سكان عين أخيار وبن سبتي يشلون الوطني 44 تضامنا مع الشاب المنتحر
قام أمس سكان قرية بن سبتي ،بقطع الطريق
الوطني رقم 44 الرابط بين القالة والطارف، بوضع الحجارة والمتاريس وإضرام
النار في العجلات المطاطية، ما تسبب في شل حركة المرور عبر هذا المحور
الهام لساعات ،و حال دون التحاق طلبة أقصى بلديات الجهة الشرقية بمقاعد
الجامعة والموظفين بأماكن عملهم بعاصمة الولاية .
وهذا تضامنا حسبهم مع الشباب البطال (ذ-عاطف ) 33سنة المنحدر من القرية
،الذي أقدم أمس الأول على إضرام النار في جسده بسبب البطالة التي يعاني
منها، وهو ما تسبب في إصابته بحروق بليغة في أنحاء مختلفة من جسده ، حيث
يوجد تحت العناية الطبيــة . وأرجع المحتجون ،إقدام الضحية على
الانتحار إلى تجاهل المسؤولين النظر في مشكلته، وعدم إستقبالهم له ما أدى
به في الأخير بعد أن سدت في وجهه كل السبل، إلى الإقدام على عملية
الانتحار لوضع حد لحياته ، وإيصال وضعيته للجهات الوصية ،أمام حالة اليأس
والإحباط النفسي التي يعيشها . و طالبوا الوالي التدخل بفتح تحقيق في
القضية ،وتحديد المسؤوليات ، مؤكدين أن المعني ما كان ليقوم بفعلته لو تم
السماع لمشكلته واستقباله. وتطورت الحركة الإحتجاجية إلى إثارة جملة من
المشاكل الإجتماعية ،التي تعاني منها القرية وتخص تحسين إطارهم المعيشي، من
ذلك على الخصوص مشاكل، السكن الريفي، الطرقات ،الإنارة العمومية والأرصفة
وتراكم القمامة و نقص التزود بمياه الشرب أضف إلى ذلك إهتراء شبكة الصرف
الصحي الخ ... وقد تنقل رئيسا البلدية والدائرة لعين المكان، لمحاورة
المحتجين ،غير أنهم أصروا على حضور الوالي قبل أن يتم التوصل إلى تعيين
ممثلين عنهم ،للتنقل إلى مقر الولاية،وهو ما سمح بإعادة فتح الطريق. من
جهتهم قام سكان قرية عين أخيار بغلق الطريق المؤدي نحو عاصمة الولاية،
وبلدية القالة عبر الوطني 84 ا مرورا بقرية المالحة، وهذا تضامنا حسبهم مع
الشاب المنتحر ليتطور الإحتجاج إلى طرح بعض المشاكل الاجتماعية، التي
تتخبط فيها القرية من كل الجوانب من ذلك حرمانهم من التهيئة الحضرية ،
إنتشار الحيوانات الضالة ، البطالة ،غياب الإنارة العمومية ،تدهور حالة
الطرقات ، السكن الريفي ناهيك عن غياب المرافق الشبانية والخدماتية
والترفيهية وغيرها . وقد تنقل رئيس البلدية لعين المكان ، حيث فتح
حوارا مع المحتجين تم خلاله طمأنتهم على مشروعية مطالبهم والتي وعد بالتكفل
بكل النقائص المطروحة ، مما أدى بالمحتجين إلى إعادة فتح الطريق أمام
مستعمليه . ونشير أن عدة بلديات كعين العسل ، القالة ،أم الطبول
،العيون ورمل السوق .. عاشت أمس أزمة في التمون بالحليب و الوقود ، بسبب
توقف وصول إمدادات شاحنات التوزيع جراء هذا الاحتجاج، هذا فيما ظل فيه
أصحاب المركبات من الوزن الخفيف والثقيل عالقين على مستوى الوطني 44 ،
الأمر الذي أدى بالبعض إلى تحويل المسار ،عبر طرقات ومسالك أخرى وسط حالة
من التذمر والإستياء،كما سجلت مناوشات بين بعض المحتجين وأصحاب المركبات
،بعد رشق السيارات بالحجارة من قبل الشباب المحتج ومحاولة بعض المنحرفين
واللصوص إبتزاز مستعملي الطريق مقابل السماح لهم بالعـــبور. ق/بـــــــاديس
A quoi sert le Centre culturel algérien à Paris ?
Les réseaux des centres et instituts culturels étrangers ne cessent de
s’étendre à travers le monde et leur rôle ne cesse de s’accroître au fur
et à mesure que la mondialisation prend de l’ampleur. Œuvrant dans le
domaine de la diplomatie culturelle qui consiste en l’échange d’idées,
d’informations, de valeurs, de traditions, de croyances, et d’autres
aspects de la culture, avec l’intention de favoriser la compréhension
mutuelle, ces structures sont des ressources puissantes du Soft Power.
Ce concept, paru au début des années 1990, consiste en la capacité
d’attraction et de séduction, exercée par un modèle culturel ou une
idéologie sur les autres, dans le but de rendre l’action de celui qui la
produit une norme universelle. Ainsi, les puissances mondiales et
certains pays émergents mènent une vraie bataille, surtout dans les pays
sous-développés riches par leurs ressources naturelles. L’Institut
Goethe, les centres culturels turcs, l’Institut français ou encore
l’Institut Confucius rivalisent ainsi en matière d’actions culturelles
pour attirer le maximum de gens et faire accepter et rendre légitimes
leurs actions politiques et économiques.
A Alger, pas moins de six centres culturels mènent une lutte acharnée
pour augmenter leur fréquentation à travers une programmation régulière
et de qualité tant les enjeux sont importants et les structures
culturelles officielles ont depuis longtemps été désertées par les
Algérois. L’Algérie possède deux centres culturels à l’étranger : le
Centre culturel algérien du Caire, fermé depuis des lustres, et le
Centre culturel algérien à Paris (CCA). Ce dernier est placé sous la
tutelle conjointe des ministères de la Culture et des Affaires
étrangères.
Ceux qui ont eu à le fréquenter, savent que le public qui participe à
ses actions culturelles est presque exclusivement issu de notre
communauté vivant en France. Il accomplit donc une mission de service
communautaire, et non une mission de diplomatie culturelle comme
l’indique son statut. Il est de ce fait loin de représenter une
ressource du soft power pour l’Algérie et il n’a absolument aucune
influence sur l’opinion publique française.
