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http://elmihwar.info/index.php/component/k2/item/308-2014-05-20-22-33-47
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Agression d'une fille à Aïn Smara
Peur sur la cité des 500 logements
le 21.05.14 | 10h00
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Le vol spectaculaire commis lundi en plein jour dans un appartement de la cité des 500 Logements à Aïn Smara, ne cesse de provoquer des réactions parmi les habitants de la ville.
Une jeune fille fut, en effet, agressée et ligotée par deux individus
encagoulés, qui se sont emparés d’une importante quantité de bijoux. La
victime de cette agression est toujours sous le choc. Hébergée pour le
moment chez une parente, elle refuse même de retourner à la maison.
Selon des témoignages des riverains, les deux agresseurs ont bien étudié leur plan après avoir surveillé les déplacements des membres de la famille de la victime. Cette dernière a déclaré à ses proches que ses agresseurs avaient un complice qui montait la garde à l’entrée de l’immeuble. «Allo, El Hadj, la voie est libre, nous pouvons sortir ? », ont-il dit à leur complice avant de quitter l’appartement.
Cet acte d’une extrême gravité n’a pas laissé la population de Aïn Smara indifférente. Les langues se délient pour dénoncer la multiplication des agressions dans plusieurs cités de la ville par des bandes habitant les lieux mêmes et qui agissent en toute quiétude. «Il ne faut pas se leurrer ou s’étonner outre mesure, quand nous voyons ces oisifs, installés devant les immeubles, c’est qu’ils sont pointilleux sur les allées et venues des habitants pour sauter sur la moindre occasion qui se présente», déclare un habitant. «Les dealers et les guetteurs sont connus par les services de police.
Une affaire comme celle-ci ne peut leur échapper pour les découvrir assez vite, mais il serait plus judicieux d’opérer des descentes, notamment en milieu de journée ou la nuit et croyez moi, ils pourront neutraliser beaucoup de personnes qui font leur loi», poursuit un autre. De l’avis de beaucoup de citoyens, la violence fait craindre le pire à l’approche de la saison d’été et les parents qui sont obligés d’aller travailler ont peur, non seulement pour leurs appartements, mais pour leurs enfants aussi qui risquent de connaître le même sort que cette jeune fille. Sur ce plan, un parent nous dit : «Cela devient très grave. J’ai peur pour ma femme qui reste seule avec mes deux jeunes enfants que je laisse à la maison
Selon des témoignages des riverains, les deux agresseurs ont bien étudié leur plan après avoir surveillé les déplacements des membres de la famille de la victime. Cette dernière a déclaré à ses proches que ses agresseurs avaient un complice qui montait la garde à l’entrée de l’immeuble. «Allo, El Hadj, la voie est libre, nous pouvons sortir ? », ont-il dit à leur complice avant de quitter l’appartement.
Cet acte d’une extrême gravité n’a pas laissé la population de Aïn Smara indifférente. Les langues se délient pour dénoncer la multiplication des agressions dans plusieurs cités de la ville par des bandes habitant les lieux mêmes et qui agissent en toute quiétude. «Il ne faut pas se leurrer ou s’étonner outre mesure, quand nous voyons ces oisifs, installés devant les immeubles, c’est qu’ils sont pointilleux sur les allées et venues des habitants pour sauter sur la moindre occasion qui se présente», déclare un habitant. «Les dealers et les guetteurs sont connus par les services de police.
Une affaire comme celle-ci ne peut leur échapper pour les découvrir assez vite, mais il serait plus judicieux d’opérer des descentes, notamment en milieu de journée ou la nuit et croyez moi, ils pourront neutraliser beaucoup de personnes qui font leur loi», poursuit un autre. De l’avis de beaucoup de citoyens, la violence fait craindre le pire à l’approche de la saison d’été et les parents qui sont obligés d’aller travailler ont peur, non seulement pour leurs appartements, mais pour leurs enfants aussi qui risquent de connaître le même sort que cette jeune fille. Sur ce plan, un parent nous dit : «Cela devient très grave. J’ai peur pour ma femme qui reste seule avec mes deux jeunes enfants que je laisse à la maison
N. B.
Reportage : Localité d'El Djebass
Un paisible hameau transformé en décharge à ciel ouvert
le 21.05.14 | 10h00
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|
© D. R.
