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الاخبار العاجلة لاكتشاف الجزائريين الصفقة السرية بين رجال الصحافة الجزائرية المستقيلة عن الشعب الجزائري ومافيا السعيد بوتفليقة مقابل حصول مدراء الصحف الجزائرية على منافع تجارية من جماعة تلمسان والجزائريون يقررون مقاطعة صحافة النفاق الاعلامي والاسباب مجهولة
Quel métrise. c'est peut être un traite comme partout. mais le phénomène des harkis est algériens d'ailleurs la définition de ce mot est affiché avec le mot algérien.
quand j'y pense 160 000 !!! je me demande combien il serait aujourd'hui? 10 000 000.
Si tu penses que le maroc à envahi les territoires algériens alors regarde les cartes officiel du maroc avant l'occupation et celle après tu verras que se sont les algériens qui se sont accaparé de notre territoire et même la mauritanie. Mais les marocains sont trop bon pour vous.
Tu sais si il y a 2 choses qui ne me fait pas basculer dans la haine.
1 je suis musulman et vous aussi.
2 Les algériens que je connais ne tiennent pas du tout le même discour.
Salam
C'est la vérité que doivent connaître tous les Algériens et surtout les jeunes.
Les Marocains et les Algériens sont des frères (des Marocains en Algérie et l'inverse)
Comme on dit chez nous au Maroc:
-DRABNI A KHOUBZI
un additif à ton sujet
[www.yabiladi.com]
Bonne journée à toutes et à tous
Aouacher mabrouka
Je donne une datte au pauvre, pour en goûter la vraie saveur.
Si Dieu ne nous pardonnait pas , son paradis resterait vide. P.arabes
arretons
de dire marocain algerien,on est tous pareil, le monde occidental ne
nous aime pas!!et ça c'est une réalité,t'as qu'à voir les éléctions de
tous les pays europeens, t'as au moins 20% de leurs populations sont
rascistes, 750 millions d'habitants x20%=150 millions de rascistes,et
quant ils viennent au maroc ou en algerie c'est par ceque le complexe ou
il doit passer ses vacances est beaucoup moins chere que chez lui,ils
viennent chez nous parcequ'ils ont pas les moyens pour aller en suisse
ou en cote d'azure,,bref
regarde la carte geographique des terres musulmanes ,mettre le feu dans ses pays(,irak,syrie,libye,egypte,tunisie,le mali,liban palestine,oman, et autres )pour faire profiter les juifes de conquerir paisiblement les terres palestiniennes,sans se soucier des voisins,bref une équation à solutionner,!!!!!!!!
et le monde arabe continue à se manger le foie entre eux,
honte à nous!!!!!fais un essaie,essayes de toucher l'espagne,l'italie ou un autre pays europeen,et tu verras que tous les présidents europeens se reunissent autour d'une table et ils oublient leurs differences pour trouver une solution immédiate,bref
je reviens à toi tu parles de la haine ,et si on parle un jour ,une fois dans notre vie ,comment améliorer la situation entre nos pays!!!
les critiques en a marre,,à vous ce monde arabe pensez positif,aller de l'avant,
vive l'algerie et vive le maroc ,
j'étais content quand j'ai vu que la majorité des algeriens prefere passer leurs vacances au maroc et pas un autre pays,
voici un signe encourageant,et arreter que de montrer du doit les algeriens ou marocain au pays europeens,pour te dite en vérité les europeens ne font pas difference entre marocain et algeriens ou un autre pays musulman,
http://www.yabiladi.com/forum/pere-abdelaziz-bouteflika-avait-trouve-6-2619277.html
Candidat indépendant, Abdelaziz Bouteflika remporte l’élection présidentielle de 1999 avec 73,8 % des suffrages et devient le cinquième président de la République algérienne démocratique et populaire le 27 avril 1999 et ministre de la défense le 5 mai 2003. Il est réélu dès le premier tour lors des élections présidentielles de 2004, avec 85 % des voix, et de 2009, avec 90,2 %. Lors de cette dernière, il est le candidat du Front de libération nationale (FLN), dont il est le président d’honneur depuis le 28 janvier 2005. En novembre 2013, il est désigné candidat du FLN pour l’élection présidentielle de 2014.
Son père, Ahmed Bouteflika, né à Nedroma (dans la région de Tlemcen en Algérie), émigre très jeune au Maroc. Il a deux épouses : Belkaïd Rabia et Ghezlaoui Mansouriah, gérante d’un hammam, qui donne naissance à Abdelaziz à Oujda, le 2 mars 19372. Ahmed Bouteflika est mort en 1958.
Depuis 2005, l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika fait régulièrement l’objet de spéculations dans les journaux algériens.
