الأحد، مارس 23

الاخبار العاجلة لاكتشاف الجزائرية الصحافية امينة ندير المرشحة لمنصب رئيسة الجمهورية للعهدة الرابعة بعد قراتها رسالة الاماني الخالدة لنساء صحافيات التلفزيون والجزائريون يقررون الانتخاب الجماعي على الصحافية امينة ندير لجمالها العاطفي والاسباب مجهولة



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الاخبار  العاجلة لاكتشاف الجزائرية الصحافية امينة ندير  المرشحة لمنصب رئيسة الجمهورية للعهدة الرابعة بعد قراتها رسالة الاماني الخالدة لنساء صحافيات التلفزيون والجزائريون يقررون الانتخاب الجماعي على الصحافية امينة ندير لجمالها العاطفي والاسباب مجهولة



Constantine : Les affrontements reprennent à Ali-Mendjeli
par Abdelkrim Zerzouri
La hache de guerre est déterrée à l'unité de voisinage n° 14 à Ali-Mendjeli, dans la wilaya de Constantine. Les prémisses d'une reprise des hostilités étaient perceptibles ces derniers jours, notamment après l'incendie d'une Mercedes le 19 mars dernier à 2 heures du matin et dont le propriétaire était de passage, en visite chez des proches. Un incendie précédé et suivi par des échauffourées entre jeunes du quartier à coups de jets de pierres. Mais, dans la nuit du vendredi au samedi 22 mars, les habitants ont passé une nuit blanche. Les affrontements violents ont repris de plus belle entre les habitants des ex-bidonvilles de Fedj Errih et Oued El Had, au grand dam des citoyens désireux de vivre en paix, dans la quiétude et la tranquillité. «Toute la nuit a été marquée par de violentes bagarres à l'arme blanche», témoigne un habitant qui nous a contactés hier totalement horrifié.

Un autre témoin affirme que les antagonistes qui étaient armés de longues épées et de cocktails Molotov n'épargnent personne, «il y en a même un qui a lancé un cocktail Molotov dans un appartement où le feu a pris dans les affaires rangées dans le balcon et a été difficilement maîtrisé grâce à une mobilisation des voisins», relate-t-il, ajoutant qu'un véhicule des services de sécurité anti-émeute, cible d'un autre cocktail Molotov, a failli partir en fumée avec ses occupants à l'intérieur. Le retour ces deux derniers jours aux affrontements violents entre les bandes de Fedj Errih d'un côté et ceux de Oued El Had de l'autre, dans un contexte sociopolitique assez particulier, inquiète les responsables locaux et fait craindre le pire aux habitants qui ont franchement perdu tout espoir de retrouver le calme et la sérénité. L'atmosphère de terreur imposée par les violences qui sévissent encore à l'UV N° 14 a contraint plusieurs familles à fuir les lieux, hier dans la matinée. «Heureusement que cela coïncide avec les vacances scolaires, de la sorte je peux momentanément éloigner mes enfants et leur mère, en attendant que le calme revienne, enfin je l'espère», nous dira un habitant de l'UV n° 14. Et à l'image de cet habitant, l'insécurité qui imprègne l'atmosphère dans ce quartier a poussé plusieurs autres pères de familles à suivre l'exemple et à éloigner les leurs de ce quartier maudit. «Attaques aux cocktails Molotov, échauffourées aux armes blanches dont des épées d'un mètre de long, et jets de pierres dans toutes les directions, n'épargnant ni personnes, ni biens privés», les habitants de l'UV N° 14 renouent avec le rythme des violences qui ont marqué un répit depuis de le début de l'année en cours grâce à une occupation permanente du terrain par les services de sécurité. Mais, sentant que l'étau des services de sécurité se desserrait, peut-être à cause de leur occupation ailleurs, les antagonistes ont repris du poil de la bête. Dans ce sillage, notons que les interventions de la police se sont soldées au total (depuis quelque cinq mois) par 72 arrestations opérées dans les rangs des antagonistes. Pour rappel, plusieurs autres individus arrêtés au mois de novembre dernier ont été condamnés à de lourdes peines de prison ferme (entre 7 et 2 ans) et il se trouve même que des femmes soient parmi les personnes condamnées à la prison avec sursis. Ceci pour dire que la «guérilla» n'est plus l'apanage des seuls jeunes, car il existe parmi eux des femmes et des individus dont l'âge atteint les 50 ans. «Bien sûr, tout commence par des faits anodins, rappelle un riverain autour des raisons profondes qui perturbent depuis huit mois la vie des habitants, des jeunes qui se bagarrent et qui font propager le conflit sur une plus grande échelle.» Dans le fond, nous ont affirmés de leur côté des officiers de police, le conflit n'a aucune motivation politique ni une quelconque velléité de provoquer des troubles sur une grande échelle. Rappelant que ces violences ont débuté au premier jour de l'Aïd El Adha et ne semblent guère s'atténuer avec le temps, comme cela a été le cas pour des situations similaires vécues par les nouveaux relogés.

Toutes les actions de «proximité» initiées par les services de sécurité, ainsi que la diligence des imams et autres élus locaux, n'ont pas pu circonscrire ces feux de la fitna. «C'est tout juste si les affrontements se calmaient par moments, mais ils reprennent à l'improviste», constatent non sans grande appréhension les habitants.
Sit-in de souscripteurs aux 165 logements LSP
par A. M.
Une vingtaine de personnes représentant les souscripteurs aux 165 logements LSP situés à l'unité de voisinage (UV) 1 de la nouvelle ville Ali-Mendjeli dont la réalisation a été prise en charge par un promoteur privé, ont tenu hier matin un sit-in devant le cabinet du wali de Constantine. Pacifiquement, dans le calme et sous l'œil vigilant et dissuasif d'un cordon de police qui entourait le bâtiment du cabinet de l'avenue J.F Kennedy, le groupe réclamait «les logements payés par les souscripteurs qui demeurent otages du promoteur» et d'être reçus par le wali ou son chef de cabinet. Pour ce faire, les protestataires ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire, en lettres grossièrement écrites à la peinture, leurs revendications légitimes. «Nous sommes déjà venus ici samedi passé et nous avons été reçus par le chef de cabinet qui nous avait demandé de lui faire un écrit. Le document lui a été remis le lundi suivant.

Aujourd'hui, nous venons exiger que le promoteur soit convoqué pour une confrontation avec nous. Nous voulons lui demander, en présence du wali, que sont devenus nos logements que nous avons payés complètement et que nous attendons depuis 2001». Et d'ajouter qu'ils auraient dû obtenir normalement leurs logements en 2008. Malheureusement, ont-ils déploré, le chantier est à l'arrêt alors que les logements ne sont pas encore terminés. «Nous avons payé tout», s'est écrié un groupe de souscripteurs en indiquant qu'un F4 a coûté 162 millions et un F3 environ 154 millions de centimes. «Mais le promoteur nous fait courir en nous demandant, à chaque fois, encore de l'argent», affirmera un souscripteur. Un de ses camarades complète en affirmant : « Il demande à l'un 70 millions de centimes, à un autre 50, et ainsi de suite».

Et un troisième d'ajouter, rageur : «Maintenant, quand nous parvenons à le contacter, il répond invariablement qu'il n'a pas de temps à nous consacrer et qu'il est trop occupé par ses projets». Sur ces entrefaites, un officier de police est venu demander aux protestataires de désigner deux représentants pour une entrevue avec les responsables du cabinet.

Chose faite. Quelques temps après, les délégués sont de retour pour annoncer que la rencontre avec le chef de cabinet du wali a été reportée pour aujourd'hui dimanche 23 mars. Quant au promoteur en question, nous avons vainement tenté de le joindre hier pour avoir sa version des faits.
CHETOUANE: Découverte du cadavre d'une femme à Ghanaïna
par Allal Bekkaï
La découverte du cadavre d'une femme âgée de 20 ans a mis en émoi le week-end passé la population du village de Ghanaïna dans la commune de Chetouane. La victime, récemment mariée, enceinte de quatre mois, a été retrouvée inerte sur un chemin vicinal, gisant dans une mare de sang. Le suicide est la première thèse instillée par la vox populi de l'agglomération. Selon les premiers éléments de l'enquête via l'autopsie légale, le corps inanimé portait des traces de coups portés avec un objet contondant outre le constat de strangulation. On ignore encore le mobile de cet odieux meurtre. S'agit-il d'un crime crapuleux, d'un crime passionnel « par procuration » ou d'un crime d'honneur ? Seule l'enquête judiciaire ouverte par la brigade de gendarmerie de la daïra de Chetouane pourra élucider les causes et les circonstances de ce drame. Pour rappel, une femme avait été retrouvée égorgée le mois de mai dernier dans son studio sis à la cité des 270 logements à Chetouane.
53 salles et espaces publics pour la campagne électorale
par A. El Abci
53 salles et espaces publics ont été retenus par l'administration pour les meetings populaires de la campagne électorale de la présidentielle du 17 avril 2014 dont le coup d'envoi sera donné aujourd'hui 23 mars et durera jusqu'au 17 avril prochain. Ainsi, la direction de la réglementation et des affaires générales de la wilaya a retenu pour ce qui concerne la commune de Constantine 7 espaces dont le stade Benabdelmaek-Ramdane au centre-ville, le stade Bourtal de Daksi-Abdessalem, le centre culturel Rachid-Ksentini et la salle omnisports situés également à Daksi. La salle omnisports Hamlaoui située au stade du même nom, la maison de jeunes de Filali qui se trouve à la cité des terrasses et, enfin, la maison de jeunes de Boumerzoug, sont aussi des espaces désignés pour les rassemblements politiques qu'organiseront les candidats en lice. Pas moins de 10 autres espaces ont été réservés dans la commune d'El-Khroub dont quatre salles omnisports, deux maisons de jeunes, deux stades (Abed-Hamdani et celui de la cité des 1.600 logements) ainsi qu'une salle de cinéma de la nouvelle ville de Massinissa. Alors que trois espaces ont été réservés pour les rassemblements qui auront lieu dans les communes de Ain S'mara, Hamma Bouziane, Ibn Ziad et Messaoud Boudjeriou, quatre autres pour les mairies de Ouled Rahmoune, Benbadis et Zighoud-Youcef. Pendant que les meetings concernant Didouche-Mourad et Beni H'midène, se tiendront au centrer culturel Hassène-Bendjaballah et le complexe sportif de proximité de Oued Lahjar.

Par ailleurs et concernant les sites désignés pour les panneaux publicitaires des candidats, pas moins de 336 sites ont été choisis dont 87 à Constantine, 39 à El-Khroub intra muros et dans les zones rurales, 30 sites à Ain S'mara, Hamma Bouziane et Didouche-Mourad, 20 endroits pour Ouled Rahmoune, Zighoud-Youcef et Ain Abid et 15 pour Beni H'midène, Ibn Badis, Messaoud-Boudjeriou et Ibn Ziad. Enfin, il est à rappeler que le corps électoral est de 587.016 inscrits dans la wilaya, dont 309.824 électeurs et 277.192 électrices répartis à travers les 12 communes dont celle de Constantine qui a le plus gros contingent avec 311.777 électeurs et électrices.

شدد أن تكون خطب الجمعة عن الأمن و السلام بالولاية
نكاز يدعو المترشحين إلى زيارة غرداية وأداء صلاة الجمعة بها

دعا المترشح المقصى من انتخابات الرئاسة المقررة في 17 أفريل رشيد نكاز المترشحين الستة للرئاسيات والشخصيات السياسية والمسؤولين في البلاد والمواطنين، إلى زيارة ولاية غرداية وأداء صلاة الجمعة مع سكانها في 28 مارس الجاري.وقال نكاز على موقعه الإلكتروني الشخصي www.nekkazpresident.com ،الجمعة “أدعو كل الأئمة في البلاد إلى تخصيص خطبة الجمعة للحديث عن الأمن والسلام في غرداية”  مضيفا ان الهدف من هذا هو العمل على عودة السلم والأخوة إلى أهل غرداية لأنهم مسلمون وجزائريون قبل كل شيء.
كما اضاف المتحدث “علينا أن ندرك أنه عندما تتألم غرداية فإن الجزائر كلها تتألم، وعلينا أن لا ننسى أن مؤلف النشيد الوطني قسما، مفدي زكريا، سليل مدينة غرداية”.و كان تعرض المترشح المُقصى من رئاسيات 17 أفريل قد تعرض للرشق  بالحجارة وهو يحاول أن يقود وساطة بين الإخوة الفرقاء في غرداية منتصف الشهر الجاري حيث عرض ناشطون على موقع التواصل الاجتماعي يوتيوب “فيديو” لرشيد نكاز وهو يقف مع شباب بعضهم ملثمون في أحد أزقة غرداية، وظهر الرجل رافعا يديه وهو يخاطب شبابا يقفون في الطرف الآخر من الزقاق طالبا منهم الكف عن قذف الحجارة “حبسوا.. اسمحولي.. أنا رشيد نكاز راني جاي عندكم”.
وكان يبدو نكازفي “الفيديو” وهو يخطو باتجاه الشباب في الزقاق المقابل رافعا يديه إلى السماء، لكنه قفل راجعا بسرعة بعد أن تعرض لسيل من الحجارة، وتعالت أصوات الشباب الملثمين الذين كان رفقتهم وهم يطلبون منه العودة بسرعة “يا رشيد ارجع رحمة على والديك”.
الجدير بالذكر أن رشيد نكاز اول سياسي يبادر إلى خوض وساطة بنفسه بين الإخوة المتصارعين في غرداية، حيث لم يسبق لسياسي أن توغل في الأزقة التي تشهد تلاحما بين المتصارعين
نسيمة.ن

لشاوية الأحرار لن تنطلي عليهم الحيل ..
يكتبه /أبو لؤي

الشاوية الأحرار، أبناء الأوراس الأبطال، أرض الشهداء الأبرار، لن تنطلي عليهم تلك “البطولات”في الإثارة والتحريض ومحاولات إذكاء نارالفتنة، وهم بحبهم للجزائر التي، دفعوا من أجل حريتها القرابين السخية، لن يندفعوا وراء التهويل، فوطنيتهم أكبروأسمى من أن تجرفهم إلى ردود فعل غير محسوبة،ثم، وهذا هو الأساس، من الذي يستطيع، كان من كان، أن يسيء إلى الشاوية أو يحاول النيل من سمعتهم وكرامتهم وصورتهم الناصعة في الانتماء الأصيل لوطنهم وذودهم عن حياضه ودفاعهم عن وحدته وهويته وقيمه،لا يجب أن تبنى المواقف على كلام عابر أو مزحة لها سياقها الخاص ومنبتها البيئي المعروف، فهناك الكثير يقال عن أهل معسكر وجيجل وبسكرة والقبائل وقسنطينة..، وهم كلهم محترمون ومبجلون، من باب النكتة التي، قد تكون لها ظروفها التي قيلت فيها، وهي بالتأكيد لا تحتمل التقييم ولا الحكم على سكان هذه الجهة أو تلك من الوطن الواحد.
 