Plusieurs fermes sont isolées lors des crues de l’oued en hiver
Habitant pourtant à 7 km du centre-ville, la population souffre depuis des années, en l’absence de moyens de transport réguliers.
En traversant la route de Chettaba, en direction de la petite localité
d’El Djebass, au milieu d’un magnifique paysage forestier, les usagers
de ce tronçon sont choqués par le décor des amas de déblais jetés un peu
partout dans la nature. Une image désolante pour les habitants de ce
bourg tranquille, situé à 7 km de Constantine, et qu’on peut rejoindre à
partir de la cité Benchergui, après un passage obligé par une piste en
mauvais état de près de 2 km. «Depuis quelques mois, des camions
viennent la nuit décharger toutes sortes de déblais, notamment les
déchets durs résultant des démolitions ; ces gens viennent de
Constantine et continuent d’agir en toute impunité malgré toutes nos
plaintes transmises aux autorités concernés», déplore Tahar B., un
habitant d’El Djebass.
Le plus grave dans ce phénomène est lorsqu’il s’agit de l’implication de l’APC de Constantine, dont les engins ne cessent, selon certains habitants d’El Djebass, de faire des allers retours vers cette région pour se débarrasser des déblais provenant des différents projets engagés dans la ville. «Je vous assure que nous avons remarqué des mouvements incessants des camions de la commune de Constantine, venus ces derniers temps, décharger les déblais résultant de la démolition du centre culturel Al Khalifa, sur le terrain de football que nous avons aménagé juste au dessus de l’ancienne usine de plâtre, fermée depuis cinq ans», révèlent-ils, non sans dénoncer cette manière d’agir en violation de la loi de protection de l’environnement, interdisant le rejet de toutes sortes de déchets en milieu forestier. «En plus de la marginalisation dont nous sommes victimes depuis des décennies, on veut transformer nos terres en décharges publiques», s’indigne Tahar, qui nous a servi de guide dans la localité d’El Djebass.
Cette dernière, dont l’existence remonte bien avant la colonisation, souffre encore de nombreux problèmes qui ont rendu la vie trop dure à ses habitants. «La plupart des jeunes ont quitté les douars pour s’installer en ville à la quête d’un emploi; ils ont abandonné le travail de la terre et l’élevage, devenus très peu rentables ; ceux qui n’ont pas trouvé un poste dans une entreprise ou dans l’administration sont soit des commerçants ambulants, soit des chauffeurs de taxis clandestins», nous dira un vieil homme.
-L’eau à dos d’ânes
«En 2014, soit 52 ans après l’indépendance de l’Algérie, les habitants d’El Djebass continuent de parcourir des kilomètres pour ramener l’eau des sources à dos d’ânes, comme durant l’époque coloniale. Certes le projet d’alimentation en eau potable de la région avait été programmé, mais les travaux traînent depuis des années », nous dira notre interlocuteur. En fait, El Djebass, composé de plusieurs maisons et petites fermes, disséminées sur des collines à une altitude de 600 à 800 m, devait être alimenté à partir du château d’eau de la cité Boussouf. Une opération lancée il y a trois ans, mais qui tarde à être achevée, malgré la pose des conduites. «C’est un véritable calvaire pour les 70 familles d’El Djebass, notamment les enfants, sachant que de nombreux habitants éleveurs de cette région ont besoin aussi de l’eau pour leurs troupeaux et d’autres pour l’irrigation des terres agricoles», souligne notre guide.
Des promesses ont été données par les responsables des services de la direction de l’hydraulique de la wilaya, mais la situation demeure toujours en stand-by. La population vivra encore un énième été sans eau. Ceci sans parler du sempiternel problème de transport. L’on saura que quatre bus seulement sont affectés à cette localité, travaillant un jour sur deux. Un bus assure le service le matin à partir d’El Djebass vers la rue Kitouni Abdelmalek, au centre-ville de Constantine, alors qu’un autre fera le chemin inverse, avec une seule rotation en fin d’après-midi, c’est tout. En cours de journée, les gens se déplacent jusqu’à la RN27, à l’entrée de Benchergui pour dénicher un taxi.