Le 14 septembre 2011, il est hospitalisé à Paris et le 27 avril 2013, il est de nouveau admis à Paris à Val-de-Grâce, à la suite d’un AIT (accident ischémique transitoire, c’est-à-dire une petite attaque cérébrale). Le 19 mai 2013, les quotidiens algériens Mon journal et Djaridati qui affirmaient que Bouteflika est dans un état comateux ont été saisis à l’imprimerie et interdits de parution, ce qui n’était plus arrivé depuis les années 1990. Le 21 mai 2013, Bouteflika est transféré dans un autre hôpital militaire français situé à l’hôtel des Invalides. L’opacité autour de cette hospitalisation est dénoncée par la presse algérienne.
Le 12 juin 2013, après 47 jours d’absence, les premières images de Bouteflika sont diffusées sur la chaîne d’État ENTV recevant le Premier ministre et le chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah.
Le 15 juin 2013, le quotidien arabophone El Khabar révèle que Bouteflika aurait subit un second AVC aux Invalides, le 31 mai et qui lui aurait paralysé le coté gauche.
Le 16 juillet 2013, Bouteflika rentre à Alger en fauteuil roulant après 80 jours d’absence, où il est reçu par son Premier ministre, l’état-major des armées, les présidents de l’assemblée, du Sénat et du Conseil constitutionnel.
(Source: Wikipedia)
http://directinfo.webmanagercenter.com/2014/02/22/qui-est-abdelaziz-bouteflik/
الاخبار العاجلة لاكتشاف الجزائريين الصفقة السرية بين رجال الصحافة الجزائرية المستقيلة عن الشعب الجزائري ومافيا السعيد بوتفليقة مقابل حصول مدراء الصحف الجزائرية على منافع تجارية من جماعة تلمسان والجزائريون يقررون مقاطعة صحافة النفاق الاعلامي والاسباب مجهولة
LES FILLES ALGERIEN ELLE SONT TRES BELLE BAUTé
rien de dire que elle est tres belle bauté qui je l'aime
Le père de Abdelaziz Bouteflika avait trouvé refuge au Maroc
zakaria_elk [ MP ] [ Ajouter à mes amis ]
21 juillet 2008 03:46
Le père de Abdelaziz Bouteflika avait trouvé refuge au Maroc
|
Le
père de Abdelaziz Bouteflika, Ahmed, est né à Tlemcen. Il quitte
l'Algérie suite à la répression coloniale, et trouve refuge au Maroc.
Ahmed Bouteflika était marié à deux femmes : Belkaïd Rabia et Ghezlaoui
Mansouriah, gérante d’un hammam, qui est la mère d’Abdelaziz. Ahmed
Bouteflika est mort en 1958.
Abdelaziz Bouteflika naît le 2 mars 1937 à Oujda au nord-est du Maroc. Il est le premier enfant de sa mère et le deuxième de son père, Fatima étant sa sœur aînée. Il a quatre frères (Abdelghani, Mustapha, Abderahim et Saïd), une sœur (Latifa) et trois demi-sœurs (Fatima, Yamina et Aïcha). Abdelaziz Bouteflika vécut et étudia à Oujda, puis quitta l’école en 1950 pour rejoindre l’école Hassania de Scout, avant de devenir moniteur. Il se marie en août 1990 avec Amal Triki, fille d’un ancien diplomate, Yahia Triki. Le couple n’a pas d’enfant
Quand je pense qu'aujourd'hui il nous fait presque la guerre ! (polisario)
Elle est belle la gratittude.
Abdelaziz Bouteflika naît le 2 mars 1937 à Oujda au nord-est du Maroc. Il est le premier enfant de sa mère et le deuxième de son père, Fatima étant sa sœur aînée. Il a quatre frères (Abdelghani, Mustapha, Abderahim et Saïd), une sœur (Latifa) et trois demi-sœurs (Fatima, Yamina et Aïcha). Abdelaziz Bouteflika vécut et étudia à Oujda, puis quitta l’école en 1950 pour rejoindre l’école Hassania de Scout, avant de devenir moniteur. Il se marie en août 1990 avec Amal Triki, fille d’un ancien diplomate, Yahia Triki. Le couple n’a pas d’enfant
Quand je pense qu'aujourd'hui il nous fait presque la guerre ! (polisario)
Elle est belle la gratittude.
21 juillet 2008 22:24
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cette info n'est pas sur le site de la presidence algérienne, d'ailleurs ils ne disent rien sur son lieu de naissance ..
pour eux, bouteflika est né fel 9amar et tout seul
pour eux, bouteflika est né fel 9amar et tout seul
23 juillet 2008 13:35
|
pour
le pere ou vuex tu qu'il se refugie si ce n'eschez un pays frere.Pour
le fils abdelaziz il y a un dicton chleuh qui dit (INFHAA GZOUMM ARIOUL)
23 juillet 2008 17:29
|
Il
n'est pas le seul, à commencer par le premier prèsident Algerien, BEN
BELLA qui est d'origine marrakchi, Boumedienne qui sèjourna très
longtemps à Oujda et à partir de laquelle il conduisit plusieurs
escarmouches contre la France, ensuite Boudiaf qu'on a malheureusement
sorti de Kenitra pour aller le tuer en Algerie , d'ailleurs sa famille
habite encore le Maroc.
Bouteflika quant à lui , n'en parlons même pas, voici d'ailleurs la porte de sa maison à Oujda
Lien source sur marocains d'algerie
.[marocains-d-algerie.niceboard.com]
Pour défendre une femme , il faut commencer par la respecter
Etre tolérant , c'est faire un TOLLE A L'ERRANCE
Bouteflika quant à lui , n'en parlons même pas, voici d'ailleurs la porte de sa maison à Oujda
Lien source sur marocains d'algerie
.[marocains-d-algerie.niceboard.com]
Pour défendre une femme , il faut commencer par la respecter
Etre tolérant , c'est faire un TOLLE A L'ERRANCE
31 juillet 2008 14:43
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Un vrai harki !
Des fois quand j'analyse sa politique je me demande ce qui lui passe par là tête
Des fois quand j'analyse sa politique je me demande ce qui lui passe par là tête
2 août 2008 14:57
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Bouteflika
ne fait pas la guerre contre le Maroc mais c'est le MAroc qui a envahi
le territoire Algerien et malheureusement tout le monde connait la
suite....
Les Harkis se trouvent également chez les Marocains avec le sultan Moulay Hafid qui fit appel aux Francais pour combatre ses freres......et qui detrona son propre frere... ayayyaa....
K. Tourame.
Les Harkis se trouvent également chez les Marocains avec le sultan Moulay Hafid qui fit appel aux Francais pour combatre ses freres......et qui detrona son propre frere... ayayyaa....
K. Tourame.
2 août 2008 17:58
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CitationDijaTourame a écrit:
Bouteflika ne fait pas la guerre contre le Maroc mais c'est le MAroc qui a envahi le territoire Algerien et malheureusement tout le monde connait la suite....
Les Harkis se trouvent également chez les Marocains avec le sultan Moulay Hafid qui fit appel aux Francais pour combatre ses freres......et qui detrona son propre frere... ayayyaa....
K. Tourame.
Quel métrise. c'est peut être un traite comme partout. mais le phénomène des harkis est algériens d'ailleurs la définition de ce mot est affiché avec le mot algérien.
quand j'y pense 160 000 !!! je me demande combien il serait aujourd'hui? 10 000 000.
Si tu penses que le maroc à envahi les territoires algériens alors regarde les cartes officiel du maroc avant l'occupation et celle après tu verras que se sont les algériens qui se sont accaparé de notre territoire et même la mauritanie. Mais les marocains sont trop bon pour vous.
Tu sais si il y a 2 choses qui ne me fait pas basculer dans la haine.
1 je suis musulman et vous aussi.
2 Les algériens que je connais ne tiennent pas du tout le même discour.
5 juillet 2013 14:47
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Si je le pouvais,je ferais de l'Algerie(mon pays) le Maroc et la Tunisie un seul et grand pays.qu'n
On soit naît a Tanger à Annba ou sfax ne pourra plus rien dire du tout.alors svp laissez moi rêvez
On soit naît a Tanger à Annba ou sfax ne pourra plus rien dire du tout.alors svp laissez moi rêvez
8 juillet 2013 11:15
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Citationzakaria_elk a écrit:
Le père de Abdelaziz Bouteflika, Ahmed, est né à Tlemcen. Il quitte l'Algérie suite à la répression coloniale, et trouve refuge au Maroc. Ahmed Bouteflika était marié à deux femmes : Belkaïd Rabia et Ghezlaoui Mansouriah, gérante d’un hammam, qui est la mère d’Abdelaziz. Ahmed Bouteflika est mort en 1958.
Abdelaziz Bouteflika naît le 2 mars 1937 à Oujda au nord-est du Maroc. Il est le premier enfant de sa mère et le deuxième de son père, Fatima étant sa sœur aînée. Il a quatre frères (Abdelghani, Mustapha, Abderahim et Saïd), une sœur (Latifa) et trois demi-sœurs (Fatima, Yamina et Aïcha). Abdelaziz Bouteflika vécut et étudia à Oujda, puis quitta l’école en 1950 pour rejoindre l’école Hassania de Scout, avant de devenir moniteur. Il se marie en août 1990 avec Amal Triki, fille d’un ancien diplomate, Yahia Triki. Le couple n’a pas d’enfant
Quand je pense qu'aujourd'hui il nous fait presque la guerre ! (polisario)
Elle est belle la gratittude.
Salam
C'est la vérité que doivent connaître tous les Algériens et surtout les jeunes.
Les Marocains et les Algériens sont des frères (des Marocains en Algérie et l'inverse)
Comme on dit chez nous au Maroc:
-DRABNI A KHOUBZI
un additif à ton sujet
[www.yabiladi.com]
Bonne journée à toutes et à tous
Aouacher mabrouka
Je donne une datte au pauvre, pour en goûter la vraie saveur.
Si Dieu ne nous pardonnait pas , son paradis resterait vide. P.arabes
14 août 2013 17:40
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VOUS
PARLEZ DE TERRITOIRE, VOUS OUBLIEZ QUE LE TOUT APPARTIENT AU PEUPLE
AMAZIGH,ET QU"il est temps que tout soit revu,donc vous etes entrain de
traiter un faux débat
18 août 2013 12:32
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regarde la carte geographique des terres musulmanes ,mettre le feu dans ses pays(,irak,syrie,libye,egypte,tunisie,le mali,liban palestine,oman, et autres )pour faire profiter les juifes de conquerir paisiblement les terres palestiniennes,sans se soucier des voisins,bref une équation à solutionner,!!!!!!!!
et le monde arabe continue à se manger le foie entre eux,
honte à nous!!!!!fais un essaie,essayes de toucher l'espagne,l'italie ou un autre pays europeen,et tu verras que tous les présidents europeens se reunissent autour d'une table et ils oublient leurs differences pour trouver une solution immédiate,bref
je reviens à toi tu parles de la haine ,et si on parle un jour ,une fois dans notre vie ,comment améliorer la situation entre nos pays!!!
les critiques en a marre,,à vous ce monde arabe pensez positif,aller de l'avant,
vive l'algerie et vive le maroc ,
j'étais content quand j'ai vu que la majorité des algeriens prefere passer leurs vacances au maroc et pas un autre pays,
voici un signe encourageant,et arreter que de montrer du doit les algeriens ou marocain au pays europeens,pour te dite en vérité les europeens ne font pas difference entre marocain et algeriens ou un autre pays musulman,
http://www.yabiladi.com/forum/pere-abdelaziz-bouteflika-avait-trouve-6-2619277.html
Qui est Abdelaziz Bouteflika ?
Abdelaziz
Bouteflika ( عبد العزيز بوتفليقة), né le 2 mars 1937 à Oujda au Maroc,
est un homme d’État algérien. Il est le 5e président de la République
algérienne démocratique et populaire depuis le 27 avril 1999. Il détient
actuellement le record de longévité à la tête du pays.
Haut fonctionnaire de profession, élu député de Tlemcen en 1962 et
réélu en 1964, il est ministre de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme
dans le premier gouvernement Ahmed Ben Bella, de septembre 1962 à
septembre 1963. Il occupe ensuite les fonctions de ministre des Affaires
étrangères de septembre 1963 à mars 1979, dans les trois gouvernements
Ahmed Ben Bella et les quatre gouvernements Houari Boumédiène. Ainsi, il
exerce la fonction de président de l’Assemblée générale des Nations
unies en 1974. Par la suite, il devient ministre conseiller du président
de la République de mars 1979 à juillet 1980, dans le gouvernement
Abdelghani I.Candidat indépendant, Abdelaziz Bouteflika remporte l’élection présidentielle de 1999 avec 73,8 % des suffrages et devient le cinquième président de la République algérienne démocratique et populaire le 27 avril 1999 et ministre de la défense le 5 mai 2003. Il est réélu dès le premier tour lors des élections présidentielles de 2004, avec 85 % des voix, et de 2009, avec 90,2 %. Lors de cette dernière, il est le candidat du Front de libération nationale (FLN), dont il est le président d’honneur depuis le 28 janvier 2005. En novembre 2013, il est désigné candidat du FLN pour l’élection présidentielle de 2014.
Son père, Ahmed Bouteflika, né à Nedroma (dans la région de Tlemcen en Algérie), émigre très jeune au Maroc. Il a deux épouses : Belkaïd Rabia et Ghezlaoui Mansouriah, gérante d’un hammam, qui donne naissance à Abdelaziz à Oujda, le 2 mars 19372. Ahmed Bouteflika est mort en 1958.
Depuis 2005, l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika fait régulièrement l’objet de spéculations dans les journaux algériens.
Le 14 septembre 2011, il est hospitalisé à Paris et le 27 avril 2013, il est de nouveau admis à Paris à Val-de-Grâce, à la suite d’un AIT (accident ischémique transitoire, c’est-à-dire une petite attaque cérébrale). Le 19 mai 2013, les quotidiens algériens Mon journal et Djaridati qui affirmaient que Bouteflika est dans un état comateux ont été saisis à l’imprimerie et interdits de parution, ce qui n’était plus arrivé depuis les années 1990. Le 21 mai 2013, Bouteflika est transféré dans un autre hôpital militaire français situé à l’hôtel des Invalides. L’opacité autour de cette hospitalisation est dénoncée par la presse algérienne.
Le 12 juin 2013, après 47 jours d’absence, les premières images de Bouteflika sont diffusées sur la chaîne d’État ENTV recevant le Premier ministre et le chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah.
Le 15 juin 2013, le quotidien arabophone El Khabar révèle que Bouteflika aurait subit un second AVC aux Invalides, le 31 mai et qui lui aurait paralysé le coté gauche.
Le 16 juillet 2013, Bouteflika rentre à Alger en fauteuil roulant après 80 jours d’absence, où il est reçu par son Premier ministre, l’état-major des armées, les présidents de l’assemblée, du Sénat et du Conseil constitutionnel.
(Source: Wikipedia)
Lire aussi:Abdelaziz Bouteflika aux élections du 17 avril 2014, vu par le caricaturiste algérien DILEM:
Algérie : Le coup de gueule de Bouteflika
Les terroristes de Chaambi visent la déstabilisation de l’Algérie
Algérie : Abdelaziz Bouteflika est prié de prendre sa retraite
Le mystère des origines de Bouteflika
Le lieu de naissance du Président algérien est un curieux tabou. Les raisons? Abdelaziz Bouteflika est né à Oujda, au Maroc, ville d’un pays à la fois frère et ennemi.
Oujda est une ville marocaine, frontalière de
l’Algérie, à quelques 15 km de Maghnia, une ville algérienne qui lui
fait face tout en lui tournant le dos. Cette cité est connue pour ses
hôtels vidés après la fermeture des frontières en 1994, ses comptoirs pour les contrebandiers et par son histoire très algérienne.
Oujda est en effet l’une des rares villes étrangères qui a donné son nom à une équipe qui s'est emparé du pouvoir en Algérie en 1962 et qui l’a repris en 1999. On y retrouve donc des psychotropes algériens, de l'essence par milliers de litres, les fameux Hallaba (passeurs de carburant algériens), des proches d’algériens, des restes de l’histoire de la guerre de Libération algérienne et même la maison où a grandi le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika.
Pour l’étranger humble et curieux qui veut comprendre, voici un rappel de l’histoire locale. Durant la période de la guerre d'Indépendance est née l'Armée de libération nationale. Mal équipée, cette organisation va au fur et à mesure se moderniser. Avec le temps, et pour mieux préserver ses forces et son avenir politique, elle se divise en deux: un front interne qui sera disséminé par la France de 1954 à 1959 et deux fronts externes, des armées des frontières, en Tunisie à l’est et au Maroc à l’ouest.
Dans ce dernier pays, la capitale de l’armée algérienne de l’époque était Oujda. C’est ce qui donnera le nom de «clan de Oujda» à l’une des familles guerrières de l’indépendance. Celle du Général Boussouf, père des «renseignements» algériens et des polices politiques, qui naîtront plus tard sur son héritage. Celle de Benbella le premier Président algérien et celle de Houari Boumediene, l’auteur du premier coup d’Etat algérien.
A Oujda naissent, grandissent, se nourrissent et s’entraînent donc, des officiers algériens qui seront par la suite célèbres, illustres et puissants. Pour faire simple, à l’indépendance, en 62, la France s’en va et se pose la question de savoir qui va prendre le pouvoir: les rescapés du front interne malmenés et désarmés ou les puissants colonels des armées des frontières, mieux équipés, plus organisés et plus puissants? Une guerre fratricide en décidera.
C’est la fameuse crise de l’été 1962 qui oppose un gouvernement provisoire et un Etat-major armé. Le 4 septembre 62, Ahmed Benbella (natif de Maghnia, juste en face de Oujda), en doublure de Houari Boumediene, entre finalement en conquérant à Alger. C’est le fameux clan de Oujda qui sort vainqueur avec une singularité : Boumediene est un Chaoui (NDLR: un groupe ethnique berbère) de l’est, mais sa famille idéologique est de l’ouest, de Oujda.
Le clan cette ville marocaine est donc puissant, fort et souverain à l’indépendance et même cinquante ans après celle-ci. En face, selon les algéro-sceptiques, il existe un clan kabyle, composé par le Patron des patrons du renseignement, le Général Tewfik et par Ahmed Ouyahia l’actuel Premier ministre, ainsi qu'un clan chouï supposé être affaiblit par la «démission» de Liamine Zeroual, Président-général de l’Algérie durant les années 90. Selon le mythe, la présidence est plus ou moins cyclique et tournante entre ces familles. Depuis 1999, c’est en tout cas Bouteflika qui est à la tête du pays.