Ammar Kessab : Expert en politiques culturelles
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anti khoroto
le 16.05.14 | 11h17
compte pour du beurre
Turbulences chez Barakat
Dix-neufs signataires, tous membres de Barakat, s’opposent, dans un
communiqué, aux consultations politiques «engagées à leur insu» et
critiquent «une initiative lancée par quelques personnes qui ne
représentent qu’elles-mêmes et qui s’inscrit en porte-à-faux avec les
idéaux, le texte fondateur et notamment la déclaration politique de
Barakat».
«Pour qu’il n’y ait pas de nouveaux Khalida et Amara au nom de Barakat,
nous dénonçons fermement les consultations engagées par un groupuscule
de personnes au nom du mouvement, avec un certain nombre de partis
politiques», affirment-ils. Selon les auteurs, la démarche est
«incompréhensible et douteuse». «Cette décision a été prise lors d’une
réunion informelle et non lors d’une assemblée générale», précise Bouzid
Ichaalalan, l’un des membres signataires. 15 militants étaient présents
dont trois nouveaux membres. Amira Bouraoui et Mehdi Bsikri ont soumis
au vote la décision d’engager des consultations avec les partis
politiques. 13 personnes ont voté en faveur du texte. Selon Bouzid
Ichaalalan, «cette décision n’était pas à l’ordre du jour, ce vote n’a
aucune légitimité».
A la fin de cette réunion, un message a été envoyé aux membres présents
avec le programme des rencontres avec les différents partis politiques
(Ennahda, El Adala, Al Jil Jadid, MDS et MSP). Selon un membre de
Barakat, ce message démontrerait que les consultations politiques ont
débuté bien avant le vote de cette décision. «Amira Bouraoui a constitué
un groupe pour valider cette décision et profiter de l’absence de
certains membres», déclare Idir Tazerout. «Ce choix contredit le texte
fondateur du mouvement, on trahit la confiance des Algériens. Barakat
n’appartient ni à moi, ni à Amira, ni aux 19 signataires du communiqué.
Il appartient à tous le monde», insiste Bouzid Ichaalalan.
Officiellement, les consultations politiques seraient entreprises au
nom de la transition politique. Officiellement. «Amira Bouraoui
disparaît de la scène médiatique. En perte de visibilité, elle a pris
cette décision pour revenir sur le devant de la scène», dénonce un
membre. «C’est une manipulation ! Amira Bouraoui veut assouvir ses
ambitions politiques sur le dos de Barakat», ajoute un membre du
mouvement. Jointe par téléphone, la principale concernée réagit : «Nous
avons voté cette décision à la majorité lors d’une assemblée générale.
20 personnes étaient présentes. Quand on n’assiste pas aux réunions, on
ne conteste pas les décisions prises.» «Je n’ai aucune ambition
politique, si ce n’est que les choses changent dans notre pays»,
ajoute-t-elle.
Sa démarche, selon elle, est conforme au texte fondateur : «Nous
entamons des discussions avec de partis et des personnalités politiques.
Il s’agit de tables rondes et non pas d’alliances. Ce communiqué n’a
aucune valeur. Car Barakat a toujours communiqué via sa page facebook.»
L’avenir de Barakat semble s’écrire en pointillé. Une assemblée générale
va être organisée pour mettre fin aux divisions. Des mesures seront
prises. L’éviction de certains membres du mouvement est évoquée.
Hassiba Hadjoudja
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arnak
le 16.05.14 | 13h42
on sait aussi
arnak
le 16.05.14 | 13h32
Mr MCAF
Esaü
le 16.05.14 | 12h56
balbutiements
ge
le 16.05.14 | 12h05
Turbulences chez Barakat
mors83
le 16.05.14 | 10h58
discutions
omar lesaits
le 16.05.14 | 10h26
Mecca Cola
Hadj 2014 : Entre les organisateurs rien ne va plus
En juin prochain, 28 800 hadjis algériens sont attendus en Arabie Saoudite.
Entre le bilan déjà lourd des pèlerins décédés depuis le début de
l’année et l’augmentation des cas de coronavirus Mers, cette année
encore, l’organisation de la omra ne sera pas simple. Pendant ce temps,
l’Office du hadj et de la omra, et les agences de voyages règlent leurs
comptes. Alors que l’Arabie Saoudite annonce 157 décès dus au
coronavirus MERS, la direction générale de la prévention et de la
promotion de la santé (ministère de la Santé) est la dernière à alerter,
par courrier daté du 11 mai, l’Office du hadj et de la omra (ONHO) de
la menace que représente le coronavirus pour la santé des hadjis
algériens amenés à partir en pèlerinage dès le mois prochain.
Dans ce courrier, dont El Watan Week-end détient une copie, elle
demande la réactivation du dispositif relatif à la surveillance et à
l’alerte du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, le coronavirus MERS,
pour parer à d’éventuelles contaminations des hadjis algériens. Un
comité constitué de représentants des ministères des Affaires
étrangères, des Finances, de la Santé, des Transports et enfin de
l’ONHO, sur le qui-vive à l’aéroport international d’Alger, a été chargé
de contrôler les conditions de traitement des hadjis par les agences de
voyages, y compris les conditions d’hygiène, une priorité compte tenu
de l’augmentation du nombre de cas en Arabie Saoudite.
Pour sa part, la direction générale de l’Office du hadj et de la omra a
interpellé les 36 agences de voyages qui seront chargées de transporter
et de veiller sur les milliers de hadjis, rappelant, par la voix de son
responsable cheikh Barbara, les douloureux souvenirs vécus durant les
hadjs passés. Le directeur de cet office a même qualifié certaines
agences de voyages d’ «opportunistes» et d’ «affairistes», «jouant avec
la vie des Algériens à des fins matérielles», les accusant de ne
travailler qu’en saison du hadj. Au regard de la situation sanitaire en
Arabie Saoudite, l’Office du hadj déconseille aux femmes enceintes, aux
enfants âgés de moins de 12 ans, aux personnes âgées de plus de 65 ans
et aux personnes malades de cancer, d’insuffisance rénale, de troubles
respiratoires et d’infections pulmonaires de partir en Arabie Saoudite
dans le cadre du hadj.
*********************
Lies Senouci. Premier vice-président du Syndicat national des
agences de voyages (SNAV) : Avec 5000 DA par pèlerin, je ne vois pas
comment on peut se faire de l’argent sur leur dos !
-Cheikh Barbara tient certaines agences pour responsables des problèmes que rencontrent les hadjis algériens à La Mecque.
Mais de quels problèmes s’agit-il ? En tant que syndicat des agences de
voyages, nous souhaitons que toute agence qui n’a pas respecté son
contrat avec les voyageurs soit signalée afin que nous puissions prendre
les mesures adéquates. Si l’Office a décidé de sanctions, nous ne
sommes pas au courant. Enfin, je tiens à préciser que les agences
possèdent un double agrément : le premier est donné par le ministère du
Tourisme et le second attribué par l’Office national du hadj et de la
omra. En d’autres termes, c’est lui qui le délivre. Donc, si cheikh
Barbara a des preuves contre des agences qu’il les dénonce.
