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Sites de rencontres musulmans
Le business de l’amour «halal»
le 08.05.14 | 10h00
Réagissez
|
© D. R.
Meet arabic, Inchallah, Mektoube, Lehlal ou muslima.com, des sites aujourd’hui très fréquentés sur le Net par des âmes seules cherchant le prince charmant pour peu qu’il soit musulman. Très islamisés, ces sites donnent le ton sur la recherche typifiée de l’autre : le respect, la religion et les valeurs ethniques communes. Sollicités dans tout le Maghreb, ces réseaux de rencontres prisés donnent de l’espoir à de nombreux célibataires des deux sexes.
Les sites de rencontres pour les musulmans connaissent un grand succès sur le Net. De nombreux Algériens et Algériennes se sont
laissés tenter, espérant trouver, si Dieu le veut, l’âme sœur sur la Toile. Vous êtes musulman et vous recherchez un musulman ou une musulmane pour un mariage musulman..». Là, au moins, il n’est pas possible de s’y tromper : la récurrence des mots «islam», «valeurs» et «traditions» sont suffisamment distillées dans les pages du site Meetarabic pour attirer des jeunes qui cherchent l’âme sœur sans offenser leurs principes.
Les sites de rencontres à consonance maghrébine font florès sur le Net. Ils portent des noms tels que Inchallah, Mektoube, Lehlal, muslima.com, meetarabic.Le design est moderne et le discours est simple : tous promettent aux célibataires maghrébins de leur faire rencontrer la perle rare afin de «partager» leur vie dans «le respect, la religion et des valeurs ethniques communes».
«Valeurs communes»
«Sur les autres sites, on ne trouve pas les profils recherchés, il y a beaucoup de plaisantins. Là au moins il y a des gens sérieux, des Algériens et des Maghrébins avec lesquels nous avons beaucoup de choses en commun», nous explique Naïma, 27 ans et célibataire. Inscrite au site Inchallah depuis près de deux mois, elle n’y a pas encore trouvé l’amour. «Je ne désespère pas», dit-elle dans un grand sourire.
C’est que dans ce genre de sites, il est d’usage de mentionner ses préférences, ses hobbies, mais aussi son rapport à la religion. Certains sites de rencontres, à l’exemple de e-moqabala, (qui devra être mis en ligne très bientôt), soumettent un questionnaire à leurs inscrits pour savoir s’ils auraient recours à l’usure, à la zakat, ou s’ils ont déjà consommé un verre d’alcool. Le visage encadré par un foulard bariolé, la jeune assistante de direction nous confie : «Je ne m’imagine pas épouser un homme qui ne fait pas la prière, c’est mon principal critère de sélection.»Les sites de rencontres dits musulmans prennent ainsi le soin de confectionner des slogans sur mesure. Celui de Lehlel.com proclame qu’il s’agit d’un site réservé aux «relations sérieuses et halal».
«Notre volonté première, dit Rachid Dhimane, gérant de Lehlel.com, est de permettre à des personnes de faire des rencontres, et ce, dans le respect de valeurs communes. Effectivement, la religion fait partie des critères de certains inscrits et notre équipe d’administrateurs veille au quotidien à ce que certaines règles et bonnes mœurs soient strictement respectées. Ainsi, toutes les annonces et photos sont visionnées une par une avant d’être publiées. En cas d’annonces suspectes ou de photos douteuses, lehlel.com se réserve le droit de refuser l’inscription.»
L’idée de créer un site communautaire dédié à la recherche de l’âme sœur lui est venue à l’observation de son entourage. «Je me suis rendu compte, souligne-t-il, que l’on était loin de l’époque de nos parents où l’on pouvait rencontrer son mari ou sa femme à 18 ans, échanger quelques mots et se marier dans les mois qui suivent. Aujourd’hui, les personnes de ma tranche d’âge, les 25-35 ans, finissent leurs études de plus en plus tard, pensent davantage à leurs loisirs, à s’amuser, à voyager. Ils ne pensent pas à rencontrer sérieusement une personne pour construire leur vie.»
Le fait est, d’après lui, que les hommes et les femmes sont plus «exigeants» voire «méfiants» et laissent moins de place à la rencontre lorsqu’ils sont abordés dans la rue.