Ils doivent ainsi faire sept kilomètres à pied, ou attendre l’arrivée peu probable du bus, après une traversée de plus d’une heure. «Le plus dur est à endurer par nos écoliers qui parcourent près de trois kilomètres, quatre fois par jour, encourant les dangers des chiens errants et même des loups tôt le matin, alors que pour les collégiens et les lycéens, c’est le parcours du combattant vers les établissements de Benchergui», dira Tahar. Même le tronçon de la route, bitumé il y a quelques mois est resté insuffisant. Il s’arrête au bout de 3 km seulement, puis c’est encore la piste, dure à traverser, notamment en hiver.
Ce même tronçon, trop exigu est aussi trop dangereux, selon les habitants. «Durant les chutes de neige, on est complètement isolés, alors que les inondation de l’oued qui traverse la partie haute d’El Djebass, coupe la région en deux ; certaines familles ne peuvent plus se déplacer durant des semaines», rappelle notre guide. «Au mois d’avril dernier, en pleine campagne pour la présidentielle, une équipe de la commune est venue installer un bout de tube en amiante, couvert de tout-venant de carrière, pour servir de passage pour les habitants des autres collines», poursuit-il. Après les élections, les mêmes responsables n’ont donné aucun signe de vie à ce jour.
Le plus grave dans ce phénomène est lorsqu’il s’agit de l’implication de l’APC de Constantine, dont les engins ne cessent, selon certains habitants d’El Djebass, de faire des allers retours vers cette région pour se débarrasser des déblais provenant des différents projets engagés dans la ville. «Je vous assure que nous avons remarqué des mouvements incessants des camions de la commune de Constantine, venus ces derniers temps, décharger les déblais résultant de la démolition du centre culturel Al Khalifa, sur le terrain de football que nous avons aménagé juste au dessus de l’ancienne usine de plâtre, fermée depuis cinq ans», révèlent-ils, non sans dénoncer cette manière d’agir en violation de la loi de protection de l’environnement, interdisant le rejet de toutes sortes de déchets en milieu forestier. «En plus de la marginalisation dont nous sommes victimes depuis des décennies, on veut transformer nos terres en décharges publiques», s’indigne Tahar, qui nous a servi de guide dans la localité d’El Djebass.
Cette dernière, dont l’existence remonte bien avant la colonisation, souffre encore de nombreux problèmes qui ont rendu la vie trop dure à ses habitants. «La plupart des jeunes ont quitté les douars pour s’installer en ville à la quête d’un emploi; ils ont abandonné le travail de la terre et l’élevage, devenus très peu rentables ; ceux qui n’ont pas trouvé un poste dans une entreprise ou dans l’administration sont soit des commerçants ambulants, soit des chauffeurs de taxis clandestins», nous dira un vieil homme.
-L’eau à dos d’ânes
«En 2014, soit 52 ans après l’indépendance de l’Algérie, les habitants d’El Djebass continuent de parcourir des kilomètres pour ramener l’eau des sources à dos d’ânes, comme durant l’époque coloniale. Certes le projet d’alimentation en eau potable de la région avait été programmé, mais les travaux traînent depuis des années », nous dira notre interlocuteur. En fait, El Djebass, composé de plusieurs maisons et petites fermes, disséminées sur des collines à une altitude de 600 à 800 m, devait être alimenté à partir du château d’eau de la cité Boussouf. Une opération lancée il y a trois ans, mais qui tarde à être achevée, malgré la pose des conduites. «C’est un véritable calvaire pour les 70 familles d’El Djebass, notamment les enfants, sachant que de nombreux habitants éleveurs de cette région ont besoin aussi de l’eau pour leurs troupeaux et d’autres pour l’irrigation des terres agricoles», souligne notre guide.