-L’Office dénonce entre autres les agences qui choisissent des hôtels vétustes ou trop éloignés.
Il faut être objectif et se référer au contrat : si dans ce dernier, le
classement de l’hôtel et sa proximité ne sont pas déterminés, il n’est
pas logique de parler de défaillance.
-L’Office accuse encore certaines agences de vouloir gagner de l’argent sur le dos des pèlerins…
Si on se réfère au cahier des charges qui régit l’opération du hadj,
les agences doivent assurer l’encadrement de proximité. Et c’est
l’Office du hadj qui finance et nous verse la somme de 5 000 DA par
pèlerin. Donc je ne vois absolument pas comment on peut se faire de
l’argent sur leur dos ! Il nous est même arrivé de ne toucher aucun
bénéfice, car nous avons beaucoup de frais : les billets d’avion, les
guides, etc. J’en profite pour dire que deux guides pour 250 personnes,
c’est insuffisant.
-Avez-vous pris des mesures particulières cette année, compte tenu de l’augmentation du nombre de cas de coronavirus ?
Nous ne sommes pas médecins, juste des agences de voyages. C’est au
ministère de la Santé et à l’Office du hadj de prendre des mesures et de
mener une campagne de prévention, car ils ont les moyens de le faire.
-Comment les agences de voyages sont sélectionnées par l’Office ?
Un cahier des charges est publié chaque année. La sélection se fait via
une commission interministérielle qui étudie les dossiers en fonction
de critères, dont l’ancienneté et l’expérience. En d’autres termes, les
agences sélectionnées sont celles qui ont le plus d’expérience dans
l’organisation du hadj et de la omra. A chaque fois qu’on participe au
hadj, nous avons non seulement un agrément mais aussi des contrats qui
nous lient avec les partenaires saoudiens. Et c’est grâce à ces contrats
que la sélection se fait.
********************
Cheikh Barbara. DG de l’Office du hadj et de la omra : Les
agences de voyages sont tenues d’assurer un staff médical 24 heures sur
24
-Combien d’Algériens sont déjà partis en Arabie Saoudite pour accomplir la omra ?
Depuis le début de l’année, ils sont 155 000 Algériens à avoir déjà
accompli la omra et ce nombre est appelé à augmenter. Cependant, il est
important de rappeler aux agences de voyages la nécessité de mieux
accompagner les pèlerins algériens, car nous avons enregistré plusieurs
défaillances et nous avons pris la décision de sévir contre ce genre de
pratiques irresponsables. Aujourd’hui, il est hors de question de
pardonner à certaines agences qui recourent à la location d’hôtels qui
se trouvent à 4 km de Harem. Il est également inadmissible de voir nos
hadjis entraînés dans des hôtels vétustes. A ces agences, je dis :
«Faites entrer des devises et des touristes en Algérie, c’est ce qu’on
attend de vous.»
-Combien d’agences avez-vous sanctionnées pour les défaillances dont vous parlez ?
Neuf. Cinq ont été interdites, pendant deux ans, d’activité du hadj et
de la omra, tandis que quatre autres ont reçu des avertissements de la
part de l’Office. La liste pourrait s’allonger si d’autres agences se
comportent de la même manière durant la prochaine saison du hadj. Au
total, 165 agences dont 54 nouvelles ont été agréées par l’Office contre
203 l’an dernier.
-Combien d’Algériens sont attendus à La Mecque cette année ?
Nous avons droit à un quota de 28 800 hadjis pour cette année alors que
l’an dernier ils étaient 36 000. Ce nombre a été revu à la baisse en
raison des travaux au niveau de Harem.
-Avez-vous recensé des décès parmi les omristes algériens ?
Oui. Depuis le début de l’année, nous en avons enregistré 55 (33 hommes
et 22 femmes). Sur dix cas de décès, trois ont perdu la vie après des
troubles respiratoires dus aux incendies dans des hôtels, un omriste
s’est suicidé, six autres sont décédés dans des accidents de la route.
Les 45 autres victimes souffraient de maladies diverses : cancer,
insuffisance rénale, troubles respiratoires et infections pulmonaires.
-Qu’en est-il du cahier des charges et combien d’agences de tourisme et de voyages seront retenues pour le hadj ?
Pour l’instant, 80 agences de voyages et de tourisme ont retiré leur
cahier des charges, mais seules une trentaine, 36 maximum, seront
sélectionnées, de manière très stricte, pour transporter les hadjis.
Elles doivent, entre autres, accompagner les pèlerins tout au long de
leur séjour et sont dans l’obligation d’assurer un staff médical 24
heures/24 et de veiller à la qualité des repas qui leur sont donnés. En
parallèle, une réunion interministérielle aura lieu dans quelques jours
pour définir le prix fixe du hadj pour cette année.
157 morts en Arabie Saoudite
Le ministère saoudien de la Santé a annoncé, mercredi, cinq nouveaux
décès dus au coronavirus MERS, portant à 157 le bilan des morts dans le
pays, premier foyer de cette infection apparue en 2012. Dans son
bulletin quotidien, le ministère a fait état de la mort de deux femmes
âgées de 60 ans et d’une troisième de 63 ans à Djeddah (ouest), et de
deux hommes de 55 et 57 ans à Riyad. Le nombre total d’infections par le
coronavirus MERS s’établit désormais à 511 depuis l’apparition de la
maladie dans le royaume, selon les autorités saoudiennes.
(AFP)
Sofiane Abi / Sofia Ouahib
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somhana207
le 16.05.14 | 13h02
Hadj
MAK
le 16.05.14 | 12h50
mak
ténira
le 16.05.14 | 12h19
La corruption, non le coronavirus !
Langiri
le 16.05.14 | 11h43
Commerce honteux
Disparition des salles de cinéma, théâtres et librairies
Oran, dépôt de bilan pour la culture ?
La culture se fait rare à Oran. La majeure partie des salles de cinéma
croupit sous des tas d’ordures, et les librairies se comptent sur les
doigts d’une seule main. Hormis la saison estivale où elle renaît
quelque peu de ses cendres, pour le restant de l’année la vie culturelle
à El Bahia est laminée.