 
 

اعتداءات بالخناجر ورشق بالحجارة في لقاء مولودية الجزائر واتحاد الشاوية ياحي “في الجزائر فقط تظلم الأندية الصغيرة ماذا كان سيحدث لو تأهل فريقي “

حدث ما لم يكن في الحسبان خلال اللقاء الذي جمع بين اتحاد الشاوية ومولودية الجزائر لحساب دور الثمن نهائي من منافسة كأس الجزائر السبت بملعب حسونة زرداني، بعد أعمال العنف التي عادت من جديد.
قبل بداية المواجهة وقعت مناوشات عنيفة بين أنصار مولودية الجزائر واتحاد الشاوية في عملية بيع التذاكر، حيث راح ضحيتها مناصر من الشاوية بعدما تعرض لطعنة خنجر من طرف أحد المشجعين.
وفجر الحكم غربال الذي أدار المباراة موجة غضب عارمة في مدرجات الملعب، حينما أعلن عن ركلة جزاء لصالح مولودية الجزائر في الوقت البدل الضائع، إذ لم يجد أنصار اتحاد الشاوية وسيلة للتعبير بها عن سخطهم سوى رشق الحكم بالحجارة، ولم يتمالك رئيس النادي نفسه ونزل إلى أرضية الميدان وتشابك مع الحكم بالأيدي رفقة أعضاء الطاقم الفني، ما أدى إلى توقف المباراة لخمس دقائق بعدما أمطر المشجعين الأرضية بالحجارة.
وصرح رئيس اتحاد الشاوية بعد المباراة قائلا “في الجزائر فقط تظلم الأندية الصغيرة ماذا كان سيحدث لو تأهل اتحاد الشاوية إلى الدور القبل النهائي؟ وإلى متى يبقى التحكيم يهزمنا بهذا الأسلوب؟ ورغم كل شيء أشكر لاعبينا الذين أدوا مباراة في القمة أمام فريق برجاله وأمواله”.
فيما أكد مدرب مولودية العاصمة فؤاد بوعلي أن الخبرة التي يكتسيها لاعبو العميد هي من صنع الفارق في مباراة أول أمس، حيث آمن لاعبوه بقدراتهم إلى آخر لحظة من عمر المباراة وقد جاء على لسان التقني التلمساني قائلا: «أشكر اللاعبين على مجهوداتهم التي بذلوها طيلة اللقاء، في الحقيقة المباراة كانت صعبة للغاية على الطرفين وشبان الشاوية كانوا في المستوى وحسب رأيي الخاص لهم مستقبل كبير، لقد تمكنا من العودة في النتيجة بفضل الخبرة التي يتمتع بها اللاعبون الذين آمنوا بقدراتهم لآخر لحظة، في الأخير أتمنى أن يكون هذا الفوز انطلاقة حقيقية للمولودية وأتمنى أيضا حظا موفقا للشاوية في البطولة».
وتأهل مولودية الجزائر بركلات الترجيح (4-1) على حساب اتحاد الشاوية، بعدما انتهى الوقت الرسمي على التعادل الإيجابي هدفين في كل شبكة.


الشاعر المقعد الطاهر بوصبع
مرضي دافعي الأكبر لامتطاء صهوة الإبداع ”

“رغم أنني لا أعير مرضي كثير اهتمام عدا ما يسببه لي من آلام ومعاناة إلا أنني أعتبره حافزي الأكبر لامتطاء صهوة الإبداع” يقول الطاهر بو صبع الشاعر المقعد فوق كرسي متحرك بفعل إعاقة جسدية أصابته منذ سن الثالثة عشر من عمره. ومنذ الوعي الأول – يضيف صاحب الديوان الشعري الوحيد لحد الآن وهو بعنوان “مساحات البوح والاحتراق”- “تأقلمت مع الإعاقة الناجمة عن مرض “ضمور العضلات الشوكي” مفجرا في كل مرة ينابيع الإبداع” حتى يعتقد المرء أنه يكاد يقول “شكرا” لهذا المرض القاسي الرحيم في الآن نفسه.
وبالفعل فإن الطاهر بو صبع المولود بأقصى شمال ولاية ميلة حاليا ببلدية تسالة لمطاعي في 15 أبريل من عام 1975 لم يكد يشبع مرح وزهو الطفولة البريئة التي عاشها فيما بعد بإحدى مشاتي بلدية عين التين الحالية حتى داهمه المرض “الصعب” الذي يشله تدريجيا محاولا وأد كل حركة ونشاط عنده. لكن روح التحدي عند الطاهر الذي يلعب دائما على حبلي البوح والاحتراق لم تترك للمرض حيلة إذ عاش الرجل الذي يقارب غلق عقده الرابع رحلة كفاح حقيقية دفعته لإكمال دراسته بالمراسلة منذ السابعة أساسي لحين نجح في نيل شهادة الباكالوريا سنة 1998 ثم مواصلة مغامرته بجامعة قسنطينة التي نال منها شهادة الليسانس في الحقوق سنة 2002 ثم شهادة الكفاءة للمحاماة. كانت رحلته الدراسية معاناة حقيقية لكنها -كما صرح به-” منحتني سبل الانعتاق والتموقع في المجتمع رغم كل الصعاب التي لم تسمح لي بالحصول على منصب عمل حقيقي إلا في العام 2013 بمقر الولاية “. ومن جهة أخرى كان المرض رحيما مع المبدع الطاهر بو صبع إذ ترك له بعضا من الحركة البطيئة في يده اليمنى حتى “يوقع على بياض الورق أنينه واحتراقه جنونه وانخطافه صدقه الداخلي واشراقات الأعماق لديه ” كما يكتب عنه ديوان العرب وهو منبر حر للثقافة والفكر والأدب. ورغم وعيه المتأخر بدور الكتابة ك”مخلص له ليمارس طقوسه المكبوتة و يعبر عن مشاعره الجياشة” إلا أن انخراط الطاهر بو صبع في هذا الفعل الذاتي سنة 1993 للتعبير عن حبه للوطن الجزائر دشن له مسيرة طويلة في تحدى المرض والمعاناة منه.
كانت البداية بالخواطر البسيطة والقصائد التي لا يقيدها وزن ليطور أداءه تدريجيا ويصقل موهبته بالقراءة الكثيفة ما جعله ينشر في العديد من عناوين الصحافة الوطنية والعربية ثم ليصبح صاحب حضور متواصل على أمواج الأثير في عدد من الاذاعات المحلية والوطنية. وتواصلت ذات الرحلة بنيل العديد من الجوائز لغاية نشره أول ديوان له سنة 2012 بمساهمة مديرية الثقافة لولاية ميلة. ويقدم الديوان المذكور مساحات ومسحات من إبداع الطاهر- الذي يعتبر نفسه- يحبو في سماء الشعر معبرا عن روح تواضع جميلة. العديد من القصائد في الشعر العمودي وشعر التفعلية في سفر متواصل هي للبحث عن لذة المعني في واقع يصفه ب”الموسوم بالمادية”. وأمام جمهور محب لتجربته بدار الثقافة “مبارك الميلي” قدم الطاهر بو صبع سهرة أمس الخميس -عشية الاحتفال باليوم الوطني للأشخاص ذوي الاحتياجات الخاصة- عصارة إبداعه الشعري الذي حظي بالمناسبة بالتكريم والتنويه . ولم يكن مخطأ أحد الحاضرين حين وصف الشاعر المتحدي للإعاقة بممثل جدير بالانتماء ل”الأشخاص ذوي القدرات الخاصة”. “خلاص على صهوة الحرف” قصيدة وغيرها كثير من شدرات الإبداع لدى الطاهر بو صبع تختصر عطاءات تحدي ومقاومة إقتبست بعضا من روح شعراء معروفين مثل أحمد مطر- مفدي زكريا وغيرهما ولكنها تعبر أكثر عن روح شاعرية جميلة متقدة كما وصفها بحق حضور الندوة.
 
 

رئيس إتحاد الشاوية يهاجم لاكارن و يؤكد ياحي ” غربال قال لي ماذا تفعلون بالكأس سنساعدكم على الصعود”

اتهم عبد المجيد ياحي رئيس نادي اتحاد الشاوية المنافس بدوري الدرجة الثانية للمحترفين الحكام بتحديد نتائج مباريات البطولة  ومسابقة الكأس محذرا من حدوث انزلاقات مستقبلا ناجمة عن أخطاء تحكيمية.
وأكد ياحي أن الحكام هم من يحددون المتوج بلقب البطولة والأندية المتأهلة في مسابقة الكأس والأندية التي تهبط إلى الدرجات الدنيا، وحمل ياحي الحكم غربال مسؤولية إقصاء فريقه من دور ثمن النهائي من مسابقة كأس الجزائر عندما خسر أمام ضيفه مولودية الجزائر بركلات الجزاء 4/2  السبت، بعدما انتهت المباراة بالتعادل 2/2 في الوقتين الرسمي والإضافي.وأضاف: “الحكم غربال تحدث إلي وقال لي ماذا تريدون بالكأس، سنساعدكم على تحقيق الصعود إلى الدرجة الأولى. هل هذا كلام مسؤول؟”واتهم ياحي، اتحاد الكرة بمحاباة أندية تستفيد من عقود الرعاية من شركات حكومية على حساب أخرى ، موضحا أن اجتماعا عقد أمس الاثنين يحضره رؤساء أندية الدرجة الثانية لمناقشة المشاكل التي يعيشها البطولة أبرزها الأخطاء التحكيمية
 وذكر ياحي أن كل رؤساء الأندية المحترفة 32 سيلتقون في الثالث من فيفري المقبل لتأسيس نقابة تدافع عن مصالح فرقهم.
رئيس إتحاد الشاوية يهاجم لاكارن و يؤكد
ياحي ” غربال قال لي ماذا تفعلون بالكأس سنساعدكم على الصعود”

http://news80.com/algerieinfopdf/tag/el-acil/
 
53 salles et espaces publics pour la campagne électorale
par A. El Abci
53 salles et espaces publics ont été retenus par l'administration pour les meetings populaires de la campagne électorale de la présidentielle du 17 avril 2014 dont le coup d'envoi sera donné aujourd'hui 23 mars et durera jusqu'au 17 avril prochain. Ainsi, la direction de la réglementation et des affaires générales de la wilaya a retenu pour ce qui concerne la commune de Constantine 7 espaces dont le stade Benabdelmaek-Ramdane au centre-ville, le stade Bourtal de Daksi-Abdessalem, le centre culturel Rachid-Ksentini et la salle omnisports situés également à Daksi. La salle omnisports Hamlaoui située au stade du même nom, la maison de jeunes de Filali qui se trouve à la cité des terrasses et, enfin, la maison de jeunes de Boumerzoug, sont aussi des espaces désignés pour les rassemblements politiques qu'organiseront les candidats en lice. Pas moins de 10 autres espaces ont été réservés dans la commune d'El-Khroub dont quatre salles omnisports, deux maisons de jeunes, deux stades (Abed-Hamdani et celui de la cité des 1.600 logements) ainsi qu'une salle de cinéma de la nouvelle ville de Massinissa. Alors que trois espaces ont été réservés pour les rassemblements qui auront lieu dans les communes de Ain S'mara, Hamma Bouziane, Ibn Ziad et Messaoud Boudjeriou, quatre autres pour les mairies de Ouled Rahmoune, Benbadis et Zighoud-Youcef. Pendant que les meetings concernant Didouche-Mourad et Beni H'midène, se tiendront au centrer culturel Hassène-Bendjaballah et le complexe sportif de proximité de Oued Lahjar.

Par ailleurs et concernant les sites désignés pour les panneaux publicitaires des candidats, pas moins de 336 sites ont été choisis dont 87 à Constantine, 39 à El-Khroub intra muros et dans les zones rurales, 30 sites à Ain S'mara, Hamma Bouziane et Didouche-Mourad, 20 endroits pour Ouled Rahmoune, Zighoud-Youcef et Ain Abid et 15 pour Beni H'midène, Ibn Badis, Messaoud-Boudjeriou et Ibn Ziad. Enfin, il est à rappeler que le corps électoral est de 587.016 inscrits dans la wilaya, dont 309.824 électeurs et 277.192 électrices répartis à travers les 12 communes dont celle de Constantine qui a le plus gros contingent avec 311.777 électeurs et électrices. 
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Régions Est Setif
 

Bidonville Chouf Lekdad

La face honteuse de la cité

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le 20.03.14 | 10h00 1 réaction
zoom | © photo:el watan

En l’absence des plus simples commodités, les habitants de ces taudis souffrent le martyre.

