الأربعاء، مايو 7

الاخبار العاجلة لاكتشاف الجزائريين الصفقة السرية بين رجال الصحافة الجزائرية المستقيلة عن الشعب الجزائري ومافيا السعيد بوتفليقة مقابل حصول مدراء الصحف الجزائرية على منافع تجارية من جماعة تلمسان والجزائريون يقررون مقاطعة صحافة النفاق الاعلامي والاسباب مجهولة

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الاخبار العاجلة  لاكتشاف الجزائريين الصفقة  السرية بين  رجال الصحافة الجزائرية المستقيلة عن الشعب الجزائري ومافيا السعيد بوتفليقة  مقابل حصول  مدراء الصحف الجزائرية على منافع  تجارية من  جماعة تلمسان والجزائريون يقررون مقاطعة صحافة النفاق  الاعلامي والاسباب مجهولة


Sa remise en marche a été annoncée il y a plus d’un an

L’ascenseur de Sidi M’cid serait-il mis aux oubliettes ?

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le 06.05.14 | 10h00 4 réactions
 
 La cabine, qui peut transporter 20 personnes, descend à 156 m plus bas
La cabine, qui peut transporter 20 personnes, descend à 156 m plus...

Véritable curiosité touristique de la ville, l’ouvrage qui est l’un des plus hauts du monde, se trouve dans un état de délabrement total.

Le 14 juillet prochain, l’ascenseur de Sidi M’cid aura 80 ans. Une date que peu de responsables à l’APC de Constantine connaissent. Il faut dire aussi que l’histoire de cet ouvrage unique en Algérie et de par le monde, demeure encore très peu connue. Il y a plus d’une année et dès l’annonce de l’organisation à Constantine, de la manifestation de la culture arabe 2015, les autorités de la wilaya et ceux de l’APC ont annoncé dans les médias la remise en marche imminente de cet ouvrage fermé depuis les années 1970, alors qu’il était un moyen de transport très utile pour les habitants de la ville, notamment ceux de Sidi M’cid.

Depuis, la population n’a rien vu venir. La structure qui a été abandonnée durant des années en raison de problèmes techniques devait rouvrir il y a quelques années, mais sa reprise sera retardée maintes fois à cause d’une affaire de vol d’équipements ou de clés disparues. Pour l’histoire, l’ascenseur de Sidi M’cid a été inauguré officiellement le 14 juillet 1934. Selon les archives de presse de l’époque, les travaux ont été entamés au début de l’année 1934 par le forage des puits au marteau piqueur dans le rocher, avant le montage des guidages sur lesquels s’emboîte et glisse la cabine. L’opération de pose de la cabine, d’installation des câbles, des moteurs et des dispositifs divers a été lancée le 10 avril de la même année. L’entreprise Roux Combaluzier qui avait été chargée des travaux, avait envoyé de Paris deux de ses meilleurs spécialistes, le chef monteur Richert et le technicien Fouché, avec comme surveillant des travaux, Maurice Cadéo.

L’opération sera achevée en moins de trois mois, sans le moindre accident. A noter que la cabine, mesurant 2,5 m sur 2,7 m, portée par 8 câbles en acier, peut supporter un poids de 1500 kg, et transporter en moyenne 20 personnes, grâce à un moteur de 60 chevaux qui entraîne le treuil sur lequel s’enroulent les câbles et l’ascenseur. Ce dernier ralliait en quelques minutes seulement la station de départ située au dernier tunnel du boulevard de l’Abîme (actuel Zighoud Youcef), à la station d’arrivée de Sidi M’cid, située à 156 m plus bas. Outre son utilité en tant que moyen de transport, l’ouvrage, classé parmi les plus hauts du monde, était l’une des curiosités de la ville grâce à ce plongeon qu’il assurait à pic dans l’abîme à flanc de rocher, dans un site grandement pittoresque.
S. Arslan
 
 
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elhadj   le 06.05.14 | 21h03
Constantine: tombe en ruines
rien ne marche dans cette ville devenue par la volonté d'une mauvaise gestion un grand bidonville.les chaussées défoncées, les trottoirs inexistants, l'éclairage public défectueux malgré le remplacement des lampadaires,des fuites d'eau à travers toutes les artères,un circulation automobile impossible,le vieux bâti en ruine, des cités dégradées,l'insécurité, le transport urbain anarchique,en somme c'est une ville livrée à elle même
 
patinga   le 06.05.14 | 15h28
l'ignorance, y'a pas pire...
ce que beaucoup de nosu ignorent aussi c'est que les responasbles de toutes les APC a travers le pays ont reçu l'ordre de laisser a labandon tout ce qui rappelle de colonisateur français.le vandalisme était toléré voire meme encouragé quand il s'agit de defigurer ou detruire un monument construit par les françaiset meme des doccuments comme les partitions de musiques, les pianos , les orgues, et autres au conservatoire de Constantine abandonnés dans les couloires a qui voulait se servir. ce qu'ils ignorent ces fres ennemis qui sont au pouvoir c'est que ce sont les algeriens qui ont sacrifiés leur vies pour construire cette ville. C'est aussi une des raison qui m'ont forcé a quiter le pays . a vous qui etes au pays de sauver ce qui reste. moi je continue a pleurer mon cher pays
 
Loukan   le 06.05.14 | 12h34
Vieille histoire
habitant à quelques centaines de mètres, j'ai très peu vu cet ascenseur en fonctionnement y compris dans les années 60. Son intérêt est manifeste mais comment faire ? Même le chemin romain qui descend du Monument aux Morts (tout près en fait) est totalement en ruines et peu de personnes le prennent maintenant alors qu'un touriste ira volontiers. On l'empruntait dans ma jeunesse pour aller à la piscine. Les constantinois, comme le reste des algériens, sont très forts en annonces, démagogie, mensonges. C'est au dessus de nos moyens intellectuels et organisationnels de prévoir, consolider, mener à terme un projet ... Des gens qui ne veulent pas restaurer les logements dans lesquels ils sont longtemps (...) , n'ont rien fait pour ces logements qui tombent en ruine maintenant. Comme la casbah ... d'Alger d'ailleurs. Aucun comportement honnête, responsable ou citoyen ...
Dar el khla tabii allaft !
 
L'échotier   le 06.05.14 | 11h18
Quand
les menteurs et les imposteurs sont au pouvoir, tout finit par se savoir. Un nouvel exemple de l'incurie dans laquelle baignent Constantine et le reste du pays. Triste sort que l'on nous impose avec un impotent à la magistrature suprême entouré d'une nuée de prédateurs. Gloire à ceux qui ont donné leur vie pour nous libérer.
 

Cité Chaâb Erssas

Le ras-le-bol des habitants

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le 06.05.14 | 10h00 Réagissez

Les années se suivent et se ressemblent dans certains quartiers de la périphérie de la ville et rien ne semble plaider pour une éventuelle amélioration du cadre de vie de leurs occupants.

Routes délabrées, trottoirs défoncés, absence de lieux de loisirs ou de structures sanitaires, et une pollution à grande échelle. C’est ce qui caractérise actuellement la cité de Chaâb Erssas. Distante d’environ 5 km de Constantine, flanquée au bord d’une route secondaire menant à El Khroub empruntée par les automobilistes pour éviter le dense trafic de la RN3, Chaâb Erssas abrite près de 2 500 habitants. Le quartier est constitué de petites habitations entassées les unes sur les autre où nous retrouvons également quelques villas d’aspect cossu, bâties sur deux, voire trois étages, une mosquée et une seule école primaire.

Un lieu où n’existent, par ailleurs, ni espaces verts, ni espaces de loisirs et encore moins de terrains où les plus jeunes pourraient évacuer leur trop-plein d’énergie. Le président du comité de quartier, Abdelhak Lachhab, exprime à ce titre le ras-le-bol des habitants. Ces derniers s’indignent, dit-il, parce que rien n’a été fait pour leur quartier et ce malgré les nombreuses démarches entreprises auprès des services de l’APC. Ils sont unanimes à déplorer la saleté et le laisser-aller dans lesquels est confinée leur cité. Ils dénoncent également l’appropriation illégale des trottoirs par les commerçants qui pour la plupart font dans la mécanique ou le lavage graissage des véhicules obligeant ainsi les habitants et notamment les écoliers, à circuler au milieu de la chaussée.

Des écoliers contraints de parcourir chaque jour plusieurs kilomètres à pied pour rejoindre leurs établissements, CEM ou lycée, situés au 4ème Kilomètre en raison de l’absence inexpliquée depuis le début de l’année, du bus qui assurait le transport scolaire aux élèves du quartier, assure notre interlocuteur. Ce dernier évoque également l’état des routes et celui des lieux de plus en plus dégradé, sur le plan de l’hygiène notamment. Il cite pour exemple les bacs à ordures en nombre très insuffisant qui n’arrivent pas à contenir tous les détritus qui s’accumulent et se transforment en festin pour les rongeurs dès la tombée de la nuit.

L’éclairage public constitue d’autre part un souci pour les habitants. «Nous avons sollicité à maintes reprises le délégué du secteur urbain de la cité des Mûriers dont dépend notre quartier pour l’installation de l’éclairage public, mais à part des promesses nous ne voyons rien venir depuis dix ans. Nous avons également sollicité les autorités pour la construction d’une passerelle sur l’oued Boumerzoug pour désenclaver le quartier et éviter ainsi que les écoliers traversent cet oued pour se rendre à leurs établissements et pouvoir aussi profiter du centre de soins puisque le quartier n’en est pas pourvu ; mais jusqu’à ce jour nos doléances sont restées sans suite. Nous vivons pratiquement en marge de la ville de Constantine tant nous sommes ignorés par les autorités locales et nous en payons le prix fort», nous dit-il encore.
F. Raoui
 
 
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Constantine

Les jonctions avec l'autoroute Est-Ouest dans l'expectative

  • Publié le 07.05.2014 à 00:00, Par :latribune
Rallier Sétif en moins d'une heure pour les automobilistes qui ne craignent pas de rouler à plus de 100km/h est possible grâce à l'autoroute Est-Ouest
De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi

Rallier Sétif en moins d'une heure pour les automobilistes qui ne craignent pas de rouler à plus de 100km/h est possible grâce à l'autoroute Est-Ouest. Mieux, les localités aux alentours de cet axe routier (Athménia, Chelghoum El Aïd,…) sont toutes aussi accessibles en moins d'une demi-heure grâce aux multiples bretelles et pénétrantes. Dans la zone opposée de la wilaya de Constantine, aux environs de Aïn Smara, la nouvelle ville Ali-Mendjeli et El Khroub, des municipalités à fort trafic, des bretelles facilitent le déplacement aux usagers automobilistes sur des périphériques. D'ailleurs, nombreux sont aujourd'hui les conducteurs qui n'empruntent pas les routes nationales trop fréquentées et encombrées.
«On se déplace sans se bousculer de Aïn Smara à la nouvelle ville et vice versa. Des raccourcis nous permettent de rouler à l'aise», souligne un automobiliste. Avec le prochain raccordement à l'autoroute en question du Transrhumel, toujours en chantier avec les retards accumulés en termes de mise en service, les usagers seront certainement soulagés des encombrements qui caractérisent leur route habituelle. De fait, le viaduc verra une liaison avec l'autoroute Est-Ouest par une deuxième jonction du côté du quartier Djenane-Ezzitoun jusqu'à l'aéroport Mohamed-Boudiaf. Cette pénétrante permettra de rejoindre les points névralgiques de la ville, de l'avis des responsables des travaux publics. Quant à l'autre tronçon, d'un linéaire de 11 km, relié à cet ouvrage d'art exceptionnel, il traversera Djebel Ouahch dans la partie nord-est de la circonscription. «C'est une bouffée d'oxygène pour les usagers empruntant cette route et une circulation en moins dans la cité», se félicitent les concepteurs du projet. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Le projet tarde à voir le jour.
Le chantier est lancé, mais il a déjà enregistré du retard et les délais de
réalisation risquent de s'allonger en raison d'un problème technique survenu dans l'un des pylônes. Même si les raccordements sont réalisés dans les temps, le mécanisme du pont dans sa globalité sera perturbé, ne résorbant pas tout le flux automobile.
Par ailleurs, le tronçon de l'autoroute Est-Ouest relevant de la wilaya de Constantine aurait pu contribuer de manière significative au désengorgement du flux automobile, surtout que les poids lourds empruntent cette route du côté de Sissaoui et stationnent sur les abords pour attendre 20h, heure à laquelle ils sont autorisés à rentrer dans les agglomérations. Pour le tronçon de Djebel Ouahch, la situation a pris une autre tournure depuis l'effondrement d'une partie du mur jouxtant le tunnel permettant le passage des véhicules. Du coup, les routiers optent pour la route des Chalets des pins, à proximité de la gare
ferroviaire, pour rallier Skikda via la pente périlleuse d'El Kentour.
Concernant la circulation au centre-ville, elle demeure difficile, bien que l'horaire autorisé pour certains déplacements ait été aménagé. «C'est le point noir de ce projet du siècle à Constantine. Les dates de livraison se succèdent mais sont tout le temps reportées», estime un citoyen. À vrai dire, cette partie de l'ouvrage sur les hauteurs de Djebel Ouahch reste un des échecs de l'ex- ministre des Travaux publics Amar Ghoul, qui, pourtant, avait procédé à son inauguration en septembre dernier.
Le tronçon autoroutier El-Meridj-Zighoud-Youcef, englobant un axe principal de 27 km intégrant huit ouvrages d'art, est dans l'expectative. Les automobilistes et grands transporteurs devront encore patienter jusqu'à ce que les Japonais trouvent une solution à ce gâchis dont les conséquences sont perceptibles au cœur de la ville. Les camions devaient éviter le linéaire de la gare ferroviaire pour se rendre à Skikda, Annaba et les environs en empruntant directement la liaison via le tunnel. En revanche, la mise en service du linéaire du tronçon de 16 km entre Boughelboun et El Ghedir, dans la municipalité d'Aïn Bouziane, a, elle, permis d'atténuer le flux sur la route nationale 3 entre Constantine et Annaba.
Dans un autre chapitre, la direction des travaux publics de la wilaya a inscrit des opérations de réhabilitation de 30 ouvrages d'art dans le cadre de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015». Trois entreprises se chargent des travaux de restauration, la Société algérienne des ponts et travaux d'art (Sapta), l'Entreprise nationale des grands ouvrages d'art (Engoa) et la Société d'études et de réalisation d'ouvrages d'art de l'Est (Sero-Est).
En définitive, Constantine voit d'énormes projets défiler et des milliards de dinars débloqués pour chaque chantier de construction, qui sont censés lui donner le statut de troisième ville du pays. Mais les échéances non respectées et les aléas techniques peu convaincants qui sont en passe de devenir les
maîtres-mots du développement local, retardent toujours cette entrée dans le
21e siècle de celle qu'on qualifie de capitale de l'Est.
N. H.

Le site de Tiddis sera-t-il un jour revalorisé ?

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le 09.04.14 | 10h00 Réagissez

Le site archéologique de Tiddis, aurait-il été oublié par le ministère de la Culture ? Il était pourtant inscrit à la réhabilitation dans le cadre de la manifestation de 2015. Où en est-il ?

C’est ce que nous avons tenté de savoir, après avoir constaté qu’il est carrément en dehors de toutes les réhabilitations qui se font tous azimuts. Depuis l’annonce de l’agenda lié à la manifestation Constantine capitale de la culture arabe 2015, ce site semble occulté. Lors des visites de travail et les séances de suivi, régulières faut-il le rappeler, de la ministre de la Culture Khalida Toumi, qui suit de près l’avancement des chantiers, à aucun moment il n’a été avancé une quelconque prise en considération du site en question, classé patrimoine national.
Selon nos sources, c’est le black-out concernant ce site découvert en 1941 grâce au travail de fouille de l’archéologue français André Berthier. Tiddis attend toujours son aménagement, pourtant programmé depuis 2005. Selon le directeur de la culture, Djamel Foughali, que nous avons joint par téléphone, le projet d’aménagement de ce site inscrit durant l’année 2012, est «entre les mains du bureau d’étude public Urbaco». Il a affirmé que «le site sera réhabilité pour la manifestation de 2015», ajoutant que la clôture du site fait actuellement l’objet de travaux.
Est-on encore en mesure d’espérer que le site sera prêt à accueillir les visiteurs, et ce à seulement une année de l’évènement culturel ? D’aucuns pensent qu’il faudrait un miracle pour mettre en place plusieurs commodités, en un temps-record, devant permettre de véritables virées touristiques dignes de ce nom. Mais puisque le premier responsable de la culture à Constantine le dit, attendons pour voir ! Rappelons qu’après de longues années de mutisme, l’ensemble des structures culturelles de la ville du Vieux Rocher, à l’image du palais de la culture Malek Haddad, dont la construction, selon l’avis des spécialistes, n’a été soumise à aucune norme, ou encore la maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa (ex-garage Citroën), ravagée l’hiver dernier, par les infiltrations d’eaux pluviales, ou encore la vielle ville, font enfin l’objet d’intérêt en bénéficiant d’opérations de réhabilitation et/ou de restauration.
Mieux vaut tard que jamais, et c’est grâce à la manifestation Constantine capitale de la culture arabe 2015 que le ministère de la Culture inscrit enfin sur sa feuille de route ce genre de travaux. Cette volonté de redorer le blason de la ville du savoir à travers la réhabilitation de son patrimoine culturel matériel et de lui rendre une place de choix, tant méritée par ailleurs, parmi les autres villes d’Algérie, n’as hélas pas eu d’impact sur d’autres endroits emblématiques et historiques qui ne manquent pas d’importance, mais qui ont été mis aux oubliettes.       

O. -S. Merrouche
 

La prison et la gendarmerie ne seront pas délocalisés

La fausse note

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le 19.03.14 | 10h00 2 réactions
zoom | © photo : archives/ el watan

Le toilettage grandeur nature destiné à refléter une bonne image aux hôtes de cette cité antique, « épargne » bizarrement un pénitencier et une caserne, situés en plein centre-ville.

Au-delà de la quintessence de l’événement culturel de 2015, il est indéniable que le faramineux montant concédé à la ville du Vieux Rocher, à la faveur de cette manifestation, devrait plutôt être décrypté comme étant une petite enveloppe de «rattrapage» tant la lividité de cette ville est criante à tous les niveaux. Constantine est loin, il est vrai, d’avoir les attributs normaux et les standards élémentaires d’une ville qualifiée de capitale de l’Est. Dès lors, quoi de plus judicieux que de mettre à profit cet événement pour la «révolutionner» en profondeur.
Une mise à niveau tous azimuts qui devrait, normalement, être bénéfique à plusieurs secteurs.
Toutefois, le large ratissage pensé par les pouvoirs publics ne mentionne pas le sort réservé à la prison du Coudiat et au siège du groupement de la gendarmerie. Il est, à ce titre, inconséquent que le toilettage grandeur nature enclenché et destiné à refléter une bonne image aux hôtes de cette cité antique, «épargne» un pénitencier et une caserne, situés de surcroît en plein centre-ville. Comment concevoir que de tels édifices puissent encore se fondre dans tout ce tohu-bohu ? Comment une prison peut-elle continuer d’exister en plein centre-ville face au… cabinet du wali ? Est-ce normal que le siège de la Gendarmerie, un corps supposé exercer extra-muros, se trouve au cœur de la ville à quelques encablures seulement de la… sûreté de wilaya ? Fort heureusement la conversion de ces deux structures en musée, a été officiellement annoncée en mai 2013, et ce, après consentement du ministère de la Justice et du commandement de la Gendarmerie nationale.

« Sauvées » par Bouteflika

La décision a été annoncée par l’ex-wali de Constantine, Nouredine Bedoui, en marge d’une conférence de presse animée par la ministre de la Culture, Khalida Toumi. Il avait assuré, en effet, ce jour-là, avoir reçu l’accord de principe des ministères de la Justice, des Moudjahidine et de la Culture, pour transformer la prison en musée, ne cachant pas sa satisfaction de voir le général-major de la Gendarmerie nationale approuver l’idée d’intégrer le groupementde gendarmerie du Coudiat à la prison. Khalida Toumi avait soutenu, pour sa part, qu’un tel projet prendrait un peu de temps afin de trouver des spécialistes, des architectes et des muséographes capables de mener à bien ce projet. Mais pour ce faire, la validation du projet reste tributaire du président de la République, avait néanmoins précisé Bedoui. «Sauvées» de la démolition une première fois, par Bouteflika qui était intervenu pour mettre un terme à la polémique suscitée par l’éventualité de les supprimer pour faire passer le tracé du tramway, ces infrastructures l’ont été une seconde fois, toujours par le Président, qui a ordonné de les préserver et les transformer en musée, d’autant qu’elles sont classées patrimoine historique national depuis 1992.
Un voeu ardemment souhaité par la famille révolutionnaire et certains acteurs de la société civile, lesquels étaient farouchement opposés à sa démolition. Mais en attendant cette conversion, les participants à la manifestation de 2015, découvriront, probablement ébahis, la présence en plein centre-ville, d’une prison et d’une caserne de gendarmerie, car ces dernières ne sont pas incluses dans le programme des 76 projets prévus par les autorités à la faveur de cet évènement.  Cela nous a d’ailleurs été confirmé par le président de l’APW de Constantine, lequel a soutenu, dans une déclaration faite à El Watan, que ces infrastructures ne figurent pas dans le planning des réhabilitations et des restructurations spécialement concoctées pour l’occasion.
               

Lydia Rahmani
 
 
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L'échotier   le 19.03.14 | 16h12
Esplanade
On aurait rasé ces deux vieilleries et on aurait de eu la place pour réaliser une belle esplanade, avec bancs, espaces verts et pourquoi pas, un jet d'eau, du terminal du Tram jusqu'à la place de la Pyramide. On aurait eu de la place pour élargir les rues descendante et montante et on aurait réglé, en partie, le problème des bouchons dans ce secteur très obstrué. Mais voilà, qui a une vision pour ouvrir des horizons pour notre pauvre ville martyrisée depuis l'indépendance du pays? Apparemment personne...
 
L'échotier   le 19.03.14 | 11h39
Des images hideuses
La famille révolutionnaire s'oppose à la démolition d'un lieu qui a servi à torturer des Algériens et qui est d'une hideuse image. L'avenir est devant nous, pas derrière nous. Il faut arrêter avec ce culte de la Révolution. Elle est trahie depuis 1962. Il n'a qu'à voir comment la corruption est devenue une sport national...
 



De plus en plus de Subsahariens et de Syriens: Ces mendiants venus d'ailleurs
par A. El Abci
Le phénomène de la mendicité n'arrête pas de prendre des proportions inquiétantes dans la ville de Constantine, si bien qu'on rencontre des mendiants à presque tous les coins de rues. Et le nouveau en la matière concerne des mendiants étrangers du Niger et du Mali (avec femmes et enfants), ainsi que des Syriens, qui investissent de plus en plus les espaces publics du centre-ville du vieux rocher. Ce phénomène des mendiants étrangers est très récent et selon certaines sources généralement bien informées, la cellule des mineurs de la sûreté de wilaya se serait saisie du problème et effectue une enquête dans ce domaine. En tous cas, ces mendiants venus «d'ailleurs» sont mal vus par ceux dits locaux et autochtones et particulièrement par ces femmes qui occupent les mêmes artères et qui sont accompagnées d'enfants ou même de nouveau-nés.

Certaines mendiantes ont appris à imiter les Syriennes dans leur langage lorsqu'elles ont constaté que ces dernières suscitent plus l'attendrissement des bienfaiteurs. Et il est fréquent de rencontrer ces femmes avec des bébés de juste quelques mois dans les bras, installés sur des poussettes ou déposés carrément sur le sol. Les enfants et les bébés sont ostensiblement exposés au regard des passants dans le but de les attendrir et les pousser à faire œuvre de charité et d'offrande aussi modeste soit-elle. Pour le cas des Syriennes, on peut remarquer qu'elles ne se stabilisent pas trop longtemps dans la même ville, préférant voyager d'une région à une autre, mais pour les Africains subsahariens, devenus familiers avec le décor ambiant, ils ont élu domicile au niveau des deux gares routières de la ville.

Aucune institution officielle n'a pu nous donner un recensement exhaustif de ces mendiants, accompagnés d'enfants en bas âge. Dans une précédente déclaration, le chargé de communication de la DAS nous avait indiqué dans ce sens que le nombre de mendiants recensés dans la ville peut atteindre les 140 individus, dont 80% ne le font pas par besoin. Et d'expliquer que les gains engrangés quotidiennement par les concernés varient entre 2.000 et 4.000 dinars, chiffre qu'on peut faire grimper jusqu'à 8.000 dinars les jours de fêtes et de réjouissances. Le phénomène prend ainsi, ajoutera-t-il, de plus en plus les allures d'un métier et d'une profession qui rapporte. C'est pourquoi des femmes n'hésitent pas à exposer l'innocence de leurs enfants et bébés à tous les dangers de la rue.

En tout état de cause, soulignera-t-il, ce que l'on a constaté c'est que la mendicité relève de plusieurs cas, ainsi en plus de ceux des Subsahariens et des femmes qui exploitent sans vergogne leurs propres progénitures pour amasser plus d'argent, il y a lieu de signaler également l'existence de véritables réseaux organisés qui ramènent des femmes et des enfants des wilayas limitrophes, en les déposant le matin au centre-ville et en venant les récupérer tard dans l'après-midi ou la soirée. Le phénomène est difficile à maîtriser en l'absence de l'application de la loi, car il y a une espèce de laxisme en la matière, car plusieurs articles du code pénal stipulent six mois et plus d'emprisonnement pour toute personne qui s'adonne ostensiblement à la mendicité sans être dans le besoin. De même que le même code punit d'emprisonnement et d'amende conséquente pour toute exposition d'enfants à des dangers divers (physique, moral, de santé, etc.).

بوتفليقة أقصى بن بادة لبعده عن الإسلاميّين وبابا احمد طلب الإعفاء وبلخـــادم رفـــض منصبـــا

خبايا التغيّيرات التي طرأت على حكومة سلال الجديدة
الرئيس أيقن أن الحكومة الجديدة في حاجة ماسة لشخصيات تحظىبالقبول في الساحة الإسلامية

أبعد بوتفليقة خليدة تومي وبن بادة، بسبب ابتعادهما عن القاعدة الشعبية التي كانا يمثلانها، قبل دخولهما قصر الحكومة، وكان يتمنّى تعيّين شخصية مقربّةمن الفيس المحل في الحكومة الجديدة، إلا أن كل الاتصالات في هذا الشأن باءت بالفشل، كما باءت محاولة إقناع جبهة القوى الاشتراكية بالحصولعلى حقيبتي التجارة والثقافة بالفشلأيضا.
رفضعبد العزيز بلخادم، حسب مصدر موثوقتولّي أي منصبتنفيذي،وطلب الإعفاء،كما قال مصدر موثوق إن وزير التربية السابق طلب الإعفاء من المنصب وألح في طلب ذاك، وأشارت مصادرنا إلى أنالرئيس بوتفليقةسلممباشرة بعد إعادة انتخابه رئيسا للجمهوريةلمدير حملته الانتخابية عبد المالك سلال، ورقة طريق تتضمن الخطوط العريضة للحكومة الجديدة، وتضمنت ورقة الطريق التي سارعلى أساسها سلالعدة نقاط، أهمهاكما يقول مصدر موثوقŒإذا كان تعيين الوزير على أسسالتمثيل السياسي، فإن أي وزير فقد قاعدته الشعبية،وفشل في جلب أصوات للرئيس بوتفليقة في الانتخابات الرئاسية، إذ يجبإبعاده لأن الدخول إلى الحكومة يجب أن يعتمد أحد المعيارين، إما القاعدة الشعبية التي يستند عليها الوزير،وتمثيل السياسيأوالكفاءة، Œوظهر جلياطبقا لهذا أن بعض الوزراء لن يجدوامكانالهم في الحكومة الجديدة، وهم بن بادة،خليدة وتومي وغلام الله، و أضافمصدرنا أن بوتفليقة كان يرغب في ضم 3 فئات للحكومة الجديدة الأولى، وهي الإسلاميّون بتياريهم المتشدد والمعتدل، حيث جرت محاولات لإقناع أعضاء بارزين في الصف الثاني من حزب الفيس المحل، بالالتحاق بالحكومة،إلا أنهذه المحاولات فشلت،كما فشلت محاولة إقناع كل من مناصرة ومقريوأبو جرة بترشيح شخصيات للحكومة، وفشلت الحكومة أيضا في إقناعأقطاب التيار الديمقراطي الحقيقي للقبول بمنصب في وزارة سلال الجديدة،حيث رفض الأرسيدي والأفافاس أي مناصب في الحكومة، ولم ينجحمستشارو الرئاسةوسلالفي إقناع وجوه من الحراك الشبابي في تولي مناصب مسؤولية، حيث عرضت مناصب على بعض المعارضين الشباب،وقال مصدر موثوق أنتسمية أعضاء حكومةالوزير الأولعبد المالك سلال الجديدة،خضعت لمفاوضات شاقة، باشرتها السلطات مع 4 أطرافأساسية،وأن الطرف الإسلاميالمعارضللسلطة أحدها،وقالت مصادرنا إن الرئيس بوتفليقة كانيرغب في جلب أحدوجوه الإسلام السياسي الأكثرقبولافي الشارع السياسي الإسلامي، إلا أنأيمن الشخصيات القريبة من القاعدة الشعبية للإسلاميين لم تقبل الدخول إلى حكومة عبد المالك سلال.
قال مصدر قريب من قصر Œالغولف˜إن الرئيس بوتفليقة أدركأن الحكومة الجديدة في حاجة ماسة لشخصيات إسلاميةتحظىبالقبول في الساحة الإسلامية، وهو الدور الذي لم يعد بن بادة يلعبهمنذ مدة، وبهذا تحول إلى عبئعلى حكومةبوتفليقة، فلا التيار الإخواني يقبله، وحتىعملية التفاوضمع شخصيات من تيار الإخوان المسلمينلم يتمكن بن بادة من تنفذيها ببراعة،وبهذاتقرر إبعاده وقالت مصادرنا إن سلال عرض على الأفافاسوزارتي التجارة الثقافة،إلا أن حزب Œالدا لحوسين˜ رفض دخول حكومة سلال، وكانمن المقرر أن يتولى بن يونس وزارة هامشية في حال قبول الأفافاسبوزارتي التجارة والثقافة،وأضافت مصادرنا أنمصير وزيرة الثقافةخليدة تومي كان مشابها لمصير بن بادة،بعد أن بات تأثير خليدةتومي على التيار الديمقراطيمنعدما، كما أن الوزيرة لم تشارك بالحيوية المطلوبة في الحملة الانتخابية لمساندة الرئيس بوتفليقةلعهدة انتخابية جديدة،وهو ما دفع بالوزيرة إلى خارج قائمة أعضاء الطاقم الحكومي الجديد.
مراد محامد
Après cinq jours de grève de ses agents, le tramway reprend du service
Les usagers soulagés
Hier aux premières heures de la journée, les habitués du tramway ont été surpris de voir que ce mode de transport confortable a repris du service après 5 jours de grève. «Fini les comportements inadmissibles des receveurs de bus qui dictent leurs lois.
Et quand vous prenez deux bus deux fois par jour, imaginez les frustrations que vous vivez et qui s’accumulent. En revanche, avec l’avènement du tramway, le voyageur est considéré en tant que tel et cette considération coûte plus que les 40 DA». Telle est la réflexion faite à chaud par un usager du tramway qui souhaite que direction et syndicat se rapprochent afin d’éviter de telles crises qui se répercutent directement sur le quotidien du citoyen qui est constamment pris en otage et dans tous les domaines. Concernant la fin de la grève, on apprend aussi bien auprès de la direction que du syndicat, que cela a été le résultat d’une série de négociations qui ont connu des hauts et des bas mais qui ont abouti lundi tard dans la nuit à un consensus entre les deux parties, afin de reprendre l’exploitation du tramway.
C’est ainsi que concernant la durée de conduite, jugée infernale par les conducteurs en raison des risques que présente le trajet avec pas moins de 90 carrefours sur les 17,7 km, il a été convenu qu’aucun changement ne sera décidé dans l’immédiat et ce, en attendant la convention collective d’entreprise qui sera mise sur pied prochainement. Le plus gros problème demeure les agents de sécurité affectés aux carrefours qui dénoncent le recours abusif aux contrats de travail à durée déterminée, d’où la crainte de se revoir de nouveau au chômage. A ce sujet, il a été convenu de renouveler tous les contrats en cours et ce, pour une année. En clair, cette question demeure gelée jusqu’au 1er mai de l’année prochaine, qui verra l’installation d’une signalisation lumineuse adéquate et qui viendra mettre un peu d’ordre dans ce domaine. Ceci dit, les effectifs des stoppeurs seront revus à la baisse selon plusieurs paramètres et seuls les meilleurs seront retenus et chaque cas sera traité.
Cela ne veut pas signifier que les agents non retenus seront éjectés mais pourront être versés dans d’autres activités dans le cadre de la mobilité. K.Z   
Après cinq jours de grève de ses agents, le tramway reprend du service
Les usagers soulagés
Hier aux premières heures de la journée, les habitués du tramway ont été surpris de voir que ce mode de transport confortable a repris du service après 5 jours de grève. «Fini les comportements inadmissibles des receveurs de bus qui dictent leurs lois.
Et quand vous prenez deux bus deux fois par jour, imaginez les frustrations que vous vivez et qui s’accumulent. En revanche, avec l’avènement du tramway, le voyageur est considéré en tant que tel et cette considération coûte plus que les 40 DA». Telle est la réflexion faite à chaud par un usager du tramway qui souhaite que direction et syndicat se rapprochent afin d’éviter de telles crises qui se répercutent directement sur le quotidien du citoyen qui est constamment pris en otage et dans tous les domaines. Concernant la fin de la grève, on apprend aussi bien auprès de la direction que du syndicat, que cela a été le résultat d’une série de négociations qui ont connu des hauts et des bas mais qui ont abouti lundi tard dans la nuit à un consensus entre les deux parties, afin de reprendre l’exploitation du tramway.
C’est ainsi que concernant la durée de conduite, jugée infernale par les conducteurs en raison des risques que présente le trajet avec pas moins de 90 carrefours sur les 17,7 km, il a été convenu qu’aucun changement ne sera décidé dans l’immédiat et ce, en attendant la convention collective d’entreprise qui sera mise sur pied prochainement. Le plus gros problème demeure les agents de sécurité affectés aux carrefours qui dénoncent le recours abusif aux contrats de travail à durée déterminée, d’où la crainte de se revoir de nouveau au chômage. A ce sujet, il a été convenu de renouveler tous les contrats en cours et ce, pour une année. En clair, cette question demeure gelée jusqu’au 1er mai de l’année prochaine, qui verra l’installation d’une signalisation lumineuse adéquate et qui viendra mettre un peu d’ordre dans ce domaine. Ceci dit, les effectifs des stoppeurs seront revus à la baisse selon plusieurs paramètres et seuls les meilleurs seront retenus et chaque cas sera traité.
Cela ne veut pas signifier que les agents non retenus seront éjectés mais pourront être versés dans d’autres activités dans le cadre de la mobilité. K.Z   

Selon Mondafrique, Saadani n’est pas le seul, Bouchouareb aussi a des biens en France

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le 06.05.14 | 15h59 32 réactions

Abdesselam Bouchouareb, nommé hier lundi ministre de l’Industrie et des Mines, possède lui aussi « un superbe appartement au cœur de Paris, quai Montebello, face à la Seine et à Notre Dame ». 

Les révélations sur les biens du SG du FLN, Amar Saadani, en France se poursuivent. Le site Mondafrique a publié ce lundi le troisième épisode de son enquête en affirmant que Saadani a bel bien transféré une somme de 300 millions d’Algérie vers la France. Le site français s’est référé dans son affirmation à une « source d’Alger digne de foi ».

Cette somme, ajoute-t-on, est l’équivalent des 3000 milliards de centimes représentant le trou financier révélé en 2007, dans le cadre du scandale de la  Générale des Concessions Agricoles (GCA) où  Saadani était le principal mis en cause.

Outre Saadani, Mondafrique a rapporté dans son enquête que Abdesselam Bouchouareb, nommé hier lundi ministre de l’Industrie et des Mines, possède lui aussi « un superbe appartement au cœur de Paris, quai Montebello, face à la Seine et à Notre Dame ».

« Il faudra qu’il (Bouchouareb ndlr) explique dans quelles conditions il a pu s’en rendre propriétaire », estime le site qui a évoqué également les biens de Cherif Rahmani en France.