La part du destin
«Beaucoup de personnes dans mon entourage me disent ne pas savoir où rencontrer des personnes de confession musulmane qui répondraient à tous leurs critères, dans un cadre sécurisé, et ce, sans que cela prenne des années», explique-t-il, précisant que les Algériens ou les émigrés d’origine algérienne présents sur le site lehlel.com représentent environ 35% des inscrits. «Le point commun à toutes ces personnes est qu’elles ont toutes des critères bien définis pour cette rencontre. Autrement dit, elles savent ce qu’elles veulent et surtout ce qu’elles ne veulent pas. Certains sont attirés par les grands, d’autres par les petits. Certains apprécient les bruns, tandis que d’autres les blonds», explique Rachid Dhimane en réfutant l’appellation «site communautaire» : «L’origine et la communauté auxquelles appartiennent les inscrits ne sont que des critères parmi tant d’autres. Il ne faut pas voir dans notre site autre chose qu’un lieu permettant la rencontre de personnes qui savent déjà très bien ce qu’elles recherchent, nous ne faisons que leur apporter notre aide avec un lieu sécurisé facilitant l’échange. Notre participation s’arrête ici, le reste c’est le destin !»
Sur la Toile, la concurrence est rude et le nombre de sites de rencontres spécialisés est croissant. Le site Inchallah serait, à en croire Nissaf Hajaj, 37 ans, directeur de la société CAJIS qui l’édite et l’agence Comsore, leader en Algérie, revendiquant pas moins de 2,5 millions de membres depuis la création du site en 2010. Il compte environ 300 000 inscrits en Algérie et 600 000 inscriptions d’origine algérienne.
Le responsable du site Inchallah dénombre, en moyenne, 57 unions observées par jour, d’après un calcul assez particulier réalisé par sondage auprès des membres qui suppriment leur compte. Qui peut-on croiser sur ces sites ? Il y aurait, à en croire Nissaf Hadjadj, deux types de profils : d’un côté, des personnes âgées entre 18 et 30 ans jamais mariées qui recherchent pour 83% d’entre elles le mariage. Ils représentent environ 80% des inscrits. De l’autre, les personnes de plus de 45 ans qui cherchent une deuxième chance en amour après un premier divorce…
«Ces personnes en tant que musulmanes et souhaitant transmettre cette religion à leurs enfants ont pour la plupart l’exigence de se marier avec quelqu’un de la même religion. Cette exigence correspond à une conviction et absolument pas à l’appartenance à une quelconque communauté», précise le patron d’Inchallah.
Les concepteurs du site insistent sur le fait que l’islam auquel ils adhèrent n’est point celui qui est «instrumentalisé de part et d’autre, politisé ou même commercialisé». L’explosion des sites religieux ne répondrait aucunement, d’après Nissaf Hajaj, à une «explication sociologique» : «Il s’agit simplement, dit-il, d’une tendance de fond observée sur le web qui tend à la spécialisation des sites. On l’observe aisément sur les sites de e-commerce qui se spécialisent fortement. Les sites de services n’échappent à cette règle et on voit apparaître des sites pour toutes les religions et plus globalement pour toutes les convictions (religieuse, politique…).»
Derrière l’aspect religieux, le business reprend vite ses droits. Le site Muslima.com est géré par Cupid Media, leader international des sites de rencontres et basé en Australie. La compagnie possède pas moins de 35 sites de niches, dont un site de rencontres pour les parents célibataires, l’un pour les chrétiens et un autre pour les Noirs.
laissés tenter, espérant trouver, si Dieu le veut, l’âme sœur sur la Toile. Vous êtes musulman et vous recherchez un musulman ou une musulmane pour un mariage musulman..». Là, au moins, il n’est pas possible de s’y tromper : la récurrence des mots «islam», «valeurs» et «traditions» sont suffisamment distillées dans les pages du site Meetarabic pour attirer des jeunes qui cherchent l’âme sœur sans offenser leurs principes.
Les sites de rencontres à consonance maghrébine font florès sur le Net. Ils portent des noms tels que Inchallah, Mektoube, Lehlal, muslima.com, meetarabic.Le design est moderne et le discours est simple : tous promettent aux célibataires maghrébins de leur faire rencontrer la perle rare afin de «partager» leur vie dans «le respect, la religion et des valeurs ethniques communes».
«Valeurs communes»
«Sur les autres sites, on ne trouve pas les profils recherchés, il y a beaucoup de plaisantins. Là au moins il y a des gens sérieux, des Algériens et des Maghrébins avec lesquels nous avons beaucoup de choses en commun», nous explique Naïma, 27 ans et célibataire. Inscrite au site Inchallah depuis près de deux mois, elle n’y a pas encore trouvé l’amour. «Je ne désespère pas», dit-elle dans un grand sourire.
C’est que dans ce genre de sites, il est d’usage de mentionner ses préférences, ses hobbies, mais aussi son rapport à la religion. Certains sites de rencontres, à l’exemple de e-moqabala, (qui devra être mis en ligne très bientôt), soumettent un questionnaire à leurs inscrits pour savoir s’ils auraient recours à l’usure, à la zakat, ou s’ils ont déjà consommé un verre d’alcool. Le visage encadré par un foulard bariolé, la jeune assistante de direction nous confie : «Je ne m’imagine pas épouser un homme qui ne fait pas la prière, c’est mon principal critère de sélection.»Les sites de rencontres dits musulmans prennent ainsi le soin de confectionner des slogans sur mesure. Celui de Lehlel.com proclame qu’il s’agit d’un site réservé aux «relations sérieuses et halal».
«Notre volonté première, dit Rachid Dhimane, gérant de Lehlel.com, est de permettre à des personnes de faire des rencontres, et ce, dans le respect de valeurs communes. Effectivement, la religion fait partie des critères de certains inscrits et notre équipe d’administrateurs veille au quotidien à ce que certaines règles et bonnes mœurs soient strictement respectées. Ainsi, toutes les annonces et photos sont visionnées une par une avant d’être publiées. En cas d’annonces suspectes ou de photos douteuses, lehlel.com se réserve le droit de refuser l’inscription.»
L’idée de créer un site communautaire dédié à la recherche de l’âme sœur lui est venue à l’observation de son entourage. «Je me suis rendu compte, souligne-t-il, que l’on était loin de l’époque de nos parents où l’on pouvait rencontrer son mari ou sa femme à 18 ans, échanger quelques mots et se marier dans les mois qui suivent. Aujourd’hui, les personnes de ma tranche d’âge, les 25-35 ans, finissent leurs études de plus en plus tard, pensent davantage à leurs loisirs, à s’amuser, à voyager. Ils ne pensent pas à rencontrer sérieusement une personne pour construire leur vie.»
Le fait est, d’après lui, que les hommes et les femmes sont plus «exigeants» voire «méfiants» et laissent moins de place à la rencontre lorsqu’ils sont abordés dans la rue.
La part du destin
«Beaucoup de personnes dans mon entourage me disent ne pas savoir où rencontrer des personnes de confession musulmane qui répondraient à tous leurs critères, dans un cadre sécurisé, et ce, sans que cela prenne des années», explique-t-il, précisant que les Algériens ou les émigrés d’origine algérienne présents sur le site lehlel.com représentent environ 35% des inscrits. «Le point commun à toutes ces personnes est qu’elles ont toutes des critères bien définis pour cette rencontre. Autrement dit, elles savent ce qu’elles veulent et surtout ce qu’elles ne veulent pas. Certains sont attirés par les grands, d’autres par les petits. Certains apprécient les bruns, tandis que d’autres les blonds», explique Rachid Dhimane en réfutant l’appellation «site communautaire» : «L’origine et la communauté auxquelles appartiennent les inscrits ne sont que des critères parmi tant d’autres. Il ne faut pas voir dans notre site autre chose qu’un lieu permettant la rencontre de personnes qui savent déjà très bien ce qu’elles recherchent, nous ne faisons que leur apporter notre aide avec un lieu sécurisé facilitant l’échange. Notre participation s’arrête ici, le reste c’est le destin !»
Sur la Toile, la concurrence est rude et le nombre de sites de rencontres spécialisés est croissant. Le site Inchallah serait, à en croire Nissaf Hajaj, 37 ans, directeur de la société CAJIS qui l’édite et l’agence Comsore, leader en Algérie, revendiquant pas moins de 2,5 millions de membres depuis la création du site en 2010. Il compte environ 300 000 inscrits en Algérie et 600 000 inscriptions d’origine algérienne.
Le responsable du site Inchallah dénombre, en moyenne, 57 unions observées par jour, d’après un calcul assez particulier réalisé par sondage auprès des membres qui suppriment leur compte. Qui peut-on croiser sur ces sites ? Il y aurait, à en croire Nissaf Hadjadj, deux types de profils : d’un côté, des personnes âgées entre 18 et 30 ans jamais mariées qui recherchent pour 83% d’entre elles le mariage. Ils représentent environ 80% des inscrits. De l’autre, les personnes de plus de 45 ans qui cherchent une deuxième chance en amour après un premier divorce…
«Ces personnes en tant que musulmanes et souhaitant transmettre cette religion à leurs enfants ont pour la plupart l’exigence de se marier avec quelqu’un de la même religion. Cette exigence correspond à une conviction et absolument pas à l’appartenance à une quelconque communauté», précise le patron d’Inchallah.