Abritant des centaines de familles, le bidonville Chouf lekdad, implanté depuis les années 1990 dans la périphérie nord-ouest de Sétif, crie son désarroi. Collées  l’une à côté de l’autre, des centaines de baraques «construites» de planches, de plaques de tôle et divers matériaux de récupération, offrent un paysage de grande désolation. Sous ces toits de fortune, les familles qui s’entassent dans des espaces réduits, vivotent dans des conditions impossibles. «Après un désaccord avec ma belle-famille, je me suis installée ici avec mon mari en 1998. Depuis, nous partageons avec nos deux filles qui sont souvent malades, un insalubre réduit de 5m2. Le maigre salaire de mon époux ne nous permet pas d’acquérir un appartement. Déposée en 2000, notre demande de logement reste sans écho. Les  huit commissions d’enquête dont la dernière est passée en 2011, n’ont pas permis à ma petite famille de bénéficier d’un toit décent. Dernièrement nous avons failli mourir, et ce, suite à l’effondrement du plafond de notre taudis. Comme vous le constatez, la vie dans ce bidonville est intenable. Elle ne peut être celle de citoyens dignes de ce nom», dénonce A.B., 42 ans.
Pendant que cette dernière nous fait visiter sa baraque, les rats qui ont sans nul doute remarqué notre  présence, pointent le plus normalement du monde, le nez. «Dans ce petit espace faisant office de chambre, de cuisine de salle de séjour et autre, nous cohabitons avec les rats, les chats et les insectes qui nous agressent à longueur de journée. Nos ‘colocataires’ nous empoisonnent la vie. Pour étayer de tels propos, l’année dernière j’ai été hospitalisée à cause d’une piqûre de scorpion. En hiver comme en été, les moustiques qui élisent domicile dans les poubelles entassées à proximité de notre logis, envahissent notre demeure qui menace ruine. Avec la prolifération des rats et insectes, nos vies sont plus que menacées. Notre précarité qui atteint des pics, n’intéresse apparemment personne», ajoute Mme A.B., qui, à bout, éclate en sanglots.

Une seule source d’eau à 30 mn de marche

La désolation est le dénominateur commun des occupants de ces lieux oubliés. Dire qu’ils sont situés non loin de l’université Sétif I, du CAC (centre anticancer) et des résidences universitaires.  «Je me suis installé ici avec famille en 1991. Le terrorisme nous a contraints à abandonner notre terre à Ferdjioua (Mila). Je ne savais pas que la vie dans un bidonville est  une autre forme de terrorisme. L’absence d’eau potable m’a fait perdre un enfant. En allant chercher de l’eau depuis Aïn Zeghawa, mon fils qui avait à peine 14 ans, a été percuté par un camion. A cause de la misère, deux autres garçons sont devenus fous. Mon dernier fils est mort à l’âge de 31ans. Il a laissé derrière lui une veuve et trois enfants qui vivent toujours avec moi dans cette pièce de 10 m2. Invalide après l’effondrement du mur de la baraque, je ne peux travailler, et donc subvenir aux besoins de ma famille. En plus des conditions de vie, notre dénuement transforme notre existence en véritable cauchemar», souligne Omar CH., un septuagénaire, étouffé par l’émotion qui l’empêche de continuer.
«En l’absence des plus simples commodités, les gens qui habitent ces taudis souffrent le martyre. Pour l’illustration, la seule source d’eau se trouve à 30 minutes de marche. La nuit, nos demeures son ‘éclairées’ par les bougies. Le gaz naturel, on en entend juste parler, tout comme Internet, un luxe dans ce coin qu’on cache. Ce n’est pas tout, l’endroit mis ‘en quarantaine’, ne dispose ni de commerces, ni  d’écoles, ni de structure de soins. Faute de moyens de transport, les femmes accouchent souvent seules chez elles comme au bon vieux temps. Le manque d’hygiène, le froid et la misère ont causé et causent encore de graves maladies. Les enfants, les femmes et les personnes âgées sont les plus exposés», tonne un autre occupant des lieux, où les enfants scolarisés et les jeunes en quête d’un emploi ou d’un espace de distraction ne sont pas épargnés par un quotidien pénible. «Figurez-vous que pour aller à l’école, nos enfants sont obligés de parcourir près de 2 km à pied. Ils sont en outre lestés de cartables de plusieurs kilos. L’absence de transport scolaire a poussé plusieurs parents à retirer leurs enfants carrément de l’école», déplore H. Mohamed, père de trois enfants.
Sans boulot ni autres perspectives, les jeunes qui n’ont rien à faire tombent dans l’oisiveté et les maux sociaux, les stupéfiants en premier lieu. «Comme on n’a rien à faire on passe toute la journée à nous tourner les pouces, avant de rentrer tard la nuit occuper une petite place dans nos gîtes de fortune où notre intimité est violée. Le mot n’est pas fort! Pour oublier une vie de citoyens de seconde zone, de nombreux jeunes se réfugient dans les psychotropes et l’alcool. Les responsables qui ont à plusieurs reprises promis d’éradiquer ce bondiville, -un véritable volcan dormant-, n’ont toujours pas tenu leurs engagements» tempête I.M., un jeune homme qui «scrute l’horizon», à l’instar  des autres occupants du site, l’autre face cachée de Sétif.                           
Marwa Benkorchia
 
 
Vos réactions 1
amouri   le 21.03.14 | 09h30
Où sont les deniers de l'état?????
Excusez moi c'est un article digne de la réalité car quand on donne à l'entente 2,5 milliards et organiser des fêtes bidons alors que des vies humaines souffrent.Alors de grâce faites quelque chose monsieur le wali
 
 

أشهر إيقاف 3 منها غير نافذة موسم رئيس اتحاد الشاوية ينتهي قبل الأوان

سلّطت لجنة الإنضباط التابعة لرابطة الكرة المحترفة، عقوبة الإيقاف لمدة 6 أشهر نصفها غير نافذ على عبد المجيد ياحي رئيس نادي اتحاد الشاوية، فضلا عن تسديد غرامة مالية بقيمة 40 ألف دينار.
وفسّرت لجنة الانضباط الحكم الصادر بـ “التصرّف غير الرياضي” للرئيس ياحي تجاه الحكام خلال مباراة فريقه والضيف مولودية الجزائر التي أجريت في الـ 25 من جانفي الماضي، برسم الدور ثمن النهائي من عمر مسابقة كأس الجمهورية، وانتهت لمصلحة “العميد”.
وتعرّض عبد العزيز مقيرش الأمين العام لأمل بوسعادة إلى نفس عقوبة رئيس اتحاد الشاوية، وللسبب ذاته، خلال مواجهة الأمل للزائر شباب عين الفكرون في الـ 25 من جانفي الماضي في إطار مسابقة الكأس، وحسمها الشباب لمصلحته.ويبدأ سريان عقوبة عبد المجيد ياحي وعبد العزيز مقيرش انطلاقا من هذا الثلاثاء الـ 4 من فيفري 2014.
وبما أن العقوبتين تنص على وجوب تنفيذ نصف المدة (3 أشهر)، فإن موسم هاذين الإطارين الإداريين الكرويين يكون قد انتهى قبل الأوان. لاسيما وأن الفريقين ينتميان إلى بطولة الرابطة المحترفة الثانية التي يسدل ستارها بإجراء الجولة الـ 30 في الـ 9 من ماي المقبل

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Première marche à Paris contre le 4e mandat

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le 22.03.14 | 22h07 | mis à jour le 23.03.14 | 00h02 Réagissez

Des centaines de citoyens algériens ont défilé à Paris ce samedi contre un quatrième mandat du Président Bouteflika.

"Le pouvoir veut nous faire croire qu'il n'y a pas d'alternative, mais elle est là l'alternative. Elle est là la relève!" Yazid, Algérien de 37 ans, prononce ces paroles en désignant les nombreux jeunes présents autour de lui. En tout, ce sont près de 700 personnes qui sont venues manifester à Paris ce samedi à l'appel du collectif "Action citoyenne pour l'Algérie". Le mot d'ordre était "Non au 4e mandat! Non à la corruption! Non à la destruction de l'État!"

Parcours de la marche du samedi 22 mars
Après un rassemblement d'une heure sur la place de la République, le cortège a parcouru les rues du Temple, de Turbigo et Etienne Marcel pour rejoindre la Place des Victoires. Sur deux kilomètres, les participants à cette première marche ont scandé des "Ulac smah ulac" (Pas de pardon), "Y'en a marre de ce pouvoir" ou encore "Bouteflika u Ouyahia, hukuma irhabiya" (Bouteflika et Ouyahia, gouvernement terroriste). Les jeunes organisateurs ont ensuite pris la parole sur la place des Victoires pour dénoncer le pouvoir algérien. Interventions bien résumées par cette parole de l'un d'eux:" Système dégage, Jeunesse s'engage". Avant de se disperser, les manifestants ont entonné l'hymne national.


À l'instar de Barakat et d'autres rassemblements de citoyens algériens, qui se sont créés récemment le collectif "Action citoyenne pour l'Algérie" se veut apolitique. Exemple concret pendant la manifestation quand un jeune brandi une pancarte de soutien à Jiljadid. Un organisateur l'interpelle, lui rappellant l'aspect non-partisan du rassemblement. L'homme range l'objet du litige sans se faire prier. Plus tôt, un autre arborait le message: "FIS = Le vrai changement". Même réaction. Pour Redouane, l'important était de montrer que le peuple algérien à une conscience politique. Ce banquier d'affaire de 28 ans a décidé de militer activement suite à la déclaration de candidature du Président Bouteflika, "la goutte d'eau qui a fait débordé le vase". Trois membres du collectif explique leur démarche et annonce déjà que cette marche n'est qu'un début.

Plusieurs rassemblements ont été organisés ces dernières semaines à Paris et dans d'autres villes en France, notamment devant l'Ambassade d'Algérie à Paris. Ils ont rassemblé entre quelques participants et plusieurs centaines.
Sophia Aït Kaci
 

Barakat annonce des actions de protestation pour le 24 et 27 mars

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le 22.03.14 | 17h15 12 réactions

Le mouvement a appelé le peuple algérien à « rejeter » le scrutin présidentiel du 17 avril et l’invite à « exprimer son refus par des moyens pacifiques ».

Le mouvement Barakat  compte tenir deux rassemblements de protestation lundi et jeudi prochains à Alger.

Dans un communiqué rendu public, ce samedi, à l’issue de la réunion de son bureau de coordination, le mouvement a précisé que le sit-in du 24 mars se tiendra à 11heures devant le siège de la télévision de l’Etat (ENTV), sis au 21 boulevard des martyrs à Alger. Ce sit-in a été décidé pour dénoncer « la fermeture du champ audiovisuel » et « la discrimination » exercée par les médias publics devenus « un instrument au   service d’une minorité de corrompus au pouvoir ».

Le deuxième sit-in de protestation est prévu jeudi le 27 mars à 11 heures, devant la FAC centrale d’Alger.

Barakat a relevé, dans son communiqué, que le pouvoir en place « continue sur la voie qu’il a tracée depuis 1962 » qui consiste en « la fermeture du champ politique et l’organisation d’élections présidentielles formelles dont les résultats sont connus d’avance ».

Le mouvement a appelé l’ensemble du peuple algérien à « rejeter » le scrutin présidentiel du 17 avril et l’invite à « exprimer son refus par des moyens pacifiques pour arriver à une solution politique civique et consensuelle ».     

Farouk Djouadi
Mots-clés
AlgerSit-inprésidentielleprotestationBarakat
 
 
Vos réactions 12
nif watani   le 22.03.14 | 23h04
Barakat bis à Oran
on se réjouit du mouvement barakat qui ne pourra réussir à contrecarrer ce système pourri et corrompu que si tous les Algériennes et Algériens épris de justice et jaloux de leur pays y adhèrent. Au fait, pourquoi ne
pas étendre le mouvement (Barakat)à
d'autres grandes villes et surtout l’Ouest du pays (Oran,Mostaganem, Chlef, Saida)et inchaallah les vampires seront chassés et poursuivis pour ce qu'ils ont fait
Vive la 2ème république issue de gens intègres et honnêtes.tahia el Djazair.
 
bccharly   le 22.03.14 | 21h57
Trop mou
J'ai un pressentiment que ce mouvement est une création du pouvoir en se plaçant à l'avant garde des protestations dans le but de les récupérer, de les contrôler et de les étouffer.
Si c'était vraiment un vrai mouvement indépendant du pouvoir, il ne se limiterait pas seulement à quelques manifestations mais il aurait investi la rue par
des sit-in continus. Ce mouvement est trop mou.
 
samir banjo   le 22.03.14 | 21h37
Election 2014, ce qui change
Pourquoi cette élection sera différente ? (selon ma perception)

Il y a des changements majeures dans l'histoires des nations, dont les premices sont imperceptibles. l'Algerie est à l'aube d'un de chagement de ce type.

On dit que les peuples ont souvent un sixieme sens, pour pressentir le passage d'une ere à une autre, c'est ce qu'on appellent le "bon sens populaire". Evidemment nous pouvons aussi citer plein de pages de l'histoire oû les peuples n'ont rien vu venir. Vaste sujet en fait.

Pour ce qui nous concerne, je pense que l'election du 17 Avril sera marqué par une surprise majeure pour les raisons suivantes:

1/ L'emergence des TV privés Algérienne.

2/ La généralisation de l'acces à l'internet à l'ensemble du territoire national.

3/ La présence concrete de de leadeurs d'opinions en dehors de l'architecture institutionnelle.