Des promesses ont été données par les responsables des services de la direction de l’hydraulique de la wilaya, mais la situation demeure toujours en stand-by. La population vivra encore un énième été sans eau. Ceci sans parler du sempiternel problème de transport. L’on saura que quatre bus seulement sont affectés à cette localité, travaillant un jour sur deux. Un bus assure le service le matin à partir d’El Djebass vers la rue Kitouni Abdelmalek, au centre-ville de Constantine, alors qu’un autre fera le chemin inverse, avec une seule rotation en fin d’après-midi, c’est tout. En cours de journée, les gens se déplacent jusqu’à la RN27, à l’entrée de Benchergui pour dénicher un taxi.
Ils doivent ainsi faire sept kilomètres à pied, ou attendre l’arrivée peu probable du bus, après une traversée de plus d’une heure. «Le plus dur est à endurer par nos écoliers qui parcourent près de trois kilomètres, quatre fois par jour, encourant les dangers des chiens errants et même des loups tôt le matin, alors que pour les collégiens et les lycéens, c’est le parcours du combattant vers les établissements de Benchergui», dira Tahar. Même le tronçon de la route, bitumé il y a quelques mois est resté insuffisant. Il s’arrête au bout de 3 km seulement, puis c’est encore la piste, dure à traverser, notamment en hiver.
Ce même tronçon, trop exigu est aussi trop dangereux, selon les habitants. «Durant les chutes de neige, on est complètement isolés, alors que les inondation de l’oued qui traverse la partie haute d’El Djebass, coupe la région en deux ; certaines familles ne peuvent plus se déplacer durant des semaines», rappelle notre guide. «Au mois d’avril dernier, en pleine campagne pour la présidentielle, une équipe de la commune est venue installer un bout de tube en amiante, couvert de tout-venant de carrière, pour servir de passage pour les habitants des autres collines», poursuit-il. Après les élections, les mêmes responsables n’ont donné aucun signe de vie à ce jour.
Arslan Selmane
الرابطة الجزائرية للدفاع عن حقوق الإنسان.. دعوة إلى مقاطعة منتجات “لافارج” في الجزائر |
الثلاثاء, 20 مايو 2014 19:04 |
أعلنت
“الرابطة الجزائرية للدفاع عن حقوق الإنسان” عبر مكتبها الولائي بالشلف،
شروعها في القيام بـ “حملة من أجل مقاطعة منتجات شركة “لافارج” الفرنسية في
الجزائر”، في إشارة لإعلان رفضها “للاستغلال” وتعبيرها على “احترام كل
حقوق منظمات ونقابات العمال في فرنسا والجزائر وباقي دول العالم”.
يأتي
موقف “الرابطة الجزائرية للدفاع عن حقوق الإنسان” في إطار تجديد دعمها
لعمال “لافارج” المضربين عن الطعام منذ 9 مارس الماضي، وجاء في بيان لها
حصلت “الجزائر نيوز” على نسخة منه أمس، وجهته إلى كل من “برينو لافونت”
المدير العام لشركة “لافارج” بفرنسا ومدير موقع “لافارج أوغاز” بالجزائر،
حيث وجهت من خلاله انتقادا حادا “إزاء معالجتهما للقضية المطروحة”.
من
جانب آخر، قدم مكتب الشلف للرابطة الحقوقية مجموعة من المطالب لمسؤولي
الشركة الفرنسية للنظر في إضراب العمال من بينها “إعادة إدماج المضربين
ودفع رواتبهم منذ تاريخ فصلهم وسحب جميع الشكاوى المطروحة ضدهم”، وفي نفس
السياق طالبت الرابطة المدافعة عن حقوق الإنسان شركة “لافارج” بضرورة
“التزام احترامها لحقوق العمال المنصوص عليها في الدستور الجزائري والتي من
بينها الحق في النضال النقابي بكل حرية”، وألزم المكتب السالف ذكره الشركة
الفرنسية بـ”التكفل بالعلاج الطبي للعمال المضربين عن الطعام”.
إسلام. ك
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