Les concepteurs du site insistent sur le fait que l’islam auquel ils adhèrent n’est point celui qui est «instrumentalisé de part et d’autre, politisé ou même commercialisé». L’explosion des sites religieux ne répondrait aucunement, d’après Nissaf Hajaj, à une «explication sociologique» : «Il s’agit simplement, dit-il, d’une tendance de fond observée sur le web qui tend à la spécialisation des sites. On l’observe aisément sur les sites de e-commerce qui se spécialisent fortement. Les sites de services n’échappent à cette règle et on voit apparaître des sites pour toutes les religions et plus globalement pour toutes les convictions (religieuse, politique…).»
Derrière l’aspect religieux, le business reprend vite ses droits. Le site Muslima.com est géré par Cupid Media, leader international des sites de rencontres et basé en Australie. La compagnie possède pas moins de 35 sites de niches, dont un site de rencontres pour les parents célibataires, l’un pour les chrétiens et un autre pour les Noirs.
Amel Blidi
Révision de la Constitution
Les consultations en juin sous la conduite d’Ahmed Ouyahia
le 08.05.14 | 10h00
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|
© APS
Les consultations politiques pour la révision constitutionnelle auront lieu début juin. Elles seront conduites par le directeur de cabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahia.
C’est ce qu’a annoncé un communiqué de la Présidence rendu public,
hier, à l’issue de la première réunion du Conseil des ministres qui
inaugure le quatrième mandat du président Abdelaziz Bouteflika.
«Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer qu’à la mi-mai, les partis politiques, les personnalités nationales et les associations seront destinataires des propositions d’amendements dégagés par la commission d’experts. Par la suite, ces interlocuteurs seront invités à des rencontres à la présidence de la République, qui seront entamées au début du mois de juin prochain, pour exposer et débattre leurs vues, commentaires et éventuelles contre-propositions au sujet des propositions qu’ils auront eu le temps d’étudier», annonce Abdelaziz Bouteflika.
Dans ce sens, il déclare, lit-on dans le même communiqué, avoir désigné Ahmed Ouyahia pour conduire cette opération. «J’ai chargé le ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, de conduire, sous mon autorité, l’ensemble de l’opération indiquée plus haut. La transparence entourera ces contacts et consultations pour permettre à l’opinion d’en suivre le déroulement. Une fois ces consultations achevées, un projet consolidé de révision constitutionnelle sera élaboré, en prenant en considération les vues et propositions des partenaires à ce dialogue. Ce texte fera alors l’objet de la procédure relative à la révision constitutionnelle, sur le fondement de l’article 174 ou 176 de la Loi fondamentale en vigueur», indique-t-il. L’article 174 de la Constitution, rappelons-le, prévoit deux options pour la révision de la Loi fondamentale du pays. Le projet, selon le même article, devra être voté «en termes identiques» par le Parlement et soumis «par référendum à l’approbation du peuple dans les cinquante jours qui suivent son adoption».
Des consultations avec qui ?
Ce nouveau processus visant à élaborer, selon le même communiqué, «une Constitution consensuelle» ressemble à celui mené, en 2011, par la commission Bensalah, qui avait recueilli les avis des partis et des représentants des associations pour revoir toute la structure législative du pays, y compris la Constitution. Et le président Bouteflika le rappelle : «En 2011, j’avais lancé un processus de réformes politiques globales qui, outre l’initiation et la révision de plusieurs lois importantes, incluait aussi une révision de la Constitution.
Dans ce cadre, les personnalités nationales, les partis politiques et les grandes organisations ont été consultés à deux reprises, notamment sur la révision constitutionnelle. Une commission d’experts que j’ai nommée a été saisie des propositions relatives à la révision constitutionnelle, émanant des partenaires consultés, et aucune limite préalable n’a été fixée à cette instance, hormis celles relatives aux constantes nationales et aux valeurs et principes fondateurs de notre société», ajoute-t-on dans le même communiqué.
Pour la première fois, le chef de l’Etat évoque le contenu du rapport de la commission présidée par Azzouz Kardoune sur le projet de révision constitutionnelle devant intervenir en 2013, avant d’être reporté. «Plus concrètement, les amendements proposés par cette commission sont notamment destinés à renforcer la séparation des pouvoirs et le rôle du Parlement, à conforter l’indépendance de la justice, à affirmer la place et les droits de l’opposition et à consolider les garanties des droits et libertés des citoyens», précise-t-il.