Voyons voir le détails de ces raisons:
http://arabies.over-blog.com/
 
elbaro   le 22.03.14 | 21h24
le mouvement.
Le peuple Algérien connait son devoir. Aussi il aime son pays et il savait ce qu'il lui faut, ce n'est pas un parasitaire comme toi. Alors ne fais pas voir ta figure.
 
laisser nous tranqu'ille   le 22.03.14 | 20h55
manifs
d'ou ils sortent c'est gens la ont les connait meme pas ils veulent ruiner notre beau pays en plus ils savent tres bien que c'est pour leurs poches qu'ils manifestent contre notre president ils nous bien ramener la paix au bled que voila du cout c'est barakat qui veux dire maintenant c'est a nous de remplir nos poches et ceux de notre familles reveillez vous ya ouled elbled ne les suivez pas c'est rapaces c'est pour ca que le president veux rester ils sait ce qui va se passer s'ils renonce au quatrieme mandat a tous ce qui lises ce que je viens d'ecrire mefiez vous de cette association de barakat c'est pousser par quelqu'un est c'est le dindon de la force aller je vous ai mis en garde essalam oualikoum ouallah yahfadkoum
 
H'med4Cylindres   le 22.03.14 | 20h27
Réponse à brave23
Il est né dans un café. Y a t-il un problème avec ça ? Peut-on arrêter de jouer au detective ? Peut-on arrêter la paranoïa de la conspiration ? Ce qu'il m'agace chez cetains commentateurs est le fait qu'on essaye toujours d'attribuer au DRS des oeuvres d'une intelligence surhumaine que ni la CIA ni le Mossad ni le KGB ne soient en mesure d'achever. On a élevé le DRS au rang d'un super service doté des moyens humains et matériels que les puissances mondiales combinées ne peuvent concurrencer. On a fait aussi du DRS un service super intelligent doté d'une capacité divine de prévision de tout ce qui va se passer sur une période de 50 ans, et, bien sûr, il est l'architecte. Nous avons atteint un niveau avancé de la paranoïa. De toute façon, je déciderai le 17 avril. Ou bien je boycott si j'estime que la majorité ne ne va pas voter. Ou bien je vote pour Ali Benflis car il me séduit avec son plan de l'indépendance de la justice et le renforcement des prérogatives et les moyens de la Cour des comptes. Pour en ce qui concerne la fraude, ce n'est pas mon problème. C'est le sien.
 
drager   le 22.03.14 | 19h50
il faut voter ou faire la révolution
ne nous endormons pas
le pouvoir joue le temps
il reste 3 jours pour que l Algérie
se réveille ou s effondre pour 10 ans
 
hmida263   le 22.03.14 | 18h36
Et si c'etait vrai!
Je souhaite que se mouvement repond clairement d'abord a ce qui se dit sur ses relations avec l’étranger et demontre que c'est faux.
J'avoue que le doute et la désillusion ont été semé dans les esprits des sympathisants.
 
L'indigné   le 22.03.14 | 18h23
réponse à brave23
la question qui se pose est: est ce que leur revendications sont légitimes? la réponse est oui. autre chose, et concernant la naissance de ce mouvement, elle n'a pas vraiment d'importance même si c'est un enfant illégitime du système en place. va, chiche, et propose mieux qu'eux...
 
sonia912   le 22.03.14 | 18h22
une transition necessaire
Les mozabites de Ghardaia ,les chaouis de Batna ,les kabyles de Tizi -Ouzou rejettent ce 4eme mandat ouvertement ,plus les partisans du boycott de la salle Harcha ,plus les partisans de Nekkaz ,et le mouvement Barakat ,je crois que les dissidences sont nombreuses et il vaut mieux choisir la transition pour éviter le
pire .
 
1 • 2  >>
 letaitunefois   le 22.03.14 | 18h15
naissance
il est né comme est né le sentiment qui a poussé Spartacus a lutter contre ROME
 
brave23   le 22.03.14 | 17h59
Au fait !
Mais au fait comment votre mouvement est né? 

قــــط يوقـــــف ترامـــواي

استغرب مستعملو ترامواي الجزائر، صباح أمس، من توقف هذا الأخير بين محطتين، دون وجود أي عائق واضح أمامه، مثل السيارات أو المشاة، ليفاجأ الركاب بعدها بصاحب محل على حافة السكة يبعد قطا كان جالسا هناك، الأمر الذي أعجب به الكثير من الركاب، بينما أطلق البعض الآخر تعليقات من قبيل قط يوقف السير أو قط سيؤخرنا عن أعمالنا، رغم أن التوقف كان لدقيقة واحدة على الأكثر.


Hassi Mefsoukh : Un cadre de vie précaire

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le 22.03.14 | 10h00 Réagissez
 
	Vue sur l’entrée de la localité de Hassi Mefsoukh.
| © D. R.
Vue sur l’entrée de la localité de Hassi Mefsoukh.

Le routes constituées de pistes, poussiéreuses en été et boueuses en  hiver, accentuent l’isolement de la localité qui souffre aussi du problème de l’évacuation des eaux usées.

Considérée comme une zone à vocation rurale de petite taille démographique, la commune de Hassi Mefsoukh, aux ressources financières très maigres, connaît des conditions particulièrement défavorables en matière d’assainissement et d’alimentation en énergie électrique, notamment au faubourg populaire «Cheikh Bouamama». En dépit des différentes correspondances adressées aux instances concernées pour une éventuelle augmentation du taux de l’alimentation en énergie électrique destinée à cette collectivité locale, les habitants continuent à agir. Des rassemblements sont tenus souvent pour justement dénoncer les conséquences préjudiciables des coupures fréquentes d’électricité aussi bien à consommation domestique que publique.
D’ailleurs, récemment, des jeunes commerçants de la commune ont menacé de recourir à d’autres formes de protestations pour exprimer leur désarroi vis-à-vis de ces coupures fréquentes d’électricité qui enveniment le quotidien des habitants depuis quelques mois. «Cette situation a causé de grosses pertes financières, notamment aux commerçants des produits surgelés qui sont contraints de jeter des quantités importantes de viande et de poisson avariés durant cette période», apprend-on. Les mécontentements de toute une population envers une administration restée jusqu’alors insensible aux multiples doléances des citoyens se traduisent par le recours à des mouvements de protestation.
Plusieurs d’entre eux ont décidé de brûler des pneus pour barrer la RN n° 11 si la solution tarde à venir. Même les établissements scolaires ne font pas exception à cette situation, dira un groupe d’habitants, notamment l’école primaire El Mokrani où les enfants scolarisés sont souvent exposés au froid. Par ailleurs, notons que les dernières intempéries ont complètement isolé les douars relevant de la commune de Hassi Mefsoukh comme «Haï Bouamama». Après les dernières averses, les routes de ce village sont devenues impraticables, provoquant ainsi des désagréments aux automobilistes qui trouvent d’énormes difficultés à emprunter ces artères.
«Le réseau routier, constitué en fait de pistes, poussiéreuses l’été et boueuses à la moindre averse, comme en cette période hivernale, n’est pas mieux loti, accentuant davantage l’isolement du village», explique amèrement un habitant. A cela s’ajoute le problème de l’évacuation des eaux usées. L’éclairage public est un autre problème qui a été soulevé par les habitants qui ont déclaré que la majorité des lampes sont grillées. Cette situation a entraîné un climat d’insécurité, notamment la nuit où plusieurs délits de vols et d’agression furent enregistrés.                                    
M. Linda
 
Régions Kabylie Bejaia
 

Risques civils et urbains à Béjaïa

Des façades du vieux bâti menacent ruine

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le 19.03.14 | 10h00 Réagissez
 
	La place Gueydon en construction pendant l’ère coloniale. 
	 
| © D. R.
La place Gueydon en construction pendant l’ère coloniale....

«L’effondrement d’une partie de gradin d’une des tribunes supérieures du stade du 5 juillet ayant entraîné une chute mortelle de deux spectateurs est un exemple dramatique sur la nécessité de prévenir ces risques urbanistiques».

Le développement économique et la croissance démographique dans notre pays prennent de vitesse nos planificateurs. Les dégradations avec désordres apparents sur les constructions dans chacune de nos villes et agglomérations sont aussi nombreuses qu’inquiétantes». Ce constat de Nacer Takorabet, maître d’œuvre expert en grands projets, titulaire d’un doctorat à l’EC Paris, pose, on ne peut mieux, le problème de l’absence d’une «culture technique de surveillance et d’auscultation des ouvrages en service».
Dans un mémoire à adresser aux autorités compétentes, M. Takorabet attirera l’attention des spécialistes sur les risques civils et urbains dans la wilaya de Béjaïa. «Même si le risque zéro n’existe qu’en théorie, il y a lieu d’œuvrer pour réduire au strict minimum les accidents et les sinistres. Les grands édifices publics, les infrastructures sportives, les ouvrages hydrauliques, les appareils de levage et les ponts et chaussées nécessitent des inspections périodiques visuelles avec ou sans instrumentation», fait-il remarquer.
Notre interlocuteur affirme avoir signalé aux services techniques, en 2002, deux anomalies localisées au chef-lieu de wilaya : déformation en rebonds de l’esplanade de la Place Gueydon avec fissure verticale légèrement inclinée en tête d’une colonne d’un des immeubles d’une part et fissurations des murs de l’ancien tribunal de Béjaïa, d’autre part. Si une partie de l’ancien tribunal a fini par s’effondrer, la place Gueydon tiendra-t-elle le coup, à long terme, sans réparation des dégradations signalées ? «Aujourd’hui, d’importantes fissures sur les corniches en tête d’un poteau et des épaufrures d’origine accidentelle en son pied sont visibles à l’œil nu. Si ces fissures s’avèrent profondes jusqu’à atteindre le cœur de cette colonne porteuse, cette dernière entraînerait, en cas de rupture, une bonne partie de l’immeuble. La mise à nue du poteau est à faire au plus vite pour lever le doute ou lancer des travaux de confortement», précise-t-il.
Rebaptisée place du 1er novembre, la place Gueydon est le site de ralliement de tous les touristes de passage à Béjaïa. Sa valeur architecturale, culturelle et touristique est telle que toute menace aussi infime soit-elle est à prendre, à temps, au sérieux.
D’autres bâtisses du vieux bâti menacent aussi ruine si rien n’est entrepris dans les meilleurs délais, affirme par ailleurs M. Takorabet. «La façade donnant sur la rue Abdelakader Idjraoui, face à la mer, est la plus alarmante. Celle-ci présente une dégradation de phase finale de bout en bout de la rue !! Il n’y a plus rien à sauver, des chutes de balcons, de murs soutenus avec des planches, et des effondrements de bâtisse complète peuvent se produire d’un moment à l’autre ! Une démolition immédiate est fortement recommandée pour éviter une catastrophe due à la négligence humaine», avertit-il.
Quand à l’ancien tribunal, il ajoutera que des mesures conservatoires sont à prendre pour sauvegarder le reste de ce monument historique. «Envisage-t-on de le remettre en l’état ? Est-il définitivement perdu ? Le laissera-t-on terminer sa chute ? Faute de périmètre de sécurité et de dispositif de maintien de l’équilibre de l’édifice, les riverains et passants qui circulent librement ne sont guère à l’abri du danger d’autant plus que cet endroit sinistré et menaçant est devenu, par opportunisme du citoyen, un parking !», prévient l’expert.
Il enchaînera en expliquant que la proximité de la mer rend l’atmosphère agressive et préjudiciable pour les constructions et des amorces de corrosion de profilés métalliques, suivis d’éclatements ponctuels du mortier de revêtement, sont visibles sur les façades. Il estime, par conséquent, nécessaire de réparer pour sécuriser les éléments vulnérables (édifices et personnes) au lieu de colmater les désordres et dissimuler le danger en procédant à l’inspection de l’ensemble de l’enveloppe des bâtiments et de leur intérieur.
Dans sa mise en garde, l’auteur n’a pas manqué aussi de signaler la non-conformité aux règles parasismiques du quai agroalimentaire de Béjaïa et l’affaissement du trottoir à proximité du Théâtre régional avec rupture de quelques tubes des garde-corps métalliques. «L’effondrement localisé d’une partie de gradin d’une des tribunes supérieures du stade du 5 juillet ayant entraîné une chute mortelle de deux spectateurs est un exemple dramatique sur la nécessité de prévenir ces risques urbanistiques», ajoutera notre interlocuteur.
Nombre d’immeubles, pour certains de charme et de prestige, sont donc à préserver des aléas humains, sismiques, du vieillissement, de l’agression atmosphériques et des évolutions hydrologiques et géologiques. «La vétusté doit être freinée par des rénovations adaptées et planifiées pour prolonger la durée de vie de ces joyaux architecturaux», assure l’expert en grands projets.


H. Aït El Djoudi
 

Akbou : Glissement de terrain à Sidi Ali

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le 19.03.14 | 10h00 Réagissez
| © El Watan

Un mouvement du sol au lotissement Sidi Ali à Akbou a entraîné, en 2011, l’effondrement de deux bâtisses d’un et trois étages et l’apparition de désordres au niveau du CEM limitrophe.

«Ces deux maisons sont restées en place grâce à leur appui sur les bâtisses mitoyennes suite à leur basculement latéral ayant causé la rupture des nœuds poteaux-poutres, l’éclatement et la déformation ascendante du trottoir. Plusieurs maisons des alentours ont été aussi touchées par ces problèmes de sol avec des désordres significatifs pour certaines», note M. Takorabet. L’éboulement des terres menaçant la cantine du CEM, l’affaissement du sol à proximité de celle-ci avec rupture de la conduite d’assainissement s’y trouvant et la fissuration avec tassement du mur de clôture ont contraint le directeur de l’établissement à saisir, en mars dernier, le CTC pour expertise.
Le rapport de cet organisme national de contrôle technique des constructions fait état, après constatation, diagnostic et recensement des différents désordres survenus à maints endroits de cet établissement d’enseignement moyen, de «la présence d’eau souterraine, d’un débit important, qui a changé les caractéristiques mécaniques du sol. Les sources en amont du site confirment que le sol est gorgé d’eau».
Pour prévenir d’autres sinistres, le laboratoire LHCE, partie prenante d’une commission technique composée des représentants du CTC Est, de l’APC d’Akbou et de la DUC de Béjaïa, préconise après déplacement sur les lieux pour constat au mois de février de l’année en cours «une étude géotechnique approfondie afin de localiser, capter et évacuer les eaux souterraines en amont du site avec un drainage sur toute sa périphérie».
Cette élimination de l’eau souterraine est, selon M. Takorabet, de nature à minimiser, voire annuler, les fluctuations de déformations (gonflement ou retrait selon le niveau de l’eau) des argiles et se répercutera sur les constructions du site. «Cette étude aurait pu être anticipée au moment de l’attribution des lots de terrains, fin des années 80, pour remédier, à l’époque, à ces risques ou déclarer ce périmètre de terrain inconstructible», indiquera-t-il. Il ajoutera que «si les occupants des deux maisons ont été relogés, aucune mesure d’urgence n’est prise pour écarter le danger que représentent ces deux maisons pour les voisins, les riverains et les passants. Il urge de procéder à leur démantèlement de façon méthodique tout en faisant attention aux mitoyennes. Fermer la cantine du CEM et baliser un périmètre de sécurité sont aussi indiqués».
Pour rappel, suite à la panique ayant suivi la chute de morceaux de façade, des habitants du lotissement Sidi Ali ont fini par fermer, en juillet dernier, le siège de l’APC pour dénoncer le laxisme des pouvoirs publics devant une situation qui risque de tourner au drame si rien n’est entrepris pour y remédier.
H. Aït El Djoudi
 
الكاتب والصحفي يوسف بعلوج لـ “الجزائر نيوز ”: لا أرضى أن أكون طرفا في إهانة مبدع ولن أسكت عما حدث PDF طباعة إرسال إلى صديق
السبت, 22 مارس 2014 18:50

قال الصحفي والكاتب يوسف بعلوج، الفائز بجائزة الشارقة للإبداع العربي العام المنصرم، إنه “لا يملك تفسيرا” عما تعرض له من مدير الثقافة لولاية عين الدفلى، الذي طالبه بإرجاع “لوحة تشكيلية” قدمت له من قبل المديرية
كتكريم بعد فوزه بالجائزة المذكورة، مرجعا رفضه لطلب مدير الثقافة إلى “قناعات أخلاقية، تجعله يرفض أن يكون طرفا في إهانة فنان.