Lire l’enquête : Algérie, les modestes économies d’Amar Saadani (3)

Elwatan.com
Mots-clés
AlgérieParisFranceEnquêteSaadaniScandaleBouchourebappartement
 
 
Vos réactions 32
el ajri   le 06.05.14 | 21h29
S'appelat-il Beau...
S’appelât-il Beau un journaliste français s'intéressant à la proie perdue du nom d'Algérie est suspect, ils aiment la voir à feu et à sang ! Monsieur, NOS voleurs et autres pharaons ce n'est pas votre problème, intéressez-vous aux injustices françaises, vous avez du travail !
 
zohir10   le 06.05.14 | 21h20
Et la déclaration du patrimoine ?
Tous les Ministres du Monde font une déclaration de leur patrimoine qu'en est-il en Algérie ?
 
dandan6312   le 06.05.14 | 21h07
l'effet Boomerang
N'oublierez jamais que Matoub a dit simplement et avec poesie"meme de ce que vous voyez avec vos yeux ils vous diront que c'est des illusions" et encore a qui tu parles car tout le monde est ..........Et c'est tout ses detournements qui affaiblissent ce regime qui va creer la vraie republique
 
et'maeee   le 06.05.14 | 21h07
faire l'auruche au sujet des BIENS
Cet étonnent que les gens s'indignent de savoir ce que nos 'Personnalités' possèdent des biens immobiliers et mobiliers à l'étranger! cela ne date pas d'aujourd'hui. Cela est parti à partir des années 80 du temps de soit disant "OUVERTURE". Si je prends Paris comme exemple, tout le secteur de luxe autour des champs-ellysé, 8e, 16e, Mac-Mahon,Hotels 4* et particuliers,demeures somptueuses et appartements de maitres appartiennent à des Algériens liés au régime et dirigeants militaires, tenues discrètement.Aujourd'hui c'est devenu à la mode et un défi pour ces escrôts, harkis et fils de harkis qui detiennent le pouvoir afin d'assurer leurs arrières et celles de leurs progénitures de cancres, le tout sur le dos de ce maudit peuple,qui n'est plus q'un peuple soumis à s'occuper que de son ventre et de s'attendre aux promesses monsongères et à l'opportunisme à des affaires qui ne valent que de leur bassesse et au détriment de leurs compatriotes.
Allez faire un tour à Paris et essayer de vous informer, si vous avez le privilège à un Visa,que votre ancienne colonie adulée et qui vous a tant fourrée, sensée de vous l'accorder et en VIP S.V.P.
 
kitoduvivier   le 06.05.14 | 20h57
LA FRANCAFRIQUE
Ils sont payés en dinars algériens mais ils ont des comptes bancaires blindés en devises étrangères cherchez l'erreur ?
En effet, le dinar algérien n'est pas convertible en euros et en plus, il faut un quitus de la Banque d'Algérie pour transférer des devises à l'étranger.
Le marché parallèle sert donc de blanchiment + les commissions des sociétés étrangères versées sur des comptes à l'étranger et au bout de quelques années, le compte bancaire a grossi. Les dirigeants algériens remplacent les BOKASSA, OMAR BONGO, MOBUTU et j'en passe qui ont ruiné leurs pays et dilapidé des sommes considérables à l'étranger.
 
elhadj   le 06.05.14 | 20h55
Algérie saignée à blanc
il n'y pas de fumée sans feu,les richesses du pays ont été dilapidées par une bande de mafia nullement inquiétée par la justice et mieux encore les mis en cause tiennent les leviers de commande( ministères, partis politiques, import export etc..l’Algérie est ruinée et les citoyens assistent sans réaction à sa faillite.que la société civile s'organise pour mobiliser le peuple afin de demander des comptes sur la gestion de ses ressources.
 
rmilia   le 06.05.14 | 20h45
bof !
on le sait, la liste est très longue depuis l'époque de Boumediène et peut être même durant la révolution ces coyotes et leurs parents se servent en Algerie et de ses deniers.AUTREFOIS ON LISAIT SUR LES JOURNAUX "CET HOMME EST UN SECROC" MAINTENANT ON DOIT LIRE "CET ESCROC EST UN HOMME".Que la FRANCE dénonce officielement toute cette pléthore qui jouit de la protection de l'Elysée.Où est la lutte du blanchiement d'argent ?
 
Alien3   le 06.05.14 | 20h41
La loi de la jungle
Ni la justice, ni le parlement, ni aucune institution du pays ne réagit à ces graves révélations.
L'Algérie coule profondément et sans atteindre le fond.
Jamais au grand jamais, depuis l'indépendance du pays, la loi de la jungle n'a été aussi présente qu'aujourd'hui.
 
algerien6712   le 06.05.14 | 20h37
PAROLE D IMMIGRES
WALLAH que meme si Saadani fuit L Algerie il ne seras pas en securité en france . On aura sa peau a cette tete de porc
 
agni   le 06.05.14 | 20h22
ces gouvernants complexés
Maintenant que Bouchouareb est devenu ministre de l'industrie et des mines, mines dont est riche le pays, il peut bien acquérir autant de bulldozers que la largeur du territoire au sud de l’Algérie et la pousser de l'autre côté de la méditerranée, vers le colon qu'il regrette assurément.
Comment inculquer dans les cœurs le patriotisme, quand ces gouvernants complexés ne revêtent pas les valeurs de ces sentiments nobles.
 
Vos réactions 32
samourais   le 06.05.14 | 16h44
ali baba
Merci a ce journal qui a dénoncer ces crapules

pauvre pays dans quel mains est tu tomber
 
Argou   le 06.05.14 | 16h36
Quartier de luxe et de riches
Le lieu cité, qu'on appelle "Ile st Louis" est l'un des plus beaux à Paris et le plus prestigieux en matière d'histoire de cette ville.
Comment un haut fonctionnaire Algérien peut-il se payer un appartement dans ce quartier ?
Si ce n'est l'argent de l'Algérie. 

Vos réactions 32
Chaib   le 06.05.14 | 18h09
Soyons Justes
Arretons de faire semblant d'être surpris. Les sommes illegalement acquises par nos concitoyens à l'etranger grace aux commissions sur les marches d'Etat (a-t-on oublié l'ONACO, la SNIC, SONACOME, SNS et son premier siege a Paris, SOMERI et ses partenaires suisses !...la liste est trop longue...!..), des transferts illegaux par la grace des licences d'importation des annees 60-70et 80 et les AGI-bidons de la CACI pour developper l'industrie nationale dont on voit les resultats aujourd'hui !)....Bon d'accord, l'autoroute, le dessalement d'eau de mer, les logements, SAIPEM, SNC Lavallin c'est plus juteux et ont permis d'acheter de plus luxiueux appartements et maisons a Paris, Montreal, Dubai, Tunis, Geneve etc....Mais bon en plus de demander aux ministres de declarer leurs biens et de verifier de maniere independante leurs declarations, il faut peut etre demander a tous les algeriens qui possedent des biens immobiliers et des capitaux a l'etranger de les declarer avec a la clé une amnistie fiscale...A-t-on oublié qu'avant Oxxo, fagor Brandt etc...il y a eu un homme d'affaire algerien qui avait racheté Chaffoteaux et Maury ...d'ou sont venus tous ces capitaux...soyons serieux et arretons de nous berner !...ce serait plus constructif et plus juste..car alors on sera surpris par le nombre de nos diplomates, ex diplomates, hommes d'affaires, cadres superieurs, universitaires, politiciens qui ont des biens a l'etranger et pas seulement en France...mais pour cela il faut un President qui prenne la responsbilité d'une operation qui surprendra plus d'un si elle est entreprise et rendrait le climat politique et economique national plus transparent...ecrire tous les jours sur x qui a un logement a Paris ou possede de l'argent dans une banque etrangere risque s'il continue de devenir un bavardage sans lendemain
 
daoud12   le 06.05.14 | 17h42
c'est pas étonnant dès tout
Ce que on viens de lire et relire dans la presse nationale et étrangère sur les biens que possède en autre mer nos dirigeant ce n'est pas dès tout étonnant, c'est à l'image de tout les dirigeant des pays tiers modistes et arabes en particulier, je pense même qu'il faut prendre ça comme une échelle de mesure de l'esprit patriotique de nos dirigeant, plus un dirigeant transfert de la devise à l'étrange plus qu'il es patriotique, la preuve elle est la avec les révélations sur les bien de SG de FLN et celles de nouveau ministre de l'industrie et j'en suis sur qu'il y a des personne qui sont plus patriotique que ces deux la!!!!!!!!!!!!!!!!!!
 
Lamia   le 06.05.14 | 17h39
Les nantis du gouvernement
En attendant le prochain épisode de la saga des fortunés illicites de l'ère prospère de fakhamatouhou Bouteflika, on remarque que nos gouvernants sont tous voisins parisiens des quartiers huppés de l'ancienne Métropole décriée dans les discours nationalistes virulents. Le cercle très fermé des émigrés de luxe avec postes lucratifs au sommet de l’État révèle l'ampleur de la prédation sous le règne bouteflikien.
 
Ksentini nr1   le 06.05.14 | 17h33
Msakine nos dirigeants travaillent dur
Le feuilleton continu, au fur et à mesure les scorpions sortent de leurs caches ils se font dévoiler l'un après l'autre. Et le nouveau ministre peut profiter encore un peu pour faire quelques transfers un appart c'est peu, C'est des peanuts on attend le prochain épisode avec impatience, à qui le tour.
Le feuilleton continu, au fur et à mesure les scorpions sortent de leurs caches ils se font dévoiler l'un après l'autre. Et le nouveau ministre peut profiter encore un peu pour faire quelques transfers un appart c'est peu, C'est des peanuts. on attend le prochain épisode avec impatience, à qui le tour.
 
Loukan   le 06.05.14 | 17h23
Cela finit par être lassant ...
Les presse, livrés en pâture à des citoyens en mal de sensationnel . Mais enfin cet argent ils ont peiné pour le voler et le transférer avec tout ce que cela comporte comme "amis"... c'est pénible enfin.
En plus certains vont être jaloux ... il faut que je fasse plus. Sans oublier les possessions des anciens mionistres comme SIFI, les généraux qui possèdent des tas d'hôtel (coté gare de l'est ... et ailleurs). Enfin on rigolait de certains responsables sub-sahariens, moyen-orientaux ... on est passé largement en tête. Et dire qu'il y a encore en Algérie des gens qui doutent ... que les militants FLN acceptent cet individu, que les militaires acceptent d'être dirigés pas des officiers corrompus jusqu'à l'os. Cela me dépasse ...
 
Expatérie   le 06.05.14 | 17h16
pour rien
Notre peuple est devenu insensible et complètement out, le pouvoir en place a su domestiquer tout le monde (Ancej, la peur, AADL……….).
 
Exils   le 06.05.14 | 17h16
Dénonciations inutiles ??
Il y'a eu Khelil + Bedjaoui puis Saaidani et là c'est un tout nouveau ministre, pour ne citer que ceux qui ont été mis récemment sous les feux de la rampe de la rapine du peuple....
Les soupçons de corruption sont pourtant plus que palpables et que fait la justice algérienne ? Elle ne bouge pas le petit doigt, elle s'enferme dans un silence assourdissant, elle regarde ailleurs... circulez , y'a rien à dire, rien à faire! Que dire sinon que ce sont ces mêmes voleurs et affameurs du peuple, dénoncés ici ou là, qui contrôlent la justice, et ont font une justice aux ordres-... Et puis qu'attendre de ce peuple, fatigué et divisé, qui a accepté le renouvellement du mandat d'un président totalement impotent et, pire, qui s'est fait humilié, en direct, devant le monde entier, lors de la cérémonie du serment??
Il n'est plus à une insulte voire à une infamie près, commises à son encontre...
 
bab   le 06.05.14 | 17h03
IGNORANCE VOLANTAIRE
AH AH AH vous l’ignoriez ! Si vous savait tous y compris les potes français de boutef
Qui s’achètent des véhicules et qui veulent les payé en espèce dans des succursale
Française alors que les secrétaires restent bouche bée ! Car en France il est
Interdit de payer en espèce une somme au de la de 50.000fr
 
mouloud95   le 06.05.14 | 16h57
comment devient-on ministre?
Il est plus facile en ALGERIE d'être ministre que manutentionnaire au port . rien que pour obtenir la
carte d accès il faut présenter pattes blanches.
Pour être ministre dans le gouvernement algérien
il faut juste présenter une salle gueule un diplôme de
voleur/escroc et une grande MEPRISE pour le peuple
et la nation. Alors que faut il réellement pour être
PRESIDENT? que font les services de renseignement?
Sont ils impliqués ou aveugles?L'Algérie mérite-t-elle
tout ça?
 
el ajri   le 06.05.14 | 16h46
La morale des Bâtards
Ces gens, "hauts" responsables, brouillent le sens de l'histoire, et ajournent sine die la possibilité de la prise en considération du pillage fait ici au nom de la France, à partir de 1830, et pire, ils obstruent la bonne voie, celle qui doit élever le débat à un débat de civilisation supérieure. Ils sont "malins", et les responsables français aiment ça, ils leur ressemblent, l'histoire 1830-1962 a laissé des bâtards, il faut faire avec !
 
Vos réactions 32
irina   le 06.05.14 | 20h08
modestes économies
des dollars et des euros convertis en dinars algériens ces sommes me donnent le tournis.
 
guercifi   le 06.05.14 | 20h07
Les hommes politiques et les couches ...
Dans les pays vraiment démocratiques, les nominations aux postes ministériels obéissent à des règles très précises à savoir une moralité irréprochable, une honnêteté intellectuelle et un sens de sacrifice très élevé. Malheureusement en Algérie comme dans beaucoup de pays africains et arabes d’ailleurs, chaque occasion qui arrive apporte son lot de nominations officielles d’amis et membres de la famille au détriment des gens compétents, des cadres honnêtes et professionnels sans que les dirigeants du pays n’en fassent le moindre cas de conscience. Le clientélisme s’installe profondément et avec lui la corruption à grande échelle se propage tel un feu dans une botte de paille et Ssi Abdeslam Bouchouareb n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, beaucoup d’ailleurs comme lui saisissent l’occasion pour se faire une santé et une virginité politique. La formation de ce gouvernement par Ssi Bouteflika est un signal fort adressé au peuple Algérien et à ses voisins du Maghreb non pas pour gérer le pays en bon père de famille et instaurer des rapprochements régionaux pour tirer économiquement la région vers le haut, mais surtout pour justifier ses échecs et ceux de son entourage cumulés depuis son arrivée au pouvoir en 1999 et maintenir le statut quo dans la région. Que nos frères Algériens ne viennent pas surtout nous dire que « Nous n’avons de leçons à recevoir de personne » comme à chaque fois que l’Algérie est interpellée à partir de l’étranger. Entre nous qui peut nier qu’en Algérie la corruption plombe l’ensemble de l’administration, fait fuir les investissements étrangers et nationaux et détruisent toute l’’économie y compris touristique et en terme d’image de marque. La presse Algérienne en parle tellement des effets néfastes et dévastateurs de ces phénomènes qu’elle commence à pointer du doigt la passivité de la justice sur des sujets brulants comme les scandales de la Sonatrach, les biens acquis illégalement en France par certains responsables étatiques et membres de la famille de Ssi Bouteflika, les anciens ministres et grands commis de l’Etat soit en fuite ou en détention préventive etc.….et la dernière élection présidentielle qui a « tuer ce pays » . Il devient donc urgent, que cette situation ne doit plus s’inscrire encore plus dans la durée et comme tous les gens qui aiment ce pays et sont très attaché à l’union du Maghreb arabe, l’Algérie n’a pas besoin d’un gouvernement dont certains membres ont un passé chargé d’erreurs, un présent qui semble ...
 
vivetala   le 06.05.14 | 19h47
la liste de boutef
Tous protégé par boutef donc intouchable, il faut demander des compte a la France pays des droits de l'homme est des droits universel MR HOLLANDE demain ne venez surtout pas nous dire que vous ne saviez pas!!!!
 
pacifique   le 06.05.14 | 19h33
Ce qui importe le peuple ...
Nous le peuple , ça nous intéresse pas tellement de connaitre tel et tel personne du pouvoir a dilapidé l'argent de l'état , mais ce qui nous importe le plus c'est que la machine judiciaire commence à faire son travail et demander des comptes à tous ceux qui font partie de ce pouvoir et entamer éventuellement des poursuites judiciaires pour que les mis en cause restitue tous ce biens et cet argent qui ne leur appartiennent pas.
 