Pour tenter de réussir cette nouvelle démarche, Abdelaziz Bouteflika renouvelle son appel à toutes les composantes de la classe politique à prendre part à ces consultations : «La révision constitutionnelle est un moment important dans la vie de la nation. Elle mérite donc le concours de tous les acteurs politiques, dans le respect des différences et même des divergences tout à fait acceptables dans notre pays qui s’enorgueillit du niveau déjà atteint par son pluralisme démocratique.»
Il est à rappeler que la majorité des partis politiques de l’opposition s’inscrivent déjà dans une autre démarche tendant à préparer les conditions nécessaires pour l’organisation d’une période de transition. Les partis et les personnalités adhérant à la Coordination pour la liberté et la transition démocratique avaient déjà exprimé leur refus de prendre part aux prochaines consultations.
«Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer qu’à la mi-mai, les partis politiques, les personnalités nationales et les associations seront destinataires des propositions d’amendements dégagés par la commission d’experts. Par la suite, ces interlocuteurs seront invités à des rencontres à la présidence de la République, qui seront entamées au début du mois de juin prochain, pour exposer et débattre leurs vues, commentaires et éventuelles contre-propositions au sujet des propositions qu’ils auront eu le temps d’étudier», annonce Abdelaziz Bouteflika.
Dans ce sens, il déclare, lit-on dans le même communiqué, avoir désigné Ahmed Ouyahia pour conduire cette opération. «J’ai chargé le ministre d’Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, de conduire, sous mon autorité, l’ensemble de l’opération indiquée plus haut. La transparence entourera ces contacts et consultations pour permettre à l’opinion d’en suivre le déroulement. Une fois ces consultations achevées, un projet consolidé de révision constitutionnelle sera élaboré, en prenant en considération les vues et propositions des partenaires à ce dialogue. Ce texte fera alors l’objet de la procédure relative à la révision constitutionnelle, sur le fondement de l’article 174 ou 176 de la Loi fondamentale en vigueur», indique-t-il. L’article 174 de la Constitution, rappelons-le, prévoit deux options pour la révision de la Loi fondamentale du pays. Le projet, selon le même article, devra être voté «en termes identiques» par le Parlement et soumis «par référendum à l’approbation du peuple dans les cinquante jours qui suivent son adoption».
Des consultations avec qui ?
Ce nouveau processus visant à élaborer, selon le même communiqué, «une Constitution consensuelle» ressemble à celui mené, en 2011, par la commission Bensalah, qui avait recueilli les avis des partis et des représentants des associations pour revoir toute la structure législative du pays, y compris la Constitution. Et le président Bouteflika le rappelle : «En 2011, j’avais lancé un processus de réformes politiques globales qui, outre l’initiation et la révision de plusieurs lois importantes, incluait aussi une révision de la Constitution.
Dans ce cadre, les personnalités nationales, les partis politiques et les grandes organisations ont été consultés à deux reprises, notamment sur la révision constitutionnelle. Une commission d’experts que j’ai nommée a été saisie des propositions relatives à la révision constitutionnelle, émanant des partenaires consultés, et aucune limite préalable n’a été fixée à cette instance, hormis celles relatives aux constantes nationales et aux valeurs et principes fondateurs de notre société», ajoute-t-on dans le même communiqué.
Pour la première fois, le chef de l’Etat évoque le contenu du rapport de la commission présidée par Azzouz Kardoune sur le projet de révision constitutionnelle devant intervenir en 2013, avant d’être reporté. «Plus concrètement, les amendements proposés par cette commission sont notamment destinés à renforcer la séparation des pouvoirs et le rôle du Parlement, à conforter l’indépendance de la justice, à affirmer la place et les droits de l’opposition et à consolider les garanties des droits et libertés des citoyens», précise-t-il.
Pour tenter de réussir cette nouvelle démarche, Abdelaziz Bouteflika renouvelle son appel à toutes les composantes de la classe politique à prendre part à ces consultations : «La révision constitutionnelle est un moment important dans la vie de la nation. Elle mérite donc le concours de tous les acteurs politiques, dans le respect des différences et même des divergences tout à fait acceptables dans notre pays qui s’enorgueillit du niveau déjà atteint par son pluralisme démocratique.»
Il est à rappeler que la majorité des partis politiques de l’opposition s’inscrivent déjà dans une autre démarche tendant à préparer les conditions nécessaires pour l’organisation d’une période de transition. Les partis et les personnalités adhérant à la Coordination pour la liberté et la transition démocratique avaient déjà exprimé leur refus de prendre part aux prochaines consultations.
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