تداولت وسائل الإعلام، مؤخرا، خبرا مفاده اتصال مدير الثقافة لولاية عين الدفلى بكم لاسترجاع تكريم حصلتم عليه من المديرية، في وقت سابق، كيف تفسرون الأمر؟
ليس لدي أي تفسير، حاولت أن أجد قراءة لذلك بناء على تخمينات ورسائل وصلتني من عند أصدقاء أكدوا لي أنها ليست المرة الأولى التي يتعامل فيها بهذه الطريقة، عرفوه بولاية الجلفة، وكذلك تصلني أصداء سيئة عنه من أدرار. الأمر مفتوح لقراءات عديدة، لكنها كلها غير جيدة حول تعامله مع المثقفين، لا يمكنني تقديم التفسير الشافي لما أقدم عليه مدير الثقافة بولاية عين الدفلى، لكن يمكنني أن أقدم وصفا هو أن فعلته “قبيحة شائنة مهينة وإساءة غير مسبوقة”، لا ينبغي السكوت عنها أبدا.
صرحتم، سابقا، أنكم ترفضون إعادة التكريم المتمثل في لوحة تشكيلية رغم إغراء مدير الثقافة بمنحكم تكريما أفضل، لماذا؟
موقفي مبني على قناعات أخلاقية، لا أرضى أن أكون طرفا في إهانة مبدع مثلي، يكفي أن الفنان “نجاي” انتظر عاما كاملا للحصول على مستحقاته، فالمدير قال لي بالحرف: “لقد طلب مبلغا مبالغا فيه لقاء اللوحة” وهي اللوحة التي أهدتني إياها المديرة السابقة التي سعت لتكريمي -مشكورة حتى وإن تطلب الوضع أن يتم الأمر “بالكريدي”- هنا يتضح الفرق بينها وبين المدير الحالي الذي سألته عن هذا المبلغ “المبالغ فيه” فأجاب: “أنا لا يهمني المال، فقط لم يعجبني تصرف الرسام، أعد اللوحة وأنا أعدك بتكريم أفضل”، حينما أجابني بهذا المنطق استشطت غضبا، لقد شعرت بالمهانة مرتين، مرة لأنه أراد استعادة لوحة كانت هي الذكرى الوحيدة التي جمعتني بمديرية ثقافة أقسم أني لا أعرف حتى أين يقع مقرها، والمرة الثانية لأنه أراد مساومتي من أجل إذلال فنان آخر، لا أقبلها أبدا.
طرحتم القضية في رسالة موجهة إلى وزيرة الثقافة خليدة تومي، هل وصلكم رد من طرف وزارة الثقافة؟
أنا سردت الواقعة في الرسالة فقط، لقد سبق واشتغلت بمؤسسات وفعاليات مهمة تابعة لوزارة الثقافة، اشتغلت في المهرجانين الوطني والدولي للمسرح المحترف، ومهرجان وهران للفيلم العربي، والصالون الدولي للكتاب، ومن خلالها تعاملت مع مدراء ثقافة في ولايات عديدة كمستغانم ووهران وبشار، ولم أعامل إلا بطريقة محترمة جدا، كذلك كرمت في أكثر من مكان مثل تبسة وسوق أهراس وبرج منايل وتيبازة... وزارة الثقافة تقدم تمويلات وميزانيات جيدة من أجل النشاط الثقافي لهذا أوجه سؤالا للوزيرة: هل تعرف أين تذهب أموال مديرية الثقافة لولاية عين الدفلى؟! شخصيا ليس لدي جواب، لقد قررت مراسلة الوزارة والاتصال بكل من أعرفهم داخلها للشكوى، وهناك دعوات من أصدقاء من أجل الاحتجاج أمام مقر المديرية والمطالبة برحيل هذا المدير وهذا احتمال نتدارسه بناء على ما سيحدث في الأيام القليلة القادمة، مازلت أنتظر اعتذارا لائقا من هذا المدير وتسوية مستحقات الفنان وإن لم يحدث هذا فليتيقن أني لن أسكت.
سأله: إسلام كعبش
 
 
دوريات: عدد جديد من “أخبار المسرح” في قسنطينة PDF طباعة إرسال إلى صديق
السبت, 22 مارس 2014 18:46

صدر أمس الأول عن مسرح قسنطينة الجهوي العدد الثاني من “أخبار المسرح”، وهي تعنى برصد النشاط الثقافي والمسرحي اليومي لهذه المؤسسة الثقافية العريقة، وتدوّن في نفس الوقت لذاكرة المسرح من خلال مسيرة الفنانين
والحوارات والمحاضرات والإبداعات من المسرحيات التي أنتجها مسرح قسنطينة أو المسارح الجهوية الأخرى.

وقد تطرّقت كلمة العدد، التي كتبها محمد زتيلي، مدير مسرح قسنطينة الجهوي، والتي جاءت تحت عنوان “حماية الفنان..حماية الإبداع”، للإنجاز الأخير الذي حقّقته وزارة الثقافة للفنان من حماية اجتماعية انعكست آثارها الإيجابية على حياته من الناحيتين المادية والفنية.
وبالإضافة لافتتاحية العدد، احتوت على مجموعة من المواضيع المتنوعة منها حوار مطول أجرته الممثلة والصحفية صبرينة بوقرية مع الفنان القدير الحاج إسماعيل، وهي شخصية معروفة خدمت المسرح لعشريات عديدة، حيث كشف هذا الفنان عن جوانب أخرى من مسيرته الفنية الطويلة، وهي جوانب سيتضمّنها مشروع كتابه الذي يتولّى إصداره مسرح قسنطينة الجهوي في إطار تظاهرة قسنطينة عاصمة للثقافة العربية 2015، كما تضمّن العدد أيضا مقالا للناقد كمال بن ديمراد، تطرّق فيه إلى الجوانب الفنية من حياة المسرحي الراحل محمد بن قطاف، وأيضا مادة عن مسرحية “سمفونية من تراب”، وهو الإنتاج الأخير لمسرح قسنطينة الجهوي، والتي تطرّقت في موضوعها إلى إرهاصات العمل الثوري بطريقة فنية مبدعة.
 
 
 
ممولو بوتفليقة لا يدفعون اشتراكاتهم
الأحد 23 مارس 2014 elkhabar





 أسرت مصادر مقربة من منظمات أرباب العمل، أن عددا معتبرا من رجال المال والأعمال، ومن بينها ميدان البناء والأشغال العمومية وكذا الصناعة، الذين فتحوا خزائنهم لتمويل حملة المرشح الحر، عبد العزيز بوتفليقة، بالملايير، لا يدفعون حتى اشتراكاتهم في مختلف التنظيمات المهنية الخاصة بهم، ومنهم من قرر مقاطعتها تماما، على اعتبار أن الانخراط في الهياكل التنظيمية، كما هو معمول به في الدول التي تحترم نفسها، لا يوفر لهم الغطاء ولا القوة لاقتراح وتجسيد مشاريع تخدم الاقتصاد الوطني، عكس التزلف للأشخاص ودعم العهدة الرابعة، ما يؤكد تهلهل المؤسسات وطغيان فكر ”الشكارة”.


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مؤامرة من داخل جماعة الرابعة ضد سلال؟! PDF طباعة إرسال إلى صديق
السبت, 22 مارس 2014 19:05
لم يمر وقت طويل حتى انضم إلى المجموعة عالم الاجتماع عبد الناصر جابو بدعوة من حسن واعلي الذي أصر أن يدفع كلفة الدورة الثانية من المشروبات، كان عبد الناصر جابو يرتدي سترة بنية وقميصا مربعا وبنطلونا ذا لون أزرق، ويحمل بين أصبعيه سيجارا راح يشعله كلما انطفأ.. تبادل عبد الناصر جابو مع مارتيناز وموريس كلمات مجاملة، وراح يحدثهم عن صداقته القديمة مع المراسلة السابقة لجريدة لوموند فلورونس بوجي، ثم سأله مارتيناز عن رأيه فيما أسماه بقضية سلال على إثر نقل قناة النهار لقولته “الشاوي حاشا رزق ربي” التي فجرت غضب الشاوية، قال عبد الناصر جابو “أنا لا أظن بحكم متابعتي لكل خرجات سلال منذ أن كان وزيرا، ثم وزيرا أول، ثم رئيس حملة بوتفليقة أن الشخص شرير، وأنه كان يقصد استفزاز الشاوية، فعبد المالك سلال شخص مرح، عفوي، غير عنصري أو جهوي، وهو يتميز بطريقته الخالية من كل التعقيدات في تعاطي السياسة، وفي نظري أن خطابه السياسي المرح قد حطم كل أشكال البروتوكولات الكلاسيكية التي سيطرت منذ سنوات على السلوك السياسي وعلى ثقافة الفاعلين السياسيين الذين يجهدون أنفسهم لأن يظهروا بأقنعة تتوسل ود الآخرين..” وقال محند ازيري مسائلا عالم الاجتماع عبد الناصر جابو “لكن اسمح لي أستاذ، أنه مهما كان المرح السياسي الذي يتميز به سلال، فإن خرجته كانت سقطة سياسية في نظري” فقال عبد الناصر جابو “أنا هنا لا أبرر ما قاله سلال، لكن لو قال ذلك لأول مرة لاعتقدنا أن الشخص كان يخفي فكرة ما، إلا أن الشخص منذ أن تعرف عليه الجزائريون كشخصية عمومية اتسم بهذا الأسلوب الشعبي، وقد يكون هذا الأسلوب صادما لمن لم يتعودوا على هذا الشكل الشعبي في توظيف الكلمات التي قد تبدو حادة وصادمة، إلا أننا نعلم أن عبد المالك سلال وهو المنحدر من أصول أمازيغية من غير الممكن أن يكون يحمل في طيات أفكاره الكراهية والاحتقار للشاوية أو لغيرهم.. وفي نظري أن ثمة عملية خفية راح أصحابها يقتنصون هفوات سلال العفوية لتوظيفها سياسيا وذلك من أجل تأليب الرأي العام عليه وبالتالي إقصائه من عملية السباق إلى الحكم، وقد يكون أصحاب هذا التخطيط من داخل مجموعة العهدة الرابعة الذي تكون قد أزعجتهم شعبيته في الأوساط الشعبية والتي بدأت تتحول إلى خطر يهددهم، ثم بالإضافة إلى تمتعه بتأييد خارجي وإلا كيف نفسّر مسارعة خصمه عبد العزيز بلخادم الذي طالما حلم بمنصب خلافة بوتفليقة في الانقضاض على هذه الهفوة لينذر سلال علنا ويسعى من وراء ذلك إلى كسب عطف الشاوية.. ونفس الأمر يمكن أن ينطبق على خصمه اللذود والرجل الأول في الأفلان عمار سعداني.. ثم كيف تم تسريب مداعبة غير رسمية بين سلال وصديقه الشاوي إلى قناة النهار التي في نظري تلعب دورا مشبوها وقذرا في اللعبة المعقدة والغامضة داخل مجموعة العهدة الرابعة التي دخلت فيما بينها في حالة سرية من الحرب الأهلية ضمن عملية الصراع على خلافة بوتفليقة..؟!” تدخل حسن واعلي “لكن ألا ترى أن هذه الهفوة التي سقط فيها سلال تكون استغلت بهذا الشكل لأن عبد المالك سلال محسوب على جناح الأجهزة الأمنية وأنه رجلهم بامتياز داخل مجموعة العهدة الرابعة؟!” أجاب عبد الناصر جابو وهو يجذب نفسا طويلا من سيكاره “أنا بصراحة لا أتصور أن عبد المالك سلالك هو رجل الاستعلامات بامتياز كما يشاع، وإنما هو في نظري رجل النظام إن شئنا ذلك” وأعتقد أن من ظل يراهن عليه على خلافته هو بوتفليقة نفسه، لأنه كان يثق فيه بشكل مطلق، ولقد تخلص بوتفليقة في لحظة من اللحظات، من أحمد أويحيى وعبد العزيز بلخادم ليعبد أمامه الطريق، وكان ذلك عندما منحه منصب وزير أول، ودفع به لأن يتمرس على اللعبة السياسية في دورته المكوكية على مستوى التراب الوطني، وربما ليصبح مقبولا عند الجزائريين.. لكل مرض الرئيس بوتفليقة الذي تسارع منذ سنة فتح الشهية لعصبة تمكنت من توطيد أقدامها بشكل جذري داخل السرايا، وأصبحت هذه أو أطراف داخل هذه العصبة ترى بعين مغتاضة تصاعد نفوذ عبد المالك سلال، وربما يكمن خطأ عبد المالك سلال في عفويته وثقته في أطراف هذه العصبة التي راحت تتربص به لإسقاطه” لأن أطرافا داخل هذه اللعبة لم ترشح سلال الذي قد يصبح شاذلي آخر.. قال حسن واعلي “ماذا تقصد شاذلي آخر؟!” قال جابو “أقصد أن الشاذلي عندما خلف هواري بومدين كان يبدو ساذجا وضعيفا في نظر رجل المخابرات القوي آنذاك، وهو قاصدي مرباح، وفي نظر المتنافسين على الحكم مثل يحياوي وبوتفليقة، وكانوا يظنون أنه لن يكون سوى لعبة بين أيديهم، وأداة يحققون بها طموحاتهم، ثم يتخلون عنه في الوقت المناسب، إلا أن ما حدث مع الشاذلي بن جديد، كان مفاجأة كبرى للجميع.. فلقد تخلص من المنافسين وأصبح مع الوقت برغم مئات النكت التي كانت تنسج حول رجل الحكم القوي..” وهنا طرح مارتيناز سؤاله على جابو “في رأيك إلى أي مدى يمكن أن تتطور الأمور في ظل صعود الاحتجاجات والتذمرات المناوئة للعهدة الرابعة؟!” قال جابو “أظن أن تاريخ 17 أفريل يزداد بعدا عن الجماعة التي كانت تظن أن اللعبة قد حُسمت مسبقا.. وما رسالة زروال الأخيرة إلا إشارة مهمة أن ثمة سيناريوهات هي قيد الإعداد...”.
قصة خيالية سياسية بقلم: احميدة عياشي