Le Nouvel-Oran, qui «croît» à l’est de la wilaya, souffre d’un manque
cruel d’infrastructures culturelles. En effet, dans les nouveaux
quartiers de la ville, on aura beau chercher de fond au comble, on ne
décèlera nulle trace du moindre cinéma de quartier, ni du moindre
théâtre. La culture est quasi-inexistante. Pourtant, l’extension d’Oran
vers l’est est à ce point prédominante que le centre-ville actuel est
en passe de devenir le Vieil-Oran. Des communes comme Bir El Djir ou
Belgaïd s’agrandissent année après année et font de l’ombre à Oran-
Centre : hôtels de luxe, centre d’affaires, nouveaux quartiers, chaînes
de restauration, magasins de luxe… rien n’est négligé. «Moi qui habite
Akid Lotfi, il ne m’est plus indispensable de descendre au centre-ville
pour y effectuer mes achats. Je peux tout trouver dans mon quartier»,
nous expliquera un habitant de l’est, qui y a trouvé son compte.
Toutefois, une question mérite d’être posée : est-il vrai que «tout se
trouve» dans ces nouvelles zones d’habitation ? La réponse est bien sûr
non ! Il y a une carence, et de taille, dont personne au rang des
pouvoirs publics ne semble se soucier : les infrastructures culturelles !
Dans ces nouveaux quartiers, les fast-foods sont légion, mais les
librairies brillent par leur absence. La culture, pour nos dirigeants,
est décidément un luxe dont les oranais peuvent se passer. «Quand un
nouveau quartier est conçu, pour l’animer les architectes pensent à le
doter d’une mosquée et d’un marché de proximité. Voilà à quoi se réduit
l’animation d’un quartier pour nos dirigeants. Intégrer dans leurs
maquettes une salle de cinéma ou un théâtre de quartier ne rentre même
dans leur imagination», nous expliquera un urbaniste.
Il y a certes le Méridien Hôtel avec le Centre des conventions qui le
jouxte qui propose périodiquement des événements culturels... mais à
quel prix ? L’accès à ces spectacles n’est pas donné à tout le monde. Il
faut débourser entre 1500 jusqu’à 5000 DA pour assister à un concert…
des sommes mirobolantes ! C’est, hélas, cela le raisonnement de nos
dirigeants : opter pour la démesure, sans se soucier de l’intérêt des
petites gens.
D’ailleurs, c’était en bombant le torse que les autorités locales
avaient déclaré, l’année dernière, qu’Oran sera munie d’un grand opéra,
haut standing, pouvant abriter jusqu’à 3000 personnnes. «A quoi bon
construire avec tant de faste un opéra de 3000 places si, en parallèle,
on n’est pas capable d’ériger ici et là des petits théâtres de quartier
?», se demandent nombre d’Oranais. Il faut bien dire ce qu’il en est :
ce ne sont pas seulement les nouvelles zones d’habitation qui manquent
d’infrastructures culturelles…même au cœur d’Oran, là où sont érigés les
quartiers dits «chics», la culture est quasi-absente.
Seule la cinémathèque «Carbure»
A Bel Air, par exemple, des immeubles «haut-standing» poussent comme
des champignons, mais sans pour autant concourir à l’animation de ce
quartier. «Bel Air est devenu un quartier-dortoir de luxe», se plaisent à
dire ses habitants. A Miramar, la librairie la plus célèbre d’Oran
s’est convertie, l’été dernier, en magasin de chaussures, au grand dam
des amoureux du livre. Point positif tout de même : une nouvelle
librairie, sise à Cavaignac, a ouvert ses portes en octobre dernier, et
connaît, depuis, un certain engouement. Comme quoi, même si la situation
de la culture à Oran laisse largement à désirer, il ne faut jamais
désespérer !
Salles obscures
«Oran, la ville qui abrite un festival international dédié au septième
art, mais qui n’est pas capable d’ouvrir deux salles de cinéma». C’est
en ces termes que beaucoup d’Oranais raillent la situation
catastrophique dans laquelle se morfond le cinéma dans leur ville.
Effectivement, dans le tout-Oran, il n’y a que la Cinémathèque qui
«carbure» bon an mal an. Pourtant, il suffit de faire un tour au
centre-ville pour remarquer qu’El Bahia est bien lotie en salles
obscures. Tellement bien loties que durant les années 70’ chaque cinéma
avait sa spécialité : péplums, westerns, nouveautés, classique, cinémas
indien, égyptien.
Aujourd’hui, ce temps-là est révolu, et la Cinémathèque, située à
Miramar, est devenue un «fourre-tout» où on y projette toutes sortes de
films. Pourtant, Oran abrite chaque année un festival international
dédié au cinéma arabe, ce qui laisserait croire, si on s’en tient à la
logique, que les cinémas se trouvent à profusion dans cette wilaya.
Absolument pas : la majeure partie des salles sont fermées et se
trouvent dans un état de dégradation avancée.
Le Rex, à l’avenue de Tlemcen, est à jamais irrécupérable. La salle
Marhaba (ex-Escurial) fait pitié à voir tant son hall est jonché
d’ordures. A la rue Mostaganem, la salle de cinéma le Tivoli a été rasée
en 2011, avant de se transformer, cette année, en antenne
administrative. Certes, certaines salles ont bénéficié d’opérations de
réhabilitation, à l’image d’Es-Saâda et le Maghreb, hélas, ces salles
flambant neuves ne sont aujourd’hui opérationnelles qu’au gré des
festivals ou d’événements périodiques. Pour le restant de l’année, elles
demeurent
fermées.
Investir dans les friches industrielles
Pour Hadj Melliani, enseignant-chercheur à l’université de Mostaganem,
construire de nouvelles infrastructures en matière de culture n’est pas
une urgence absolue à Oran. Car, alors, il s’agirait d’infrastructures
«fantômes». «Il faut tenir compte du fait qu’il y a eu ces dernières
années des changements sociologiques qui ont concouru à l’émergence de
ce que j’appelle ‘‘la culture d’appartement.’’»
Aussi, les gens ne ressentent pas la nécessité qu’on leur construise
des cinémas ou des théâtres, car ils préfèrent consommer de la culture
«at home». Cette culture d’appartement s’est développée par le biais des
instruments culturels individualisés, à l’image des home-cinéma, des
lecteurs DVD, et des ordinateurs sophistiqués. «Petit à petit, les
citoyens n’ont plus ressenti la nécessité de sortir. Ils consomment la
culture, mais en interne !»
Et d’expliquer que les jeunes, aujourd’hui, voient jusqu’à 3 films par
jour, sans avoir mis les pieds une seule fois dans une salle obscure.
«C’est pour cela que j’insiste à dire que c’est une erreur de
construire, tous azimuts de nouvelles infrastructures culturelles, car
elles seraient des coquilles vides.»
En revanche, ce que préconise cet enseignant-chercheur, c’est d’axer
les efforts sur l’épanouissement des talents émergents. «Pour réinjecter
la culture dans les nouvelles zones d’habitation ou dans les quartiers
déshérités, il faut octroyer des espaces culturels aux artistes en
herbe, où ils puissent répéter et éventuellement se produire.»