Le clan de Oujda II n’est cependant pas composé aujourd'hui d’officiers supérieurs putschistes, mais de ministres, de très hauts cadres et de conseillers ou préfets. Jusqu’à une récente date, la moitié du gouvernement et les deux tiers des corps des préfets étaient prétendument né à M’sirda, un hameau de légende dans la région de Tlemcen, tout près de la frontière marocaine. «The Kingdom of Tlemcen», disent les acerbes.
L’ex-puissant ministre de l’Intérieur, Nourredine Zerhouni est né à Tunis, mais il passé sa jeunesse à Meknès et Fès au Maroc, tout en étant aussi originaire de Tlemcen. L’actuel ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a vu le jour à Tlemcen, tandis que l’ancien ministre algérien du pétrole, Chakib Khellil est né à Oujda et est lui-aussi originaire de Tlemcen. De quoi accréditer la thèse de l’existence d’un Olympe algérien.
Le clan de Oujda compte aussi dans ses rangs des membres du pouvoir algérien ayant des liens avec la région: le Directeur général de la police, le ministre de la Justice, celui du Travail ou encore ceux de la Santé, de l'Investissement ou de l'Intérieur.
Cette géographie, symbolique désormais, pèse encore dans les alliances, les parentés, les manuels d’histoire, les reconnaissances, les nominations, la politique et les choix pour le Sénat et l’Assemblée nationale. Le tabou pèse aussi sur les choix d’investissements et ceux des hommes d’affaires. Cela n’a pas donné une bonne régionalisation en gouvernance, mais un bon régionalisme en politique.
Il existe cependant une singularité. Le régionalisme d’un clan au pouvoir ne rapporte généralement rien à la région d’origine. C’est un régionalisme à sens unique, expliquera un sociologue à l’auteur. La région sert de tremplin, mais dès que le bonhomme est à Alger, il refusera plus que les autres de recevoir les gens de sa région, pour bien marquer son indépendance et son esprit anti-régionaliste. Les pourvoyeurs de fonds de la première campagne électorale de Bouteflika en 1999, à l’ouest, en savent quelque chose.
Un câble émis le 19 août 2005 par l’ambassade américaine à Alger et révélé par l’ange Wikileaks, révèle que Bouteflika a clairement expliqué à une délégation des Etats-Unis qu’il est né à Oujda, au Maroc. Ce pays où son père a trouvé refuge et où certains s’en rappellent même aujourd’hui, selon des journaux, évoquant «un jeune garçon toujours élégant, poli et charmeur».
Le tabou est devenu amusant et revient dans l’actualité lors des cycliques polémiques sur la marocanité des dirigeants algériens officiellement les plus anti-marocains. Il y a quelques mois, Ahmed Benbella, l’un des présidents algériens a révélé sa marocanité lors d’un long entretien avec l’envoyé spécial de l’hebdomadaire Jeune Afrique. «Même si je suis né en Algérie, même si j’y ai vécu, même si j’ai été le chef de la révolution algérienne, ma mère et mon père étaient tous deux marocains» , a-t-il dit.
C’est «le pavé dans la mare identitaire», titre Chawki Amari l’un des chroniqueurs d’El Watan. Le sujet est en effet souvent de retour quand l’Algérie a mal, s’ennui, hésite à ouvrir les frontières avec le Maroc ou se cherche des Algériens plus Algériens que les Algériens. Passons donc.
Bouteflika est heureux et, en infraction par rapport aux usages protocolaires, il reçoit le ministre marocain pendant trois heures et l’invite même à déjeuner. De quoi ont discuté les deux hommes? Selon les confidences de Saâdeddine El Othmani aux journalistes marocains, Bouteflika lui a demandé des nouvelles de gens qu’il a connu là-bas et lui a apparu comme nostalgique. Oujda est une ville où il «n’est pas né» officiellement, mais qui lui manque terriblement, officieusement.
Ensuite, il s’agit d’histoires personnelles au plus haut sommet de l’Etat: le Maroc est un frère ennemi assis, on ne peut pas à la fois fermer les frontières, lui faire (ou en subir) deux ou trois guerres de sables, lui tourner le dos pendant qu’il vous tourne le dos, l’accuser de monarchisme par des révolutionnaires vieillis et lui supposer une adversité constante tout en étant né au Maroc.
Cela gène un peu la pureté du nationalisme de souche, alimente la bouche des adversaires politiques nés en Algérie, suppose une sorte de trahison passive à la naissance ou une tiédeur du nationalisme génétique. On ne sait pas. On ne sait plus. L’essentiel est donc dans la manie: cacher être né à Oujda, au Maroc. C’est un droit souverain et rare que celui de pouvoir changer de lieu de naissance, même 70 ans après les faits.
Kamel Daoud
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Oujda est en effet l’une des rares villes étrangères qui a donné son nom à une équipe qui s'est emparé du pouvoir en Algérie en 1962 et qui l’a repris en 1999. On y retrouve donc des psychotropes algériens, de l'essence par milliers de litres, les fameux Hallaba (passeurs de carburant algériens), des proches d’algériens, des restes de l’histoire de la guerre de Libération algérienne et même la maison où a grandi le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika.
Pour l’étranger humble et curieux qui veut comprendre, voici un rappel de l’histoire locale. Durant la période de la guerre d'Indépendance est née l'Armée de libération nationale. Mal équipée, cette organisation va au fur et à mesure se moderniser. Avec le temps, et pour mieux préserver ses forces et son avenir politique, elle se divise en deux: un front interne qui sera disséminé par la France de 1954 à 1959 et deux fronts externes, des armées des frontières, en Tunisie à l’est et au Maroc à l’ouest.
Dans ce dernier pays, la capitale de l’armée algérienne de l’époque était Oujda. C’est ce qui donnera le nom de «clan de Oujda» à l’une des familles guerrières de l’indépendance. Celle du Général Boussouf, père des «renseignements» algériens et des polices politiques, qui naîtront plus tard sur son héritage. Celle de Benbella le premier Président algérien et celle de Houari Boumediene, l’auteur du premier coup d’Etat algérien.
A Oujda naissent, grandissent, se nourrissent et s’entraînent donc, des officiers algériens qui seront par la suite célèbres, illustres et puissants. Pour faire simple, à l’indépendance, en 62, la France s’en va et se pose la question de savoir qui va prendre le pouvoir: les rescapés du front interne malmenés et désarmés ou les puissants colonels des armées des frontières, mieux équipés, plus organisés et plus puissants? Une guerre fratricide en décidera.
C’est la fameuse crise de l’été 1962 qui oppose un gouvernement provisoire et un Etat-major armé. Le 4 septembre 62, Ahmed Benbella (natif de Maghnia, juste en face de Oujda), en doublure de Houari Boumediene, entre finalement en conquérant à Alger. C’est le fameux clan de Oujda qui sort vainqueur avec une singularité : Boumediene est un Chaoui (NDLR: un groupe ethnique berbère) de l’est, mais sa famille idéologique est de l’ouest, de Oujda.
Le clan cette ville marocaine est donc puissant, fort et souverain à l’indépendance et même cinquante ans après celle-ci. En face, selon les algéro-sceptiques, il existe un clan kabyle, composé par le Patron des patrons du renseignement, le Général Tewfik et par Ahmed Ouyahia l’actuel Premier ministre, ainsi qu'un clan chouï supposé être affaiblit par la «démission» de Liamine Zeroual, Président-général de l’Algérie durant les années 90. Selon le mythe, la présidence est plus ou moins cyclique et tournante entre ces familles. Depuis 1999, c’est en tout cas Bouteflika qui est à la tête du pays.
Le Clan de Oujda II
Il existe un clan numéro 2 de Oujda. C’est ce que pensent, disent et affirment des, ou les Algériens amateurs de l’explication tribale. Bouteflika est en effet né à Oujda, c’est un enfant spirituel de Boumediene et l’un des officiers qui a attendu la libération pour prendre le pouvoir en 1962.Le clan de Oujda II n’est cependant pas composé aujourd'hui d’officiers supérieurs putschistes, mais de ministres, de très hauts cadres et de conseillers ou préfets. Jusqu’à une récente date, la moitié du gouvernement et les deux tiers des corps des préfets étaient prétendument né à M’sirda, un hameau de légende dans la région de Tlemcen, tout près de la frontière marocaine. «The Kingdom of Tlemcen», disent les acerbes.
L’ex-puissant ministre de l’Intérieur, Nourredine Zerhouni est né à Tunis, mais il passé sa jeunesse à Meknès et Fès au Maroc, tout en étant aussi originaire de Tlemcen. L’actuel ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a vu le jour à Tlemcen, tandis que l’ancien ministre algérien du pétrole, Chakib Khellil est né à Oujda et est lui-aussi originaire de Tlemcen. De quoi accréditer la thèse de l’existence d’un Olympe algérien.
Le clan de Oujda compte aussi dans ses rangs des membres du pouvoir algérien ayant des liens avec la région: le Directeur général de la police, le ministre de la Justice, celui du Travail ou encore ceux de la Santé, de l'Investissement ou de l'Intérieur.
Régionalisme bis?