الجسر العملاق لن يكون في الموعد
الأحد 23 مارس 2014 elkhabar




بعد أن ردد المسؤولون مرارا بأن الجزائر ستكون في الموعد مع تدشين الجسر العملاق بقسنطينة، الذي تشرف على إنجازه الشركة البرازيلية أندراد غوتيراز، في تاريخ رمزي يتمثل في 16 أفريل 2014 بمناسبة يوم العلم، اتضح مجددا أن احترام المواعيد في المشاريع الكبرى بالجزائر غير قائم، حيث بدأت الأعذار تهطل. للإشارة، فإن المشروع لن يسلم في موعده المحدد، لأن العديد من المواد والمدخلات ستأتي من بلجيكا والولايات المتحدة، فضلا عن ارتفاع تكلفته التي كانت تقدر بـ14.8 مليار دينار لتفوق 19 مليار دينار!
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Akbou : Glissement de terrain à Sidi Ali

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le 19.03.14 | 10h00 Réagissez
| © El Watan

Un mouvement du sol au lotissement Sidi Ali à Akbou a entraîné, en 2011, l’effondrement de deux bâtisses d’un et trois étages et l’apparition de désordres au niveau du CEM limitrophe.

«Ces deux maisons sont restées en place grâce à leur appui sur les bâtisses mitoyennes suite à leur basculement latéral ayant causé la rupture des nœuds poteaux-poutres, l’éclatement et la déformation ascendante du trottoir. Plusieurs maisons des alentours ont été aussi touchées par ces problèmes de sol avec des désordres significatifs pour certaines», note M. Takorabet. L’éboulement des terres menaçant la cantine du CEM, l’affaissement du sol à proximité de celle-ci avec rupture de la conduite d’assainissement s’y trouvant et la fissuration avec tassement du mur de clôture ont contraint le directeur de l’établissement à saisir, en mars dernier, le CTC pour expertise.
Le rapport de cet organisme national de contrôle technique des constructions fait état, après constatation, diagnostic et recensement des différents désordres survenus à maints endroits de cet établissement d’enseignement moyen, de «la présence d’eau souterraine, d’un débit important, qui a changé les caractéristiques mécaniques du sol. Les sources en amont du site confirment que le sol est gorgé d’eau».
Pour prévenir d’autres sinistres, le laboratoire LHCE, partie prenante d’une commission technique composée des représentants du CTC Est, de l’APC d’Akbou et de la DUC de Béjaïa, préconise après déplacement sur les lieux pour constat au mois de février de l’année en cours «une étude géotechnique approfondie afin de localiser, capter et évacuer les eaux souterraines en amont du site avec un drainage sur toute sa périphérie».
Cette élimination de l’eau souterraine est, selon M. Takorabet, de nature à minimiser, voire annuler, les fluctuations de déformations (gonflement ou retrait selon le niveau de l’eau) des argiles et se répercutera sur les constructions du site. «Cette étude aurait pu être anticipée au moment de l’attribution des lots de terrains, fin des années 80, pour remédier, à l’époque, à ces risques ou déclarer ce périmètre de terrain inconstructible», indiquera-t-il. Il ajoutera que «si les occupants des deux maisons ont été relogés, aucune mesure d’urgence n’est prise pour écarter le danger que représentent ces deux maisons pour les voisins, les riverains et les passants. Il urge de procéder à leur démantèlement de façon méthodique tout en faisant attention aux mitoyennes. Fermer la cantine du CEM et baliser un périmètre de sécurité sont aussi indiqués».
Pour rappel, suite à la panique ayant suivi la chute de morceaux de façade, des habitants du lotissement Sidi Ali ont fini par fermer, en juillet dernier, le siège de l’APC pour dénoncer le laxisme des pouvoirs publics devant une situation qui risque de tourner au drame si rien n’est entrepris pour y remédier.
H. Aït El Djoudi
 
A la une Culture
 

Journées nationales de la musique classique

Zourna, mezmoum et Mascagni pour la clôture

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le 22.03.14 | 10h00 Réagissez
 
	Une fresque musicale à Batna.
| © D. R.
Une fresque musicale à Batna.

La zourna s’est bien adaptée à la musique symphonique mercredi soir à Batna.

Batna
De notre envoyé spécial

Le maestro Rachid Saouli a voulu associer la zourna à la musique symphonique. Il l’a fait ! Lors de la cérémonie de clôture des 2es Journées nationales de la musique classique, mercredi soir à la Maison de la culture de Batna, Rachid Saouli a dirigé un orchestre formé des élèves des différents instituts régionaux de formation musicale (Batna, Annaba, Oran, Bouira, Biskra, Alger, Constantine). «La zourna avec un orchestre, c’est inédit. C’est de la musique traditionnelle mais faite d’une manière académique avec un orchestre symphonique. Il est toujours possible de faire un solo oud ou nay avec l’orchestre. C’est une affaire du compositeur-arrangeur», a précisé Rachid Saouli.
 Le saxophoniste Hocine Bouifrou a arrangé et exécuté une zourna authentique et a repris Arsam Wahran de Blaoui El Houari. Un extrait de Mosaïques, de Rachid Saouli et Lamouni li gharou meni, du Tunisien Hedi Jouini ont été également joués par l’ensemble. «Nous avons fait quelques répétitions. Je dois avouer que c’était peu. Mais nous avons pu obtenir un résultat. Il y a une certaine différence de niveau. Ce genre d’exercice est une pédagogie pour les élèves. La plupart n’ont jamais joué dans un grand ensemble. L’expérience leur manque. Il était difficile pour certains d’entre eux de dépasser le trac. Il leur faut plus de scène et plus de travail», a estimé Rachid Saouli. «Dans un orchestre, il faut savoir lire, écouter et suivre le mouvement du chef», a-t-il ajouté.
Rachid Saouli travaille sur un projet de fusionnement du malouf avec la musique symphonique. Un projet qui sera prêt pour «Constantine, capitale de la culture arabe 2015». «Les jeunes que vous avez vus sur scène sont l’espoir de l’Algérie. Leur effort doit être encouragé et mis en valeur», a plaidé Youcef Boukhenteche. Le chanteur est monté sur scène pour interpréter une suite en mode mezmoum, Yam men saken sadri, Lahdh al ghazala et un mkhiless. «Je n’ai jamais quitté le monde la chanson. J’ai beaucoup d’amis musiciens qui me demandent de faire des choses. Je suis enchanté par tout cela. Moi, je ne vais pas solliciter la télévision pour passer dans des émissions. Et je refuse de faire des demandes d’interview pour les journaux. Par le passé, les artistes étaient sollicités. Ce n’est plus le cas», a-t-il regretté.
Youcef Boukhenteche prépare un nouvel album qui sera composé de chansons chaouies. Dans la première partie de la soirée, le maestro Meliani El Hanafi a dirigé l’orchestre pour interpréter notamment une valse du compositeur russe Dmitri Chostakovitch. Ce dernier, grand amateur de Prokofiev, est connu par ses symphonies, surtout la Première (composée en 1926 à l’âge de 20 ans  !) et par ses œuvres de musique de chambre. L’orchestre, mené par Meliani, a repris également un intermezzo de l’Italien Pietro Mascagni. Mascagni est entré dans l’histoire mondiale de la musique avec le fabuleux opéra Cavalleria Rusticana. L’Orchestre national algérien que dirige
Abdelkader Bouazzara devrait penser à jouer cet opéra en Algérie compte tenu de sa valeur musicale, lyrique et émotionnelle.

Fayçal Métaoui
 

Les mots français d’origine arabe

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le 21.03.14 | 10h00 Réagissez
zoom | © D. R.


Alger. Samedi.I 22. A 14h 30. Et Constantine, dimanche 23. L’essayiste et romancier algérien, Salah Cuemriche, animera une conférence sous le thème de : «La mémoire des mots français d’origine arabe. Histoire d’une intégration réussie». A l’Institut français d’Alger. 7, rue Hassani Issad. Tél. : 021.737.820. Et l’Institut français de Constantine. 1, boulevard de l’Indépendance. Tél.  : 031.912.591. TLEMCEN. Jusqu’au 19 avril. Exposition «Les mots français d’origine arabe» de Salah Guermiche. A l’Institut français. 1, rue Commandant Djeber. Tél. : 043.261.715.


2es Journées nationales de la musique classique

Entre Bach et Mozart, le malouf…

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le 20.03.14 | 10h00 Réagissez
 
	Une belle performance de l’Institut régional de formation musicale.
| © D. R.
Une belle performance de l’Institut régional de formation...

Mozart, Haydn, Bach, Brahms, Beethoven, Bartok et la nouba zidane étaient «les invités» d’une belle soirée musicale à Batna.

Batna
De notre envoyé spécial

Ahmed Wahbi aux côtés de Joseph Haydn. Mozart, pas loin de Brahms. Avec un concert divisé en deux ensembles, vents et cordes, l’Institut régional de formation musicale d’Oran a présenté, mardi soir au théâtre régional de Batna, au public des 2es Journées nationales de musique classique, un programme plutôt bien conçu par les enseignants Abdelkrim Nebal et Kheïra Benhaoua : La Sonate n° 15, La petite musique de nuit, de Mozart, La danse hongroise n°5, de Johannes Brahms, des pièces de Bela Bartok... La musique oranaise n’était pas en reste avec la reprise instrumentale de Chahlet Laayoun, d’Ahmed Wahbi et de Abdelkader ya Boualem dans le genre raï. Avec un soutien bien wahrani de cuivres et de percussions, Abdelkader ya Boualem, que Khaled a rendue célèbre dans le monde, a fait réagir le jeune public. Il le fallait bien !
L’orchestre d’Oran n’a pas oublié la musique classique algérienne avec l’interprétation d’un derdj de la nouba mezmoum. L’orchestre de l’Institut régional de formation musicale de Annaba a, pour sa part, préféré puiser dans le patrimoine baroque avec un clin d’œil à Bach et sa Bourrée dans laquelle le compositeur allemand célébrait une danse française. Muni d’une clarinette, le jeune Billel Bouletif de Annaba a émerveillé le public avec son interprétation, avec l’orchestre, d’un extrait de La danse hongroise, de Brahms et de la chanson Can you feel the love tonight, d’Elton John. «Je sais que par le passé la clarinette était très présente dans les concertos.
Beethoven et Mozart faisaient appel à cet instrument dans leurs compositions. Mozart avait présenté ‘‘ses excuses’’ à la clarinette en composant un concerto (le K622, ndlr). Un concerto entré dans l’histoire. Je pense qu’il faut être d’abord musicien dans sa tête avant de l’être dans la vraie vie», a souligné Billel Bouletif, grand admirateur de Mozart et de Bach. Billel veut faire carrière dans la musique et semble décidé à réussir. L’association Chelia de Batna a, pour sa part, choisi d’interroger l’héritage Sana’a et la musique savante qu’il évoque. Elle a repris un morceau en mode bayati de l’Egyptien Brahim Al Aryane et un autre, plus spirituel, du Turc Jamil Beck Tambouri. «A l’origine, nous sommes un groupe de variétés qui accompagne souvent le chanteur Youcef Boukhentech. Notre dernier concert avec lui remonte à décembre 2013 à Tamanrasset», a précisé le compositeur Abdelmadjid Amamra, leader de l’association Chelia.
Fidèle à la tradition, l’Institut régional de formation musicale de Constantine a présenté du malouf avec une touchia et des inqlabate en mode zidane, dont le savoureux Hosn el habib, et des khlasat. «Nous avons ouvert une classe spéciale pour le malouf au sein de l’Institut où la musique classique est enseignée. Nous transmettons aux élèves ce que nous avons appris avec nos chioukh à Constantine. Nous voulons revivifier le patrimoine musical de la ville. D’ailleurs, nous travaillons sur un projet de fusion entre le malouf et la musique classique européenne. Un projet qui sera prêt pour les festivités de Constantine, capitale de la culture arabe 2015.
Cette fusion est possible. Il suffit d’introduire certains instruments tels que le violoncelle, la contrebasse, la clarinette, le saxo», a souligné Youcef Bouksiba, chanteur et enseignant de violon à l’IRFM Constantine. Sur le modèle de Rondo Veneziano, le groupe de l’Institut régional de formation musicale de Biskra a repris L’hiver de Vivaldi, Nocturne du duo irlando-norvégien Secret garden, et une aria de Bach. «Notre but est de présenter au public de la musique classique d’une manière contemporaine. J’ai condensé les instruments tels que la guitare électrique ou la basse dans une composition électronique sur micro-ordinateur. Celle-ci accompagne la musique vivante jouée sur scène», a précisé Walid Merabet, enseignant de violon à l’Institut de Biskra. A noter enfin que l’Institut régional de formation musicale de Batna a abrité, mardi après-midi, une table ronde sur l’enseignement de la musique et les débouchés professionnels pour les musiciens formés au niveau des instituts régionaux.
Fayçal Métaoui
 عائلات وتجار ينفذون بجلدهم
نزوح جماعي من غرداية
الأحد 23 مارس 2014 غرداية: محمد بن أحمد





تعرضت عشرات البيوت التي غادرها أصحابها في الأحياء المضطربة بغرداية للنهب ليلا في الأيام الماضية، وواصلت عشرات الأسر في غرداية النزوح من بيوتها بفعل تهديدات وكتابات حائطية تدعوهم

للرحيل، وقرر عدد كبير من تجار مدينة غرداية نقل نشاطهم بصفة نهائية من مدينة

 غرداية خوفا من تعرض محلاتهم للحرق مجددا.