Pour cela, il suffit juste de faire preuve d’un peu d’imagination :
Oran possède énormément de friches industrielles qui sont délaissées,
voire tombant en ruine. «L’idée est donc de réhabiliter, à moindre coût,
les friches industrielles abandonnées, tout en conservant leur
caractère d’usines pour les octroyer aux jeunes artistes.»
Effectivement, Oran regorge de friches industrielles à l’arrêt depuis
plusieurs décennies. Ces usines vacantes, en plus d’occuper beaucoup
d’espace, contribuent grandement, du fait de leur décrépitude, à
enlaidir le paysage urbain. Aussi, les convertir en espaces culturels,
fut-il avec les moyens du bord, est perçu par beaucoup comme une idée
originale. (A. E.-K.)
Akram El Kébir
Infrastructures sportives à Annaba
Une dégradation avancée
La réhabilitation de cette infrastructure nécessitera...
Juché sur les hauteurs de l’Edough dans la commune de Séraïdi, le
centre de préparation des équipes et des athlètes de niveau
international n’est toujours pas en état d’exploitation.
L’état des infrastructures sportives dans la wilaya de Annaba laisse à
désirer. C’est le constat de différents athlètes sportifs pratiquant
plusieurs disciplines. Et si les terrains de proximité sont déjà
totalement dégradés, les stades de compétition sont en voie de l’être.
Installé récemment, le wali de Annaba, Mounib Sandid, ne semble pas
s’inquiéter, outre mesure, de cette situation. Heureusement que la
commission sportive de l’APW a dérogé à la règle et a préparé un dossier
sur ces insuffisances et autres retards accusés dans l’avancement des
chantiers.
L’exemple le plus désolant demeure de loin celui du chantier de la
salle Chahlef Chahreddine, à la cité Plaine Ouest et du centre régional
d’éducation physique et sportive (Creps). Haut lieu de la préparation
des athlètes de niveau international dans toutes les disciplines
sportives, particulièrement les équipes nationales de football et
d’athlétisme, ce centre est depuis des années dans un état lamentable ;
d’ailleurs sa dégradation a été entamée durant la tragédie nationale.
Juché sur les hauteurs de l’Edough, dans la commune de Séraïdi et
implanté sur un terrain de 7 ha dont 3 bâtis, ce centre sportif n’est
toujours pas en état d’exploitation.
Créé en 1964, il a été affecté à la direction de la jeunesse et des
sports (DJS) de Annaba en 2010 ; celle-ci a lancé une étude technique
pour sa réhabilitation pour un coût de 2 milliards de dinars. Une
réévaluation de l’opération inscrite initialement avec une autorisation
de programme de 360 millions de dinars est accordée au mois de septembre
2011 avec une rallonge d’un milliard de dinars. L’ex-ministre de la
Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, qui avait décidé d’octroyer cette
enveloppe, avait exigé à la DJS une prise en charge effective pour la
restauration du Creps, dont la livraison était prévue en 2013. «Nous
sommes en 2014 et rien n’a été fait», se lamentent les mêmes athlètes.
Grandeur et décadence d’un centre qui faisait la fierté de la wilaya et
du pays, où les équipes sportives nationales, toutes disciplines
confondues, se ruaient pour y décrocher une réservation pour un stage de
préparation. Il est doté de plusieurs structures et équipements
sportifs, dont un gymnase de type C destiné aux sports collectifs
(handball, basket-ball et volley-ball), un terrain de football, une
piste d’athlétisme, un second plateau à l’air libre pour les sports
collectifs et une piscine couverte.
D’autres structures sont intégrées à cette infrastructure, dont un bloc
administratif, trois pavillons-dortoirs de 48 places chacun, trois
salles de cours, un réfectoire, une bibliothèque, un amphithéâtre de 198
places et des foyers de détente. Aujourd’hui, le Creps est hors service
et livré aux aléas du temps et aux chiens errants qui dépassent en
nombre les ouvriers en charge de ce chantier.
Leïla Azzouz
Vos réactions 1
mhno
le 15.05.14 | 16h57
Et qui été le responsables des infrastru
Rue Mustapha benbolaïd
Sept familles dans la rue
Les services de l’APC, pourtant alertés bien avant, n’ont pas pris les choses au sérieux.
La démolition d’un magasin a provoqué l’effondrement d’une vieille bâtisse mitoyenne.
La vie de sept familles et celle d’un commerçant du 19, rue Mustapha
Benboulaïd (non loin de l’école Amardjia Abbas ), une des plus grandes
avenues du centre-ville, a basculé le vendredi 2 mai courant. Voyant le
danger venir, les habitants de Harat Zaoui, une vieille construction
datant des années 1900, voient d’un mauvais œil les travaux d’un voisin
qui a utilisé les gros moyens pour creuser. Et ce qui devait arriver
arriva : un vendredi une bonne partie de la harat s’est effondré!
Dénoncée par les propriétaires qui ont avisé les services de la commune
le 26 avril 2014, l’apparition des fissures n’a pas offusqué outre
mesure les services sollicités.
La démolition du magasin jouxtant la harat précitée, où il a été creusé
un trou de 3 m de profondeur, a fait bouger le mur porteur de
l’ancienne bâtisse qui s’écroule et transforme de paisibles citoyens en
SDF. «On s’apprêtait à dormir quand on a entendu des bruits
d’éboulement; un de nos voisins a été sauvé de justesse. Les agents de
la Protection civile ont établi un rapport sur l’accident ; on a eu très
peur ! Depuis cette date nous dormons à la belle étoile», dira un des
locataires.
«Mon magasin est fermé depuis plus de 15 jours. J’ai même peur d’y
entrer pour récupérer ma marchandise. Je me trouve du jour au lendemain
au chômage technique. Nous demandons l’intervention du wali pour nous
trouver une solution», déclare un des ex-habitants de la harat qui
s’explique mal la manière de faire des services techniques de la commune
qui ont trouvé le moyen d’autoriser la réalisation d’une cave dans l’un
des plus vieux quartiers du centre-ville.
Leïla Benani
Constantine : Opération « mains propres » à l’APC
Un élu, membre de l’APC de Constantine, fait l’objet d’une enquête policière.
Le concerné, issu du Mouvement populaire algérien (MPA) de Amara
Benyounes, aurait été entendu hier par les services de la police
judiciaire dans une affaire de vente de terrains illicites. Jusqu’en fin
de journée, il était encore retenu dans les locaux de la police et on
ignore l’issue de cet interrogatoire. Une semaine auparavant, un ex-élu
pour le Parti des travailleurs (PT), Youcef Bouras, vice-président
chargé des réalisations et de l’urbanisme de l’ancienne assemblée
populaire communale, avait été placé lui aussi sous mandat dépôt,
soupçonné dans une affaire de permis de construire attribués de manière
frauduleuse.
Dans la même affaire, Moussa Mechouche, ex-chef du service urbanisme de
la commune a, quant à lui, été placé sous contrôle judiciaire. Ces
arrestations interviennent alors que l’affaire ayant défrayé la
chronique locale, conduisant au jugement et à la condamnation à 7 ans de
prison de Abderrahmene Abdaoui, élu sur la liste FLN et vice-président
de l’APC, est encore fraîche dans la mémoire des Constantinois.
Ces scandales ne peuvent qu’entacher davantage la légitimité de ces
assemblées « mal élues » et raviver le dégoût les Constantinois à leur
égard. Sortie par la petite porte, l’ex- APC a été remplacée en 2012 par
une nouvelle assemblée -toujours dominée par le FLN- qui semble se
distinguer encore plus par l’incompétence et la prédation.
N. N.
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El Wattani
le 15.05.14 | 23h21
VITE DEBARASSER NOUS DE CETTE RACAILLE
mhno
le 15.05.14 | 16h51
Opération mains propres !!!!!!!!!!!!!!!!
simsim
le 15.05.14 | 10h32
pour une meilleure gestion des APC!
Festival du conte et du récit à Constantine
Les narrateurs donnent libre cours à leur talent
Encore une fois, les familles constantinoises se sont réunies pour écouter des récits et contes d’ici et d’ailleurs.
Lundi, lors d’une soirée printanière, adoucie par les senteurs florales
dominées surtout par celles de la fleur d’oranger, le public s’est
installé, affluant au fur et à mesure, dans l’un des patios du
magnifique palais Hadj Ahmed Bey. Ce lieu historique, baptisé en 2011,
musée national des arts et expressions populaires et culturels
traditionnels, a été choisi parmi les lieux culturels de la ville, pour
la tenue de la 5ème édition du festival international du conte et du
récit organisé par l’association «Kan ya ma kan».
Lors de cette première soirée, l’assistance a eu droit à un avant-goût
des prestations qui suivront jusqu’au 16 du mois en cours. Les
professionnels du conte, déployant des talents multiples pour l’art de
la narration, l’humour et le théâtre débordent, se sont relayés pour
l’animation de cette soirée inaugurale. A 19h, les conteurs ont commencé
à se succéder sur scène. Le public, avant même de les entendre, a
découvert, à travers leurs costumes et le décor, le sens particulier de
chaque prestation. Leurs tenues de scène laissaient aisément deviner
leurs traditions et appartenances géographiques. Comme chacun sait, le
conte est souvent tiré du vécu de nos aïeux; il est transmis par la
tradition orale aux différentes générations ; il peut être porteur
d’humour, souvent de morale et surtout un simple plaisir.
A titre d’exemple, la conteuse marocaine Halima Hamdane a choisi de
raconter une historiette intitulée «Ali Z’har» (soit Ali le chanceux,
ndlr). C’est l’histoire d’un couple. Le mari s’appelle Ali ; par sa
naïveté, voire sa niaiserie, il a fait perdre à sa gentille épouse
Daouia, toute sa fortune (bijoux et autres).
La libanaise, Leïla Derwiche, s’est intéressée à une équation difficile
à résoudre : l’amour de la vie et la peur de la mort ! Elle a, durant
20 minutes, magnifiquement campé le rôle d’un personnage renfermant
presque toutes les vilaines habitudes qu’un être humain puisse cumuler.
La française Isabelle Genlis a consacrée son récit à la culture
vietnamienne. Le Burkinabé Traoré Bakary a mené l’audience vers la
philosophie du bonheur. Quant à l’Algérienne Sihem Kannouche, elle a usé
d’adages arabes, notamment algériens, pour véhiculer quelques
moralités.
O. -S. Merrouche
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patinga
le 14.05.14 | 14h59
le verre a moitié vide ou ....
filature
le 14.05.14 | 10h20
ma khasse el karde ghir el ward
Un éboulement fait Deux morts à massinissa
Deux ouvriers ont trouvé la mort, hier vers 16h, dans le chantier d’un
projet de logements initié par l’OPGI et une entreprise turque, à
proximité du site du tombeau de Massinissa, dans la commune d’El Khroub.
Les victimes, des ouvriers algériens, étaient en train de nettoyer une
tranchée, avant d’être ensevelis sous des tonnes de terre suite à un
éboulement. Ils ont péri sur le coup par asphyxie.
L’on ignore encore les causes exactes de cet éboulement. Ce drame pose
encore une fois le problème de la sécurité des ouvriers dans les
chantiers lancés un peu partout dans la wilaya. Ces travailleurs exposés
souvent aux accidents de travail, exercent sans la moindre
protection.
Y. S.
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samirsamir
le 14.05.14 | 13h14
santé et sécurité
A quoi sert le Centre culturel algérien à Paris ?
Les réseaux des centres et instituts culturels étrangers ne cessent de
s’étendre à travers le monde et leur rôle ne cesse de s’accroître au fur
et à mesure que la mondialisation prend de l’ampleur. Œuvrant dans le
domaine de la diplomatie culturelle qui consiste en l’échange d’idées,
d’informations, de valeurs, de traditions, de croyances, et d’autres
aspects de la culture, avec l’intention de favoriser la compréhension
mutuelle, ces structures sont des ressources puissantes du Soft Power.
Ce concept, paru au début des années 1990, consiste en la capacité
d’attraction et de séduction, exercée par un modèle culturel ou une
idéologie sur les autres, dans le but de rendre l’action de celui qui la
produit une norme universelle. Ainsi, les puissances mondiales et
certains pays émergents mènent une vraie bataille, surtout dans les pays
sous-développés riches par leurs ressources naturelles. L’Institut
Goethe, les centres culturels turcs, l’Institut français ou encore
l’Institut Confucius rivalisent ainsi en matière d’actions culturelles
pour attirer le maximum de gens et faire accepter et rendre légitimes
leurs actions politiques et économiques.
A Alger, pas moins de six centres culturels mènent une lutte acharnée
pour augmenter leur fréquentation à travers une programmation régulière
et de qualité tant les enjeux sont importants et les structures
culturelles officielles ont depuis longtemps été désertées par les
Algérois. L’Algérie possède deux centres culturels à l’étranger : le
Centre culturel algérien du Caire, fermé depuis des lustres, et le
Centre culturel algérien à Paris (CCA). Ce dernier est placé sous la
tutelle conjointe des ministères de la Culture et des Affaires
étrangères.
