beaucoup de patience encore. 
Lakhdar Habib
- See more at: http://lestrepublicain.com/component/k2/item/9806-les-pyl%C3%B4nes-de-tous-les-dangers#sthash.4rVCChOF.dpuf

CONSTANTINE: TRANSRHUMEL ET TÉLÉPHÉRIQUE

Les pylônes de tous les dangers

Jeudi, 03 avril 2014 00:00
Évaluer cet élément
(0 Votes)
L’ouverture à la circulation du huitième pont de l’antique Cirta est prévue pour le 16 avril, soit la veille de l’élection présidentielle. Un viaduc unique en son genre qui devrait contribuer au rayonnement de la capitale de l’Est algérien. Mais voilà que depuis près d’un mois, des eaux souterraines ont été constatées près du pylône N°4 du Transrhumel. La direction des travaux publics (DTP) a été saisie pour une étude, a rapporté hier l’APS. Des experts d’un bureau d’études danois ont été dépêchés sur place afin de déterminer les « mesures à mettre en œuvre pour remédier à cette situation et détailleront le mode d’intervention ». La DTP s’est voulue néanmoins rassurante en affirmant que ce phénomène peut « survenir dans tous les chantiers de construction d’ouvrages d’art dans le monde ». Un rapport devra d’ailleurs être remis « dans une quinzaine de jours » au maître d’ouvrage, en l’occurrence, la DTP. Beaucoup de Constantinois se faisaient une joie de pouvoir emprunter ce pont vertigineux dès le 16 avril. Il se pourrait fort bien que, finalement, l’ouverture à la circulation soit reportée à une date ultérieure, pour le moment inconnue, tant que l’étude n’aura pas apporté son lot de précisions. Il est à noter que le pylône en question est situé sur la rive droite du Rhumel, dans le secteur appelé Djenane Tchina. Il présente « des anomalies caractérisées par la présence d’une quantité non négligeable d’eau, provoquant un affaissement de toute la zone », a expliqué un ingénieur sur place qui a ajouté que « des forages ont été entrepris sur le site et des quantités de béton ont été injectées et ce, dans l’optique de consolider le pylône mais le résultat imposait une étude plus approfondie par des spécialistes hautement qualifiés dans le domaine ». La construction du viaduc avait été confiée au groupement brésilien Andrade-Gutierrez, avec en pointe de mire la technique des haubans, qui consiste en des câbles électriques partant d'un pylône supportant le tablier lequel supportera, à son tour, tout le poids de l’ouvrage. D’une longueur totale de 1 150 mètres et réalisé en double voie, le viaduc est considéré comme un « défi architectural » et une prouesse d’ingénierie. Sa traversée commence depuis la place de l’ONU, à proximité du centre-ville et se prolonge jusqu’au plateau de Mansourah, ce qui devrait permettre une meilleure desserte de la partie sud de la ville et surtout rendre plus fluide ce point noir qu’est, depuis des années, le problème de la circulation à Constantine. Il est prévu, par la suite, des jonctions entre le Transrhumel et l’autoroute Est-Ouest à partir de la cité Ziadia jusqu’à Djebel Ouahch et à l’autoroute vers l’aéroport international Mohamed-Boudiaf. Le coût total du projet est de 15 milliards de dinars. Avant de pouvoir l’emprunter, les Constantinois devront, comme pour le tramway en son temps, faire preuve de beaucoup de patience encore. 
Lakhdar Habib
- See more at: http://lestrepublicain.com/component/k2/item/9806-les-pyl%C3%B4nes-de-tous-les-dangers#sthash.4rVCChOF.dpuf

ليست هناك تعليقات: