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Cahiers du centenaire l'Algérie 1830/1930
EVOLUTION DE L'ALGÉRIE de 1830 à 1930
Extrait
Les
siècles
par voie orale. L'idée de les écrire serait déjà, à soi toute seule,
une trace d'évolution métamorphique. Mais en quelle langue rédiger les kanouns ?
En kabyle ? Mais le kabyle est un dialecte berbère qui ne s'est jamais écrit. En arabe ? Mais personne en Kabylie ne parle l'arabe, et a fortiori ne l'écrit. Il ne reste que le français.
Les Kabyles ont donc écrit leurs kanouns en français. Non pas dans un français officiel de traducteur assermenté. Les Kabyles ont écrit eux-mêmes, avec leurs propres ressources philologiques, dans leur français quotidien, en jargon.
Voici un échantillon, un début de kanoun rédigé par la djemmâa (communauté, municipalité) de Tassaft :
« Livret de réunion de Tassait contenant les règles générales et instructions nécessaires du village.
En kabyle ? Mais le kabyle est un dialecte berbère qui ne s'est jamais écrit. En arabe ? Mais personne en Kabylie ne parle l'arabe, et a fortiori ne l'écrit. Il ne reste que le français.
Les Kabyles ont donc écrit leurs kanouns en français. Non pas dans un français officiel de traducteur assermenté. Les Kabyles ont écrit eux-mêmes, avec leurs propres ressources philologiques, dans leur français quotidien, en jargon.
Voici un échantillon, un début de kanoun rédigé par la djemmâa (communauté, municipalité) de Tassaft :
« Livret de réunion de Tassait contenant les règles générales et instructions nécessaires du village.
L'instruction et règles portant dans ce livret sont acceptées jusqu'aux petits aux grands du
village de Tassaft, » etc...
Communiqué Invitation Harkis Dordogne lundi 12 Mai 2014
Invitation de L'Association Départementale Harkis Dordogne Veuves et Orphelins le
12 mai 2014 au
(12 mai 1962 Abandon des Harkis)
Cliquez sur
l'invitation pour agrandir, puis droit pour imprimer.
Allée Tourny Esplanade du souvenir.
http://www.harkisdordogne.com/
1830-1930 - La France en Algérie: une malheureuse aventure
Comment
la présence française s'est-elle construite tout au long de ce premier
siècle de colonisation ? Pour quelles raisons la conquête du pays
a-t-elle été décidée ? Outre les arguments tirés de l'actualité, quelles
autres motivations ont justifié l'opération engagée en 1830 ? Comment
la France a-t-elle pris le contrôle de cette terre d'outre-Méditerranée ?
Comment le peuplement colonial s'est-il fait et à quel prix ? En quoi
encore les promesses formulées par les autorités publiques, tant
vis-à-vis des colons qu'à l'égard des populations autochtones, ont-elles
été honorées ? Des interrogations soulevées et résolues tout au long de
l'essai historique que propose André-Paul Weber, professeur honoraire
d'économie (Essec) ; des questions qui renvoient toutes à cette
problématique générale : pourquoi, dès l'origine, la présence française
en Algérie était-elle menacée de ruine ? Si souvent les études portant
sur les relations entre l'Algérie et la France se focalisent sur la
guerre d'indépendance et les années qui l'ont suivie, rares sont celles
qui remontent dans le temps. André-Paul Weber s'appuie sur l'examen et
l'analyse la plus attentive des informations contenues dans les journaux
officiels, les correspondances ministérielles, les notes et décisions
administratives et autres documents d'archives des années 1830-1930.
Voilà un ouvrage qui ébranle sérieusement les piliers de l'entreprise
coloniale et qui, par l'énoncé des faits qui ne sauraient être occultés,
éclaire la complexité d'une histoire trop vite résumée aux drames des
années cinquante et soixante.
http://books.google.dz/books/about/1830_1930_La_France_en_Alg%C3%A9rie.html?id=ngMltP7Pr-UC&redir_esc=y
Centenaire de la conquête de l’Algérie (1830 — 1930)
mardi 22 juin 2010
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Préliminaires
15 juin 1830 : débarquement des Français à Sidi- Ferruch. C’est une histoire ancienne qui se noie dans l’histoire générale.Tous les manuels officiels racontent l’incident diplomatique qui fut le prétexte à l’opération militaire, à l’occupation et à la colonisation ensuite, et dont l’aboutissement fit de la côte nord-africaine trois départements français, prolongement de la patrie-mère.
Incident, conquête, colonisation, ne présentent pas de caractères extranormaux.
Ils s’intègrent et participent à l’histoire générale de la France, ni plus ni moins que les autres faits qui en font l’architecture.
La conquête de l’Algérie est un moment de la vie politique, militaire et sociale de la nation française, un fragment dans l’ensemble coordonné, une page trouble parmi des pages sales, une fraction d’horreur parmi un tout odieux.
Dans l’enchaînement des faits historiques qui illustrent les livres classiques, la conquête de l’Algérie ne s’impose pas à l’historien comme un événement excessif ; l’anarchiste que nous sommes n’a pas besoin de cette tranche d’histoire pour condamner l’État, le gouvernement, la guerre, la colonisation…
Car si nous considérons l’histoire enseignée du monde, nous analysons la vie des nations d’Europe, si nous limitons nos observations à l’histoire de France depuis Louis XIV, par exemple, ce ne sont pas les guerres napoléoniennes, la conquête de l’Algérie, l’écrasement de la Commune en 71, la guerre 1914-1918, que nous condamnons en particulier.
C’est, en bloc, tous les régimes, tous les systèmes, toutes les tyrannies que nous repoussons du pied, pour leur malfaisance et leurs crimes.
Le Clemenceau première manière écrivit : « L’histoire des nations est toute de boue et de sang. » Nous savons, nous, que l’histoire des conquêtes coloniales a largement contribué à putréfier cette boue et à élever l’étiage de ce sang ; et pas un État ne peut échapper à la sévérité de ce jugement.
L’Angleterre en Hindoustan, les Tasmaniens décimés, les Boers exterminés, l’Inde écrasée, brimée. etc. La Hollande à Sumatra, à Java… Le Portugal en Amérique du Sud… Les Espagnols au Mexique, à Cuba, au Maroc… L’Italie en Tripolitaine… Les États-Unis d’Amérique au Nicaragua, l’extermination des peaux rouges et des nègres… La Belgique et Allemagne, la Russie, le Japon. etc., etc. Toutes, oui, toutes sont pareillement souillées par les guerres coloniales.
La France, pour l’Algérie, a procédé comme pour Madagascar, la Martinique, le Congo, l’Indo-Chine ; en 1830, son rôle n’est ni plus ni moins criminel, ni plus ni moins odieux ; c’est du sang parmi du sang. de la boue parmi la boue, de la politique parmi la politique ; et, je reconnais, au seuil de cette étude, qu’anarchiste, je n’ai aucune raison de colère particulière.
Je hais l’État pour ses exactions intérieures, pour ses crimes extérieurs, pour ses guerres continentales comme pour ses conquêtes lointaines, pour ses tueries collectives comme pour ses exécutions individuelles.
Pas de place pour l’équivoque : la conquête de l’Algérie est liée au problème de la colonisation comme celle-ci est partie intégrante de l’État, comme ce dernier est fils de l’autorité qui a sévi dans l’histoire sous des formes diverses.
Toucher celui-ci, c’est atteindre celui-là ; aussi, dans nos luttes contre le monstre hybride, il nous appartient de choisir nos armes, de discerner le moment, de frapper avec un maximum d’efficacité.
Eh bien ! la République IIIe a décidé de commémorer le centenaire de la conquête de l’Algérie ; elle se propose de le faire avec éclat ; de grandes solennités sont prévues.
Cérémonies, fêtes, congrès, manifestations diverses sont organisées pour hausser l’événement au premier plan de l’actualité.
Le Commissariat général du Centenaire a publié le programme qui va se dérouler de février à fin juin.
J’en note les phases les plus suggestives :
Février. — Congrès des Sociétés de Secours mutuels.
Mars. — Congrès de la Fédération des Unions Économiques de France ; Congrès de la Presse républicaine ; Réunion des délégués des Chambres de Commerce de France ; Congrès le la Colonisation ; Congrès de la Presse coloniale.
Avril. — Congrès de la Magistrature ; Visite par les grandes écoles de France ; Congrès de la Natalité ; Reconstitution de l’armée d’Afrique de 1830 à nos jours ! Congrès du Cinéma éducateur ; Congrès des Étudiants catholiques ; Hommage aux Morts de l’armée d’Afrique ; Foire-Exposition de Constantine.
Mai. — Congrès National des Vins ; Semaine Maritime ; Voyage du Président de la République à Alger, Constantine, Bône, Oran ; Revues, défilés, réceptions par les troupes ; Fête des troupes indigènes ; Inauguration du monument à la gloire du génie colonisateur de la France, à Boufarik ; Poème musical à la gloire de l’Algérie ; Congrès des Conseillers du Commerce extérieur ; Congrès de la Société de Saint-Vincent-de-Paul ; Congrès National des Officiers de réserve.
Juin. — Congrès de la Fédération des Jeunesses laïques ; Congrès de la Houille blanche. — 15 juin : Anniversaire du débarquement ; inauguration du monument à Sidi-Ferruch.
Ajoutez l’Exposition Générale du Centenaire à Oran (mars-avril-mai), et vous aurez un aperçu en réduction du programme prévu et organisé par le Commissariat général, en accord avec le Ministère de l’Intérieur, sous la direction du gouverneur général et du préfet d’Alger.
Une première somme de 10 millions fut destinée à la presse ; son concours ne saurait faillir. Une émission de 100,000 bons de 100 francs est en cours.
Le gouvernement a fait grand ; ses moyens d’action sont puissants et étendus ; les complicités viennent de tous les partis, de toutes les confessions, de tous les milieux.
Les sports sont enrôlés, les arts embrigadés, les intellectuels se sont vendus. Le gouvernement a fait l’association de tous ceux qui vivent pour lui et par lui ; la claque est supérieurement organisée et n’a d’égale qu’une savante publicité : des affiches, des brochures nombreuses, bien faites, illustrées, diffusées avec largesse ; et tous ces prospectus commencent par un libellé-type sans équivoque :
CENTENAIRE DE L’ALGÉRIE
L’Algérie, France africaine,
pays de lumière, terre de réalisations et d’avenir,
conquise hier, vibrante aujourd’hui dans l’union
de tous ses enfants pour l’amour de la Patrie,
vous convie
aux Fêtes de son Centenaire.
L’Algérie, France africaine,
pays de lumière, terre de réalisations et d’avenir,
conquise hier, vibrante aujourd’hui dans l’union
de tous ses enfants pour l’amour de la Patrie,
vous convie
aux Fêtes de son Centenaire.
Tous ces efforts réunis visent à des buts précis. et sans vouloir faire un procès d’intention, il est aisé de discerner les motifs propulseurs de tout ce déballage. Il en est qui sont secondaires, de tous les temps, de tous les lieux : le monde des affaires espère y trouver des avantages palpables ; il est de notoriété publique que Morinaud, député de Constantine, radical et antijuif, espère y cueillir un portefeuille, etc., etc. La presse libre d’Alger accumule scandales sur scandales… mais passons. Ce n’est pas sur ces données que nous entendons apprécier l’événement « du Centenaire ».
Les intentions majeures, disons-nous, sont beaucoup plus graves ; le gouvernement de la IIIe République entend marquer sa puissance sur l’indigène, sans crainte de l’humilier. Il s’agit, pour lui, avec un luxe de moyens imposants, d’affirmer et de confirmer la conquête de l’Algérie, de rappeler qu’il est venu en maître, qu’il est le maître, qu’il veut rester le maître. Ce sont là les termes mêmes du journaliste Rouanet, confident du gouvernement.
Dans une autre discussion opposant M. Jean Mélia. ancien chef du cabinet du Gouverneur au Commissariat général, nous extirpons cet aveu dépourvu d’artifices :
« Le Commissariat général n’est qu’un organe d’exécution. Il se compose du gouverneur, du général en chef, de l’amiral du secteur, etc., etc. La célébration doit être la caractéristique d’une empreinte d’un génie ; nos quarante-trois congrès constituent des manifestations intellectuelles. L’empreinte de la mère-patrie sur notre sol nord-africain, etc., etc. »
Par ailleurs, les discours déjà prononcés à Paris et à Marseille expriment nettement la pensée du gouvernement, et sont riches « de volonté de domination ».
Et si la presse officielle ne fait pas encore jouer ses « musiques », c’est que la Conférence navale de Londres oblige notre diplomatie à un peu de mesure ; il ne serait pas trop séant d’« épingler notre impérialisme colonial », alors que la grande politique est à l’enseigne de la Paix !
Certes, le gouvernement ne renonce pas à l’insolence ; il prétend bien démontrer sa force et développer sa politique coloniale, mais les préparatifs demandent un peu de discrétion, au moment où les empires coloniaux ressentent en profondeur les secousses annonciatrices de bouleversements prochains.
Aux Indes, l’Angleterre est battue en brèche ; en IndoChine, la France est ébranlée ; tout le problème de la colonisation est agité et se trouve en équilibre instable.
Le Centenaire tombe mal ; montrer aux indigènes notre puissance ? Certainement. Montrer aux citoyens français que l’État est fort, très fort ? Sans aucun doute. Étaler aux yeux du monde que la France est une grande nation ? Évidemment… Mais la conquête de 1830, qui devait être et sera prétexte à réaliser nos buts non déguisés, ne pourra prendre l’éclat escompté.
Les événements commandent la modération. Cependant le fait reste acquis, et rien d’essentiel ne sera modifié : un peu moins de fard, et c’est tout.
Anarchiste, je discerne clairement que toute cette propagande, tous ces efforts combinés vont impressionner une masse de gens non avertis.
Que faire et que penser ?
Je pourrais ignorer tout ce tapage et vivre au-dessus de cet air empesté, m’évader dans les hauteurs et laisser la nappe de mensonges, narguer ceux qui ne savent discerner le danger.
Je pourrais d’un mot repousser toute cette politique gouvernementale, coloniale, commémorative.
D’une manière générale, je n’aurais pas grand-chose de nouveau à ajouter à ce que nous disons chaque jour.
Contre l’État, nous bataillons sans cesse ni repos ; contre la colonisation, nous avons ferraillé et relevé le gant maintes fois.
Des œuvres maîtresses attestent et posent notre attitude de combat.
Élisée Reclus, dans Patrie et Colonisation, a réuni des appréciations sévères ; Laisant, dans. Barbarie nouvelle, se fait accusateur ; Lorulot. dans Barbarie allemande, Barbarie universelle, accumule des documents écrasants ; Paul Vigné d’Octon a dans son œuvre, dressé un réquisitoire unique contre la colonisation ; V. Spielmann combat depuis quarante ans en Afrique contre les exploiteurs et les requins colonisateurs, etc., etc.
Toutes ces œuvres s’opposent puissamment aux chantres officiels.
Cependant, est-ce suffisant ? Est-ce adéquat ?
Pas tout à fait, à notre avis.
Les uns et les autres, nous sommes partie intégrante de cette société archiste qui nous tient dans ses filets ; le gouvernement est fort ; devant lui, nous sommes en légitime défense. Comme citoyens, nous sommes son bien, sa chose, la matière avec laquelle il travaille ; rien de ce que nous faisons ne lui est indifférent, et, par réflexe, rien de ce qu’il fait ne nous laisse impassibles.
Il nous surveille, nous le surveillons… Sa politique intérieure et extérieure, nous la suivons de près pour en démasquer les pièges ; nous savons bien que nous n’échapperons à sa volonté que dans la mesure où notre résistance l’obligera à compter avec nous ; ainsi, nous sommes, par voie de conséquence. intéressés à ce que les autres, la masse plastique, le troupeau malléable, le ventre qui suit, ne pèsent pas trop dans le plateau de nos maîtres.
C’est pourquoi l’actualité commande nos réactions, et le Centenaire de la Conquête, audacieusement monté au pinacle, mérite une réplique et appelle notre réponse.
À l’effort de propagande gouvernementale peut correspondre la volonté de propagande anarchiste ; aux débordements de mensonges, la vérité se doit d’intervenir.
L’étude qui va suivre est largement motivée ; son but est défini ; il ne nous reste plus qu’à forcer les portes.
Aux faits, nous opposerons des faits. Aux interprétations intéressées, nous fournirons des démentis, et, puisque la République chante victoire, nous dresserons l’inventaire où le lecteur impartial pourra juger des résultats d’un siècle de gestion française.
Nous n’entendons pas esquiver les difficultés et ruser avec la réalité ; nous savons que ce problème est complexe, ce qui permet aux sophismes de s’y mouvoir à l’aise ; nos adversaires en usent avec habileté.
Le problème des races est un obstacle qu’il serait vain de vouloir ignorer.
Il est et reste pour beaucoup le buisson d’épines qui permet et autorise la colonisation. Seulement, il y a, disent-ils, la manière !
Nous avons quelques idées sur ce sujet, et il se pourrait bien que l’Individu ait une fois de plus raison contre l’entité race, comme il eut déjà gain de cause contre sa sœur cadette, l’entité nation.
Élie Angonin, le 26 février 1930 (à suivre)
http://www.la-presse-anarchiste.net/spip.php?article2580
CENT PREMIERES ANNEES (1830-1930) DE LA COLONISATION FRANCAISE EN ALGERIE
Référence : 11356
Ce livre relate par l'image différentes époques à partir de 1541 les convoitises des puissances occidentales.
http://www.kitabi.dz/A-5236-cent-premieres-annees-1830-1930-de-la-colonisation-francaise-en-algerie.aspx
REF : 9782221100080
Le voyage en Algérie - Anthologie de voyageurs français dans l'Algérie coloniale 1830-1930
Anthologie de voyageurs français dans l'Algérie coloniale 1830-1930
29,40 €
La prise d'Alger par les troupes du général de Bourmont en 1830 inaugure
cent trente-deux ans de présence française sur l'autre rive de la
Méditerranée. Elle marque également les débuts d'une abondante
littérature coloniale autour de l'Algérie, qui est, d'une certaine
façon, notre plus proche Orient. Nombreux sont ceux, journalistes,
officiers, députés ou ministres, qui font le voyage et en reviennent
séduits par la richesse des couleurs et des paysages. Des écrivains
aussi traversent la mer pour découvrir le rivage algérien et ses ruines
romaines, les plaines fertiles du Tell, les villages de Kabylie, les
grands espaces sahariens, l'épure des dunes, les ciels étoilés et le
réconfort des oasis. Gautier, Dumas, Fromentin, les Goncourt,
Maupassant, Gide, Eberhardt et Montherlant, parmi bien d'autres auteurs
méconnus ou oubliés, consacrent ainsi à l'Algérie des pages mémorables
ou pittoresques. Mais un pays, c'est avant tout un peuple, et les
écrivains-voyageurs le font vivre : d'abord le peuple algérien avec ses
croyances, ses coutumes, ses modes de vie, ses mystères aussi, puis " un
peuple neuf ", celui des Français d'Algérie. De tonalités diverses -
épiques ou esthétiques, lyriques ou satiriques, fondées sur l'expérience
aventureuse et sombre de la conquête ou sur les aléas balisés des
premières expéditions touristiques -, toutes ces relations de voyage
expriment l'impact émotionnel de ce pays, l'Algérie, sur ceux qui sont
venus le découvrir et le raconter. Tous portent témoignage du fait
colonial. Leurs propos, bien moins univoques qu'on ne l'imagine parfois,
ne sauraient se résumer à l'expression d'une quelconque " voix de
l'impérialisme ". Du débarquement de Sidi-Ferruch aux cérémonies du
Centenaire, les textes, ordonnés selon le principe chronologique,
retracent une histoire toujours passionnée, qui continue de faire battre
les cœurs sur les deux rives de la Méditerranée
http://www.cultura.com/le-voyage-en-algerie-9782221100080.html
http://www.cultura.com/le-voyage-en-algerie-9782221100080.html
25 septembre 2013
LES FRANÇAIS D’ALGÉRIE "NOUVEAUX ROBINSONS"
Si un homme te dit qu'il a faim, ne lui donne pas un poisson, apprends-lui à pêcher (Confucius)
Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme "Tout individu (...même un petit mammifère) a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"
Hier soir 23.09.2013, une évocation de la guerre d’Algérie était subrepticement relatée sur une chaine ( la 13 LCP Public Senat, je crois) , de peu d’audience, bien entendu, des fois que…. !
Ce rappel filmé par les adeptes de BLED, était tout à la gloire de la grande sauterelle de Colombey…les deux mosquées.
Le final de ce film titre sur les Pieds-Noirs qui sont parqués comme des moutons sur tout ce qui navigue, sauf de vrais bateaux avec cabines et un minimum de confort. Quelques chaises longues pour les plus débrouillards et c’est tout.
Comment avons-nous pu prendre pour argent comptant son : « Je vous ai compris », du 4 Juin 1958, au balcon du Gouvernement général d'Alger, , sans rajouter « …et je vous l’ai bien mis, hein ? du 18 Juin 1962 à Evian »
Qu’est-ce-ce que l’on a pu être fous d’accourir en 40-45 au secours de cette France qui dégueule sur tout ce qui évoque notre paradis perdu et nous les Pieds-Noirs, surtout.
POUR MEMOIRE : En 1863 pour les armées en campagne des Etats-Unis d'Amérique (Lieber Code), la définition à la parole donnée disait dans son article 130, Section VII, ce qui suit (je cite) :
- L'engagement auquel se réfère d'ordinaire la parole donnée est de ne plus servir durant la campagne en cours, à moins d'être échangé. Cet engagement concerne uniquement le service en campagne contre le belligérant ou ses alliés, activement engagés dans la même guerre (en lisant entre les lignes nous pouvons dire que les belligérants en l’occurrence étaient les autres candidats, engagés dans la même campagne, non ?). Les cas de manquement à la parole donnée sont des actes patents et peuvent entraîner la peine de mort .
Celle de nos gouvernants bien sûr qui oublient ce que l’armée d’Afrique a apporté à la libération de la France sous tutelle Germanique.
Souvenez-vous de cette propagande «engagez-vous, rengagez-vous ».avec de belles affiches montrant un beau Sénégalais sous chéchia drapé d’un drapeau Français flottant aux quatre vents. Se doutait-il que quelques années plus tard, il serait abandonné sur le bord de la route et livré à lui-même ?
Nous ne nous attarderons pas sur le « De Dunkerque à Tamanrasset » cela n’en vaut pas la peine et son auteur ne mérite vraiment pas que nous lui fassions l’honneur de mentionner son nom.
Mr Douste-Blazy a même affirmé à qui voulait l’entendre « Qu’il n’y a jamais eu en France d’histoire officielle et qu’il n’y en aurait jamais ! »……..
Si nous comprenons bien au lieu de l’histoire de France, on nous a enseigné les contes de Perrault sur les bancs de la communale que ce soit en France ou là-bas.
En effet, la nouvelle histoire voudrait faire l’impasse sur le sort des Européens d’Algérie, et sur celui de nos valeureux supplétifs au service de la France, Harkis ou militaires, au nombre de 250.000 dont seulement 90.000 rentrèrent en Métropole grâce à des chefs de valeur qui les avaient bien pendues, contrairement à d’autres.
Ceux qui ne furent pas embarqués vers la métropole (j’ai failli écrire : « La mère Patrie »Les autres, disais-je furent abandonnés avec leurs familles au couteau des égorgeurs benbellesques. Ces Harkis dont le Président de la République (vous savez ? Ce héron au long nez, emmanché d’un long cou) d’alors, craignait que par leur nombre à leur arrivée en France, le pays ne perde son identité en recevant trop de musulmans.
C’était un visionnaire quand même à sa façon, n’est-ce-pas ? Car c’est bien ce qui nous tombe sur la gueule, non ? Et chacun peut constater comme c’est réussi en 2013 n’est-ce- pas ?
Messieurs les politiciens provisoirement encore au pouvoir, vous pouvez être fiers de vous. (Fiers et inquiets aussi, car ce n’est plus pour longtemps) et peut-être vos propres électeurs, et surement ceux en provenance de vos anciennes possessions Françaises comme nous, Pieds-Noirs, déracinés de force de notre Algérie pour raisons de survie, nous qui avions cru quand même en vos serments d’ivrognes… d’Evian, ces accords représentant pour nous la bouée de sauvetage que vous avez refusé aux naufragés que nous sommes par votre politique, vous faisons à notre échelle, la promesse de tout tenter pour que cessent définitivement :
- Ce laxisme judiciaire à propos du désordre organisé dans les banlieues.
- Ces voitures brûlées.
- Ces buralistes assassinés
- Ces fillettes violées.
- Ces agents de l’ordre tabassés.
- Ces rackets dans les transports et dans la rue.
- Cette drogue et cette peur qui s’installent dans les écoles (incroyable mais vrai), parmi les professeurs et les élèves devant d’autres vauriens, élèves eux-mêmes, ivres de haine et dignes de la machine du docteur Guillotin, le karcher nous semblant insuffisant et impunis sous couvert de leur jeune âge avec la bénédiction des instances gouvernementales béates encore au pouvoir.
Pour ces abus de pouvoir et de confiance, soyez certains Messieurs et Mesdames les politiciens en place depuis le 19 Mars 1962 à ce jour, que les signataires et leurs successeurs, sous couvert de ces accords d’Evian maudits et non suivis d’effet, vous paierez au propre ou au figuré ce que nous subissons en temps, depuis trop longtemps et que nous réussirons à vous faire rendre gorge de votre attitude de voleurs de grands chemins.
Nous sommes poussés par une brise « MARINE » qui va nous amener là où vous n’avez pas voulu nous emmener.
« C'est pas compliqué, en politique, il suffit d'avoir une bonne conscience, et pour ça il faut avoir une mauvaise mémoire ! » COLUCHE
http://popodoran.canalblog.com/archives/2013/09/25/28091355.html
http://popodoran.canalblog.com/archives/09_photos_d_afn/index.html
Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme "Tout individu (...même un petit mammifère) a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"
Hier soir 23.09.2013, une évocation de la guerre d’Algérie était subrepticement relatée sur une chaine ( la 13 LCP Public Senat, je crois) , de peu d’audience, bien entendu, des fois que…. !
Ce rappel filmé par les adeptes de BLED, était tout à la gloire de la grande sauterelle de Colombey…les deux mosquées.
Le final de ce film titre sur les Pieds-Noirs qui sont parqués comme des moutons sur tout ce qui navigue, sauf de vrais bateaux avec cabines et un minimum de confort. Quelques chaises longues pour les plus débrouillards et c’est tout.
Comment avons-nous pu prendre pour argent comptant son : « Je vous ai compris », du 4 Juin 1958, au balcon du Gouvernement général d'Alger, , sans rajouter « …et je vous l’ai bien mis, hein ? du 18 Juin 1962 à Evian »
Qu’est-ce-ce que l’on a pu être fous d’accourir en 40-45 au secours de cette France qui dégueule sur tout ce qui évoque notre paradis perdu et nous les Pieds-Noirs, surtout.
POUR MEMOIRE : En 1863 pour les armées en campagne des Etats-Unis d'Amérique (Lieber Code), la définition à la parole donnée disait dans son article 130, Section VII, ce qui suit (je cite) :
- L'engagement auquel se réfère d'ordinaire la parole donnée est de ne plus servir durant la campagne en cours, à moins d'être échangé. Cet engagement concerne uniquement le service en campagne contre le belligérant ou ses alliés, activement engagés dans la même guerre (en lisant entre les lignes nous pouvons dire que les belligérants en l’occurrence étaient les autres candidats, engagés dans la même campagne, non ?). Les cas de manquement à la parole donnée sont des actes patents et peuvent entraîner la peine de mort .
Celle de nos gouvernants bien sûr qui oublient ce que l’armée d’Afrique a apporté à la libération de la France sous tutelle Germanique.
Souvenez-vous de cette propagande «engagez-vous, rengagez-vous ».avec de belles affiches montrant un beau Sénégalais sous chéchia drapé d’un drapeau Français flottant aux quatre vents. Se doutait-il que quelques années plus tard, il serait abandonné sur le bord de la route et livré à lui-même ?
Nous ne nous attarderons pas sur le « De Dunkerque à Tamanrasset » cela n’en vaut pas la peine et son auteur ne mérite vraiment pas que nous lui fassions l’honneur de mentionner son nom.
Mr Douste-Blazy a même affirmé à qui voulait l’entendre « Qu’il n’y a jamais eu en France d’histoire officielle et qu’il n’y en aurait jamais ! »……..
Si nous comprenons bien au lieu de l’histoire de France, on nous a enseigné les contes de Perrault sur les bancs de la communale que ce soit en France ou là-bas.
En effet, la nouvelle histoire voudrait faire l’impasse sur le sort des Européens d’Algérie, et sur celui de nos valeureux supplétifs au service de la France, Harkis ou militaires, au nombre de 250.000 dont seulement 90.000 rentrèrent en Métropole grâce à des chefs de valeur qui les avaient bien pendues, contrairement à d’autres.
Ceux qui ne furent pas embarqués vers la métropole (j’ai failli écrire : « La mère Patrie »Les autres, disais-je furent abandonnés avec leurs familles au couteau des égorgeurs benbellesques. Ces Harkis dont le Président de la République (vous savez ? Ce héron au long nez, emmanché d’un long cou) d’alors, craignait que par leur nombre à leur arrivée en France, le pays ne perde son identité en recevant trop de musulmans.
C’était un visionnaire quand même à sa façon, n’est-ce-pas ? Car c’est bien ce qui nous tombe sur la gueule, non ? Et chacun peut constater comme c’est réussi en 2013 n’est-ce- pas ?
Messieurs les politiciens provisoirement encore au pouvoir, vous pouvez être fiers de vous. (Fiers et inquiets aussi, car ce n’est plus pour longtemps) et peut-être vos propres électeurs, et surement ceux en provenance de vos anciennes possessions Françaises comme nous, Pieds-Noirs, déracinés de force de notre Algérie pour raisons de survie, nous qui avions cru quand même en vos serments d’ivrognes… d’Evian, ces accords représentant pour nous la bouée de sauvetage que vous avez refusé aux naufragés que nous sommes par votre politique, vous faisons à notre échelle, la promesse de tout tenter pour que cessent définitivement :
- Ce laxisme judiciaire à propos du désordre organisé dans les banlieues.
- Ces voitures brûlées.
- Ces buralistes assassinés
- Ces fillettes violées.
- Ces agents de l’ordre tabassés.
- Ces rackets dans les transports et dans la rue.
- Cette drogue et cette peur qui s’installent dans les écoles (incroyable mais vrai), parmi les professeurs et les élèves devant d’autres vauriens, élèves eux-mêmes, ivres de haine et dignes de la machine du docteur Guillotin, le karcher nous semblant insuffisant et impunis sous couvert de leur jeune âge avec la bénédiction des instances gouvernementales béates encore au pouvoir.
Pour ces abus de pouvoir et de confiance, soyez certains Messieurs et Mesdames les politiciens en place depuis le 19 Mars 1962 à ce jour, que les signataires et leurs successeurs, sous couvert de ces accords d’Evian maudits et non suivis d’effet, vous paierez au propre ou au figuré ce que nous subissons en temps, depuis trop longtemps et que nous réussirons à vous faire rendre gorge de votre attitude de voleurs de grands chemins.
Nous sommes poussés par une brise « MARINE » qui va nous amener là où vous n’avez pas voulu nous emmener.
« C'est pas compliqué, en politique, il suffit d'avoir une bonne conscience, et pour ça il faut avoir une mauvaise mémoire ! » COLUCHE
http://popodoran.canalblog.com/archives/2013/09/25/28091355.html
http://popodoran.canalblog.com/archives/09_photos_d_afn/index.html
ORAN 1900 COLLECTION J.C PETRONIO
Notre
ami Algérois Jean-Charles Pétronio, de Revel, nous a transmis ces
extraordinaires et inédites vues d'Oran des années 1900 qui font partie
de l’album photos de son grand-père Mr Maréchal du bureau des Affaires
Indigènes d’Oran.
Georges vieville
Retour photos A.F.N.
Posté par popodoran à 22:00 - Commentaires [1] - Permalien [#] Georges vieville
PHOTOS ORAN JUILLET 1962
Photos originales de Daniel C. appelé du contingent durant sa période à Oran pendant les patrouilles dans les quartier européens jusqu'au 4 et 5 juillet
1962. Ces patrouilles servaient surtout à ce que les arabes ne
traversent jamais le boulevard, et à ce que les européens ne risquent
que les investigations des sbires à Katz.
Incorporé
le jour de ses 20 ans en janvier 1961 et libéré fin Décembre 1962. De
cette période il en garde de très bons souvenirs et d'autres par contre
"atroces". Les dates ancrées dans sa mémoire sont "le 19 Mars 1962, et
le 5 Juillet 1962".
*
Photos du 4 et 5 juillet 1962
*
Santa-Cruz juillet 1962
Oran la synagogue - juillet 1962 -
Oran - Monte-Cristo le port Mers El Kébir - juillet 1962
Oran le port - Santa-Cruz - juillet 1962
Santa-Cruz depuis la terrasse du musée Demaeght - juillet 1962
Santa-Cruz depuis la terrasse du musée Demaeght - juillet 1962
Oran le port juillet 1962 - l'exode
Oran le port juillet 1962 - l'exode
Oran le port juillet 1962 - l'exode - les autos abandonnées
Oran le port juillet 1962 - l'exode - les autos abandonnées
*
A
partir d'Avril, ma compagnie a investi Ardaillon, démoli par les
plasticages, et nous faisions des patrouilles par sections, à des heures
aléatoires, dans les quartiers européens. Bien sûr, les PN étaient
agréables avec nous, et probablement à 90% OAS.
Les abords des bars étaient à franchir rapidement parce que les invitations étaient difficiles à décliner.
Parfois, de nuit, on se prenait les pieds dans un homme abattu,
c'était parait il des barbouzes qui avaient été démasquées
*
La rue devant le lycée "Ardaillon" 5 juillet 1962 avant les évènements.
La rue devant le lycée "Ardaillon" 5 juillet 1962 avant les évènements.
Vue depuis la terrasse du lycée "Ardaillon" le 5 juillet 1962
Vue depuis la terrasse du lycée "Ardaillon" le 5 juillet 1962
Lors
de mon retour en France, j'étais “intoxiqué” par les évènements vécus,
j'ai lu Yves Courrière (historien) et Jean Lartéguy (romancier proche du
réel). J'ai tout recoupé, j'ai une idée de l'ensemble de cette période
que j'ai retrouvée antérieurement grâce aux récits trouvés chez Yves
Courrière. Jean Lartéguy journaliste en Indochine parlait du “mal
Jaune”, j'étais marqué par le “mal brun”.
J'en
ai souffert plusieurs années et maintenant encore, mes souvenirs sont
très vifs, celui le plus douloureux, c'est le 5 Juillet 1962, sur la
terrasse du Lycée Ardaillon. Les équipes de l'ALN qui ont investi le
quartier européen, éliminant tout ce qui n'était pas musulman, avec une
très grande sauvagerie. Nos officiers et sous officiers ont eu bien du
mal à nous contenir, et aucun nous a dit qu'il exécutait les ordres de
bon coeur.
Daniel 29800
Commentaires sur PHOTOS ORAN JUILLET 1962
- ENFIN.....Enfin, un jeune du contingent témoigne et même si
un demi siècle a passé, la vérité fait toujours plaisirs.
Je suis Pieds noir, parents et Granrds Parents nés
en Algérie (Oran) mon service militaire (26 mois)
c'est déroulé dans les Aures Némenches (sud
Constatinois) démobilisé en Aout 1958, la SNCFA
m'a réintégré à Constantine. J'en suis reparti le
7 juillet 1962 pour rejoindre ma famille à Oran
et ce que j'ai découvert en sortant de la Gare
m'a profondemment marqué et lorsque vous parler
de l"ALN qui tirait sur tout ce qui n'était pas musulman, il me semble que cette triste réalité ne s'éstompera jamais de ma mémoire.
Merci pour votre franchise.
Sergoudarzew - Juillet, Oran, suite...j'ai changé de pseudo, je suis harcelé par les spams.
En ce Noël 2011, je suis toujours poursuivi par mes souvenirs visuels de cette date, j'en souffre toujours et pourtant aucun des miens n'a été perdu dans ce massacre. J'aurai pu rendre mes "galons" de caporal, mais c'est mon chef de section, que j'estimais, qui en aurait subi les conséquences. Il y a quelque temps, Mr François Hollande a été jeter des roses dans la Seine, pour commémorer les quelques arabes immergés par la Police excitée par les gens du FLN infiltrés. Aujourd'hui, ce sont les Arméniens qui sont à la une, avec un Président qui s'en sert pour booster sa campagne. Mais Bon Dieu, et les Pieds-Noirs, que fait-on pour eux, c'est Français, même si certains ont repris leur nationalité d'origine par dégoût de leur abandon. Et mes ami(e)s d'Aïn-Tedeles, sont-ils morts, massacrés et déchiquetés comme les autres ??????? Vous aurez compris qu'en Juillet 1962 j'étais un appelé du contingent, impuissant, nos chefs étant eux-mêmes incapables de réactions.
Très sincères amitiés à la Grande Famille des PN et à leur descendance.
J'ai toujours négligé de remercier le Webmaster d'avoir publié mes photos, je lui adresse tardivement tous mes remerciements.
Cordialement à lui. - ORANUN GRAND MERCI POUR TOUTES CES BELLES PHOTOS ET VOS COMMENTAIRES . BIEN AMICALEMENT .
- 4 juillet 1962Journée de flammes de feu et de sang.
J'avais alors 19 ans, les évènements de ce jour là sont hélas toujours présents à ma mémoire pour en avoir fait les frais.
La pire des journées vécue..Poursuivie par les arabes acharnés et brandissant armes blanches et armes à feu et détruisant tout ce qui était "blancs", sur leur passage.
Nous leur avons échappé de justesse en nous réfugiant dans l'immeuble où nous venions d'aménager. Plusieurs de mes camarades de quartier ont été tués et leurs corps ont été retrouvés mutilés accrochés à des crochets de bouchers dans un des abattoirs de la ville. D'autres corps n'ont jamais été retrouvés!!!!
Ces visions d'horreur sont toujours présentes à ma mémoire.
Le lendemain, les rues étaient couvertes du sang de nos martyrs dont les corps exposés au soleil n'avaient même pas été ramassés....
Voilà le souvenir de ce que nous avons vécu ce jour là, les jours qui ont suivi nous ont encouragé à faire notre valise plutôt que d’être tués comme beaucoup. - Oran, le 5 juillet 1962Bonjour,
j'avais alors 26 ans, marié et père d'une petite fille de 3 ans.
L'horreur de cette journée, vous la décrivez très bien, il faut cependant ajouter que les forces de l'ordre Françaises sur place ont observé cette tuerie sans jamais intervenir...Je me pose, encore aujourd'hui, cette question: Comment ont-ils pu continuer à vivre, comment ont-ils pu se regarder dans un miroir, avoir femme et enfants...
Je n'arrive pas à imaginer un être humain à cette image. - pour toi Sergoud'ArzewJe voudrais répondre cordialement à Sergoudarzew qui semblait soulagé, quelques messages plus haut, qu'un jeune du contingent ait pris conscience du drame qu'ont vécu les européens en Algérie. Je ne pense pas être exceptionnel, ni avoir essayé de leurrer, ou attendrir des opinions bien établies.
Il y a eu des milliers de soldats du contingent, ceux qui se foutaient des PN comme de leur première cigarette et les autres qui n'ont jamais parlé. J'ai eu des copains qui étaient dans le même état que moi. Si j'ai fait surface 45 ans après, c'est un signe de mémoire évident, et aussi l'envie de donner aux PN mes souvenirs et photos qui semblaient plus récentes que toutes celles que j'ai vues. J'ai réussi puisque j'ai retrouvé la trace d'un Tédèlessien encore vivant, qui m'a confirmé que toutes mes connaissances locales étaient sauves et repliées dans le Tarn. Je voudrais dire aussi, qu'à 21 ans on est un "jeune con", influençable et malléable, je ne pense pas que je serai contredit sur ce point. La maturité arrive quelques années plus tard. D'autre part, nous vivions en circuit bouclé, aucune information nous était fournie. J'ai tout recoupé de retour à la vie civile après 1962.
Je crois que Sergoudarzew devrait borner son jugement autour des militaires qui ont commandé ce laxisme dans cette période inommable, inutile de donner les noms, ils étaient nombreux, sans oublier le "générallissime" responsable de tout cela.
Je ne souhaite pas froisser quelqu'un, mais simplement que les "torchons et les serviettes" ne soient pas mélangées.
Cordialement et, en toute diplomatie, à toi si tu me lis. - ContactBonjour,
Je souhaiterais entrer en contact avec vous pour vous interviewer sur votre expérience de la fin de la guerre d'Algérie à Oran. Je recherche en effet un appelé témoin de cette période pour un reportage.
Bien à vous,
Hélène S. - votre requêteBonjour.
Mon expérience est assez pauvre, compte tenu que nous étions cloîtrés par sections dans les salles de classes du Lycée Ardaillon, limitrophe au Musée Demaeght, un peu en retrait du boulevard.
Nous sortions pour faire des patrouilles dans le quartier européen, ils étaient encore nombreux avant le 4 ou 5 Juillet 1962. Vous avez sans doute récupéré mes photos fournies à Popodoran, il m'a récemment prévenu qu'elles allaient "voyager"...il a eu la correction de m'en informer.
Je suis à votre disposition dans la mesure où je vais pouvoir répondre, le seul point positif, c'est d'avoir été le "spectateur" involontaire de la tuerie que les équipes du bled on réalisées, en descendant sur le boulevard, ceci du haut de la terrasse du Lycée.
Cordialement
et les arabos Musulmans pendant huit cents ans en Espagne jusqu'à Poitiers ?
En 1830 pas encore d'Algérie
Indéniable le territoire central entre la Tunisie et le Maroc qui n’était pas encore "l’Algérie" fut colonisé par la France avec l'aide d'une moitié des tribus contre l'autre moitié ,stratégie classique héritage de la gestion Turque (avec une belle frontière à l’ouest au détriment du Maroc!) au départ a cause ou au prétexte de la piraterie protégée par l’occupation Ottomane (voir les tours de guets sur les côtes d’Europe) d’aucun parlent "de Marine Algérienne" elle n’existait pas ,un état et une armée encore moins, donc "colonisable‘’ comme la Gaule par les Romains c’est un fait et non une justification à une certaine période tout le monde a colonisé tout le monde et les Arabo berbères sont montés jusqu’a Poitiers et restes 800 ans dans le sud de l’Espagne et surement pas avec des fleurs!
Mais personne ne répond à ma question quant fut-il dans les pays similaires à l’Algérie sans colonie de peuplement ? Pas de misère pas d’injustice pas d’esclavage et de traite des noirs africains pas de massacres? C’est une drôle de position à la limite raciste de ne pas condamner cela parce qu’entre soi. Ci joint un texte remarquable retrouvé en archives (source non définie)
"Il faut voir dans ce siècle de -300 à 1830 aux années d’errances, de tâtonnements, la véritable nature de la Régence d’Alger. Une ENTITÉ ÉTRANGÈRE à cette terre et à ses populations qui ne se sentait aucun devoir de résistance, pas même au titre confessionnel (Islamique) pourtant seule légitimation de son existence. Le seul engagement qu’elle s’est astreinte à respecter c’est celui qui l’a continuellement engage vis-à-vis de la sublime porte. (L’Empire Ottoman)
S’il fallait considérer la Régence d’Alger comme L’ANCÊTRE DE L'ÉTAT ALGÉRIEN il aurait fallu aussi trouver trace d’un effort de fédération des populations locales, une volonté d’unification de ce territoire au-delà de sa différenciation de la Tunisie et du Maroc en tant que seul espace de collecte d impôts et une œuvre de développement de ces contrées au lieu de jouer sur les oppositions tribales.
Pour les populations qui occupaient cet espace le temps semble s’être figé jusqu’au moment fatidique de l’occupation française. Une longue parenthèse durant laquelle, sous le contrôle de la régence d’Alger et de ses baylek, les populations musulmanes, juives, citadines, montagnardes ou nomades, berbérophones ou arabophones, issues des lignées amazigh millénaires, venues d’orient, ou chassées d’Andalousie, n’avaient aucune prétention à un vivre en commun encore moins à un devenir semblable.
Comment dès lors considérer le renoncement au combat comme autre chose que la continuité de cette existence en marge et dans le mépris des populations locales qui a caractérisée la présence Ottomane au Maghreb central ? Si, la régence était un tant soit peu un proto-état la résistance au colonialisme en aurait été radicalement transformée, plus unie, coordonnée. La résistance aurait été celle d’un veritable Etat existant Maintenant pour le cinq juillet voir les temoignages
sur ce site d'anciens résponsables FLN encore vivants
j'ai lu votre message, le seul commentaire que je ferais,
c'est que je me suis limité à exprimer ce que j'ai réellement vu,
je sais qu'il y a des musulmans qui ont fait des sauvetages in extremis,
les gendarmes et les militaires en ont fait aussi.
Vous êtes, malgré votre jeune âge, mieux informé que moi.
Je ne ferai pas partie de "la France d'élite" qui demandera pardon,
L'histoire de l'Algérie est trop complexe pour prolonger la polémique,
http://oran3644.unblog.fr/a-propos/#comment-76
faites un copier-coller de ce lien, et cliquez sur la borne "Aïn-Tédèles"
vous y trouverez la totalité de mes photos dont certaines font voir
la misère vestimentaire et alimentaire des autochtnones en 1962.
Cordialement
Ph.Munoz (CABESTANY. 66. Pyr.orientales)
Si tu veux prendre le couteau lame chauffée à blanc te l'enfoncée dans la plaie et la tourner, alors lit le.Il ressort que nous avons tous, Arabes comme Européens, étaient manipulé sans vergogne.
Quel Arabe, quel PN, n'a pas de souvenir d'amis ou copain de communauté opposé.
Nos deux communauté aujourd'hui, pleur leur morts et leurs conditions de vie (sauf ceux qui ont préservé leur capitaux).
Mais pour la masse laborieuse, ils ont agis de façons que nous nous entre-tuions, plus il y a de morts, plus il y a de gain pour eux (argent, terre, appartement...).
Dans le journal El Watan, il y a eu un article, après la mort de Mandela ; Cette article disait en gros que si a l'époque nous avions eu un Mandela à la place des assassins, nos deux communautés vivraient en bonne intelligences.... je le crois, mais il persiste dans ma tête une question : Les différences ethniques ?
Pour le fun, je suis né et j'ai grandi à Oran, parti le 12 juillet 62 avec la peur au ventre et mes 14 ans.http://popodoran.canalblog.com/archives/2011/01/04/20044776.html
souvenirs
Merci qu'un jeune du contingent est eu le temps d'apprécier les FRANCAIS d'ALGERIE et notre désarroi .
49 ans aprés nous avons en mémoire le 4 juillet 62
j'avais 20 ans comment oublier mes amis morts pour qui pour quoi ?
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