Ceux qui ont eu à le fréquenter, savent que le public qui participe à
ses actions culturelles est presque exclusivement issu de notre
communauté vivant en France. Il accomplit donc une mission de service
communautaire, et non une mission de diplomatie culturelle comme
l’indique son statut. Il est de ce fait loin de représenter une
ressource du soft power pour l’Algérie et il n’a absolument aucune
influence sur l’opinion publique française.
Ammar Kessab : Expert en politiques culturelles
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anti khoroto
le 16.05.14 | 11h17
compte pour du beurre
Hadj 2014 : Entre les organisateurs rien ne va plus
En juin prochain, 28 800 hadjis algériens sont attendus en Arabie Saoudite.
Entre le bilan déjà lourd des pèlerins décédés depuis le début de
l’année et l’augmentation des cas de coronavirus Mers, cette année
encore, l’organisation de la omra ne sera pas simple. Pendant ce temps,
l’Office du hadj et de la omra, et les agences de voyages règlent leurs
comptes. Alors que l’Arabie Saoudite annonce 157 décès dus au
coronavirus MERS, la direction générale de la prévention et de la
promotion de la santé (ministère de la Santé) est la dernière à alerter,
par courrier daté du 11 mai, l’Office du hadj et de la omra (ONHO) de
la menace que représente le coronavirus pour la santé des hadjis
algériens amenés à partir en pèlerinage dès le mois prochain.
Dans ce courrier, dont El Watan Week-end détient une copie, elle
demande la réactivation du dispositif relatif à la surveillance et à
l’alerte du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, le coronavirus MERS,
pour parer à d’éventuelles contaminations des hadjis algériens. Un
comité constitué de représentants des ministères des Affaires
étrangères, des Finances, de la Santé, des Transports et enfin de
l’ONHO, sur le qui-vive à l’aéroport international d’Alger, a été chargé
de contrôler les conditions de traitement des hadjis par les agences de
voyages, y compris les conditions d’hygiène, une priorité compte tenu
de l’augmentation du nombre de cas en Arabie Saoudite.
Pour sa part, la direction générale de l’Office du hadj et de la omra a
interpellé les 36 agences de voyages qui seront chargées de transporter
et de veiller sur les milliers de hadjis, rappelant, par la voix de son
responsable cheikh Barbara, les douloureux souvenirs vécus durant les
hadjs passés. Le directeur de cet office a même qualifié certaines
agences de voyages d’ «opportunistes» et d’ «affairistes», «jouant avec
la vie des Algériens à des fins matérielles», les accusant de ne
travailler qu’en saison du hadj. Au regard de la situation sanitaire en
Arabie Saoudite, l’Office du hadj déconseille aux femmes enceintes, aux
enfants âgés de moins de 12 ans, aux personnes âgées de plus de 65 ans
et aux personnes malades de cancer, d’insuffisance rénale, de troubles
respiratoires et d’infections pulmonaires de partir en Arabie Saoudite
dans le cadre du hadj.
*********************
Lies Senouci. Premier vice-président du Syndicat national des
agences de voyages (SNAV) : Avec 5000 DA par pèlerin, je ne vois pas
comment on peut se faire de l’argent sur leur dos !
-Cheikh Barbara tient certaines agences pour responsables des problèmes que rencontrent les hadjis algériens à La Mecque.
Mais de quels problèmes s’agit-il ? En tant que syndicat des agences de
voyages, nous souhaitons que toute agence qui n’a pas respecté son
contrat avec les voyageurs soit signalée afin que nous puissions prendre
les mesures adéquates. Si l’Office a décidé de sanctions, nous ne
sommes pas au courant. Enfin, je tiens à préciser que les agences
possèdent un double agrément : le premier est donné par le ministère du
Tourisme et le second attribué par l’Office national du hadj et de la
omra. En d’autres termes, c’est lui qui le délivre. Donc, si cheikh
Barbara a des preuves contre des agences qu’il les dénonce.
-L’Office dénonce entre autres les agences qui choisissent des hôtels vétustes ou trop éloignés.
Il faut être objectif et se référer au contrat : si dans ce dernier, le
classement de l’hôtel et sa proximité ne sont pas déterminés, il n’est
pas logique de parler de défaillance.
-L’Office accuse encore certaines agences de vouloir gagner de l’argent sur le dos des pèlerins…
Si on se réfère au cahier des charges qui régit l’opération du hadj,
les agences doivent assurer l’encadrement de proximité. Et c’est
l’Office du hadj qui finance et nous verse la somme de 5 000 DA par
pèlerin. Donc je ne vois absolument pas comment on peut se faire de
l’argent sur leur dos ! Il nous est même arrivé de ne toucher aucun
bénéfice, car nous avons beaucoup de frais : les billets d’avion, les
guides, etc. J’en profite pour dire que deux guides pour 250 personnes,
c’est insuffisant.
-Avez-vous pris des mesures particulières cette année, compte tenu de l’augmentation du nombre de cas de coronavirus ?
Nous ne sommes pas médecins, juste des agences de voyages. C’est au
ministère de la Santé et à l’Office du hadj de prendre des mesures et de
mener une campagne de prévention, car ils ont les moyens de le faire.
-Comment les agences de voyages sont sélectionnées par l’Office ?
Un cahier des charges est publié chaque année. La sélection se fait via
une commission interministérielle qui étudie les dossiers en fonction
de critères, dont l’ancienneté et l’expérience. En d’autres termes, les
agences sélectionnées sont celles qui ont le plus d’expérience dans
l’organisation du hadj et de la omra. A chaque fois qu’on participe au
hadj, nous avons non seulement un agrément mais aussi des contrats qui
nous lient avec les partenaires saoudiens. Et c’est grâce à ces contrats
que la sélection se fait.
********************
Cheikh Barbara. DG de l’Office du hadj et de la omra : Les
agences de voyages sont tenues d’assurer un staff médical 24 heures sur
24
-Combien d’Algériens sont déjà partis en Arabie Saoudite pour accomplir la omra ?
Depuis le début de l’année, ils sont 155 000 Algériens à avoir déjà
accompli la omra et ce nombre est appelé à augmenter. Cependant, il est
important de rappeler aux agences de voyages la nécessité de mieux
accompagner les pèlerins algériens, car nous avons enregistré plusieurs
défaillances et nous avons pris la décision de sévir contre ce genre de
pratiques irresponsables. Aujourd’hui, il est hors de question de
pardonner à certaines agences qui recourent à la location d’hôtels qui
se trouvent à 4 km de Harem. Il est également inadmissible de voir nos
hadjis entraînés dans des hôtels vétustes. A ces agences, je dis :
«Faites entrer des devises et des touristes en Algérie, c’est ce qu’on
attend de vous.»