cheikh1947   le 06.05.14 | 19h30
L'impunité
Les mots ne me viennent pas.Qu'en pensent les algériens qui ont été dupés en votant pour Bouteflika?Vous avez cautionné un système qui continuera à dilapider nos biens au profit des occidentaux.Vous qui continuerez à vivre dans la misère. Hasbouna ALLAH wa ne3ma el wakil.
 
enfoire   le 06.05.14 | 19h03
Enfant du systéme....
il est parvenu a être ministre puisque il beneficie de solides appuis , il est le petit frère de l'ex général de l'ANP , feu bouchouareb ainsi qu'un autre frère qui était dans l'ancienne Direction de la sécurité le colonel Karim . Rien que çà
 
mors83   le 06.05.14 | 19h02
erreur
1) vous croyez que c'est un "scoop"?
2) ceux qui nomment et dégomment les possesseurs de un ou deux appart.qu'est-ce qu'ils ont en France ou ailleurs?
merci quand même a Mondafrique pour la confirmation et bonne continuation a BARAKAT.
 
elyahia   le 06.05.14 | 18h51
les mercenaires.
tous ceux qui ont detourne les fonds publics et qui ont investi a l'etranger devraient etre decharge de toute responsabilte ministerielle ou autre et traduits devant la justice.Les binationaux sont a ecarter de tout poste de responsabilite.Les services les connaissent surement.
 
wahranicus   le 06.05.14 | 18h31
Ali baba et les 40 voleurs
Ce n'est qu'une partie de la partie émergée de l'iceberg.
Un jour en comprendra comment les 700 milliards de dollars se sont volatilisés.
 
el ajri   le 06.05.14 | 18h24
Je nuance et complète
J'ai envoyé, et je l'ai regretté, un commentaire intitulé "La morale du bâtard", je l'ai regretté parce que ce type d'histoires peut avoir plusieurs raisons d'être, il y a évidemment le vol, il est condamnable, mais il y a aussi des raisons d'état qui échappent au profane. Remarquez qu'aucun responsable de l'état français ne fait les choses dans l'autre sens, ils le font au Maroc pour les raisons qu'on sait, notamment sexuelles, et ça au moins c'est à l'honneur d'El Jazaïr... 

Constantine

Les jonctions avec l'autoroute Est-Ouest dans l'expectative

  • Publié le 07.05.2014 à 00:00, Par :latribune
Rallier Sétif en moins d'une heure pour les automobilistes qui ne craignent pas de rouler à plus de 100km/h est possible grâce à l'autoroute Est-Ouest
De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi

Rallier Sétif en moins d'une heure pour les automobilistes qui ne craignent pas de rouler à plus de 100km/h est possible grâce à l'autoroute Est-Ouest. Mieux, les localités aux alentours de cet axe routier (Athménia, Chelghoum El Aïd,…) sont toutes aussi accessibles en moins d'une demi-heure grâce aux multiples bretelles et pénétrantes. Dans la zone opposée de la wilaya de Constantine, aux environs de Aïn Smara, la nouvelle ville Ali-Mendjeli et El Khroub, des municipalités à fort trafic, des bretelles facilitent le déplacement aux usagers automobilistes sur des périphériques. D'ailleurs, nombreux sont aujourd'hui les conducteurs qui n'empruntent pas les routes nationales trop fréquentées et encombrées.
«On se déplace sans se bousculer de Aïn Smara à la nouvelle ville et vice versa. Des raccourcis nous permettent de rouler à l'aise», souligne un automobiliste. Avec le prochain raccordement à l'autoroute en question du Transrhumel, toujours en chantier avec les retards accumulés en termes de mise en service, les usagers seront certainement soulagés des encombrements qui caractérisent leur route habituelle. De fait, le viaduc verra une liaison avec l'autoroute Est-Ouest par une deuxième jonction du côté du quartier Djenane-Ezzitoun jusqu'à l'aéroport Mohamed-Boudiaf. Cette pénétrante permettra de rejoindre les points névralgiques de la ville, de l'avis des responsables des travaux publics. Quant à l'autre tronçon, d'un linéaire de 11 km, relié à cet ouvrage d'art exceptionnel, il traversera Djebel Ouahch dans la partie nord-est de la circonscription. «C'est une bouffée d'oxygène pour les usagers empruntant cette route et une circulation en moins dans la cité», se félicitent les concepteurs du projet. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Le projet tarde à voir le jour.
Le chantier est lancé, mais il a déjà enregistré du retard et les délais de
réalisation risquent de s'allonger en raison d'un problème technique survenu dans l'un des pylônes. Même si les raccordements sont réalisés dans les temps, le mécanisme du pont dans sa globalité sera perturbé, ne résorbant pas tout le flux automobile.
Par ailleurs, le tronçon de l'autoroute Est-Ouest relevant de la wilaya de Constantine aurait pu contribuer de manière significative au désengorgement du flux automobile, surtout que les poids lourds empruntent cette route du côté de Sissaoui et stationnent sur les abords pour attendre 20h, heure à laquelle ils sont autorisés à rentrer dans les agglomérations. Pour le tronçon de Djebel Ouahch, la situation a pris une autre tournure depuis l'effondrement d'une partie du mur jouxtant le tunnel permettant le passage des véhicules. Du coup, les routiers optent pour la route des Chalets des pins, à proximité de la gare
ferroviaire, pour rallier Skikda via la pente périlleuse d'El Kentour.
Concernant la circulation au centre-ville, elle demeure difficile, bien que l'horaire autorisé pour certains déplacements ait été aménagé. «C'est le point noir de ce projet du siècle à Constantine. Les dates de livraison se succèdent mais sont tout le temps reportées», estime un citoyen. À vrai dire, cette partie de l'ouvrage sur les hauteurs de Djebel Ouahch reste un des échecs de l'ex- ministre des Travaux publics Amar Ghoul, qui, pourtant, avait procédé à son inauguration en septembre dernier.
Le tronçon autoroutier El-Meridj-Zighoud-Youcef, englobant un axe principal de 27 km intégrant huit ouvrages d'art, est dans l'expectative. Les automobilistes et grands transporteurs devront encore patienter jusqu'à ce que les Japonais trouvent une solution à ce gâchis dont les conséquences sont perceptibles au cœur de la ville. Les camions devaient éviter le linéaire de la gare ferroviaire pour se rendre à Skikda, Annaba et les environs en empruntant directement la liaison via le tunnel. En revanche, la mise en service du linéaire du tronçon de 16 km entre Boughelboun et El Ghedir, dans la municipalité d'Aïn Bouziane, a, elle, permis d'atténuer le flux sur la route nationale 3 entre Constantine et Annaba.
Dans un autre chapitre, la direction des travaux publics de la wilaya a inscrit des opérations de réhabilitation de 30 ouvrages d'art dans le cadre de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015». Trois entreprises se chargent des travaux de restauration, la Société algérienne des ponts et travaux d'art (Sapta), l'Entreprise nationale des grands ouvrages d'art (Engoa) et la Société d'études et de réalisation d'ouvrages d'art de l'Est (Sero-Est).
En définitive, Constantine voit d'énormes projets défiler et des milliards de dinars débloqués pour chaque chantier de construction, qui sont censés lui donner le statut de troisième ville du pays. Mais les échéances non respectées et les aléas techniques peu convaincants qui sont en passe de devenir les
maîtres-mots du développement local, retardent toujours cette entrée dans le
21e siècle de celle qu'on qualifie de capitale de l'Est.
N. H.
  

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