 عجزت أكثر من 500 أسرة منكوبة تعرضت بيوتها للحرق والتخريب عن العودة إلى بيوتها حيث تقيم في أماكن متفرقة، بل إن بعض الأسر المشردة لم تتمكن حتى من زيارة بيوتها بعد حرقها وتخريبها، وتعرضت بيوت غادرها أصحابها تحت التهديد أو الخوف للانتهاك والسرقة في الليالي الماضية. ويواصل عشرات التجار من وسط مدينة غرداية نقل بضائعهم وسلعهم من المدينة، رغم العودة النسبية للهدوء إلى المدينة. وقال بعض التجار الذين قرروا الرحيل، إنهم باتوا غير قادرين على البقاء في المدينة بعد تكرار موجات الحرق والعنف، والتهديدات اليومية التي توجه للأشخاص الذين قرروا البقاء في مواقع مضطربة في المدينة. ورغم عودة الهدوء نسبيا إلى المدينة، إلا أن الخوف ما يزال يسيطر على العديد من الأحياء التي غابت عنها التغطية الأمنية، حيث اكتفت قوات الشرطة والدرك بالتواجد في مراكز ثابتة في شوارع رئيسية ورفضت الدخول إلى عمق بعض الأحياء الساخنة خوفا من التعرض لهجمات الملثمين.

وقال أعيان من الطرفين، العرب والميزابيين، إن السلطات تتحمّل مسؤولية الانزلاق الذي وقع بين يومي 13 و16 مارس الماضي وأسفر عن حصيلة ثقيلة في الخسائر المادية والبشرية، وبرروا الاتهام بعاملين اثنين، الأول هو القرار المنفرد بسحب قوات التدخل من المناطق الساخنة في غرداية دون العودة إلى ممثلي الفئتين ودون استشارتهما، والثاني هو المعاملة الخاصة التي يتلقاها بعض المحرضين على العنف والناشطين في شبكات التواصل الاجتماعي، وقال في هذا الشأن أحد أعيان العرب “قبل شهرين، طلبنا من السلطات التعامل بما تقتضيه المصلحة الوطنية ومصلحة جميع سكان غرداية مع بعض المحرضين على العنف والكراهية، إلا أن السلطات رفضت تحمّل مسؤوليتها، وهو ما يضع المنطقة تحت رحمة العنف”، وتساءل أحد أعيان الميزابيين “كيف يمكن تحقيق الهدوء في مدينة غرداية، والسلطة تسمح لعدد من الأشخاص المعروفين بنشر الكراهية والحقد عبر شبكات التواصل الاجتماعي، دون أن تعمد إلى التعامل بحزم مع هؤلاء؟”، وأضاف المتحدث “لقد وعدنا أحد المسؤولين بأن السلطات ستوقف قريبا نشاط المحرضين عبر شبكات التواصل الاجتماعي، غير أن هذا لم يحدث”.

من جهة أخرى، أحالت قيادة قوات وحدات الدرك الوطني في غرداية دركيا على التحقيق بعد أن اتهمـه مواطنـون مـن أحد أحياء المدينة بالتحرش بفتاة، وقـال مصــدر مـن قيـادة الـدرك إن مواطنين اتهموا دركيا من وحدات التدخل بتسليم رقم هاتفه لفتاة وأن المشكل تم حله بسرعة فائقة.

وفي سياق متصل بالأحداث الأخيرة، وافقت مديرية مصالح السجون على مقترح قدمته النيابة العامة لدى مجلس قضاء غرداية، يقضي بالفصل بين السجناء العرب والميزابيين في 3 مؤسسات عقابية هي سجن غرداية وسجون ورڤلة والأغواط، وقال مصدر قضائي من غرداية إن مصالح السجون تضع سلامة السجناء جميعا في المرتبة الأولى، لهذا تقرر الفصل بين السجناء المتهمين بالتورط في أعمال العنف في غرداية في قاعات منفصلة. وبسبب ضيق مؤسسة الوقاية في غرداية التي تعاني ازدحاما شديدا، نقل عدد من السجناء إلى سجون الولايات القريبة، ويفوق عدد السجناء المتهمين في أحداث غرداية 160 أوقفوا في أعمال العنف التي بدأت في الڤرارة في نوفمبر الماضي، ثم في غرداية في ديسمبر.
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La lettre de Bouteflika aux Algériens

Par : Rédaction WEB/ LIBERTÉ
Le texte intégral de la lettre adressée samedi pat le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux Algériens :
"Mesdames et messieurs, A présent que vous savez que je me suis porté candidat à la prochaine élection présidentielle, je me dois de vous faire part de toutes les raisons objectives et subjectives qui m'ont conduit à demander, de nouveau, votre précieuse confiance.
Nul n'ignore que pendant la majeure partie de ma vie, je n'ai eu d'autre but que celui de servir, corps et âme, mon pays l'Algérie. J'ai fait de sa cause le but de ma vie et de ma mort et ma seule et unique raison d'être. Je l'ai vu pâtir des affres de l’odieuse occupation coloniale, je l'ai vu résister, je l'ai vu rechercher les voies du salut, je l'ai vu rassembler ses maigres forces et son immense détermination pour engager son combat libérateur et arracher, enfin, son éclatante victoire, au prix du plus lourd tribut. Je suis fier d'avoir consenti à contribuer de mon sang, voire de ma vie, à ce combat, mais le sort a décidé que je survive et bénéficie de l'insigne honneur de poursuivre mon parcours au service de mon pays définitivement affranchi du joug colonial.
Depuis, je n'ai cessé de voir l'Algérie progressivement se développer et s'épanouir. Je l'ai vue se métamorphoser et avancer d'un pas assuré vers la place qui lui revient dans le concert des nations. J'ai partagé ses bonheurs et ses succès comme j'ai partagé ses souffrances et ses échecs. Ma longue carrière à son service m'a permis d'accumuler une expérience que je ne pus refuser de mettre à sa disposition, à la tête de l'Etat, depuis 1999 à ce jour.
Je peux me permettre d'être légitimement fier d'avoir eu la faveur divine de contribuer à l’arrêt de l'effusion du sang des Algériens, à la promulgation et à la mise en œuvre de la loi relative à la Concorde civile, suivie de la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale.
Ces accomplissements ne pouvaient se réaliser sans la volonté agissante du peuple algérien tout entier qui a approuvé et soutenu ce programme salutaire de restauration de la cohésion nationale et de la stabilité du pays.
Grâce au retour de la paix et au règlement de la dette extérieure sou laquelle ployait notre peuple jusqu'à rompre dans d'indicibles souffrances, il a été possible de lancer et réaliser des plans de développement multisectoriels à travers l'ensemble du territoire national. Cela a permis au plus grand nombre de citoyens de jouir de meilleures conditions de vie qu'auparavant.
Les réformes de tous ordres ont, pour leur part, contribué à assurer à notre pays les conditions de nature à renforcer les assises d'une démocratie pluraliste réelle, et d'une plus grande justice sociale à travers une répartition équitable des fruits du développement, la création d'emplois pour la jeunesse, la réalisation de programmes de logements au profit des familles ayant longtemps pâti de l'habitat précaire, le développement considérable des infrastructures hospitalières et le renforcement des secteurs de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur.
En retrouvant sa place légitime dans le concert des nations, notre pays est parvenu à renforcer et diversifier ses relations internationales et a contribué, dans la mesure de ses possibilités, à la consolidation de la paix et de la sécurité dans le monde.
Mesdames et Messieurs,
Les bilans de mes mandats présidentiels successifs ont, à chaque fois, corroboré le bien-fondé des suffrages de confiance dont les Algériennes et les Algériens m'ont, dans leur majorité, honoré, mais ils n'autorisent nullement l'autosatisfaction. Il reste tant et tant à faire pour assurer à l'ensemble des catégories sociales de notre pays leur emploi, leur sécurité, leur environnement, leur santé et l'avenir de leurs enfants. La marche largement entamée vers le progrès n'aboutira qu'au prix d'effort accrus, soutenus et consciencieusement consentis par toute la nation solidaire et unie.
Une autre Algérie est née, elle se développera et prospèrera davantage si le cours de sa marche ne vient pas à être interrompu, si ses forces vives s'engagent à y investir, avec détermination et persévérance, une citoyenneté loyalement exercée, des compétences mieux affectées, une générosité sincèrement assumée, une vigilance, une volonté profonde de mieux faire et le désir agissant d'atteindre les sommets. Le changement que notre société a appelé de ses voeux sous ma conduite est en marche. Le processus de réforme en cours, une fois parvenu à son terme, en fera une réalité, lui donnera pleinement son sens, le consolidera par une plus grande harmonie institutionnelle, une cohérence accrue de l'action publique et l'édiction de nouvelles priorités bien ordonnées, rompant avec les pratiques qui se sont avérées inopérantes.
Mesdames et Messieurs,
Vous êtes nombreux à vouloir que je continue à conduire l'oeuvre de redressement national qui a permis d'importantes avancées depuis que j'ai pris en charge les destinées de notre pays, en 1999. Les difficultés liées à ma santé physique actuelle ne semblent pas me disqualifier à vos yeux ou plaider en faveur de ma décharge des lourdes responsabilités qui ont eu raison d'une bonne partie de mes capacités. Vous tenez à ce que je voue mes dernières forces au parachèvement de la réalisation du programme pour lequel vous m'avez, à chaque fois, donné mandat.
C'est avec une grande émotion et un lourd sentiment de responsabilité que j'ai reçu les appels qui m'ont été adressés par les citoyennes et les citoyens, la société civile, les formations politiques, les organisations syndicales et les organisations de masse, m'exhortant à me porter candidat à la prochaine élection présidentielle. Animé que j'ai toujours été du respect du peuple algérien qui m'a accordé l'honneur et le privilège de le servir pendant trois mandat, je suis en devoir de répondre positivement, car je ne me suis jamais, ma vie durant, dérobé à aucun devoir au service de ma patrie.
Il me coûterait de rester sourd à vos appels. Aussi, ai-je décidé, pour ne point vous décevoir, de me porter candidat à l'élection présidentielle du 17 avril 2014 et de mettre toute mon énergie au service de la concrétisation de vos voeux.
Dans le contexte géopolitique qui entour notre pays, je n'ai d'autre ambition que celle de le préserver des nuisances et des menaces qui peuvent compromettre le parachèvement de son développement global. Je le ferai avec toute la force de ma piété patriotique et de ma fidélité aux valeurs et aux idéaux de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954.
Mesdames et Messieurs,
Je me propose de consacrer le nouveau mandat que vous me demandez d'assumer à la préservation de notre pays des effets des hostilités internes et externes avérées et potentielles de toutes natures et à l'apaisement de notre société qui a besoin de voir rassemblées ses énergies pour la réalisation de nouvelles conquêtes, loin des rivalités stériles et des déchirements ravageurs. Les divisions suscitées et entretenues constituent un moyen d'affaiblir notre pays face à l'urgence des défis et à la complexité des enjeux. Notre société n'a que faire des idéologies passéistes et antinomiques avec le progrès. J'attends que chacun de vous apporte sa part dans la mutation que nous avons à opérer ensemble au prix d'efforts équitablement répartie. Aux égoïsmes de tous genres qui corrodent les liens du vivre ensemble, nous opposerons un projet de société basée sur la mutualisation et le partage. Le meilleur atout pour réussir le changement, c'est la rupture avec la tare de l'insatiabilité matérielle, c'est la franche mobilisation collective pour gagner, au profit de notre pays, tous les motifs de sa fierté légitime aux yeux du monde.
Tout en acceptant de répondre à cet honneur qui m'est fait, je suis déterminé à créer les conditions de la consolidation du développement économique et social et d'un renouveau politique consensuel avec l'ensemble des acteurs politiques, pour que chaque algérien sente et perçoive, dans son quotidien, que la vie démocratique de la Nation est réelle et palpable, avec la consécration des droits de l'homme dans toutes les sphères d'activités, avec la prépondérance accordée aux équilibres des pouvoirs pour permettre aux différentes institutions d'agir en permanence dans le respect de l'Etat de droit.
Les efforts déployés, jusque-là, doivent, avec la contribution de tous les acteurs politiques nationaux, permettre de bâtir un édifice institutionnel renouvelé, adapté aux attentes de l'Algérie d'aujourd'hui.
Je m'engage de nouveau, au service de la patrie, conscient des responsabilités que cette charge publique implique, car j'ai la conviction que l'expérience des affaires de l'Etat, que j'ai eu la chance d'avoir acquise, doit être mise au service de l'Algérie.
Si le peuple Algérien souverain m'accorde, de nouveau, sa confiance, je m'engage à créer les conditions politiques et institutionnelles, avec l'ensemble des acteurs représentant les différents segments de la société, permettant l'édification d'un modèle de gouvernance répondant aux attentes et espérances de notre peuple.
Elle se concrétisera dans une révision de la Constitution qui sera menée dans le courant de cette année.
Cette démarche répondra aux aspirations de la jeunesse à prendre le relais, dans un environnement marqué par la stabilité, la justice sociale, l'équité et le respect dû à chaque citoyenne et citoyen de notre Algérie.
Mesdames et Messieurs,
L'élection présidentielle prochaine, de part le choix judicieusement réfléchi que vous ferez librement, va être le point de départ d'une dynamique de changement vers une société nouvelle indemne de toute les pratiques et comportements nuisibles.
Ma candidature que vous avez réclamée s'inscrira exclusivement dans le sens de l'intérêt général. Elle se situera à l'opposé des rivalités personnelles ou partisanes, elle se veut un acte d'abnégation renouvelé au service de tous les Algériens, sans discrimination aucune.
Je ne suis animé que de la seule volonté de conduire l'effort collectif de tous les Algériennes et Algériens dans la poursuite de l'immense chantier de construction de l'Algérie nouvelle résolument tournée vers un avenir radieux.
Pour faire face aux exigences de ce chantier, je sollicite le soutien de toutes celles et de tous ceux qui n'acceptent pas que notre pays ne puisse pas encore prendre son plein essor vers le progrès et la prospérité. J'en appelle à celles et ceux qui savent qu'on ne peut plus s'exonérer de l'obligation de mettre la rigueur et le sérieux dans tout ce que nous entreprenons. J'en appelle à celle et à ceux qui refusent de s'abandonner à l'impéritie et à la paresse.
Mesdames et Messieurs,
A à la veille de l'important rendez-vous du 17 avril prochain, je laisse à chaque Algérienne et chaque Algérien le soin d'évaluer en toute âme et conscience, le chemin parcouru et les acquis enregistrés.
Mon vœu est que la compétition électorale entre les candidats se déroule de manière loyale et sereine, à travers un débat d'idées et une confrontation de programme qui permettront aux électeurs de bien choisir.
J'appelle les Algériennes et les Algériens à accorder à cet événement toute l'importance qu'il mérite, car la décision leur revient en premier et dernier ressorts et il s'agit d'une décision qui engage leur avenir, celui de leurs enfants et celui du pays tout entier.
J'ai grand espoir que la prochaine élection présidentielle soit une preuve éclatante par laquelle les enfants de ce pays feront leur choix, l'exprimeront avec la même détermination, le même engagement et le même esprit qui ont déterminé les Algériennes et les Algériens, en juillet 1962, à investir massivement les bureaux de vote pour exercer leur droit à l'autodétermination, et affirmeront, ce faisant, que le moment est, aujourd'hui aussi, un moment décisif.
Je suis convaincu que, grâce à leur maturité et à leur clairvoyance, les électrices et les électeurs sauront discerner les vraies des fausses promesses, le vrai du faux dévouement, l'engagement concrètement prouvé au service de la patrie de la gesticulation de façade tendant à leurrer le peuple qui, en définitive, choisira souverainement le président et le programme qui lui conviennent.
Rassemblons-nous, mobilisons-nous pour changer, toujours en mieux, notre présent et construire notre avenir et celui de nos générations futures.
Ensemble, décidons du pays que nous voulons, le pays où il fera bon vivre. Ensemble, bâtissons le pays rêvé par les glorieux martyrs de la Révolution de Novembre. Ensemble, bâtissons l'Algérie nouvelle.
En ce moment où nous célébrons la Fête de la victoire, je ne conclurai pas mon propos sans saluer la mémoire de nos valeureux martyrs ainsi que celle de tous ceux qui ont, depuis le Jour de la victoire, sacrifié leurs vies pour la Patrie. Je prie Dieu Le Miséricordieux de leur accorder à tous la meilleure récompense.
Gloire à nos valeureux martyrs!
Vive l'Algérie!"
Rédaction WEB/LIBERTÉ

Services publics dites-vous ?

Quand l’APS dénonce un piratage

Par : Imène AMOKRANE
Le site électronique du candidat à l'élection présidentielle du 17 avril, Abdelaziz Bouteflika a été piraté hier après-midi, vendredi 21 mars. Chose très fréquente. Un article avait été inséré sur le site faisant les louanges de Abdelaziz Bouteflika, mais un « faux » titre, qui a surpris plus d’un: « Ali Benflis sera notre futur président ».
L’info avait été relayé hier sur les réseaux sociaux, mais ce samedi il y a eu une « intervention » officielle. Pour ceux qui doutaient de l’alignement des médias publics pour le candidat-président, voilà que l’APS est venu enlever tous ces doutes. L’Agence de presse algérienne (APS), a rapporté dans une dépêche publiée aujourd’hui après midi que « la direction de la communication du candidat Abdelaziz Bouteflika a procédé à la fermeture momentanée du site officiel de la campagne suite à des attaques dont la finalité est d'opérer des intrusions pour transfigurer le contenu graphique et éditorial du site ». Deux informations essentielles peuvent être retenues de cette dépêche. La première c’est que « abdelaziz-bouteflika.com » est bel et bien le site officiel du candidat-président. La seconde c’est que c’est pratiquement la première fois que l’APS rapporte un piratage de site. Ça se rapproche plus d’une dénonciation d’un acte que d’une simple information. Cette dépêche vient confirmer la tendance claire des médias publics qui confirment encore une fois qu’ils sont au service de Abdelaziz Bouteflika.

Deux jours après Batna

Khenchela a eu sa marche

Par : Rachid Hamatou
Plus de 800 citoyens représentants de Khenchela et les communes limitrophes se sont rassemblés ce samedi 22 mars, vers 11h, au centre ville, à la place « Abbas Laghrour ». Ils ont voulu exprimer, à l’instar de ce qui s’est passé à Batna (lire : Mouvements de colère dans les Aurès) jeudi passé, leur désapprobation des dernières déclarations de Abdelmalek Sellal sur les « Chaouis ». Les services de sécurité ont eux aussi été très nombreux et ils ont empêché la foule d’atteindre le siège wilaya de Khenchla..
Les manifestants s’étaient mobilisés à l'appel du mouvement citoyen « Aures Amokrane », des wilayas de Kenchella et d’Oum el Bouaghi. Le rassemblement a été marqué aussi par la présence de manifestants venus en famille scandant des slogans hostiles Sellal.
R.H
http://www.youtube.com/watch?v=lM83CFg6ZzQ&feature=player_embedded#t=0

أصحاب المال الوسخ أصبحوا يصنعون الرؤساء في الجزائر.. وهذا خطير

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أصحاب المال الوسخ أصبحوا يصنعون الرؤساء في الجزائر.. وهذا خطير
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 قالت المترشحة للرئاسيات القادمة، لويزة حنون، إن المترشح علي بن فليس، أراد أن يستغلّ الرسالة التي وجّهها الرئيس اليمين زروال إلى الشعب، حيث قام أنصار بن فليس بتأويلها على أنها دعم ومساندة لهم، وأكدت حنون، أنها تفضّل لو تكلم زروال قبل أشهر وذلك ليكون خطابه أكثر تأثيرا على الساحة الوطنية، كون البلاد في حاجة لمثل هذه المبادرات في ظل الظروف الخارجية المحيطة بالبلاد. وانتقدت المتحدّثة، ما أسمته تدخل رجال المال والأعمال المستعملين للمال الوسخ في صناعة الرؤساء، حيث أكدت أنها لا تتهم أيا كان، لكون هذا الأمر من صلاحيات مصالح الأمن، لكنها تحذّر من استحواذ المال الفاسد على السلطة، والذي سيكون -حسبها- كارثة على البلاد بعد توجيه الإقتصاد والسياسة لصالح خدمة الأغراض الشخصية. وذكرت حنون، أن صناعة الرؤساء من طرف رجال المال ليس بالطريقة التي قام بها منتدى رؤساء المؤسسات بدعم مترشح ما، ولكن بطريقة أخرى يتم من خلالها استعمال المال الوسخ الذي جمعه أصحابه خلال فترة العشرية السوداء لما كانت الجزائر منشغلة بالحرب على الإرهاب. وأوضحت الأمينة العامة لحزب العمال خلال استضافتها، في لقاء خاص على قناة «النهار»، أنها تحترم رئيس الجمهورية الأسبق اليمين زروال، واطّلعت على مضمون رسالة زروال الموجهة للشعب، والتي جاءت متأخرة، مشيرة إلى أنه تريث كثيرا في وقت كان عليه توجيه الأخيرة  قبل أشهر، وذلك لكي لا يتم استغلالها مثل ما يقوم أنصار بن فليس بتأويلها لصالحهم كما يريدون استعمالها كورقة في الحملة الإنتخابية. وذكرت حنون، أن الرئيس زروال إنسان عسكري، وسبق أن تناقشت معه في العديد من القضايا المهمة، بالإضافة إلى ذلك فقد كان من الرجال الذين حافظوا على السيادة الوطنية وكيان الدولة، كما قام أيضا بالتصحيح الهيكلي لبناء الإقتصاد الوطني. وتحدّثت المترشحة للرئاسيات القادمة، عن عدد من القضايا، مذكّرة بأنها ليست مع منع أي كان من التظاهر، وهي مع حرية التعبير للجميع بما فيها المقاطعين وأنصار الفيس، الذين قالت إنها ضد منعهم من النشاط السياسي، لذا لابدّ أن لا نخاف من المناظرة السياسية وذلك لطي ملفات المأساة الوطنية، مشيرة إلى أن علي بن حاج من حقه ممارسة السياسية والترشح للرئاسيات. وبخصوص الرئاسيات القادمة، أكدت حنون، أنه لابدّ من أخذ التداعيات الإقليمية بعين الإعتبار وإعطاء الكلمة للشعب، مشيرة إلى أنها في حال فوزها بالرئاسيات، ستعطي الأولوية للولايات التي لديها تخلف في التنمية، من أجل تحقيق المساواة بين جميع مناطق الوطن، وتتوقع الأمينة العامة لحزب العمال، أن يكون هناك دور ثان في الإنتخابات الرئاسية القادمة، وفي حال سير الإستحقاقات القادمة من دون تزوير، فإنها ستكون رئيسة الجزائر القادمة .

             

رابط الموضوع : http://www.ennaharonline.com/ar/latestnews/201849-%D8%A3%D8%B5%D8%AD%D8%A7%D8%A8-%D8%A7%D9%84%D9%85%D8%A7%D9%84-%D8%A7%D9%84%D9%88%D8%B3%D8%AE-%D8%A3%D8%B5%D8%A8%D8%AD%D9%88%D8%A7-%D9%8A%D8%B5%D9%86%D8%B9%D9%88%D9%86-%D8%A7%D9%84%D8%B1%D8%A4%D8%B3%D8%A7%D8%A1-%D9%81%D9%8A-%D8%A7%D9%84%D8%AC%D8%B2%D8%A7%D8%A6%D8%B1..-%D9%88%D9%87%D8%B0%D8%A7-%D8%AE%D8%B7%D9%8A%D8%B1.html#.Uy6bjKBq_t0#ixzz2wlzCnkdh





http://www.liberte-algerie.com/actualite/la-lettre-de-bouteflika-aux-algeriens-218062
 

رفض” المنشقة عن بركات تخرج للشارع

نظمت جبهة “رفض” المنشقة عن حركة بركات أمس، وقفة احتجاجية أمام ساحة البريد المركزي بالجزائر العاصمة
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آخر تحديث : 20:09 | 2014-03-22
الكاتب : سامية م
احدى احتجاجات حركة "بركات"
نظمت جبهة “رفض” المنشقة عن حركة بركات أمس، وقفة احتجاجية أمام ساحة البريد المركزي بالجزائر العاصمة، دعت من خلالها كافة الأحزاب السياسية والكتل البرلمانية ولجان المجتمع المدني إلى مقاطعة الانتخابات الرئاسية المزمع تنظيمها في 14 أفريل القادم، ودعت الجبهة في بيان تلاه منسقها العام أمام المحتجين ووسائل الإعلام المحلية والدولية إلى ضرورة مقاطعة ما سمته بالمهزلة الانتخابية، وأكدت أنها ستفعل دور مقاطعتها لها في حركات احتجاجية سلمية خلال الأيام القليلة القادمة، كما طالبت الأحزاب الرافضة للمشاركة في الانتخابات بتفعيل دورها وسحب نوابها من المجالس المنتخبة ورفع حالة الطوارئ بالعاصمة، وشددت على ضرورة التغيير الجذري وتوحيد صفوف الرافضين للعهدة الرابعة للرئيس المنتهية ولايته عبد العزيز بوتفليقة من خلال خلق تنظيم موحد ومشترك يستطيع رفع صوته واقتطاف مطالبه المشروعة.وفي سياق متصل، طوقت وحدات التدخل السريع التابعة للأمن المركزي ساحة البريد، مانعة بذلك زحف المحتجين نحو قصر الحكومة.



سلال يعتذر مرى ثانية لـ "الشاوية" ويكشف: هذا ما حدث

الوزير الأول السابق قال أنه كان بصدد ممازحة صديق، ولم يكن مطلقا يقصد إهانة أي شخص أو منطقة..
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آخر تحديث : 15:08 | 2014-03-22


قدم الوزير الأول السابق، عبدالمالك سلال، مدير الحملة الانتخابية للرئيس عبدالعزيز بوتفليقة، اعتذاراً رسمياً عن مزحة أثارت غضب "الشاوية" واعتبروها عنصرية ومهينة لهم.
وقال سلال في برنامج تلفزيوني بثته قناة "الشروق نيوز"، إنه يعتذر لكل السكان الأمازيغ، ولكل طرف شعر أنه مس في كرامته، بسبب المزحة المثيرة.
وأضاف "أنا أكن كل الاحترام للسكان الأمازيغ. كنت بصدد ممازحة صديق، ولم أكن مطلقا أقصد إهانة أي شخص أو منطقة، أنا أمازيغي، وأتحدث اللغة الأمازيغية، ولا يمكنني أن أهين أصلي".
وكانت مزحة أطلقها سلال، قد أثارت غضب الشاوية، وجدلاً سياسياً وإعلامياً كبيراً. وخرج سكان منطقة الأوراس، الخميس، في مسيرة حاشدة وسط مدينة باتنة شرق الجزائر، لمطالبة سلال تقديم اعتذار لسكان الأمازيغ في منطقة الشاوية.





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