-Combien d’agences avez-vous sanctionnées pour les défaillances dont vous parlez ?
Neuf. Cinq ont été interdites, pendant deux ans, d’activité du hadj et
de la omra, tandis que quatre autres ont reçu des avertissements de la
part de l’Office. La liste pourrait s’allonger si d’autres agences se
comportent de la même manière durant la prochaine saison du hadj. Au
total, 165 agences dont 54 nouvelles ont été agréées par l’Office contre
203 l’an dernier.
-Combien d’Algériens sont attendus à La Mecque cette année ?
Nous avons droit à un quota de 28 800 hadjis pour cette année alors que
l’an dernier ils étaient 36 000. Ce nombre a été revu à la baisse en
raison des travaux au niveau de Harem.
-Avez-vous recensé des décès parmi les omristes algériens ?
Oui. Depuis le début de l’année, nous en avons enregistré 55 (33 hommes
et 22 femmes). Sur dix cas de décès, trois ont perdu la vie après des
troubles respiratoires dus aux incendies dans des hôtels, un omriste
s’est suicidé, six autres sont décédés dans des accidents de la route.
Les 45 autres victimes souffraient de maladies diverses : cancer,
insuffisance rénale, troubles respiratoires et infections pulmonaires.
-Qu’en est-il du cahier des charges et combien d’agences de tourisme et de voyages seront retenues pour le hadj ?
Pour l’instant, 80 agences de voyages et de tourisme ont retiré leur
cahier des charges, mais seules une trentaine, 36 maximum, seront
sélectionnées, de manière très stricte, pour transporter les hadjis.
Elles doivent, entre autres, accompagner les pèlerins tout au long de
leur séjour et sont dans l’obligation d’assurer un staff médical 24
heures/24 et de veiller à la qualité des repas qui leur sont donnés. En
parallèle, une réunion interministérielle aura lieu dans quelques jours
pour définir le prix fixe du hadj pour cette année.
157 morts en Arabie Saoudite
Le ministère saoudien de la Santé a annoncé, mercredi, cinq nouveaux
décès dus au coronavirus MERS, portant à 157 le bilan des morts dans le
pays, premier foyer de cette infection apparue en 2012. Dans son
bulletin quotidien, le ministère a fait état de la mort de deux femmes
âgées de 60 ans et d’une troisième de 63 ans à Djeddah (ouest), et de
deux hommes de 55 et 57 ans à Riyad. Le nombre total d’infections par le
coronavirus MERS s’établit désormais à 511 depuis l’apparition de la
maladie dans le royaume, selon les autorités saoudiennes.
(AFP)
Sofiane Abi / Sofia Ouahib
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somhana207
le 16.05.14 | 13h02
Hadj
MAK
le 16.05.14 | 12h50
mak
ténira
le 16.05.14 | 12h19
La corruption, non le coronavirus !
Langiri
le 16.05.14 | 11h43
Commerce honteux
Projet des 30 logements socio-participatifs à l’UV 5 de Ali Mendjeli
Une attente qui dure depuis 2001
Un chantier à la Nouvelle Ville
En dépit du fait que la justice ait tranché en faveur des souscripteurs
pour l’obtention des actes de vente sur plan, sa décision demeure non
exécutée.
Depuis 2001, les souscripteurs au projet des 30 logements de type LSP
de l’UV 5 à Ali Mendjeli, endurent un calvaire indescriptible, résultat
d’une série de pratiques obscures entre différentes parties, dont le
seul but est de s’accaparer une manne financière importante sur le dos
de pauvres citoyens en quête d’un logement. Selon les représentants des
concernés, leur histoire a commencé en 2001, quand ils ont postulé pour
un projet de 130 logements de type F3, dans la formule LSP, répartis sur
trois coopératives immobilières, avec respectivement 48,52 et 30
logements socio-participatifs.
Une opération parrainée par l’association des coopératives immobilières
des travailleurs de Constantine (ACITC). Toutefois, et avec la
promulgation d’une nouvelle loi en 2001, interdisant le lancement de ce
type de projets par les coopératives immobilières, les souscripteurs
seront contraints de traiter avec un promoteur immobilier. «Pour cela
nous avons opté en 2002 pour la société de promotion immobilière Saben,
avec paiement par chaque souscripteur de la première tranche de 370 000
DA, soit 40 % du montant global du logement évalué à 1 400 000 DA,
alors qu’un accord a été conclu entre la Saben et les présidents des
coopératives immobilières pour le transfert de propriété avec signature
de contrats notariés», précisera l’un des représentants des
souscripteurs au projet des 30 logements.
Ces derniers ne se doutaient guère qu’ils allaient vivre un vrai
cauchemar, avec toutes les longues péripéties d’une opération qui ne
connaîtra pas son épilogue à ce jour. «D’abord, nous avons été surpris
d’apprendre que le président de la coopérative En-Nadjah, devenue
ensuite Al Moustakbal, dans des circonstances non encore révélées, a
refusé d’opérer le transfert de propriété au profit de la Saben pour que
cette dernière puisse reprendre le chantier», note notre interlocuteur.
Ce dernier ajoute qu’il s’agit en fait d’un litige non encore réglé au
sujet des locaux commerciaux se trouvant au bas de l’immeuble et objet
d’appétences voraces. Ainsi rien ne marchera comme prévu pour des
demandeurs de logements, dont on a abusé de la bonne foi, car ils seront
même privés de leur droit le plus élémentaire, l’obtention du précieux
document de l’acte de vente sur plan, conformément à l’article 9 de la
loi 93/03. «Nous avons été les otages d’un conflit autour des locaux
commerciaux entre la coopérative et la Saben qui a demandé à maintes
fois leur régularisation», s’indigent les souscripteurs qui seront
contraints de porter l’affaire devant la justice en 2010.
Après une longue bataille judiciaire, ils finiront par avoir gain de
cause, avec des jugements à caractère exécutif obligeant la Saben à leur
délivrer l’acte de vente sur plan. Mais ces jugements demeurent encore
non exécutés. Après 13 ans d’attente, le projet des 30 logements de l’UV
5 traîne encore, comme de nombreux autres projets LSP à Constantine,
alors qu’il a été prévu pour être réalisé en 18 mois. Les pauvres
souscripteurs attendent encore de voir le bout du tunnel, tout en
espérant une intervention vigoureuse et salutaire des autorités de la
wilaya.
Arslan Selmane
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Tas-bcn
le 16.05.14 | 09h05
Immobilier espagne
patinga
le 14.05.14 | 15h35
les trotoirs en Algerie
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