Du coup, si l’Algérie compte 48 préfectures, dites wilayas, on y parle encore, parfois avec sérieux ou parfois pour s’amuser, de la réalité de seulement six wilayas. Celles dites historiques de l’époque de la guerre d’indépendance. A savoir, est, ouest, sud, algérois etc...Cette géographie, symbolique désormais, pèse encore dans les alliances, les parentés, les manuels d’histoire, les reconnaissances, les nominations, la politique et les choix pour le Sénat et l’Assemblée nationale. Le tabou pèse aussi sur les choix d’investissements et ceux des hommes d’affaires. Cela n’a pas donné une bonne régionalisation en gouvernance, mais un bon régionalisme en politique.
Il existe cependant une singularité. Le régionalisme d’un clan au pouvoir ne rapporte généralement rien à la région d’origine. C’est un régionalisme à sens unique, expliquera un sociologue à l’auteur. La région sert de tremplin, mais dès que le bonhomme est à Alger, il refusera plus que les autres de recevoir les gens de sa région, pour bien marquer son indépendance et son esprit anti-régionaliste. Les pourvoyeurs de fonds de la première campagne électorale de Bouteflika en 1999, à l’ouest, en savent quelque chose.
Mais où est né Bouteflika?
Cette question est sans réponse sur le site officiel de la Présidence. On y lit: «Né le 2 mars 1937, Abdelaziz Bouteflika milite très tôt pour la cause nationale». Mais où? Au Maroc, selon les témoins. A Tlemcen, selon la version semi-officielle.Un câble émis le 19 août 2005 par l’ambassade américaine à Alger et révélé par l’ange Wikileaks, révèle que Bouteflika a clairement expliqué à une délégation des Etats-Unis qu’il est né à Oujda, au Maroc. Ce pays où son père a trouvé refuge et où certains s’en rappellent même aujourd’hui, selon des journaux, évoquant «un jeune garçon toujours élégant, poli et charmeur».
Le tabou est devenu amusant et revient dans l’actualité lors des cycliques polémiques sur la marocanité des dirigeants algériens officiellement les plus anti-marocains. Il y a quelques mois, Ahmed Benbella, l’un des présidents algériens a révélé sa marocanité lors d’un long entretien avec l’envoyé spécial de l’hebdomadaire Jeune Afrique. «Même si je suis né en Algérie, même si j’y ai vécu, même si j’ai été le chef de la révolution algérienne, ma mère et mon père étaient tous deux marocains» , a-t-il dit.
C’est «le pavé dans la mare identitaire», titre Chawki Amari l’un des chroniqueurs d’El Watan. Le sujet est en effet souvent de retour quand l’Algérie a mal, s’ennui, hésite à ouvrir les frontières avec le Maroc ou se cherche des Algériens plus Algériens que les Algériens. Passons donc.
Pourquoi en reparler aujourd’hui?
Parce que Bouteflika a mal, justement. Un Président qui souffre de la frontière. Le 23 janvier 2012, le tout frais ministre marocain des Affaires étrangères, Saâdeddine El Othmani, débarque à Alger pour un premier pas de bonne volonté après l’élection d’un gouvernement islamiste au royaume de Mohammed VI.Bouteflika est heureux et, en infraction par rapport aux usages protocolaires, il reçoit le ministre marocain pendant trois heures et l’invite même à déjeuner. De quoi ont discuté les deux hommes? Selon les confidences de Saâdeddine El Othmani aux journalistes marocains, Bouteflika lui a demandé des nouvelles de gens qu’il a connu là-bas et lui a apparu comme nostalgique. Oujda est une ville où il «n’est pas né» officiellement, mais qui lui manque terriblement, officieusement.
Pourquoi cache-t-il qu’il est né à Oujda?
Parce que. Les réponses sont du domaine de la psychologie, celle de l’individu ou des foules. Du domaine de la politique et de la pureté de la naissance «nationale», aussi. D’abord dans le cadre de l’ultranationalisme algérien, on est algérien par généalogie et la nationalité impose la condition du lieu de naissance et celle de la nationalité des géniteurs.Ensuite, il s’agit d’histoires personnelles au plus haut sommet de l’Etat: le Maroc est un frère ennemi assis, on ne peut pas à la fois fermer les frontières, lui faire (ou en subir) deux ou trois guerres de sables, lui tourner le dos pendant qu’il vous tourne le dos, l’accuser de monarchisme par des révolutionnaires vieillis et lui supposer une adversité constante tout en étant né au Maroc.
Cela gène un peu la pureté du nationalisme de souche, alimente la bouche des adversaires politiques nés en Algérie, suppose une sorte de trahison passive à la naissance ou une tiédeur du nationalisme génétique. On ne sait pas. On ne sait plus. L’essentiel est donc dans la manie: cacher être né à Oujda, au Maroc. C’est un droit souverain et rare que celui de pouvoir changer de lieu de naissance, même 70 ans après les faits.
Kamel Daoud
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